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10.04.2025 à 09:37

Éric Naulleau dans « C médiatique » : de complaisance en légitimation

Pauline Perrenot

Texte intégral (2199 mots)

Tandis que la gauche n'en finit pas d'essuyer les calomnies, diabolisée à flux continu, l'extrême droite et ses relais capitalisent sur la complaisance des plateaux prétendument « respectables ». Énième démonstration du service public, où de dépolitisation en médiocrité, le confusionnisme va bon train, favorisé par l'entre-soi.

Le 6 avril, c'est au terme d'une séquence renversante de « décryptage » des éléments de langage du RN après la condamnation judiciaire de Marine Le Pen – les reproduisant en réalité les uns après les autres, du fait de l'absence totale de contradiction après leur diffusion – que la brillante équipe de « C médiatique » (France 5) introduit son « invité du jour » : Éric Naulleau. Un « polémiste provocateur, essayiste, fan de culture et de rock », lançait vaillamment la présentatrice Mélanie Taravant lors du sommaire, disposée à tous les euphémismes pour ne pas employer les termes qui s'imposent à l'égard de ce compagnon de route de l'extrême droite, préférant évoquer une « grande gueule du PAF » ou encore un « critique littéraire, éditeur, essayiste, chroniqueur, avec des prises de position toujours très tranchées ».

Comme le résumait Blast dans un portrait aux petits oignons, la carrière d'Éric Naulleau parle pourtant pour elle, depuis sa franche amitié avec Éric Zemmour et la co-écriture d'un livre avec l'antisémite Alain Soral, jusqu'à des contributions dans « l'ensemble des médias les plus réactionnaires, voire franchement d'extrême droite » (Le FigaroVox, Valeurs actuelles, L'Incorrect, Éléments, Frontières, Front Populaire, etc.), en passant par des « conférences à l'université d'été de Reconquête, […] à l'invitation de sections locales de Reconquête, décidément, voire de l'Action française ». Bref, les « accointances personnelles et idéologiques [d'Éric Naulleau] avec l'extrême droite ne sont pas nouvelles, loin de là ».

« Est-ce que vous vous sentez encore de gauche ? »

Mais ces faits d'arme ont de toute évidence un goût de trop peu pour les journalistes de « C médiatique ». Au prix de moult contorsions, le chroniqueur François Saltiel – également producteur et animateur sur France Culture – entretient ainsi le confusionnisme ambiant :

François Saltiel : Vous partez sur C8, dans la galaxie un petit peu Bolloré, avec Cyril Hanouna, où vous êtes chroniqueur, puis joker, puis vous avez vos émissions ; vous signez aussi dans le JDD qui appartient au même groupe. Et puis c'est là où, peut-être, certaines personnes ont un peu eu du mal à vous suivre, parce que c'est un peu confus finalement d'être de gauche et d'officier comme ça sur le groupe Bolloré. Vous le comprenez, justement, ce côté un peu illisible que vous pouvez donner à certaines personnes ? Est-ce que vous vous sentez encore de gauche ?

KO debout, Éric Naulleau a dès lors toute latitude pour se revendiquer sans ciller – et comme il en a l'habitude – d'« une gauche sociale, laïque, universaliste, antitotalitaire, donc tout le contraire de la gauche qui a pignon sur rue », sans rencontrer d'autre embûche que la timidité du producteur de France Culture :

François Saltiel : Lorsque vous êtes par exemple… alors, vous vous en êtes déjà expliqué mais…, au premier rang d'un meeting d'Éric Zemmour, candidat quand même d'extrême droite, et quand vous avez récemment participé à une manifestation, « Le Printemps de la liberté d'expression » [1], qui se situait dans la ville dirigée par le RN Louis Aliot à Perpignan, là, vous comprenez que ça peut parfois être un peu confus de se dire bah finalement ok, il ne se reconnaît pas dans la gauche telle qu'elle est incarnée par Jean-Luc Mélenchon, mais de là à participer à des événements qui sont classés d'extrême droite, c'est aussi compliqué

Quand la dépolitisation le dispute à la bienséance attendue du microcosme médiatique, il devient en effet « compliqué » d'affronter l'extrême droite, comme le démontre (à nouveau) quelques minutes plus tard François Saltiel lors de son « interview cash ». Florilège :

- François Saltiel : Est-ce que vous vous sentez plus proche d'un Laurent Ruquier ou d'un Cyril Hanouna ? […]

