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14.12.2025 à 20:13

Achats publics: le gouvernement annonce une "alerte prix" pour traquer les gaspillages

FRANCE24

Cette mesure s'inscrit dans une réforme plus large visant à "payer le juste prix", simplifier les procédures des achats publics et renforcer leur transparence, explique David Amiel, soulignant qu'un objectif de 850 millions d'euros d'économies sur les achats publics est prévu en 2026. Interrogé après une enquête de Ouest-France révélant des écarts de prix disproportionnés pour des fournitures achetées par des collectivités, David Amiel estime que "chaque euro gaspillé est intolérable". La commande publique représente "230 milliards d'euros" par an pour l'Etat et les collectivités, or "quand il s'agit de l'argent des Français, chaque euro compte et chaque euro doit être compté", insiste-t-il, alors que les acheteurs de l'Etat sont reçus lundi par le gouvernement. Le dispositif de l'"alerte prix" concernera d'abord l'Ugap (Union des groupements d'achats publics), la principale centrale d'achats publics. "Si un acheteur public trouve moins cher ailleurs (dans une autre enseigne professionnelle ou alors une autre centrale d’achat publique, NDLR), il faudra s'aligner", explique David Amiel. Concrètement, les administrations pourront "signaler en temps réel des écarts" de prix constatés sur des produits strictement comparables. "Il y aura alors une réponse rapide et un ajustement du catalogue", promet-il, évoquant un principe similaire à celui des enseignes qui remboursent la différence dans le commerce grand public. Cette "expérimentation" prévue au printemps s'appliquera pour les commandes supérieures à 80 euros, hors promotions exceptionnelles et en excluant le secteur de la santé et les véhicules, précise le ministre sur Instagram. "Acheter la meilleure qualité au juste prix, c'est un métier", souligne-t-il, annonçant la poursuite de la professionnalisation des acheteurs et le recours à l'intelligence artificielle pour accélérer l'analyse des appels d'offres. David Amiel rappelle la "préférence française et européenne" du gouvernement dans la commande publique, notamment dans le numérique, afin de "réduire nos vulnérabilités". Le ministre évoque l'exemple du "partenariat inédit en matière d'intelligence artificielle (IA) et de commande publique" dévoilé il y a deux semaines entre la France, l'Allemagne et les entreprises française Mistral, spécialiste de l'intelligence artificielle, et allemande SAP, géant des logiciels.

14.12.2025 à 18:51

Mondial de hand: la saveur particulière d'un bronze qui lance une nouvelle ère

FRANCE24

En battant les Pays-Bas devant leur public après prolongation (33-31), les championnes du monde en titre ont effacé les larmes de l'Euro-2024 à Vienne conclu au pied du podium, et apporté une seizième médaille à la collection de la sélection. La première depuis que Krumbholz, l'homme de tous les succès, a passé la main après les Jeux olympiques de Paris à son adjoint Gardillou. Le nouveau chef, qui revendique la filiation, est immédiatement allé saluer son prédécesseur, présent dans les tribunes de l'Ahoy Arena, après avoir donc ouvert son compteur comme entraîneur principal. "Est-ce que ça valide pour moi quelque chose ? Peut-être, à vos yeux. Par contre, ça valide le choix de la fédération de m'avoir fait confiance. Je les remercie. Je pense que c'est ça le plus important", a-t-il répondu, interrogé sur la valeur de cette première médaille à titre personnel. Une fédération qui, selon lui, ne lui met pas "une épée de Damoclès au-dessus de la tête", avec dans le viseur les JO de 2028. "Besoin de temps" Dans cette perspective, Gardillou a pu au Mondial lancer dans le grand bain international plusieurs joueuses - dont Suzanne Wajoka et Fatou Karamoko, dont l'apport a été important dimanche - en raison des absences de plusieurs cadres, en congé maternité (la capitaine Estelle Nze Minko, Laura Flippes et Chloé Valentini) ou blessées (Grâce Zaadi et Laura Glauser). Leur expérience a manqué vendredi en demi-finales contre l'Allemagne (23-29), avait reconnu Gardillou le lendemain: "Cette équipe-là a encore besoin d'avoir un leader affirmé. On manque de sentiment de révolte quand on est en difficulté." Deux jours plus tard, elle est cependant cette fois parvenu à surmonter un début de match manqué (1-4) et l'égalisation néerlandaise à quatre secondes de la fin du temps réglementaire (26-26), pour quitter le Mondial sur un bilan "extraordinaire" d'après le sélectionneur. L'expérience vécue pendant cette compétition va faire gagner du temps à cette équipe rajeunie qui a besoin de "temps", selon Gardillou. "Le monde du handball manque de patience vis-à-vis de cette équipe. A aucun moment mettre le maillot de l'équipe de France ne donne des super pouvoirs. Il faut s'éprouver dans le contexte international", expliquait-il samedi. Nombreux changements Les absences, notamment de Flippes et Zaadi au poste d'arrière droite, ont contraint le sélectionneur a sortir à de nombreuses reprises sa boîte à outils, tenter des associations ou des changements de poste (Pauletta Foppa, habituelle pivot, comme arrière droite). Parfois au cours d'un même match, comme dimanche, où l'équipe de France a un temps aligné trois demi-centres sur la base arrière (Grandveau, Horacek et Nocandy), symbole des difficultés et tâtonnements dans ce secteur. Ces multiples rotations ont-elles été préjudiciables pour la quête d'automatismes ? "Vu de votre fenêtre, je peux comprendre ça. C'est de la marqueterie: je n'ai pas le droit à un millimètre de jeu. Soit ça passe, soit je passe pour un gros blaireau. Ce n'est pas grave", a-t-il répondu. En relevant que les Bleues n'avaient quasiment pas pu se roder car elles ne se sont quasiment pas entraînées en raison des sols trop durs des salles proposées par l'organisation. Ces nombreuses rotations auront cependant permis d'économiser les joueuses, arrivées avec davantage de fraîcheur en fin de compétition qu'à l'Euro-2024. Ce qui a pu compter dimanche. "C'est la première fois de ma vie que je fais une compétition en arrivant aussi fraîche à la fin. Et ça fait du bien parce qu'on est lucide jusqu'au bout" a noté Léna Grandveau après ce bronze qui selon elle constitue "une base pour construire le reste".

