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02.02.2025 à 18:33

Le Point obsédé par Rima Hassan, Mélenchon mis en danger, CNEWS et Zemmour condamnés – La revue de presse de l’Insoumission

Nadim Fevrier

Chez Bolloré on pleure pour le pauvre Bernard Arnault, France 2 qui aggrave la mise en danger de Jean-Luc Mélenchon après le saccage de sa maison, obsession du Point pour Rima Hassan et la France insoumise, un torchon d’extrême droite menace des avocats. Ce sont tout autant de séquences médiatiques ayant marqué la semaine, et bien d’autres, que l’Insoumission vous décrypte dans sa revue de presse hebdomadaire de critique de l’officialité médiatique.     

Des médias de Bolloré aux journaux de Bernard Arnault, de BFM TV aux plateaux de Martin Bouygues, chaque jour est une occasion supplémentaire pour constater la partialité des médias dominants et leur acharnement contre la France insoumise.            

Indignations sélectives, censure, criminalisation des voix de la paix, choix partiaux des invités et sujets traités, désinformation, invectives constantes envers le mouvement insoumis… Telle est la réalité du journalisme de cour et d’éditorialistes d’extrême droite prêts à tout pour imposer leur agenda idéologique et conserver une place au chaud. Notre revue de presse. 

Pour Le Point, dénoncer le génocide à Gaza équivaut à torturer des Algériens

Multipliant les articles grotesques et diffamatoires au sujet de la France insoumise depuis de longs mois, le journal Le Point, propriété du milliardaire français François Pinault, a fait de l’eurodéputée de la France insoumise Rima Hassan l’une de ses obsessions. Durant le seul mois de janvier, au moins 12 articles exclusivement consacrés à la diffamer sont parus dans ce journal de propagande de Benjamin Netanyahu en France. Sans la France insoumise, ça serait le dépôt de bilan pour Le Point

Pour aller plus loin : Racisme sur RMC contre Mayotte, Le Point qui traque les députés LFI sur Gaza, Instagram et Facebook qui masquent la visibilité des médias palestiniens – La revue de presse de l’Insoumission

Ce 30 janvier, le directeur de publication du journal, un certain Étienne Gernelle, a publié un édito intitulé « Jean-Marie Le Pen est revenu, il s’appelle Rima Hassan ». En traçant un trait d’égalité entre un tortionnaire négationniste, homophobe, misogyne multi-condamné d’un côté, et une militante pour le respect du droit international et du droit d’un peuple à exister de l’autre, Le Point s’enfonce un peu plus dans l’immonde.

https://x.com/RimaHas/status/1884909971315319103

Sur les antennes de Bolloré, on apporte toute sa solidarité au pauvre petit patron Bernard Arnault 

La semaine dernière, Bernard Arnault pleurnichait au sujet d’une éventuelle taxe supplémentaire qui toucherait notamment son entreprise florissante LVMH. Dans la seconde, ses fondés de pouvoir du gouvernement se sont précipités pour lui présenter leurs excuses. « Je comprends sa colère », a déclaré la porte-parole du gouvernement. « Quand vous avez un grand entrepreneur qui exprime ce genre d’inquiétude, il faut écouter », renchérit le ministre de l’Europe. Et bien-sûr, même son de cloche du côté des médias bourgeois, empire Bolloré en tête.

Depuis plusieurs jours se succèdent sur les antennes de CNEWS et Europe 1 les responsables politiques et chroniqueurs engraissés pour exprimer toute leur solidarité au pauvre petit patron de TPE Bernard Arnault. Ainsi par exemple d’élus du Rassemblement National comme l’eurodéputé Matthieu Valet, ainsi de Sarah Knafo, de Cyril Hanouna, Sarah Saldmann, Michel Onfray et autre Laurence Ferrari.

Alors que LVMH a réalisé 12,55 milliards d’euros de bénéfices en 2024, les parlementaires ont limité à un an une taxe sur les entreprises. Elle ne coûterait donc que 800 millions d’euros à LVMH, sur une année. Mais c’est déjà bien assez pour l’extrême droite et ses médias, pourtant si prompts à prétendre défendre le peuple et ses intérêts, pour employer les poncifs néolibéraux les plus éculés, participer au chantage à la délocalisation, et s’insurger de la plus minime des tentatives de redistribution des richesses.

