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13.09.2025 à 22:37

Martine Vassal, candidate de la droite et du centre, veut "reprendre" Marseille

FRANCE24

Deuxième candidate à se lancer après le député du Rassemblement national Franck Allisio, Martine Vassal retente sa chance après sa cuisante défaite de 2020 et le basculement à gauche de la deuxième ville de France, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin, aujourd'hui décédé. Mais cette fois, c'est différent. A l'époque, "il nous manquait un phénomène fédérateur" mais "cette union, aujourd’hui, nous l’avons", a déclaré celle qui est déjà présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, en clôture des universités d'été de Une Génération pour Marseille. Symbole s'il en fallait de cette union travaillée depuis plus d'un an par ce collectif piloté par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier: les présences de l'ex-secrétaire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer. "On ne peut gagner que si on additionne", avait lancé à la tribune juste avant le président Renaissance Renaud Muselier de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui a promis de "peser de tout son poids" pour la faire gagner en mars 2026. Dessinant déjà ses propositions, cette ex-cheffe d'entreprise âgée de 63 ans a fait de la sécurité et de l'économie ses priorités. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se présente désormais comme divers droite a estimé qu'"on peut être attaché à l'ordre, au respect à l'autorité sans être d'extrême-droite". Marseille sera un point chaud des municipales où le maire divers gauche sortant Benoît Payan n'a pas encore annoncé ses intentions même s'il répète que "pour changer une ville, six ans, ça ne suffit pas". "campagnes de caniveau" Au micro samedi soir, tous ont raillé le "maire non élu". Une référence à l'écologiste Michèle Rubirola, porte drapeau de l'union de gauche, écologiste et citoyenne du Printemps Marseillais, qui avait été élue en 2020 mais avait jeté l'éponge six mois plus tard pour "raisons de santé", passant le relais à l'ex-socialiste Benoît Payan. Et si Martine Vassal a réussi à fédérer, ce n'est pas le cas à ce stade des autres camps. Benoît Payan, s'il part, réussira-t-il à refaire une union au moins avec les écologistes ? A ce stade une alliance avec La France insoumise semble exclue et député de Marseille Sébastien Delogu a d'ailleurs déjà promis "une liste insoumise à Marseille". Sébastien Barles, adjoint écologiste au maire, a de son côté samedi de nouveau appelé à une union allant jusqu'à LFI pour "faire barrage à Martine Vassal", dénonçant "sa course folle vers le RN". A l'extrême-droite, Franck Allisio s'est déjà déclaré, fort des trois députés obtenus avec l'alliance RN-Ciotti (sur sept) à Marseille aux dernières législatives et de ses 30% aux élections européennes. Mais pas question à ce stade d'un partenariat avec le sénateur ex-RN et ex-Reconquête Stéphane Ravier, qui a pourtant une notoriété locale plus importante que lui. Franck Allisio a juré vendredi que "beaucoup de personnes de la société civile", "de la police, justice", le rejoignaient, dénonçant une nouvelle fois le "binôme socialo-macroniste" Payan/Vassal qui dirigent selon lui Marseille. Outre ses adversaires, Martine Vassal a au moins deux cailloux sur son chemin vers l'Hôtel de ville du Vieux-Port. D'abord, une enquête préliminaire en cours notamment pour détournement de fonds et trafic d'influence après un signalement d'un ancien fonctionnaire au sein du département des Bouches-du-Rhône qu’elle dirige. "Dans cette campagne rien ne nous sera épargné" et "on est déjà victime de campagnes de caniveau", a-t-elle raillé samedi soir. Ensuite, un élu départemental de sa majorité, le chirurgien Frédéric Collart, travaille à une candidature estampillée société civile. Autre inconnue à Marseille, comme à Lyon ou Paris: un changement de mode de scrutin avec la mise en place de deux urnes, l'une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale et l'autre pour élire les maires de secteur.

