09.01.2024 à 10:58
Pour une écologie de rupture(s)
Fabien Marcot
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante […]
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Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie :
réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ;
besoins et biens communs, rapports nature/culture ;
marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ;
décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ;
rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme.
Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène.
Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Monde. Pour le meilleur comme pour le pire.
https://editions-croquant.org/666-les-partis-pris-de-la-fondation-copernic
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09.01.2024 à 09:22
Gardez votre vieux monde, nous en voulons un sans violence sexiste et sexuelle
Fabien Marcot
Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux […]
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Texte intégral (1335 mots)
Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre.
Nous dénonçons, nous agissons, nous luttons sans relâche contre ce fléau. Nous écoutons les paroles des victimes. Leurs drames ne sont pas des fictions. Nous sommes solidaires et déterminées face à cette réalité qui touche toutes les femmes, qu’elles soient célèbres ou non. Nous sommes fières de chacune d’entre nous, de celles qui parlent et de celles qui ne peuvent pas. Dans ce monde qui laisse les victimes dernières de cordée sans justice, nous croyons à la présomption de sincérité.
Emmanuel Macron a tranché au plus haut sommet de l’Etat, à l’image de son bilan en la matière : « il y a la présomption d’innocence », « Gérard Depardieu rend fière la France », dénonçant une prétendue « chasse à l’homme » exercée contre l’acteur dont il est « un grand admirateur », dissimulant volontairement le fait qu’il est mis en examen depuis 2020 pour viol et agression sexuelle et occultant les nombreux témoignages existants sur l’attitude sexiste et dangereuse de l’acteur à l’encontre des femmes sur les plateaux de tournage.
Le Président n’a pas eu un mot de solidarité à l’égard des victimes présumées et pas le moindre regard critique sur les propos et agissements répréhensibles relevant de la justice dont tout le monde a été témoin grâce au reportage de Complément d’enquête.
Ce choix assumé de se tenir du coté d’un auteur de violences, venant d’un Président de la République, garant des institutions, invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction. Autoproclamé champion de la lutte contre les violences faites aux femmes, le président Macron s’avère être, ni plus ni moins, un défenseur des agresseurs présumés. Déjà en décembre 2021 pendant l’affaire Nicolas Hulot, il discréditait les féministes en les comparant à une « société de l’Inquisition » faisant d’elles des bourreaux, là où elles sont en réalité victimes ou défenseures de ces dernières.
Relisons tous les témoignages individuels, chacune d’entre nous sait de quoi il s’agit quand nous disons #Metoo : la violence patriarcale s’exerce sur nous au quotidien, quel que soit notre âge, notre métier, notre condition sociale. Pour rappel, les mis en cause dans ces affaires sont à 96 % des hommes, les femmes et les filles représentent 86 % des victimes de violences sexuelles. Parmi toutes les victimes, 56% sont mineures. Nous dénonçons de nouveau aujourd’hui ces chasseurs qui nous voient comme leur proie, qui nous pensent à leur disposition, qui supposent que le sexe et la violence se confondent à leur profit et pour leurs prétendus besoins. Nous voulons que cessent rapidement les laisser-faire et les passe-droits car les agresseurs n’existent pas qu’au cinéma, ils sont aussi présents dans notre quotidien. Ce quotidien dont la violence est validée et acceptée par le Président de la République. Un vieux monde revendiqué par une tribune qui met un j majuscule à Justice en méprisant les victimes et en défendant un homme qui pense au clitoris d’une petite fille quand elle fait du cheval. Les signataires savent ne prendre aucun risque : seules 1% des plaintes pour viol aboutit à une condamnation. La défaillance de notre système judiciaire nourrit l’impunité.
Les féministes contemporaines luttent jour après jour depuis les années 1970 contre les violences faites aux femmes, aux minorités de genre, aux enfants. Elles soutiennent celles et ceux qui les subissent dans leur long cheminement vers la reconstruction après avoir vécu l’indicible. Les victimes qui ont fait le choix de recourir à la justice, se heurtent bien souvent à un système qui refuse de les entendre, de les comprendre, de les croire et de les reconnaître. Depuis #Metoo, la tolérance sociale reculait, des progrès étaient accomplis. Ne laissons pas anéantir ces progrès par des propos irresponsables, graves et sexistes du Président de la République qui a porté atteinte aux droits des victimes et aux droits de toutes les femmes et des enfants.
