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▸ les 15 dernières parutions

02.07.2025 à 00:14

Procès de P. Diddy : le jury rend un verdict partiel, les délibérations vont reprendre

FRANCE 24

Le jury a rendu un verdict, mardi au procès du rappeur déchu P. Diddy, pour quatre chefs d'accusation de trafic sexuel et de transport de personnes impliquées dans la prostitution. Il reste indécis pour le chef d'association de malfaiteurs, passible de prison à vie, et doit poursuivre ses délibérations mercredi.

01.07.2025 à 23:47

Des images inédites des débuts de l'univers captées dans le nord du Chili

FRANCE 24

Des images dévoilées mardi et prises par le radiotélescope le plus puissant du monde dans le nord du Chili ont capturé le gaz qui, il y a plus de 13 milliards d'années, a donné naissance aux premières galaxies. 

01.07.2025 à 23:17

Mondial des clubs: le Real exact au rendez-vous des quarts, avec Mbappé

FRANCE24

Après les deux coups de tonnerre de lundi et les sorties prématurées de Manchester City face aux Saoudiens d'Al-Hilal (4-3 a.p.) et du vice-champion d'Europe, l'Inter Milan, contre les Brésiliens de Fluminense (2-0), les Madrilènes ne sont pas tombés dans le piège en s'imposant face à une Juve très accrocheuse. La délivrance est venue de la tête de Gonzalo Garcia (54e), celui qui avait la lourde charge de remplacer Mbappé depuis le début de la compétition. Une mission dont le jeune attaquant de 21 ans se sera parfaitement acquittée puisqu'il compte déjà trois buts au compteur. Le Real peut ainsi poursuivre sa route et rêver de décrocher un titre majeur au terme d'une saison seulement marquée par des succès en Supercoupe D'Europe et en Coupe Intercontinentale. Pour le club de Florentino Perez, si fier de son histoire prestigieuse et de son palmarès inégalé (15 Ligue des champions, 36 titres de champion d'Espagne), les déceptions en Liga (2e derrière le FC Barcelone) et en Ligue des champions (élimination en quarts de finale par Arsenal) seraient atténuées s'il parvenait à être le premier lauréat de cette nouvelle épreuve. Pour embellir encore un peu plus le tableau, le Real peut désormais compter sur sa star Mbappé, sur le flanc durant deux semaines pour cause de gastro-entérite. L'attente a été longue et frustrante pour le capitaine de l'équipe de France, qui avait manqué les trois premiers matches de son club dans ce Mondial, mais le N.9 est bel et bien apte et a pu effectuer son retour sur les terrains, une première pour lui depuis le 8 juin et la "petite finale" de la Ligue des nations disputée avec les Bleus face à l'Allemagne (2-0). Le mur Di Gregorio Le Français, sur la banc au coup d'envoi et entré en jeu à la 68e minute à la place de Gonzalo Garcia, n'a pas vraiment eu le temps de se distinguer mais il a pris date pour la suite et va maintenant tenter de rattraper le temps perdu, lui qui espère tant venir brouiller les cartes dans la course au Ballon d'Or et essayer de contester l'avance supposée des deux favoris, le champion d'Europe parisien Ousmane Dembélé et le prodige espagnol du Barça Lamine Yamal (17 ans). Avant le but salvateur de Garcia, la partie n'a toutefois pas été aisée pour le Real. Avec son meneur de jeu Kenan Yildiz à la baguette, la Juve a posé de considérables soucis aux Madrilènes, encore loin d'avoir intégré les préceptes de leur nouvel entraîneur Xabi Alonso. Avec un Randal Kolo Muani plus efficace, le sort de la rencontre aurait même pu basculer dès la 7e minute. Mais l'international français, pourtant idéalement lancé en profondeur par le prodige turc de 20 ans, a perdu son duel avec Thibaut Courtois (7e). Yildiz, qui avait terrassé à lui tout seul le Wydad Casablanca au premier tour avec un doublé (4-1), a également fait apprécier sa qualité de frappe (12e). Le Real a longtemps paru trop appliqué, sans génie et sans inspiration pour se montrer réellement dangereux mais il est aussi tombé sur un gardien turinois en état de grâce. Michele Di Gregorio, qui en avait pris cinq jeudi contre Manchester City (5-2), a été impérial pour déjouer les tentatives de Jude Bellingham (30e, 52e), Federico Valverde (45e+1, 60e), Dean Huijsen (52e), Arda Guler (73e) et Aurélien Tchouaméni (83e). Vinicius, brillant lors de la victoire de jeudi face à Salzbourg (3-0) avec un but et une passe décisive, a été beaucoup moins en réussite. Mais qu'importe pour le Real, qui va maintenant attendre tranquillement de connaître son adversaire en quart de finale, le Borussia Dortmund ou les Mexicains de Monterrey. Et avec un Mbappé de nouveau opérationnel, tous les espoirs lui sont permis.

