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01.12.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 1er décembre 2025

Khrys
  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (9107 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Brave New World

L’insolite de la semaine

  • Un Irlandais a développé une tuberculose du pénis (slate.fr)

    Un cas similaire avait été rapporté en 2001 au Royaume-Uni : un homme avait développé une tuberculose pénienne et sa partenaire avait contracté sa version utérine un an plus tard, ce qui suggère une transmission sexuelle. […] « Il est encourageant de constater que tous les cas publiés de tuberculose pénienne ont bien répondu au traitement antituberculeux et ont abouti à une guérison complète »

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

25.11.2025 à 13:40

Framadate fait peau neuve : une nouvelle version plus moderne et mobile

Framasoft
Ce Framadate nouvelle formule reprend le meilleur de celui que vous connaissiez tout en y apportant une meilleure ergonomie et surtout… une version adaptée aux téléphones ! Les Framadates clés C’est en 2008 à l’université de Strasbourg et sous le nom … Lire la suite­­
Texte intégral (3387 mots)

Ce Framadate nouvelle formule reprend le meilleur de celui que vous connaissiez tout en y apportant une meilleure ergonomie et surtout… une version adaptée aux téléphones !

Les Framadates clés

C’est en 2008 à l’université de Strasbourg et sous le nom de STUdS (pour « Se trouver à l’Université de Strasbourg ») que débute l’histoire de ce logiciel bien pratique que vous connaissez. Il sera repris et adapté par Framasoft en 2011 avant d’être rendu public la même année.

Studs, l’ancêtre de Framadate

Entre 2014 et 2016, Framadate sera sensiblement amélioré par des contributeurs bénévoles, mais aussi par des salariés de Framasoft. Et ensuite ? La base de code étant relativement ancienne, il y eut surtout plusieurs velléités de réécrire Framadate en repartant de zéro, sans qu’aucune de ces tentatives ne soit suffisamment convaincante pour transformer l’essai.

Entre temps, de nombreuses autres solutions libres furent développées (citons par exemple crab.fit ou Rallly), mais chacune avait des spécificités propres qui auraient généré des frictions importantes avec les utilisateurs et utilisatrices habitué⋅es à Framadate.

La base de code devint peu à peu dépassée, à tel point qu’ajouter des fonctionnalités d’accessibilité ou une meilleure compatibilité avec les smartphones devint mission impossible.

C’est alors qu’un petit groupe de personnes volontaires (petit groupe qui au fil du temps se résumera à une seule personne) décida de s’attaquer au sujet, sur la base de maquettes créées par la DINUM, en redéveloppant le logiciel de A à Z avec des technologies plus récentes, tout en gardant l’ensemble des fonctionnalités si appréciées de Framadate. Ainsi naquit Pollaris !

Soutenir Framasoft

Framadate est mort, vive Framadate

Nous savons qu’il est difficile de changer des réflexes liés à plusieurs années d’utilisation de l’ancienne version mais une fois la transition faite, vous y gagnerez grâce à une interface plus claire, une meilleure accessibilité, une compatibilité mobile, donc, et à un code prêt pour les futures évolutions.

Depuis mi-novembre la nouvelle version est celle proposée par défaut, même s’il est encore possible de créer des sondages sur l’ancienne version jusqu’à janvier 2026. Vos anciens sondages Framadate resteront, eux, toujours accessibles, et ce pendant plusieurs mois, le temps pour tout le monde de finaliser ses sondages sur l’ancienne version.

Comme la version que vous avez connue toutes ces années, il est possible de faire deux types de sondage :

  • « Date » où vous pouvez convenir de la meilleure date et/ou du meilleur horaire (par exemple pour une assemblée générale de votre asso)
  • « Classique » où vous pouvez convenir de ce que vous voulez (quel est le meilleur biscuit entre les spéculoos et un biscuit traditionnel à la cassonade originaire du comté de Flandre, par exemple)

Une fois le type de sondage souhaité sélectionné, vous trouverez une création de Framadate qui ne devrait pas vous dépayser.

Création de sondage

Où vous renseignerez le nom de votre Framadate, une description (facultative), une date de fin, votre identité (un pseudo, un nom, etc) et une adresse mail pour recevoir votre lien d’administration ou/et recevoir les notifications de votes / commentaires.

Nouvelle page de création de Framadate

Choix des propositions

C’est l’étape où vous paramétrez les choix pour lesquels les participantes devront voter. Des dates / horaires ou des choix libres…

Nouvelle interface pour choisir les dates

Nouvelle interface Framadate : choix des propositions

Petit plus ergonomique : vous pouvez sélectionner une plage de dates en cliquant sur la première, en maintenant la touche ⇧Maj appuyée et en sélectionnant la dernière.

Résumé du sondage

Cette dernière étape avant la validation de votre Framadate vous résumera les éléments choisis et vous donnera la possibilité de les modifier. Vous aurez aussi la possibilité de modifier les paramètres par défaut tels que :

  • l’absence de réponse équivaut à un « non » (pour la version « Date »)
  • la protection de votre Framadate par un mot de passe (par défaut : il ne l’est pas)
  • chaque participant⋅e peut modifier son propre vote
  • tout le monde peut voir les résultats
  • recevoir un mail pour chaque participation / commentaire

Interface admin pour le nouveau Framadate

Une fois tout vérifié vous pouvez cliquer sur le bouton Finaliser et envoyer le lien public (attention, pas le lien admin) aux participantes !

Pour retrouver vos sondages vous pouvez toujours, comme pour l’ancienne version, cliquer sur Mes sondages et vous les faire envoyer par mail. Mais vous pouvez aussi retrouver les sondages que vous avez créés ou vos votes directement dans votre navigateur si vous cochez l’option :

Mémorisation des votes dans Framadate

Administration

De nombreuses options sont disponibles : certaines déjà possibles avec l’ancienne version comme la possibilité de limiter le nombre de participantes par proposition, ou protéger l’accès au sondage par un mot de passe, et des nouveautés attendues depuis longtemps font leur apparition, comme désactiver les votes « si besoin », voter « non » par défaut en absence de réponse ou encore la possibilité de personnaliser le lien du sondage !

Page de paramétrages de Framadate

Votez en mobilité

Une des fonctionnalités les plus demandées pour l’ancienne version de Framadate était la possibilité de l’utiliser sur mobile. Avec cette nouvelle version vous pourrez enfin le faire depuis la terrasse d’un café en savourant un délicieux biscuit traditionnel à la cassonade originaire du comté de Flandre !

De sa conception aux votes, tout est faisable depuis votre poche :

Framadate vote en vue liste

Framadate votes en vue tableau

 

Si jamais, malgré cette ergonomie renouvelée vous rencontrez des difficultés, n’oubliez votre meilleure amie : notre documentation (si souvent ignorée).

Framadark

Framadate mode sombre

Vous avez besoin de faire un Framadate du fond de votre lit, en pleine nuit mais avez peur de vous brûler les rétines avec tout ce blanc ? Ou vous aimez vous balader la nuit dans votre costume de chauffe-souris et avez besoin de savoir si d’autres personnes costumées veulent boire un chocolat chaud ? La nouvelle version a pensé à vous : vous pouvez activer le mode sombre en allant dans les préférences et en sélectionnant le mode sombre !

L’homme chauve-souris ne sera plus ébloui dans sa cave

Soutenir Framasoft

Une communauté à former

Marien est, pour le moment, le seul contributeur sur le logiciel Pollaris mais il souhaite le transmettre à la communauté, voire, à se retirer du projet s’il sent que celui-ci est entre de bons claviers.

Plutôt que de le paraphraser, voici comment il voit l’avenir :

« Plusieurs compétences sont utiles à une communauté de logiciel libre : accessibilité, assurance qualité, communication, design, sécurité, développement, administration système, traduction, animation de communauté, gestion de projet, etc. La liste est longue !

Une communauté est aussi le résultat du savoir-être de chaque individu. Pour Pollaris, je souhaite une communauté accueillante, prenant en compte les différents niveaux et expériences de chacun et chacune. Cela nécessite de savoir faire preuve d’empathie et d’être poli·e avec les autres. Bref, soyez sympas quoi :)

La communauté de Pollaris reste à former. La première étape serait de décider où se retrouver pour discuter. Je souhaite éviter les outils trop techniques pour s’ouvrir aux personnes les moins techniques. Si vous avez des idées, on peut en discuter sur Mastodon : @marien@tutut.delire.party »

Soutenir pour assurer l’avenir

Avec environ 1 million d’utilisateurs et utilisatrices par mois, Framadate est le service le plus populaire que nous proposons : il lui fallait une nouvelle version solide pour le remplacer.

Pollaris est le fruit de mûres réflexions, d’expériences et d’analyses des retours que vous nous faites depuis des années. Même si il reste des fonctionnalités à implémenter et des bugs à corriger, nous pensons qu’une fois la période d’adaptation passée vous utiliserez cette nouvelle version de Framadate avec plaisir et que cette adaptation aux mobiles lèvera un frein à l’utilisation pour de nombreuses personnes !

Il ne manque finalement plus que son entrée dans Framalibre pour compléter son arrivée :)

On se fait un Framadate ?

Maintenant que la nouvelle version est celle par défaut, nous avons décidé d’archiver le code de l’ancienne : cela signifie concrètement que sa maintenance est officiellement arrêtée, mais que quiconque peut s’en emparer.

Une nouvelle fois, la mise en place de cette nouvelle version n’aurait pas été possible sans votre soutien, qu’il soit via votre utilisation, vos retours, et, bien sûr, votre soutien financier. Grâce à vos dons, nous avons pu expérimenter jusqu’à cette nouvelle version qui s’inscrit dans un Internet alternatif loin du capitalisme de surveillance, où les logiciels sont mis à disposition sans autre volonté que de vous être utile et non pour monétiser vos données !

Et pour continuer à cultiver cet Internet libre, nous avons besoin de vos dons : pour payer les salaires, les serveurs, et pour continuer à pouvoir expérimenter et améliorer nos services !

Nous estimons avoir besoin de récolter 250 000 € d’ici le 31 décembre pour pouvoir poursuivre et étendre nos actions en 2026. Peut-être que vous ou votre collectif pouvez participer ? !

Soutenir Framasoft

24.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 24 novembre 2025

Khrys
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Brave New World

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Chlordécone : récit d’un écocide colonial (lisbethmedia.com)

    Aux Antilles, on estime que 92 % de la population a du chlordécone dans le sang. Ce poison, autorisé en Martinique et en Guadeloupe pendant près de vingt ans malgré son interdiction aux États-Unis et les alertes scientifiques, a contaminé les terres, les eaux et les corps pour des siècles.

  • L’imposture de l’innocence : pourquoi « je n’ai rien à cacher » est une capitulation démocratique (lesoir.be)

    Le mantra « rien à cacher » légitime une surveillance intrusive et biaisée. Nos données, même innocentes, peuvent discriminer, contrôler, manipuler. Défendre la vie privée, c’est préserver liberté, dignité et résistance démocratique face aux dérives technologiques.

  • Le taylorisme augmenté par l’Intelligence Artificielle ? Un extrait du livre J. S. Carbonell (contretemps.eu)
  • La guerre numérique : vers une nouvelle doctrine russe (portail.basta.media)

    du fait des « réseaux d’information » incarnés par les nuées de drones volants, dispersés sur de larges zones grâce à la démocratisation de l’Internet par satellite, le doute sur le nombre et les déplacements des forces armées sur le champ de bataille n’existe presque plus.

  • Quand le néolibéralisme enfante le néofascisme : aux sources d’une révolution idéologique (terrestres.org)

    À propos du livre de Quinn Slobodian, Hayek’s Bastards. Race, Gold, IQ, and the Capitalisme of the Far Right

  • Molly White : « Le secteur des cryptomonnaies est une composante majeure du mouvement techno-fasciste » (multinationales.org)
  • Not in our name (aeon.co)

    The gravest of all decisions, to go to war, happens without the consent of the people. This is a great flaw in democracy

  • Il y a 42 ans, naissait l’Armée zapatiste de libération nationale (lundi.am) – voir aussi « À propos de semis et de récoltes » – Du Chiapas à la Palestine (lundi.am)
  • An Asbestos-Bound, Fireproof Edition of Ray Bradbury’s Fahrenheit 451 (1953) (openculture.com)

    We’ve mis­read Fahren­heit 451, Brad­bury told us in his lat­er years. It is an alle­go­ry, a sym­bol­ic rep­re­sen­ta­tion of a gross­ly dumb­ed-down soci­ety, huge­ly oppres­sive and destruc­tive in its own way. The fire­men are not lit­er­al gov­ern­ment agents but sym­bol­ic of the forces of mass dis­trac­tion, which dis­sem­i­nate “fac­toids,” lies, and half-truths as sub­sti­tutes for knowl­edge. The nov­el, he said, is actu­al­ly about peo­ple “being turned into morons by TV.”

  • Des archives à soi (blogs.mediapart.fr)

    Alors que la profession journalistique se mobilise pour promouvoir un discours féministe à propos du meurtre d’Hélène Legotien, pourquoi est-il moins évident de donner de la visibilité aux initiatives militantes et scientifiques qui visent à faire connaître la vie de cette intellectuelle ?

