LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

27.07.2025 à 10:13

Mondiaux de natation: le phénomène chinois Yu Zidi, 12 ans, saute dans le grand bain

FRANCE24

La collégienne, surnommée en Chine "la petite fille d'acier", avait déjà stupéfié le milieu de la natation en mai, lors des championnats de Chine, avec des chronos impressionnants. Elle a notamment réalisé 2 min 10 sec 63/100 sur 200 mètres quatre nages, nouveau record mondial pour son âge. Yu Zidi a ensuite survolé le 400 mètres quatre nages en 4 min 35 sec 53, un temps qui lui aurait permis de terminer quatrième aux JO de Paris ! Sur 200 mètres papillon, également, elle s'est imposée avec une performance qui l'aurait placée au pied du podium olympique. Ces résultats lui ont ouvert les portes des Mondiaux qui ont débuté dimanche à Singapour. Yu Zidi a d'ailleurs bien entamé la compétition: elle s'est qualifiée pour les demi-finales du 200m quatre nages en 2 min 11 sec 90, soit le 15e temps des séries. La jeune fille avait commencé la natation un peu par hasard. "Cet été-là, il faisait vraiment super chaud, alors je suis allée au parc aquatique avec mon père", a-t-elle raconté à l'agence de presse officielle Chine nouvelle. "J'allais souvent dans les piscines pour me rafraîchir (...) et un entraîneur m'a repérée", a-t-elle expliqué. Aujourd'hui, elle jongle entre les cours, les entraînements et les attentes qu'implique son statut d'étoile montante du sport chinois. "Jamais vu" "Mes journées sont très remplies, je n'ai pas beaucoup de temps. Mais c'est aussi très enrichissant", a-t-elle déclaré. Révélée au niveau national l'an dernier, Yu Zidi est déjà comparée à sa compatriote Ye Shiwen, devenue à 16 ans la plus jeune nageuse chinoise médaillée olympique, aux JO de Londres en 2012. Son entraîneur Li Chao a loué son "excellent sens de la course", et sa concentration qui "dépasse largement" celle des sportifs de son âge. L'entraîneur australien de l'équipe chinoise Michael Bohl va même plus loin: "Je n'ai jamais vu une fille de 12 ans nager de cette façon", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat CCTV. "Si elle continue sur cette lancée, elle deviendra un pilier de la natation chinoise", a-t-il promis. Avec en ligne de mire les JO de Los Angeles en 2028, la Chine présente à Singapour son équipe la plus jeune jamais alignée à des Mondiaux, selon le site spécialisé SwimSwam. Aux côtés de Yu Zidi figurent des têtes d'affiche: le champion olympique et détenteur du record du monde du 100 mètres nage libre Pan Zhanle (20 ans) ou encore la souriante Zhang Yufei (27 ans), ainsi que Qin Haiyang (26 ans), le roi des épreuves de brasse aux Mondiaux 2023 qui est reparti bredouille des épreuves individuelles aux JO de Paris l'an passé. La nouvelle pépite apporte un peu de sang neuf à la natation chinoise largement soupçonnée de dopage. Les nageurs de l'Empire du milieu étaient arrivés aux JO de Paris l'an passé dans un climat de suspicion, après que des médias eurent rapporté que 23 membres de l'équipe, dont Qin Haiyang et Zhang Yufei, avaient été contrôlés positifs à une substance interdite, la trimétazidine (TMZ), lors d'une compétition nationale fin 2020 et début 2021. Après enquête, les autorités antidopage chinoises ont conclu que la substance avait été ingérée de manière involontaire, en raison d'aliments contaminés dans l'hôtel où séjournaient les athlètes. L'Agence mondiale antidopage (AMA) a jugé l'explication crédible et n'a pas sanctionné les nageurs.

