Vous souhaitez aborder la question des inégalités en classe, au sein d'une association, dans une entreprise ou une administration ? À partir d'une mise en situation, nos ateliers « Monopoly des inégalités » constituent un outil unique.

Avec un salaire net de 4 600 euros en moyenne, les cadres supérieurs gagnent près de deux fois et demie plus que les employés. Chaque mois, ils disposent de 2 700 euros de plus : de quoi vivre mieux et épargner.

La moitié des salariés du privé touchent moins de 2 200 euros net par mois, 25 % gagnent plus de 3 000 euros, 7 % plus de 5 000 euros. Et vous ? L'outil proposé par l'Observatoire des inégalités permet de vous situer sur l'échelle des salaires.

10 % des salariés touchent moins de 1 500 euros par mois. Les 10 % les mieux payés gagnent au moins 4 300 euros, près de trois fois plus. On entre dans le club du 1 % des plus hauts salaires à partir de 10 000 euros.

Les groupes sociaux sont inégaux dans l'accès à la parole médiatique. Les femmes, mais aussi les ouvriers et employés, ainsi que les personnes non blanches sont sous-représentées à la télévision. C'est en partie explicable, mais cela ne va pas sans poser problème.

La télévision donne une image déformée de la société. Cette situation nourrit les stéréotypes et accroît les tensions sociales. L'analyse de Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités.

Les personnes perçues comme non blanches représentent environ un quart de la population française, mais seulement 15 % des personnes vues à la télévision. Extrait du Centre d'observation de la société.

Les cadres supérieurs représentent 65 % des personnes identifiables à la télévision, les ouvriers 2 %. Cette déformation de la structure sociale a des conséquences politiques. Extrait du Centre d'observation de la société.

Plus de 700 personnes ont soutenu la publication de « C'est pas juste ! », notre ouvrage pour comprendre les inégalités à partir de 11 ans. Il paraitra dans quelques semaines.