Pour aller plus loin : Bernard Arnault verse des larmes de crocodiles, les ultra-riches n’ont jamais eu autant d’argent : de l’indécence des plus fortunés

Le torchon d’extrême droite Frontières met en dangers des avocats

Ce 30 septembre, le torchon d’extrême droite Frontières (ancien Livre Noir) publiait un dossier criblé d’erreurs et de fake news intitulé « invasion migratoire, les coupables ». Y est notamment dressée une liste nominative d’avocats dénoncés comme « responsables du chaos migratoire » parce que défendant des étrangers.

L’ordre des avocats du barreau de Marseille, dont certains des membres sont visés, dénonce une « délation [qui] nous évoque les heures les plus sombres de notre Histoire ».  Après les menaces contre des magistrats, les militants d’extrême droite s’en prennent désormais à des avocats. Et pendant ce temps, silence assourdissant du ministre de la Justice Gérald Darmanin.

https://x.com/mbompard/status/1885284770252263908

« Des chaînes de télévision diffusaient des meetings de Mélenchon à 1h du matin pour équilibrer les temps de paroles ! » – Antoine Léaument interpelle le président de l’ARCOM

Rapporteur de la commission d’enquête sur l’organisation des élections en France, le député de la France insoumise Antoine Léaument a pu interroger le président de l’ARCOM (régulateur du paysage audiovisuel français) au sujet d’une pratique courante des médias dominants. Cette pratique consiste pour les chaînes de télévision à s’acquitter de leur obligation de répartition du temps de parole des différents mouvements politiques en diffusant leurs expressions à des horaires qui arrangent leur ligne éditoriale.

Concrètement, cela consiste par exemple pour une chaîne comme CNEWS à diffuser des discours de Jean-Luc Mélenchon en pleine nuit pour rééquilibrer artificiellement les temps de paroles des différents mouvements politiques. Des mots de son Président, les réponses de l’ARCOM à ces pratiques qui influent sur l’expression démocratique ont pour l’instant été de simples mises en demeure.

https://x.com/L_insoumission/status/1884944421294158025

Sur BFMTV, une séquence entière sur Macron… qui se rend dans un café

Scène de journalisme de cour ordinaire. Ce 30 janvier sur BFMTV, les téléspectateurs ont eu le privilège d’une séquence entière sur Emmanuel Macron qui… se rend dans un café. Moment historique oblige, BFMTV sort le grand jeu : voilà un duplex avec une « témoin du passage d’Emmanuel Macron ».

Et comme si cela ne suffisait pas, le présentateur insiste, avec gravité : Emmanuel Macron ne s’est pas rendu dans les cafés d’une, ou deux, mais bel et bien de trois communes ! Bien-sûr, on n’oublie pas non plus d’évoquer un « précédent » : en février dernier, Emmanuel Macron s’était déjà rendu dans un bar du Doubs ! Regardez comme il est proche de son Peuple…

Si cette séquence ridicule peut porter à rire, elle est d’abord révélatrice d’un journalisme de cour n’ayant de journalisme que le nom, propagande du pouvoir, symptôme de la monarchie présidentielle, de la politique comme spectacle pour occulter la violence de l’existence du grand nombre.  

https://x.com/ALeaument/status/1884969859743653980

Après le saccage de sa maison dans le Loiret, France 2 aggrave la mise en danger de Jean-Luc Mélenchon

Il y a tout juste un mois et demi, le maison de Jean-Luc Mélenchon dans le Loiret était saccagée. Il l’avait alors appris par voie de presse, après que les forces de l’ordre aient fait fuiter les informations avant même de prévenir l’intéressé. Europe 1, radio de Vincent Bolloré, a été la première sur l’info. Les tags « On t’a trouver, nique les arabes », « Vive Marine PD » et « RN» ont été constatés sur les murs de son domicile. Des militants d’extrême droite seraient ainsi à l’origine de l’attaque. Une enquête judiciaire est en cours.

Pour aller plus loin : « On t’a trouver, nique les arabes » La maison de Jean-Luc Mélenchon saccagée dans le Loiret

Dans une ambiance morbide et de violence permanente contre la France insoumise entretenue par les médias et alors que Jean-Luc Mélenchon a déjà échappé à deux tentatives d’assassinat, voilà cette semaine que France 2 filme la porte d’entrée de son domicile sous prétexte d’une enquête sur la sécurité des « politiques ». Si les médias bourgeois s’intéressent vraiment à la sécurité des « politiques », qu’ils commencent par éviter d’être eux-mêmes les agents de l’insécurité.

