20.06.2025 à 17:22
Rédaction Toute l'Europe
Qu’elles durent 6 semaines en Allemagne ou jusqu’à 13 semaines en Italie et en Lettonie, les grandes vacances concernent des millions d’élèves à travers l’Europe. Avec 8 semaines de vacances d’été, la France se situe dans la moyenne basse européenne. En 2025, l’attente ne sera pas la même pour tous : les élèves finlandais sont […]
L’article [Carte] Vacances d'été : la France accorde-t-elle plus de jours que ses voisins européens ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Qu’elles durent 6 semaines en Allemagne ou jusqu’à 13 semaines en Italie et en Lettonie, les grandes vacances concernent des millions d’élèves à travers l’Europe. Avec 8 semaines de vacances d’été, la France se situe dans la moyenne basse européenne.
En 2025, l’attente ne sera pas la même pour tous : les élèves finlandais sont en vacances depuis début juin, tandis que les élèves luxembourgeois devront attendre jusqu’à la mi-juillet.
Dans la majorité des États membres, la rentrée des classes a lieu début septembre. Il existe toutefois des exceptions : en Finlande, elle est fixée au 7 août, tandis qu’à Malte, les élèves ne reprendront qu’à partir du 24 septembre.
La durée des grandes vacances dépend aussi du niveau scolaire. En Irlande, les élèves du primaire bénéficient de 9 semaines, contre 13 dans le secondaire. En Lituanie, c’est l’inverse : les plus jeunes ont 11 semaines, contre 10 pour les lycéens.
Dans de nombreux pays, on observe aussi des disparités régionales. C’est le cas en Allemagne (entre les Länder), mais aussi en Autriche, en Espagne, en Italie ou aux Pays-Bas, où le calendrier scolaire n’est pas fixé au niveau national. Certaines particularités trouvent leur origine dans l’histoire, comme en Bavière, région agricole où les grandes vacances commencent tard pour permettre aux enfants d’aider leurs parents jusqu’à fin juillet — une habitude remontant aux années 1970.
Dans la majorité des États membres, les élèves ont entre 170 et 190 jours de classe par an, quel que soit leur niveau. En France, les lycéens ont un nombre de jours de cours plus élevé (180 jours) que les élèves du primaire et du collège (161 jours). Une situation que l’on retrouve également en Lituanie.
La durée des grandes vacances n’a pas forcément d’impact direct sur le nombre total de jours de classe. En Italie, par exemple, malgré 11 à 14 semaines de vacances d’été, les lycéens totalisent 200 jours de cours dans l’année : un record en Europe. Cela s’explique par la rareté et la brièveté des vacances intermédiaires.
À l’inverse, en Allemagne, les vacances d’été sont plus courtes, mais compensées par des congés plus fréquents au printemps et une cinquième période de vacances — entre Pâques et l’été — là où la plupart des pays n’en comptent que quatre.
Pour évaluer le temps réellement passé à l’école, il faut aussi prendre en compte la durée quotidienne des cours. En France, bien que le nombre de jours de classe soit légèrement inférieur à celui d’autres pays européens, les élèves passent en réalité beaucoup plus de temps dans leur salle de classe.
Pays | Vacances d'été en nombre de semaines |
---|---|
Allemagne | 6 semaines |
Autriche | 9 semaines |
Belgique | 7 à 9 semaines *selon les régions linguistiques |
Bulgarie | 11 semaines |
Chypre | 12 semaines |
Croatie | 10 semaines |
Danemark | 6 semaines |
Espagne | 11 à 12 semaines *selon les régions |
Estonie | 12 semaines |
Finlande | 9 semaines |
France | 8 semaines |
Grèce | 12 semaines |
Hongrie | 10 semaines |
Irlande | 9 à 13 semaines *9 en primaire, 13 dans le secondaire |
Italie | 11 à 14 semaines *selon les régions |
Lettonie | 13 semaines |
Lituanie | 10 à 11 semaines *11 en primaire, 10 dans le secondaire |
Luxembourg | 9 semaines |
Malte | 13 semaines |
Pays-Bas | 6 semaines |
Pologne | 10 semaines |
Portugal | 10 à 11 semaines |
République tchèque | 9 semaines |
Roumanie | 11 semaines |
Slovaquie | 9 semaines |
Slovénie | 10 semaines |
Suède | 9 semaines |
Toute l'Europe a participé à l'émission "Je pense donc j'agis" de RCF Radio, consacrée aux vacances et diffusée le 5 juillet 2023.
