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16.09.2025 à 21:19

Qualité de l'air dans le métro à Paris: l'enquête visant la RATP classée

FRANCE24

Respire soupçonnait la régie des transports parisiens de dissimuler à ses usagers un taux de particules fines anormalement élevé. À l'issue des investigations diligentées par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), la justice a estimé qu'"il n'est pas apparu d'infraction qui soit suffisamment caractérisée". Le parquet de Paris avait ouvert en avril 2023 une enquête pour "mise en danger d'autrui" visant la RATP, que Respire accusait de manquer de transparence sur les niveaux de pollution aux particules fines constatés dans le réseau du métro et du RER en Île-de-France. L'association avait déposé plainte contre la RATP en mars 2021, pour tromperie aggravée et blessures involontaires à l'encontre des usagers. Deux mois plus tard, une plainte similaire avait été déposée au nom de plusieurs usagers. "S'agissant de l'interrogation sur d'éventuelles blessures involontaires, l'enquête n'a pas permis d'établir que des usagers ni travailleurs aient été atteints de quelconque pathologie susceptible d'être en lien avec des particules fines", explique mardi le parquet de Paris. Le parquet n'a pas non plus retenu l'accusation de "tromperie", puisque l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) "ne peut proposer de conclusions fermes sur d'éventuels effets sanitaires de l'exposition des usagers à la pollution de l'air souterrain" et que "la RATP communique les mesures réalisées dans les stations équipées d'un dispositif de contrôle sur un site internet alimenté en temps réel". La justice estime également qu'"il n'y a pas de dissimulation manifeste de cette pollution par la RATP" et n'a pas relevé de "manquement aux obligations de prudence et de sécurité garantissant l'absence de mise en danger des travailleurs". La pollution aux particules fines peut engendrer des gênes ou des infections respiratoires et entraîner une hausse des hospitalisations ou de la mortalité liées à ces pathologies. Une cartographie précise de la pollution dans le métro et le RER parisien, réalisée à l'initiative de l'autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités (IDFM), avec l'appui d'Airparif, a été publiée début 2024 révélant des niveaux de pollution élevés dans au moins trois stations.

16.09.2025 à 21:09

Les objets de la saga Downton Abbey s'envolent aux enchères

FRANCE24

Les 267 costumes, éléments de décor et accessoires ont tous trouvé preneur, le montant total de ces enchères atteignant six fois l'estimation initiale de la maison. Un panneau de clochettes, permettant d'appeler les domestiques de Downton Abbey, s'est envolé pour 216.300 livres (250.000 euros), alors qu'il était estimé entre 5.000 et 7.000 livres. "Avec des lots qui ont tous été acquis et des prix finaux dépassant largement les attentes, cette vente aux enchères témoigne de l'attrait durable pour Downton Abbey", s'est félicité dans un communiqué Charlie Thomas, l'un des directeurs de Bonhams au Royaume-Uni. La robe de mariée portée par Lady Mary lors de son mariage avec Matthew Crawley (saison 3, épisode 14), initialement estimée entre 3.000 et 5.000 livres, a été vendue 21.760 livres (25.075 euros). La voiture de Lord et Lady Grantham, estimée entre 25.000 et 30.000 livres et en parfait état de marche, selon Charlie Thomas, s'est elle envolée pour 172.500 livres (198.800 euros). Quelque 4.000 personnes ont pris part à cette vente en ligne, du 18 août au 16 septembre, avec des acheteurs d'une quarantaine de pays selon Bonhams. 15.000 personnes ont également fait le déplacement à Londres pour voir ces objets, exposés par la maison avant leur vente, 15 ans après le début de la célèbre saga. La série télévisée créée par Julian Fellowes, diffusée pour la première fois en 2010 au Royaume-Uni avant de conquérir le monde, raconte en six saisons et 52 épisodes la vie d'une riche famille aristocratique, les Crawley, et de leurs domestiques. Elle a été vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde, selon Bonhams. Deux films ont été tirés de la série en 2019 et 2022. Un troisième, "Le Grand Final" est sorti le 10 septembre en France et le 12 au Royaume-Uni, où il est actuellement numéro un au box-office, selon sa société de production Carnival Films. Les recettes de la vente des objets de la série doivent être reversées à une organisation caritative britannique, "Together for Short Lives", en faveur d'enfants malades.