https://x.com/JLMelenchon/status/1885249215762141625

Le PDG du premier groupe de presse locale du pays « like » des dizaines de publications d’extrême droite sur les réseaux sociaux : sous pression des salariés, il démissionne 

Le 23 janvier, Médiapart révélait que Philippe Carli, patron de Ebra, premier groupe de presse locale en France (comprenant notamment Le Progrès, L’Est Républicain, Le Dauphiné Libéré…) aimait à afficher son soutien à l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Ainsi de 12 « likes » à des publications de Sarah Knafo sur ces deux derniers mois, de son approbation à des publications de Marion Maréchal Le Pen, d’élus du Rassemblement National et autres groupuscules d’extrême droite, ou de son soutien affiché à Elon Musk et Donald Trump.

Sous la pression syndicale des salariés du groupe, Philippe Carli a finalement était contraint à la démission ce 28 janvier. Elon Musk aux États-Unis, Vincent Bolloré en France, cet épisode renvoie plus largement à la dangereuse progression de la mainmise de l’extrême droite sur les médias que nous évoquions dans nos colonnes la semaine dernière.

Pour aller plus loin : Musk, Zuckerberg, Bolloré, Arnault… Aux États-Unis et en France, l’alliance de l’extrême droite et du grand capital menace la démocratie

Sur CNEWS, on déroule le tapis rouge à un député israélien pour qui « il n’existe pas d’innocents » à Gaza

Ce 30 janvier était invité sur CNEWS un certain Boaz Bismuth, député Israélien du Likoud, parti d’extrême droite de Benjamin Netanyahu. En octobre 2023, cet homme expliquait sur son compte Twitter qu’il n’existait aucun innocent à Gaza, et que l’aide humanitaire n’y avait pas sa place.

Cette prise de position avait était retenue dans la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud en décembre 2023 auprès de la Cour Internationale de Justice comme preuve « d’intentions génocidaires contre le peuple palestinien » d’Israël. Aujourd’hui, Bolloré lui déroule le tapis rouge pour s’en prendre à Jean-Luc Mélenchon et vomir sa propagande. Devant l’Histoire, les génocidaires et ceux qui leur ont donné une voix auront des comptes à rendre.

Pour aller plus loin : Netanyahu sur CNEWS : Rima Hassan a raison, les médias auront des comptes à rendre

Dur retour à la réalité pour Apolline de Malherbe, CNEWS et Éric Zemmour

De diffamation en diffamation, les médias dominants ont fait de leur obsession pour la France insoumise une ligne éditoriale, dans un double mépris du droit et de la réalité. Cette semaine a été l’occasion de leur rappeler que leur opposition politique à la France insoumise et à son programme ne comprend pas la violation du droit et la propagation de fake news. Ainsi la député de la France insoumise Sophia Chikirou a obtenu, après l’intervention de ses avocats, qu’Apolline de Malherbe reconnaisse lui avoir attribué à tort des propos au cours d’un hommage au maire de Saint-Malo, le 3 décembre 202, à l’Assemblée nationale.

La députée LFI Danièle Obono a de son côté vu confirmer en appel la condamnation d’Éric Zemmour et de CNEWS pour diffamation publique à son encontre, et le classement sans suite des plaintes et signalements politiques  lancés par Gérald Darmanin en octobre 2023.

Par Eliot

31.01.2025 à 18:15

« La santé ne devrait pas faire débat ! » – À Paris, mobilisation contre la fermeture partielle du centre de Santé Stalingrad

Nadim Fevrier

Au cœur du XIXe arrondissement de la capitale, le centre pluridisciplinaire de santé Stalingrad ainsi que le service de radiologie du Centre Médical Réaumur, véritables piliers pour les habitants du quartier, sont menacés de fermeture partielle. Ces fermetures sont inacceptables et motivées par des simples motifs de rentabilité. Elles constituent une attaque contre les établissements conventionnés en secteur 1, c’est-à-dire accessibles à toutes et tous.

Depuis l’annonce de la fermeture partielle des services, une vague d’indignation s’est levée parmi les usagers, les professionnels de santé et les collectifs citoyens, donnant lieu à une importante mobilisation unitaire locale, mais un cri de colère bien plus large. La santé est sacrifiée, sur l’autel de la rentabilité, de la santé business. Ces centres essentiels pour l’accès à des soins de proximité, notamment pour les populations les plus précaires, sont menacés par un projet de « réorganisation » initié par la CRAMIF (Caisse régionale d’Assurance Maladie d’Île-de-France). Notre brève.