01.07.2025 à 22:53

Les Bourses mondiales sans entrain, entre données économiques et budget américain

FRANCE24

En Europe, Francfort a terminé en nette baisse de 0,99%, tandis que Londres a avancé de 0,28%. Paris a terminé stable (-0,04%), autant soutenue par le secteur du luxe que lestée par celui de la défense. A la Bourse de New York, le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Côté indicateurs, les investisseurs se sont aussi tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H30 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Sur le marché des changes, le billet vert baissait de 0,14% face à l'euro (à 1,1801 dollar pour un euro), après avoir conclu la veille son pire premier semestre depuis 1973 en perdant 10,8% sur la période. Outre les publications à l'agenda des investisseurs, "cela a été une séance sans saveur, dans l'attente de connaître le résultat des négociations commerciales", commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mènent actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé. Coup de chaud pour Tesla Donald Trump a une nouvelle fois taclé son ancien allié Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon le président, "il devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social. Ce nouvel épisode de la dispute entre les deux milliardaires fait plonger Tesla à Wall Street de 5,34% et repasser sous le seuil symbolique des 1.000 milliards de capitalisation boursière. Après cette nouvelle querelle, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Le pétrole en hausse Les cours du pétrole ont progressé mardi alors qu'une partie de la prime de risque géopolitique a réintégré le marché, les prix étant par ailleurs poussés par la faiblesse persistante du dollar. Le baril de WTI américain a gagné 0,52%, à 65,45 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,55% à 67,11 dollars. L'or gagnait 1,10% à 3.339 dollar l'once.

01.07.2025 à 22:45

Réforme des aides sociales au Royaume-Uni: Starmer évite une défaite au prix de concessions