13.09.2025 à 21:41

Avant une visite de Rubio, Netanyahu dit que l'élimination des dirigeants du Hamas mettrait fin à la guerre à Gaza

FRANCE24

Cette visite est annoncée malgré le fait que le président américain Donald Trump se soit montré contrarié par l'attaque israélienne visant des responsables du mouvement islamiste palestinien au Qatar, allié des États-Unis. Cette attaque sans précédent, menée mardi par Israël, visait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette attaque "ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël, mais nous allons devoir en parler, (parler) de quel impact cela aura", a déclaré le secrétaire d’État américain à des journalistes avant de s'envoler vers Israël. Selon le département d’État, Marco Rubio ira en Israël pour l'assurer du soutien des États-Unis, avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays d'un État palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU. Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Israël a décimé la direction du mouvement islamiste, jurant de le détruire et de le chasser du territoire palestinien où il avait pris le pouvoir en 2007. Netanyahu, un "obstacle" Mais pour le Forum des familles d'otages israéliens retenus à Gaza, c'est M. Netanyahu qui représente un "obstacle" à la fin de la guerre. "L'opération menée au Qatar a prouvé sans l'ombre d'un doute qu'il existe un obstacle au retour des otages et à la fin de la guerre: le Premier ministre Netanyahu. Chaque fois qu'un accord est sur le point d'être conclu, Netanyahu le sabote", selon un communiqué. Dans la bande de Gaza affamée, assiégée et dévastée par près de deux ans de guerre, l'armée israélienne, qui dit vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville, qu'elle présente comme l'un des derniers bastions du Hamas, a poursuivi son offensive, faisant selon la Défense civile locale au moins 32 morts. L'armée israélienne a affirmé samedi que plus de 250.000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l'intensification de ses bombardements. Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de seulement 68.000 personnes ayant réussi à évacuer la ville. Selon des estimations récentes de l'ONU, environ un million de Palestiniens vivent dans et autour de la ville de Gaza, la plus grande du territoire. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Samedi, l'armée israélienne a largué des tracts exhortant les habitants des quartiers ouest de la ville de Gaza à les évacuer vers le sud. "L'ouragan continue de frapper Gaza. La tour de la terreur Burj al-Nour a été détruite", a indiqué samedi le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, sur X, après la destruction de plusieurs tours d'habitation à Gaza-ville ces derniers jours. Le sud "pas sûr non plus" De nombreux acteurs humanitaires jugent qu'un nouveau déplacement de la population, du nord vers le sud du territoire, est impossible et dangereux. Le directeur de l'hôpital al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a déclaré à l'AFP que les déplacements se poursuivaient à l'intérieur de la ville de Gaza, les habitants allant de l'est vers l'ouest. "Seul un petit nombre de personnes ont pu atteindre le sud", a-t-il dit. Bakri Diab, qui a fui l'ouest de Gaza-ville vers le sud, affirme que les frappes israéliennes se poursuivent aussi dans cette zone. "Le sud n'est pas sûr non plus", a ajouté ce père de quatre enfants âgé de 35 ans. L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza dont 25 sont décédées, selon l'armée israélienne. L'offensive israélienne de représailles a fait au moins 64.756 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. Elle a aussi dévasté le territoire palestinien et provoqué un désastre humanitaire. L'ONU a déclaré la famine à Gaza. Israël, qui assiège le territoire, dément.

13.09.2025 à 21:33

Budget: le Medef menace d'une "grande mobilisation patronale" si les impôts des entreprises augmentent