  • La place des femmes et des minorisé·es dans les luttes (blogs.mediapart.fr)

    La grande Révolution, comme chacun.e sait, aura été une révolution bourgeoise ; il faut ajouter : anti-féministe. Il en va de même de cette IIIe République qui ne répugna pas à se confier au monarchiste Adolphe Thiers, ni à massacrer celleux qui l’avaient le plus vivement appelée de leurs vœux (n’oublions jamais que les communard.es voulaient la République, la vraie) : fondamentalement conservateur et répressif, ce régime fut aussi résolument anti-féministe. L’un ne va pas sans l’autre. Et inversement. […] lorsqu’une brèche s’ouvre dans le « système », lorsque « le peuple » peut, ou doit coûte que coûte retrouver son agentivité, en période de crise donc, quand les appareils traditionnels vacillent ou se dissolvent, les femmes ne manquent jamais d’investir la scène. Dans les appareils de lutte qui se constituent alors, on les accueille, car on a besoin d’elles. Parenthèse enchantée. […] En France, pays soi-disant révolutionnaire, les lendemains de révolution ne sont jamais des lendemains qui chantent. Une fois que les dominé.es d’hier et de demain les ont portés au pouvoir, les nouveaux responsables s’empressent de rétablir l’ordre, c’est-à-dire la domination.

  • La dark romance, un succès qui interroge les féministes (alternatives-economiques.fr)
  • Breaking up with the nuclear family (densediscovery.com)

    The nuclear family is a relatively new social construct that benefits wealth and power and capitalism but does not benefit children or families or parents or non-parents or communities or the planet. For many people, forming a nuclear family isn’t possible ; and for many, it’s not desirable.

  • À quoi ressemblait la musique à l’âge de pierre ? (slate.fr)

    Une étude mondiale révèle que les artistes de la préhistoire choisissaient volontairement des parois où la résonance et les échos créaient des effets sonores spectaculaires, transformant chaque peinture en expérience multisensorielle.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

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Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

18.11.2025 à 10:00

Renforcez l’internet du partage en contribuant à la robustesse de Framasoft

Framasoft
Framadate se réinvente, Framapetitions (et d’autres outils !) s’ouvre à vous, PeerTube passe la huitième… Grâce à vos dons, notre petite association continue de bricoler un Internet du partage, sans pub, sans pistage, sans capitalisme de plateforme. Pour vous et pour … Lire la suite­­
Texte intégral (10483 mots)

Framadate se réinvente, Framapetitions (et d’autres outils !) s’ouvre à vous, PeerTube passe la huitième… Grâce à vos dons, notre petite association continue de bricoler un Internet du partage, sans pub, sans pistage, sans capitalisme de plateforme. Pour vous et pour plus de deux millions de personnes chaque mois.

Comme chaque automne, les feuilles tombent, les serveurs chauffent, et Framasoft remplit sa hotte de nouveaux services libres.

Et, comme chaque année, on a aussi besoin de vous. Parce que 94 % de nos ressources viennent de vos dons. Oui, de vous, là, derrière votre écran.

Alors, si vous souhaitez qu’existent encore des alternatives numériques qui ne vous vendent pas au plus offrant, c’est le moment de filer un coup de main.

Ensemble, nous prouvons qu’un autre web est possible… et ouvertement plus solidaire.

Parce qu’un Internet libre, ça ne pousse pas dans les datacenters d’Amazon : ça se cultive ensemble, ici et maintenant.

Soutenir Framasoft

Framasoft est un commun. Il est important d’en prendre soin.

Évidemment, tourné ainsi, cela peut sonner comme un slogan de startup de la tech for good human centered digital ethics©®™. Au-delà de la formule, nous voulons vous partager nos réflexions, choix et actions, comme autant d’arguments qui étayent cette affirmation.

Internet appartient aux internautes, pas aux monopoles

Nous sommes une association qui n’a rien à vendre, et qui ne cherche pas le profit : pas de publicité, pas de vente de données, pas d’actionnaires. Ce n’est pas Bolloré qui pourra nous racheter ! 🤑

On entend souvent dire que « Si c’est gratuit, c’est vous le produit ! ». Nous prouvons qu’il existe des exceptions à cette règle : nos services sont gratuits parce qu’ils sont financés par la solidarité, et non parce que vos données seront exploitées. Comme il n’y a aucun intérêt à vous exploiter, il n’y a aucun intérêt à « emmerdifier » nos outils. En vérité, le seul but de nos services est… de vous rendre service.

Vos dons financent directement des outils numériques non-merdiques et non-marchands.

Soutenir Framasoft, c’est donc participer à un modèle unique en son genre. C’est d’abord refuser l’idée que seuls les géants du numérique dictent les règles du jeu. Mais c’est aussi, en tant qu’internaute, faire le choix d’investir dans l’intérêt général plutôt que dans le profit privé, dans la coopération plutôt que la compétition.

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Votre générosité profite directement à la communauté.

En donnant, vous ne financez pas un projet isolé, mais tout un écosystème de services libres, gratuits et éthiques utilisés par plus de deux millions de personnes chaque mois.

Chaque euro devient un geste concret : aider une enseignante à organiser une sortie, une association à partager ses fichiers, ou des citoyen⋅nes à débattre sans dépendre des géants du web.

Nos outils sont des communs numériques, pas des « produits » ou des marchandises.

Framasoft, c’est un commun numérique : plus nous sommes nombreux⋅ses à soutenir l’association, plus elle devient précieuse pour toutes et tous. Dans un contexte où les aides publiques diminuent voire disparaissent, votre générosité est essentielle pour que la solidarité continue de faire tourner nos serveurs et vivre nos projets. En soutenant Framasoft, vous rendez le web plus libre, mais surtout plus humain.

Framasoft pratique d’ailleurs le « ruissellement » (celui qui n’est pas un échec, celui qui marche 😉), en contribuant, sous forme de code ou d’argent, aux projets que nous utilisons ou que nous vous proposons. Car notre commun numérique repose, lui aussi, sur d’autres communs.

Illustration mettant en scène un Tux qui offre des outils aux personnes autour de lui.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

Comme tout commun, Framasoft est fragile. Renforçons sa robustesse.

Nous n’avons pas les thunes d’un Google (ça tombe bien, on n’en veut pas). Pas l’infrastructure d’un Amazon (ça tombe bien aussi, on n’en veut pas non plus). Pas les 230 000 salarié⋅es d’un Microsoft (10, c’est déjà bien suffisant !). On n’a pas la capacité de centraliser la vie privée de Facebook/Instagram/WhatsApp (et heureusement !). Pour autant, nous sommes fièr·es de voir que notre travail est réellement utile à un large public.

Nous ne cherchons pas la croissance (nous sommes une association à taille humaine et nous entendons le rester), ni la performance (qui se fait souvent au détriment de la santé mentale des salarié⋅es ou bénévoles, ou de l’appauvrissement de prestataires).

Nous cherchons plutôt à renforcer notre robustesse associative.

Du fait de la tragédie des communs (ou de bien d’autres raisons), Framasoft pourrait disparaître demain. La Terre ne s’arrêterait pas de tourner. Nous avons déjà anticipé notre propre compostabilité en impulsant et animant le collectif CHATONS (qui vole marche aujourd’hui de ses propres petites pattes velues).

Cependant, nous pensons réellement être utile à tout un pan de la société, et souhaitons que cette utilité perdure.

Notre raison d’être : outiller celles et ceux qui refusent un monde (numérique) injuste.

Celles et ceux qui font le choix de plus de progrès social et de plus de justice sociale face à la fascisation du monde (y compris celle du monde numérique).

Celles et ceux, aussi, qui doivent faire face à des attaques de plus en plus fortes et fréquentes.

Nous pensons notamment ici au monde associatif, fragilisé par la baisse des subventions et la précarité croissante, pour lequel Framasoft fait parfois office de bouée de secours numérique.

Nos outils permettent à des initiatives locales de perdurer et de s’adapter, malgré les difficultés économiques et politiques. Plein d’exemples nous honorent : organisation d’actions militantes en ligne, maintien du lien avec les bénéficiaires, organisation d’événements indépendamment des GAFAM.

En tant qu’association elle-même, Framasoft pratique la solidarité inter-associative : elle partage ses ressources (logiciels, serveurs, connaissances) avec d’autres structures.

Faire un don à Framasoft, c’est contribuer à cet élan solidaire entre organisations qui, ensemble, tissent un filet de sécurité sociale et culturelle pour la population.

 

Mème : Une personne tient deux feuilles : "Coopération, Contribution, Intérêt général" et "Compétition, Privatisation, Profit". La personne, qui ne connaît pas la notion de commun numérique, répond "C'est la même image"

Mème : Une personne tient deux feuilles : « Coopération, Contribution, Intérêt général » et « Compétition, Privatisation, Profit ». La personne, qui ne connaît pas la notion de commun numérique, répond « C’est la même image »

Comment Framasoft va mieux vous servir (enfin… vous outiller, hein !)

Rappelons d’abord que Framasoft dorlote sa vingtaine de services en ligne tout au long de l’année, et ce depuis plus de dix ans : mises à jour, migrations, documentation, support technique, etc. Les annonces plus spectaculaires ne doivent pas faire oublier ce travail colossal du quotidien.

 

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Mais soyons honnêtes : si vous nous lisez jusqu’ici, c’est probablement pour découvrir les nouveautés de cette fin d’année, et quelques teasers pour 2026 !

Par souci de transparence (et pour éviter le “One more thing” façon Steve Jobs), nous faisons le choix de présenter dès maintenant toutes les annonces prévues d’ici au 31 décembre !

Au fil des semaines, nous détaillerons les nouvelles fonctionnalités rendues possibles grâce à votre soutien.

🗓️ Un nouveau Framadate, mobile et résilient

Trouver ensemble la date de la prochaine réunion, le prochain week-end entre ami·es, choisir les pizzas ou le nom du prochain projet… Avec 15 ans de sondages cumulés, Framadate, notre alternative libre à Doodle, reste LE service le plus utilisé de Framasoft. L’an passé, vos 1 250 000 sondages créés ont généré près de 40 millions de visites.

Sauf que sous le capot, le code commençait à montrer son âge, rendant le service difficile à maintenir et à faire évoluer.

Dès aujourd’hui, nous vous proposons un Framadate tout beau tout neuf, qui :

  • se base sur le logiciel libre Pollaris, créé pour l’occasion !
  • facilite la contribution en passant d’un code « à l’ancienne » à un framework moderne
  • vous assure les mêmes fonctionnalités que le vieux Framadate
  • fonctionne (enfin) correctement sur mobile !
  • propose un parcours de création et un design repensés :
    • lisibilité accrue (plus c’est clair, plus c’est…clair !)
    • accessibilité renforcée (pour minimiser les situations de handicap)
    • clarté dans les étapes (pour éviter les oublis) !

 

Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile

La nouvelle version est proposée par défaut dès aujourd’hui, mais l’ancienne version restera accessible jusqu’à fin décembre. À partir de janvier, les créations se feront uniquement sur le nouveau Framadate ; vos anciens sondages, eux, resteront accessibles.

À Framasoft, nous utilisons Framadate depuis 15 ans, et nous savons que changer ses habitudes parce que le logiciel évolue… c’est compliqué. C’est pourquoi nous avons pris soin de nous assurer que vous gagnerez au change : interface plus claire, meilleure accessibilité, compatibilité mobile et un code durable, prêt pour les futures contributions et évolutions.

Essayer Framadate sans oublier de Soutenir Framasoft

 

☁️ Framaspace, de la visio et plus d’espace pour les assos !

Framaspace est le projet de cloud souverain, associatif et militant de Framasoft. Il vise à offrir aux associations et collectifs des outils numériques cohérents et en phase avec leurs valeurs sociales, écologiques et solidaires.

En cette période de coupes budgétaires et de pressions sur le monde associatif, Framasoft fournit ce service gratuitement. Framaspace est clairement notre projet le plus ambitieux (et le plus cher !). À terme, nous voulons fournir jusqu’à 10 000 espaces cloud, à des associations et collectifs militants.

En multipliant les espaces Framaspace, nous mutualisons les coûts et les efforts de maintenance technique. Grâce à notre modèle solidaire, ces petites structures à micro budget ont une alternative aux services des multinationales marchandes, voire autoritaires. Dit autrement, vos dons permettent directement de garantir à ces collectifs un accès équitable à des outils éthiques.

Mème : Anakin Skywalker dit « Je vais libérer le potentiel de l'humanité ». Padmé répond, sereine : « pas avec les outils des milliardaires ! ». Anakin a un sourire flippant. Padmé, moins rassurée, dit : « pas avec les outils des milliardaires hein ? ».

Mème : Anakin Skywalker dit « Je vais libérer le potentiel de l’humanité ». Padmé répond, sereine : « pas avec les outils des milliardaires ! ». Anakin a un sourire flippant. Padmé, moins rassurée, dit : « pas avec les outils des milliardaires hein ? ».

 

Grâce à vos dons, Framaspace, c’est d’ores et déjà :

  • près de 2 500 espaces collectifs avec partage de fichiers, contacts, calendriers, formulaires ;
  • Basé sur le logiciel libre Nextcloud, auquel nous contribuons activement ;
  • donc 2 500 associations qui s’émancipent des GAFAM ;
  • une centaine de nouveaux espaces déployés chaque mois ;
  • La gestion comptable et celles des membres avec Paheko ;
  • Un système de déploiement (a priori) unique au monde.

 

En 2025, Framaspace fait le plein d’améliorations :

  • Mises à jour générales de Nextcloud : passage en v30 (avril) puis v31 (octobre) ;
  • Correction de bugs sur la liaison avec Paheko (comptabilité et gestion des membres) ;
  • Facilitation de la prise en main pour les personnes qui découvrent Framaspace :
    • modernisation de l’application Visites guidées ;
    • ajout de tutoriels (Deck, Formulaires) ;
    • intégration une vidéo d’introduction.

 

Pour cette fin d’année, nous avons deux annonces majeures :

  • Plus d’espace pour le même prix !
    • (c’est toujours gratuit, c’est donc le même prix ^^) ;
    • on passe de 40 Go à 50 Go par espace ; 
    • dès maintenant (pas besoin de demander) ;
    • C’est simple à retenir : “50 comptes / 50 Go max” 😅
  • Nouveau serveur de visioconférence :
    • les visios à plus de 2 personnes deviennent enfin fluides !
    • La configuration est en cours : rendez-vous en décembre.