- François Saltiel : Sur Hanouna, vous déclariez en 2021 dans Libération qu'il était très, très loin de vous, que vous n'avez pas du tout la même complicité intellectuelle, que vous étiez dans deux champs complétement opposés. C'est encore le cas aujourd'hui ?
- Éric Naulleau : Oui, moi je suis du côté de la culture, on ne peut pas dire que ce soit la préoccupation de Cyril Hanouna.
- François Saltiel : Alors pourquoi y être justement, vous avez pas l'impression que d'être dans cette émission, c'est donner une caution culturelle et d'une certaine façon, la dévoyer un peu ? […]

- François Saltiel : Sur la culture justement, on sait que c'est peut-être votre envie première, de revenir encore plus à la culture, peut-être pourquoi pas [de] développer une émission culturelle.
- Éric Naulleau : Vous avez un boulot à me proposer ?
- François Saltiel : Ouais !
- Éric Naulleau : Ah d'accord !
- François Saltiel : Vous pourriez revenir sur le service public justement pour le faire ?

On le voit, avec les têtes de gondole de Bolloré, le ton est sans concession…

« CNews ne colle-t-elle pas, aussi, aux attentes des Français ? »

Le reste de l'émission est à l'avenant, dont rien ne saurait ébranler le concept édicté par Mélanie Taravant en septembre 2022 : « Les rires et les sourires n'empêchent pas l'analyse, d'autant que c'est ce que les gens ont envie de voir un dimanche midi : un moment de détente ». De quoi autoriser toutes les badineries de la journaliste, et ce, dès l'entrée d'Éric Naulleau, assis au côté du chef cuisinier Philippe Etchebest : « Est-ce que vous vous connaissez ? Vous avez déjà testé un de ses restos ? […] Je crois que vous aimez bien le pain perdu ! » Si les rires sont indéniablement au rendez-vous du plateau, « l'analyse » y est un laissé-pour-compte. Cela dit, ne laissons pas croire qu'il aurait pu en être autrement, en particulier lorsque l'un des objectifs affichés de l'émission était d'« analyser les raisons de l'ascension de CNews »… avec l'un de ses habitués.

À ce chapitre, les téléspectateurs auront donc naturellement appris de la bouche d'Éric Naulleau que « globalement, [CNews] est une chaîne qui s'occupe de la réalité quand il y a des médias qui sont beaucoup plus intéressés par le déni de réalité ». Terrassés par tant d'analyse, les journalistes n'ont visiblement pour seule arme que de vagues rappels aux condamnations de l'Arcom et quelques parades parfaitement creuses… et donc forcément inoffensives : « Le "déni de la réalité" dans les autres médias, je ne vois pas comment on peut dire ça », avance par exemple péniblement la présentatrice rebelle. Face à tant d'adversité, Éric Naulleau poursuit en expliquant que « la contradiction est présente sur le plateau de CNews », comme le fut « la nuance » dans l'affaire… de Crépol [2], qu'il n'y a « pas de position a priori » sur la chaîne et que de « vrais débats » y ont lieu. Non contente d'être une nouvelle fois à court d'arguments étayés, l'assemblée lui pave même la voie. Lise Pressac : « Est-ce que vous […], cette contradiction, parfois, vous vous sentez parfois un peu seul à la porter sur les plateaux de CNews ? » Quand il n'en va pas plutôt d'un véritable tapis rouge :

- Marie-Virginie Klein : Est-ce qu'il n'y a pas une question de vouloir coller à la réalité de ce que pensent les Français ? Moi, j'aime bien regarder les sondages d'opinion, et c'est vrai que là, quand on regarde le dernier sondage Ipsos qui a été publié en février, on voit qu'il y a trois priorités pour les Français. La première, c'est la violence, la criminalité ; la deuxième, c'est l'inflation donc le pouvoir d'achat ; et la troisième, c'est l'injustice, la lutte contre les pauvretés. Est-ce que finalement, dans ses choix éditoriaux, CNews ne colle pas, aussi, aux attentes des Français ? Je voudrais qu'on écoute peut-être Jean-Daniel Lévy de l'institut Harris Interactive pour réagir, peut-être, à ce qu'il va nous dire.

- [Extrait de l'interview de Jean-Daniel Lévy] : Il y a une croissance de la proportion de Français qui se situe à droite ou très à droite sur l'échiquier politique, des électeurs qui disent : « Au moins, les vraies choses sont dites sur CNews ». Des thèmes qui sont abordés et qui leur parlent. Les questions d'immigration, d'insécurité et une forme de remise en cause de ce qui apparaît comme étant la bien-pensance. Donc ils retrouvent chez CNews des points qui correspondent à leurs aspirations, à leurs interrogations, à leurs doutes et également à leurs souhaits.