FRANCE24

"Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l'investissement", a déclaré le dirigeant de la première organisation patronale française dans une interview publiée sur le site du Parisien. "Si les impôts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale", "au-delà du Medef", a-t-il ajouté, signalant des adhérents du Medef "très inquiets". "On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, sous forme de meeting, des milliers de chefs d’entreprise de tout profil, en termes de taille, de secteur d’activité, d'origine territoriale pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d'ajustement de politiques qui nous paraissent contraires à la bonne marche de l’économie et à l’intérêt du pays, dans lequel nous jouons un rôle important". Patrick Martin a souligné que les entreprises françaises étaient "les plus imposées parmi les pays de l'OCDE, déduction faite des aides qu'elles reçoivent", avec "13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires en 2025". En contrepartie, il déplore que les entreprises n'ont pas vu se concrétiser la promesse d'une baisse de la CVAE, un impôt de production. Parmi les lignes rouges du grand patron, qui avait été reçu vendredi soir par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, figure notamment une taxe sur les très hauts patrimoines dite "Zucman" (du nom de l'"économiste Gabriel Zucman), réclamée par la gauche. "Ce serait un frein terrible à l’investissement et à la prise de risque pour les entreprises. La taxe Zucman intègre l'outil de travail dans le calcul du patrimoine, alors même que l’ISF ne le faisait pas! Pour certaines entreprises ― dans la tech notamment ― qui valent cher mais ne font pas encore de résultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait même une forme de spoliation et les condamnerait à la vente", s'est-il insurgé. Plus généralement, Patrick Martin a estimé que les propositions budgétaires du PS auraient "un effet récessif" dans une conjoncture économique déjà difficile. "C'est presque une provocation pour les patrons de voir que l’État imagine augmenter la fiscalité sans chercher à baisser ses dépenses", a-t-il lancé. Les économies doivent selon lui porter d'abord sur les dépenses sociales et les frais de fonctionnement, notamment des suppressions de postes de fonctionnaires. Il a rappelé que le Medef s'opposait à la suppression de deux jours fériés, une mesure sur laquelle Sébastien Lecornu est revenu samedi. L'U2P a aussi salué cette décision. "Cette suppression aurait mis à mal les secteurs de l’hôtellerie restauration et du tourisme (...). Par ailleurs la mesure consistant à demander à ceux qui travaillent de travailler plus sans gagner plus, est inacceptable", a commenté auprès de l'AFP l'Union des entreprises de proximité, troisième organisation patronale représentative. "Demander aux entreprises de cotiser davantage sans garantie de revenus supplémentaires est une façon d'alourdir leurs charges", a-t-elle ajouté.

13.09.2025 à 21:19

Teddy Riner vise un retour sur les tatamis d'ici "deux ou trois mois"... et la présidence de la République

FRANCE24

Le Guadeloupéen, présent quelques jours au Japon dans un rôle de parrain du Pavillon France à l'Exposition universelle, s'est aussi exprimé sur son dernier défi sportif, les JO-2028, et ses ambitions politiques, la présidence de la République. Riner et les tatamis Riner envisage "une compétition d'ici deux-trois mois". "Pour l'instant on ne sait pas encore laquelle précisément. Après les Jeux, ce n'était pas évident, surtout qu'il y a eu une opération (ndlr: à un coude), donc je me suis laissé le temps de respirer, de répondre à toutes les sollicitations, et aujourd'hui tout doucement on est en train de se remettre dans un cadre", a-t-il affirmé. "On ne sait pas trop quand on va reprendre parce que ça dépend de son état de forme", a expliqué le préparateur physique Julien Corvo à l’AFP, alors que le quotidien Le Parisien a évoqué samedi un retour à la compétition au Mexique, le 19 octobre. "S’il se sent bien", a souligné Julien Corvo, mais "pas forcément si les feux ne sont pas au vert". Riner et les JO-2028 "Ce seront mes 6e JO, je n'ai pas envie de les aborder comme à l'accoutumée", explique le judoka de 36 ans. "On va prendre le temps de bien les préparer, et lorsqu'on sera bien prêt on ira sur une compétition, une deuxième puis une troisième, ajoute-t-il. Sur cette dernière Olympiade, qui sera ma dernière page dans le judo, je veux prendre du plaisir. Je veux vraiment m'éclater, aller sur des compétitions et des tournois qui me plaisent". - Riner et la politique - Il y a quelques temps, le judoka avait rapidement évoqué un destin présidentiel, faisant le buzz. Interrogé sur le fond de sa pensée, il insiste: "Je suis sportif de haut niveau, et on a tendance souvent à nous dire qu'on n'a pas à prendre la parole. Je suis citoyen avant tout, donc j'ai le droit de dire ce que j'aimerais pour mon pays. Si demain je rentre en politique, ce n'est pas pour avoir un poste de ministre, c'est pour avoir un rôle qui fait changer des choses. Pour moi le meilleur rôle, ce serait président". Et lorsqu'on évoque des étapes à franchir en politique, comme en sport, avant d'arriver au sommet, le confiance du champion hors norme ressort. "Je ne crois pas avoir eu d'étapes dans mon sport. J'ai toujours été surclassé. Quand t'es le meilleur, t'es le meilleur. Maintenant tu ne le deviens pas tout seul. Quand je suis arrivé dans le judo, j'ai pris un excellent préparateur physique, un psychologue, un excellent entraîneur judo. Si demain je devais faire une carrière en politique, je ferais pareil. On ne peut pas être un leader tout seul, si j'ai réussi à avoir cette carrière, c'est parce que j'avais les meilleurs autour de moi", lance Riner, qui juge que la situation internationale est "une catastrophe". Il juge aussi la situation française "très compliquée". "Que ce soit politique, même économique, on n'est pas très bien", dit-il prônant "un climat de calme". "Ce serait bien qu'on trouve rapidement des solutions", espère-t-il, installé devant une photo d'Emmanuel Macron dans le Pavillon France. Riner et le business Le Français investit beaucoup dans des affaires. Récemment on l'a vu aux côtés de Xavier Niel pour une reprise -avortée- du Coq Sportif. "J'ai un père qui m'a toujours rabâché, +pense à ton après-carrière, si tu te blesses, il faut que tu penses à avoir un métier, avoir un toit+. Du coup j'ai toujours eu ça dans un coin de la tête", explique le quintuple médaillé d'or olympique qui se sent attiré par l'entrepreneuriat. "Je me suis associé pour relancer la marque française Thompson, qui fait des ordinateurs, des PC, tout ce qui est high-tech. Là, je suis en train de lancer des salles de sport, donc je suis un petit peu dans plein de choses", développe-t-il, donnant rendez-vous après 2028 pour en savoir plus. Riner et la télévision Depuis le 10 septembre, Riner et sa compagne Luthna Plocus présentent un émission de télé-réalité sur Netflix,"Pour le meilleur et à l'aveugle". "Je suis quelqu'un d'épicurien, curieux de la vie. L'année passée, j'ai présenté l'émission Les pièces jaunes et cette année, j'ai accepté de présenter cette émission parce que c'est tellement beau de voir et de rendre des gens heureux. Et puis, c'était une grande première avec ma femme", conclut Riner.