Au centre de santé Stalingrad, la suppression de 25 postes (a minima) et la fermeture de neuf spécialités en vue

Kiné, radiologie, diabétologie, rhumatologie, endocrinologie, orthoptie ou encore ophtalmologie : autant de spécialités essentielles que la direction prévoit de supprimer dans les prochains mois pour « réduire les dettes ». Une décision qui inquiète profondément les 30 000 patients annuels de cet établissement, où l’on peut se faire soigner sans avancer d’argent.

Ces services accueillent chaque année plus de 100 000 passages, pour des soins conventionnés en secteur 1, sans aucun dépassement d’honoraires. Pour beaucoup, ce centre représente l’unique solution face à un système de santé de plus en plus privatisé et inaccessible.

Pour aller plus loin : CHU de Nantes : aux urgences, un patient meurt après 10 heures d’attente

L’Agence régionale de santé (ARS) reconnaît elle-même que le nord-est parisien est une zone sous-dotée en offre de soins, notamment en secteur 1. La fermeture de ces services aggraverait encore davantage cette situation et pousserait les patients vers des structures déjà saturées ou vers le renoncement aux soins.

https://x.com/Deputee_Obono/status/1884258945403113479

Derrière ce projet, une pure logique comptable

Le modèle économique imposé aux centres de santé tend à les considérer comme des entreprises, devant équilibrer à tout prix leurs budgets. Cette vision court-termiste fait fi du rôle social majeur que ces centres jouent auprès des populations locales. La suppression des emplois et des spécialités médicales n’est qu’un pas de plus vers la privatisation rampante du système de santé, où seuls les plus aisés peuvent espérer un accès rapide à des soins de qualité.

À l’heure où l’on s’apprête à célébrer les 80 ans de la Sécurité sociale, symbole de solidarité et de protection collective, il devient crucial de se rappeler que ce modèle ne peut être réduit à une simple logique de rentabilité. 

« Dès sa création en 1945, le système de Sécurité sociale a été pensé afin de permettre à la société et à l’ensemble de celles et ceux qui la constituent de faire face aux incertitudes du lendemain. Solidaire, elle agit notamment auprès des plus vulnérables afin qu’ils puissent rester des citoyens à part entière », rappelle le site de l’assurance maladie.

Le collectif, appuyé par militants et élus LFI, appelle chacun à signer et partager cette pétition et à soutenir la mobilisation en cours. Le prochain rendez-vous de mobilisation est donné jeudi 30 janvier à 18 h 30 à la mairie du XIXe arrondissement, pour une réunion publique sur la situation des centres de santé publique parisiens.

Par Nathan Kohut

31.01.2025 à 17:59

À Villeneuve-Saint-Georges, LFI enchaîne les porte-à-porte géants pour faire élire Louis Boyard ce dimanche 2 février

Nadim Fevrier

Bientôt un maire insoumis à Villeneuve-Saint-Georges ? L’espoir est permis, à la veille du second tour de cette élection municipale partielle. L’écho politico-médiatique dont elle fait l’objet témoigne de la frousse des macronistes, du reste de la droite et de l’extrême droite, de voir Louis Boyard devenir maire de la ville, appuyé de tous ses colistiers pour une municipalité de l’insoumission. Le nom de la liste portée par le député insoumis ? « Dignité, fierté, solidarité » Avec son arrivée en tête au 1ᵉʳ tour dimanche dernier, avec plus de 24 % des suffrages, l’espoir est permis ce dimanche 2 février.

Pour l’emporter, la stratégie de Louis Boyard et de ses colistiers est simple : porte-à-porte, tractages, rencontres avec les habitants. Du terrain, du terrain. Parce que cette élection municipale est partielle, l’enjeu de la mobilisation des électeurs est d’autant plus important. Louis Boyard peut néanmoins compter sur la mobilisation de masse des militants insoumis, déployés dans la ville, pour convaincre les habitants. Les députés LFI sont également venus prêter main forte : Mathilde Panot, Clémence Guetté, Manuel Bompard, Antoine Léaument, Éric Coquerel… Ce vendredi 31 janvier, c’est au tour de Bérenger Cernon de venir prêter main forte. « On compte sur vous pour les habitants de Villeneuve-Saint-Georges pour les élections, Monsieur Boyard ! », ont pu entendre les militants et les députés pendant des porte-à-portes.