- Éric Naulleau : Jean-Daniel Lévy parle d'or. Moi, j'ai l'impression que le succès de CNews s'explique parce qu'il aborde franchement et de manière contradictoire, sous forme de débat, des thèmes qui étaient longtemps interdits. Je parle de la violence, je parle de l'immigration, c'est-à-dire que pendant des années, on a expliqué aux gens qu'ils ne vivaient pas ce qu'ils vivaient, qu'ils ne subissaient pas ce qu'ils subissaient […].

Entre-soi, dépolitisation, médiocrité… Au mépris des faits, dûment étayés par moult travaux en science politique – et par la critique des médias –, France 5 laisse triompher l'opinion, prospérer le commentariat au doigt mouillé et ce faisant, sert la soupe à l'extrême droite. « C médiatique » n'est pas « CNews ». Mais comme ailleurs dans les médias dominants, c'est à force d'indigence et de petites lâchetés (accumulées) qu'on y fait la grande banalisation de l'extrême droite.

Pauline Perrenot


[1] Un événement dont François Saltiel aurait pu préciser qu'il réunissait le gratin des (extrêmes) droites habitué des plateaux de CNews, de Michel Onfray à Henri Guaino en passant par Florence Bergeaud-Backler, Georges Fenech, Alain de Benoist et bien d'autres, réunis pour disserter de questions aussi éloquentes que « Pourquoi les Français ne sont plus fiers de leur Histoire de France ? » ; « Droite du terroir, droite de Saint Germain des Près : complémentaires ou ennemis ? » ; « Le wokisme nouvelle tyrannie ? » ou encore « Fier et orgueilleux, le coq gaulois n'a pas toujours été un mouton tondu ».

05.04.2025 à 13:08

Nathalie Saint-Cricq, un problème (communiqués)

Texte intégral (1291 mots)

Les éditos qui abîment le journalisme (SNJ France Télévisions)

« Ce qui est sûr, c'est qu'on n'avait pas franchement besoin de ça dans la situation politique actuelle. Je précise que les juges avaient totalement le droit de prendre cette décision. On peut se dire simplement qu'ils ont un petit peu eu la main lourde ».

Ces propos critiques à l'égard de magistrats indépendants ont été tenus lundi soir, sur le plateau du journal de 20 H de France 2.

L'ont-ils été par une personnalité de droite, ou d'extrême droite, venue commenter la condamnation de Marine Le Pen ? Pas du tout. Cette opinion est celle… de la nouvelle directrice de la rédaction nationale, qui avait choisi de s'inviter dans le JT afin d'éclairer des millions de téléspectateurs avec un éditorial consacré à cette décision de justice.

Un éditorial est un exercice journalistique particulier qui est censé refléter « l'orientation générale » d'un titre de presse. Mais dans les JT de France 2, cela fait bien longtemps que les éditos ne sont plus discutés avec la rédaction. Aujourd'hui largement dévoyé, notamment dans l'audiovisuel, cet exercice est devenu le symbole d'une dérive, celle des chaînes qui privilégient l'opinion à l'information.

Il est aussi devenu le symbole d'un gouffre entre des « vedettes » qui peuvent tout dire et tout commenter à l'antenne (parfois sans expertise aucune sur le sujet) et la grande majorité des journalistes, dont on exige réserve et « neutralité », y compris sur les réseaux sociaux. Il est devenu le symbole de l'existence d'une caste médiatique, très éloignée du reportage, mais très proche de certains pouvoirs.

Dans son édito de lundi soir, la directrice de la rédaction est donc revenue sur la condamnation d'anciens cadres du Front National (le nom du parti à l'époque des faits) dans l'affaire des assistants parlementaires européens.

Pour Marine Le Pen, deux ans de prison ferme et cinq années d'inéligibilité avec exécution provisoire, et donc applicable immédiatement même avec un appel de fait non suspensif.

Commenter publiquement une décision de justice est encadré par l'article 434-25 du code pénal. Sans s'en soucier le moins du monde, la directrice a choisi de relayer la thèse d'un jugement problématique, disproportionné, politique. Selon elle, les juges ont eu la « main lourde » et ont donc porté préjudice à Marine Le Pen. La directrice de la rédaction nationale pointe du doigt les magistrats.

Cette phrase était de trop. On peut aussi considérer que cet « édito » était de trop, après plusieurs dérapages. Mais l'essentiel n'est pas là : il n'est jamais trop tard pour s'interroger, collectivement, sur nos pratiques et nos responsabilités. À l'heure où l'extrême droite est aux portes du pouvoir, où l'État de droit n'est qu'une opinion pour certains, il y a urgence.