Framaspace reste à la fois notre plus grand défi technique et politique, mais aussi un pari militant. Nous estimons que chaque Framaspace nous coûte environ 50€ à l’ouverture, puis environ 12 €/an (coûts techniques mais aussi humains). Grâce à votre soutien, notre petite équipe gère près de 2 500 clouds pour des structures militantes, d’éducation ou de solidarité… sans que l’argent ne soit un filtre à l’accès.

Vos dons et votre solidarité font de Framaspace une bravade, une provocation, presque un gant jeté aux visages des GAFAM.

En apprendre plus sur Framaspace sans oublier de Soutenir Framasoft

🐙 PeerTube v8 : gérez à plusieurs vos chaînes de vidéos !

Cette année, PeerTube, l’alternative à YouTube et autre Vimeo développée par Framasoft, a fêté les dix ans de ses premiers bouts de code… mais aussi son million de vidéos publiées !

L’année 2025 a été une année particulièrement intéressante pour nous.

Cette année encore, nous avons bénéficié d’une bourse NLnet pour développer les applications Web et mobile. L’objectif ? Que PeerTube couvre encore mieux les besoins de différentes organisations qui libèrent leurs vidéos (médias, institutions, etc.)… mais ces améliorations profitent à tout le monde !

En 2025,nous avons déjà ajouté à PeerTube :

  • un meilleur support des applications de podcasts ;
  • la planification des directs ;
  • la possibilité de détecter automatiquement des termes choisis (pour la modération) ;
  • un assistant de configuration pour pré-configurer la plateforme ;
  • une refonte du système de catégorisation du contenu sensible ;
  • une plus grande personnalisation de l’interface ;
  • différentes améliorations de l’expérience utilisateur⋅ice ;
  • … et plein d’autres améliorations et corrections de bogues !

L’année n’est cependant pas (encore) terminée et vous pourrez, d’ici quelques semaines, profiter de la version 8 de PeerTube !

Celle-ci proposera une fonctionnalité longtemps attendue : la possibilité de gérer une chaîne à plusieurs.

Aussi, nous avons amélioré l’outil d’import (à partir d’une autre vidéo disponible sur le Web) : il est désormais possible de réactiver manuellement l’import d’une vidéo ayant échoué (par exemple, à cause de YouTube qui bloque parfois les adresses IPs) et l’outil de synchronisation réessaiera automatiquement les imports ayant échoué.

Nous parlerons du détail de ces fonctionnalités et des autres améliorations prévues au sein de cette nouvelle mouture de PeerTube dans un article dédié !

C’est votre soutien, depuis le jour où nous vous annoncions que nous souhaitions briser l’hégémonie de YouTube, qui permet de concrétiser cette vision. Merci.

Visiter le site de PeerTube sans oublier de Soutenir Framasoft

📱 L’app PeerTube mobile : mode vidéaste débloqué !

Depuis plus d’un an, nous travaillons sur l’application mobile officielle de PeerTube, disponible sur les principaux stores (Play Store, App Store et F-Droid).

Grâce à votre soutien lors du financement participatif de juin, PeerTube pour mobile a beaucoup évolué.

Parmi les fonctionnalités ajoutées en 2025, vous retrouverez :

  • la gestion du compte utilisateurice ;
  • le support des listes de lecture ;
  • le téléchargement des vidéos (et la possibilité de les visionner hors ligne) ;
  • la gestion des commentaires ;
  • l’authentification à deux facteurs ;
  • le support de l’authentification OpenID ;
  • des améliorations du lecteur (on peut maintenant jouer avec la luminosité et le son avec de simples gestes ! Youpi ! 🥳) ;
  • de nombreuses améliorations du design et de l’interface ;
  • … et bien d’autres !
Capture écran de l'application mobile PeerTube

Capture écran de l’application mobile PeerTube

Dans quelques semaines, nous publierons une grosse mise à jour : la possibilité d’ajouter des vidéos et éditer leurs informations directement via l’application !

Nous l’avions promis lors du financement participatif, il n’y aura bientôt plus besoin d’utiliser son navigateur web pour publier sur PeerTube !

Enfin, début 2026, nous ajouterons la possibilité de lire les vidéos en arrière-plan ! Initialement, nous souhaitions publier cette fonctionnalité dès cette fin d’année… mais nous estimons qu’il est plus réaliste de prendre le temps d’intégrer vos retours entre ces deux gros ajouts.

L’application PeerTube pour mobile et ses améliorations ont été rendues possibles grâce à votre soutien !

Sans votre élan de solidarité en juin dernier, il aurait été délicat d’envisager de telles améliorations de l’application.

Merci d’avoir permis à tant de personnes de profiter d’une plateforme vidéo alternative à YouTube, même sur mobile ! 💖

Télécharger l’application sans oublier de Soutenir Framasoft

📄 FramaPDF, pour signer, annoter, éditer… sans abdiquer vos données !

Qu’il s’agisse d’annoter un rendu, de signer un contrat, de mettre un filigrane sur ses fiches de paye… on a souvent besoin de modifier des fichiers PDF.

Dès aujourd’hui, vous pouvez faire tout cela (et plus encore !) sans craindre pour votre vie privée, avec FramaPDF !

FramaPDF vous permet donc de :

  • Signer des PDF, seul ou à plusieurs ;
  • Fusionner, découper, réorganiser ou supprimer des pages ;
  • Éditer les métadonnées ;
  • Ajouter un filigrane (« copie confiée à Trucmuche Immobilier » sur la carte d’identité ou la fiche de paye, ça aide contre des malandrins) ;
  • Compresser un fichier PDF pour l’envoi par mail ;
  • le tout basé sur le logiciel libre SignaturePDF.

Ce logiciel aurait pu rejoindre la Framatoolbox annoncée plus bas, mais grâce à vos tests (dans notre Framalab) et en compilant vos retours lors de notre enquête… nous avons compris qu’il mérite d’être un service à part entière.

Comme toujours, votre vie privée est respectée : sauf pour certaines opérations (comme “Signer un PDF à plusieurs”) où nous n’avons pas le choix, tout s’exécute dans votre navigateur, vos fichiers ne transitent pas vers nos serveurs.

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💰 Framacount, car les bons comptes font les fram’amis

Comment on fait pour partager le resto ? Qui doit quoi pour le week-end entre potes ? On répartit comment les dépenses pour l’atelier de l’asso ?

Alors il y a celles et ceux qui font confiance à l’obscur Tricount, dont la gestion des données est devenue floue depuis son rachat en 2022 par une banque néerlandaise….

Et puis il y a vous, qui pouvez utiliser et recommander Framacount !

Avec Framacount, vous pouvez :

  • noter qui a payé quoi ;
  • laisser l’outil calculer automatiquement qui doit combien à qui ;
  • simplifier les remboursements entre ami·es, sans erreur.

Motorisé par le logiciel libre Spliit, Framacount a été mis en place grâce à vos retours lors des tests 2024 dans notre Framalab.

Pas de compte, pas de pub, pas d’exploitation de données : juste un outil libre, simple et transparent.

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🧰 Framatoolbox : le couteau suisse numérique

Chez Framasoft, on nous demande souvent :

« Tu connais un moyen rapide de rogner une image ? »

« Comment supprimer les doublons dans un fichier ? »

« Tu me conseillerais quel outil pour convertir un GIF en MP4 ? »

« Je galère à extraire l’audio d’un fichier vidéo. Tu peux m’aider ? »

« Il te resterait pas un peu de café ? » ☕️

Eh bien maintenant, vous pourrez faire tout ça vous-mêmes ! (Sauf le café, peut-être…)

Framatoolbox regroupe des outils libres dédiés aux tâches dites “de productivité” : manipuler des fichiers, transformer des données, automatiser des petites actions du quotidien.

Mème : sur l'autoroute, un panneau indique « Un nouveau framatruc » tout droit et « une centaine d'outils numériques » sur la sortie à droite. Une voiture taguée « Framatoolbox » fait un dérapage pour prendre la sortie.

Vous l’aurez compris : il ne s’agit pas d’un nouveau “gros service” comme PeerTube, Framadate ou Framaspace. Framatoolbox est plutôt une collection d’outils pratiques pour se simplifier la vie numérique.

Cette boite à outils ouvre dès aujourd’hui avec deux premiers services :

🪄 Omnitools, pour tout touiller dans vos fichiers

Pour :

  • Redimensionner, convertir, modifier images et vidéos ;
  • Manipuler textes et listes (changer la casse, reformater, supprimer les doublons, mélanger) ;
  • Travailler avec JSON, CSV, XML (nombreuses manipulations possibles) ;
  • Effectuer conversions, calculs, outils mathématiques, dates/temps, etc.
  • Basé sur le logiciel libre Omnitools.

Et bien d’autres fonctionnalités à explorer. Car Omnitools comprend près d’une centaine d’outils !

Ci-dessus, deux exemples d’outils proposés par Omnitools : le redimensionnement d’une image, et la récupération d’un extrait vidéo.

🔄 Vert (pour conVERTir vos fichiers, pas pour les verdir  😉)

Cet outil, basé sur le logiciel libre Vert.sh, vous permet de convertir en quelques clics vos fichiers dans plus d’une centaine de formats :

  • pour les fichiers textes (par exemple .doc → .odt) ;
  • les fichiers vidéos ( .mp4 → .gif) ;
  • les fichiers son (.mp3 → .ogg), etc.

Ci-dessus, deux exemples de conversions proposé par vert.framatoolbox.org : conversion d’un fichier Markdown en .odt (LibreOffice Writer) et conversion d’une image .webp en .jpg 

Framatoolbox préserve votre vie privée : vos fichiers ne quittent jamais votre appareil, car toutes les opérations se déroulent dans votre navigateur (sauf la conversion vidéo qui se passe sur nos serveurs et est donc limitée à 200Mo).

Mème. Le boss : "Que fait-on des données collectées sur notre nouveau service ?". Personne 1 : "Du profiling pour la pub ciblée !". Personne 2 : "On s'en sert pour entraîner l'IA !". Personne 3 (Framasoft) : "Sinon, on peut aussi ne rien collecter…". La personne 3 est passée par la fenêtre.

Mème. Le boss : « Que fait-on des données collectées sur notre nouveau service ? ». Personne 1 : « Du profiling pour la pub ciblée ! ». Personne 2 : « On s’en sert pour entraîner l’IA ! ». Personne 3 (Framasoft) : « Sinon, on peut aussi ne rien collecter… ». La personne 3 est passée par la fenêtre.

 

Avec votre soutien, en 2026, nous voulons enrichir Framatoolbox avec de nouveaux outils. En attendant, nous sommes convaincu⋅es que ce couteau suisse numérique rendra de fiers services à beaucoup d’entre vous.

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🗳️ Framapetitions, l’expression collective qui respecte la vie privée

Une plateforme de pétitions libre et ouverte à tous et toutes : il y a 9 ans, nous en rêvions. Il y a six ans, nous nous lancions. Sauf qu’entre COVID, priorités bousculées et la vie, celle des personnes qui font le code… la route fut longue pour mener à bien ce projet.

À Framasoft, nous voyons les limites de la « démocratie par le clic » (parfois impulsive, symbolique ou purement performative). Nous observons aussi que les pétitions en ligne ont regagné en visibilité (citons celles des Gilets jaunes ou contre la loi Duplomb). Car il ne faut pas négliger la force d’une pétition, en tant qu’outil d’expression collective… mais à condition que cet outil respecte la vie privée.

C’est pourquoi, après un an de tests, nous lançons fièrement Framapetitions !

Ces derniers mois, nous avons contribué au logiciel Pytition, en ajoutant des outils anti-abus, pour mieux repérer les pétitions douteuses.

Résistance à l’Agression Publicitaire et Les Amis de la Terre travaillent de leur côté à des améliorations UI/UX, que nous intégrerons une fois stabilisées.

Yann, le développeur principal, poursuit également bénévolement le maintien du projet Pytition, garantissant sa pérennité.

Sur Framapetitions.org, vous pouvez dès maintenant :

  • créer un compte individuel ou rattaché à une organisation (avec plusieurs utilisateurs et pétitions) ;
  • publier vos pétitions ;
  • collecter des signatures validées par e-mail ;
  • exporter vos listes au format .csv.

Nous espérons que ce nouveau service vous aidera dans vos mobilisations.

Et, avec votre soutien, nous pourrons l’améliorer encore en 2026 : nouveaux thèmes, ajouter ou masquer des champs, outils d’amplification, aides à la rédaction, etc. Les idées ne manquent pas !

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🌱 Et d’autres nouveautés à venir en 2026 !

Évidemment, vos dons ne se limitent pas à financer les projets de cette fin d’année. Nous avons aussi des projets pour 2026. La liste qui suit est volontairement non-exhaustive, et surtout non-engageante, car la loi de Murphy fait que nous ne sommes jamais sûr⋅es de rien 😅…

Mais nos envies sont nombreuses ! Il y a tout d’abord les mises à jour de nos projets actuels :

  • Framaspace
    • Nouvelles visites guidées et tutoriel interactif ;
    • Possibilité pour les admin·s d’afficher/masquer les applications dans le menu ;
    • Nouvelles règles de gestion entre Framaspace et Paheko ;
    • Intégration de nouvelles apps, dont Impersonate ;
    • Mise à jour vers Nextcloud 32 (et sans doute plus) ;
    • « Évangélisation » de Framaspace auprès des têtes de réseaux syndicales et associatives
  • Intégration des boîtes à outils pour développeurs et développeuses IT-tools ou Networking Toolbox à Framatoolbox ;
  • Mise à jour de notre application mobile de transcription Lokas ;
  • Améliorations de Framapetitions ;
  • Amélioration de la nouvelle version de Framadate ;
  • Travaux ou mise à jour de nombreuses ressources (MOOC CHATONS, site Dégooglisons Internet, etc) ;
  • Nouvelle version majeure de PeerTube ;
  • Nouvelles fonctionnalités pour l’application mobile PeerTube ;
  • Et, toujours, la mise à jour régulière de l’ensemble de notre infrastructure (environ 70 serveurs), et de notre vingtaine de services en ligne 💪
Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.

