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09.05.2025 à 23:33

Louis Prevost, frère de Léon XIV: "On le taquinait en lui disant qu'il deviendrait pape"

FRANCE24

"Nous avons su très tôt, quand il avait peut-être cinq ou six ans, qu'il deviendrait prêtre. Il n'y avait aucun doute", assure à l'AFP Louis Prevost, 73 ans, depuis sa maison de Port Charlotte, en Floride (sud-est). "Quand nous étions enfants, il aimait beaucoup jouer au prêtre. Je me disais: +C'est quoi ce bazar? Prêtre?+ Il achetait des gaufrettes en forme de disque et les distribuait à tous nos amis dans le jardin en prétendant que c'était la communion", se rappelle-t-il en souriant. "On le taquinait en lui disant qu'il deviendrait pape et ça ne lui plaisait pas", ajoute-t-il. Quand la fumée blanche s'est échappée jeudi de la cheminée de la chapelle Sixtine, Louis a commencé à se sentir nerveux, saisi par le pressentiment que son frère avait été choisi. Il a allumé la télévision et tenté de se calmer en attendant l'annonce de l'identité du nouveau souverain pontife. Lorsque le cardinal "protodiacre", le Français Dominique Mamberti, a enfin prononcé le nom de son frère, Louis a exulté. "J'étais assis sur le lit, et c'est tant mieux, car je serais sûrement tombé à la renverse. Je me suis dit: +Mon frère est pape. Je ne peux pas y croire+", retrace-t-il. "C'était à en perdre la tête, c'était fou, absurde. J'étais surexcité", poursuit Louis. L'euphorie a depuis laissé place à une foule de questions: "Est-ce qu'on le reverra un jour? Est-ce qu'on pourra encore se parler comme des frères? Ou est-ce qu'il faudra que ce soit officiel?" "Il est toujours là mais il est hors de portée. On ne peut pas simplement décrocher son téléphone pour l'appeler. Ce sera forcément très spécial d'appeler le pape maintenant", explique-t-il. Louis espère obtenir des réponses à ces questions par l'intermédiaire de John, le troisième frère, qui s'envolera pour Rome depuis Chicago dans les prochaines heures dans l'espoir de voir Léon XIV.

09.05.2025 à 23:16

Bénin – Restitution des trésors royaux : Mati Diop raconte Dahomey, Ours d’or à Berlin

FRANCE24

Après Atlantique, Grand Prix à Cannes, la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop revient avec Dahomey, un documentaire récompensé par l’Ours d’or à Berlin. Le film suit la restitution au Bénin de 26 trésors pillés par la France en 1892. Dans le Journal de l’Afrique, elle revient sur la genèse du projet, sa portée politique, la voix des objets signée Mackenzy Orcel, le chiffre "26" qui hante le film, et l’impact de ce retour historique sur la jeunesse africaine. Un entretien puissant, au croisement de l’art, de la mémoire et de l’histoire.

09.05.2025 à 23:13

A l'ex-université de Léon XIV, le nouveau pape "c'est Bob"