27.07.2025 à 10:13

L'offensive anti-immigration de Trump, une aubaine pour les prisons privées

FRANCE24

A California City, bourgade située dans le désert au nord de Los Angeles, l'ouverture prochaine d'un nouveau centre de rétention suscite l'enthousiasme. Opéré par CoreCivic, géant de l'industrie carcérale privée, l'établissement doit créer 500 emplois et apporter plus de deux millions de dollars de recettes fiscales à la ville. "Beaucoup de nos habitants ont déjà été embauchés pour travailler dans ce centre", explique à l'AFP le maire, Marquette Hawkins, en assurant que ses concitoyens soutiennent majoritairement le projet. "Toute source de revenus qui va aider la ville à se reconstruire, à se revaloriser, sera perçue comme un atout", résume-t-il. L'offensive anti-immigration de Donald Trump frappe particulièrement la Californie et Los Angeles, théâtre de manifestations le mois dernier. Et les arrestations grimpent partout aux Etats-Unis: le nombre de personnes détenues par la police de l'immigration a atteint un sommet en juin, avec plus de 60.000 immigrés en situation irrégulière incarcérés. Moyens colossaux Le président avait promis de cibler les criminels, mais la majorité des détenus n'ont pas de casier judiciaire, selon les statistiques d'ICE. Plus de 80% d'entre eux sont envoyés dans des centres privés, plutôt que des établissements fédéraux, d'après le projet TRAC de l'Université de Syracuse. Une tendance appelée à s'accentuer, dans un pays qui a l'habitude de confier la gestion de ses prisons au privé: la "grande et belle loi" récemment votée par le Congrès prévoit d'allouer 45 milliards pour la construction de nouveaux centres de rétention partout aux Etats-Unis. Ces moyens colossaux doivent permettre d'enfermer jusqu'à 100.000 étrangers en attente d'expulsion. En mai, le directeur de CoreCivic, Damon Hininger, faisait déjà état d'une activité record lors d'une conférence d'investisseurs. "Jamais dans l'histoire de notre entreprise, vieille de 42 ans, n'avons-nous connu autant (...) de demande pour nos services", expliquait-il. L'expansion du secteur s'accompagne de sérieuses interrogations sur le respect des droits humains, dans ces centres où chaque détenu supplémentaire augmente les profits. Human Rights Watch a publié cette semaine un rapport alarmant basé sur des témoignages de Floride, décrivant des traitements "dégradants et déshumanisants": cellules surpeuplées dans un froid glacial, migrants dormant au sol sous des néons permanents, privés d'hygiène élémentaire. "Bombe à retardement" En Californie, le centre de rétention d'Adelanto, une autre ville désertique au nord de Los Angeles, cristallise les inquiétudes depuis que la police de l'immigration a intensifié ses opérations coup de poing en juin. L'établissement, qui comptait une poignée de détenus en début d'année, enferme désormais plusieurs centaines de personnes. "C'est une bombe à retardement", dénonce Kristen Hunsberger, une avocate du Law Center for Immigrant Advocates. Selon elle, un de ses clients a attendu "six ou sept heures pour obtenir de l'eau propre". Les mauvais traitements constituent "une stratégie pour épuiser les gens", afin qu'ils acceptent d'être expulsés, estime-t-elle. Plusieurs élus démocrates ont tenté de visiter le centre ces dernières semaines, mais tous n'y ont pas été admis. "Nous avons entendu des récits horrifiants de détenus arrêtés violemment, privés de soins médicaux de base, isolés pendant des jours et laissés blessés sans traitement", a assuré la parlementaire Norma Torres, après avoir été empêchée d'entrer. Contactée par l'AFP, l'entreprise GEO Group, gestionnaire du centre d'Adelanto, a balayé toute accusation, tout comme l'administration Trump. "Les affirmations selon lesquelles il y aurait de la surpopulation ou des conditions inadéquates dans les installations d'ICE sont catégoriquement FAUSSES", a assuré une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure (DHS). Selon elle, "tous les détenus reçoivent des repas adéquats, des soins médicaux et ont la possibilité de communiquer avec leurs familles et avocats". Un discours qui ne correspond pas à l'expérience vécue par Alejandra Morales. Son mari sans-papiers a été détenu pendant cinq jours dans un centre fédéral de Los Angeles, avant d'être transféré à Adelanto. A Los Angeles, "ils ne les laissent même pas se brosser les dents, ni se laver, rien", raconte-t-elle. "Ils les font dormir par terre, dans une cellule, tous ensemble."