Cliquez sur l’image pour découvrir Framaspace – Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

À cela s’ajoute la préparation de nouveaux projets (on insiste : il ne s’agit pas d’engagements fermes de notre part !) :

  • migration de Framaforms vers le logiciel Liberaforms, déjà testable ici. Vu l’ampleur du travail demandé par un tel changement, nous le considérons quasiment comme un nouveau service ;
  • mise en place et stabilisation d’un service Framadraw ;
  • mise en place d’une alternative à Kahoot (sans doute basé sur le logiciel libre qui motorise Particify) ;
  • mise en place d’un service web de transcription (en complément à Lokas, destiné elle uniquement aux smartphones) ;
  • conception et mise en place de nouvelles portes d’entrée pour PeerTube ;
  • de nouveaux ouvrages dans notre collection « Des livres en communs » ;
  • et bien d’autres projets ambitieux, dont on vous garde la surprise pour 2026.

Sans oublier nos interventions, nos projets d’éducation populaire (comme UPLOAD, notre Université Populaire du Libre ou FramamIA), et nos initiatives plus légères comme Framaprout ou Framamèmes 💜.

Internet n’est pas (encore) à vendre, et c’est grâce à vous

Les services publics, les médias, la culture, le travail, les relations sociales, etc. passent désormais essentiellement par quelques infrastructures numériques privées (ce qui n’est pas sans risque) :

  • YouTube devient le ministère mondial de la vidéo,
  • Meta (Facebook, WhatsApp, Instagram) le canal politique de fait,
  • Uber le modèle économique du travail précaire….

Cette logique crée un Internet féodal (même si cette analogie est discutable) : chaque plateforme est un seigneur numérique, dont nous ne sommes que les vassaux, voire les serfs, dépendants de notre compte Gmail, de notre réputation numérique sur Instagram, de la bienveillance du seigneur-plateforme, qui édicte et modifie les lois de son royaume quand bon lui semble.

Cette « plateformisation » opère une privatisation du commun numérique. Internet nous a été, en quelque sorte, confisqué. Mais ce qui a été confisqué peut être repris ! ✊

S’unir contre les prédateurs du web, une allégorie –
CC-By David Revoy

En soutenant Framasoft, vous choisissez de remettre la technologie à sa place : le numérique est au service de l’humain, et non du capitalisme. Vous aidez à maintenir un Internet où la culture et le savoir peuvent se diffuser librement, où l’on partage des outils plutôt que de les monétiser. Vous offrez aux plus démunis l’accès à des services numériques respectueux, quand d’autres les en priveraient faute de rentabilité.

Barre de don de la campagne Framasoft 2025 (illustration)

Nous estimons avoir besoin de récolter 250 000 € d’ici le 31 décembre pour pouvoir poursuivre et étendre nos actions en 2026. En date du 18 novembre 2025, il vous reste donc 42 jours pour vous mobiliser et nous soutenir.

En ouvrant cette campagne de dons 2025, nous faisons appel à toutes celles et ceux qui refusent de rester spectateur⋅ices du capitalisme de surveillance, de l’emmerdification d’internet. En faisant un don, vous choisissez le camp du commun et affirmez qu’un autre numérique est possible.

Soutenir Framasoft

 


 

17.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 17 novembre 2025

Khrys
  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (9223 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

16.11.2025 à 18:30

« Les cartes sont le nouveau livre », un nouvel ouvrage de Metacartes

Framasoft
Fidèles lecteurs du Framablog, vous connaissez déjà Mélanie et Lilian, les créateurs, entre autres, des Métacartes pour un Numérique Éthique. Ils nous présentent leur nouveau projet : un livre ! Mais rassurez-vous, les cartes ne sont pas très loin.   Mélanie, Lilian, … Lire la suite­­
Texte intégral (4222 mots)

Fidèles lecteurs du Framablog, vous connaissez déjà Mélanie et Lilian, les créateurs, entre autres, des Métacartes pour un Numérique Éthique. Ils nous présentent leur nouveau projet : un livre ! Mais rassurez-vous, les cartes ne sont pas très loin.

 

Couverture du livre

Mélanie, Lilian, voilà plusieurs années qu’on parle de vous sur le Framablog. Cependant, tout⋅es les lecteur⋅ices ne vous connaissent évidemment pas. Pouvez-vous vous présenter ?

Nous sommes un duo de facilitateurs, complètement cartomaniaques… Notre travail c’est d’aider les collectifs à mieux coopérer et pour cela nous nous marchons sur deux jambes : les pratiques d’animation/facilitation et les outils numériques (éthiques de préférence). On accompagne de nombreux collectifs dans leur démarche, des associations et des réseaux des divers milieux : des collectifs paysans, des acteurs l’économie sociale et solidaire, mais aussi des chercheur·e·s, enseignant·e·s, formateur·ice·s. Parfois on travaille avec elles·eux sur la conception et l’animation de réunions collaboratives, d’autres fois sur la mise en place d’outils numériques potentiellement collaboratifs. Nous disons bien « potentiellement » car, ce ne sont pas les outils qui font la coopération, mais ce que l’on en fait. Nous accompagnons donc sur la mise en place des outils mais en toujours partant des usages, avec l’idée de d’autonomiser les personnes avec qui nous travaillons. Nous partageons aussi un certain nombre de valeurs avec Framasoft, aider les individus et collectifs à s’émanciper notamment à travers l’usage d’outils conviviaux (on parle pas d’apéros, mais de la convivialité au sens d’Illich, c’est à dire augmenter le pouvoir d’agir sans recréer de dépendance), les licences libres, le partage sincère, les communs, l’éducation populaire, la solidarité… Bref, on se voit un peu comme une île d’un même archipel de communs.

 
 

Nous avons déjà pas mal parlé des Métacartes, mais aujourd’hui, nous souhaitons présenter votre nouvel ouvrage : « Les cartes sont le nouveau livre ». De quoi s’agit-il ?

Aujourd’hui, la plupart des gens ne connaissent les cartes que pour le coté jeux. Dans les milieux professionnels on les utilise de plus en plus et on parle maintenant beaucoup de jeux sérieux ou de ludopédagogie. C’est déjà très chouette, mais nous voulions montrer que les cartes comportent de nombreux avantages et permettent de nombreux autres usages.

Comme le livre, c’est un objet physique, tangible que l’on peut tenir dans sa main. Comme le livre, ces petits bout de papier sont porteurs de mémoire et d’information. Mais dans le livre la structure impose une lecture linéaire. Même si on peut survoler le livre pour lire des sections ici ou la, globalement, on commence au début et on finit par la fin.

Avec les cartes, c’est très différent : on peut consulter l’information de multiples manières. On peut les lire une dans l’ordre comme un livre, mais on peut aussi les explorer de manière très différente. On peut par exemple mélanger, distribuer, tirer ou retourner les cartes. Plus intéressant, on peut les organiser pour créer du sens. On peut trier, grouper, empiler, séquencer, ranger, comparer, combiner ou encore relier… Et le meilleur c’est que l’on peut faire seul, mais surtout à plusieurs ! Essaye de faire ça avec un livre ! De nombreux livres sur les étagères des librairies et des bibliothèques auraient probablement plus de valeur s’ils étaient des sets de cartes.

Pour nous les cartes représentent un livre dont les pages sont manipulables et ça, ça change tout ! Ce support transforme aussi la manière d’écrire. Quand tu as seulement 500 caractères, tu dois être concis. Comme le support est limité, plutôt que d’écrire de gros pavés tu dois éclater ton propos en plusieurs morceaux, c’est d’ailleurs ce que l’on fait lorsqu’on utilise une carte heuristique. Mais pour garder une cohérence, on peut aussi rédiger les cartes de manière à renvoyer vers d’autres cartes, comme des liens hypertextes.

D’ailleurs savais-tu que plus d’un siècle avant Google et Wikipédia, un précurseur avait utilisé de simples cartes papier pour bâtir un moteur de recherche et une encyclopédie pour faciliter un accès universel à la connaissance ? Il s’agit du travail de Paul Otlet dont l’influence perdure encore aujourd’hui dans de nombreux domaines. Certain affirment même qu’a travers son travail il inventé l’hypertexte !

Paul Otlet à son bureau (Wikimedia)

 

Par ailleurs, les cartes sont peu coûteuses à produire, on peut les utiliser pour du design, de la pédagogie, pour créer des outils pédagogiques, des monnaies ou des récits… On peut aussi les augmenter avec des ressources numériques en ajoutant un qrcode comme nous l’avons fait pour les Métacartes ou bien en ajoutant une puce NFC. Dans le livre on donne de nombreux exemples.

Pour toutes ces raisons, nous pensons que les cartes représentent un support à part entière, un livre pour le XXIe siècle plus adapté à une pensée arborescente, interdisciplinaire et systémique.

 
 

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de ce livre ? Comment est-il né ?

Lorsque nous avons développé les Métacartes, nous utilisions déjà des cartes « faites maison » pour nos propres besoins. Il nous semblait que ce support amenait quelque chose que les livres ou les outils numériques ne permettaient pas. Au début, c’était plutôt une intuition, mais au fil des années en travaillant beaucoup avec les cartes, nous avons mieux compris en quoi ce support permettait de nouveaux usages et une nouvelle façon de penser et de travailler.

Le nouveau logo des metacartes

 

Nous publions de nombreuses ressources sur notre site, alors il y a un peu plus d’un an avait germé l’idée d’écrire un article pour partager nos dernières idées sur les usages des cartes. Puis, plus on creusait le sujet, plus l’article grossissait. Après de nombreux ajouts, ce qui n’était au départ qu’un article sur les usages est devenu un livre pour promouvoir ce support comme outil à part entière. L’article devait sortir en fin d’année dernière, puis en début d’année. Nous aurions pu nous précipiter pour sortir quelque chose dans les temps, mais nous croyons à la qualité et aux vertus du temps long. Nous avons donc continué à travailler sans précipitation jusqu’à ce que ce soit prêt et le livre est sorti au printemps. Pour l’instant au format électronique seulement, mais nous aimerions aussi proposer plus tard une version papier.

De même si au départ le livre focalisait essentiellement sur comment utiliser ces cartes, il nous a semblé important de questionner aussi le pourquoi. C’est à dire de ne pas simplement faire un manuel technique sur l’usage des cartes mais un ouvrage qui interroge le sens de ces usages.

 
 

À qui s’adresse ce livre ?

Peut-être que le premier public, ce sont les animateurices/facilitateurices de réunions, les médiateurices et les pédagogues. Parce que les cartes offrent de nombreuses opportunités pour concevoir des dispositifs basés sur la participation et la coopération, par exemple si tu veux transmettre un savoir, i.e. sur les enjeux liés à l’IA, tu peux choisir de donner une présentation descendante où tu donnes toutes les informations, les chiffres, … Mais tu peux aussi créer un set de cartes et créer une situation d’apprentissage où les apprenant·e·s explorent chacun·e quelques cartes et doivent ensuite échanger les unes avec les autres pour reconstituer une vision d’ensemble, reconstituer les liens entre les informations et le sens. C’est beaucoup plus reposant pour les formateur·ice·s qui peuvent se concentrer sur le cadre d’apprentissage au début, laisser les personnes explorer puis éventuellement ajuster et étayer à la fin. Et c’est surtout beaucoup plus puissant car les personnes sont impliquées dans la construction du savoir, elles bénéficient des apports les uns des autres, reformulent avec les propres mots…. Bref c’est de l’apprentissage coopératif et vivant !

 

Cartes recettes (Métacartes Numérique Éthique)

 

C’est sur cette mécanique que s’appuie les ateliers de type « fresques » très en vogue aujourd’hui. Mais en fait il s’agit de la même mécanique que l’arpentage, technique reine de l’éducation populaire depuis de nombreuses années, et où on donne à chaque personne quelques pages d’un livre à lire avant de rediscuter à plusieurs ce qu’on a lu. La différence, c’est qu’avec les cartes, on n’a pas besoin de déchirer le livre pour distribuer des pages ;-)

Les cartes peuvent aussi intéresser des designers ou développeurs qui veulent échanger avec des utilisateurs, des parties prenantes. En plaçant des informations clés sur des cartes que l’on met en discussion, ça aide à structurer les échanges pour faciliter une vision et une compréhension commune.

Pour les auteurs il y a peut-être de nouvelles opportunités d’écriture et d’interactivité avec et entre les lecteurices.

Enfin nous pensons que ça intéressera tous les citoyen·nes et collectifs qui pensent que d’autres mondes sont à inventer. Pour nous les cartes constituent un support idéal pour partager de la connaissance et travailler avec des disciplines, des cultures et des points de vues différents.

 
 

Mais alors, question un peu provocatrice : en quoi le livre serait-il « dépassé » ? 

Mais le livre n’est pas dépassé ! ! ! On adore les livres ! ! ! En fait on a même une bibliothèque dans chaque pièce de notre maison !

En fait notre propos c’est de dire que si le livre représente un support génial pour partager de l’information et dérouler un raisonnement ou un point de vue de manière linéaire, il reste aussi fondamentalement limité quand il s’agit d’explorer des sujets complexes avec plusieurs perspectives. Cela peut sembler anecdotique, mais c’est un vrai enjeu.