14.12.2025 à 18:25

Biathlon: les Français titillent les Norvégiens avant de craquer

FRANCE24

Comme à Ostersund (Suède) lors de la première étape de Coupe du monde, les Norvégiens ont dominé les débats, montant sur la première marche, et ce alors même que les leaders Johannes et Tarjei Boe ont pris leur retraite à la fin de la saison passée. "On ne joue pas dans la même cour avec les autres équipes, nos adversaires étaient les Norvégiens", a résumé le premier relayeur tricolore Fabien Claude, à l'AFP, alors que la course n'en était pas encore à la moitié. En effet, Français et Norvégiens se sont retrouvés seuls à l'issue du premier passage, avec un écart entre le duo et le reste des concurrents monté au-delà de la minute au moment de passer le deuxième relais d'Émilien Jacquelin à Quentin Fillon Maillet. Vainqueur la semaine dernière de la poursuite d'Ostersund, le Jurassien était moins en forme sur les skis ce week-end dans le Tyrol autrichien. Le double champion olympique (individuel et poursuite) de 2022 et lauréat de la Coupe du monde la même année, a rapidement cédé du terrain sur Laegreid, vainqueur du gros globe de cristal en 2025. Et quelques minutes plus tard, au moment de lancer Éric Perrot, en grande forme ce week-end (2e du sprint, vainqueur de la poursuite), l'écart était proche de la minute sur la Norvège. Parfait au tir, Vetle Christiansen n'a laissé aucun espoir à Perrot. La saison passée, les Français avaient remporté tous les relais de Coupe du monde, mais avait cédé le titre mondial aux Norvégiens. Les deux nations seront favorites pour le titre olympique, dans deux mois sur le site d'Anterselva en Italie. Braisaz-Bouchet au pied du podium En après-midi, Lou Jeanmonnot s'est élancée en tête de la poursuite grâce à son sprint victorieux vendredi, avec une légère avance sur ses poursuivantes, mais a craqué sur le dernier tir debout avec deux fautes, quand l'Italienne Lisa Vittozzi et la Suédoise Anna Magnusson ont blanchi leurs cinq cibles. Grâce à un 20/20, l'Italienne a comblé la minute de retard qu'elle avait au départ de la poursuite sur Jeanmonnot, pour signer sa première victoire de l'hiver. "Je n'étais pas très bien sur les skis, j'en ai bavé. C'était difficile pour moi de me reprendre sur le pas de tir. Je n'étais pas lucide sur le pas de tir, je mets ça sur le dos de la fatigue", a estimé Jeanmonnot. Partie en même temps que Vittozzi, Justine Braisaz-Bouchet a également effectué une belle remontée pour finir 4e, surprise par la Norvégienne Maren Kirkeeide pour la 3e place sur le podium. "Ce que je retiens, c'est le beau travail sur le pas de tir. Je fais le plein debout et même sur le couché, j'ai fait l'effort de construire quelque chose", a glissé "JBB" après sa course. L'équipe de France de biathlon arrive la semaine prochaine à domicile au Grand-Bornand avec 12 podiums au compteur en 16 courses disputées, et 5 victoires. Trois courses individuelles (sprint, poursuite et mass start) chez les hommes et chez les femmes sont au programme dans la station de Haute-Savoie de jeudi à dimanche.