Le SNJ demande depuis des années une réflexion collective sur le rôle des éditorialistes à France Télévisions. Mais au-delà, portons la réflexion sur la place de « l'opinion » dans nos éditions d'information et sur la concentration du pouvoir éditorial entre quelques mains. Il est temps de mettre fin à ces dérives, au malaise qu'elles suscitent dans nos rédactions, et au préjudice qu'elles portent au service public.

Paris, le 2 avril 2025

Dérapage au 20 heures de France 2 : « On n'avait pas franchement besoin de ça » (CGT France Télévisions)

Le 20h du lundi 31 mars avait débuté depuis un peu plus de neuf minutes quand notre nouvelle directrice de la rédaction nationale lâchait ces deux phrases à propos de la condamnation de Marine Le Pen : « On n'avait pas franchement besoin de ça dans la situation politique actuelle […]. Les juges […] ont un petit peu eu la main lourde. » A aucun moment, le mot « coupable » ne fut prononcé par notre éditorialiste. Avions-nous bien entendu ?

Une prise de position inquiétante

Le commentaire de fin du sujet précédent rappelait que, si les juges ont certes un pouvoir d'interprétation, l'avis général des spécialistes converge pour affirmer qu'ils ont simplement appliqué la loi en matière de détournement de fonds publics. En effet, si Marine Le Pen doit l'exécution automatique de sa peine à l'impossibilité d'être en même temps candidate à de futures échéances électorales et coupable de tels faits, c'est bien leur nature et leur extrême gravité (le montant très élevé des sommes détournées et le caractère industriel du dispositif frauduleux notamment) et non l'orientation politique des prévenus qui ont conduit à la lourdeur de la condamnation.

Au-delà de la trivialité de la remarque de notre éditorialiste de choc, elle reprochait en creux aux juges d'avoir respecté une stricte séparation des sphères partisanes et judiciaires, qui est pourtant l'un des piliers fondamentaux de leur mission et plus largement de l'État de droit. Un comble dans un média public !

Une multirécidiviste qui nuit à notre crédibilité

Elle n'en est pas à son premier coup d'éclat. Rappelons ses propos, en plein mouvement contre la réforme des retraites, indiquant que la colère qui s'exprimait alors était essentiellement due à une supposée jalousie de la population à l'égard de la réussite d'un président aussi jeune que brillant. Quelle analyse… Le média Blast s'en est d'ailleurs fait l'écho dernièrement et a rappelé ses faits d'armes (à voir ici).

Une fois de plus, cette chronique politique ne fait pas honneur au service public. Une fois de plus, les salariés vont devoir essuyer au mieux des critiques, au pire des insultes. Ce discrédit n'a que trop duré.

La CGT dénonce donc avec la plus grande fermeté cette nouvelle prise de position déplorable d'une responsable éditoriale de tout premier plan, qui vient d'être promue à la direction de la rédaction nationale. Pour l'ensemble de son œuvre, la CGT demande le départ de Nathalie St-Cricq.

Neutralité ou pluralité ? La direction au pied du mur

Il est désormais incontestable que l'impératif de neutralité, que la direction appelle de ses vœux en souhaitant mettre en place une inquiétante clause dédiée, est appliqué de fait à la tête du client. La direction doit cesser de donner le pouvoir éditorial et l'accès aux antennes à des éditorialistes qui apparaissent invariablement comme des béquilles du pouvoir. Elle doit permettre une vraie pluralité d'opinion en ouvrant l'accès, verrouillé depuis bien trop longtemps, aux responsabilités dans les services et à la parole dans les éditions et les magazines les plus en vue, à des journalistes qui défendent des positions critiques.

Paris, le 3 avril 2025.

04.04.2025 à 13:15

Audiovisuel public, Marine Le Pen, Morandini et compagnie : revue de presse de la semaine

Elvis Bruneaux

Du 28/03/2025 au 03/04/2025.

- L'actualité des médias /
Texte intégral (1686 mots)

Critique des médias : une revue de presse hebdomadaire. Si ce n'est exhaustive, au moins indicative [1]. Au programme : du 28/03/2025 au 03/04/2025.

Critique des médias

« Inéligibilité de Marine Le Pen : un coup d'État contre la démocratie, un putsch contre l'État de droit (sur CNews) », Télérama, 1/04.

« Marine Le Pen condamnée : sur les chaînes d'info, où sont passés les faits ? », Arrêt sur images, 1/04.

« Après sa condamnation, l'éditocratie d'extrême droite vole au secours de Marine Le Pen », L'Humanité, 1/04.