Trois listes s’affrontent pour ce 2ᵉ tour : celle emmenée par Louis Boyard, une autre emmenée par l’ancien maire, Philippe Gaudin, démis de ses fonctions suite à… un salut nazi en plein conseil municipal ; enfin, la dernière est portée par Kristell Niasme. Alliée au FN en 2014, soutenue par Zemmour en 2025, elle a expulsé 1400 familles de leur logement. Par ailleurs, si la liste regroupant le PCF, le PS et les Verts s’est retirée, ces derniers ont refusé la fusion de leur liste avec celle emmenée par Louis Boyard. « Ensemble, nous pouvons tourner la page dont Villeneuve a besoin. Ce dimanche, nous allons faire gagner les Villeneuvoises et Villeneuvois », déclare Louis Boyard, solennel. Notre brève.

Pour aller plus loin : « Votez pour gagner ! » – À Villeneuve-Saint-Georges, mobilisation générale autour de Louis Boyard

« Ce dimanche, nous devons gagner. Chacun, chacune d’entre vous peut faire la différence » – À la veille du 2ᵉ tour, Louis Boyard appelle les habitants de Villeneuve-Saint-Georges aux urnes

Louis Boyard en porte-à-porte avec Éric Coquerel
Fin d’une action militante. Les militants sont rassemblés autour de Louis Boyard et Mathilde Panot, s’étant rendue sur place.
Clémence Guetté s’est rendue à Villeneuve-Saint-Georges pour prêter main forte à Louis Boyard.
Large mobilisation en soutien à Louis Boyard et sa liste : les députés LFI Manuel Bompard et Danièle Obono sont venus prêter main forte.
Le député LFI Antoine Léaument et de nombreux militants insoumis sont venus prêter main forte à Louis Boyard.
https://x.com/LouisBoyard/status/1884648729606582569

31.01.2025 à 17:31

À Lyon, LFI et des citoyens se mobilisent contre l’interdiction des véhicules de Crit’Air 3

Nadim Fevrier

L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières.

Lundi 27 janvier, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées à l’appel de La France Insoumise du Rhône devant le siège de la Métropole de Lyon où se tenait le Conseil métropolitain. Tous sont venus forts d’une conviction très largement partagée et exprimée par les 1500 signataires de la pétition lancée par LFI…

Pour eux, il n’est pas possible de considérer comme « affaire classée » l’interdiction faite depuis le 1ᵉʳ janvier aux propriétaires d’un véhicule Crit’Air 3 de circuler ou stationner dans la ZFE (zone à faible émission, englobant tout ou partie des villes de Lyon, Villeurbanne, Vénissieux, Bron et Caluire à l’intérieur du périphérique, lui aussi intégré dans la ZFE ainsi que les sections d’autoroute M6 et M7) ! Ce, sous peine d’une amende de 68 €. À noter que les véhicules Crit’Air 3 sont les véhicules immatriculés avant 2011. Avec la ZFE, il est prévu au 1ᵉʳ janvier 2026 d’interdire les véhicules immatriculés avant 2015.

Des militants associatifs, de simples citoyens présents, ont tenu à apporter leurs témoignages au micro, faisant écho à l’incompréhension et la colère générales face à cette mesure qui touche les habitants les plus modestes. Entre 30 et 40 % des véhicules dont les propriétaires habitent Vaulx-en Velin, Saint-Fons, Vénissieux, Rillieux, Givors, etc., sont en Crit’Air 3. Une Clio de 2011, 75 CV ? Vous êtes Crit’Air 3. Une Ferrari de 700 CV, 2024 ? Vous êtes Crit’Air 1 ! Notre brève.

À Lyon, les ZFE vont à l’encontre d’une écologie populaire

Les ZFE sont le résultat d’une loi macroniste de 2021, votée avec l’abstention de la droite et l’extrême droite. Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, accuse l’État de « retard dans la mise en œuvre de la ZFE », notamment du fait « de la non livraison à ce jour des radars permettant de verbaliser les fautifs ». Certains élus de ces formations essaient maintenant de le cacher derrière de virulentes déclarations verbales.

Lucas Miguel, pour LFI 69, a rappelé les revendications portées par les insoumis, tant en direction de l’État que de la Métropole (moratoire sur les ZFE, arrêt des interdictions de circulation et de la verbalisation, gel des tarifs TCL et extension de la gratuité des TCL). Affirmant la nécessité d’une écologie populaire, il n’a pas manqué de rappeler l’urgence de censurer l’actuel gouvernement Bayrou mis en place par Macron pour tenter de multiplier des mesures plus austéritaires les unes que les autres.

