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23.11.2024 à 06:07

Liban: multiples frappes au cœur de Beyrouth et dans sa banlieue

FRANCE24

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Les secouristes s'emploient samedi matin à déblayer les décombres à l'aide de pelleteuses, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", sans plus de précisions dans l'immédiat. "La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani. Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël. Plusieurs ambulances La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et plusieurs ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV. Un immense cratère est visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier. Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en Israël, en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth. Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer. Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé. Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère. Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant". L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes". Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière. Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah pour permettre le retour des quelque 60.000 habitants du nord du pays déplacés par les échanges de tirs avec le mouvement libanais. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés. La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Parallèlement à Gaza, le ministère de la Santé du Hamas, où le mouvement islamiste était arrivé au pouvoir en 2007, a lancé vendredi "un avertissement urgent car tous les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser de fonctionner ou réduire leurs services sous 48 heures en raison de l'obstruction de l'entrée du carburant" par Israël dans le territoire. Le G7 discutera des mandats d'arrêts Les réactions internationales continuaient par ailleurs d'affluer après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. "L'Indonésie souligne que ces arrestations doivent être menées en plein accord avec la loi internationale", souligne la diplomatie indonésienne sur le réseau X samedi. Les ministres des Affaires étrangères du G7, qui se réunissent lundi et mardi près de Rome, discuteront des mandats d'arrêt, a annoncé vendredi la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Les responsables israéliens sont accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien. L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée. L'offensive aérienne puis terrestre lancée à Gaza en représailles par Israël a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

23.11.2024 à 05:33

Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils

FRANCE24

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Au Japon, les objets égarés sont rarement séparés de leur propriétaire pendant très longtemps, même dans une mégalopole comme Tokyo, qui compte 14 millions d'habitants. "Les visiteurs étrangers sont souvent surpris de retrouver leurs objets", explique Hiroshi Fujii, guide touristique de 67 ans au centre des objets trouvés de la police de Tokyo. "Mais au Japon, on s'attend toujours à ce que ce soit le cas". C'est une "caractéristique nationale" de signaler les objets trouvés dans les lieux publics, explique-t-il à l'AFP. "A travers les générations, nous transmettons cette habitude de signaler les objets que nous avons ramassés", ajoute M. Fujii. Au centre de police du district d'Iidabashi, dans le centre de Tokyo, environ 80 employés veillent à ce que les objets soient bien répertoriés et rangés grâce à un système de base de données, détaille à l'AFP sa directrice Harumi Shoji. Tout est étiqueté et trié pour accélérer la restitution à son propriétaire légitime. Les cartes d'identité et les permis de conduire sont parmi les objets les plus fréquemment perdus, selon elle. 70% des objets de valeur retrouvés Mais des chiens, des chats et même des écureuils volants et des iguanes ont déjà été déposés dans des commissariats de police, où les agents s'occupent d'eux "avec beaucoup de sensibilité", n'hésitant pas à consulter des livres, internet, voire des vétérinaires pour obtenir des conseils. Plus de quatre millions d'objets ont été remis à la police métropolitaine de Tokyo en 2023, et environ 70% des objets de valeur tels que des portefeuilles, des téléphones, des ordinateurs et des documents importants ont retrouvé leurs heureux propriétaires. "Même s'il s'agit simplement d'une clé, nous notons les détails tels que la forme et celle du porte-clés auquel elle est attachée", explique Mme Shoji dans une pièce remplie d'objets, dont un énorme ours en peluche. En l'espace d'un après-midi, des dizaines de personnes sont venues récupérer ou chercher leurs objets perdus dans ce centre, qui regroupe les objets laissés au personnel des gares ou dans les petits commissariats de police locaux de Tokyo s'ils ne sont pas réclamés sur place dans les deux semaines. Les parapluies, objet vedette Si personne ne se présente au commissariat, l'objet non désiré est vendu ou jeté au bout de trois mois. Le nombre d'objets perdus traités par le centre augmente à mesure que le Japon accueille un afflux record de touristes après la pandémie et que les gadgets deviennent plus petits. Les articles perdus à la mode sont les écouteurs sans fil et les ventilateurs à main, qui atterrissent de plus en plus fréquemment au centre des objets trouvés, qui est en activité depuis les années 1950. L'objet vedette reste le parapluie: un immense espace de 200 m² lui est consacré. En 2023, 300.000 ont été apportés et seulement 3.700 d'entre eux ont été restitués, le public préférant racheter un parapluie, au coût modeste, plutôt que de se mettre à la recherche du disparu. "Nous avons un étage réservé aux parapluies... pendant la saison des pluies, il y en a tellement que nous devons les stocker sur deux niveaux". Histoire de ne pas les perdre.