FRANCE24

Jeudi après-midi dans cet écrin de verdure planté à une quinzaine de kilomètres de Philadelphie, les laïcs, les frères en soutane, et les étudiants ont connu un rare moment de grâce commune. L'un des leurs, le cardinal Robert Prevost, a été élu pape. Une première pour un Américain, mais aussi pour le courant augustinien au coeur de l'enseignement dans cette université. "J'étais dans ma chambre, au dortoir, avec la porte ouverte et d'un coup j'ai entendu tout le monde qui a commencé à crier", raconte Amelia Weiss, 19 ans, étudiante en biochimie. "Nous étions là à nous dire, le nouveau pape est de Villanova. Tout le monde ne parle que de ça depuis. Les étudiants en mathématiques étaient au 7e ciel", ajoute-t-elle. Né à Chicago, Robert Prevost a fait des études en mathématiques à Villanova, le premier collège américain de tradition augustinienne où il s'est formé aux enseignements d'auteur de La Cité de Dieu et des Confessions, avant de choisir la prêtrise. "Nous étions sidérés. Je veux dire, c'était une surprise totale. Il y avait de la joie, des pleurs, j'étais comme en transe car pour nous, il est Bob, il est notre frère augustinien. Et nous sommes si heureux de voir que le reste du monde le connaîtra aussi. Il est incroyablement intelligent, talentueux et polyglotte", renchérit le révérend Rob Hagan en qualifiant le nouveau pape de "mentor" de longue date. "J'ai rencontré le père Bob (il y a environ 27 ans) et il est devenu un frère pour moi. Il avait dix ans de plus que moi dans sa formation comme augustinien. Il était déjà un prêtre (...) et moi j'étais un novice. Je venais de la côte Est américaine et j'ai fait mon noviciat au Wisconsin. Et il m'a accueilli là-bas. J'étais une recrue. Je n'étais pas chez moi. Et il m'a fait sentir à la maison", ajoute ce grand gaillard au visage lunaire. Les Confessions A l'université Villanova, fondée en 1842 par des catholiques irlandais, les textes de Saint-Augustin sont un passage obligé pour tous les étudiants: ceux de sciences, de commerce, comme ceux de philosophie ou théologie. Tous doivent lire les Confessions de Saint-Augustin, philosophe et théologien romain du 4e siècle né en Afrique. A l'ère des réseaux sociaux, des déficits d'attention, comment convaincre les étudiants de se plonger dans ce texte? "Nous sommes tentés, nous sommes distraits, nous sommes attirés par tant de choses qui, nous le pensons, vont nous satisfaire. Internet, le pouvoir, l'ambition, le sexe (...), alors Saint-Augustin nous parle car il a été un pêcheur avant d'être un saint. Il a fait les erreurs que nous faisons et que les étudiants font aussi", répond le révérend Hagan. Will Kelly, un étudiant en histoire contemporaine américaine toujours soufflé par l'annonce "surréelle" du nouveau pape, a adoré lire Saint-Augustin. "C'est un texte ancien mais il reste actuel. Il reste pertinent pour aborder ma vie de tous les jours", dit-il en disant ne pas avoir l'impression d'un agenda politique dans l'enseignement sur le campus mais plutôt d'une quête commune dans la recherche de la vérité. Spécialiste de Saint-Augustin à la faculté locale de théologie, Jaisy Joseph espère désormais voir le nouveau pape Léon XIV, qu'elle appelle aussi "Bob", se servir de ses enseignements à Villanova pour transformer l'Eglise catholique. Dans cette université, comme chez Saint-Augustin, "il y a une reconnaissance du fait que comme individu, j'ai une perception limitée de la vérité, que j'ai besoin de mon ami, de mon collègue pèlerin. Nous avons peut-être des points de vue différents, mais nous n'allons pas lutter les uns contre les autres, mais plutôt chercher ensemble la vérité, côte à côte", dit-elle à l'AFP dans son bureau où les livres sont classés de façon originale: chaque étage a sa couleur. Sur son bureau, triomphe toutefois Saint-Augustin. Y a-t-il un passage lié aux Confessions que les étudiants connaissent pas coeur? "S'il y a bien une phrase commune à tous nos étudiants, c'est celle-ci: deviens ce que tu n'es pas encore."

09.05.2025 à 23:13

NBA: les Timberwolves ouvrent une enquête après des insultes racistes contre Draymond Green