16.09.2025 à 20:47

Le Pendjab, grenier à blé de l'Inde, dévasté par les inondations

FRANCE24

L'Etat du Pendjab, considéré comme le grenier à blé du pays, a connu cette année des niveaux de précipitations supérieurs de 34% à la moyenne, selon les services de météorologie. Leur bilan est sans précédent: au moins 52 morts, plus de 400.000 habitants sinistrés. Et des dégâts considérables des deux côtés de la frontière qui sépare les Pendjab indien et pakistanais. "Les cultures ont été entièrement détruites", a constaté le ministre indien de l'Agriculture, Shivraj Singh Chouhan, lors d'une récente visite. Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé une aide d'urgence de 150 millions d'euros. "Il s'agit des plus graves inondations que nous traversons depuis des décennies", a insisté le chef de l'exécutif du Pendjab, Bhagwant Mann. Un sentiment partagé par les anciens. "La dernière fois que nous avons connu des inondations aussi dévastatrices, c'était en 1988", se souvient Balkar Singh, 70 ans, dans son petit village de Shehzada, à une trentaine de kilomètres de la grande ville d'Amritsar. Les pluies diluviennes de la mousson ont transformé ses rizières en marais et ouvert d'énormes fissures dans les murs de sa maison. Investissements noyés Les inondations et les glissements de terrain sont fréquents de juin à septembre en Inde. Les scientifiques assurent que le changement climatique, combiné au développement mal planifié des infrastructures, a augmenté leur fréquence, leur gravité et leur impact. Coincé entre le fleuve Ravi et la frontière du Pakistan, le village de Toor n'a pas échappé au déluge. Récoltes détruites, bétail noyé et maisons démolies, il n'est plus qu'un champ de ruines. "L'eau a déferlé après minuit le 26 août", témoigne un agriculteur, Surjan Lal. "Son niveau a atteint au moins trois mètres en quelques minutes", poursuit-il. "On s'est retrouvés sur les toits pendant près d'une semaine, impuissants, à regarder l'eau tout emporter, du bétail à nos lits." Dans le village voisin de Lassia, collé au Pakistan, Rakesh Kumar compte ses pertes. "En plus de celles dont je suis propriétaire, j'ai pris d'autres terres en bail et je me suis lourdement endetté cette année", explique cet agriculteur âgé de 37 ans. "Tous mes investissements sont partis avec l'eau des inondations..." Et comme si ça ne suffisait pas, il y a peu de chance pour que le blé qu'il a planté dans ses champs pour l'hiver lui rapporte grand-chose. "Il faudrait d'abord que toute cette boue sèche", fulmine-t-il, "ce n'est qu'après que les machines pourront évacuer le limon". Et encore, acheminer ces engins sur place relève du défi logistique. Pour ceux qui ne possèdent pas leur terre comme Mandeep Kaur, 50 ans, la situation s'annonce encore plus délicate. Menaces sur le basmati "On gagnait notre vie en travaillant pour les grands propriétaires mais ils sont tous partis", constate l'ouvrière agricole. Sa maison a été entièrement détruite par les eaux, elle est désormais contrainte de dormir sur un matelas posé sous une bâche dans la cour. Le Pendjab est le principal fournisseur du riz et du blé livrés dans le cadre des programmes alimentaires d'urgence réservés aux Indiens les plus modestes. Quelque 800 millions mangent grâce à eux, soit plus de la moitié de la population du pays le plus peuplé de la planète. Les experts estiment que les pertes attendues cette année ne menacent pas encore ces programmes, qui disposent d'importants stocks. "La baisse des récoltes dans le Pendjab indien et pakistanais va lourdement peser sur les prix et les exportations de riz basmati", alerte toutefois Avinash Kishore, de l'Institut international de recherche sur la politique agricole de New Delhi. A l'heure où la hausse des droits de douane imposés à l'Inde par les Etats-Unis a rendu son riz basmati bien moins compétitif, les inondations risquent de lui porter un nouveau coup. Pour les producteurs du Pendjab, la route du redressement s'annonce d'autant plus difficile que les autorités locales se sont retirées d'un programme d'assurance fédérale jugé trop cher. Alors Balkar Singh a bien du mal à rester optimiste. "J'ai toujours de l'eau jusqu'au genou dans ma ferme", rappelle l'agriculteur, "je ne sais pas trop ce que l'avenir nous réserve".