27.07.2025 à 10:11

Dans les marais de Loire-Atlantique, des milliers d'oiseaux victimes du botulisme

FRANCE24

"Au mois de juillet, on devrait avoir des oiseaux qui volent, qui chantent. Là, c'est le silence, c'est mortifère", décrit Frédéric Richeux, président de l'Union des chasseurs de gibier d'eau de Grande Brière. En bottes ou cuissardes, les mains soigneusement gantées bien que la souche aviaire du botulisme ne soit pas transmissible à l'homme, quelque 150 chasseurs et pêcheurs bénévoles ont sillonné samedi le marais de Brière. Par petits groupes, ils débarquent des chalands, comptabilisant les oiseaux collectés avant de verser les cadavres dans des bacs. "Quelles que soient les espèces qu'on retrouve, c'est un crève-cœur. Ce marais qui est notre coin de paradis, on l'aura transformé en véritable enfer", lâche Frédéric Richeux. Au total, quelque 600 cadavres, dont beaucoup de canards colverts, ont été ramassés samedi dans ce marais. Jeudi, plus de 3.000 cadavres d'oiseaux victimes du botulisme aviaire avaient déjà été rassemblés en Loire-Atlantique, notamment dans le marais de Brière et sur le lac de Grand-Lieu, au sud-ouest de Nantes, selon la préfecture du département. Oiseaux migrateurs menacés Si quelques cas de botulisme aviaire ne sont pas "inhabituels" en été en Loire-Atlantique, une telle mortalité n'avait pas été observée depuis 1995, précise Eric Provost, président du parc régional de Brière, qui compte quelque 25.000 hectares de zones humides. En cause notamment une vague de chaleur et de sécheresse "durable" au début de l'été, explique-t-il. Considéré comme "la maladie la plus importante en termes de mortalité pour les oiseaux d’eau à l’échelle mondiale", le botulisme aviaire peut engendrer la perte de dizaines de milliers d'individus au cours d'un épisode, selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Cette maladie est provoquée par une bactérie présente naturellement dans ces zones humides et qui se développe par fortes chaleurs dans des eaux stagnantes. Elle se traduit chez les volatiles par une atteinte nerveuse menant à une paralysie progressive. "Une agonie", se désole Frédéric Richeux, qui s'inquiète de voir la maladie toucher les oiseaux migrateurs "qui arriveront dans les prochaines semaines". Pour tenter de freiner la propagation, les collectes des volatiles atteints se multiplient depuis la mi-juillet. Elles sont même "quasi quotidiennes" autour du lac de Grand-Lieu. Car les asticots qui se développent sur les carcasses d'oiseaux tués par le botulisme sont porteurs de la bactérie et ont de fortes chances de contaminer à leur tour les oiseaux qui les mangeront. Conflit d'usages ? "On fait un gros effort de ramassage depuis trois semaines, mais avec un succès assez mitigé: on en ramasse toujours autant. Les épisodes habituels sont circonscrits à une zone ou deux autour du lac, mais cette année le périmètre est très large", déplore Jean-Marc Gillier, directeur de la réserve nationale du lac de Grand-Lieu. Frédéric Richeux appelle à "un électrochoc pour ce territoire" avec "une vraie gestion hydraulique" dès l'année prochaine. "L'eau du printemps ne doit pas partir par millions de mètres cubes en mer comme c'est fait actuellement", insiste-t-il. Le responsable des chasseurs pointe notamment du doigt des usages agricoles qui maintiennent selon lui un niveau d'eau trop bas dans le marais, pour l'élevage et le fourrage. Eric Provost ne nie pas ces "conflits d'usages", mais estime surtout que c'est un "règlement d'eau" inadapté à une année exceptionnelle qui est en cause. "En janvier, on a atteint pratiquement les plus hauts niveaux d'eau connus sur le marais depuis qu'on fait des relevés. Et là, fin juin, on s'est rapproché des niveaux d'eau les plus bas", note le président du parc régional de Brière. Pour lui, "le règlement d'eau, très clairement, n'est pas conçu pour ce type d'année", qui risque de devenir de plus en plus fréquente avec le dérèglement climatique.