14.12.2025 à 18:03

Le Chili aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle

FRANCE24

Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche. Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée. Les premiers résultats devraient être connus peu de temps après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18H00 (21H00 GMT). Le candidat d'extrême droite en est à sa troisième tentative d'accéder à la présidence. Après avoir voté à Paine, à 40 km au sud de Santiago, il a été applaudi par une foule scandant "Kast, président". Il a promis de rechercher l'unité, dans un pays très polarisé. "Le vainqueur (de l'élection) devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens", a-t-il dit. Sa rivale de gauche, issue des rangs du Parti communiste, a déclaré aspirer à "un meilleur avenir pour le Chili, un pays où la haine et la peur ne soient pas au premier plan", et dit vouloir "combattre frontalement" le trafic de drogue et la corruption. En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites. Au premier tour mi-novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais mis ensemble, les candidats de droite ont totalisé 70%. Sécurité et immigration Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, vote Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", alors que Kast défend une baisse drastique de la dépense publique. Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, a fait le même choix, ne voulant pas voter pour "un fasciste". Pour Ursula Villalobos, femme au foyer de 44 ans, ce qui compte, "davantage que les prestations sociales, c'est le travail, la sécurité. Que les gens puissent sortir de chez eux sans avoir peur". Comme elle, Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter, comme certains résidents étrangers au Chili, glissera dans l'urne un bulletin pour Kast. "Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n'est pas pour revenir à la même chose" ici, explique-t-il en référence à Jeannette Jara. La criminalité et l'immigration irrégulière sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone. "Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, candidat du Parti républicain qu'il a fondé en 2019. Les experts parlent de perceptions en décalage avec la réalité, dans un pays qui connaît une hausse des enlèvements et de l'extorsion mais reste l'un des plus sûrs d'Amérique latine. Pendant cette campagne, José Antonio Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine ses positions conservatrices. L'ancienne présidente de gauche Michelle Bachelet (2006-2010 et 2014-2018), sur les rangs pour devenir secrétaire générale des Nations unies, a dit espérer "que les citoyens auront la parole pour que (certains) droits non seulement ne reculent pas, mais ne soient pas non plus démantelés". "Pinochet sans uniforme" Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement de gauche sortant a généré des frustrations. La révolte de 2019 pour davantage d'égalité sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", relève la politologue Claudia Heiss. Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans votant à gauche, voit en Kast "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3.200 morts et disparus entre 1973 et 1990. L'ultraconservateur, dont le père a servi dans l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, a soutenu la dictature et assuré que si Augusto Pinochet était en vie, il voterait pour lui. Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l'Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront "malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet".

14.12.2025 à 18:02

CAN 2025 : un 11 des absents qui ferait trembler les favoris

Romain HOUEIX

Une équipe de rêve… sans tournoi. Entre forfaits, non-qualifiés et décisions fortes, France 24 imagine le 11 des grands absents de la CAN 2025 – une sélection qui aurait pu aller loin dans la compétition.

