TOUTES LES REVUES
+

▸ les 161 dernières parutions

LUNDI SOIR LUNDI MATIN VIDÉOS AUDIOS

26.02.2024 à 19:00

Feu sur le printemps de la poésie! (oublier Tesson) Charles Pennequin | Camille Escudero | Marc Perrin | Carmen Diez Salvatierra | Laurent Cauwet | Amandine André

lundimatin

Faut-il en avoir quelque chose à cirer de Sylvain Tesson et du Printemps de la poésie ? Est-il encore imaginable qu’un poème déclenche une émeute ? Est-ce que l’extrême-droite peut tout écrabouiller par sa simple mais puissante bêtise ? Faut-il casser les phrases et les mots comme on casse des vitrines ? Si vous aussi vous vous posez ces questions, rendez-vous lundi 26 février à 19h dans lundisoir.

Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.

19.02.2024 à 19:00

Abrégé de littérature molotov - Mačko Dràgàn

lundimatin

La littérature peut-elle casser des vitres ou crâmer des voitures de police ? C’est tout ce que lui souhaite Mačko Dràgàn qui vient de publier un « Abrégé de littérature-molotov » aux jeunes édtions Terres de feu. Punk à chat prolétaire, journaliste vagabond, colérique et libertaire, Dràgàn s’immisce dans le grand débat sur « ce que la littérature peut » en partant de ce qu’elle ne devrait pas être : ennuyeuse. Il nous ouvre sur des lectures qui ont creusé le monde, dans ces livres « molotov » qui bouleversent intérieurement, désincarcèrent l’avenir, foutent le feu aux imaginaires. On ne pouvait que l’inviter à en discuter.

Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.

18.02.2024 à 15:00

Le hold-up de la FNSEA sur le mouvement agricole

lundimatin

Imaginons un monde où tout conspirerait à produire du néant. Dans ce monde-là, le front du vivant serait le premier menacé, virtuellement, de mise à mort. Bien sûr, on ne le verrait pas tout de suite. Il s'agirait d'une guerre d'attrition. D'un long long siège. On passerait discrètement, en quarante ans, d'un millions six à quatre cent mille travailleur·es de la terre. Appelons cette drôle de guerre : le grand déclin des géorgiques. Car dans ce drôle de monde, les paysans - cultivant les vivants - deviendraient peu à peu des ouvriers agricoles, puis des employés de l'Agroindustrie, puis, ironie du sort, de drôles d'hybrides, à la fois salariés du capital et fonctionnaires payés par les aides de la PAC. Le capital, avare vorace, substituant à son principe minimal de reproduction de la force de travail, l'aide généreuse venue des impôts de l'Europe, ne se soucierait même plus, au fond, de sa propre reproduction - le parasite se suicidant en suicidant son hôte. Dans ce monde-là, heureusement fort loin du nôtre, la logique de production des vivants qui servent à nous nourrir serait, intimement, réellement, à terme, une logique de destruction des producteurs, des vivants mêmes et de la terre. Heureusement, dans ce monde-là, un petit village, exalté, naïf, bourgeonnant depuis les bourgs vers les labours néo-ruraux, se propose de résister encore et toujours aux abstractions de la valeur Agroindustrielle : le village de la confédération paysanne, de l'Atelier Paysan, et de mille autres micro-tentatives d'inverser le procès par lequel le labour général, la dette, l'exploitation deviennent la guillotine du paysan. Réussira-t-il à inverser le cours des géorgiques ? Nous essayons de le savoir, ce Lundisoir.

Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.

78 / 161