13.09.2025 à 21:13

Allemagne: le Bayern déjà seul en tête de la Bundesliga après trois matches

FRANCE24

Avec trois succès en autant de rencontres de championnat, les hommes de Vincent Kompany comptent neuf points, deux de plus que le Borussia Dortmund, vainqueur à Heidenheim (2-0) dans l'après-midi, et Cologne qui a arraché le match nul à Wolfsburg (3-3) en toute fin de rencontre. Au contact du Bayern avec Cologne avant la troisième journée, l'Eintracht Francfort est tombé vendredi soir à Leverkusen (2-1), malgré une supériorité numérique pendant plus d'une demi-heure. Avant la relégation de Hambourg au printemps 2018, la première de l'histoire du club hanséatique, le Bayern avait remporté ses huit derniers matches de Bundesliga à domicile contre le HSV, inscrivant 50 buts contre seulement trois encaissés. Pour le retour du Nord-Süd Gipfel (le sommet Nord/Sud) un peu plus de sept ans plus tard, les Munichois sont restés sur les mêmes bases. Ils ont rapidement dominé les débats, en ouvrant le score par Serge Gnabry dès la troisième minute. L'international allemand, auteur d'un excellent début de saison, a conclu un mouvement trop rapide pour la défense hambourgeoise initié par Michael Olise et Konrad Laimer sur le côté droit. Aleksandar Pavlovic a doublé la mise à la 9e minute, servi par Harry Kane. L'attaquant anglais a transformé un penalty obtenu par Gnabry à la 26e minute. Dortmund facile à Heidenheim Trois minutes plus tard, sur un coup franc rapidement joué par Joshua Kimmich, Luis Diaz a tenté sa chance des 30 mètres. Sa frappe a été déviée par le défenseur du HSV Luka Vuksovic, ne laissant aucune chance à son gardien. Kane y est allé de son doublé à l'heure de jeu (62e) juste avant son remplacement, un cinquième but en championnat cette saison qui lui permet de rester en tête du classement des buteurs. L'Anglais de 33 ans en est à 93 buts sous les couleurs munichoises depuis son arrivée en août 2023, en 101 matches. En seconde période, Kompany a fait tourner son effectif, offrant notamment 45 minutes de jeu à la nouvelle recrue, le Sénégalais Nicolas Jackson, aligné en pointe de l'attaque, pendant un quart d'heure avec Kane puis seul. Dayot Upamecano a aussi été mis au repos en vue du prochain match. Les Munichois retrouveront leur stade dès mercredi soir pour y affronter les Londoniens de Chelsea, premier grand test de leur saison. Derrière le Bayern, le Borussia Dortmund s'est retrouvé en supériorité numérique après une vingtaine de minutes de jeu à Heidenheim et a maîtrisé son sujet pour l'emporter 2 à 0, deux buts inscrits avant la pause par Serhou Guirassy (33e) et Maximilian Beier (45e+6). Depuis avril, l'international guinéen tourne à un rythme impressionnant, inscrivant au moins un but lors des 14 des 18 dernières rencontres du BVB (19 au total). En Bundesliga cette saison, il est au contact de Kane avec 4 réalisations. Premiers poursuivants du Bayern, les hommes de Niko Kovac retournent dès mardi (21h00) sur le terrain, à Turin contre la Juventus pour leur premier match de la phase de groupe de la Ligue des champions.