FRANCE24

Vendredi, le chef du gouvernement travailliste avait tenté de calmer une fronde interne de plus de 120 députés - près d'un tiers de ses troupes au Parlement - en accordant des concessions sur ce projet qui vise à restreindre l'éligibilité aux aides invalidité et maladie en Angleterre. Forcé de céder pour s'éviter une défaite embarrassante, il a annoncé que les nouvelles conditions d'accès aux allocations ne s'appliqueraient qu'aux futurs demandeurs. Le vote s'est déroulé dans le sens du gouvernement: 335 ont approuvé le texte, et 260 ont voté contre, soit une majorité de 75. Mais la série de concessions importantes a laissé le projet de loi - qui visait à économiser des milliards de livres sterling sur la facture sociale du pays - en lambeaux, au point que les critiques ont qualifié la législation révisée de "farfelue". "une capitulation totale" "Il s'agit d'une capitulation totale", a déclaré Kemi Badenoch, chef de file de la principale opposition conservatrice, sur les réseaux sociaux. "Le projet de loi sur la protection sociale du parti travailliste est désormais une perte de temps TOTALE. Il permet d'économiser zéro livre, n'aide personne à trouver un emploi et ne contrôle PAS les dépenses. C'est inutile". La ministre du Travail Liz Kendall a défendu son projet devant le Parlement, affirmant que le système actuel n'était "pas tenable pour maintenir un État-providence protecteur pour les générations à venir". Le secrétaire d'Etat aux personnes handicapées Stephen Timms a voulu tendre un peu plus la main aux frondeurs mardi en annonçant que ces changements n'entreraient pas en vigueur avant la fin d'une consultation. Les coupes budgétaires proposées "appartiennent à une autre époque et à un autre parti", avait toutefois dénoncé plus tôt la travailliste Rachael Maskell, à la tête des frondeurs, estimant qu'elles "sont loin d'une des vocations du Labour: protéger les plus pauvres". Cette rébellion est la plus importante au sein de ce parti depuis sa victoire écrasante lors des législatives de juillet 2024, et montre une fragilisation de l'autorité de M. Starmer auprès de ses troupes. Incarnant le renouveau après 14 ans de pouvoir conservateur, l'ancien procureur général d'Angleterre et du Pays de Galles a également connu une lune de miel éphémère avec ses électeurs. "Un an de volte-face" Sa réforme devait initialement permettre d'économiser près de 5 milliards de livres (5,86 milliards d'euros) par an à horizon 2030. Mais les gains escomptés, qui devaient aider à assainir les finances publiques, pourraient être réduits de moitié avec ce revirement. "Un an de Starmer, un an de volte-face", a raillé mardi Nigel Farage, chef du parti d'extrême droite Reform UK, en plein essor. C'est la troisième volte-face du Premier ministre en un mois, après son rétropédalage sur la suppression d'une aide universelle au chauffage pour les retraités, et sur une enquête nationale sur les gangs pédocriminels qu'il a finalement autorisée. Les députés frondeurs ont mis en avant des projections officielles selon lesquelles les changements proposés par l'exécutif risquaient de pousser 150.000 personnes de plus vers la pauvreté d'ici 2030. Un porte-parole de Downing Street a affirmé que ces prévisions comportaient une part "d'incertitude" et ne "reflétaient pas la situation dans son ensemble", notamment les investissements réalisés dans les services de santé afin d'aider les gens à revenir au travail. Selon une étude publiée la semaine dernière par l'institut YouGov, nombre d'électeurs ayant voté Labour il y a un an s'en sont déjà détournés au profit des Verts, des libéraux-démocrates ou même de Reform UK, le parti d'extrême droite de Nigel Farage. Selon un de ses porte-parole cependant, M. Starmer fait le bilan de sa première année à Downing Street avec un "sentiment de fierté et d'accomplissement", même s'il a dû prendre des "décisions difficiles". Certains travaillistes lui reprochent de s'être trop droitisé en voulant combattre Reform UK, formation désormais favorite des prochaines élections selon les sondages, au risque de délaisser les valeurs et principes de son parti de centre-gauche.

01.07.2025 à 22:33

Wimbledon: toujours vert, Monfils surprend Humbert au premier tour

FRANCE24

Vainqueur 6-4, 3-6, 6-7 (5/7), 7-5, 6-2, le Parisien de bientôt 39 ans est devenu le Français le plus âgé de l'histoire à se hisser au deuxième tour de Wimbledon, où il affrontera le Hongrois Marton Fucsovics (105e). "La Monf" (38 ans et 303 jours) supplante dans les livres d'histoire tricolores son compatriote Stéphane Robert, qui avait atteint le deuxième tour de Wimbledon à 38 ans et 59 jours en 2019. Il met surtout un terme brutal aux espoirs d'Ugo Humbert de rééditer son parcours de 2019 et 2024 à l'All England Club, quand le gaucher messin s'était hissé en huitièmes de finale. "Il y a eu des hauts et des bas, mais une victoire est une victoire", s'est réjoui le vainqueur en conférence de presse. "C'est sa surface préférée, et celle que j'aime le moins, donc pour moi c'est que du bonus !", a souri Monfils. "Il nous a encore fait une Gaël", a soupiré Humbert, manifestement abattu après sa défaite. "Au cinquième set, je sentais qu'on était tous les deux dans le dur. Bravo à lui. J'ai donné mon maximum, je suis déçu de sortir au premier tour", s'est désolé le Messin. Casquette à l'envers sous le soleil couchant pour Ugo Humbert, dérapages de fond de court plus ou moins contrôlés de Gaël Monfils: toute affiche qu'elle était, la partie s'est déroulée dans une ambiance parfois potache. Comme à la fin du troisième set, quand Monfils est venu sportivement taper dans la main d'Humbert au filet après une amortie imparable qui lui avait pourtant coûté la manche. "C'est un des joueurs que j'ai le plus joués dans ma carrière, il a toujours été bienveillant à mon égard", a glissé Humbert en référence à son bourreau d'un soir. Le choc n'était pour autant pas dénué d'enjeux, tant pour Monfils, à la peine depuis l'épilogue de la saison sur dur fin mars, que pour Humbert, freiné par les blessures durant une bonne partie du printemps et contraint à l'abandon au deuxième tour de Roland-Garros après une mauvaise glissade. Possibles retrouvailles Sur le court N.12, l'aîné s'est montré aussi "dangereux" que le cadet l'avait anticipé, remontant un break de retard dans la première manche avant de se l'adjuger, sur un gazon qu'il n'apprécie pourtant guère. A nouveau aux commandes dans le deuxième acte, Humbert ne les a cette fois plus lâchées pour égaliser à un set partout. Après ce round d'observation, les deux Français se sont livré les deux manches les plus disputées du match. La troisième est tombée dans l'escarcelle d'Humbert, demi-finaliste sur le gazon néerlandais de 's-Hertogenbosch et anglais d'Eastbourne en juin, et la quatrième dans la besace de "La Monf", encouragé en tribunes par son épouse Elina Svitolina, qualifiée dès lundi pour le deuxième tour. Breaké au début de la manche décisive, Humbert n'a jamais réussi à refaire son retard et a concédé une deuxième fois son engagement à 4-2, laissant filer son adversaire vers la victoire. Clin d’œil du tirage au sort: en cas de victoire au deuxième tour, Monfils pourrait retrouver au troisième tour l'Américain Ben Shelton (10e). Celui-là même qui avait mis un terme à son fantastique début de saison en Océanie, en le battant en huitièmes de finale de l'Open d'Australie quelques jours après un titre du Français au tournoi ATP 250 d'Auckland qui en avait fait le vainqueur de tournoi le plus âgé depuis près de 50 ans. En attendant ces éventuelles retrouvailles, Monfils a égalisé à trois victoires partout dans ses duels avec Humbert. Et privé le clan bleu de sa seule tête de série à Wimbledon.

