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20.12.2025 à 05:11

Lancés vers 2027, Bardella et Mélenchon préparent leur lutte finale

FRANCE24

Pour provoquer un duel, il faut désigner l'adversaire. Jordan Bardella a choisi le sien et ne manque pas une occasion ces derniers mois de cibler un Jean-Luc Mélenchon qui "met de l'huile sur le feu" et "veut l'implosion du pays", incarnation d'une "menace qui pèse sur nos valeurs". Du haut de ses 30 ans, le jeune président du Rassemblement national cherche aussi à discréditer son aîné, âgé de 74 ans, en l'accusant systématiquement de "s'être allié" à Emmanuel Macron aux dernières législatives. L'épouvantail insoumis, "main dans la main" avec le président repoussoir "pour m'empêcher de devenir Premier ministre", se lamente presque le remplaçant désigné de Marine Le Pen - en cas d'inéligibilité confirmée en appel. Un acharnement justifié par ce constat: "Il est à gauche celui qui a la possibilité d'emmener son camp au second tour de l'élection présidentielle". Le parti à la flamme étant, dans tous les pronostics, déjà qualifié pour la finale, inutile donc de s'épuiser contre des outsiders. "À part Marine et Jordan, y a rien d'autre", résume un eurodéputé RN, qui reconnait quelques qualités au tribun de la gauche radicale: "Il sait s'exprimer, il a du talent", et surtout "il a un socle d'adhésion en dessous duquel il ne peut pas descendre". La question n'est donc "pas de savoir s'il est le meilleur", de toute façon "c'est lui qui sera au second tour", ajoute ce cadre du mouvement d'extrême droite, pour qui ce scénario "rend plus simple l'élection". Chacun ayant en tête le récent sondage prédisant une victoire écrasante (74% contre 26%) de M. Bardella dans un second tour face à M. Mélenchon. Un proche de Mme Le Pen faisait la même analyse au début de l'automne: "Pour gagner, il vaut mieux être contre un Mélenchon" jugé "très clivant", même si "une partie des gens votera moins pour nous que contre lui". "Bardella, c'est plus simple" Du côté des Insoumis, cela fait plus de 10 ans, avant même la création de LFI, que Jean-Luc Mélenchon prophétise: "à la fin ça se terminera entre eux et nous". Comprendre l'extrême droite et la gauche radicale. Et ils sont persuadés que cette fois, leur fondateur pourrait accéder au second tour après trois échecs - à chaque fois derrière Marine Le Pen. Et que Jordan Bardella, en raison de son manque d'expérience et son profil plus libéral que la patronne du RN, ferait un meilleur adversaire que cette dernière. "Bardella, c'est plus simple que Marine Le Pen au second tour. Il apprend par coeur mais il ne réfléchit pas par lui-même. Il peut s'effondrer pendant la campagne, comme lors des législatives l'année dernière", assure le coordinateur de LFI Manuel Bompard, alors que le mouvement mélenchoniste a acté que l'option Bardella était "la plus probable" pour le parti d'extrême droite en 2027. Et suit de près son activité à Bruxelles. "Sur cette dernière année, Bardella a déposé beaucoup plus d'amendements que lors tout son mandat précédent. Et il donne beaucoup plus de conférences de presse. Il fait ça pour la présidentielle, c'est évident", assure la cadre insoumise Manon Aubry, élue au Parlement européen depuis 2019 comme le président du RN. "À LFI, je suis un peu l'anti-Bardella, je surveille de près ce qu'il fait au Parlement européen où il profite de la moindre médiatisation pour voter contre les droits des femmes ou les droits des LGBT", ajoute-t-elle, en précisant: "Il y aura de quoi avoir beaucoup de munitions pour Jean-Luc Mélenchon pour un éventuel débat d'entre-deux tours, s'ils sont tous les deux candidats". Les Insoumis restent persuadés que la "magie du second tour" pourrait opérer, malgré les sondages très défavorables et à la faveur de la dynamique de campagne, pour qu'un "front républicain anti-RN" puisse se mettre en place. Et tant pis si des responsables macronistes, comme Elisabeth Borne, refusent publiquement de choisir entre les deux. "Je suis incapable de voter pour Jean-Luc Mélenchon", a déclaré l'ancienne Première ministre, pourtant connue pour son engagement contre l'extrême droite.

20.12.2025 à 04:45

Christophe Hondelatte quitte Europe 1 et lance son podcast en janvier

FRANCE24

"Je quitte ce soir mon bureau à Europe 1 avec un petit pincement au coeur", a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur X. Il propose de le "suivre" dans son nouveau podcast, "100% Hondelatte", qui "sera disponible sur toutes les plateformes à partir du 12 janvier". Le journaliste, qui va aussi monter sur scène à partir du 20 janvier, avait déjà quitté l'antenne d'Europe 1 à la rentrée tout en continuant les podcasts pour la radio. "Ca me plaît beaucoup plus de faire du podcast que de la radio. Il n'y a pas de contraintes horaires et je touche un autre public, beaucoup plus jeune. Cela permet aussi de créer d'autres liens", avait-il expliqué au Parisien fin août. Le sexagénaire avait présenté pendant plus de dix ans l'émission de faits divers "Faites entrer l'accusé" sur France 2, avant d'intégrer Europe 1 en 2016.

