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18.09.2025 à 12:51

L'Union européenne parviendra-t-elle à sanctionner Israël ?

Juliette Verdes

Mercredi 17 septembre, "la Commission européenne a adopté une proposition visant à suspendre partiellement l'accord de libre-échange avec Israël en réponse au massacre à Gaza", résume RTVE. "Elle a également proposé de sanctionner deux ministres extrémistes du gouvernement israélien, Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, ainsi que des colons violents et des membres du Hamas", poursuit […]

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Texte intégral (2155 mots)
La Commission a dévoilé le 17 septembre un ensemble de propositions sur l'accord d'association entre l'UE et Israël. De gauche à droite : Kaja Kallas, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ; Maroš Šefčovič, commissaire européen chargé du Commerce ; Dubravka Šuica, commissaire européenne chargée de la Méditerranée - Crédits : Christophe Licoppe / Commission européenne

Mercredi 17 septembre, "la Commission européenne a adopté une proposition visant à suspendre partiellement l'accord de libre-échange avec Israël en réponse au massacre à Gaza", résume RTVE. "Elle a également proposé de sanctionner deux ministres extrémistes du gouvernement israélien, Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, ainsi que des colons violents et des membres du Hamas", poursuit la chaîne de télévision espagnole.

Ainsi, "les échanges commerciaux en provenance d'Israël ne bénéficieraient plus d'un traitement préférentiel à leur entrée dans l'Union européenne. Cette mesure représenterait un coup dur sur le plan économique et diplomatique pour Israël, affectant des milliards d'euros d'échanges commerciaux", estime The Irish Times.

Des effets limités

Côté allemand, Die Zeit écrit que "la Commission européenne propose des sanctions sévères contre Israël". En Suisse, Le Temps se montre plus critique : "Bruxelles fait mine de durcir le ton face à l'État hébreu, 'pas pour punir Israël, mais pour améliorer la situation humanitaire à Gaza'", titre le journal, citant les propos de l'exécutif européen.

Pour Il Fatto Quotidiano, ces mesures se révèlent insuffisantes et soulèvent plusieurs questions. Tout d'abord, "elles ne concerneront pas les produits provenant des colonies, c'est-à-dire tout ce qui se trouve au-delà des frontières de 1967, car l'accord ne couvre que ce que l'UE reconnaît comme l'État d'Israël […]. Une proposition distincte sera donc nécessaire pour cibler les biens provenant des territoires occupés". Par ailleurs, le secteur des armes ne sera pas concerné par la proposition de la Commission.

Toujours en Italie, le quotidien conservateur Il Tempo va plus loin, expliquant que les annonces "semblent en fait relever davantage d'une action politique que d'une riposte économique". Elles feraient figure de "coup de pouce vital" à deux gouvernements en difficulté : "celui de Pedro Sánchez en Espagne, et celui d'Emmanuel Macron en France" [sic].

L'avis déterminant de Berlin et Rome

Mais la question qui est ce matin sur toutes les lèvres est la suivante : les mesures ont-elles une chance d'aboutir au Conseil européen ? "Bruxelles souhaite envoyer un signal politique. Mais suffisamment d'États suivront-ils ?", s'interroge Tagesschau.

La Commission a proposé de suspendre les "préférences commerciales" avec Israël. Autrement dit, "elle appliquera les mêmes droits de douane qu'à tout autre pays tiers avec lequel les Vingt-sept n'ont pas conclu d'accord de libre-échange. Toutefois, pour que cette mesure soit adoptée, elle doit être soutenue par une majorité qualifiée de pays de l'Union (55 % des États membres, soit 15 pays représentant au moins 65 % de la population de l'UE)", détaille RTVE.

L'Espagne et l'Irlande, très actives sur la question, réclament des sanctions depuis des mois. Mais "un groupe d'États membres de l'UE composé de l'Allemagne, de l'Italie, de la Hongrie, de l'Autriche et de la République tchèque s'est systématiquement opposé à des sanctions contre Israël [et] aux déclarations communes condamnant la guerre à Gaza", pointe The Irish Times.