Le vieux monde doit disparaître ne laissons pas ceux qui ont peur de le perdre défendre ses vestiges pourrissants.
Nous continuerons à défendre avec détermination les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne, débarrassée des violences sexistes et sexuelles, une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité.
Nous appelons toutes celles et ceux qui défendent les droits des femmes, des enfants et des minorités de genres, et qui refusent les violences sexistes et sexuelles à des rassemblements devant toutes les préfectures ou les palais de Justice de France le Jeudi 11 janvier 2024.
Amicale du Nid
Assemblée des Femmes
Association Nationale des Études Féministes, ANEF
ATTAC
CADAC
CIVG Tenon
CGT
Collectif enfantiste
Collectif Ensemble contre le sexisme
Collectif Féministe Contre le Viol
Collectif National pour les Droits des Femmes
Coordination française pour le lobby européen des femmes
Diplomatie Féministe Femmes d’Avenir
Fédération des Associations Générales Etudiantes
Fédération Nationale Solidarité Femmes
FEMEN
Femmes Egalité
Femmes Solidaires
Fondation Copernic
FSU
Las Rojas
Ligue des Droits de l’Homme
Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID
Maison des Femmes de Paris
Marche Mondiale des Femmes France
Mémoire traumatique et victimologie
Mouvement des femmes kurdes en France-TJK-F
Mouvement du Nid
Osez le Féminisme !
Planning Familial
Réseau Féministe « Ruptures »
Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France (@StopVOGfr)
Union des Femmes Socialistes (SKB)
Union Etudiante
Union Nationale des Familles de Féminicide
Union syndicale Solidaires
VISA Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes
En soutien
Ensemble !
France Insoumise
Gauche Ecosocialiste
Les Ecologistes
NPA
PCF
PCOF
Parti de Gauche
Parti Socialiste
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14.12.2023 à 09:52
Analyse de la motion de rejet du projet de loi « immigration »
Fabien Marcot
A l’issue du vote, les oppositions l’ont emporté par 270 voix contre 265. Neuf députés de la majorité étaient absents (cinq députés Renaissance, trois MoDem et un Horizons), ce qui a été fatal au gouvernement. Dans le chapitre consacré à la discussion des projets et propositions de loi, le règlement de l’Assemblée nationale (article 91, […]
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Texte intégral (1328 mots)
A l’issue du vote, les oppositions l’ont emporté par 270 voix contre 265. Neuf députés de la majorité étaient absents (cinq députés Renaissance, trois MoDem et un Horizons), ce qui a été fatal au gouvernement.
Dans le chapitre consacré à la discussion des projets et propositions de loi, le règlement de l’Assemblée nationale (article 91, alinéa 5) prévoit « avant le début de la discussion en séance publique d’un texte, la possibilité de mettre au vote une motion de rejet préalable.
L’objet de la motion de rejet préalable est « de faire reconnaître que le texte proposé est contraire à une ou plusieurs dispositions constitutionnelles ou de faire décider qu’il n’y a pas lieu à délibérer ».
Que signifie cette victoire à la Pyrrhus dont certains se sont réjouis ?
Si la motion de rejet du PJL immigration est un camouflet pour G. Darmanin, il ne faudrait pas penser que LR et le RN l’ont votée pour faire plaisir à la gauche. Ils pensaient sans doute qu’ils allaient pouvoir durcir le texte au Sénat ou en en CMP – en plus de réaffirmer leur position d’opposants. C’est exactement ce qui se passe.