13.09.2025 à 21:07

A la Fête de l'Humanité, les tensions entre Insoumis et socialistes au grand jour

FRANCE24

Etaient réunis en milieu de journée sur scène le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, le président des députés communistes Stéphane Peu, l'ancien insoumis François Ruffin et le député LFI Hadrien Clouet. Ce dernier s'en est pris aux socialistes, contre qui les invectives insoumises pleuvent sur les réseaux sociaux depuis des semaines. LFI a accusé le PS de "trahison" pour s'être dit, avant la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, prêt à gouverner en faisant des compromis afin de tenir compte de l'absence de majorité à l'Assemblée nationale. Fustigeant l'accord de non-censure "catastrophique" passé en début d'année entre l'ex-Premier ministre François Bayrou et les socialistes, Hadrien Clouet a mis en garde contre "l'union bourgeoise" avec la macronie et dénoncé les "contre-budgets capitulards". Autant de manières de cibler les socialistes. "La fin de la Nupes (ex-alliance de la gauche) a été orchestrée par ceux qui niaient qu'il y avait un génocide à Gaza (…) Ils ont eu raison trop tard", a-t-il ajouté. Le parti à la rose avait annoncé un "moratoire" sur l'alliance de gauche après les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, en raison notamment du refus des Insoumis de qualifier le Hamas de mouvement "terroriste". "Nous n'avons pas tous compris qu'il y avait un acte terroriste perpétré par le Hamas", a répliqué Olivier Faure, sous les huées d'une partie de militants de gauche radicale et d'extrême gauche qui assistaient au débat. Le contre-budget proposé par les socialistes avant la nomination de Sébastien Lecornu prévoyait un effort budgétaire de 22 milliards pour l'année prochaine, contre 44 milliards pour le plan proposé par François Bayrou avant sa chute. "Vingt milliards c'est quand même beaucoup pour les gens à qui on les prend !", a cinglé Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting en fin d'après-midi à la Fête de l'Humanité. "Gauche Zavatta" "Comment a-t-on réussi à avoir dans notre pays les seuls écologistes qui soient militaristes ?", a-t-il également ironisé en appelant à ne "pas écouter" Yannick Jadot et le social-démocrate Raphaël Glucksmann, qui avaient ouvert la porte, avant la nomination de Sébastien Lecornu, à des négociations entre les macronistes et la gauche, pour permettre à cette dernière d'accéder au pouvoir. "Il ne s'agit pas d'aller bêlant les uns derrière les autres, dire +union, union+ et pour finir, aller chercher le plus petit dénominateur commun", a-t-il mis en garde. Balayés donc, par le parti qui a réuni de loin le plus d'électeurs à gauche lors de la présidentielle de 2022, les appels à l'union à tout prix. Le patron des députés communistes Stéphane Peu avait mis en garde plus tôt contre les divisions "inconséquentes" à gauche, appelant à se concentrer sur "l'essentiel" et pas "l'accessoire" alors que Marine Tondelier, fervente défenseuse de l'unité, s'est dite convaincue que Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon allaient finir par rejoindre un processus de candidature commune pour 2027. Mais en privé, malgré les déclarations publiques optimistes des uns et des autres, le doute est palpable parmi les élus de gauche, alors que le Rassemblement national reste aussi fort dans les sondages et les enquêtes d'opinion. "Pour la gauche, ça sera difficile de gagner des élections, législatives ou présidentielle, même unie", reconnaissait dans la semaine cadre socialiste. "En ce moment c'est la gauche Zavatta. Tondelier fait la clown, Mélenchon veut gagner par magie, Glucksmann crache du feu et Faure fait le contorsionniste entre la gauche et les macronistes… Le problème c'est que les fauves sont sortis de la cage", philosophe de son côté un député insoumis.

