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16.09.2025 à 21:19

Qualité de l'air dans le métro à Paris: l'enquête visant la RATP classée

FRANCE24
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Respire soupçonnait la régie des transports parisiens de dissimuler à ses usagers un taux de particules fines anormalement élevé. À l'issue des investigations diligentées par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), la justice a estimé qu'"il n'est pas apparu d'infraction qui soit suffisamment caractérisée". Le parquet de Paris avait ouvert en avril 2023 une enquête pour "mise en danger d'autrui" visant la RATP, que Respire accusait de manquer de transparence sur les niveaux de pollution aux particules fines constatés dans le réseau du métro et du RER en Île-de-France. L'association avait déposé plainte contre la RATP en mars 2021, pour tromperie aggravée et blessures involontaires à l'encontre des usagers. Deux mois plus tard, une plainte similaire avait été déposée au nom de plusieurs usagers. "S'agissant de l'interrogation sur d'éventuelles blessures involontaires, l'enquête n'a pas permis d'établir que des usagers ni travailleurs aient été atteints de quelconque pathologie susceptible d'être en lien avec des particules fines", explique mardi le parquet de Paris. Le parquet n'a pas non plus retenu l'accusation de "tromperie", puisque l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) "ne peut proposer de conclusions fermes sur d'éventuels effets sanitaires de l'exposition des usagers à la pollution de l'air souterrain" et que "la RATP communique les mesures réalisées dans les stations équipées d'un dispositif de contrôle sur un site internet alimenté en temps réel". La justice estime également qu'"il n'y a pas de dissimulation manifeste de cette pollution par la RATP" et n'a pas relevé de "manquement aux obligations de prudence et de sécurité garantissant l'absence de mise en danger des travailleurs". La pollution aux particules fines peut engendrer des gênes ou des infections respiratoires et entraîner une hausse des hospitalisations ou de la mortalité liées à ces pathologies. Une cartographie précise de la pollution dans le métro et le RER parisien, réalisée à l'initiative de l'autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités (IDFM), avec l'appui d'Airparif, a été publiée début 2024 révélant des niveaux de pollution élevés dans au moins trois stations.

16.09.2025 à 21:09

Les objets de la saga Downton Abbey s'envolent aux enchères

FRANCE24
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Les 267 costumes, éléments de décor et accessoires ont tous trouvé preneur, le montant total de ces enchères atteignant six fois l'estimation initiale de la maison. Un panneau de clochettes, permettant d'appeler les domestiques de Downton Abbey, s'est envolé pour 216.300 livres (250.000 euros), alors qu'il était estimé entre 5.000 et 7.000 livres. "Avec des lots qui ont tous été acquis et des prix finaux dépassant largement les attentes, cette vente aux enchères témoigne de l'attrait durable pour Downton Abbey", s'est félicité dans un communiqué Charlie Thomas, l'un des directeurs de Bonhams au Royaume-Uni. La robe de mariée portée par Lady Mary lors de son mariage avec Matthew Crawley (saison 3, épisode 14), initialement estimée entre 3.000 et 5.000 livres, a été vendue 21.760 livres (25.075 euros). La voiture de Lord et Lady Grantham, estimée entre 25.000 et 30.000 livres et en parfait état de marche, selon Charlie Thomas, s'est elle envolée pour 172.500 livres (198.800 euros). Quelque 4.000 personnes ont pris part à cette vente en ligne, du 18 août au 16 septembre, avec des acheteurs d'une quarantaine de pays selon Bonhams. 15.000 personnes ont également fait le déplacement à Londres pour voir ces objets, exposés par la maison avant leur vente, 15 ans après le début de la célèbre saga. La série télévisée créée par Julian Fellowes, diffusée pour la première fois en 2010 au Royaume-Uni avant de conquérir le monde, raconte en six saisons et 52 épisodes la vie d'une riche famille aristocratique, les Crawley, et de leurs domestiques. Elle a été vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde, selon Bonhams. Deux films ont été tirés de la série en 2019 et 2022. Un troisième, "Le Grand Final" est sorti le 10 septembre en France et le 12 au Royaume-Uni, où il est actuellement numéro un au box-office, selon sa société de production Carnival Films. Les recettes de la vente des objets de la série doivent être reversées à une organisation caritative britannique, "Together for Short Lives", en faveur d'enfants malades.