Par exemple, dans un livre ou tout autre support linéaire, on déroule habituellement un raisonnement à travers la méthode qu’on appelle la dialectique. C’est à dire qu’on fait une proposition (une « thèse »), une contre proposition (une « anti-thèse ») et un mix (synthèse) qui dépasse cette opposition. En théorie ça devrait donner un résultat « objectif » et raisonnable.

Six aveugles examinent un éléphant (Wikimédia)

 

Mais en pratique, il existe plein de cas où de multiples points de vue peuvent coexister sans que l’un soit plus vrai que l’autre. C’est l’idée de la fable des aveugles et l’Éléphant. Dans cette fable six aveugles doivent décrire un éléphant, chacun touchant seulement une partie de son corps, ce qui les amène à avoir des représentations partielles et différentes de l’animal. Lorsqu’ils confrontent ensuite leurs idées, ils entrent en désaccord, doutent même de la sincérité de leurs interlocuteurs et, dans certaines versions, en viennent aux coups. La morale de l’histoire est que chaque humain a tendance à revendiquer une vérité absolue fondée sur son expérience subjective limitée, car il ignore les expériences subjectives limitées des autres, qui peuvent être également véridiques. Cette vision en silos pose de nombreux problèmes.

On voit bien aujourd’hui que la société accélère avec la sensation qu’on va dans le mur de plus en plus vite et de manière inéluctable. Pour nous un des problèmes majeurs, c’est qu’on fonctionne avec une pensée en silo : quand on aborde un sujet, on a tendance à traiter ce sujet séparément de tous les autres. Par exemple quand on parle de numérique, on l’abordera généralement uniquement à travers le prisme technique. Ça pose un gros problème parce que le numérique n’est pas une question isolée. C’est relié à des enjeux énergétiques, environnementaux, sociaux, politiques. Comme le sujet est complexe, il n’y a pas une seule bonne description, ni une seule bonne réponse aux enjeux. De même la plupart des crises auxquelles nous faisons face sont entremêlées. C’est super dur de changer ça, parce qu’il faudrait faire appel à plusieurs disciplines qui ne parlent pas le même langage et ne se comprennent pas. Alors comment on fait pour détricoter tout ça ? Et surtout comment on fait pour se mettre d’accord sur des façons d’agir collectivement ?

Nous, on pense qu’il y a donc un enjeu essentiel aujourd’hui à relier les disciplines et aussi à sortir de la dichotomie et de l’opposition entre des points de vue binaires. Il ne s’agit pas juste de choisir entre un pour ou contre, mais de pouvoir explorer des tierces voies où tout n’est pas tout blanc ou tout noir. Par exemple il ne s’agit pas seulement de choisir entre être pour ou contre le numérique, mais plutôt explorer quel numérique nous voulons choisir ou inventer.

Et comme avec l’éléphant, selon le point de vue d’où on observe, on ne voit pas la même chose. Pour trouver des solutions, il nous donc faut arriver à intégrer les multiples points de vue pour obtenir une vision qui s’approche de la réalité. Ceci implique de pouvoir intégrer une diversité point de vues, faire discuter des acteurs différents, interroger collectivement le sens et les finalités de nos choix… Et ça c’est super difficile avec juste des discussions orales ou des supports linéaires comme les livres ! À l’inverse les cartes heuristiques numériques ou des cartes papiers qui jouent le même rôle peuvent nous aider à explorer plusieurs pistes prometteuses en parallèle et pas à devoir choisir juste l’une ou l’autre.

C’est ça que l’on essaye de montrer dans le livre : les cartes sont un support super polyvalent. Comme le web, elles mettent l’information en réseau et ça, ça permet de changer nos manières de penser et de mieux comprendre la complexité du monde.

 
 

Vous avez placé votre epub sous licence Creative Commons BY-SA (comme les Métacartes, d’ailleurs), et nous vous remercions chaleureusement d’enrichir les Communs de ces belles contributions ! Qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?

Oui, comme à notre habitude, le livre est sous licence libre et a été conçu avec des logiciels libres. Ce partage sincère est une de nos valeurs clé et c’est un point très important pour nous que nous présentons dans notre manifeste.

Si tu regardes le modèle de pensée actuel dans nos sociétés, c’est de considérer la nature et les Humains comme des ressources et des objets que l’on peut exploiter sans limites. Et d’un autre côté on traite la connaissance comme une ressource limitée et précieuse qui doit être protégée des exploitations via des brevets, des monopoles. Nous, on trouve que ce monde marche sur la tête et on veut renverser ce modèle.

On pense que la connaissance est une ressource illimitée que l’on doit partager pour le bien de tous et que les Humains et les écosystèmes doivent être considérées non pas comme des objets, mais comme des sujets, des acteurs précieux dont nous devons prendre soin et protéger des exploitations, en cultivant leur pouvoir d’agir.

Comme le dit Laurent Marseault « Y’a le feu » et on est tous dans le même bateau, alors plus que jamais, il y a urgence à partager des solutions.

Conférence gesticulée de Laurent Marseault

 
 

Du coup, quelles sont vos attentes concernant cet ouvrage ?

Monter un fan club cartomaniaque et conquérir le monde ! ! ! Plus sérieusement, montrer que le linéaire, c’était utile, mais que ça ne suffit plus et faire comprendre que pour une compréhension systémique des problématiques et des solutions / freins et leviers, le médium « cartes » est une géniale solution. La Pléiade peut-être pas, mais si un éditeur voulait nous aider sur une publication papier pourquoi pas. Et puis enfin on aimerait aussi bien travailler avec des collectifs, asso ou autres, qui partagent nos valeurs, les accompagner à créer leurs propres sets de cartes en s’appuyant sur les outils et les méthodes que nous avons développés ces dernières années.

Merci infiniment ! Avant de vous laisser, pouvez-vous nous partager quelles sont vos prochaines envies, les projets qui vous motivent actuellement ? Et surtout : comment soutenir votre travail ?
Notre actu : la nouvelle édition Faire Ensemble, qui ne rend pas la précédente obsolète, mais on a augmenté de 10 cartes la boite à outils et amélioré la prise en main, à lire ici 

 

Deuxième édition des cartes « Faire Ensemble »

Et pour donner encore plus envie de faire évoluer les réunions on a fait des affiches (reliées aux cartes) pour avoir des outils inspirants dans l’espace commun.

L’affiche « Pourquoi » Faire Ensemble

 

Ce qui me motive (Mélanie) pour 2026 : bosser des scénarios pédagogiques pour mener des espaces de discussions autour de l’éthique dans le numérique, relier nos publics entre les « convaincus » qui ont besoin de mode d’emploi pour animer des ateliers sur le sujet et tous cell.eux qui savent mobiliser et faire vivre ces moments mais n’abordent pas encore le thème des usages numériques (ou pas de façon systémique). On aimerait organiser des résidences pour cela et on cherche des financements pour pouvoir le faire mener à bien.
Ce qui me motive (Lilian) en ce moment c’est de continuer à explorer l’usage des cartes pour créer des outils favorisant l’interopérabilité et la coopération entre des collectifs. D’ailleurs j’en profite pour faire un peu de pub. L’an dernier j’ai eu une bourse d’une petite maison d’édition indépendante bien sympa pour écrire un livre qui devrait paraître début 2026. Ça devrait s’appeler « Les Archipels de communs, vers une société de la coopération ouverte et du partage », à paraître aux éditions « Des Livres en communs ».

Page d’accueil du site Des livres en communs

 
 

Merci à Mélanie et Lilian pour la présentation de ce livre. 

Lien pour acheter l’epub du livre

10.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 10 novembre 2025

Khrys
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03.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 3 novembre 2025

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  • VISA 13 : Succès syndical à Aix-en-Provence contre les Nuits du « Bien Commun » (ripostes.org)

    Encore une fois, une Nuit du « Bien Commun » était prévue le 6 octobre au 6Mic à Aix-en-Provence, sous couvert de caritatif et de temps de philanthropie apolitique et solidaire. Il s’agissait en réalité d’un événement faisant partie d’un plan plus large porté par un milliardaire d’extrême-droite exilé fiscal en Belgique, Pierre- Édouard Stérin. Cette nuit du Bien Commun a suscité l’opposition justifiée de nombreuses organisations syndicales, associatives, politiques […] Mais c’est surtout la grève des technicien·nes intermittent·es du spectacle recruté·es pour la journée, menée en intersyndicale SUD Culture, CNT-SO et CGT Spectacle et portant les revendications des organisations de salarié·es des arts et de la culture, qui a constitué une action efficace et conduit à l’annulation de l’événement.

  • En grève de la faim, Vanessa se bat « pour la dignité des enseignants » (rue89strasbourg.com)

    La professeure des écoles en est sûre. L’académie de Strasbourg a fait un choix de privilégier les contractuels. « À Rennes ou à Besançon, l’académie a fini par prendre toutes les personnes sur la liste. Je trouve ça horrible qu’ici je doive me battre pour pouvoir faire le métier que je veux alors qu’il y a des places… »

  • Vingt ans après les révoltes sociales, l’appel des quartiers populaires (politis.fr)

    Vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, Politis consacre un numéro spécial aux violences policières dans les quartiers populaires. Cette tribune initiée par l’association ACLefeu – née à Clichy-sous-Bois en 2005 – vise à rassembler les voix de celles et ceux qui refusent l’oubli.

  • À Clichy-sous-Bois, la mémoire de 2005 se transmet de génération en génération (bondyblog.fr)

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27.10.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 27 octobre 2025

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20.10.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 20 octobre 2025

Khrys
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Le rapport de la semaine

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  • Ghost of Yōtei : pourquoi les masculinistes détestent son héroïne (japanization.org)

    La sortie du jeu tant attendu Ghost of Yōtei fait quelques remous dans la communauté gaming. Si le jeu est une réussite absolue en matière de narratif et de visuels, la communauté masculiniste, ce cri du cygne d’un patriarcat en fin de vie, a tout de même trouvé à redire. C’est l’héroïne qui est désormais la cible de leurs critiques : pas assez sexy, pas assez voluptueuse, pas assez jeune, pas assez maquillée, trop indépendante… Bref, tous les clichés du beauf-moyen y passent.

  • Muganga — la guerre se lit sur le corps des femmes (medfeminiswiya.net)

RIP

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L’enquête de la semaine

  • Enquête sur l’accès aux droits sur les relations des usagers avec les services publics : que retenir ? (defenseurdesdroits.fr)

    En 2024, 61 % des sondés rencontrent des difficultés, qu’elles soient ponctuelles ou régulières, contre seulement 39 % en 2016. Des difficultés qui touchent toute la population, y compris ceux habituellement moins concernés (+ 86 % pour les cadres ou professions intermédiaires, + 75 % pour les diplômés de master et plus). […] 23 % des usagers sondés déclarent avoir déjà renoncé à un droit au cours des 5 dernières années, avec pour motif principal : la complexité des démarches.

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Les autres lectures de la semaine

  • Le droit de grève va-t-il disparaître ? D’où vient la menace ? (equaltimes.org)

    La montée en puissance des politiques néolibérales incite de nombreux gouvernements à tenter de les entraver par de nouvelles lois, limitant ainsi les effets perturbateurs des grèves, ce qui les rend pratiquement inopérantes comme outil de pression et de défense des classes populaires.

  • GenZ 212, au-delà de l’acronyme : regard sur une révolte (portail.basta.media)
  • L’affrontement sino-américain pour le contrôle du numérique (contretemps.eu)
  • Holes in the web (aeon.co)

    Huge swathes of human knowledge are missing from the internet. By definition, generative AI is shockingly ignorant too […] one study on medicinal plants in North America, northwest Amazonia and New Guinea found that more than 75 per cent of the 12,495 distinct uses of plant species were unique to just one local language. When a language becomes marginalised, the plant knowledge embedded within it often disappears as well.

  • La blague de l’open source base de souveraineté (paperjam.lu)

    dans un monde où la souveraineté numérique se joue autant sur les données que sur le code, l’open source n’est pas encore une garantie d’indépendance : c’est un terrain de bataille.

  • Surprise ! La 5G ne sert à (presque) rien (thierryjoffredo.frama.io)

    Ça valait bien la peine de stigmatiser les personnes de la société civile qui réclamaient, en 2020, un débat démocratique pour définir les modalités de mise en œuvre de cette technologie en brandissant la peur du retour à la lampe à huile ou à la bifurcation vers un modèle Amish, sur fond de peur d’un supposé “retard” français et du déclassement de l’économie française sur le plan économique mondial si on perdait du temps à en discuter collectivement de la possibilité d’un moratoire sur le déploiement de la 5G.

  • Notes on Humans Commons (blog.zgp.org)
  • Détour­ne­ment des commu­nau­tés (n.survol.fr)

    la ques­tion n’est pas de si la récupéra­tion va arri­ver mais de quand

  • Le numérique à l’aune de la communotechnie – Les militant·es écologistes et le numérique (ecologiesocialeetcommunalisme.org)
  • Écrire à la main et faire des pauses aide à mémoriser (theconversation.com)
  • Delphine Demange et les compilateurs (linuxfr.org)
  • Corps et territoire (hors-serie.net)

    En Amérique latine, dans les réseaux de femmes paysannes, indigènes et urbaines, le féminisme populaire défend la terre, le territoire, et donne une signification particulière à la corporalité, à un corps-territoire […] l’agentivité des femmes est évidente, puisqu’elles se trouvent à l’avant-garde de la défense du territoire, de la terre, en opposition aux projets miniers et contre les compagnies pétrolières. Il me semble que ces phénomènes expliquent les vagues de féminicides et la pédagogie de la cruauté qui conduit à la mort, mais aussi à des actes de torture. Il y a une visibilité du corps torturé dans l’espace public.