13.09.2025 à 20:39

Foot: les recrues à la fête pour Arsenal et Newcastle

FRANCE24

Moins de 30 minutes ont suffi à l'avant-centre allemand pour ouvrir son compteur avec les Magpies, contre Wolverhampton (1-0), et faire un peu oublier Alexander Isak, son prédécesseur parti à Liverpool. La recrue la plus coûteuse de l'histoire de Newcastle s'est bien placée entre deux défenseurs, à la réception d'un centre de Jacob Murphy, pour placer une tête puissante et gagnante (29e, 1-0) à St James' Park. "Je suis ici depuis quatre jours donc tout était nouveau pour moi. L'entraîneur m'a mis à l'aise, je me sentais bien sur le terrain et je savais ce que je faisais", a commenté le buteur, remplacé en seconde période sous les applaudissements après avoir été victime de crampes. Cette première victoire en Premier League tombe bien après un été pollué par la saga Isak, parti au bras de fer pour forcer son transfert, et avant la réception, jeudi, du FC Barcelone en Ligue des champions. Chelsea rattrapé Chelsea débarquera lui chez le Bayern Munich avec un peu moins d'élan, mercredi, quatre jours après un match nul en forme de montagnes russes à Brentford (2-2). Dominateurs, "les Blues" se sont fait surprendre en contre-attaque par Kevin Schade (35e, 1-0). Ils ont renversé leurs visiteurs en seconde période, mais laissé filer la victoire dans le temps additionnel sur un but de Fabio Carvalho (90+3e) venu d'une longue touche. Le dénouement relègue en arrière-plan l'excellent retour à la compétition de Cole Palmer, buteur cinq minutes après son entrée (61e, 1-1), et le joli missile de Moises Caicedo (85e, 1-2). Un des rivaux de la capitale, Arsenal, s'est lui offert une démonstration de force en début d'après-midi contre Nottingham (3-0). Elle a porté le sceau des nouveaux, à commencer par l'intenable ailier venu de Chelsea, Noni Madueke, et le milieu défensif arrivé de la Real Sociedad, Martin Zubimendi, crédité d'un étonnant doublé. L'Espagnol a placé une superbe volée après un corner de Madueke repoussé par Forest (32e, 1-0), puis une tête en pleine lucarne (79e, 3-0) pour parachever son oeuvre. Entre temps, Eberechi Eze a servi sur un plateau Viktor Gyökeres (46e, 2-0), buteur 45 secondes après la reprise. La belle partition des recrues s'est étirée jusqu'en défense du côté de Cristhian Mosquera, impeccable à la place habituellement occupée par William Saliba, insuffisamment remis d'une blessure à une cheville. Zéro but pour Aston Villa Mikel Arteta a distribué les bons points à l'ensemble de ses nouveaux élèves, avec une mention spéciale pour Madueke, "exceptionnel" samedi. La seule ombre au tableau est venue de la sortie sur blessure du capitaine Martin Odegaard, retombé lourdement sur une épaule. L'entraîneur ne semblait toutefois pas inquiet concernant son meneur norvégien. Sur le banc d'en face, Ange Postecoglou a manqué ses débuts avec Nottingham. L'Australien, arrivé mardi, n'a cependant "rien à reprocher" à ses joueurs, malmenés par "une semaine très perturbante". Il a promis d'imprimer sa marque très rapidement. "Ce ne sera pas dans quelques mois, pas dans quelques semaines, ce sera mercredi (contre Swansea en Coupe de la Ligue, ndlr)", a-t-il lancé. Son ancienne équipe, Tottenham, a empilé un troisième succès en quatre matches sur le terrain de West Ham (3-0). Rien ne va plus pour les "Hammers" de Graham Potter, réduits à dix en seconde période et avant-derniers après quatre journées. "Je suis ici depuis près de six ans maintenant et j'ai connu beaucoup de hauts et de bas. J'ai vécu les deux et il faut juste affronter la tempête", a réagi le capitaine Jarrod Bowen. Dans les autres matches, Fulham a fait craquer Leeds (1-0) dans le temps additionnel, Bournemouth a pris le dessus sur Brighton (2-1) et Sunderland a ramené un point de Crystal Palace (0-0). Aston Villa a prolongé une bien mauvaise série à Everton (0-0): l'équipe d'Unai Emery n'a toujours pas marqué cette saison en Premier League !