16.09.2025 à 20:07

Le chanteur Slimane condamné à 10.000 euros d'amende pour harcèlement

FRANCE24

La condamnation sanctionne des faits de harcèlement commis par le biais d’un support numérique ou électronique, le 17 décembre 2023, au Zénith de Saint-Etienne. L'enquête "n'a pas permis de caractériser les autres plaintes déposées, lesquelles sont classées sans suite", a indiqué la procureure de Saint-Etienne Anne Gache. Le tribunal judiciaire de Saint-Etienne l'a condamné à une amende de 10.000 euros, dont 3.000 avec sursis. Slimane, 35 ans, faisait l'objet d'une enquête pour des faits d'agression et de harcèlement sexuel sur deux techniciens dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, au Zénith de Saint-Etienne, à précisé la cheffe du parquet stéphanois. Ce jugement en CRPC intervient après une seconde convocation, cet été, du chanteur Slimane Nebchi par la police stéphanoise, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte en novembre dernier. Une première plainte pour harcèlement sexuel avait été déposée par un technicien fin octobre 2024 pour des faits qui se seraient déroulés à l'issue d'un concert de l'artiste à Saint-Etienne, le 17 décembre 2023. Le 18 novembre, une deuxième plainte avait été déposée contre le chanteur français par un autre technicien de la tournée "Cupidon tour", cette fois pour des faits d'agression sexuelle et tentative qui se seraient déroulés lors de la même soirée. Dans les deux cas les faits reprochés à Slimane se seraient produits en présence de témoins, dont certains auraient filmé la scène à l'aide de leur smartphone, selon Me Anne-Sophie Charrieras, conseil des plaignants.

16.09.2025 à 20:03

Pérou: 1.400 touristes évacués du Machu Picchu en raison d'une manifestation

FRANCE24

"Nous avons pu évacuer environ 1.400 touristes", a déclaré la ministre du Tourisme, Desilú León, à la radio RPP, ajoutant que 900 autres restaient bloqués dans la zone. Les autorités n'ont pas précisé le nombre d'étrangers affectés parmi les touristes. Le service ferroviaire menant à la citadelle inca a été interrompu lundi, après que des manifestants ont bloqué les voies. L'intervention de la police dans la nuit a permis l'évacuation des touristes avant qu'un nouveau blocage soit mis en place mardi. Le principal accès à la citadelle de pierre se fait par train depuis Cusco, l'ancienne capitale de l'empire inca, située à 110 km. Les manifestants exigent qu'une nouvelle entreprise prenne en charge le transport en bus entre la gare et le site archéologique, après l'expiration d'une concession de 30 ans. Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1983, le Machu Picchu accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour, dont un grand nombre d'étrangers, selon des chiffres officiels. Les manifestants ont disposé des rochers et des troncs d'arbres sur plusieurs tronçons de la voie ferrée, selon une source policière citée par l'AFP. La manifestation est organisée par le Front de défense des intérêts de Machu Picchu, qui a annoncé dimanche dans un communiqué une grève illimitée jusqu'à ce que la nouvelle société de transport terrestre commence à fonctionner. Bien que sa concession a expiré, la compagnie Consettur Machupicchu a indiqué lundi à l'AFP qu'elle continuait d'opérer, sans fournir plus de détails. La ministre Desilú León a annoncé pour les prochaines heures une "réunion avec les autorités locales et les syndicats" afin de "trouver une solution aux manifestations".