Du fait de leur poids au Conseil, l'Italie et l'Allemagne jouent un rôle "déterminant dans l'adoption des sanctions de l'UE contre Israël", note Il Manifesto. Hier à Bruxelles, "le ministre allemand chargé des Affaires européennes, Gunther Krichbaum, a déclaré que Berlin était opposé à la suspension de Tel-Aviv du programme Horizon, dont les fonds sont en principe destinés aux chercheurs", rapporte le quotidien de gauche. "Lors du Conseil de juin, Berlin et Rome ont ensemble fait échouer une première proposition de gel d'Horizon, bien que celle-ci fût encore une fois limitée et partielle".

La polémique enfle autour de l'Eurovision

La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, avait appelé hier l'Allemagne et l'Italie "à soutenir les projets de sanctions commerciales européennes contre Israël ou, à défaut, à proposer d'autres moyens de pression", rapporte Die Zeit.

Mais face aux "tergiversations sans fin" de Bruxelles [Le Temps], certains pays prennent les devants. L’Espagne se retirera du concours musical de l'Eurovision "si Israël continue à prendre part au festival de musique alors que le massacre à Gaza persiste", a annoncé mardi 17 septembre la télévision publique RTVE [Libération]. L'Irlande, la Slovénie, l'Islande et les Pays-Bas avaient aussi fait part d'un tel projet.

"La polémique suscitée par la pression exercée par l'Espagne et quatre autres pays européens pour empêcher la participation d'Israël à l'Eurovision a déjà atteint le siège de la Commission européenne", constate La Vanguardia. Interrogée sur la question, Kaja Kallas s'est prononcée contre les actions visant à punir "Israël ou le peuple israélien".

"Non loin de Bruxelles, à Gand, l'annulation d'un concert de l'Orchestre philharmonique de Munich a également suscité une vive polémique", poursuit le journal espagnol. Le récital était dirigé par l'Israélien Lahav Shani, qui, selon les organisateurs, n'avait pas clairement pris position sur le conflit à Gaza.

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17.09.2025 à 18:59

Dette publique : quels sont les pays européens les mieux notés par l’agence Fitch ?

Valentin Ledroit

Le couperet est tombé : le 12 septembre 2025, l’agence de notation Fitch a abaissé la note souveraine de la France, qui mesure sa capacité à rembourser sa dette : de "AA-" à "A+". Une décision qui place désormais l’Hexagone au milieu du classement européen. L'agence de notation financière américaine justifie ce choix par l'instabilité […]

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Texte intégral (1430 mots)

Le couperet est tombé : le 12 septembre 2025, l’agence de notation Fitch a abaissé la note souveraine de la France, qui mesure sa capacité à rembourser sa dette : de "AA-" à "A+". Une décision qui place désormais l’Hexagone au milieu du classement européen.

L'agence de notation financière américaine justifie ce choix par l'instabilité politique persistante du pays, des incertitudes budgétaires qui compliquent la réduction de son déficit élevé, ainsi que des comptes publics dégradés, qui laissent craindre une capacité affaiblie de la France à maîtriser sa dette.

Concrètement, la décision de Fitch ne signifie pas que Paris risque un défaut de paiement, mais elle pourrait augmenter son coût d’emprunt et détériorer la confiance des investisseurs internationaux. Les deux autres grandes agences de notation pourraient également suivre la même voie. Moody’s et S&P se prononceront respectivement les 24 octobre et 28 novembre prochains.

La France, en milieu de classement européen

La France fait le deuil de son "double A", une douzaine d'années après celui de son "triple A".  Entre 2012 et 2013, les trois agences avaient retiré la meilleure note à l'Hexagone. Désormais noté A+, la France se retrouve en milieu de classement européen, au même niveau que la Belgique, l'Estonie et Malte.

La trajectoire est différente pour certains États membres, comme le Portugal. Lisbonne voit ainsi sa note augmenter, passant de "A-" à "A", grâce à une réduction de sa dette publique qui s'établit à 96,4 % du PIB au premier semestre 2025, contre 134,1 % en 2020.

Dans le classement de l'agence américaine, cinq États membres conservent leur triple A : le Danemark, la Suède, l'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas. Les trois derniers étant membres de la zone euro. A l'opposé, la Grèce et la Roumanie affichent les moins bonnes notes, avec "BBB-". Ces indices sont à relativiser car les pays de l'Union européenne restent bien notés. En effet, les deux Etats européens les moins bien notés conservent des notes trois crans supérieurs à celle de la Turquie et même sept crans au-dessus de celle de l'Argentine.  