27.07.2025 à 10:11

Jouer à la guerre coûte plus cher sous Trump et ses batailles commerciales

FRANCE24

Le jeune homme de 29 ans explique à l'AFP que le coût des éléments des jeux a grimpé à cause de l'inflation et continue d'augmenter depuis que le président Donald Trump a imposé des taxes généralisées sur les importations cette année. Selon lui, des figurines fabriquées au Royaume-Uni et vendues pour 60 dollars la pièce il y a environ trois ans, coûtent désormais 94,50 dollars. "Les prix ont augmenté", a-t-il ajouté. "C'était déjà un loisir très coûteux au départ, donc cela risque d'exclure encore beaucoup de personnes." Plutôt que d'acheter davantage de miniatures, il préfère aujourd'hui soutenir la boutique Game Kastle de College Park en louant des tables pour jouer sur place. Pour Boyd Stephenson, le propriétaire du magasin, réapprovisionner les rayons en jeux de société, peintures et accessoires, quasiment tous importés, devient de plus en plus difficile. Pour éviter les surtaxes les plus sévères de l'administration Trump, certains fournisseurs ont retardé leurs livraisons ou repoussé leurs sorties de produits. Et ils ont augmenté leurs prix de vente. "Si l'inflation ou les droits de douane montent, les prix de gros grimpent en conséquence, et je dois aussi ajuster mes prix à la hausse", souligne le patron. Environ un cinquième des produits de son magasin coûte désormais de 5% à 20% plus cher. - Peintures espagnoles - Boyd Stephenson estime qu'environ 5.000 entreprises différentes ont sorti 7.000 jeux de société l'année dernière. "cela veut dire 5.000 approches différentes" sur les droits de douane, note-t-il. "Certains producteurs décident d'absorber les coûts. D'autres les répercutent entièrement. Et les autres sont quelque part entre les deux." Comme d'autres détaillants américains, M. Stephenson pourrait faire face à davantage de pressions sur les coûts à partir du 1er août, lorsque des surtaxes plus élevées doivent frapper des dizaines de partenaires commerciaux, de l'Inde à l'Union européenne. Depuis début avril, l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis sont concernés par une surtaxe de 10%. Donald Trump a ensuite annoncé des droits de douane allant jusqu'à 50% pour plus de 80 pays, puis les a mis en pause jusqu'au 1er août. La Chine, lieu de production crucial pour les jeux de société, est taxée à hauteur de 30%. Mais les droits de douane sur les produits chinois pourraient bondir à 145% à partir du 12 août si les responsables ne parviennent pas à prolonger leur trêve. Donald Trump appelle de ses voeux la relocalisation des industries aux Etats-Unis, mais comme pour les vêtements et jouets bon marché, les spécialistes ne considèrent pas cette option comme crédible. "Les fabricants américains ne peuvent tout simplement pas faire ça", assure Boyd Stephenson en montrant une figurine sophistiquée. "Ceux qui excellent dans ce domaine, c'est la Chine", précise-t-il. "Et les meilleures peintures de modélisme viennent d'Espagne." "Donc, si des surtaxes sont imposées à l'UE, elles vont me coûter plus cher", ajoute-t-il. Donald Trump a menacé le bloc européen de droits de douane à 30%. "Néfaste" Boyd Stephenson tente d'absorber certaines augmentations de coûts, mais "je dois pouvoir payer le personnel, la compagnie d'électricité, le propriétaire des locaux", rappelle-t-il. L'approche de Donald Trump, qui souffle le chaud et le froid, a en outre rendu les changements de prix des fournisseurs imprévisibles. "Quel que soit le secteur d'activité, l'incertitude est toujours néfaste pour les affaires", déclare M. Stephenson. Il refait habituellement ses stocks avant la saison des fêtes, mais il prévoit d'être plus stratégique cette année pour éviter les mauvaises surprises. De nombreuses entreprises retardent les importations de marchandises par manque de clarté, d'après Jonathan Gold de la National Retail Federation, association professionnelle des commerces de détail. "Quand un produit importé arrive sur le marché, vous avez 15 jours pour payer votre facture de droits de douane", explique-t-il. Si les taux changent brutalement, certaines entreprises n'ont pas forcément les fonds pour payer leurs commandes. Des sociétés et la Game Manufacturers Association (fabricants de jeux) ont intenté des recours légaux contre les droits de douane de Donald Trump, notant que près de 80% des jeux de société vendus aux États-Unis sont fabriqués à l'étranger. Mais ces plaintes rencontrent de nombreux obstacles.