  • Le pouvoir des mâles n’est pas la norme chez les primates. (theconversation.com)

    Depuis Darwin et jusqu’à la fin des années 1990, les recherches sur les stratégies de reproduction des animaux s’intéressaient surtout aux mâles. Une prise de conscience a ensuite eu lieu, en réalisant qu’il pourrait être intéressant de ne pas seulement étudier la moitié des partenaires… […] la dominance stricte d’un sexe sur l’autre, lorsqu’un sexe gagne plus de 90 % des confrontations, comme ce que l’on observe chez les babouins chacma, est rare. Il y a moins de 20 % des espèces où les mâles sont strictement dominants sur les femelles, et également moins de 20 % où ce sont les femelles qui sont strictement dominantes. […] la dominance des mâles s’observe surtout chez les espèces polygames, terrestres, vivant en groupe, comme par exemple les babouins, les macaques ou encore les gorilles, où les mâles disposent d’une nette supériorité physique sur les femelles.

  • « Nous avons des enseignements à tirer de la manière dont les animaux se soignent » (reporterre.net)
  • 5 astuces low-tech pour arrêter de ronfler et dormir d’une traite (lowtechjournal.fr)

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17.10.2025 à 09:52

Adieu Windows, bonjour le Libre !

Framasoft
Nous vous en parlions la semaine dernière dans notre article Fin de Windows 10 : faisons le point, l’opération « Adieu Windows, bonjour le Libre ! » lancée par l’association April est en place depuis le 1er octobre. On y revient plus en détail … Lire la suite­­
Texte intégral (1466 mots)

Nous vous en parlions la semaine dernière dans notre article Fin de Windows 10 : faisons le point, l’opération « Adieu Windows, bonjour le Libre ! » lancée par l’association April est en place depuis le 1er octobre. On y revient plus en détail cette semaine.

De l’aide à portée de main

Le plus important dans cette opération, c’est l’entraide  !

Si vous aussi, vous voulez vous délivrer-libérer de l’emprise de Microsoft ou le permettre à vos proches, si vous ne voulez pas ou n’avez pas les moyens de passer à Windows 11, alors les systèmes libres s’offrent à vous. Vous pouvez en installer un de façon autonome, chez vous, mais si vous pensez avoir besoin d’aide, les bénévoles de très nombreuses associations se sont organisé·es pour vous recevoir et répondre à toutes vos questions.

  • Soit en participant à l’un des nombreux évènements organisés près de chez vous.
  • Soit en prenant contact avec une association locale.

Cette opération se tient sur un an, elle est donc continuellement en cours de remaniement, avec des ajouts permanents d’évènements. Restez à l’affût, il y a ou aura forcément quelqu’un·e, quelque part, prêt·e à vous transmettre sa passion informatique et résoudre vos problèmes ou satisfaire vos envies.

C’est la principale différence entre les logiciels privateurs et les logiciels libres : ces derniers bénéficient de l’aide des bénévoles des communautés qui les maintiennent, les promeuvent et sont ravis de partager leur savoir-faire au grand public, gratuitement, chaleureusement et sans contrepartie.

N’hésitez pas à aller à leur rencontre !

Une communauté solidaire

C’est toute une communauté qui se met au service du plus grand nombre afin de sortir des griffes de Microsoft (mais pas que ! Il existe des alternatives aux produits d’Apple et de Google aussi). Sont au rendez-vous des GULL (Groupe d’Utilisateurs et d’utilisatrices de Logiciels Libres, des EPN (Espace Numérique Libre), des médiathèques, des cafés associatifs, des CHATONS (miaou), quelques entreprises également et d’autres associations.

En seulement quinze jours, plus d’une soixantaine d’organisations se sont associées à l’opération, partageant cordonnées et évènements sur l’Agenda du Libre. Et ce n’est pas fini, ça va durer un an !

Quel que soit le matériel utilisé, ordinateur, tablette, smartphone, les systèmes d’exploitation et logiciels libres sont nombreux, maintenus et faciles d’accès.

Si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les évènements proposés, il existe d’autres initiatives pour libérer votre ordinateur, comme les Journées Nationales de la Réparation du 16 au 19 octobre 2025, Aide GNU/Linux qui propose une carte collaborative de marraines et de parrains en mesure d’aider à l’installation, Fin de Windows 10, Non à la taxe Windows et la démarche NIRD « pour un numérique libre et écocitoyen dans les établissements scolaires ! ».

Pour l’April, c’est le bon moment de quitter Windows !

L’Association dénonce, une fois encore, les méfaits de Microsoft.

Windows 10 est un logiciel privateur, qui répond à ce titre et avant toute autre considération aux intérêts de Microsoft qui a ainsi tout loisir d’imposer unilatéralement l’arrêt du support de son système d’exploitation. Conséquence : sans mises à jour régulières, sans correctif de sécurité, sans assistance technique, Windows 10 devient vulnérable, donc dangereux à l’usage. C’est exactement ce qu’on appelle de l’obsolescence logicielle ! Un matériel qui fonctionne encore, mais qu’il faudrait mettre au rebut parce que le système d’exploitation devient obsolète et que la nouvelle version disponible n’est pas compatible avec lui.

Et tout cela pour pousser à la consommation : nouveaux PC, nouveaux abonnements, nouvelles licences dont il est parfois impossible de connaître le prix, c’est ce qu’on appelle de la vente forcée. C’est tout sauf écologique. Si toutes les personnes, toutes les associations, toutes les entreprises, toutes les administrations et toutes les collectivités changent de matériel pour acheter du neuf, c’est même un écocide. Il a été estimé que jusqu’à 400 millions d’ordinateurs dans le monde sont incompatibles avec cette nouvelle version de Windows, dont certains achetés il y a moins de trois ans !

Cet arrêt du support gratuit de Windows 10 va donc forcer à migrer vers Windows 11, qui, lui aussi forcément, imposera les mêmes restrictions techniques : puissance, mémoire, absence de compatibilité avec des logiciels plus anciens et DRM (menottes numériques) intégrés.

Ce prolongement de support gratuit n’est possible que si les personnes enregistrent leur compte sur le site de Microsoft. Ce faisant, elles lieront leur ordinateur à leur adresse e-mail, et laisseront un accès total à leur matériel, permettant ainsi à la multinationale américaine de collecter des données, de plus en plus nombreuses (avec des paramètres de confidentialité complexes à désactiver.), et lui laissant un pouvoir de contrôle technique, à distance, sans passer par l’étape de l’accord explicite. Ce prolongement du support gratuit est en fait un piège pour influencer les gens et les amener à installer Windows 11.

L’utilisation des produits de Microsoft n’est pas une fatalité.

Pour migrer vers un système libre, il faut le vouloir, c’est un choix personnel, politique, économique, voire écologique

Il existe pourtant de très nombreuses alternatives libres GNU/Linux qui peuvent remplacer Windows, pour n’en citer que quelques-unes : Debian, Ubuntu, Mageia, Fedora, Primtux (cette dernière étant spécialement conçue pour enfants). Idem pour les logiciels. Consultez le site Framalibre pour en découvrir.

Pour ne pas jeter vos appareils numériques, pour préserver vos données et celles des autres, pour retrouver votre autonomie, libérez-vous et délivrez vos ordinateurs. Adieu Windows !

 

16.10.2025 à 10:00

Quelles applications libres utiliser sur Windows ?

Framasoft
En attendant de passer sur Linux...
Texte intégral (11123 mots)

Une des grandes actualités des dernières semaines est la fin du support de Windows 10 par Microsoft.

Ça peut sembler anecdotique pour certain·es mais cet événement a un réel impact pour des millions de personnes puisque cette fin de support rend obsolète tout ordinateur n’étant pas compatible avec la version 11 de Windows.

Nous l’expliquions récemment, nous avons toujours la possibilité de passer notre ordinateur sur Linux, et rallonger ainsi drastiquement la durée de vie de notre ordinateur.

Cependant, pour de nombreuses personnes, passer vers Linux semble être une étape trop importante pour le moment. Et nous les comprenons ! Le processus de transition numérique nécessite, pour se faire en douceur, d’y aller par étapes et de changer progressivement ses habitudes !

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir des étapes concrètes pour vous aider à vous émanciper de l’emprise de Microsoft sur vos vies numériques. Pas besoin d’installer Linux, vous pouvez accomplir ces étapes dès aujourd’hui, sur votre Windows !

Les applications proposées dans cet article sont toutes des logiciels libres. Cela signifie que leur licence d’utilisation permet à l’utilisateurice de garder le contrôle sur le logiciel.

Aussi, ces applications existent à la fois sous Windows et Linux (comme souvent avec les logiciels libres) et vous permettront donc de vous habituer, dès aujourd’hui, aux applications que vous utiliserez sur Linux (quand vous le souhaiterez) !

Adieu Chrome, bonjour Firefox

Nous utilisons presque systématiquement notre navigateur Web lorsque nous allumons notre ordinateur. Vous savez, c’est cette application qui nous permet d’accéder à l’ensemble des sites Web. On s’en sert aujourd’hui pour tout, que ce soit pour écouter de la musique, regarder des vidéos, consulter nos mails, faire des visioconférences, etc.

Par exemple, vous utilisez actuellement un navigateur Web pour lire cet article de blog !

Par défaut, sur un ordinateur utilisant Windows, le navigateur est Microsoft Edge. Ce navigateur, proposé par Microsoft, est en fait basé sur le projet Chromium, de Google. Chromium, c’est un navigateur servant de base à d’autres navigateurs (c’est un peu inception mais pour les navigateurs, vous me suivez ?).

C’est par exemple le cas de Google Chrome, le navigateur propriétaire de Google.

Logos de Google Chrome et Microsoft Edge.

 

Un navigateur est un logiciel puissant et les géants du numérique comme Google ou Microsoft s’en servent pour collecter énormément d’informations sur nous. Quels sites nous visitons, quelles recherches nous effectuons, etc.

C’est pourquoi il est essentiel d’opter pour un navigateur en lequel nous avons confiance et qui n’exploite pas nos données comportementales.

Un tel navigateur existe, c’est Mozilla Firefox.

Logo de Mozilla Firefox.

Mozilla Firefox (souvent abrégé Firefox) est lui aussi un navigateur, mais proposé par une fondation à but non lucratif : la fondation Mozilla.

Ce point est très important car si Microsoft Edge et Google Chrome sont pensés pour rapporter, avant tout, de l’argent aux entreprises qui les proposent, Mozilla Firefox est quant à lui pensé pour servir avant tout les humains et humaines qui l’utiliseront.

Bien sûr, l’application n’est pas exempte de tout défaut et certains choix faits par Mozilla sont sujets à critiques.

Néanmoins, nous pensons que c’est la meilleure option que nous avons aujourd’hui.

Découvrons ensemble comment installer et configurer Firefox !

Installer Firefox
  1. Ouvrez un navigateur pour accéder au site officiel de Firefox. De manière courante, téléchargez TOUJOURS les logiciels à partir de leur site officiel (et dans le doute, les pages Wikipédia des logiciels ont souvent le bon lien !). C’est un bon moyen d’éviter d’installer des logiciels indésirables, voire pire, sur son ordinateur !
  1. Cliquez sur le bouton bleu « Télécharger Firefox ».
  1. Vous allez être redirigé vers une nouvelle page, vous confirmant que le téléchargement va commencer. Patientez jusqu’à ce que le téléchargement soit complet. Celui-ci devrait s’être affiché en haut à droite de votre navigateur.
  1. Lancez le fichier téléchargé pour démarrer l’installation de Firefox.
  1. Confirmez que vous voulez bien exécuter le fichier.
  1. L’installation va alors commencer et Firefox s’exécutera automatiquement à la fin de celle-ci.
  1. Lors du premier démarrage, Firefox vous propose de configurer votre ordinateur pour :
    • Épingler Firefox à la barre des tâches. La barre des tâches, c’est la barre en bas de votre Windows. Épingler Firefox ici permet d’y accéder plus rapidement.
    • Faire de Firefox votre navigateur par défaut. Cela permettra d’ouvrir automatiquement les liens sur lesquels vous cliquez (dans d’autres applications) avec Firefox. Cette option est recommandée.
    • Importer depuis un ancien navigateur. Cela vous permettra de récupérer les données (historique, identifiants, etc) de votre ancien navigateur. Très pratique pour faire une transition quasi-transparente.
  1. Si vous faites « Enregistrer et continuer », une fenêtre vous permettant de définir Firefox comme application par défaut va s’ouvrir. Vous pouvez aussi de choisir d’ignorer toutes ces étapes en cliquant sur « Ignorer cette étape » en bas à droite de l’écran.
  1. Si vous avez sélectionné d’importer les données depuis un ancien navigateur, Firefox va vous proposer de sélectionner les données que vous souhaitez récupérer. Une fois la sélection faite, faites « Importer ».
  1. L’écran suivant vous indiquera que les données ont été correctement importées, vous pouvez cliquer sur « Continuer ».
  1. L’écran suivant vous propose de synchroniser votre navigateur avec un compte en ligne Firefox. Cela peut être pratique dans le cadre où vous installez Firefox sur plusieurs appareils, et permet de synchroniser l’historique, les identifiants et vos paramètres entre vos appareils. Vous pouvez vous décider plus tard, dans ce guide, nous considérons que vous avez cliqué sur « Commencer la navigation », en bas à droite du navigateur.

Votre Firefox est désormais prêt à être utilisé ! La page d’accueil du navigateur vient de s’ouvrir et vous pouvez dès à présent utiliser votre nouveau jouet !