13.09.2025 à 20:36

La Roumanie indique qu'un drone a violé son espace aérien pendant des frappes russes sur l'Ukraine

FRANCE 24

Moins de quatre jours après l'intrusion dans le ciel polonais de 19 drones russes, un autre pays membre de l'Otan, la Roumanie a annoncé samedi avoir détecté la présence d’un drone dans son espace aérien, en pleine attaque russe contre des infrastructures ukrainiennes voisines. 

13.09.2025 à 20:15

Italie: la Juve renverse l'Inter, Naples seul en tête

FRANCE24

Grâce à un but tardif du jeune milieu monténégrin de 19 ans Vasilije Adzic (90e+1), les Turinois ont enchaîné une troisième victoire dans une rencontre folle. L'Inter de Cristian Chivu, qui a pris la suite de Simone Inzaghi, est 11e et enregistre un deuxième revers d'affilée après sa défaite surprise sur la pelouse de l'Udinese (2-1), avant de se déplacer mercredi chez l'Ajax en Ligue des champions. Dans un derby d'Italie animé, c'est la Juve qui a ouvert le score sur sa première réelle occasion avec Lloyd Kelly (14e). Les Milanais sont parvenus à revenir au score grâce à leur artilleur turc, Hakan Calhanoglu, d'une reprise puissante de l'extérieur de la surface (30e). Quelques minutes plus tard, son compatriote Kenan Yildiz lui a répondu, d'une frappe lointaine toute aussi belle, que n'a pu qu'effleurer le gardien de l'Inter Yann Sommer (38e). Les frères Thuram buteurs Dans une deuxième période toujours aussi débridée, les Milanais ont bien cru tenir la victoire grâce au doublé de Calhanoglu (65e), et à une tête de Marcus Thuram (76e) sur corner. Mais son frère Khéphren, lui aussi de la tête, mais sur coup franc, a rapidement égalisé (83e), avant qu'Adzic n'arrache la victoire, d'une frappe puissante à 25 mètres (90e+1). Malgré ce succès, la Juve laisse à la différence de but la place de leader à Naples, qui a également signé un troisième succès en autant de rencontres, sur la pelouse de la Fiorentina (3-1). Seuls Cremonese (3e, 6 points) et l'AS Rome (4e, 6 points) ont l'occasion de rejoindre le duo de tête, respectivement face à Vérone lundi, et Torino dimanche. Le champion d'Italie en titre, qui jouera chez Manchester City en C1 jeudi, a rapidement pris le large grâce à deux buts de deux ses recrues estivales: Kevin de Bruyne (City) sur penalty (6e), et l'attaquant Danois Rasmus Hojlund (14e), arrivé de Manchester United. Le défenseur Sam Beukema, transfuge de Bologne, a mis définitivement Naples à l'abri en deuxième période (51e). La Fiorentina, qui a réduit le score avec Ranieri (79e), est 13e, et attend toujours une victoire. Plus tôt dans la journée, Cagliari a décroché son premier succès de la saison en dominant Parme 2 à 0, et prend provisoirement la 6e place, tandis que Parme, toujours avec un seul point, glisse à la 19e et avant-dernière place.

13.09.2025 à 20:07

Netanyahu affirme que "se débarrasser" des dirigeants du Hamas mettrait fin à la guerre à Gaza

FRANCE 24

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé samedi que l’élimination des dirigeants du Hamas mettrait un terme au conflit à Gaza, quelques jours après l'attaque menée par Israël contre des responsables du mouvement palestinien réunis à Doha. De son côté, l'armée israélienne a affirmé que plus de 250 000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l'intensification des bombardements visant le territoire palestinien.