Pour aller plus loin : Écologie – Une centaine de scientifiques et d’ONG signent une tribune en soutien au Nouveau Front populaire

La ZFE lyonnaise a été mise en œuvre avec une certaine gourmandise par l’exécutif écologiste dirigeant la Métropole sous la direction de son Président Bruno Bernard, en ignorant les conséquences sociales.

Florestan Groult, élu métropolitain insoumis, sorti de la séance du conseil pour rejoindre quelques instants le rassemblement, insistait a contrario sur le choix politique qui pourrait être celui de l’exécutif… en faisant preuve de « résistance institutionnelle à l’État » qui impose cette ZFE socialement injuste.

Sans « résistance institutionnelle », sans rupture avec les politiques suivies depuis des années, sans prise en comptes des revendications de la population, l’appel à la nécessaire amélioration de la qualité de l’air (4) est-il autre chose qu’un vœu pieu servant à justifier une « écologie » punitive, prétexte à injustices et discriminations ?

Comment améliorer la qualité de l’air ? En verbalisant les pauvres, vraiment ? Les gens qui rouleraient en voiture de 2011 le feraient par choix ? Et pour diminuer le nombre de voitures dans la ville, faut-il vraiment augmenter les tarifs des transports en commun en 2025, comme l’a décidé, la Métropole et son Président ? En en refusant la gratuité ne serait-ce qu’aux chômeurs et aux enfants ?

C’est bien tout ça qui est en jeu pour la ZFE. Après ce premier jalon de mobilisation, nul doute que les exigences portées lors de ce rassemblement trouveront rapidement des suites…

31.01.2025 à 17:16

­Et le cordon sanitaire fut rompu… La droite allemande succombe à l’AfD, jusqu’où ?

Nadim Fevrier

Une motion symbolique radicale sur l’immigration avancée par la droite allemande vient d’être votée grâce aux voix de l’extrême droite de l’AfD (Alternative für Deutschland), l’alliée de circonstance en Allemagne de Marine Le Pen et Jordan Bardella, au Parlement (Bundestag). Tout cela, le jour même où le Parlement allemand commémorait les 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz et la mémoire des victimes du nazisme. Une situation inédite dans un pays où tout accord avec l’extrême droite était, jusqu’à présent, tabou et où un véritable cordon sanitaire était en place. Un rescapé allemand d’Auschwitz a annoncé rendre sa Croix de l’Ordre du mérite pour protester contre cette alliance, justifiant « Je crains que l’Histoire ne se répète. »

En réaction, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en Allemagne pour dire leur refus d’un tel vote et d’une telle alliance. Surtout, cet accord laisse de facto entrevoir des perspectives inquiétantes pour le pays à quelques semaines des élections législatives, alors que l’extrême droite est haute dans les sondages. Notre article.

Du scandale à la compromission, la droite et l’extrême droite s’accordent sur l’immigration

Berlin 2025, devant le siège du grand parti de droite allemande de la CDU, quelques centaines de manifestants se réunissent dans le froid de la nuit pour dénoncer une situation inédite dans le pays depuis la fin de la guerre. Il ne s’en excuse pas : « Les bonnes décisions ne deviennent pas mauvaises même si elles conviennent aux mauvaises personnes », le leader de la droite « traditionnelle » allemande, et probable futur chancelier, Friedrich Merz persiste et signe son accord de facto avec l’extrême droite de l’AFD.

Le cœur du débat : un énième plan sur l’immigration porté par le mouvement de droite Union (qui regroupe la CDU et son puissant parti frère Bavarois la CSU). Cette motion symbolique (Abstimmung) en 5 points, proposée en début de semaine au Parlement allemand (le Bundestag) s’avère particulièrement violente et autoritaire : elle prévoit notamment le renvoi systématique et sans décision de justice des réfugiés, même ceux dépendant du droit d’asile s’ils ne peuvent pas présenter de documents en règles.

En plus de cela, ce plan prévoit également la mise en place de contrôles permanents aux frontières, la création de centres d’internements pour migrants ou encore la primauté du droit allemand sur la juridiction européenne concernant le droit d’asile, vu comme « dysfonctionnelle », pour ne pas dire laxiste.