Les notes Fitch des pays de l'UE

Pays de l'UEDette en % du PIB
(1er trimestre 2025)
Note Fitch
Allemagne62,3AAA
Danemark29,9AAA
Luxembourg26,1AAA
Pays-Bas43,2AAA
Suède33,5AAA
Autriche84,9AA
Finlande83,7AA
Irlande34,9AA
Belgique106,8A+
Estonie24,1A+
France114,1A+
Malte48,1A+
Lituanie40,6A
Portugal96,4A
Slovénie69,9A
Chypre64,3A-
Croatie58,4A-
Espagne103,5A-
Lettonie45,6A-
Pologne57,4A-
Slovaquie62,8A-
Rép. tchèque43,4AA-
Bulgarie23,9BBB+
Hongrie75,3BBB
Italie137,9BBB
Grèce152,5BBB-
Roumanie55,8BBB-
Source : Fitch, Eurostat

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17.09.2025 à 17:22

Handicap, réinsertion, égalité professionnelle… l'action du FSE+ au plus près des citoyens

Eve Bachler

Depuis 1957, le Fonds social européen + (FSE+) investit dans l’emploi, l’éducation et la formation au sein de l’Union européenne. Ce fonds finance des projets visant à améliorer les perspectives professionnelles des citoyens européens, en particulier ceux en situation de précarité ou d’exclusion. Doté de 88 milliards d'euros pour la période 2021-2027, dont 6,7 milliards pour la […]

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Texte intégral (3365 mots)
Le Fonds social européen investit dans l'emploi et la formation pour tous dans l'Union européenne et a permis de financer l'insertion des jeunes en situation de handicap, des anciens détenus, des personnes éloignées de l'emploi par l'agriculture, et de promouvoir l'égalité au travail - Crédits : CG Tan | SimonSkafar | shironosov / iStock
Le FSE+ a permis de financer l'insertion des jeunes en situation de handicap, des anciens détenus, des personnes éloignées de l'emploi par l'agriculture, et de promouvoir l'égalité au travail - Crédits : CG Tan, SimonSkafar, shironosov / iStock | Montage Toute L'Europe

Depuis 1957, le Fonds social européen + (FSE+) investit dans l’emploi, l’éducation et la formation au sein de l’Union européenne. Ce fonds finance des projets visant à améliorer les perspectives professionnelles des citoyens européens, en particulier ceux en situation de précarité ou d’exclusion.

Doté de 88 milliards d'euros pour la période 2021-2027, dont 6,7 milliards pour la France, le FSE + vise à concrétiser le Socle européen des droits sociaux. Les principaux objectifs du programme national FSE+ sont les suivants : aider les États membres à former une main d’œuvre qualifiée, atteindre des niveaux d’emplois élevés, garantir l’égalité des chances, l’égalité d’accès au marché du travail, des conditions de travail équitable et de qualité, éliminer la pauvreté et lutter contre l’exclusion sociale.

Vers l’emploi des jeunes en situation de handicap en Bretagne

En France, le taux de chômage des personnes en situation de handicap (reconnues administrativement comme telles) était d'environ 12 % en 2023 selon l'Observatoire des inégalités, soit près du double de la moyenne nationale. Or le retour à l'emploi s'avère particulièrement difficile pour ce type de public. En Bretagne, par exemple, au début de l'année 2025, seuls 21,3 % des demandeurs d’emploi en situation de handicap avaient retrouvé un emploi dans les six mois, selon France Travail.

Afin de favoriser l'inclusion professionnelle des jeunes travailleurs handicapés, l’Association Départementale pour l’Insertion des Personnes Handicapées en Ille-et-Vilaine (ADIPH 35) porte le projet Cap Jeune Bretagne. Ce dispositif accompagne les jeunes de 16 à 30 ans en situation de handicap, cognitif et physique, dans leur orientation, leur formation et leur recherche d’emploi.