16.09.2025 à 20:01

Equateur: état d'urgence face aux blocages routiers

FRANCE24

Les anciens présidents Lenin Moreno (2017-2021) et Guillermo Lasso (2021-2023) n'avaient pu mettre en place cette mesure qui avait déclenché en leur temps déjà de violents mouvements de protestation menés par la principale organisation indigène du pays, la Conaie. Entre 1997 et 2005, la Conaie avait déjà participé à des révoltes qui avaient abouti à la chute de trois présidents. Lundi, des conducteurs de camions ont bloqué plusieurs routes, dégagées quelques heures plus tard après l'intervention de la police. Aucun blessé n'a jusqu'ici été signalé. Mardi, la circulation sur la route Panaméricaine Nord, à l'entrée de Quito, a été bloquée par des pierres et des monticules de terre. Le président Noboa a donc décidé de "déclarer l'état d'urgence dans les provinces de Carchi, Imbabura, Pichincha, Azuay, Bolivar, Cotopaxi et Santo Domingo, en raison de graves perturbations internes", selon le décret signé mardi pour une durée de 60 jours. Le gouvernement fait valoir que ces blocages "ont provoqué des complications dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire" et affectent la "libre circulation des personnes, entraînant la paralysie de plusieurs secteurs touchant l'économie". Cette mesure suspend la liberté de réunion dans les sept provinces et autorise les forces de police et militaires à "empêcher et démanteler les rassemblements dans les espaces publics où des menaces à la sécurité citoyenne sont identifiées". Marlon Vargas, président de la Conaie, a exigé mardi l'abrogation du décret qui supprime la subvention au diesel, car "cela nuit aux secteurs appauvris, au peuple équatorien". Le monde universitaire se joint à la protestation et une manifestation est prévue mardi à Quito.

16.09.2025 à 19:49

Policiers frappés à Reims: le procureur dénonce des violences "extrêmes" et "gratuites"

FRANCE24

Ce sont "des faits d'une gravité assez exceptionnelle. Les images (...) sont d'une violence extrême et surtout parfaitement gratuite", a déclaré le procureur lors d'une conférence de presse. Deux frères au lourd passé judiciaire, dont l'un venait de sortir de prison, ont été mis en examen lundi soir pour "violences aggravées sur personnes dépositaires de l'autorité publique" après l'agression perpétrée en plein centre de Reims. Alors qu'ils devaient se retrouver dans un restaurant pour un pot de départ après leur service, les policiers ont été pris pour cible avec "une ceinture" ainsi que des "coups de pieds" et "de poings", a-t-il détaillé. "C'est abject", a réagi auprès de l'AFP Mathieu Dufour, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. "Ils se sont immédiatement fait sauter dessus et lyncher. Il n'y a pas eu de discussion avec les auteurs des violences", a-t-il ajouté, déplorant une situation "difficile à comprendre". D'autres assaillants sont toujours recherchés, selon le procureur qui indique qu'"ils étaient environ une dizaine" au total. Le magistrat a précisé que les deux mis en examen étaient "des jeunes qui avaient déjà été contrôlés" par des policiers et qui étaient donc "parfaitement susceptibles de (...) connaître" les victimes. Agés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, les suspects, deux frères "très connus des services de police", ont été placés en détention provisoire et encourent 20 ans de prison. Tous deux étaient "convoqués aujourd'hui devant le tribunal correctionnel pour des faits d'offre ou cession de stupéfiants et non divulgation de codes dans deux affaires différentes", a détaillé M. Schneider. L'un d'eux a déjà "été condamné à six ans d'emprisonnement par le tribunal correctionnel de Grenoble pour un vol avec violence, pour un enlèvement et séquestration" et l'autre "a multiplié les peines pour des violences". Les deux suspects "n'ont absolument rien reconnu, expliquant avoir été bien là, mais par hasard, et n'avoir rien vu", a rapporté le procureur. "Les incapacités de travail sont de 28 jours pour le policier qui a la cheville cassée et de 6 à 10 jours pour les autres qui se sont fait réellement tabasser", a détaillé M. Schneider. "C'était un véritable lynchage en règle de tout un groupe d'une ultra-violence", a-t-il insisté. bbr-kau-zl-bla/cnp/cbn

16.09.2025 à 19:37

Afrique du Sud: audience à la Cour constitutionnelle dans une affaire visant Shell

