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10.10.2025 à 16:34

[Quiz] Quelles sont les monnaies utilisées dans les pays de l'Union européenne ?

Valentin Ledroit

Au sein de l'Union européenne, l'euro est la monnaie la plus commune, puisqu'elle est aujourd'hui la devise officielle de 20 (bientôt 21) des 27 États membres. 7 autres pays n'utilisent pas encore cette monnaie unique après leur adhésion à l'UE et conservent ainsi leur devise "historique". Ils ont toutefois vocation à rejoindre la zone euro […]

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Texte intégral (1598 mots)

Au sein de l'Union européenne, l'euro est la monnaie la plus commune, puisqu'elle est aujourd'hui la devise officielle de 20 (bientôt 21) des 27 États membres. 7 autres pays n'utilisent pas encore cette monnaie unique après leur adhésion à l'UE et conservent ainsi leur devise "historique". Ils ont toutefois vocation à rejoindre la zone euro à terme, à l'exception du Danemark, qui a obtenu une clause d'exemption (voyez là un petit indice pour le quiz…).

Outre l'euro, on retrouve ainsi dans l'Union européenne d'autres monnaies, à l'instar de la couronne, (utilisée sous des noms légèrement différents dans 3 États membres) le lev, le leu, le forint et le złoty.

Pour chacun des 27 États membres de l'UE, saurez-vous y associer la monnaie nationale utilisée parmi les devises différentes que l'on trouve dans l'Union ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ci-dessous.

Le 1er janvier 1999, l'euro est lancé pour la première fois sous forme immatérielle (scripturale) dans 11 États membres de l'Union européenne. Son objectif est alors de mettre fin à l'instabilité des taux de change entre les différentes monnaies nationales. Il faut ensuite attendre le 1er janvier 2002 pour que les pièces et billets en euro soient mis en circulation et utilisés par les Européens.

Comment jouer ?

Cliquez sur "Play quiz" pour lancer une partie. Vous disposez alors de 7 minutes pour trouver un maximum de bonnes réponses.

Vous avez 6 étiquettes comportant chacune le nom d'une des monnaies officielles utilisées par un ou plusieurs États membres de l'UE. Pour chacun des 27 pays affichés au-dessus, cliquez sur la monnaie que vous pensez être la devise officielle de cet État.

Si vous êtes bloqué, vous pouvez passer au pays suivant en appuyant sur "NEXT", et revenir aux pays précédents avec "PREV".

Une fois la partie commencée, si vous donnez votre langue au chat, cliquez sur "GIVE UP" pour afficher les bonnes réponses.

N'hésitez pas à refaire le quiz pour améliorer votre score et à le partager avec vos amis.

Tentez vos connaissances avec nos autres quiz :

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10.10.2025 à 12:38

La Hongrie au cœur d'un scandale d'espionnage à Bruxelles

Juliette Verdes

"Les services secrets hongrois utilisent depuis des années un réseau d'espionnage secret à Bruxelles. […] Cela s'est même fait de manière agressive sous la supervision de l'actuel commissaire européen Olivér Várhelyi", révèle De Tijd, jeudi 9 octobre. Le quotidien belge a mené une enquête avec l'ONG hongroise Direkt36, le collectif Paper Trail Media, le magazine […]

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Texte intégral (1655 mots)

"Les services secrets hongrois utilisent depuis des années un réseau d'espionnage secret à Bruxelles. […] Cela s'est même fait de manière agressive sous la supervision de l'actuel commissaire européen Olivér Várhelyi", révèle De Tijd, jeudi 9 octobre. Le quotidien belge a mené une enquête avec l'ONG hongroise Direkt36, le collectif Paper Trail Media, le magazine allemand Der Spiegel et le journal autrichien Der Standard. Selon le collectif d'investigation, les autorités hongroises auraient organisé des opérations d'espionnage au sein des institutions européennes entre 2012 et 2018.

"Les faits ont débuté voici dix ans, lorsque les tensions entre le gouvernement du Premier ministre hongrois et la Commission européenne ont commencé à se multiplier", relate la RTBF. "Les services secrets hongrois IH [Információs Hivatal] ont alors envoyé des agents à la représentation permanente [de la Hongrie] auprès de l'Union européenne. Ils travaillaient officiellement sur des dossiers financiers et économiques, mais étaient en réalité chargés d'espionner les institutions de l'UE de l'intérieur".

Sous couverture, ces "faux diplomates [auraient] approché ces fonctionnaires de l'UE de nationalité hongroise", résume Sud Ouest. L'objectif : provoquer la fuite d'informations sensibles et influencer les rapports de la Commission, confie un fonctionnaire hongrois à Direkt36, afin "que les textes reflètent la vision du monde du gouvernement Orbán".