01.07.2025 à 22:31

Wall Street termine en ordre dispersé, entre budget américain et indicateurs

FRANCE24

Le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Ailleurs, sur le plan commercial, "des accords sont susceptibles de se concrétiser au cours des cinq à six prochaines semaines", estime M. Cardillo. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. Côté indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti légèrement supérieur aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Les investisseurs attendent désormais l'enquête ADP sur les créations d'emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l'emploi en juin. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H15 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Ailleurs à la cote, les analystes de Briefing.com ont observé "une certaine rotation au détriment des actions de grande capitalisation" du secteur technologique "et au profit (...) des petites et moyennes capitalisations" du Dow Jones. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-5,34% à 300,71 dollars) après une nouvelle brouille entre son patron Elon Musk et Donald Trump au sujet de la politique budgétaire des Etats-Unis. Après cette nouvelle dispute, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Les constructeurs automobiles Ford (+4,52% à 11,35 dollars) et General Motors (+5,73% à 52,03 dollars) ont brillé après avoir enregistré une forte croissance de leurs ventes au deuxième trimestre aux Etats-Unis, les consommateurs hâtant leurs achats avant l'entrée en vigueur des droits de douane. Seul Toyota a terminé dans le rouge (-0,42% à 171,54 dollars), avec des ventes quasiment stables en juin sur un an (+0,1%) mais en hausse sur le trimestre.

01.07.2025 à 22:29

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

FRANCE24

Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l'aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social. L'administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d'éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l'arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français", a prévenu l'administration, qui a dit en outre travailler "avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national". Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi. L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l'administration n'avait formulé "aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines", et cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel", des "projets techniques en échec" et un "management toxique". "La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière. Réforme en cours Celle-ci avait par ailleurs dit "regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l'année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période". L'UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève. Pour la DGAC, les revendications portent sur "le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement". Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui "a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens". "Malgré un contexte budgétaire difficile pour l'État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées", a ajouté l'administration. Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024. L'annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

01.07.2025 à 22:23

TF1 creuse le sillon des fictions historiques pour une saison "conquérante"