16.09.2025 à 20:47

Le Pendjab, grenier à blé de l'Inde, dévasté par les inondations

FRANCE24
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L'Etat du Pendjab, considéré comme le grenier à blé du pays, a connu cette année des niveaux de précipitations supérieurs de 34% à la moyenne, selon les services de météorologie. Leur bilan est sans précédent: au moins 52 morts, plus de 400.000 habitants sinistrés. Et des dégâts considérables des deux côtés de la frontière qui sépare les Pendjab indien et pakistanais. "Les cultures ont été entièrement détruites", a constaté le ministre indien de l'Agriculture, Shivraj Singh Chouhan, lors d'une récente visite. Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé une aide d'urgence de 150 millions d'euros. "Il s'agit des plus graves inondations que nous traversons depuis des décennies", a insisté le chef de l'exécutif du Pendjab, Bhagwant Mann. Un sentiment partagé par les anciens. "La dernière fois que nous avons connu des inondations aussi dévastatrices, c'était en 1988", se souvient Balkar Singh, 70 ans, dans son petit village de Shehzada, à une trentaine de kilomètres de la grande ville d'Amritsar. Les pluies diluviennes de la mousson ont transformé ses rizières en marais et ouvert d'énormes fissures dans les murs de sa maison. Investissements noyés Les inondations et les glissements de terrain sont fréquents de juin à septembre en Inde. Les scientifiques assurent que le changement climatique, combiné au développement mal planifié des infrastructures, a augmenté leur fréquence, leur gravité et leur impact. Coincé entre le fleuve Ravi et la frontière du Pakistan, le village de Toor n'a pas échappé au déluge. Récoltes détruites, bétail noyé et maisons démolies, il n'est plus qu'un champ de ruines. "L'eau a déferlé après minuit le 26 août", témoigne un agriculteur, Surjan Lal. "Son niveau a atteint au moins trois mètres en quelques minutes", poursuit-il. "On s'est retrouvés sur les toits pendant près d'une semaine, impuissants, à regarder l'eau tout emporter, du bétail à nos lits." Dans le village voisin de Lassia, collé au Pakistan, Rakesh Kumar compte ses pertes. "En plus de celles dont je suis propriétaire, j'ai pris d'autres terres en bail et je me suis lourdement endetté cette année", explique cet agriculteur âgé de 37 ans. "Tous mes investissements sont partis avec l'eau des inondations..." Et comme si ça ne suffisait pas, il y a peu de chance pour que le blé qu'il a planté dans ses champs pour l'hiver lui rapporte grand-chose. "Il faudrait d'abord que toute cette boue sèche", fulmine-t-il, "ce n'est qu'après que les machines pourront évacuer le limon". Et encore, acheminer ces engins sur place relève du défi logistique. Pour ceux qui ne possèdent pas leur terre comme Mandeep Kaur, 50 ans, la situation s'annonce encore plus délicate. Menaces sur le basmati "On gagnait notre vie en travaillant pour les grands propriétaires mais ils sont tous partis", constate l'ouvrière agricole. Sa maison a été entièrement détruite par les eaux, elle est désormais contrainte de dormir sur un matelas posé sous une bâche dans la cour. Le Pendjab est le principal fournisseur du riz et du blé livrés dans le cadre des programmes alimentaires d'urgence réservés aux Indiens les plus modestes. Quelque 800 millions mangent grâce à eux, soit plus de la moitié de la population du pays le plus peuplé de la planète. Les experts estiment que les pertes attendues cette année ne menacent pas encore ces programmes, qui disposent d'importants stocks. "La baisse des récoltes dans le Pendjab indien et pakistanais va lourdement peser sur les prix et les exportations de riz basmati", alerte toutefois Avinash Kishore, de l'Institut international de recherche sur la politique agricole de New Delhi. A l'heure où la hausse des droits de douane imposés à l'Inde par les Etats-Unis a rendu son riz basmati bien moins compétitif, les inondations risquent de lui porter un nouveau coup. Pour les producteurs du Pendjab, la route du redressement s'annonce d'autant plus difficile que les autorités locales se sont retirées d'un programme d'assurance fédérale jugé trop cher. Alors Balkar Singh a bien du mal à rester optimiste. "J'ai toujours de l'eau jusqu'au genou dans ma ferme", rappelle l'agriculteur, "je ne sais pas trop ce que l'avenir nous réserve".
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