27.07.2025 à 09:59

L'incendie dans l'Aude est stabilisé mais le vent inquiète les autorités

FRANCE24

"Aujourd'hui, il y a beaucoup de vent, et le vent est un facteur très aggravant, puisqu'il peut emporter des flamèches très très loin, et recréer des incendies bien au-delà", a déclaré le préfet de l'Aude, Christian Pouget, lors d'un point-presse organisé au PC de sécurité de Sigean. Des rafales soufflant à plus de 70 km/h sont attendues dans ce département frappé par la sécheresse et une chaleur intense, que Météo France a à nouveau placé en vigilance orange dimanche en raison des risques d'incendie élevés. Le feu s'est déclaré samedi en début d'après-midi à Sigean avant de prendre rapidement de l'ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, attisé par un vent violent soufflant jusqu'à 70 km/h. Il a parcouru 630 hectares de végétation en direction de Port-la-Nouvelle et La Palme, deux communes du littoral prisées des vacanciers sur la route de l'Espagne. Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre pour le "canaliser", parvenant à le "stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation", a déclaré à l'AFP le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant que l'incendie n'est pas encore fixé. Quelque 1.200 mètres de pistes ont été créées avec un bulldozer et 1.600 mètres de retardants ont permis aussi de faciliter le traitement des 13 km de lisières, qui restent encore actives sur un certain nombre de points identifiés avec des drones, a ajouté le colonel Magny devant la presse. Pas d'habitation menacée A ce stade, "il n'y a pas d'habitation menacée", a souligné le préfet de l'Aude. Deux maisons ont été sévèrement endommagées samedi sur la commune de Sigean et un millier d'habitants et de vacanciers ont été évacués à titre préventif. Mais tous ont pu regagner leurs foyers ou les deux campings concernés à Port-la-Nouvelle. "On avait une situation qui s'annonçait extrêmement mauvaise", a-t-il ajouté, résumant: "une zone touristique, trois villages avec un nombre de populations important, un week-end de chassé-croisé sur les routes". Si l'incendie a provoqué samedi une quinzaine de kilomètres de bouchons sur l'A9, autoroute des vacances qui relie la vallée du Rhône à l'Espagne, aucun blessé grave n'est à déplorer. Quatre pompiers ont été intoxiqués par les fumées mais ont pu regagner leur domicile dimanche Appel renouvelé à la prudence Le feu a démarré à 13h45 samedi sur la commune de Sigean, à proximité d'une zone d'activité commerciale, non loin de l'autoroute, a précisé le colonel Magny, soulignant la "vitesse de propagation élevée" du sinistre vers un lotissement de plusieurs centaines d'habitations qui ont été préservées en grande majorité. Le sous-préfet de Narbonne a renouvelé dimanche auprès de l'AFP son appel à la "prudence", au "civisme et à la responsabilité", déplorant que les gendarmes aient dû verbaliser un homme samedi soir à La Palme, qui avait "jeté devant eux un mégot". Le préfet de l'Aude a de son côté insisté sur l'organisation des secours "à la fois forte, mais aussi fragile, parce que dépendante du moindre incident et de la moindre incivilité de toute personne". Ce nouveau sinistre survient moins d'un mois après que le département de l'Aude a été touché par un incendie de grande ampleur, déclenché par une voiture en flammes sur l'autoroute, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet. Un autre, qui avait parcouru 400 hectares dans les Corbières les 29 et 30 juin, a été provoqué par un marchand ambulant dont la remorque transportait un barbecue mal éteint sur l'autoroute. Celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