FRANCE24

Les Wolves, vainqueurs des Warriors (117-93) la veille, ont indiqué dans un communiqué qu'un fan avait été expulsé de la salle durant le quatrième quart-temps pour avoir violé le code de conduite des supporters de la NBA. Une deuxième personne, accusée par d'autres fans d'avoir fait des commentaires "à connotation raciale" contre Green, a quitté le Target Center avant que son identité ne soit vérifiée, souligne le communiqué. "L'équipe poursuit son enquête et des mesures supplémentaires pourraient être prises", ajoute la franchise. "Les Timberwolves et le Target Center s'engagent fermement à favoriser un environnement inclusif, respectueux et sûr pour tous. Les comportements racistes, haineux ou menaçants n'ont pas leur place lors de nos matches ou dans notre communauté et ne seront tolérés en aucune circonstance". Draymond Green a été copieusement hué après avoir asséné un coup de coude volontaire à l’intérieur des Wolves Naz Reid qui lui a valu une faute technique dans le deuxième quart-temps. Green, coutumier du fait, en est déjà à cinq fautes techniques et deux fautes flagrantes de grade 1, et s'expose à une suspension automatique en cas de deux nouvelles fautes techniques. Ses coéquipiers ont eu beaucoup de mal à le contenir pour lui éviter une seconde faute technique, synonyme de retour aux vestiaires. A l'issue du match, Green a déclaré aux journalistes qu'il pensait être injustement ciblé. "J'en ai assez que l'on cherche à me faire passer pour un homme noir colérique", a-t-il dénoncé. "Je suis bon au basket, je suis bon dans ce que je fais. L'objectif de continuer à me faire passer pour un Noir en colère est insensé. J'en ai marre. C'est ridicule", a-t-il martelé. Les Wolves et les Warriors sont à égalité en demi-finale de conférence Ouest 1-1, avant les deux prochaines confrontations en Californie à partir de dimanche.

09.05.2025 à 22:27

Wall Street termine la séance sans conviction, nerveuse avant la rencontre entre Washington et Pékin

FRANCE24

Le Dow Jones a lâché 0,29%, l'indice Nasdaq a terminé à l'équilibre (+0,00%) et l'indice élargi S&P 500 a clôturé proche de l'équilibre (-0,07%). "Le marché a connu une journée plutôt calme et sans histoire", ont résumé dans une note les analystes de Briefing.com. En cause: "les investisseurs attendent avec impatience un événement durant le week-end qui est susceptible de faire bouger le marché", expliquent-ils. La place américaine aura en effet les yeux rivés sur la rencontre entre le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent, et le vice-Premier ministre chinois He Lifeng à Genève, samedi et dimanche, avec en toile de fond le dossier des droits de douane. Washington a imposé en plusieurs vagues une surtaxe d'un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, qui s'additionne aux droits de douane préexistants. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les produits américains. Donald Trump a semblé faire un pas vers Pékin vendredi en suggérant de baisser à 80% ces surtaxes douanières punitives. Les investisseurs "espèrent un bon dénouement, mais ils ne veulent pas prendre de risques à l'approche du week-end", note auprès de l'AFP Jack Albin, de Cresset. "Pour le moment, il ne faut pas s'attendre à une résolution rapide des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine", écrit pour sa part Jose Torres, d'Interactive Brokers. L'analyste explique s'attendre à "des hauts et des bas, alors que Washington et Pékin tenteront de trouver un terrain d'entente tout en cherchant à garantir leurs propres intérêts économiques." La journée était par ailleurs pauvre en données économiques. Les investisseurs attendent désormais l'indice des prix à la consommation (CPI) pour le mois d'avril aux Etats-Unis mardi, puis les prix à la production (PPI), jeudi. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts d'Etat américains à dix ans est resté stable par rapport à la veille, à 4,38%. Au tableau des valeurs, Boeing a été recherché (+1,58%) après que groupe IAG, propriétaire de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi dans un communiqué la commande de 32 Boeing 787 et 21 Airbus A330 pour un montant total d'un peu plus de 20 milliards de dollars. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a pris de la vitesse (+4,72%), les investisseurs espérant que de possibles accords sur les droits de douane profitent au groupe. La start-up américaine spécialisée dans l'informatique à distance (+cloud computing+) CoreWeave, introduite en Bourse à la fin du mois de mars, a lourdement chuté (-6,60%) après des informations de presse selon lesquelles le groupe voudrait lever une dette d'environ 1,5 milliard de dollars afin, notamment, de refinancer des emprunts existants. La plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Lyft a été propulsée (+28,08%) après avoir annoncé l'augmentation de son programme de rachats d'actions, qui atteindra désormais 750 millions de dollars. La plateforme de réservation de voyages Expedia a plongé (-7,30%), sanctionnée pour son chiffre d'affaires inférieur aux attentes au premier trimestre ainsi que des prévisions mal accueillies par les investisseurs.