FRANCE24

L'audience devant la Cour constitutionnelle marque les dernières étapes d'une bataille juridique qui dure depuis des années contre les projets de Shell visant à effectuer des relevés sismiques au large de la côte sud-est du pays, ce qui selon les militants affecterait les baleines et autres formes de vie marine. En 2022, une juridiction inférieure avait a estimé que l'autorisation d'exploration accordée par le gouvernement de l'Afrique du Sud en 2014 était illégale, dans un jugement salué comme une grande victoire pour la société civile. Mais l'an dernier, une cour d'appel avait donné au géant britannique du pétrole une nouvelle chance de renouveler son permis. Carmen Mannarino, responsable de programme au sein de l'organisation de défense des droits des pêcheurs Masifundise, a dit à l'AFP que l'audience de mardi marquait la "première fois qu'une affaire juridique concernant les communautés de pêcheurs allait jusqu'à la Cour constitutionnelle. "La dignité des communautés est en cause", a-t-elle dit, avant d'ajouter: "La question fondamentale est la suivante: les droits des communautés sont-ils plus ou moins importants que ceux des entreprises?" La "Wild Coast", aux paysages sauvages spectaculaires, s'étend sur quelque 300 km au bord de l'océan Indien et compte plusieurs réserves naturelles ainsi que des zones marines protégées. Le projet d'exploration impliquait l'envoi d'une puissante onde de choc toutes les dix secondes, dans une zone de 6.000 km2, par des bateaux équipés de canons à air. Le géant de l'énergie indique sur son site internet que les impacts de telles études sont "bien compris" et qu'il "adopte les mesures d'atténuation les plus strictes". Mais le pêcheur Ntsindiso Nongcavu, un requérant dans l'affaire, a déclaré à l'AFP qu'il était "prêt à combattre toute entreprise qui souhaite effectuer des études sismiques dans notre océan". Le pêcheur de 48 ans de la ville côtière de Port St Johns, qui a commencé à pêcher à l'âge de huit ans, faisait partie des 200 personnes manifestant devant le tribunal suprême à Johannesburg pendant l'audience.

16.09.2025 à 19:37

Nestlé annonce la démission de Paul Bulcke, président du conseil d'administration

FRANCE24

Actuellement vice-président du CA, "Pablo Isla assumera la présidence du conseil d'administration à compter du 1er octobre, à la suite de la décision de Paul Bulcke de se retirer du conseil d'administration plus tôt que prévu", a indiqué Nestlé dans un communiqué. Le 1er septembre, Nestlé avait annoncé le licenciement avec effet immédiat de son directeur général, le Français Laurent Freixe, pour cause de "relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe". Le même jour, le groupe l'avait remplacé par Philipp Navratil, patron de Nespresso depuis juillet 2024 et membre du CA depuis janvier dernier. Selon des informations de presse, des investisseurs auraient après ces annonces fait pression pour obtenir la démission de M. Bulcke, ressortissant belge qui fut directeur général de Nestlé pendant près d'une décennie avant d'en devenir président du CA en 2017. D'après le Financial Times, les investisseurs l'ont jugé responsable d'une période chaotique au sein de l'entreprise qui a culminé avec l'éviction de M. Freixe. Cité dans le communiqué du groupe, M. Bulcke, qui devait rester président du CA jusqu'en avril 2026, a déclaré mardi qu'il avait "pleinement confiance dans la nouvelle direction de Nestlé" et s'est dit "fermement convaincu que cette entreprise formidable est bien positionnée pour l'avenir". "Pour moi, c'est le bon moment de prendre ma retraite et d’accélérer la transition prévue. Cela permettra à Pablo Isla et à Philipp Navratil de poursuivre la stratégie de Nestlé et de mener l'entreprise avec un regard neuf", a-t-il ajouté. M. Isla a notamment salué dans le communiqué le "leadership exceptionnel" et l'"engagement indéfectible" de M. Bulcke envers le groupe.

16.09.2025 à 19:29

Au procès Péchier, un cluedo au bloc opératoire, et les sanglots d'une infirmière