27.07.2025 à 09:26

Thaïlande-Cambodge : les combats continuent malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

FRANCE 24

La Thaïlande et le Cambodge ont échangé dimanche des tirs d'artillerie pour la quatrième journée consécutive, tout en se disant prêts à discuter d'un cessez-le-feu dans le cadre d'une médiation américaine.

27.07.2025 à 09:15

Les incendies continuent de faire rage en Grèce, qui attend l'aide de ses voisins

FRANCE24

Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l'ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d'Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l'aube. Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses "inquiétantes". Des messages d'évacuation ont été envoyés aux habitants de l'île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche. "Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés," a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. "Un monastère est actuellement en danger." Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l'incendie de Cythère, qui s'est déclaré samedi matin et a entraîné l'évacuation d'une plage touristique prisée. La Grèce a demandé de l'aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche. Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération. Sur l'île d'Eubée, près d'Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d'hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés. Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi. Sur l'île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l'incendie à La Canée, qui s'est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino. Selon l'agence de presse Athènes News Agency, l'ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés. La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones. Les températures devraient baisser à partir de lundi.

27.07.2025 à 08:44

De premiers camions d'aide arrivent à Gaza, Israël annonce une pause militaire

FRANCE 24

Des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ont traversé dimanche le terminal frontalier de Rafah depuis l'Égypte en direction du territoire palestinien. Par ailleurs, Israël a déclaré une "pause" des combats dans certains secteurs de l'enclave assiégée pour permettre des livraisons d'aide.

27.07.2025 à 08:17

En Ecosse, Trump et von der Leyen cherchent l'accord douanier de la dernière heure