09.05.2025 à 22:25

Venezuela: défilé de pétroliers avant la fin de l'exploitation par les multinationales

FRANCE24

Les bateaux attendaient pour accoster les quais du géant pétrolier public vénézuélien Petroleos de Venezuela (PDVSA), à Maracaibo, berceau de la production pétrolière vénézuélienne. Le président américain Donald Trump, qui veut asphyxier économiquement le Venezuela pour évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir, a révoqué le 26 février la licence du groupe pétrolier américain Chevron, plus gros producteur étranger avec 200.000 barils/jour sur le million de barils de brut produits au Venezuela. Quelques semaines plus tard, M. Trump a révoqué celles des autres multinationales dont le Français Maurel & Prom, l'Espagnol Repsol et l'Italien ENI. Tous doivent cesser leurs opérations avant le 27 mai. Le Venezuela prévoit de maintenir la production dans les champs pétroliers qu'il exploitait jusqu'à présent avec Chevron, a assuré M. Maduro début mai. Le 11 avril, le Venezuela avait annoncé que Chevron avait retourné des cargaisons de brut vénézuélien en raison de "l'impossibilité et des restrictions qui lui ont été imposées" de "payer celles-ci au Venezuela". Fin mars, M. Trump a menacé les pays qui achètent du pétrole ou du gaz vénézuélien d'une taxe additionnelle de 25% sur leurs transactions commerciales avec les États-Unis. Washington ne reconnaît pas la réélection contestée de Nicolas Maduro en juillet 2024, à l'issue d'un scrutin que l'opposition, criant à la fraude, affirme avoir remporté. Le Venezuela est le troisième fournisseur de pétrole des États-Unis, derrière le Canada et le Mexique, selon l'Agence d'information sur l'énergie (EIA), un organe américain.

09.05.2025 à 22:15

Rave-party illégale dans le Lot: 9.000 personnes sur un site "tenu et contrôlé" selon la préfecture

FRANCE24

"Nous avons sur site environ 9.000 personnes qui sont arrivées depuis la soirée du mercredi 7 mai", a expliqué la préfète du Lot Claire Raulin, lors d'un point-presse. Dans le périmètre investi par les participants - des Français mais aussi des Espagnols et des Italiens - l'ambiance est festive avec quatre scènes principales entourées de campements et de véhicules, a constaté un photographe de l'AFP, et la manifestation, sous le soleil, se déroulait dans le calme. Dans l'enceinte, des pompiers étaient présents mais pas les forces de l'ordre qui se trouvaient à quelques kilomètres de là et procédaient à des contrôles routiers, selon la même source. "Ce site est tenu et contrôlé", a affirmé Mme Raulin, ajoutant: "L'objectif c'est de continuer à tenir la zone, nous bloquons des axes routiers, les routes départementales autour du site sont fermées et nous faisons des centaines de contrôles et de constats chaque jour". Interrogée sur le nombre d'infractions relevées et d'éventuelles arrestations, elle n'a pas souhaité répondre, renvoyant à un bilan à dresser en fin de rassemblement. Actuellement, une centaine de membres des forces de l'ordre sont présents mais ce dispositif "très important" a "vocation à monter en puissance dans les jours qui viennent" avec des renforts de forces mobiles, a précisé le colonel Bertrand Loddé, commandant du groupement de gendarmerie du Lot. Sur place, "toutes les infractions sont relevées, que ce soient les infractions à la législation sur les stupéfiants, la consommation excessive d'alcool, les infractions à la législation sur la sécurité routière, le non-respect des arrêtés préfectoraux sur ce rassemblement qui est illégal", a encore dit Mme Raulin, ajoutant: "Tout cela donnera lieu aux actions nécessaires qui seront prises." Des équipes de secours et des pompiers sont également présentes sur le site de la manifestation organisée sur des "terrains agricoles privés" à Rocamadour et à Montvalent (Lot), a-t-elle précisé car "on sait qu'il peut y avoir des risques sanitaires, c'est un rassemblement de grande ampleur, des milliers de personnes avec des consommations illégales de stupéfiants, des consommations excessives d'alcool, des risques d'accident".