14.12.2025 à 17:57

Angleterre: Arsenal sous surveillance, jour de fête à Sunderland

FRANCE24

Pour les émotions, il fallait être au Stadium of Light, où les Black Cats ont remporté dans une ambiance exceptionnelle le sulfureux "Wear-Tyne Derby", le premier disputé depuis dix ans en championnat à Sunderland. Pour la course au titre, il fallait regarder Manchester City surclasser Crystal Palace (3-0) et voir Aston Villa renverser West Ham (3-2) au London Stadium, de l'autre côté de la capitale britannique. Le leader Arsenal (1er, 36 pts) ne compte que deux points d'avance sur les "Citizens" et trois de plus que les "Villans" après 16 journées. Chelsea referme le Top-4 avec deux longueurs d'avance sur Palace, Liverpool et Sunderland. Manchester United, à la huitième place, peut doubler ce trio s'il s'impose lundi à Old Trafford contre Bournemouth. L'affiche du jour entre Sunderland et Newcastle s'est joué sur un but-gag, contre son camp, de l'attaquant Nick Woltemade. La recrue la plus coûteuse de l'histoire des Magpies a voulu écarter un centre de Nordi Mukiele mais il a placé une tête imparable sous la barre de son gardien, crucifié au tout début de la seconde période (46e). Cela ne pouvait pas faire plus plaisir aux supporters des Black Cats, extatiques au coup de sifflet final. "Les derbies, il faut les gagner, peu importe comment", a réagi le capitaine Granit Xhaka. "Cette victoire est vraiment méritée, nous avons été matures et les gars ont été incroyables", a ajouté l'entraîneur Régis Le Bris. Le conte de fées du promu se poursuit, mais le plus dur arrive probablement avec la Coupe d'Afrique des Nations (21 décembre-18 janvier) qui va le priver d'une demi-douzaine de joueurs. Haaland, encore lui Manchester City se rapproche lui des festivités de fin d'année avec un appétit de géant, porté par l'élan de quatre succès consécutifs en Premier League, cinq toutes compétitions confondues en ajoutant celui ramené du Real Madrid en milieu de semaine. A Selhurst Park, dimanche, les Citizens ont pris leur revanche sur Crystal Palace (3-0), leur bourreau de la dernière finale de Coupe d'Angleterre, grâce à un doublé d'Erling Haaland (41e, 88e) et un autre but de Phil Foden (69e). Le serial-buteur norvégien compte 17 buts après 16 journées, six de plus que son actuel dauphin brésilien Igor Thiago de Brentford (11 buts). "Erling est un attaquant qui marque des buts, mais en seconde période, il a su conserver le ballon. Il a su gérer les situations. Il nous a aidés à rester compacts", l'a félicité son entraîneur Pep Guardiola. Les supporters de Palace ont accompagné le deuxième but de Haaland, sur pénalty, en chantant "Où étais-tu à Wembley?", en référence à sa finale perdue en coupe face aux Eagles en mai dernier. Ceux d'Aston Villa sont passés par toutes les émotions à West Ham (3-2). Ils ont été sonnés 29 secondes après le coup d'envoi par un but de Mateus Fernandes, le plus rapide de la saison en Premier League (1re, 0-1), ils ont retrouvé le sourire rapidement (9e, 1-1) puis l'ont perdu un quart d'heure après quand Jarrod Bowen a marqué (24e, 2-1). Finalement, l'équipe d'Unai Emery s'en est sortie sur un doublé de Morgan Rogers (50e, 79e). Nottingham Forest a par ailleurs enfoncé Tottenham (3-0) et son entraîneur Thomas Frank pour prendre un peu ses distances avec la zone rouge. "Aujourd'hui, la performance et le résultat ont été mauvais. C'était clairement un pas en arrière. Un après-midi très frustrant", a reconnu Frank, dont l'équipe se trouve en milieu de tableau.

14.12.2025 à 17:43

L'Australie salue le "héros" qui a désarmé un des deux tireurs

FRANCE24

Les Australiens saluaient dimanche un "héros" dont le courageux combat contre un tireur a peut-être sauvé de nombreuses vies au cours de l'attaque sur une plage de Sydney, qualifiée de "terroriste" et "antisémite" par les autorités. Les précisions de Mélina Huet, chroniqueuse internationale à France 24. 