L'ADIPH 35 aspire à participer à la construction d'une société durable par la diversité et l'inclusion de chacun dans le monde du travail. En effet, plusieurs freins à leur insertion professionnelle persistent, entre l'inadéquation fréquente entre les besoins des jeunes et les contraintes des formations ou du marché du travail, les préjugés chez certains employeurs, et les parcours atypiques marqués par des ruptures administratives ou sociales.

Financé depuis sa création en 2020 à plus de 50 % par le FSE+, le dispositif Cap jeune permet à l’association de recruter de nouveaux collaborateurs, développer ses partenariats, sensibiliser, et étendre son champ d’action sur la région. L'association propose également des dispositifs innovants de médiation animale et artistique. Ces dispositifs permettent d'apaiser, de diminuer le stress et d'améliorer la concentration. La médiation animale correspond à l’intervention d’animaux spécifiquement éduqués, auprès de bénéficiaires afin d'améliorer et préserver leur bien-être physique, psychologique et social, tandis que la médiation artistique passe par des ateliers créatifs, tels que le dessin ou la peinture.

En 2024, l'association a par exemple mis en place une journée de rencontres entre des entreprises adaptées, des structures d'insertion et des jeunes accompagnés par le dispositif. Elle a également créé des ateliers collectifs sur la confiance en soi, les techniques de recherche d'emploi et les manières d'aborder son handicap avec un employeur. Enfin, un projet de Cap Jeune a particulièrement marqué l'année 2024 : l'exposition photos "Changer le regard" mettant en valeur des salariés en situation de handicap dans le secteur de l'industrie sur le territoire Vitré-Fougères.

Le dispositif CAP Jeune porte ses fruits. Plus de 1 000 jeunes ont bénéficié de ce service, et l’ADIPH 35 note une augmentation du nombre de personnes accompagnées au fil des ans : 193 en 2020-2021, contre 420 en 2024-2025. En outre, 30 % des jeunes quittent le dispositif dans un délai de 12 à 18 mois après leur intégration pour accéder à une formation ou un emploi.

Une réinsertion sociale des anciens détenus à Lille

À leur sortie de prison, certains détenus n'ont ni argent, ni emploi et ni logement. Cette situation sociale précaire constitue un véritable frein à l'accès à l'emploi des anciens détenus et leur réinsertion, favorisant alors la récidive qui touche environ 60 % des anciens détenus dans les cinq ans après leur sortie. Pour répondre à cela, le Wake Up Café intervient pour les accompagner et les aider à se reconstruire.

Créée en 2014 et désormais implantée sur dix sites différents en France, cette association a déjà aidé 2 500 personnes, dont 88 % ne retournent pas en prison, soit un taux de récidive autour de 12 %, largement en-dessous de la moyenne nationale. La neuvième antenne a été ouverte à Lille en 2024, notamment grâce au soutien du FSE+, qui contribue à hauteur de 738 000 euros. Cette aide permet au site lillois de se développer et d'engager des salariés pour accompagner des anciens détenus.

L'association agit dès la période de détention, avec des ateliers culturels et artistiques, aidant à construire un projet de sortie avec le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP). Ensuite, à la sortie de détention, elle assure un accompagnement administratif ainsi que des ateliers pour préparer les anciens détenus aux entretiens et à l'emploi, définir leur projet professionnel, et leur réapprendre à vivre en collectivité tout en leur redonnant confiance en eux. Ces ateliers font partie d'un programme bienveillant mais aussi très exigeant, selon Aymeric Paco, Responsable développement et pédagogie. Les "wakeurs" s'engagent sur plusieurs semaines à être présents du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30, jusqu’à l’obtention de leur emploi.

En parallèle, l'association travaille avec de nombreuses entreprises en formant les équipes pour les préparer à embaucher une personne sortant de prison, instaurant ainsi une relation de confiance. Elle est également en partenariat avec la Direction de l'administration pénitentiaire afin de démultiplier les actions en milieu dit "fermé", en détention.

En Nouvelle-Aquitaine, DisDameDonc sensibilise à la santé féminine en milieu professionnel

D'après une étude de 2020 menée par EndoFrance, Gédéon Richter et Ipsos, 65 % des femmes touchées par l’endométriose déclarent que la maladie a un impact négatif sur leur carrière. Pour l'association DisDameDonc, le constat est clair : l'égalité entre les femmes et les hommes ne peut se construire sans prendre en compte des spécificités de santé féminine en milieu professionnel.