09.05.2025 à 22:07

Des élèves suisses en route pour l'Eurovision, la "Champions League" de la chanson

FRANCE24

Ces classes d'écoliers et de collégiens ont participé cette année à des ateliers musicaux, en partenariat avec l'Eurovision, pour apprendre à composer une chanson, de l'écriture du texte jusqu'à l'accompagnement musical, pour se produire le 15 mai sur une scène secondaire du concours à Bâle, deux jours avant la grande finale. Cet atelier "m'a donné envie d'aller à l'école", raconte Tessa, du Cycle (collège) du Renard à Vernier, une commune du canton de Genève, dit-elle à l'AFP lors d'une répétition. Anaïs Carré, qui y enseigne la musique, est heureuse que deux classes du même établissement aient été sélectionnées : quand les élèves "ont su qu'ils pouvaient venir, ils étaient tellement contents, c'était une explosion de joie". "Je me suis mise à la place des élèves en me disant (que) c'est une expérience fantastique pour eux de pouvoir créer une chanson d'avoir une expérience humaine comme ça, (...) d'être vraiment créatifs à l'école et d'être maîtres d'un projet", a-t-elle dit. Ces ateliers sont organisés dans les établissements scolaires en partenariat avec le groupe audiovisuel public suisse SSR et la coopérative nationale des auteurs et éditeurs de musique Suisa, avec des musiciens professionnels. "Si ça peut un peu allumer une petite étincelle chez certains ou certaines, il faut le prendre", se réjouit Gaspard Sommer, artiste et musicien professionnel, qui guide les élèves de Mme Carré. Il ne reste plus que quelques jours avant le lancement de l'édition 2025 de l'Eurovision de la chanson, la plus grande compétition musicale diffusée en direct à la télévision dans le monde, que la Suisse a gagnée le droit d'accueillir après la victoire de Nemo avec "The Code" à Malmö en Suède l'année dernière. Les élèves vont "chanter sur une scène qui peut accueillir 6.000 personnes", explique M. Sommer, lors de la répétition au Cycle du Renard. Dans l'auditoire du collège de Tessa, les élèves, assis par terre ou sur des chaises, chantent en boucle le texte qu'ils ont imaginé en février, "Souvenirs d'été". Un piano donne le rythme, répétant inlassablement la même rengaine, jusqu'à ce que les jeunes trouvent la bonne mélodie, à partir d'une suite d'accords. "Ne partez pas sans moi" "On essaie d'accorder les paroles de la chanson au rythme", glisse Pilar Beatriz Calatras Camero, 13 ans. Soudain, rien ne va plus, les notes de piano s'interrompent : "Une des strophes n'a pas le même nombre de pieds... il faut revoir le texte", explique Mme Carré. Dans un grand brouhaha, les enfants discutent en petits groupes, font des propositions, surtout les filles, et modifient le texte. "En débardeur face au ventilateur" devient "Et dans mon débardeur face au ventilateur". "C'est comme de l'improvisation. Il y a un truc un peu mystérieux, il faut se lâcher et oser commencer à chanter", raconte M. Sommer. Il leur fait ensuite écouter des sons de synthétiseur. Il est presque midi et l'épuisement se fait sentir. Difficile de choisir la musique électronique qui remplacera le piano lors du concert. Mais l'envie de chanter est là. "Cela ne me stresse pas du tout de chanter, cela sort tout seul. C'est une manière de m'exprimer. Depuis petite je voulais chanter devant plein de gens. Du coup là... c'est un peu un rêve qui va se réaliser", raconte Angelina Morisod, 12 ans, qui adore chantonner des titres de Céline Dion, en particulier "Ne partez pas sans moi" avec lequel la Canadienne avait remporté la compétition en 1988, pour la Suisse, et conquis le monde. Lyandro Soares Dias, 13 ans, se voit lui déjà sur scène. Il attend avec impatience ce moment de partage "inoubliable" car c'est l'une des plus grandes compétitions européennes, c'est comme la Champions League mais du chant, de la musique, et je regarde cela depuis petit." Et en plus, "ce serait vraiment incroyable si on rencontrait des stars", glisse-t-il.