FRANCE24

Sur les 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, reprochés à l'ancien médecin de 53 ans, survenu dans deux cliniques privées de Besançon entre 2008 et 2017, celui de Jean-Claude Gandon, en janvier 2017, est le dernier dans l'ordre chronologique. C'est aussi le premier et unique cas où l'arrêt cardiaque survient alors que c'est le Dr Péchier lui-même qui prend en charge l'anesthésie: pour l'accusé, c'est la preuve qu'il a été visé par un acte malveillant, mais les enquêteurs le soupçonnent au contraire d'avoir sciemment empoisonné son propre patient pour se forger un "alibi" alors qu'une enquête venait d'être ouverte sur un cas suspect antérieur. Mardi, la cour a disséqué l'enchainement des événements, ce 20 janvier 2017, lorsque M. Gandon, alors âgé de 70 ans, est au bloc pour être opéré d'un cancer de la prostate, par un urologue. A la barre, Ludivine Gladoux, alors élève infirmière anesthésiste, se souvient que le Dr Péchier lui demande ce jour-là d'administrer des antalgiques au patient. Elle en est étonnée car "c'était très tôt dans l'intervention". Elle se saisit d'une poche injectable de paracétamol, constate qu'elle est étrangement humide, "ce qui n'est pas habituel", et en installe donc une autre. Le Dr Péchier, à qui elle signale sa découverte, lui "propose de prendre une pause café", ce qu'elle fait, durant une vingtaine de minutes, pendant que lui-même "reste au bloc". Lorsqu'elle revient, le patient est en train de faire un arrêt cardiaque, se souvient la jeune femme. Pour le réanimer, le Dr Péchier lui prescrit des intralipides, antidote aux anesthésiques locaux. Le patient survit - il assiste aujourd'hui à l'audience. "J'ai été piégée" L'enquête révèlera que le septuagénaire a été empoisonné à la mépivacaïne, un anesthésique local, injecté dans la poche de paracétamol. "Quelle a été votre réaction en apprenant que la poche que vous aviez passée avait été polluée?", demande à l'infirmière l'avocate générale Christine de Curraize. La jeune femme fond en larmes. "Je ne fais pas ce métier pour ça, j'étais étudiante. J'ai été piégée, j'ai cru que j'avais fait une connerie", balbutie-t-elle en sanglots, confiant que cette expérience la hantait encore. "On sait maintenant que la poche a été polluée après que vous l'avez posée", la réconforte la magistrate. Pour Stéphane Giuranna, avocat d'une partie de la famille du patient, "le cluedo est terminé". "Quand Frédéric Péchier voit que vous avez posé une poche qui n'est pas percée, il vous dit de sortir en pause. Et quand vous revenez..." l'arrêt cardiaque se produit, souligne le conseil, qui avance l'hypothèse que l'anesthésiste a ainsi eu le temps de polluer la poche de paracétamol. Dans la matinée, une autre témoin, également infirmière, avait raconté à la cour avoir fourni à l'accusé, à sa demande, du potassium. Un élément qui interpelle l'accusation, car ce produit a notamment provoqué l'arrêt cardiaque d'une autre patiente, Sandra Simard, alors âgée de 36 ans. Questionnée par l'avocat de la défense, Me Randall Schwerdorffer, cette témoin a toutefois reconnu que son bureau, où se trouvait l'armoire à médicaments, n'était pas fermé à clé, et que "tout le monde pouvait y accéder". Alors "pourquoi un médecin qui voudrait voler du potassium viendrait voir une infirmière à visage découvert?", au lieu de subtiliser discrètement le produit, pointe le défenseur. "Ce serait étonnant", concède l'infirmière. Me Schwerdorffer est désormais le seul avocat de l'ancien médecin. Son confrère Lee Takhedmit s'est retiré du dossier à cause de "divergences de vue sur la conduite de l'audience", a-t-il confié à France Info. Me Schwerdorffer, lui, évoque des "difficultés organisationnelles" et dément tout différend d'ordre stratégique. Frédéric Péchier, qui clame son innocence et comparaît libre, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu le 19 décembre.