Cependant, nous vous proposons d’aller un peu plus loin dans votre émancipation en modifiant quelques paramètres :

Configurer Firefox
  1. Cliquez sur le menu « Hamburger » (c’est le nom des menus ayant trois traits horizontaux. 🤷) pour faire apparaître différentes options. Ensuite, cliquez sur « Paramètres ».
  2. Une page s’ouvre alors, c’est l’endroit où la majorité des paramètres de Firefox sont. Vous pouvez prendre le temps d’explorer ces paramètres mais ce qui nous intéresse tout de suite, c’est l’onglet « Recherche ».
  3. Cet onglet permet de modifier les paramètres liés à la recherche, dans Firefox. Notamment, c’est ici que vous pouvez définir quel est votre moteur de recherche par défaut. Actuellement, celui-ci devrait être « Google » mais si vous souhaitez essayer un autre moteur de recherche, je vous recommande de cliquer sur la liste et de choisir « DuckDuckGo ». DuckDuckGo est un moteur de recherche respectant l’intimité numérique de ses utilisateurs et utilisatrices, contrairement à Google qui exploite toute donnée comportementale afin de prédire et d’orienter nos comportements.
  4. Ensuite, nous pouvons fermer l’onglet actuel pour retrouver notre page d’accueil. Si, comme nous, vous n’avez pas spécialement envie de voir s’afficher des actualités à chaque fois que vous ouvrez Firefox, ne vous en faites pas, il est possible de désactiver celles-ci ! Cliquez sur le crayon, en bas à droite du navigateur.
  5. Un menu pour personnaliser votre page d’accueil s’affiche alors. Dans ce menu, vous pouvez choisir d’afficher un nouveau fond d’écran, mais surtout… vous pouvez désactiver les « articles recommandés » ! En un clic, nous pouvons nous apaiser l’esprit ! Yeah !
  6. Pour terminer avec la page d’accueil, sachez que vous pouvez retirer les raccourcis sponsorisés présents sur celle-ci. Il suffit de cliquer sur le menu d’un raccourci (les trois points horizontaux) et de cliquer sur « Retirer ».
  7. Voilà ! Vous avez un Firefox qui vous ressemble un peu plus ! Il existe beaucoup d’options pour paramétrer au plus proche de vos besoins votre navigateur. Je vous recommande de fouiller dans les paramètres et d’essayer des trucs !

Firefox est désormais configuré avec des paramètres un peu plus chouettes ! Cependant, il manque une chose pour rendre votre navigation sur le Web réellement agréable… un bloqueur de pub !

En quelques étapes, nous vous proposons d’installer uBlock Origin, le bloqueur de pisteurs et de publicités le plus efficace. uBlock Origin existe sur tous les navigateurs majeurs donc vous l’aviez peut-être déjà installé sur Google Chrome ou Microsoft Edge mais à cause de restrictions imposées dans ces navigateurs, il est bien plus efficace sur Firefox !

Découvrons comment l’installer en une minute :

Installer uBlock Origin
  1. Cliquez sur l’icône de puzzle, en haut à droite du navigateur. Cela permet d’accéder au menu dédié aux extensions. Une extension de navigateur, c’est un petit bout de logiciel qui s’intègre entièrement dans votre navigateur afin d’en étendre les fonctionnalités. Il existe des milliers d’extensions différentes mais la plus populaire est vraiment uBlock Origin (avec 10 millions d’utilisateurices sur Firefox) !
  1. Dans la page qui s’ouvre tapez « ublock origin » dans la barre de recherche d’extension puis cliquez sur la loupe !
  1. Une nouvelle page va alors s’ouvrir avec une liste d’extensions correspondant à votre recherche. Cliquez sur « uBlock Origin ».
  1. La page de l’extension s’ouvre, avec des informations sur qui est derrière, des captures d’écran la montrant, une description expliquant ce qu’elle fait, des commentaires d’utilisateurs et utilisatrices, etc. Cliquez sur le bouton bleu « Ajouter à Firefox » pour… ajouter l’extension à Firefox. (Étonnant, c’est sûr !)
  1. Une mini fenêtre va s’ouvrir, vous montrant ce à quoi l’extension aura accès et si vous souhaitez utiliser l’extension lors de la navigation privée. Nous vous recommandons de cocher cette case puis de cliquer sur « Ajouter ».
  1. Enfin, l’extension va s’installer de manière transparente et un dernier choix vous est proposé : Épingler l’extension à la barre d’outils. Je vous recommande de le faire pour vous souvenir que vous avez installé uBlock Origin et avoir un raccourci pour accéder rapidement à l’extension, dans les cas où vous voudriez la désactiver temporairement pour un site spécifique, par exemple.

Vous avez plus d’informations sur comment configurer uBlock Origin et pourquoi bloquer la publicité sur internet sur le site https://bloquelapub.net/

Maintenant que Firefox et uBlock Origin sont installés et configurés, découvrons d’autres applications libres pour remplacer les outils des géants du numérique !

Accédez à vos mails localement avec Thunderbird !

Mozilla, la fondation derrière Firefox, ne s’est pas contentée de construire un navigateur web. En 2003, Mozilla publie Thunderbird, un logiciel permettant d’accéder à ses mails basé sur la technologie de Firefox.

Attention à la confusion : Thunderbird ne sera pas l’entité qui hébergera vos mails ! Ce ne sera qu’un logiciel intermédiaire vous permettant d’y accéder plus facilement. Si vos mails sont chez Gmail, ils resteront hébergés et accessibles par Google même si vous utilisez Thunderbird !

Il y a pas mal d’avantages à utiliser Thunderbird plutôt que d’accéder à ses mails via le Web (c’est-à-dire aller directement sur le site de Gmail ou Outlook, par exemple).

Un des plus gros avantages est de pouvoir consulter toutes ses boites mail au même endroit, même si elles sont hébergées par différentes entités. Ainsi, je peux consulter avec la même interface mes mails de Framasoft, mes mails perso’ hébergés par une petite association, mes mails liés à mes autres activités associatives, etc.

Un autre avantage est la possibilité de personnaliser notre expérience en ajoutant des extensions à Thunderbird, de la même manière qu’on a pu ajouter uBlock Origin à Firefox pour se protéger des publicités.

Il existe des extensions pour plein de situations différentes : on peut ajouter des couleurs aux différentes boites mails pour mieux les différencier, ajouter un correcteur grammatical, faire en sorte d’héberger ses pièces jointes automatiquement sur des hébergeurs type WeTransfer ou Send, etc.

Le développement de Thunderbird n’a pas toujours été sans remous, mais depuis quelques années, le logiciel évolue vraiment bien pour se moderniser. Il ne cesse de s’améliorer de mise à jour en mise à jour et beaucoup de belles choses sont à venir !

Découvrons ensemble comment installer et configurer Thunderbird.

Installer Thunderbird
  1. Allez sur le site officiel de Thunderbird et cliquez sur « Télécharger ».
  2. Le logiciel va se télécharger et vous serez redirigé vers une page vous proposant de faire un don. Comme la plupart des logiciels libres, ce sont les dons qui permettent de garantir la pérennité du développement de Thunderbird. Donc si le logiciel vous plaît et que vous le pouvez, n’hésitez pas à les soutenir !
  3. Exécutez le fichier téléchargé.
  4. Comme pour Firefox, Windows va vous ouvrir un avertissement de sécurité vous demandant si vous souhaitez réellement exécuter le logiciel : cliquez sur « Exécuter ». 
  5. L’utilitaire d’installation s’ouvre : cliquez sur « Suivant ».
  6. Vous avez alors le choix d’installer Thunderbird de manière standard ou avec des options personnalisées. Dans le cadre de cette installation, vous pouvez rester sur « Standard ». Par contre, en général, je vous recommande de TOUJOURS cliquer sur « Personnalisé » lorsqu’on vous propose de choisir, cela permet de vérifier que l’utilitaire n’installe vraiment que les options que vous souhaitez et pas d’autres trucs. Il est fréquent pour les logiciels propriétaires de se faire de l’argent en installant par défaut d’autres logiciels, encombrant de fait l’ordinateur des utilisateurices.
  7. Enfin, cliquez sur « Installer » pour lancer l’installation !
  8. Une fois celle-ci terminée, vous pouvez cliquer sur « Terminer ». Si vous n’avez pas décoché la case « Lancer Mozilla Thunderbird », Thunderbird se lancera automatiquement !

L’installation est complète mais lions maintenant notre premier compte mail au logiciel !

Ajouter un compte mail à Thunderbird
  1. Lors du premier lancement de Thunderbird, celui-ci s’ouvre sur une page vous permettant de configurer un nouveau compte. Remplissez le formulaire pour le compte mail de votre choix.
  2. Le nom complet sera le nom affiché avec votre adresse mail. Vous pouvez choisir ce que vous souhaitez. Une fois les informations entrées, cliquez sur « Continuer ».
  3. La majorité des boites mails proposent une configuration automatique après avoir rempli ce formulaire. Cependant, si la configuration automatique n’a pas fonctionné et que vous êtes certain·e des informations renseignées, référez-vous à la documentation de votre hébergeur et utilisez la configuration manuelle.
  4. Thunderbird nous affiche ensuite une page nous demandant de choisir entre plusieurs configurations. Restez sur IMAP (celle choisie par défaut) et cliquez sur Terminée !
  5. Le compte sera alors lié à votre Thunderbird. Selon votre hébergeur, vous aurez peut-être la possibilité de synchroniser vos contacts et agendas dans Thunderbird. Je vous laisse le soin de choisir si vous souhaitez le faire ou non. Thunderbird est en effet bien puissant et peut servir de gestionnaire de contacts et gérer vos agendas !
  6. Lorsque vous en aurez fini avec cette page de configuration de compte,  vous pouvez cliquer sur « Terminer ».
  7. Enfin, Thunderbird va vous proposer d’être intégré à votre système Windows. Dans la petite fenêtre qui s’est ouverte, vous pouvez choisir de faire en sorte que Thunderbird s’ouvre automatiquement dès que vous cliquez sur un bouton vous proposant d’écrire un mail, mais aussi lorsque vous avez besoin d’ajouter des informations à votre agenda, etc. Choisissez les options comme vous le souhaitez, je vous recommande d’utiliser au moins l’option pour utiliser Thunderbird par défaut pour ouvrir des mails. Lorsque votre sélection est faite, vous pouvez cliquer sur « Définir par défaut ».

Et voilà ! Votre première boite mail est configurée !

Découvrons maintenant quelques éléments de l’interface pour mieux nous y repérer !

Présentation de l’interface de Thunderbird
  1. Tout à gauche, encadré en bleu, vous pouvez accéder aux différents outils de Thunderbird. Mail, agenda, calendrier, tâches et discussions instantanées.
  2. À côté, encadré de rouge, vous avez vos différentes boites mails et leurs dossiers. Une seule s’affiche pour le moment mais si vous en configurez plusieurs, vous pourrez accéder à toutes via ce panneau.
  3. Au centre, entouré fuchsia, c’est la liste des mails.
  4. À droite, dans le cadre orange, vous retrouverez par défaut le contenu des mails.
  5. Enfin, en haut, vous trouverez une barre de recherche vous permettant de fouiller dans l’intégralité de vos boites mails.

Vous pouvez aussi afficher des boutons de filtre rapide, très rapide, en cliquant sur le bouton « Filtre rapide » en haut de la liste des mails.

Sur le bouton d’à côté, vous pouvez choisir des options d’affichage pour la liste de vos mails. Par exemple, trier vos mails par ordre décroissant plutôt que croissant, ou grouper les discussions.

Si l’affichage vertical du contenu des mails ne vous plaît pas, vous pouvez revenir à un affichage plus classique en allant dans les options d’affichage.

  1. Cliquez sur le menu hamburger puis cliquez sur « Affichage ».
  2. Cliquez sur « Disposition ».
  3. Cliquez sur « Classique » (ou « Large » si vous avez envie d’expérimenter).

Et voilà ! Vous avez désormais le contenu qui s’affiche sous la liste de mails !

Vous pouvez désormais prendre le temps de fouiller dans les options de Thunderbird pour le configurer à votre goût ! N’oubliez pas que vous pouvez aussi ajouter des extensions de manière très similaire à Firefox ! Il vous suffit de cliquer sur le menu Hamburger puis cliquer sur « Modules complémentaires et thèmes ».

Vous pouvez consulter la liste des extensions existantes sur le site dédié.

Et si vous trouvez cela un peu trop compliqué, n’oubliez pas qu’il existe des groupes d’utilisateurices Linux un peu partout et que la plupart, en plus d’aider à installer une distribution sous Linux seront pour la plupart ravi·es de vous aider à configurer vos adresses mails sous Thunderbird !

LibreOffice, la suite bureautique qui respecte les standards !

Vous utilisez très certainement la suite Microsoft 365 (autrefois connue sous le nom de Microsoft Office, ou Office 365) pour l’édition de documents. Dans nos vies numériques, ce type de suite est devenu presque obligatoire.

La suite, désormais entièrement intégrée au Cloud de Microsoft et bourrée de fonctionnalités alimentées par IA, est accessible gratuitement via le Web mais beaucoup de personnes, l’utilisant au quotidien pour leur travail, souscrivent à l’offre payante, offrant plus d’options.

Microsoft 365 est utilisé par la grande majorité des gens et offre à Microsoft la possibilité d’imposer ses choix à tout le secteur. Par exemple, Microsoft est connu pour ne pas respecter les standards dans son logiciel. Ces standards, ce sont les règles communément décidées pour faire en sorte qu’un document Office puisse être lu par plusieurs logiciels et pas uniquement ceux de Microsoft.

Ainsi, grâce à cette domination, Microsoft peut se permettre de continuer son emmerdification, au détriment des utilisateurs et utilisatrices.

LibreOffice existe pour faire face à cette problématique. LibreOffice est basé sur le presque mort OpenOffice (si vous utilisez OpenOffice il est urgent de migrer vers LibreOffice) et proposé par la Document Foundation, une fondation à but non lucratif.