FRANCE24

Bientôt privée de sa série phénomène "HPI", dont les ultimes épisodes seront diffusés prochainement, la Une a plein d'autres cartes dans sa manche. "On a une vingtaine de nouveautés en fiction", a fait valoir mardi à l'AFP le directeur des programmes et des acquisitions de TF1, Fabrice Bailly, en amont d'une conférence de presse sur la rentrée "offensive" du groupe audiovisuel. Outre la saison 2 de "Cat's Eyes" - dont la première avait été cofinancée par Prime Video, la plateforme d'Amazon -, TF1 mise sur deux autres superproductions, "L'Ete 36" et "Montmartre", séries d'époque respectivement coproduites avec Netflix et Disney+, qui les diffuseront dans un second temps. La première s'inscrit dans le sillage des deux sagas sur lesquelles ont collaboré TF1 et Netflix, "Le bazar de la charité", qui se déroulait au 19e siècle, et "Les Combattantes", durant la Première Guerre mondiale. Julie de Bona, Sofia Essaïdi, Nolwenn Leroy et Constance Gay y camperont quatre femmes de milieux différents mêlées à un meurtre dans un hôtel très chic de Nice en 1936, l'année des premiers congés payés. Coproduite avec Disney+, "Montmartre" plongera elle dans le monde du cabaret en 1899 à travers Céleste (Alice Dufour), danseuse de cancan amenée à devenir la première effeuilleuse de Paris. De manière plus surprenante, TF1 vient de démarrer le tournage d"'Oradour ne m'oublie pas", un téléfilm sur le massacre d'Oradour-sur-Glane avec Matt Pokora. Le chanteur de 39 ans y campera un officier des Forces Françaises Libres parachuté près du village du Limousin "le 5 juin 1944, cinq jours avant le plus important massacre de civils français pendant la Seconde Guerre mondiale". Au rayon nouveautés figurent aussi la comédie romantique "La belle et le boulanger", remake d'une série israélienne porté par le chanteur Amir, "Rien ne t'efface", adaptation du roman éponyme de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon ("Cassandre) et Fauve Hautot, ou encore "Filip", un téléfilm sur le destin tragique du leader des 2be3, Filip Nicolic. "Test permanent" "TF1 est un des acteurs qui investit le plus en fiction française", un genre "qui fonctionne très bien sur le linéaire (télévision traditionnelle), mais aussi sur le streaming", a commenté Fabrice Bailly. La première chaîne de France (18,8% de part d'audience de septembre à juin), tire une part de plus en plus importante de ses audiences de la plateforme TF1+ (30% pour "Cat's Eyes", par exemple), lancée en 2024 et qui revendique 4 millions d'utilisateurs quotidiens. Dans ce contexte, l'association avec les plateformes américaine permet à TF1 de "financer des oeuvres extrêmement ambitieuses", sans que le partage de la diffusion n'induise "une cannibalisation des audiences", assure Fabrice Bailly. En "test permanent", TF1 diffusera ainsi les séries "Ghosts" et "Bref.2" plusieurs mois après leur arrivée sur Disney+. Le groupe, qui comprend aussi les chaînes LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films, a récemment créé la surprise en annonçant un partenariat inédit avec Netflix, qui proposera l'ensemble de ses contenus à partir de l'été prochain. Une "stratégie d'hyper-distribution essentielle face à la fragmentation des usages", assure M. Bailly. Outre la fiction, le groupe mise également sur ses programmes de divertissements, avec des nouveautés comme le jeu "Bataille navale", présentée par Arthur, ou "The box", dont les candidats, enfermés dans des containers jaunes, découvriront les règles en même temps que les téléspectateurs. A noter également, le retour de l'émission "Stars à domicile" pour deux numéros présentés par la journaliste Isabelle Ithurburu, nouveau joker du 13H. Côté sport, TF1 ne pourra pas compter sur le Mondial de football 2026, dont les droits ont été raflés par M6, ni sur le tournoi des Six Nations de rugby, conservé par France Télévisions. Le groupe proposera toutefois les matchs amicaux et les qualifications des Bleus en football et la tournée d'automne du XV de France, après la Coupe du monde féminine de rugby (22 août-27 septembre) et les matches des Bleus à l'Eurobasket (27 août-14 septembre).

01.07.2025 à 22:15

Explosion dans une usine chimique en Inde: le bilan monte à 36 morts

FRANCE24

"Les opérations de recherche se poursuivent", a déclaré devant la presse le "ministre en chef" de l'Etat, Revanth Reddy, confirmant que 36 morts avaient déjà été retiré des décombres du site. Un précédent bilan faisait état de 35 morts. "Nous craignons que d'autres personnes se trouvent encore sous les débris", a ajouté M. Reddy à l'issue d'une visite de l'usine, dans le district de Sangareddy. Selon le "ministre en chef", un total de 143 personnes se trouvaient dans l'usine du groupe pharmaceutique Sigachi Industries au moment de la déflagration. L'entreprise a précisé que le site, où elle fabrique une substance utilisée comme liant dans les médicaments ou les suppléments vitaminés, avait souffert d'importants dommages et que le travail y avait été suspendu pour au moins 90 jours. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'explosion. Les accidents industriels sont fréquents en Inde, où de nombreuses entreprises ne respectent pas les normes de sécurité en vigueur.