Méthodes soviétiques

Le même fonctionnaire "ne voyait initialement aucun inconvénient à rencontrer tous les trois ou six mois son compatriote", dénommé "V.", retrace De Tijd. "Les rencontres, qui avaient généralement lieu dans un parc bruxellois, se sont déroulées entre 2015 et 2017. Jusqu'à ce que V. présente au fonctionnaire un document officiel qu'il devait signer. Alors qu'il travaillait encore pour la Commission, il devait devenir 'collaborateur secret' des services de renseignement hongrois […]. Cela pouvait se faire contre rémunération". Le fonctionnaire aurait décliné l'offre faite par V.

Ces agents sous couverture étaient désignés comme diplomates, "ce qui leur offr[ait] une plus grande protection et une plus grande liberté", explique Deutsche Welle. Un mode opératoire rappelant celui de pays comme la Russie, poursuit le média allemand.

Pour De Tijd également, il s'agit de méthodes dignes des services secrets soviétiques. "Il est frappant de constater que les services de renseignement hongrois classent leurs taupes au sein des institutions européennes selon d'anciennes appellations soviétiques du KGB. Ceux qui acceptent verbalement sont qualifiés de 'contacts nationaux de confiance', tandis que ceux qui signent un accord entrent dans la catégorie des 'collaborateurs secrets'".

La Commission européenne en première ligne

La Commission européenne a indiqué jeudi "examiner" ces allégations d'espionnage. L'exécutif européen "prend ces allégations très au sérieux et reste déterminé à protéger la Commission, son personnel, ses informations et ses réseaux contre toute collecte illicite de renseignements", a réagi un porte-parole de l'institution, Balazs Ujvari [Sud Ouest].

L'actuel commissaire hongrois pour la Santé et le bien-être animal, Olivér Várhelyi, "dirigeait la représentation permanente de la Hongrie auprès de l'UE lorsque V. travaillait comme diplomate à Bruxelles. Les sources des journalistes affirment ne pas douter que Várhelyi, en cette qualité, savait que des agents secrets étaient présents dans son corps diplomatique", constate Deutsche Welle.

Selon István Szent-Iványi, ancien eurodéputé hongrois, "cette affaire […] prouve que la Hongrie considère la Commission européenne et le Parlement comme des 'ennemis'" [Euronews].

Des eurodéputés appellent à créer une commission d'enquête

Jeudi, dans l'hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, le député Elio Di Rupo (Socialistes et Démocrates) a quant à lui pris la parole "pour demander qu'une commission parlementaire fasse la lumière sur l'affaire", rapporte RTL info. Si les faits d'espionnage sont avérés, "ce serait l'un des plus grands scandales que nous connaîtrions" à ce jour, a dénoncé l'ancien Premier ministre belge.

Sa compatriote Sara Matthieu (Verts/ALE) a également estimé que l'affaire devait faire l'objet "d'une enquête approfondie". "Le rôle du commissaire européen Várhelyi est explosif. S'il a effectivement été impliqué dans des activités d’espionnage, il ne peut pas rester en fonction", a-t-elle déclaré sur le réseau social Bluesky [RTL info].

"Le dirigeant nationaliste hongrois Viktor Orbán est en conflit avec les autorités européennes depuis son retour au pouvoir en 2010, accusé d'avoir porté atteinte à l'État de droit", rappelle Le Figaro. "Ce qui lui vaut plusieurs procédures de la part de Bruxelles, dont le gel de plusieurs milliards d'euros de fonds européens".

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10.10.2025 à 12:28

Les capitales européennes de la culture

Rédaction Toute l'Europe

"Si c'était à refaire, je commencerais par la culture". Cette phrase longtemps attribuée à Jean Monnet, n'a jamais été prononcée par ce "père fondateur de l'Europe". Pourtant, en 1984, plusieurs responsables européens souhaitent mettre la culture au centre de la construction européenne, qui était jusqu'ici presque exclusivement économique et politique. Cette année-là, les ministres de […]

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Texte intégral (2136 mots)
Les trois villes choisies pour l’édition 2025 (ici Chemnitz et son théâtre) succèdent à Bad Ischl en Autriche, Tartu en Estonie et Bodø en Norvège - Crédits : tichr / iStock

"Si c'était à refaire, je commencerais par la culture". Cette phrase longtemps attribuée à Jean Monnet, n'a jamais été prononcée par ce "père fondateur de l'Europe". Pourtant, en 1984, plusieurs responsables européens souhaitent mettre la culture au centre de la construction européenne, qui était jusqu'ici presque exclusivement économique et politique.

Cette année-là, les ministres de la Culture grecque et français, Mélina Mercouri et Jack Lang, lancent l'initiative de "ville européenne de la Culture". L'année suivante, Athènes devient la première ville lauréate. A partir de 1999, le label change de nom pour celui de "capitale européenne de la culture".

En 2028, Bourges héritera du label et partagera les honneurs avec České Budějovice en République tchèque et Skopje en Macédoine du Nord. Elle sera la cinquième ville française a en bénéficier.

Objectifs

Le but de ce label est, selon la Commission européenne, de "mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu’Européens".