En effet, il y a de fortes chances que le texte finalement adopté soit une version plus ferme que celle adoptée par la commission des lois à l’Assemblée, une version alignée sur la version du Sénat pour aller chercher les voix de la droite( suppression de l’aide médicale gratuite, restriction de l’accès à la nationalité française pour les mineurs étrangers qui ont grandi en France, rejet des demandes de titre de séjour ou refus de renouvellement, critères très larges d’expulsion, restrictions de la procédure d’asile…)
En effet, le texte a seulement été préalablement rejeté par l’Assemblée nationale mais va continuer son « chemin institutionnel » comme l’annonçait le ministre de l’Intérieur sur le plateau de TF1.
Trois orientations étaient possibles après le vote de la motion de rejet : le retrait du texte, le retour au Sénat ou la commission mixte paritaire (CMP).
Le retrait du texte par le Gouvernement étant exclu, restait la possibilité que le texte soit examiné, soit une nouvelle fois au Sénat (qui aurait réexaminé sa version durcie »), soit directement en CMP.
Le gouvernement ayant choisi la commission mixte paritaire, où la droite est majoritaire, le texte reviendra au début de la semaine prochaine sur sa version initiale du Sénat.
art. 45 de la Constitution sur le sujet :
« Lorsque, par suite d’un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n’a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou, si le Gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée sans que les Conférences des présidents s’y soient conjointement opposées, après une seule lecture par chacune d’entre elles, le Premier ministre ou, pour une proposition de loi, les présidents des deux assemblées agissant conjointement, ont la faculté de provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. »
=>c ‘est à dire sur les dispositions figurant dans le texte issu du vote au Sénat (faute de discussion à l’AN)
« Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux assemblées. Aucun amendement n’est recevable sauf accord du Gouvernement. »
« Si la commission mixte ne parvient pas à l’adoption d’un texte commun ou si ce texte n’est pas adopté dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, le Gouvernement peut, après une nouvelle lecture par l’Assemblée nationale et par le Sénat, demander à l’Assemblée nationale de statuer définitivement. En ce cas, l’Assemblée nationale peut reprendre soit le texte élaboré par la commission mixte, soit le dernier texte voté par elle, modifié le cas échéant -par un ou plusieurs des amendements adoptés par le Sénat. »
=> cela suppose que le gouvernement assume de présenter à l’AN un texte issu de la CMP qui sera considérablement durci par la majorité LR (qui sera en position favorable au sein de la CMP) – même si elle concède quelques aménagements mineurs.
LE SCENARIO POSSIBLE du NAUFRAGE EST DONC LE SUIVANT :
1) Pas d’accord en CMP, soit le texte fait l’objet d’une nouvelle lecture définitive à l’Assemblée (mais il risque d’être minoritaire), soit le gouvernement retire le texte. C’est semble-t-il cette dernière solution choisie par E Macron, qui pourra difficilement dans les 2 cas éviter la dissolution.
2) Accord en CMP, le texte sera en gros celui du Sénat, mais l’AN peut encore le rejeter, ce qui est fort peu probable puisque les LR le voteront. C’est le scénario catastrophe pour le droit des étrangers.
Le texte retournera à ’Assemblée et le résultat du vote peut donc être, après négociations avec LR, un texte proche du texte initial horrifique du Sénat, qui sera voté par LR et peut-être aussi par le RN.
Donc, l’article 49-3 de la constitution ne sera pas utilisé puisque le texte aura une majorité (les constitutionnalistes débattent d’ailleurs sur la possibilité juridique de l’utiliser une 2ème fois après le vote du 26 novembre 2023 du PLFSS en 49-3 qui ne permet de le brandir qu’une fois par session ordinaire). Bien sûr cela créera des dégâts collatéraux dans la « gauche » macroniste et fragilisera encore plus ce gouvernement qui ne peut plus gouverner.
Je ne sais pas si les initiateurs de cette motion de rejet avaient calculé ce billard à 3 bandes ? S’ils ne l’ont pas envisagé, ce sont vraiment des apprentis sorciers et merci la gauche……
La NUPES a sans doute cru porter un coup politique important à Darmanin, qui vient d’être conforté par le Président, dans sa fonction de Ministre de l’Intérieur aimantant les voix du RN…. Mais, comme pour le non-vote sur la retraite, ces non-débats sont des cadeaux faits à la droite LR et surtout au RN et dont les intéressés (les salariés, les étrangers) sont les premières victimes. On comprend que, depuis 3 jours, Marine Le Pen jubile selon la presse : d’une pierre, 2 coups, un pour Macron, un pour la gauche.