09.05.2025 à 21:45

Un juge américain ordonne la libération d'une étudiante turque devenue symbole de la "liberté d'expression"

FRANCE24

La vidéo de l'arrestation le 25 mars de Rumeysa Ozturk, une doctorante de l'université Tufts dans le Massachusetts, par des agents en civil des services de l'immigration (ICE), visages masqués et pour certains capuche sur la tête, en vue de son expulsion, avait suscité l'indignation. Un juge fédéral de l'Etat voisin du Vermont, dans le nord-est des Etats-Unis, a ordonné vendredi "au gouvernement de la relâcher immédiatement". Le seul motif invoqué par l'administration Trump pour justifier l'expulsion de Rumeysa Ozturk est un article qu'elle avait cosigné en mars 2024 dans son journal universitaire, le Tufts Daily, critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. L'exécutif a eu depuis largement l'occasion de présenter d'autres éléments à charge, mais ne l'a pas fait, a rappelé le juge William Sessions au terme d'une audience à laquelle elle a participé en visioconférence d'un centre de détention géré par ICE en Louisiane (sud) où elle est incarcérée depuis plus de six semaines. "Dans le même temps, la prolongation de sa détention censure la liberté d'expression de millions de personnes qui ne sont pas citoyens de ce pays. N'importe laquelle d'entre elles peut maintenant hésiter à exercer sa liberté d'expression garantie par le Premier amendement (de la Constitution, NDLR) de crainte d'être embarquée vers un centre de détention loin de chez elle", a souligné le magistrat. Procédure d'expulsion en cours Le juge Sessions a refusé d'assortir cette libération des restrictions de mouvement suggérées par le gouvernement. Rumeysa Ozturk est "libre de retourner chez elle au Massachusetts" et dans le Vermont et de se déplacer au-delà de ces deux Etats, a-t-il précisé. Il a néanmoins exigé que cette libération soit supervisée régulièrement par un centre municipal de réinsertion des détenus dans le Vermont qui lui en rendra compte. Le magistrat a également proposé que les deux parties conviennent de "conditions légères" à sa liberté d'aller et venir puisqu'elle reste sous le coup d'une procédure d'expulsion. Le ministre turc de la Justice, Yilmaz Tunç, a salué cette libération comme un "développement positif qui apaise notre conscience", dans une déclaration sur X, estimant "inacceptable qu'un individu soit poursuivi en raison de sa foi et de son soutien à la Palestine". Un conseiller de la Maison Blanche, Stephen Miller, a en revanche dénoncé une fois de plus "un coup d'Etat judiciaire", assurant que la révocation d'un visa relevait des prérogatives exclusives du pouvoir exécutif. "Passer plus de six semaines en détention pour avoir écrit une tribune est un cauchemar constitutionnel. Sa libération est une victoire pour quiconque défend la justice, la liberté d'expression et les droits humains fondamentaux", a réagi dans un communique Monica Allard, une avocate de l'influente organisation de défense des droits civiques ACLU. Dans une affaire similaire, un autre juge fédéral du Vermont avait ordonné le 30 avril la libération d'un étudiant palestinien impliqué dans le mouvement à l'université Columbia contre la guerre à Gaza et arrêté en pleine démarche de naturalisation deux semaines auparavant. Mohsen Mahdawi est le cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à l'université new-yorkaise Columbia, avec Mahmoud Khalil, figure de la mobilisation estudiantine propalestinienne aux Etats-Unis, que l'administration de Donald Trump tente d'expulser depuis son arrestation le 8 mars. Le président républicain a lancé une offensive contre les grandes universités américaines, les accusant de laisser prospérer sur leurs campus des mouvements de soutien aux Palestiniens face à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qu'il assimile à des manifestations d'antisémitisme.

