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02.07.2025 à 04:59

Nouvelle-Calédonie: Macron ouvre un sommet à Paris, sur fond d'incertitudes persistantes

FRANCE24
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Le chef de l'État doit s'exprimer à 15h00 à l'Élysée devant les délégations politiques du territoire, avant leur départ vers un hôtel à Bougival (Yvelines), où les discussions se poursuivront à huis clos jusqu'au weekend, sans date butoir fixée. La démarche présidentielle "vise à instaurer un dialogue garant d'un équilibre politique, social et culturel durable, adapté à la réalité calédonienne", a affirmé l'Élysée, qui souhaite "dépasser les logiques d'opposition pour construire un avenir partagé, équilibré et pérenne". L'objectif est de relancer les discussions institutionnelles, mais aussi économiques et sociales, dans un territoire encore exsangue après les violences de mai 2024, qui ont fait 14 morts et coûté plus de 15% de son PIB. Mais le contenu et le déroulé du "Sommet pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie" restent flous. Des séquences "hybrides" avec les acteurs économiques, sociaux et la société civile sont prévues en journée. Les négociations politiques auront lieu en soirée et pendant le weekend. "Au pays, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de ce format-là", a souligné le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, qui estime que "la méthode ayant permis jusqu'ici de garder les gens à la table est remise en cause". Le chef de l'État a souhaité relancer le dialogue après l'échec des négociations de Deva, en mai, qui avaient vu les délégations indépendantistes et loyalistes se quitter sans parvenir à un accord après trois jours de "conclave" sous l'égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls. Depuis, "le fil du dialogue" n'a pas été rompu, a noté le ministre des Outre-mer, qui veut croire à un accord encore possible: "Il faut de la paix civile, il faut de la stabilité dans la durée. Tout le monde en est conscient des deux côtés". "Implosion sociale" Mais les positions restent radicalement opposées. Le projet de "souveraineté avec la France" proposé en mai par M. Valls – incluant une double nationalité et une délégation des compétences régaliennes – a suscité la colère des non-indépendantistes. "On ne peut pas repartir pour un round de négociation qui reprend ce qu'a proposé Manuel Valls", a averti une source loyaliste: "Le président de la République a annoncé qu'il proposerait un nouveau projet. On attend qu'il nous le présente". Le député loyaliste Nicolas Metzdorf a affirmé toutefois venir "essayer de trouver un compromis avec l'État et les partenaires indépendantistes". Il appelle également à plus de clarté sur la vision de l'État. "Ce qu'on attend, c’est une ambition pour la Nouvelle-Calédonie. Qu'est-ce que la France souhaite pour la Nouvelle-Calédonie, quelles perspectives la France veut lui donner ?", a-t-il dit. Côté indépendantiste, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rappelé qu'aucun compromis ne pourra être envisagé "en deçà" du socle proposé à Deva. "Vous saurez tout de suite si ça fait long feu ou pas", a glissé mardi Emmanuel Tjibaou, appelant à "inscrire de manière définitive un statut qui prenne en compte les aspirations de ce peuple kanak". De son côté, le président de la République reste discret sur ses intentions réelles. Un an après les émeutes, les élus locaux s'inquiètent d'un climat toujours tendu mais surtout d'une crise économique persistante. Une large partie des discussions sera consacrée à l'économie et à l'avenir du nickel, ressource stratégique de l'archipel. Car "même un accord politique n'empêchera pas de devoir relever des défis immenses", a estimé Manuel Valls, mettant l'accent sur le risque "d'implosion sociale" de l'archipel. "Il y a une prise de conscience de l'ensemble des acteurs politiques et économiques sur le fait qu'une absence d'accord serait désastreuse pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", a-t-il ajouté.

02.07.2025 à 04:53

Costa Rica : la justice demande la levée de l'immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption

FRANCE 24
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La Cour suprême du Costa Rica a demandé mardi au Parlement de lever l’immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption, une première historique. Il est accusé d'avoir obligé une entreprise de services de communication embauchée par la présidence à verser 32 000 dollars à un ami. 
Texte intégral (651 mots)
La Cour suprême du Costa Rica a demandé mardi au Parlement de lever l’immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption, une première historique. Il est accusé d'avoir obligé une entreprise de services de communication embauchée par la présidence à verser 32 000 dollars à un ami. 

02.07.2025 à 04:47

Trump à quelques voix d'une victoire sur sa "grande et belle loi"

FRANCE24
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Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington. Cette "grande et belle loi", comme l'a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat. "Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes", a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social. Avant d'appeler ses troupes à la mobilisation générale. "On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S'UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c'est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau" pour promulgation. "Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+", a-t-il conclu. 4-Juillet Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d'être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu'il voterait contre la version révisée par le Sénat. "Il est dur pour moi d'imaginer qu'il passera en l'état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans", a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l'Arizona. Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu'une poignée de défections. Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa "One Big Beautiful Bill". Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s'était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait "sur le bureau du président Trump à temps" pour le 4 juillet. "Monstruosité" En jeu: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension de crédits d'impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.
Texte intégral (578 mots)
Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington. Cette "grande et belle loi", comme l'a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat. "Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes", a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social. Avant d'appeler ses troupes à la mobilisation générale. "On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S'UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c'est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau" pour promulgation. "Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+", a-t-il conclu. 4-Juillet Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d'être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu'il voterait contre la version révisée par le Sénat. "Il est dur pour moi d'imaginer qu'il passera en l'état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans", a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l'Arizona. Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu'une poignée de défections. Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa "One Big Beautiful Bill". Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s'était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait "sur le bureau du président Trump à temps" pour le 4 juillet. "Monstruosité" En jeu: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension de crédits d'impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.
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