LibreOffice est une suite complète, à la manière de Microsoft 365, mais pensé pour les humains et les humaines et pas le portefeuille de quelques actionnaires. Le logiciel est en constante évolution et ne cesse de combler l’écart avec Microsoft 365, notamment en faisant en sorte de rattraper les « erreurs » de Microsoft concernant le respect des standards, permettant d’ouvrir les documents de Microsoft 365 dans LibreOffice sans problème la plupart du temps (et quand il y a des problèmes, LibreOffice finit généralement par proposer une mise à jour qui les résout au bout d’un moment).

Bien sûr, LibreOffice n’est pas parfait. S’il couvre 99 % des besoins de la plupart des gens, il y aura peut-être des éléments que vous avez sur la suite Microsoft qui n’existent pas encore sur LibreOffice. Cependant, vraiment, une fois les habitudes changées, vous devriez pouvoir faire les mêmes choses (à peu de choses près, encore une fois) dans LibreOffice !

Si vous êtes en difficulté, il existe une documentation française de LibreOffice !

Installons donc LibreOffice ensemble !

Installer LibreOffice
  1. Allez sur le site officiel de LibreOffice
  1. Dans le menu en haut de la page, cliquez sur « Télécharger ».
  1. Cliquez ensuite sur « Télécharger LibreOffice ».
  1. Le site nous propose de télécharger deux versions, une version mise à jour assez régulièrement et une autre, plus stable. Téléchargeons celle se mettant à jour le plus souvent en cliquant sur le bouton jaune « Télécharger ».
  1. Le site nous redirige vers une nouvelle page et le téléchargement va démarrer. Comme pour Firefox ou Thunderbird, LibreOffice vit grâce aux dons. Si vous appréciez le logiciel, n’hésitez pas à faire un don, ici aussi. 
  1. Une fois le téléchargement terminé, cliquez sur le fichier téléchargé pour l’exécuter.
  1. Un avertissement de Firefox nous demande si on veut vraiment exécuter le fichier, cliquez sur « OK ».
  1. Maintenant, c’est Windows qui nous demande si on veut bien exécuter le fichier. Cliquez sur « Exécuter ».
  1. L’utilitaire d’installation s’ouvre alors, cliquez sur « Suivant ».
  1. On nous demande de choisir un type d’installation. Comme pour Thunderbird, vous pouvez garder l’installation « Normale » et cliquer sur « Suivant ».
  1. Enfin, un écran vous propose de créer un raccourci sur votre bureau, à vous de voir ce que vous préférez. Je ne recommande pas l’option de charger LibreOffice au démarrage du système, cependant. Une fois vos choix faits, cliquez sur « Installer ».
  1. Une fois l’installation terminée, vous pourrez cliquer sur « Terminer ».
  1. Lancez ensuite LibreOffice pour vous assurer qu’il fonctionne convenablement.

Plusieurs logiciels se sont installés sur votre ordinateur :

  • LibreOffice, le logiciel « de base » de la suite, vous permettant d’accéder à tous les autres logiciels.
  • LibreOffice Writer, le logiciel qui permet d’éditer des documents textuels. C’est l’équivalent de Microsoft Word.
  • LibreOffice Calc, un logiciel de tableurs. C’est l’équivalent de Microsoft Excel.
  • LibreOffice Impress, un logiciel pour faire des documents de présentation. L’alternative à PowerPoint.
  • LibreOffice Draw, un logiciel pour faire du dessin vectoriel. C’est une alternative à Microsoft Publisher.
  • LibreOffice Math, un éditeur de formules mathématiques.
  • LibreOffice Base, un éditeur de bases de données. Une alternative à Microsoft Access.

Lorsque vous ouvrez un document, le logiciel adapté pour le lire s’ouvrira, donc vous n’avez pas trop à vous prendre la tête avec les différents noms et juste ouvrir le logiciel « LibreOffice » lorsque vous souhaitez créer un nouveau document.

Lisez tout type de vidéo (et bien plus) avec VLC !

Beaucoup le connaissent, VLC est un logiciel libre qui existe depuis 1996. Il a vu le jour en France, à l’école centrale de Paris, dans le cadre d’un projet de l’école.

Depuis, il a beaucoup évolué mais c’est toujours l’association à but non lucratif VideoLAN qui le développe.

VLC a BEAUCOUP d’options, mais ce qui rend ce lecteur de médias particulièrement attractif aux yeux du public est sa capacité à lire n’importe quel fichier vidéo.

Si le logiciel a plein d’options, vous n’êtes pas obligé·es de les utiliser et il « juste marche » après installation.

Pour l’installer, suivez la procédure suivante :

Installer VLC
  1. Allez sur le site officiel de VLC
  1. Cliquez sur le gros bouton bleu « Télécharger VLC ».
  1. Vous commencez à avoir l’habitude maintenant : vous allez être redirigé vers une page de don et l’installateur va se télécharger.
  1. Exécutez l’installateur.
  1. Une fenêtre vous proposant de choisir la langue de l’installateur va s’ouvrir, choisissez la langue avec laquelle vous êtes à l’aise puis cliquez sur « OK ».
  1. L’installateur se lance alors, cliquez sur « Suivant ».
  1. Une nouvelle page s’ouvre, cliquez sur « Suivant ».
  1. L’installateur vous propose de choisir ce qui sera installé. Vous pouvez simplement cliquer sur « Suivant ».
  1. Enfin, cliquez sur « Installer ».
  1. Une fois le logiciel installé, vous pouvez cliquer sur « Fermer ».
  1. VLC va alors s’ouvrir et une fenêtre de configuration vous propose de choisir si vous souhaitez autoriser VLC à chercher des mises à jour et accéder à un service pour récupérer les métadonnées de vos fichiers médias. Personnellement, je laisse ces options activées, mais c’est à vous de décider ici ! Cliquez sur « Continuer » une fois que c’est fait.

VLC est désormais installé mais sur Windows, il faut faire une étape supplémentaire pour faire en sorte que VLC soit utilisé par défaut pour ouvrir vos fichiers vidéos.

À chaque fois qu’un fichier vidéo s’ouvre avec le logiciel de Microsoft à la place de VLC, il faudra que vous suiviez les étapes suivantes :

Définir VLC comme lecteur par défaut
  1. Trouvez le fichier dans l’explorateur de fichiers de Windows
  2. Faites un clic droit sur le fichier.
  3. Faites « Ouvrir avec » puis sélectionnez « Choisir une autre application »
  4. Une fenêtre s’ouvre alors pour vous proposer de choisir le logiciel que vous souhaitez. Cliquez sur « VLC media player » puis sur « Toujours » pour faire en sorte que l’option soit mémorisée.

Et voilà !

C’est chiant ? Ouaip. C’est bien plus simple sur Linux mais en attendant de changer, vous savez comment faire ! Héhé !

Éditez vos PDF avec Signature PDF et Firefox

Nombre d’entre nous avons utilisé pendant de longues années « Acrobat Reader », le logiciel d’Adobe pour lire les PDF.

Aujourd’hui, avec les améliorations des différents navigateurs, il est possible de se passer entièrement d’Acrobat Reader.

Par défaut, Firefox est capable de lire et remplir un PDF. Si vous ouvrez un PDF, vous arriverez sur un utilitaire vous permettant de signer, rajouter du texte ou surligner votre PDF ! Cela couvre l’immense majorité des besoins !

Si certaines options vous manquent, comme par exemple le fait d’extraire une page spécifique de ce PDF, vous pouvez utiliser l’utilitaire Signature PDF, que nous mettons gratuitement à disposition.

Avec ces deux outils, vous ne devriez plus avoir besoin d’Acrobat Reader ! Youhou !

En conclusion

S’il est assez facile d’installer les logiciels proposés ici, changer ses habitudes demande du temps et provoque de l’inconfort… c’est normal !

Allez-y à votre rythme dans votre transition, choisissez un des logiciels, habituez-vous-y, puis, une fois que vous êtes prêt·e, passez au logiciel suivant !

De cette manière, vous changerez progressivement vos repères et la transition sera bien plus confortable.

Enfin, tous les logiciels proposés sont ceux utilisés la plupart du temps par défaut sur Linux. Cela signifie que lorsque vous serez habitué·es à tous ces logiciels… transitionner vers Linux sera bien moins difficile ! Vous n’aurez au final que très peu d’habitudes à changer ! De plus, vous pourrez très facilement vous faire aider par des gens vivant près de chez vous, nous en parlions dans l’article sur la fin de Windows !

L’univers du logiciel Libre est passionnant, il repose sur un formidable élan de solidarité, où des milliers de personnes à travers le monde contribuent, souvent de manière bénévole, à des outils qui appartiennent aux communs.

Mais le Libre, c’est aussi souvent une vision : celle d’un numérique pensé pour les humains et les humaines, pour que le numérique soit un outil au service de nos sociétés.

Et vraiment, une fois que nos habitudes sont changées, il est cruellement difficile de revenir sur des outils pensés pour le grand capital ! Plus de publicités, plus d’éléments de design nous incitant à avoir un comportement qui nous nuit, cette sensation d’être en maîtrise de sa machine…

… Et savoir que derrière chaque logiciel, il y a une poignée d’humain·es, souvent accessibles et à l’écoute de nos retours, pour faire en sorte que leurs logiciels servent toujours plus l’intérêt commun.

Certes, la route est longue… mais la voie est Libre !



Illustration de l’article sous licence CC-BY 4.0 – https://endof10.org

15.10.2025 à 13:11

La communauté Archipel, des savoirs vivants pour transformer les manières de chercher, de vivre et d’habiter la Terre

Framasoft
Du 6 au 9 juillet 2026, nos ami⋅es de la communauté de recherche « Archipel » organisent à Compiègne un cycle de conférences autour des enjeux de l’anthropocène (et donc, disons-le, de l’humanité). Comme nous apprécions leurs travaux (et que Framasoft devrait participer … Lire la suite­­
Texte intégral (1076 mots)

Du 6 au 9 juillet 2026, nos ami⋅es de la communauté de recherche « Archipel » organisent à Compiègne un cycle de conférences autour des enjeux de l’anthropocène (et donc, disons-le, de l’humanité). Comme nous apprécions leurs travaux (et que Framasoft devrait participer activement à cet événement), nous vous partageons ici leur présentation et leur appel à communication (qui s’achève le 20 octobre prochain).


Dans le cadre des dégradations globales actuelles (écosystémiques, climatiques, sociales ou politiques), nos sociétés humaines se trouvent confrontées à des enjeux toujours plus pressants. Ces grands changements engagent nos sociétés vers des trajectoires de transitions brutales et de potentiels effondrements à des échelles variées. Dans ce contexte, du 6 au 9 juillet 2026 la communauté Archipel se réunira à Compiègne (Hauts-de-France) pour la troisième édition de sa conférence bisannuelle. Il s’agit d’un collectif de recherche francophone transdisciplinaire sur les enjeux de l’Anthropocène. Elle a vocation à élaborer des savoirs scientifiques et vivants avec la société civile et est guidée par des valeurs de justice sociale et d’équité environnementale. Ces valeurs sont adossées à une charte :

Article 1 : La dégradation des capacités du système “Terre”, humains et non humains, alerte la communauté scientifique francophone et conduit à faire émerger des espaces ouverts à la société civile qui travaillent à soutenir la vie et les sociétés humaines. La communauté Archipel est l’un de ces espaces.

Les conférences Archipel proposent un cadre original de partage des connaissances et de formes de discussion qui permet aux chercheurs et chercheuses de traditions diverses de travailler ensemble en vue d’une transformation de la société, et qui invite à des ponts avec des acteurs alternatifs, telles que des associations militantes dans les domaines sociaux ou écologiques. La prochaine conférence accueillera deux types d’événements.

  1. Des ateliers, lieux de recherches et de pratiques requerront l’activité des participant·es, visant notamment à tisser des liens entre les pratiques universitaires et les pratiques d’éducation populaire.
  2. Des symposiums, porteront sur un ou des problèmes singuliers, identifiés et travaillés a priori. Pensés comme des lieux de débats plus que comme des lieux d’exposés magistraux, ils chercheront également à contourner les pratiques actuelles et à retourner les amphithéâtres qui les accueilleront.

Sur la forme, les communications chercheront à privilégier trois principes :

  • S’inscrire dans une démarche systémique au niveau académique et/ou d’intégration de diverses parties prenantes (citoyennes, citoyens, société civile, administrations, économie sociale…) ;
  • Soutenir la présence de jeunes chercheur·es, afin de constituer une communauté intergénérationnelle encline à faire évoluer ses pratiques de recherche ;
  • Se positionner selon une approche assumée et politique de mise en action des savoirs à des fins de transformation.

Sur le fond, la communauté Archipel a choisi de mettre en avant trois exemples de problèmes qui pourront être adressés lors de la conférence :

L’appel étant ouvert à la formulation de nouveaux problèmes par les contributeurices, d’autres sujets émergeront certainement des propositions qui seront examinées d’ici la fin de l’année 2025 par le comité scientifique. Un travail collectif, basé sur des points de vue hétérogènes et complémentaires, aura ensuite lieu en amont de la conférence (de janvier à juin 2026), puis bien entendu pendant les symposiums, à partir des communications retenues.

L’appel à communications est disponible ici. La date limite pour une soumission est le 20 octobre 2025. Les inscriptions ouvriront au printemps et se clôtureront le 15 juin 2026.

Toutes les infos sur la conférence ici : https://archipel.scenari-community.org/

Image d’entête « Sphinx colibri butinant des fleurs de buddleia de David » CC BY-SA Thomas Bresson commons.wikimedia.org  & mèmes générés avec Framamemes

13.10.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 13 octobre 2025

Khrys
  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (8940 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

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Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

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