13.09.2025 à 19:19

Tour d'Espagne: Vingegaard sur orbite

FRANCE24

Nanti d'une avance de 44 secondes sur Joao Almeida au départ de l'étape, le Danois a enfoncé le clou en remportant sa troisième victoire dans cette 80e édition avec 11 secondes d'avance sur l'Américain Sepp Kuss, son coéquipier chez Visma, et 13 secondes sur l'Australien Jai Hindley. Au classement général, le double vainqueur du Tour de France compte désormais 1 min 16 sec d'avance sur Almeida, cinquième de l'étape, et 3 min 11 sec sur Tom Pidcock, "fier" d'avoir sauvé son podium, avant la dernière étape promise aux sprinteurs. "Normalement le classement ne changera pas demain, espérons que ça reste comme ça", a commenté Vingegaard, "très heureux de la manière dont ça s'est passé" dans les pentes effrayantes de la Bola del Mundo avec ses trois antennes de télévision ressemblant à la fusée de Tintin. Tout s'est joué dans les trois derniers kilomètres abominables sur un étroit "chemin de chèvres" bétonné menant au sommet, à 2.262 mètres d'altitude, et proposant des pourcentages hallucinants, bien au-delà des 10%. Alors que les quatre premiers du général et Sepp Kuss s'étaient rapidement isolés, Hindley a tenté de passer à l'attaque. Mais il a ensuite été contré à 1,2 km du sommet par Vingegaard, incontestablement le plus fort du groupe où Almeida n'a jamais été en mesure d'accélérer. Almeida "à la limite" "Je me sentais mieux que lors des dernières étapes de montagne, a commenté le Danois. J'ai senti que j'avais une bonne chance de gagner l'étape. Alors j'ai décidé d'y aller et j'ai vu que je creusais l'écart tout de suite. Mais les derniers hectomètres ont très durs, j'ai failli finir dans les barrières." Almeida, qui dit avoir été malade ces derniers jours, n'a jamais vraiment paru en mesure de contester la supériorité du leader de la Visma. "J'étais à la limite pendant toute l'étape, a rapporté le coureur d'UAE. On n'avait rien à perdre, on a essayé en durcissant la course au maximum. Malheureusement j'ai été malade cette semaine. C'est dommage, mais je n'ai pas de regrets. Bravo à Jonas, il a été super fort. Ce n'est pas trop mal de finir juste derrière lui." Deuxième de la Vuelta en 2023 derrière Sepp Kuss à qui il avait laissé la victoire, Vingegaard s'apprête donc à décrocher sa première victoire dans le troisième grand Tour de l'année, avant peut-être de découvrir le Giro l'an prochain. Cette Vuelta a aussi été marquée par la régularité nouvelle de Tom Pidcock qui devrait valider dimanche son premier podium dans un grand Tour. Pidcock "vraiment fier" Le double champion olympique de VTT a déjà brillé par moments en s'imposant notamment à l'Alpe d'Huez sur le Tour de France mais ne s'était encore jamais illustré autant sur la durée. "Je suis vraiment fier de moi, c'est la plus grande performance d'ensemble de ma carrière. Mais là je suis juste cuit. Je suis content de pouvoir me relâcher maintenant, de ne pas être obligé de boire du jus de cerise et ingurgiter une boisson de récupération dégoûtante", a réagi le Britannique. Cette 20e étape a une nouvelle fois été perturbée par des manifestants propalestiniens qui ont tenté de bloquer le passage des coureurs dans la vallée menant vers l'ascension finale. Au risque de provoquer des chutes à haute vitesse, quelques dizaines de personnes se sont assises au milieu de la route, mais le peloton a réussi à se faufiler par les côtés et contourner la manifestation. Certains militants ont commencé à courir vers les coureurs avant d'être appréhendés par les forces de l'ordre. Dimanche, 1.100 policiers seront déployés pour l'ultime étape et l'arrivée à Madrid, soit le plus important déploiement de ce type depuis le sommet de l'Otan dans la capitale espagnole en 2022, selon la préfecture.

13.09.2025 à 19:05

L'Ukraine frappe un des plus importants complexes de raffinage de pétrole de Russie

FRANCE 24

Une attaque de drones a visé les installations d’une compagnie pétrolière du Bachkortostan, dans la ville d'Oufa, dans l’Oural russe, selon le gouverneur de la région. Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué l'attaque contre ce qui est considéré comme un des plus importants complexes de raffinage de pétrole de Russie.
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