FRANCE24

L'heure tourne: le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu'au 1er août avant d'assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de taxes douanières de 30%. Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les Etats membres de l'UE. Les diplomates européens ont prévu de se concerter dès dimanche soir ou lundi, en cas de fumée blanche à Turnberry. C'est dans cette tranquille localité de la côte ouest de l'Ecosse, où la famille Trump possède un luxueux complexe de golf, que la rencontre aura lieu - à 16H30 (15H30 GMT), selon la Maison Blanche. "Nous avons une chance sur deux" de trouver un accord, avait lancé Donald Trump vendredi à son arrivée en Ecosse, d'où il repartira mardi après un séjour mi-privé mi-diplomatique, en estimant qu'il restait "environ 20 sujets" contentieux à régler. "Très respectée" Il a assuré être "impatient" de s'entretenir avec Ursula von der Leyen, une "femme très respectée". Ce ton aimable tranche avec les invectives dont le dirigeant républicain accable l'Union européenne, selon lui créée dans le but d'"arnaquer" les Etats-Unis. Jeudi, un porte-parole de la Commission européenne avait affirmé qu'un accord était à "portée de main". Selon plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15%, un montant conséquent, sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions sur l'aéronautique ou les spiritueux - mais pas le vin. L'acier serait soumis à des règles spécifiques, avec des quotas pour les importations en provenance d'Europe. Les Européens s'engageraient aussi à acheter du gaz naturel liquéfié et à investir aux Etats-Unis. "Bazooka" L'ensemble évoque un accord annoncé il y a quelques jours entre les Etats-Unis et le Japon. L'Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l'acier et l'aluminium, ainsi qu'à des droits de douane généraux de 10%. Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s'entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et services américains. L'exécutif européen, sous l'impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l'accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements. Dégainer ce "bazooka" - appelé instrument "anti-coercition" dans le jargon bruxellois - entraînerait l'Europe et l'Amérique dans une escalade commerciale inouïe, dont l'effet se ferait sentir des deux côtés de l'Atlantique. Epstein Donald Trump, ancien promoteur immobilier qui a écrit un livre à succès sur "l'art du deal", assure être en position de force sur le plan commercial. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général. Dans un récent sondage Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu'en janvier. Le milliardaire new-yorkais, qui s'est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l'affaire Jeffrey Epstein. Il est accusé par une partie de sa base de manquer de transparence sur les relations qu'il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s'annonçait retentissant, et dont il était un ami. Annoncer un accord avec l'UE, en promettant des retombées pharaoniques pour l'économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam et les Philippines, pourrait être une diversion bienvenue. Lundi, c'est avec la Chine que des négociateurs américains s'efforceront, lors d'une rencontre à Stockholm, d'éviter une reprise de l'escalade commerciale entre les deux premières économies mondiales, susceptible d'ébranler l'économie de la planète entière. Avant la rencontre de dimanche, le dirigeant républicain, féru de golf, a profité samedi du green surplombant la mer à Turnberry en compagnie de son fils Eric, l'un des dirigeants de la Trump Organization. Cette holding familiale détient le golf de Turnberry ainsi que celui d'Aberdeen, sur la côte est de l'Ecosse, où le président américain ira inaugurer un nouveau parcours avant de regagner Washington.