L’article [Carte] Vacances d'été : la France accorde-t-elle plus de jours que ses voisins européens ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
20.06.2025 à 15:35
Hugo Palacin
D'une superficie équivalente à trois fois la France, avec une population de 86 millions d'habitants et possédant dans ses sols des gisements de pétrole et de gaz naturel parmi les plus importants de la planète, l'Iran présente de nombreux atouts qui en font l'une des principales puissances régionales au Moyen-Orient, où le pays occupe une […]
L’article Quelles sont les relations entre l'Union européenne et l'Iran ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
D'une superficie équivalente à trois fois la France, avec une population de 86 millions d'habitants et possédant dans ses sols des gisements de pétrole et de gaz naturel parmi les plus importants de la planète, l'Iran présente de nombreux atouts qui en font l'une des principales puissances régionales au Moyen-Orient, où le pays occupe une place centrale.
Malgré ce statut régional et international, l'Iran n'entretient pas de relations diplomatiques et commerciales étroites avec l'Union européenne. La faute, notamment, à une situation intérieure marquée par une forte répression politique et sociale. Tant sur les droits humains que sur les relations avec ses voisins ou l'Occident, cette république théocratique islamique s'est illustrée par des actions souvent perçues comme hostiles envers ses voisins comme envers l'Occident.
Récemment, les controverses sur l'enrichissement nucléaire iranien comme l'escalade militaire qui dure avec Israël depuis mi-juin 2025, sont venues rappeler les menaces que fait planer l'Iran sur la stabilité régionale et au-delà.
L'Iran ne compte pas parmi les 166 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Par ailleurs, il n'existe aucun accord commercial bilatéral entre le pays et l'UE. Les échanges commerciaux entre les deux parties sont donc soumis au régime général d'importation de l'Union. Une situation qui ne favorise pas le commerce bilatéral.
En 2024, les exportations iraniennes vers l'UE représentaient 1,6 milliard d'euros (800 millions d'euros de biens, autant de services), d'après les données fournies par Eurostat. Quant aux exportations européennes vers l'Iran, elles atteignaient 4,6 milliards d'euros (3,7 milliards d'euros pour les biens, 900 millions d'euros pour les services). La balance commerciale penche donc largement en faveur de l'Union, de 3 milliards d'euros.
Les échanges commerciaux de biens entre l'Union et l'Iran s'élèvent ainsi à près de 4,5 milliards d'euros chaque année. Soit à peine 0,1 % des flux annuels de marchandises entre l'UE et le reste du monde, qui atteignent environ 5 000 milliards d'euros.
L'Iran dispose d'immenses ressources énergétiques. Le pays est doté des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole, ainsi que des premières réserves prouvées de gaz. Chaque jour, l'Iran produit ainsi 3,3 millions de barils de pétrole brut. Selon la Direction générale du Trésor, l'Iran est la 40e économie mondiale, avec un PIB de 401 milliards de dollars en 2024.
En conséquence, l'économie iranienne est fortement dépendante du secteur des hydrocarbures. Ainsi, les sanctions économiques et financières rétablies en 2011, puis en 2018 par les États-Unis en raison des inquiétudes liées à son programme nucléaire, suivies par l'UE sous la pression américaine, ont isolé économiquement l'Iran. Le pays s'est donc tourné vers d'autres partenaires, tels que la Chine, la Turquie, la Russie ou l'Afghanistan.
Le programme nucléaire iranien est l'un des principaux points de friction entre la république islamique et l'Union. Bruxelles a joué un rôle clé dans les négociations sur le nucléaire iranien, notamment autour du Plan d'action global commun (JCPoA) de 2015, qui visait à encadrer les activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée partielle des sanctions.
Federica Mogherini, alors Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, avait contribué à la conclusion de cet accord avec les États-Unis, la Russie, la Chine et trois États membres de l'Union, communément appelés "E3" : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Après la conclusion du JCPoA, une division du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) dédiée à la coordination des relations entre l'UE et l'Iran avait été créée.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ayant confirmé que l'Iran avait rempli ses obligations nucléaires dans le cadre du JCPoA, toutes les sanctions économiques et financières prises par l'UE en rapport avec le programme nucléaire iranien avaient été levées en janvier 2016.
Mais le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 sous l'administration Trump, suivi du rétablissement de sanctions, a provoqué un effondrement progressif de l'accord. L'UE a tenté de préserver les bénéfices du JCPoA par la création de l'INSTEX, un mécanisme d'échange hors dollar pour contourner les sanctions américaines, qui s'est révélé inefficace sur le long terme, en raison d'un manque de coopération bancaire et de la pression exercée par les sanctions américaines.