23.11.2024 à 05:23

Elections dans les TPE : comment ça marche ?

FRANCE24

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- Qui peut voter ? - Au total, 4,6 millions de salariés ou apprentis d'une entreprise de moins de 11 salariés et 780.000 employés des particuliers sont appelés à voter tous les quatre ans, depuis 2012, pour désigner les organisations syndicales qui les représenteront. Pour voter, il faut avoir 16 ans ou plus au 25 novembre, et avoir été en CDI, CDD ou contrat d'apprentissage en décembre 2023. Peu importe si la situation du salarié a changé au moment du scrutin et qu'il est désormais sans-emploi, auto-entrepreneur ou salarié d'une autre TPE ou d'un grand groupe. Le scrutin est ouvert à tous les salariés concernés, quelle que soit leur nationalité et quelle que soit leur profession et secteur d'activité (fleuriste, boulangerie, restaurant, hôtellerie, auxiliaire de vie, peintre en bâtiment, salarié d'une start-up ou d'une agence d'assurance...). Pour voter, il faut être inscrit sur la liste électorale du scrutin. Le salarié peut vérifier son inscription sur . L'organisation du scrutin Le scrutin se déroule du 25 novembre à 15H00 au 9 décembre 17H00 inclus, sur l'ensemble du territoire métropolitain et dans les Outre-mer, par courrier grâce au bulletin papier reçu au domicile et à l'aide de l'enveloppe déjà affranchie, ou en ligne au moyen du numéro de Sécurité sociale, ou avec les identifiants France Connect, sur . Si les salariés n'ont pas reçu le courrier "vert" contenant leur matériel de vote par courrier, ils peuvent contacter l'assistance téléphonique au 09.70.82.15.70. Le vote est anonyme et sécurisé, assure le ministère du Travail. Les résultats seront connus le 19 décembre. La "mesure d'audience nationale" des syndicats sera connue en avril, en tenant en compte dans l'ensemble des élections professionnelles de toutes les entreprises françaises, l'arrêté de répartition des sièges aux conseils de prud'hommes publié en juin et les arrêtés de représentativité au niveau des branches professionnelles, entre juin et décembre 2025. - Pourquoi voter ? - L'objectif de ce scrutin est de faire en sorte que les salariés des TPE et des particuliers employeurs soient eux aussi représentés. "Les organisations syndicales vous représentent au niveau de votre branche professionnelle, où elles participent par exemple, à la négociation de votre convention collective", précise le ministère du Travail, ou "au niveau interprofessionnel, où elles négocient les accords collectifs qui concernent tous les salariés". Les syndicats jouent également "un rôle majeur dans le dialogue social" et négocient "votre salaire minimum, vos congés, vos droits à la formation, vos conditions de travail, vos primes, etc.", ajoute le ministère. In fine, ces élections permettront au printemps d'établir la représentativité de chaque organisation syndicale pendant quatre ans dans les branches, au niveau national interprofessionnel et le rapport de force entre elles. En découleront également la répartition des sièges dans les Commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) et aux Prud'hommes. Créées par la loi du 17 août 2015, les CPRI, composées de dix représentants des organisations patronales et de dix représentants syndicaux, sont censées faire vivre le dialogue social au niveau local. mais elles restent peu connues, peu sollicitées et souvent sous-dotées.
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