Cette mention n’a pu être adoptée qu’à l’arraché à seulement 3 voix près grâce à l’Alliance de l’Union, du parti libéral (FDP) et… d’Alternative für Deutschland (AfD). Une victoire à la Pyrrhus saignant sans doute pour de bon le cordon sanitaire contre l’extrême droite jusqu’ici relativement solide en Allemagne. En effet, en Allemagne aucun accord, même le plus infime, avec l’extrême droite n’est toléré. Contrairement à son voisin autrichien, les politiciens allemands, même les plus droitiers de l’Union, s’étaient refusés au niveau national à un accord avec l’AfD.

Le fameux « esprit de compromis » tant « incanté » par certains commentateurs français est un élément structurant de la culture politique allemande, et là réside le drame. En effet, l’Union et son leader Merz ne disposaient que de deux possibilités concernant leur texte : faire un compromis avec les sociaux-démocrates et en diminuer la radicalité, ou le faire adopter tel quel mais avec le soutien de l’AfD… et ils croquèrent dans la pomme.

Pour aller plus loin : L’extrême droite allemande (AfD) veut déporter 2 millions de personnes, Le Pen et Bardella lui fait un « accueil chaleureux »

Une situation inédite et inquiétante à quelques semaines des élections législatives

L’angoisse vient aussi du contexte, car cette alliance de facto s’opère seulement quelques semaines avant les prochaines élections législatives en Allemagne prévues en février.

Surtout, la CDU/CSU (Union) apparaît comme favorite pour ces élections atteignant près de 30% des sondages, mais dans le système allemand, se pose la question de la future coalition gouvernementale. En effet, en Allemagne, après les élections législatives, s’ouvrent toujours les discussions entre les différents partis pour la désignation d’un chancelier et la mise en place d’un pacte de gouvernement.

Or, cette alliance de facto inédite sur un texte symbolique, non content d’apparaître comme une faute morale et politique, renvoie en réalité un signal effrayant pour le futur du pays.

Avec qui faire alliance ?

Il y a quelques mois, les Libéraux-austéritaires du FDP, sur fond de différend budgétaire, ont fait exploser la coalition les liant aux socialistes et aux verts ayant porté et maintenu Olaf Scholz à la Chancellerie depuis 2021. Ce dernier, ne disposant plus de majorité au Bundestag n’eut pas d’autres choix que d’appeler à des élections législatives anticipées en février 2025, qui apparaissent aujourd’hui comme plus qu’incertaines.

En effet, les différents partis de cette coalition sortante apparaissent comme mal en point au niveau des sondages d’opinion contrairement à la droite de l’Union qui caracole en tête avec près de 30 % des intentions de vote. En embuscade ; l’AfD en plein pic de popularité est créditée de 20 à 25 %.

Dans le cadre d’un schéma traditionnel en Allemagne, ces élections de 2025 auraient sans doute conduit à une alliance de la droite avec les autres partis démocrates, libéraux, verts et/ou socialistes, comme ce fut souvent le cas, notamment lorsque Angela Merkel était aux commandes. Or, le droitier chef de la CDU, Merz, en franchissant une première fois le Rubicon en se liant à l’AFD pour cette motion symbolique ouvre des perspectives inquiétantes.

Si une alliance en bonne et due forme entre l’Union et l’AFD reste une hypothèse peu probable, une politique particulièrement droitière de la CDU/CSU pourrait ouvrir la voie à un scénario à la Suédoise (ou à la française) : le soutient sans la participation de l’AfD à un gouvernement CDU/CSU (et FDP ?).

En tout cas, selon les sondages, ces différents mouvements semblent bien partis pour obtenir la majorité absolue des sièges à deux ou à trois. Si rien n’est acté à ce sujet, ce premier accord pourrait laisser penser que le vers semble bien être dans le fruit.

D’un autre côté, il est aussi très envisageable que Merz vise à siphonner les voix d’AFD avec cette dérive droitière, évitant ainsi de multiplier les alliances avec plusieurs partenaires dans la future coalition. Cette stratégie, si elle fonctionne, pourrait peut-être permettre à la CDU/CSU de gouverner seule ou en alliance unique avec leurs alliés historiques du FDP. En tout cas, la tentation de jouer avec les limites sur les thématiques de l’AfD est palpable, mais à quel prix ?

Simple erreur de parcours, plan électoraliste ou énième indice de la porosité entre les libéraux-conservateurs radicalisés et l’extrême-droite ? La question semble légitime même en Allemagne, et ce malgré les vives critiques d’Angela Merkel à l’égard de son successeur Merz… réponses dans les prochaines semaines.

Vers qui la droite va-t-elle se tourner ?