Evelyne Sire-Marin, magistrat honoraire, membre de la Fondation Copernic et de la LDH
CF Voir Qu’est-ce qu’une motion de rejet préalable ?| vie-publique.fr
CF Fiche de synthèse n°46 : La procédure législative – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)
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28.11.2023 à 18:10
3ème rapport de l’Observatoire Toulousain des Pratiques Policières
Fondation Copernic
Plus de 6 années après sa création, l’Observatoire toulousain des Pratiques Policières – OPP rend public son troisième rapport après ceux de 2019 et 2021. Créé en mars 2017 à l’initiative de militant·es de la fondation Copernic, de la Ligue des droits de l’Homme et rejoint quelques mois après par des militant·es du SAF, l’OPP […]
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Plus de 6 années après sa création, l’Observatoire toulousain des Pratiques Policières – OPP rend public son troisième rapport après ceux de 2019 et 2021.
Créé en mars 2017 à l’initiative de militant·es de la fondation Copernic, de la Ligue des droits de l’Homme et rejoint quelques mois après par des militant·es du SAF, l’OPP observe, documente et analyse les pratiques policières lors des manifestations.
Cette année 2023, avec la répression des manifestations contre la loi sur les retraites, après celle, féroce, qui s’est abattue sur les manifestant·es à Sainte-Soline à l’aide de centaines de grenades explosives, après les blessés et les morts durant la révolte des quartiers populaires suite à la mort de Nahel, est une année noire pour les libertés publiques.
Le gouvernement ne connaît qu’une seule réponse aux mobilisations sociales et écologistes, celle de la grenade et de la matraque.
Issu d’une démarche empirique (toujours partir du travail d’observation sur le terrain), ce rapport effectue des constats alarmants sur l’utilisation débridée de la force par la police et la gendarmerie, sur l’utilisation d’armes de guerre contre la population, sur la criminalisation des mouvements sociaux.
A destination des organisations du mouvement social, des élus et de toutes celles et ceux, citoyennes et citoyens, qui contestent, selon des modes d’actions diversifiés, la politique anti-sociale et climaticide du gouvernement, ce rapport est à mettre entre toutes les mains.
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24.11.2023 à 11:10
L’Europe et l’extrême droite, le 13 décembre 2023 à 18h30
Fondation Copernic
Séance 2 de la saison 2023-2024 du séminaire des 7 FondationsMercredi 13 décembre 2023 à 18H30 Cette séance se déroulera en présentiel et en distanciel.Pour assister au Maltais rouge : inscription@gabrielperi.frPour suivre à distance : inscrivez-vous Présentation: Les partis, mouvements et groupes d’extrême droite du continent européen présentent des différences, mais ils ont tous des […]
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Séance 2 de la saison 2023-2024 du séminaire des 7 Fondations
Mercredi 13 décembre 2023 à 18H30
Cette séance se déroulera en présentiel et en distanciel.
Pour assister au Maltais rouge : inscription@gabrielperi.fr
Pour suivre à distance : inscrivez-vous
Présentation:
Les partis, mouvements et groupes d’extrême droite du continent européen présentent des différences, mais ils ont tous des traits communs, notamment leur conservatisme social, leur sexisme, leur rejet de l’immigration, leur racisme, leur climato-scepticisme, leur nationalisme. Ils portent une critique radicale de la démocratie au nom d’une idéologie autoritaire, tendant à exclure une partie des individus. La montée du vote d’extrême droite en Europe est liée à des facteurs multiples, dont plusieurs crises qui ont touché le continent ces dernières années.
Les prochaines élections européennes seront-elles une étape de cette montée en puissance de l’extrême droite ? Comment à l’échelle européenne s’opposer à son ascension ?
Avec Erwan Lecoeur, sociologue et politologue, enseignant à l’Institut d’Études Politiques de Grenoble.
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