09.05.2025 à 21:23

Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman

FRANCE24

"L'émissaire spécial Steve Witkoff devrait se rendre à Oman dimanche pour un quatrième cycle de négociations avec l'Iran", a indiqué vendredi une source proche du dossier sous couvert d'anonymat. "Comme par le passé, nous nous attendons à des discussions directes et indirectes", a-t-elle ajouté. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a confirmé ces discussions dans une vidéo diffusée vendredi par des médias locaux. "Nos amis omanais nous ont proposé la date de dimanche et nous avons exprimé notre accord", a-t-il dit. "Les négociations progressent et, naturellement, plus nous avançons, plus nous avons besoin de consultations et d'examens, et plus les délégations ont besoin de temps pour examiner les questions soulevées", a relevé le ministre. Américains et Iraniens, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé depuis le 12 avril des pourparlers indirects sur l'épineux dossier du nucléaire iranien sous la médiation d'Oman. "Messages contradictoires" Trois sessions se sont déjà tenues à Mascate et à Rome. Un quatrième round avait été pressenti samedi dernier dans la capitale italienne mais avait été reporté pour des "raisons logistiques", selon Oman. Le sultanat d'Oman a déjà servi de médiateur entre les Etats-Unis et les houthis du Yémen qui sont parvenus à un accord de cessez-le-feu cette semaine, le président Trump annonçant l'arrêt des frappes américaines contre ces insurgés. Les pourparlers américano-iraniens visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique - une ambition que Téhéran a toujours nié avoir - contre une levée des sanctions qui paralysent son économie. Le président américain est attendu en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai. Avant ce déplacement, Donald Trump a indiqué qu'il allait "prendre une décision" sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe, après que plusieurs médias américains lui ont prêté l'intention de l'appeler "golfe Arabique" ou "golfe d'Arabie" plutôt que "golfe Persique", ce qui froisserait l'Iran en pleine négociations. "Nos positions sont fondées sur des principes, ont leurs propres fondements et sont donc immuables, mais nous recevons des messages contradictoires de l'autre côté", a déclaré vendredi le ministre iranien, en relevant que "des personnes différentes tiennent des propos différents". Le vice-président des Etats-Unis, JD Vance, avait estimé mercredi que ces négociations avec l'Iran étaient sur la "bonne voie". "Pression maximale" "Nous ne nous soucions pas de savoir si les gens veulent de l'énergie nucléaire. Nous sommes d'accord avec cela, mais vous ne pouvez pas avoir le type de programme d'enrichissement qui vous permet d'obtenir une arme nucléaire, et c'est là que nous fixons la limite", a-t-il insisté. Interrogé pour savoir si l'Iran pouvait maintenir un programme d'enrichissement tant qu'il ne conduit pas à la fabrication d'une arme, le président américain avait déclaré mercredi que cette question restait ouverte. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles. Un accord multilatéral conclu en 2015 avec l'Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions internationales, est devenu de facto caduc à la suite du retrait des Etats-Unis décidé en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump. L'accord, qui expire en octobre 2025, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l'Iran ne se conforme pas à ses engagements. En attendant, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" sur l'Iran, visant notamment le secteur pétrolier, et presse Téhéran de négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d'échec de la diplomatie.

09.05.2025 à 21:11

Le concours Lépine récompense un casque "assistant d'écoute" pour personnes mal-entendantes

FRANCE24

Lors cette 124e édition du concours - qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) - un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d'une cinquantaine de personnes. Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux - qui prend la forme d'un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris - a été remis à Raphaël Zakine pour un "assistant d'écoute" baptisé Spokeo. Ce dispositif "permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d'audition ne portent pas d'appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton", résume à l'AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad. Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l'interlocuteur va parler, et un casque noir, d'allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi "par conduction à travers les os pour arriver jusqu'à l'oreille interne" de la personne mal-entendante "même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée", précise-t-il. Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s'adresse principalement aux aidants et aux soignants: "les ophtalmos notamment l'adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes" - et donc les entendre - comme "ne pas bouger l'oeil à certains moments", relève Michael Uzzan, 54 ans. Au-delà de la santé, d'autres utilisations "plus généralistes" peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite "les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions" ou encore "les médecins lors de téléconsultations". Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d'éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d'électrocution. "Ce n'est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j'ai été piégé très jeune, à 14 ans, j'ai perdu connaissance", confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP'S va "bientôt démarrer", pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14. Enfin, le prix de l'univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de "partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d'accès à l'internet mobile qu'on utilise pas, via la création d'un wifi visible à 100 mètres autour de vous". Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier. Barbara Dorey a évoqué "un cru intéressant" pour 2025, tenant à souligner que "le concours Lépine, ce n'est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c'est utile, on retrouve les inventions dans notre société".