20.12.2025 à 02:47

Ce que l'on sait de la publication partielle du dossier Epstein

FRANCE24

Sur les 2,8 gigabytes de fichiers mis en ligne à ce stade, on retrouve des documents judiciaires, des enregistrements d'interrogatoires ou encore des itinéraires de vol. Plusieurs célébrités, dont l'ancien président américain Bill Clinton et le chanteur Michael Jackson, apparaissent sur des images. L'AFP revient sur ce que l'on sait des premiers fichiers publiés. PDF et documents judiciaires Quelque 3,965 fichiers ont été mis en ligne sur le site du ministère de la Justice américain, répartis en quatre bases de données. La plupart des fichiers publiés sont des PDF contenant des photographies. Figurent également des documents judiciaires liés au procès de l'ancienne compagne de Jeffrey Epstein Ghislaine Maxwell, seule personne à avoir été condamnée dans cette affaire, et des vidéos de la cellule de Jeffrey Epstein le jour de son suicide en 2019, survenu avant son procès pour trafic de mineurs. Eléments cachés Une grande partie du contenu des fichiers est cependant caviardée, comme par exemple un document intitulé "Masseuses" et contenant une liste de 254 noms, tous cachés. Un autre document contient un annuaire dont seuls les noms sont visibles. Apparaissent celui des acteurs Alec Baldwin et Dustin Hoffman, de plusieurs membres de la famille Kennedy ou encore du milliardaire Rupert Murdoch. Le nom de Donald Trump est également répertorié, encerclé à la main. Une note manuscrite portant sur des "adresses e-mail importantes" fait aussi référence à Jean-Luc Brunel comme "scout" pour jeunes femmes. Cet agent français de mannequins avait été accusé de violences sexuelles par Virginia Giuffre, l'une des victimes du financier. Il avait lui aussi été retrouvé mort 25 ans plus tard dans sa cellule avant son procès. Par ailleurs, certains visages apparaissant sur des photos et semblant appartenir à des jeunes femmes ont été dissimulés. Un fichier contenant des dizaines d'images biffées montre des personnes nues ou légèrement vêtues, tandis que sur d'autres photos se tiennent Jeffrey Epstein et ses compagnons, visages masqués, avec des armes à feu. Célébrités L'ancien président démocrate Bill Clinton, déjà présent sur des images du dossier publiées précédemment, est sur plusieurs photos. On le voit notamment dans un jacuzzi, aux côtés d'une personne cachée par un rectangle noir. D'autres images montrent Jeffrey Epstein en compagnie de l'acteur Kevin Spacey, de Michael Jackson, du rockeur Mick Jagger, la chanteuse Diana Ross ou encore de l'ex-prince Andrew et de son ex-femme Sarah Ferguson. Réactions Après des mois d'opposition de Donald Trump à la diffusion de ce dossier, la Maison Blanche a partagé vendredi des photos de Bill Clinton, notamment celle où il est dans un jacuzzi. "Bill Clinton se détend, sans aucun souci. Il ne se doutait de rien...", a écrit sur X Steven Cheung, le directeur de la communication. Mais le ministère n'a publié vendredi qu'une partie des fichiers, ce qui a suscité la colère du chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer. Il a rappelé que la loi imposait au gouvernement de publier "TOUS les documents" dès vendredi et l'a accusé de "tout faire pour cacher la vérité". L'élu républicain Thomas Massie, ancien allié de Donald Trump, a aussi critiqué la diffusion des documents par le ministère de la Justice, affirmant sur X que la ministre Pam Bondi et son numéro deux Todd Blanche avaient "grossièrement" omis de se "conformer à la loi" ordonnant la publication du dossier Epstein.

20.12.2025 à 00:49

Trump annonce de "très lourdes représailles" contre l'EI en Syrie

FRANCE24

"Nous frappons très fort contre des bastions de l'EI", a écrit le président américain sur Truth Social, peu après que le Pentagone eut annoncé le début d'une opération "massive". L'armée américaine a débuté une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a fait savoir le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X. Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur en Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer." Des avions de chasse, des hélicoptères et de l'artillerie ont frappé "plus de 70 cibles à de multiples endroits dans le centre de la Syrie", a précisé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom. Il a précisé que l'opération avait débuté à 16H00 heure de Washington (21H00 GMT) et que "plus de 100 munitions de précision" avaient été employées contre des positions du groupe Etat islamique. Tirs dans le désert Les frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne. Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien. Ce dernier "réitère son solide engagement à combattre l'EI et à s'assurer qu'il ne bénéficie d'aucun refuge sur le territoire syrien," a affirmé le ministère syrien des Affaires étrangères dans une déclaration publiée sur X peu après les frappes américaines, sans toutefois les mentionner directement. Le Centcom affirme que depuis l'attaque de samedi contre ses troupes, "les Etats-Unis et leurs forces alliées ont mené 10 opérations en Syrie et en Iraq, aboutissant à la mort ou au placement en détention de 23 terroristes." Première fois L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis. Le groupe jihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019. Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques. Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis. Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne. Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire. Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.

20.12.2025 à 00:35

Noël avec le Secours Catholique : "les bénévoles sont toujours au rendez-vous"

FRANCE24

A l'approche de la fête de Noël, le Président national du Secours catholique, Didier Duriez, évoque les événements organisés pour les plus démunis. 
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