01.07.2025 à 22:05

Nul en maths ? La neurostimulation peut vous aider, affirme une étude

FRANCE24

Alors que les disparités de maîtrise des mathématiques sont bien connues et contribuent au creusement des inégalités sociales, une étude publiée dans la revue américaine PLOS Biology met en exergue un potentiel moyen de les corriger. "Les gens ont des cerveaux différents, et leurs cerveaux contrôlent une grande partie de leur vie", insiste auprès de l'AFP Roi Cohen Kadosh, spécialiste en neurobiologie et sciences cognitives à l'université britannique de Surrey et principal auteur de l'étude. "Nous pensons tout le temps à l'environnement. Nous nous demandons souvent si nous allons à la bonne école, si nous avons le bon professeur. Mais c'est aussi notre biologie. Certaines personnes ont des difficultés et si nous pouvons aider leur cerveau à atteindre son plein potentiel, alors nous leur ouvrirons de nombreuses portes qui leur seraient autrement fermées", abonde-t-il. Stimulation électrique De précédentes études avaient montré l'implication de certaines activités neuronales et zones cérébrales, dont les cortex préfrontal dorsolatéral et pariétal postérieur, dans les processus d'acquisition de connaissances et d'apprentissage. Les chercheurs ont donc décidé d'étudier l'activité de ces deux zones, impliquées notamment dans la résolution de problèmes et la mémoire, chez des étudiants aux différents niveaux en mathématiques. Après avoir découvert qu'ils pouvaient prédire sur cette base leurs performances en calcul mental, ils ont donc cherché à les améliorer via une technologie prometteuse dite de stimulation transcrânienne par bruit aléatoire (tRNS). Autrement dit: des électrodes placées sur le pourtour de la tête et émettant des stimulations électriques indolores. Leur expérimentation, à laquelle ont pris part plus de 70 étudiants, a mis en évidence une amélioration de 25 à 29% des performances chez les étudiants les moins bons, explique le professeur Cohen Kadosh. "Il n'a pas été possible d'améliorer ceux qui étaient vraiment forts, mais ceux qui étaient dans la moyenne ou au-dessus de la moyenne, donc pas extrêmement bons en maths, nous avons pu améliorer leurs capacités", résume-t-il. Coup de pouce Des résultats très encourageants qu'il espère désormais confirmer par de futurs tests sur d'autres publics et étendre à d'autres champs éducatifs, comme celui de l'apprentissage d'une langue étrangère. Avec pour objectif à terme que des appareils de neurostimulation puissent être proposés aux publics rencontrant des difficultés d'apprentissage. "L'objectif n'est pas de créer quelque chose que les gens doivent utiliser toute leur vie", précise Roi Cohen Kadosh. Mais plutôt de proposer un coup de pouce. "Et à partir de là, ils pourront progresser par eux-mêmes". Toutefois, il faudra pour ce faire que ces dispositifs soient accessibles à tous, sous peine de ne faire que renforcer les inégalités socio-économiques, avertit le chercheur. Les mathématiques jouent en effet un rôle sociétal et économique important, et le niveau actuel des jeunes n'est pas au rendez-vous. Selon une étude de l'OCDE datant de 2016, environ un quart des adultes vivant dans des pays développés comme les Etats-Unis, la France et l'Allemagne ont un niveau de mathématiques équivalent ou inférieur à celui attendu chez les enfants de 6 et 7 ans. Et la France fait figure de plus mauvaise élève à l'échelle du continent européen.

01.07.2025 à 21:50

Le trafic aérien très perturbé jeudi en France en raison d'une grève des contrôleurs

FRANCE 24

La Direction générale de l'aviation civile a demandé, mardi, aux compagnies aériennes de renoncer à un quart de leurs vols au départ ou à l'arrivée des grands aéroports parisiens, jeudi, au premier jour d'une grève de contrôleurs aériens. 
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