09.05.2025 à 20:59

Les États-Unis envisagent une aide alimentaire à Gaza, Israël n'y participera pas

FRANCE 24

Les Israéliens ne participeront pas à la distribution d'aide alimentaire prévue dans le cadre d'une initiative humanitaire américaine dans la bande de Gaza, mais en assurera la sécurité, a indiqué vendredi l'ambassadeur des États-Unis en Israël. Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n'est autorisée à entrer dans le territoire côtier palestinien où vivent 2,4 millions de personnes.

09.05.2025 à 20:27

Valérie Regnier : "Leon XIV aura la même passion que François de la paix dans le monde"

FRANCE24

Notre invité, “Au coeur de l’info”, nous parle des espoirs de paix soulevés par le nouveau souverain pontife. Un axe définit dès sa première prise de parole après son élection. Valérie Regnier est présidente de Sant’Egidio en France et vice présidente au niveau international, une communauté présente dans plus de 70 pays, qui œuvre auprès des plus démunie et porte inlassablement un message de paix.

09.05.2025 à 20:23

Foot: La Coupe du monde féminine passe de 32 à 48 équipes à partir de 2031

FRANCE24

La décision a été prise à l'unanimité par le conseil de la Fifa "compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde", a expliqué l'instance dans un communiqué, avant son 75e congrès qui débute jeudi à Asuncion (Paraguay). Comme les hommes, qui dès 2026 disputeront un premier Mondial à 48 (aux États-Unis, Canada et Mexique), l'épreuve reine des femmes va grossir de moitié à partir du tournoi prévu en 2031 aux Etats-Unis. "Compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde, le Conseil de la FIFA a décidé à l'unanimité d'augmenter le nombre de participant de 32 à 48", indique le communiqué. La décision était pressentie puisque la président de la Fifa Gianni Infantino l'avait annoncée lors du dernier Congrès de l'UEFA, en avril à Belgrade. Elle a été formellement adoptée lors d'une dernière réunion en visioconférence avant le 75e Congrès qui commence jeudi dans la capitale du Paraguay. "Il ne s'agit pas seulement d'avoir 16 équipes supplémentaires (...) mais de franchir une nouvelle étape dans le développement du football féminin en général", a expliqué M. Infantino, cité dans le communiqué. Il souhaite "que davantage (de) membres aient la possibilité de profiter du tournoi pour développer leurs propres structures de football féminin". "Accélérer les investissements" Que plus d'équipes puissent "accéder à la compétition d'élite" permettra d'"accélérer les investissements dans le football féminin à travers le monde", précise la Fifa. La prochaine édition de la Coupe du monde féminine, en 2027 au Brésil, reste à 32 équipes. Les éditions suivantes pourraient se tenir en 2031 aux Etats-Unis, seule candidature pour l'heure, et en 2035 au Royaume-Uni, qui a présenté un dossier. Pour organiser l'évènement, les États-Unis pourraient s'associer à "quelques autres membres de la Concacaf", la confédération d'Amérique Centrale, du Nord et des Caraïbes, avait précisé à Belgrade M. Infantino, à l'image de l'organisation à trois du Mondial-2026 masculin. Pour 2035, la fédération anglaise sera associée à celles d'Écosse, du pays de Galles et d'Irlande du Nord. Par ailleurs le conseil de la Fifa a adopté de nouvelles mesures contre le racisme dans le Code de discipline, élevant notamment le montant des amendes maximales, qui passe de un à cinq millions de francs suisses. Les fédérations devront également mettre leur propre Code de discipline en conformité, et la Fifa pourra faire des recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) si elles estime que les sanctions nationales sont insuffisantes, comme c'est le cas en matière de dopage. Cette disposition avait été annoncée en mai 2024 au 74e Congrès de l'instance mondiale à Bangkok. Le conseil de la Fifa a également approuvé la stratégie de soutien aux footballeuses afghanes, qui prévoit la création d'une équipe féminine afghane des réfugiées (AWRT). La Fifa "collabore directement avec les joueuses concernées", précise le communiqué. La fédération internationale "s'engage à donner à chaque fille la possibilité de jouer au football", a souligné Gianni Infantino.
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