27.07.2025 à 08:07

Le 100% végétal s'invite à la table de la haute gastronomie

FRANCE24

Depuis le début de la semaine, ce chef ne sert plus ni viande, ni poisson, ni produits laitiers, ni œufs à l'Arpège, son restaurant du VIIe arrondissement de Paris qu'il dirige depuis près de 40 ans. "Ça fait un an que c'était déjà dans les tuyaux", a confié à l'AFP le cuisinier de 68 ans, qui poursuit une démarche entamée il y a 25 ans. En 2001, le Breton avait déjà décidé de supprimer la viande rouge de sa carte et de se concentrer sur les légumes cultivés dans ses potagers. Un pari audacieux à l'époque, alors que son établissement s'était bâti une réputation autour de sa rôtisserie, qui lui avait permis de décrocher trois étoiles au guide Michelin en 1996 - qu'il n'a jamais perdues. Ce virage a fait de lui l'un des premiers ambassadeurs de la cuisine végétale, sans posture militante. "Je continue à manger un peu de volaille, de poisson...", dit-il. "Mais je suis plus confortable avec le végétal. Ça me permet d'apprendre et puis j'aime ce que ça dégage. Il y a une lumière dans cette cuisine. Il y a des émotions gustatives que je n'ai jamais eues ailleurs." "Un travail colossal" "Cette décision, je pense qu'on peut dire que c'est un événement", estime Laurent Guez, chroniqueur culinaire pour Les Échos et Le Parisien. En se passant de tout produit d'origine animale - à l'exception du miel de ses ruches - Alain Passard fait de son restaurant le premier trois étoiles français 100 % végétal. Claire Vallée avait ouvert la voie en 2021, en décrochant la première étoile décernée à un restaurant de "gastronomie végétale" avec ONA, en Gironde. L'établissement a fermé l'année suivante et la cheffe de 45 ans a ensuite ouvert plusieurs tables éphémères. Depuis, aucun autre restaurant français entièrement végétal n'a été sacré par le guide rouge. À l'international, ils restent également rares. Le Eleven Madison Park, à New York, a supprimé la viande de sa carte en 2021 tout en conservant ses trois étoiles. Aux Pays-Bas, De Nieuwe Winkel (deux étoiles) sublime les fermentations et les plantes oubliées dans une quête d'"umami (l'une des cinq saveurs de base avec le salé, le sucré, l'acide et l'amer, intermédiaire entre acidulé et sucré, NDLR) végétal". "On peut faire de la création d'élite avec le végétal", affirme Laurent Guez, mais c'est "une cuisine d'exception que tout le monde ne peut pas se permettre." "Ça demande beaucoup plus de temps de préparation, de savoir, de recherches. C'est un travail assez colossal", confirme Claire Vallée. Avoir le choix Si le 100% végétal reste marginal, "ça fait très longtemps qu'on fait des menus légumes dans la haute gastronomie", rappelle néanmoins Anne Garabedian, rédactrice en chef de la revue Le Cœur des chefs. Dès 1987, Alain Ducasse célébrait les plats paysans et végétaux au Louis XV, à Monaco. À la fin des années 1970, Jacques Maximin faisait de la courgette fleur une star au Chantecler à Nice. Aujourd'hui, "c'est très répandu d'avoir un deuxième menu tout végétal", relève Jörg Zipprick, cofondateur et rédacteur en chef de La Liste. "Sur les 35.000 établissements référencés, nous en avons au moins 6 .000 qui en proposent, y compris parmi les meilleurs." "Cuisine animale, cuisine végétale... C'est bien qu'il y ait un mélange", note de son côté Alain Passard. Le chef se donne deux ans "pour asseoir cette cuisine, la travailler, la peaufiner". Craint-il pour ses trois étoiles ? "Je n'ai jamais pensé à ça. Il va falloir qu'on assure. Si on sort cette qualité-là, je suis hyper confiant", insiste-t-il. Interrogé par l'AFP, Gwendal Poullennec, directeur international du guide Michelin, dit se "réjouir" de cette transition, "d'autant plus qu'elle est associée à une démarche positive". "Nous continuerons à suivre l'évolution de la table de l'Arpège, fidèles à nos critères", conclut-il. Verdict en mars prochain.

27.07.2025 à 07:55

L'incendie dans l'Aude est stabilisé mais pas encore fixé

FRANCE24

Dans ce secteur frappé par la sécheresse, une chaleur intense et des vents soutenus, le risque d'incendie reste très élevé dimanche, a déclaré à l'AFP le sous-préfet de l'Aude, Rémi Recio. Plus de 630 pompiers et 180 véhicules terrestres restent mobilisés pour maîtriser l'incendie, qui est en voie de fixation, a-t-il précisé. Les soldats du feu ont lutté toute la nuit sur les points de redémarrage du sinistre pour le "canaliser", parvenant à le "stabiliser et le contenir dans un périmètre sans habitation", a-t-il ajouté. Ils espèrent pouvoir fixer l'incendie dans la journée avec l'appui à partir de 09H30 de deux Canadair et de deux hélicoptères bombardiers d'eau, un dispositif aérien réduit par rapport à samedi car d'autres départements sont en vigilance renforcée. Mais des rafales de vent soufflant à 80 km/h sont attendues en fin de matinée, a-t-il ajouté, appelant au civisme et à la responsabilité. Le feu s'est déclaré samedi en début d'après-midi à Sigean avant de prendre rapidement de l'ampleur dans une zone de garrigue et de végétation sèche, attisé par un vent violent soufflant jusqu'à 70 km/h. Il a parcouru 630 hectares de végétation en direction de Port-la-Nouvelle. Il aurait pris d'une bordure de l'autoroute A9, qui relie la vallée du Rhône à l'Espagne, selon le sous-préfet de l'Aude.
15 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