« "Le prochain président ne pourra rien faire s'il ne bouscule pas toutes les institutions" : la condamnation de Marine Le Pen vue des médias Bolloré, Libération, 1/04.

« Marine Le Pen inéligible : le grand "deuil" des éditocrates et des fachos », Le Média, 2/04.

« Les éditos qui abîment le journalisme », SNJ France Télévisions, 2/04.

« Cher Jean-Marc Morandini », Blast, 29/03.

« Livre sur Crépol et "racisme anti-blanc" : anatomie d'une campagne médiatique mensongère », Arrêt sur images, 28/03.

« Dans "66 minutes", M6 habille de la réclame avec les habits du reportage », Télérama, 28/03.

« BFM, l'État, les flics et les fachos », Blast, 28/03.

« Petit Émile : le grand-père "colérique", suspect préféré des médias », Arrêt sur images, 30/03.

« La bagnole, cet eldorado télévisuel », Arrêt sur images, 30/03.

Économie des médias

« À "Marianne", départ (partiel) de l'aile gauche et reprise en main par CMI », Arrêt sur images, 31/03.

« Sondages : Ipsos, le leader des sondages, sur le point de racheter BVA », Le Figaro, 31/03.

« Accent sur l'audiovisuel, diversifications, économies…Comment le groupe Sud-Ouest renoue avec la rentabilité », Le Figaro, 2/04.

« École des Métiers de l'Information : les élus politiques de gauche apportent leur soutien face aux coupes budgétaires de Valérie Pécresse », L'Humanité, 31/03.

« "Créer un média de référence sur le vivant" : les ambitions de Mathieu Gallet, nommé à la tête de Terre & Fils Média », Le Figaro, 31/03.

Dans les rédactions

« AFP : Fabrice Fries mis sous pression par d'anciens correspondants étrangers floués sur leur retraite », La Lettre, 1/04.

« À LCI, la ligne éditoriale de Guillaume Debré déroute ses troupes », La Lettre, 3/04.

« Motion de défiance à l'égard du rédacteur en chef de "L'Est républicain", "Le Républicain lorrain" et "Vosges Matin" », Le Monde, 28/03.

« La rédaction du "Parisien" donne des exemples de caviardages pro-LVMH », Arrêt sur images, 1/04.

« Radio Classique : colère de la rédaction après l'invitation d'un climatosceptique », Arrêt sur images, 2/04.

« "Je regrette mais j'assume" : quand Hervé Gattegno impose l'interview d'un climatosceptique sur Radio Classique », L'Informé, 1/04.

« "Un baptême du feu" : quelles traces ont laissé les attentats chez les jeunes journalistes », La Revue des médias, 2/04.

« Raquel Garrido va remplacer Jean-Michel Aphatie sur RTL », Libération, 2/04.

« Peut-on encore combattre les fake news ? Dans les rédactions, le fact-checking sous tension », Télérama, 31/03.

À signaler, aussi

« L'Arcom saisie sur le traitement de la condamnation de Marine Le Pen par CNews et Europe 1 », Le Monde, 2/04.

« "Un mix de pop internationale et de propagande" : un franchisé du groupe NRJ relaie des appels de l'armée russe en territoire ukrainien occupé », Libération, 1/04.

« "C'est un naufrage" : ambiance tendue au procès de Depardieu contre Le Parisien, Libération, Mediapart et Télérama », L'Informé, 2/04.

« Le syndicat CFE-CGC dépose une septième plainte contre France télévisions », La Lettre, 31/03.

« Journée internationale de la visibilité trans : pour un meilleur traitement journalistique », AJL, 31/03.

Réforme de l'audiovisuel public

« Réforme de la gouvernance de l'audiovisuel public : Rachida Dati repart au combat », Le Monde, 30/03.

« Audiovisuel public : pourquoi les salariés de Radio France et France Télévisions se mettent en grève à partir du 31 mars », L'Humanité, 31/03.

« Face à la réforme de l'audiovisuel public, la CGT réplique avec une soirée de combat avec Sophie Binet, Julia Cagé et bien d'autres », L'Humanité, 31/03.

« L'audiovisuel public est un pilier de notre démocratie, il mérite mieux qu'une réforme improvisée », Libération, 1/04.

Et aussi, dans le monde : Égypte, Zimbabwe, Azerbaïdjan, Allemagne, Libye, Turquie, Inde, États-Unis, États-Unis (bis)...

Retrouver toutes les revues de presse ici.


[1] Précisons-le : référencer un article dans cette revue de presse ne signifie pas forcément que nous y souscrivons sans réserve.

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