14.12.2025 à 17:43

Ligue 1: Sulc délivre Lyon face au Havre

FRANCE24

L'Olympique lyonnais, également en tête de la phase de ligue de la Ligue Europa, devance Rennes à la différence de buts (+6 contre +3). Le HAC descend à la 15e place. Ce court succès suffit au bonheur de l'équipe rhodanienne marquée physiquement par son match contre les Néerlandais de Go Ahead Eagles gagné jeudi (2-1) et l'accumulation de rencontres pour un effectif manquant de profondeur. L'entraîneur Paulo Fonseca avait ainsi peu de solutions pour opérer des rotations face au Havre avec les indisponibilités de l'Américain Tanner Tessmann (blessé) et de l'Anglais Ainsley Maitland-Niles (suspendu). Cette cinquième place en Ligue 1 avant la trêve est une satisfaction compte tenu des restrictions budgétaires imposées cet été par la DNCG, le gendarme financier du football français qui avait dans un premier temps rétrogradé le club en Ligue 2 avant qu'il ne soit repêché. "Etre dans les places européennes et en tête en Ligue Europa à mi-saison est vraiment positif surtout après avoir perdu cet été des joueurs offensifs décisifs comme Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze, Rayan Cherki, Thiago Almada mais aussi Malick Fofana resté au club mais qui s'est blessé. Et aussi, Ernest Nuamah en convalescence", a rappelé Fonseca. Mais le directeur technique Matthieu Louis-Jean et son équipe ont su être malins dans le recrutement pour monter un effectif cohérent. A l'image de la signature de Pavel Sulc qui a donné l'avantage aux Lyonnais en début de seconde période en reprenant d'une tête plongeante un centre du Portugais Afonso Moreira (52). C'est le 6e but en Ligue 1 de l'international tchèque (18 sélections), arrivé cet été pour 7,5 millions d'euros en provenance de Viktoria Plzen (1ère div. tchèque). Il en a inscrit également un en Ligue Europa. En première période, Pavel Sulc aurait déjà pu ouvrir la marque mais sa frappe pas assez appuyée n'avait pas trompé le gardien Mory Diaw (44e). Greif repousse un penalty La première période a été assez peu animée, hormis une reprise de la tête de l'Uruguayen Martin Satriano sur la barre (2e) ou encore une tentative de Moreira de peu à côté (32e). Diaw a aussi arrêté une reprise de la tête du Néerlandais Hans Hateboer (42e). Le portier havrais s'est encore interposé sur une reprise de la tête de Corentin Tolisso (48e), avant que Morton, pourtant bien placé, n'envoie le ballon au-dessus quelques minutes plus tard (55e). Le Brésilien Abner a aussi été proche d'ajouter un deuxième but à la réception d'un corner (77e). A défaut de doubler la mise, l'OL a pu compter sur son gardien slovaque Dominik Greif, arrivé cet été de Majorque (1ère div. espagnole) pour 4 millions d'euros, qui a été l'autre homme clé du succès lyonnais. Il a repoussé un penalty tiré par Issa Samaré accordé pour une faute de Morton sur Gautier Lloris, avant que Samaré ne manque le cadre sur sa reprise (38e). Il a également été décisif sur un tir d'Ally Samatta qu'il a renvoyé du pied (68e) sauvant l'OL de l'égalisation comme il a détourné un tir de Noam Obougou-Jacquet (81e).

14.12.2025 à 17:29

Budget: Lecornu doit prendre ses "responsabilités" y compris en recourant au 49.3, affirme Borne

FRANCE24

"Le gouvernement doit prendre sa part de responsabilité pour faire adopter un compromis global", explique l'ex-cheffe du gouvernement qui plaide pour que le budget soit adopté avant la fin de l'année et que le déficit soit inférieur à 5%. "Il n’y a pas dans la Constitution d'articles qui traitent de la responsabilité des parlementaires, mais plusieurs articles qui permettent au gouvernement de prendre les siennes", ajoute la députée Renaissance, en réponse à l'argument de Sébastien Lecornu qui rejette un recours au 49.3 et appelle les Parlementaires à trouver un compromis. Aux yeux d'Elisabeth Borne, qui a eu recours à 23 reprises au 49.3 et survécu à 31 motions de censure, "on doit tout faire pour pouvoir avoir un budget avant la fin de l’année". Il existe "différentes voies : un vote sur les conclusions de la commission mixte paritaire, un vote bloqué sur le compromis ou, effectivement, le gouvernement peut engager sa responsabilité", précise-t-elle. Elisabeth Borne appelle à sortir "des caricatures" et considère que le recours au 49.3 "n’est pas un passage en force. C’est une façon moins engageante pour les oppositions de permettre l’adoption d’un texte, sans devoir le voter". "Ça donne donc une autre voie pour adopter un budget sans devoir soutenir le gouvernement", explique l'ex-Première ministre, alors que le patron du PS Olivier Faure a menacé jeudi Sébastien Lecornu de "censure immédiate" s'il utilisait cette arme "sans compromis préalable" sur le budget de l'Etat. Par ailleurs, Elisabeth Borne estime que "l’expérience de l’an passé ne doit pas banaliser le recours à une loi spéciale qui ne permet pas d’engager de nouvelles dépenses". Une telle loi spéciale permet à l'Etat de continuer à percevoir les impôts et à faire fonctionner les administrations sur la base du budget de l'année précédente. Elle avait déjà été utilisée en 2024, le temps que le Premier ministre François Bayrou fasse voter un budget en février de cette année.

14.12.2025 à 17:21

Epidémie bovine en France : la ministre de l’Agriculture sous pression des éleveurs du Sud-Ouest

FRANCE 24

La tension continue de monter dans le Sud-Ouest de la France dimanche, où des éleveurs de bovins multiplient les blocages avant la venue lundi de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, dont ils contestent la gestion de l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
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