Dans les conclusions du Conseil du 22 décembre 2022, l'Union européenne a réaffirmé sa claire détermination quant au fait que l'Iran ne doit jamais mettre au point ou acquérir d'arme nucléaire, et a rappelé les engagements de l'Iran à cet égard ainsi que ses obligations internationales.
Outre les activités de prolifération nucléaire, ces dernières années, l'UE a mis en place différents régimes de sanctions visant l'Iran. Ils concernaient la répression des manifestations et les violations des droits humains depuis 2011, renforcés après la mort de Mahsa Amini en 2022, le soutien militaire à la Russie dans la guerre en Ukraine via la livraison de drones, ou encore les attaques de missiles et drones contre Israël en avril 2024.
En réponse à la répression des voix contestataires et aux multiples violations des droits de l'homme dans le pays, Bruxelles a ainsi sanctionné 232 personnalités et 44 entités iraniennes. Des mesures allant des interdictions de pénétrer sur le territoire de l'UE à des gels d'avoirs, en passant par des interdictions de vendre au régime des équipements et services susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne. Un régime de sanctions prorogé jusqu'en 2026, pour l'instant.
Depuis 2022, l'Union a également sanctionné et condamné l'Iran pour l'utilisation de drones et de missiles iraniens, à la fois dans la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine, ainsi que lors d'attaques menées par la république islamique contre Israël, le 13 avril 2024.
Les sanctions liées au nucléaire concernent également les échanges économiques. Les mesures restrictives interdisent les exportations d'armes, d'or, de métaux précieux, de logiciels, d'équipements et de biens susceptibles d'être utilisés dans le cadre d'activités liées à l'enrichissement nucléaire. Elles interdisent également l'importation de pétrole brut, de gaz naturel et de produits pétrochimiques iraniens.
Le prix Sakharov décerné à Mahsa Amini et au combat des femmes iraniennes
En septembre 2022, un mouvement de contestation de grande ampleur a gagné l'Iran. Ils ont été déclenchés par le mort de Mahsa Jîna Amini, une étudiante de 22 ans. Arrêtée par la police des mœurs iranienne pour "port de vêtements inappropriés", elle a été violentée au point de tomber dans le coma, puis de décéder trois jours plus tard.
Le destin tragique de Mahsa Amini a révolté de nombreux Iraniens, à commencer par les plus jeunes. Des manifestations inédites ont gagné tout le pays, pour protester contre sa mort et, plus largement, contre le régime islamiste et autoritaire. Malgré la répression, les centaines de morts et les milliers d'arrestations, le mouvement persiste durant des mois.
En 2023, le Parlement européen a décidé d'honorer la mémoire de Mahsa Amini et de célébrer le mouvement contestataire iranien "Femme, Vie, Liberté", en leur décernant le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit, une distinction décernée chaque année depuis 1988 à des individus et organisations qui défendent les droits de l'homme et les libertés fondamentales.
"Le courage et la résilience des femmes iraniennes dans leur lutte pour la justice, la liberté et les droits humains ne seront pas stoppés. Leurs voix ne peuvent pas être réduites au silence et même si elles ne sont pas ici aujourd'hui, leur présence se fera sentir", avait déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, lors de l'ouverture de la cérémonie.
L'offensive militaire lancée par l'Iran contre Israël en avril 2024 a accentué les tensions régionales et fragilisé toute tentative de relance du dialogue sur le nucléaire. La guerre qui oppose ces deux puissances régionales depuis le 13 juin 2025 a rendu la situation encore plus complexe.
Malgré ce contexte, les pays européens de l'E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) et Bruxelles poussent en faveur d'une reprise des négociations sur le nucléaire iranien. Les ministres des Affaires étrangères de l'E3 devraient prochainement rencontrer leur homologue iranien, Abbas Araghchi, à Genève. Mais les efforts de l'Union et de ses États membres pourraient bien être réduits à néant par l'administration Trump, qui semble peu encline à négocier avec la république islamique.
Face à un Iran isolé, imprévisible et militairement actif, l'Union européenne tente donc de maintenir le cap d'une diplomatie fondée sur le droit et les normes. Mais sa capacité d'influence reste étroitement conditionnée par les rapports de force géopolitiques globaux, notamment entre Washington, Pékin, Moscou et Téhéran.