16.09.2025 à 19:01

Un fidèle de Trump et une gouverneure réprouvée par l'exécutif siègent à la Fed

FRANCE24

Le suspens a duré jusqu'au bout sur la composition du comité qui se réunit jusqu'à mercredi pour fixer les taux directeurs américains. L'exécutif a en effet cherché à accélérer son remaniement de la plus puissante banque centrale du monde, censée travailler à l'abri des interférences politiques. D'un côté, il a propulsé un de ses principaux conseillers économiques, Stephen Miran, à l'un des postes les plus prestigieux de la Réserve fédérale (Fed) après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler. Le Sénat à majorité républicaine s'est dépêché de confirmer sa nomination, validée lundi soir en séance plénière, ce qui a permis à M. Miran de prêter serment mardi matin, juste à temps pour participer à la réunion. En parallèle, la gouverneure Lisa Cook n'a su que lundi soir qu'elle pourrait bien elle aussi participer à la réunion. Donald Trump a cherché jusqu'au bout à l'empêcher de siéger, via une requête devant une cour d'appel, qui a été rejetée. Accusée par le camp présidentiel d'avoir menti à des banques au sujet de prêts immobiliers personnels, Mme Cook se bat devant la justice pour rester en place. Première femme noire à devenir gouverneure de la Fed, Lisa Cook avait été nommée par l'ex-président démocrate Joe Biden. Son mandat actuel court jusque fin janvier 2038. Si elle part, Donald Trump pourra nommer son remplaçant, qui siégera toutes ces années au conseil des gouverneurs. Un porte-parole du président a fait savoir à l'AFP que l'affaire finirait devant la Cour suprême, à majorité conservatrice, et que la Maison-Blanche comptait triompher au bout du compte. Première baisse de 2025 Tous ces événements se sont précipités alors que le président Trump somme depuis des mois la Fed d'abaisser ses taux directeurs, ce que l'institution semble être prête à faire pour la première fois de l'année. Interrogé par la presse mardi avant son décollage pour Londres, le chef d’État a affirmé que la Fed "devrait" être indépendante, mais que ses responsables "devraient écouter les gens intelligents comme [lui]". Les démocrates se sont opposés à la nomination de M. Miran, craignant qu'il ne fasse qu'appliquer les desiderata du président. Lors de son audition devant les sénateurs, début septembre, M. Miran avait expliqué qu'il ne prévoyait pas de démissionner de son poste de président du Comité des conseillers économiques (CEA) de la Maison-Blanche, mais seulement de prendre un congé sans solde. Il avait précisé qu'il avait reçu un avis juridique en ce sens, du fait de la brièveté du mandat qu'il va couvrir. Celui-ci s'achève en principe le 31 janvier 2026. Douze personnes votent ensemble sur le niveau des taux directeurs américains: les membres du conseil des gouverneurs (six gouverneurs et le président de la Fed, Jerome Powell), le président de la Fed de New York et quatre présidents de Fed régionales qui changent d'une année sur l'autre.

16.09.2025 à 18:56

"Journée noire" dans les transports, écoles impactées … à quoi s’attendre pour la grève du 18 septembre

FRANCE 24

Le 18 septembre, tous les syndicats appellent à une mobilisation nationale contre le budget 2026 et la politique d’Emmanuel Macron. Les autorités prévoient jusqu’à 400 000 manifestants, soit deux fois plus que le 10 septembre. Une "journée noire" s'annonce dans les transports parisiens et régionaux.

16.09.2025 à 18:55

La Bourse de Paris termine en baisse avant la Fed

FRANCE24

L'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, a perdu 1,00%, soit 78,71 points, pour s'établir à 7.818,22 points. Lundi, il avait gagné 71,69 points (+0,92%), à 7.896,93 points. Le marché anticipe une baisse de 0,25 point de pourcentage des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi, qui sont dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre 2024. La banque centrale des États-Unis a d'ailleurs entamé mardi sa réunion sur les taux directeurs dans une configuration particulière: un conseiller de Donald Trump, devenu gouverneur in extremis, est à la même table qu'une responsable que l'exécutif cherche à limoger. Un des principaux conseillers économiques de M. Trump, Stephen Miran, a été propulsé à l'un des postes les plus prestigieux de la Fed après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler. Le Sénat à majorité républicaine s'est dépêché de confirmer sa nomination, validée lundi soir en séance plénière, ce qui a permis à M. Miran de prêter serment mardi matin, juste à temps pour participer à la réunion. En parallèle, le président américain cherche à limoger la gouverneure Lisa Cook, qu'il accuse d'avoir menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables. Une cour d'appel américaine a confirmé lundi qu'elle pouvait rester temporairement en fonction, mais l'administration Trump devrait porter l'affaire devant la Cour suprême. Les anticipations de baisse de taux et les pressions politiques que subit la Fed ont propulsé l'euro à un plus haut niveau depuis quatre ans. "Le niveau de l'euro (face au dollar) commence à devenir problématique pour les entreprises européennes qui exportent et cela se cumule avec les droits de douane" américains imposés à l'Europe, explique à l'AFP Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France. De quoi peser fortement sur les places boursières européennes, qui payent "les effets d'un euro trop fort sur la compétitivité des entreprises exportatrices européennes", poursuit-il. Les banques perdent pied Les valeurs bancaires souffrent des anticipations de baisse des taux directeurs des banques centrales, car elles ont ainsi une moindre "capacité à former leurs marges pour les crédits notamment", explique Alexandre Baradez. "Compte tenu de la situation financière tendue de la France, certains acteurs du marché se séparent des entreprises du secteur financier", affirme quant à lui Andreas Lipkow, analyste indépendant. L'action Société Générale a perdu 3,57% à 56,76 euros, Crédit Agricole a terminé en baisse de 1,76% à 16,45 euros et BNP Paribas a glissé de 1,44% à 76,17 euros. Kering toujours ravi Le titre du groupe de luxe Kering s'est à nouveau inscrit en forte hausse sur la séance mardi, profitant d'informations de presse selon lesquelles Francesca Bellettini, actuellement directrice générale adjointe, deviendrait la directrice générale de Gucci, vaisseau amiral du groupe. Kering a terminé en nette hausse de 3,11% à 263,30 euros.