Concrètement, il s’agit, pour les villes mises à l’honneur de promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel à travers l’organisation de dizaines d’expositions, festivals et autres évènements, tout en bénéficiant d’une couverture médiatique non négligeable grâce à la labellisation européenne.

Quelles sont les capitales européennes de la culture en 2025 ?

Pour l’année 2025, Chemnitz en Allemagne et Nova Gorica en Slovénie ont été sélectionnées pour promouvoir la culture en Europe. La ville slovène a également fait le choix de collaborer avec sa voisine italienne Goriza en Italie afin de devenir une "capitale européenne de la culture sans frontières".

En savoir plus sur les évènements 2025 :

Choix des villes lauréates

L’ordre des pays dont les villes peuvent prétendre à ce titre est déterminé à l’avance. Des règles précises assurent une rotation entre les Etats membres.

Depuis 2009, deux villes au moins se partagent le label : l’une issue d’un "ancien" Etat membre, l’autre d’un "nouveau". A ces deux lauréates peut s’ajouter une troisième, issue d’un pays tiers, par exemple un pays candidat à l’UE. C’est ainsi qu’Istanbul a porté le titre en 2010, aux côtés de Pécs (Hongrie) et Essen (Allemagne).

Une fois le "pays d’accueil" connu, reste à sélectionner les villes qui tiendront le haut de l’affiche une année durant. Quatre ans avant l’échéance, le pays désigné soumet aux institutions européennes une liste de villes présélectionnées. La Commission européenne réunit alors un jury chargé d’étudier chaque dossier et d’établir une recommandation.

Quatre villes françaises ont reçu ce titre : Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013. En 2028, Bourges deviendra la cinquième lauréate, et partagera le label avec České Budějovice (République tchèque) et Skopje (Macédoine du Nord).

Le 3 mars 2023, un jury composé de 12 membres (dix désignés par le Parlement européen, le Conseil de l'UE, la Commission européenne et le Comité des régions et deux désignés par le ministère de la Culture) avait initialement retenu quatre noms : Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rouen. Après une nouvelle phase d’audition et d’entretiens, Bourges a finalement été désignée le 13 décembre 2023.

Quelles sont les prochaines capitales européennes de la culture ?

AnnéeVilles lauréates
2026Trenčín (Slovaquie)
Oulu (Finlande)
2027Liepāja (Lettonie)
Évora (Portugal)
2028Bourges (France)
České Budějovice (Rép. tchèque)
Skopje (Macédoine du Nord)
2029Lublin (Pologne)
Kiruna (Suède)
2030Louvain (Belgique)
? (Chypre)**
* En italique, les villes situées hors-UE
** Villes candidates pour Chypre : Kourion, Larnaca, Limassol, Nicosie.

Financements et retombées

Cette initiative bénéficie de fonds européens via le volet Culture du programme Europe Créative, doté d'un budget global de 2,44 milliards d’euros sur la période 2021-2027 (environ un tiers de ce programme sont alloués au volet Culture).

L'intérêt pour les villes désignées dépasse néanmoins l'octroi de subventions européennes, d'ailleurs jugées insuffisantes par la plupart des cités organisatrices. Il semble se trouver principalement dans les retombées économiques et d'image de marque.

En 2004, la Commission s'était en effet intéressée aux motivations qui avaient poussé les 29 villes lauréates au cours des dix années précédentes à déposer leur candidature. Le rapport concluait : "la plupart d'entre elles poursuivaient de nombreux objectifs renvoyant souvent au besoin de développer le profil international de la ville et de sa région, de mettre en place un programme d'activités culturelles et d'événements artistiques, d'attirer des visiteurs et de renforcer la fierté des villes et l'image qu'elles ont d'elles-mêmes".

Les capitales européennes de la culture ont sans doute permis à de nombreux touristes européens de découvrir les richesses des plus belles villes du continent. En 2013, Marseille a compté onze millions de visiteurs dans ses rues, dont 1,8 millions pour découvrir le Mucem (musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) inauguré cette année-là. A Matera dans le sud de l’Italie, le nombre de touristes étrangers a ainsi bondi de 160 % en 2019, l'année où elle a reçu le label. Veszprém, ville hongroise capitale européenne de la culture en 2023 souligne également quelques bénéfices : ses universités connaissent un afflux inédit de candidats pour bénéficier du programme Erasmus+ et venir y étudier.

En filigrane, le rapport de la Commission européenne livrait néanmoins des conclusions mitigées sur la participation de ce label au renforcement de l'intégration européenne. Peu de villes semblaient en effet attachées à la dimension européenne de l'évènement. "Les attentes de coopération entre villes partageant le titre n'ont pas été réalisées ou maintenues", notait ainsi l'institution.

Celle-ci réalise désormais chaque année un rapport d'évaluation sur l'organisation des évènements par les villes lauréates. La dimension européenne semble ainsi prendre une place plus importante et devenir un critère incontournable dans la sélection.

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