L’article Quelles sont les relations entre l'Union européenne et l'Iran ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
20.06.2025 à 14:32
Florian Chaaban
Si vous avez l'intention d'acheter un smartphone ou une tablette dans les prochains jours, vous remarquerez sans doute une étiquette inédite apposée à côté des appareils. Depuis ce vendredi 20 juin 2025, tous les smartphones neufs – à l’exception des modèles pliants ou conçus pour la communication de haute sécurité - doivent désormais arborer une […]
L’article Consommation : une nouvelle étiquette énergie obligatoire dans l'UE pour les smartphones et tablettes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Si vous avez l'intention d'acheter un smartphone ou une tablette dans les prochains jours, vous remarquerez sans doute une étiquette inédite apposée à côté des appareils. Depuis ce vendredi 20 juin 2025, tous les smartphones neufs – à l’exception des modèles pliants ou conçus pour la communication de haute sécurité - doivent désormais arborer une nouvelle étiquette énergie.
Fruit d’une réglementation de l’Union européenne, cette signalétique se déploie simultanément dans tous ses pays membres. Son but : réunir sur le même encart tous les indicateurs de durabilité dans un souci de transparence. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Pacte vert, qui promeut l’économie circulaire en cherchant notamment à réduire l’impact environnemental des produits. Jusqu’ici, seuls quelques pays, à l’image de la France ou de la Belgique, imposaient un indice de réparabilité pour certains produits dont les smartphones. Désormais, c’est une obligation harmonisée pour l’ensemble du marché européen.
L’étiquette, familière à ceux qui ont déjà acheté un lave-linge ou un réfrigérateur, reprend le principe d’une échelle colorée allant de A à G, du vert (les plus sobres) au rouge (les plus énergivores). En son centre figure l’autonomie de la batterie, tandis qu’en bas, quatre pictogrammes renseignent sur des aspects essentiels du produit : résistance aux chocs, durée de vie de la batterie, réparabilité, et résistance à la poussière et à l’eau.
Derrière cette initiative, la volonté de la Commission européenne est claire : encourager des choix plus responsables en matière de consommation, tout en prolongeant la durée de vie des appareils et en réduisant les déchets électroniques. Des objectifs ambitieux, appuyés par des projections éloquentes : 20 milliards d’euros d’économies pour les ménages européens d’ici 2030 et 2 térawattheures d’électricité économisés, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’un million de Français.
Depuis 2021, la France applique un indice de réparabilité destiné à informer les consommateurs sur la facilité de réparation de plusieurs catégories d’appareils, dont les smartphones, les ordinateurs portables, les lave-linge, les tondeuses à gazon électriques, les aspirateurs et les nettoyeurs haute-pression.
Le pays prévoyait d’introduire en 2024 un indice de durabilité spécifique aux smartphones, mais ce projet a été abandonné avec l’arrivée imminente de l’étiquette européenne. Il reste toutefois possible de comparer cette nouvelle signalétique européenne avec l’indice français de durabilité des téléviseurs, qui a bien été instauré et se montre plus exigeant.
Contrairement au dispositif européen, l’étiquette française prend en compte certains critères supplémentaires, comme la présence de conseils d’utilisation directement sur l’appareil (par exemple, nettoyer l’écran sans produits chimiques) ou encore la durée de la garantie. Sur ce dernier point, l’indice français valorise les fabricants qui étendent leur garantie d’une année supplémentaire.
Pensée pour guider les consommateurs vers des choix plus responsables, cette initiative, globalement saluée, fait aussi l'objet de critiques. En France, des associations comme Halte à l’obsolescence programmée (Hop) regrettent l’absence de prise en compte du coût des réparations, un critère pourtant décisif pour prolonger la vie d’un appareil. Car ce coût est un vrai frein au réemploi. L’Agence de la transition écologique (Ademe) estime que si celui-ci est supérieur à 30 % du prix d’achat, les consommateurs préfèrent acheter neuf. D’autres pointent également une étiquette trop complexe à déchiffrer, et qui mériterait un score global plus lisible.
Surtout, certains experts dénoncent la place exagérée donnée à la consommation d’énergie, alors que le véritable impact écologique du smartphone réside dans sa fabrication, extrêmement gourmande en ressources rares et polluantes. Produire chaque téléphone nécessite près de 70 matériaux, dont des métaux rares comme le lithium, le néodyme ou le palladium.
Malgré ces limites, cette nouvelle signalétique marque une avancée. Elle s’inscrit dans un contexte de baisse des ventes de smartphones neufs et pourrait encourager une consommation plus sobre et mieux éclairée. Par conscience écologique ou par souci d'économie, les Français tendent en tout cas à acheter de moins en moins de smartphones. Treize millions d’appareils neufs ont été vendus en 2024 dans l'Hexagone, soit sept millions de moins qu’il y a dix ans.
L’article Consommation : une nouvelle étiquette énergie obligatoire dans l'UE pour les smartphones et tablettes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.