16.09.2025 à 18:53

"Nous avons un accord" pour TikTok, assure Donald Trump, qui prolonge le délai avant l'interdiction

FRANCE24

"Nous avons un accord pour TikTok. J'ai conclu un accord avec la Chine. Je vais parler vendredi au président (chinois) Xi (Jinping) pour tout confirmer", a dit le président américain à des journalistes en partant pour une visite d’État au Royaume-Uni. Avant de s'envoler, le chef de l’État américain a signé un décret prolongeant pour la quatrième fois le délai avant l'entrée en vigueur de l'interdiction de la plateforme aux Etats-Unis, prévue par une loi du Congrès depuis janvier. La date butoir pour la cession, qui rendrait la loi caduque, est désormais repoussé au 16 décembre. Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, le protocole prévoit que la plateforme de partage de courtes vidéos, propriété du groupe chinois ByteDance, passe sous contrôle américain avec l'entrée ou la montée au capital d'un ou plusieurs investisseurs basés aux États-Unis. Les détails n'ont pas encore été rendus publics mais, selon le Wall Street Journal, les activités de TikTok aux États-Unis seraient contrôlées par un consortium d’investisseurs comprenant le géant technologique Oracle et les fonds d'investissement californiens Silver Lake et Andreessen Horowitz, alors que les négociations s’accélèrent selon des sources proches du dossier. Lundi, l'adjoint au responsable de l'Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jingtao, a indiqué que les parties s'étaient entendues sur "l'utilisation sous licence de l'algorithme" et d'autres fonctionnalités protégées par la propriété intellectuelle. L'accord implique également que la maison mère de la plateforme, ByteDance, "confie la gestion des données et de la sécurité des contenus des utilisateurs américains" à un tiers, selon le dirigeant chinois. Cette question de la propriété de l'algorithme et du contrôle des données des utilisateurs est au cœur des préoccupations des élus américains. Le Congrès a adopté au printemps 2024 une loi imposant à ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis sous peine d'interdiction. Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d'utilisateurs de TikTok aux États-Unis ou ne soient en mesure d'influencer l'opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social. TikTok a admis que des employés basés en Chine avaient eu accès à des données d'utilisateurs américains, mais a assuré que rien n'avait été communiqué au gouvernement chinois. La possibilité pour la version américaine de TikTok d'utiliser l'algorithme, qui resterait propriété de ByteDance, et non une séparation pure et simple, ne résoudrait pas totalement les questions soulevées par le Congrès. La date limite, initialement fixée au 19 janvier, avait déjà été repoussée à trois reprises par le président Trump avant mardi. Selon plusieurs médias américains, un protocole avait été trouvé en avril, avant que les relations commerciales et diplomatiques entre Chine et Etats-Unis ne se tendent brutalement, sur fonds de nouveaux droits de douane. Il prévoyait la participation d'Oracle, qui héberge déjà les données de la version américaine de TikTok sur ses serveurs américains, ainsi que du gestionnaire d'actifs Blackstone et de l'entrepreneur Michael Dell. D'autres candidats à un rachat de la plateforme s'étaient positionnés, en particulier le "Project Liberty" de l'entrepreneur Frank McCourt et la start-up d'intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI, chacun voulant intégrer l'application à un modèle plus large. aue-cyb-tu-bl/bpe
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