Créée en 2018, cette association basée en Nouvelle-Aquitaine travaille sur les spécificités de santé féminine telles que l'allaitement, la périménopause et la ménopause ou encore l'endométriose, notamment dans le milieu professionnel. Par exemple, elle met en place des ateliers médiation santé sur l'endométriose, afin de lever les tabous et croyances sur cette maladie. Elle promeut un accès facile à une information fiable et gratuite sur la santé des femmes, propose un soutien psychologique, valorise les initiatives sociales à l'échelle locale et régionale pour les femmes. La structure intervient aussi directement dans les entreprises pour conseiller, sensibiliser et former sur l'inclusion au travail.

L'égalité entre les femmes et les hommes faisant partie des priorités du FSE+, ce fonds finance une opération à hauteur de 74 000 euros visant à renforcer l'égalité professionnelle par une meilleure connaissance au sein des entreprises des problématiques de santé spécifiques aux femmes. Ce soutien européen a permis de déployer une offre d'accompagnement d'entreprises dans le département de la Gironde, en Nouvelle-Aquitaine.

DisDameDonc propose d'accompagner les entreprises afin de créer un environnement de travail sain et inclusif où la santé des femmes est reconnue et soutenue, en formant les salariés, les dirigeants et responsables, ainsi que les ressources humaines sur les enjeux. Elle vise particulièrement les entreprises ayant un fort taux de salariat féminin, notamment les très petites entreprises (TPE) et les petites ou moyennes entreprises (PME). Outre l'amélioration des conditions de travail pour les femmes, l'opération bénéficie aux entreprises elles-mêmes car elle fidélise les collaboratrices, augmente l'attractivité de l'entreprise, et diminue les arrêts de travail.

Le maraîchage comme tremplin à la réinsertion professionnelle en Occitanie

Remobiliser un public éloigné de l'emploi tout en fournissant des légumes frais aux bénéficiaires des Restos du Cœur : c'est possible grâce aux Jardins du Cœur à Cahors, dans le Lot (Occitanie). Implantée depuis 26 ans et bien connue des locaux (elle porte même un chemin à son nom), l'association s'agrandit aujourd'hui grâce au FSE+, qui soutient la structure à hauteur de 11,6 %.

Qualifiés d'ateliers et chantiers d'insertion (ACI), les Jardins du Cœur à Cahors, d'une surface de plus de 12 000 m2, sont gérés par quatre salariés des Restos du Cœur ainsi que par des bénévoles qui s'occupent de personnes se trouvant en dehors de l'emploi, souvent en raison de parcours de vie difficiles. Afin de les aider à remettre un pied dans le monde du travail, des contrats d'insertion sont mis en place. Le Jardin constitue une étape transitoire en vue d'un retour à l'emploi, avec des contrats à durée déterminée d'une durée maximale de 2 ans, à temps partiel (24h par semaine). Ce temps libre permet aux salariés de s'occuper du jardin d'une part, et de leur propre parcours professionnel, d'autre part. En effet, les ACI sont un dispositif permettant d'accompagner et de proposer une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières. L'association œuvre pour lever les nombreux freins à l'emploi, comme la mobilité des personnes ou le manque de qualification, en les préparant à des entretiens, en fournissant des aides pour les démarches administratives ou bien en proposant des ateliers pour refaire son CV.

Le jardinage en permaculture et l'agriculture biologique servent ainsi d'outils pour la réinsertion sociale par l'emploi tout en valorisant la vie en collectivité. Cette opération à double utilité, à la fois alimentaire et sociale, a permis, au niveau national, d'accompagner vers l'emploi ou la formation plus de 1 000 personnes éloignées de l'emploi, tout en produisant près de 400 tonnes de fruits et légumes frais pour les centres de distributions. À Cahors, ce sont 20 tonnes de fruits et légumes pour une soixantaine d'espèces différentes, qui ont été produites grâce à une dizaine de personne en contrat d'insertion.

L'Europe en région - bannière
Article cofinancé par l'UE, en partenariat avec l'ANCT

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