31.01.2025 à 14:55

Éric Coquerel décortique les fausses victoires annoncées par le Parti socialiste

Nadim Fevrier

[No description available]

31.01.2025 à 11:10

Dans la Creuse, LFI se mobilise contre le groupuscule raciste d’Alice Cordier et le RN

Nadim Fevrier

Alice Cordier. Quand l’extrême droite s’aventure sur des terres de gauche, c’est parfois à ses risques et périls. Une affiche de la fédération du Rassemblement National (RN) de la Creuse a mis le feu aux poudres : le parti lepéniste invite à sa galette des rois la présidente du collectif d’extrême droite Némésis, Alice Cordier.

Les réactions ne se font pas attendre, et une initiative de la gauche, notamment des Insoumis et l’insoumise Catherine Couturier, entend bien s’opposer à la venue de la dirigeante de ce groupuscule identitaire et raciste. Ainsi, toutes les organisations associatives, politiques et syndicales du camp humaniste s’apprêtent à la recevoir comme il se doit.

Toutes ? Non ! Un certain parti en quête de respectabilité serpente encore et toujours dans les atermoiements, sans les assumer, même face à l’extrême droite, il s’agit évidemment du Parti Socialiste et de ses alliés. Contactée par L’Insoumission.fr, l’insoumise Catherine Couturier promet un événement « festif » et antifasciste à Saint-Laurent, que la patronne de Némésis tienne sa conférence ou non. Si vous ne savez pas quoi faire le 7 février prochain, trouvez ou proposez un covoiturage vers Saint-Laurent ! Notre article.

Le RN fraye (toujours) avec les racialistes et suprémacistes blancs, Alice Cordier attendu en Creuse le 7 février prochain

Qu’on ne s’y trompe pas : Némésis est avant tout un groupuscule d’environ 200 membres dans tout le pays, qui bénéficie d’une forte audience dans les médias privés (notamment ceux de Bolloré) et sur les réseaux sociaux pour avancer ses idées racistes et identitaires.

Sa stratégie repose sur deux jambes. D’abord, Némésis cache ses obsessions racistes derrière un discours de défense des femmes françaises ou « européennes » (comprendre : « blanches ») contre les Violences Sexistes et Sexuelles (VSS), commises, selon elles par les « migrants », « étrangers », ou autre « OQTF ». Ce qui n’est pas sans rappeler l’imaginaire colonial français, où l’homme noir/maghrébin y est bestialisé et mis en opposition à la femme blanche, symbole de pureté et de civilisation.

Némésis, ce sont aussi des actions à fort impact médiatique. La tactique est simple : s’incruster dans des événements de gauche (meetings…), voire des événements non-politiques (défilés de carnaval) pour afficher leurs messages racistes, tout en misant sur l’hostilité de la salle. Les images sont ensuite diffusées sur leurs réseaux et par les médias Bolloré, où les membres peuvent ensuite se victimiser d’avoir été bousculées par « l’extrême gauche ». Eh oui : on tend le micro à des racistes qui se plaignent de subir l’antiracisme.

Ces dernières semaines, la stratégie de Némésis s’est élargie à des réunions publiques, comme ce fut le cas à Toulouse, où le trouble jeu du maire de droite Moudenc leur a permis de déverser leurs discours racistes librement. Là, la cheffe de la bande, Alice Cordier (Kerviel de son vrai nom) a annoncé déposer plainte contre la députée LFI Clémence Guetté, qui a osé dire les termes à leur sujet : Kerviel et ses sbires sont violentes et racistes.

Dans le village creusois de 600 habitants nommé Saint-Laurent, Alice Cordier/Kerviel doit tenir le crachoir aux militants RN locaux, le 7 février prochain. Évidemment chez les lepénistes, on raffole de ces activistes qui redonnent de nouvelles couleurs (blanches de préférence) au bon vieux suprémacisme blanc. C’était sans compter les initiatives locales antifascistes.

Pour aller plus loin : Copinage entre l’extrême droite et les riches : le projet « Périclès » de Pierre-Édouard Stérin met en danger la démocratie

Les forces de gauche montent au créneau, le centre-gauche à l’arrière-garde

Il n’en faut pas plus aux Insoumis de la Creuse pour sortir un premier communiqué et appeler les autres forces du NFP à la mobilisation antifasciste. Finalement, un communiqué d’une vingtaine d’organisations sort dans la presse locale. Même le Parti Socialiste a fini par rejoindre le communiqué, après de nombreux atermoiements.

Le PS Creusois n’est pourtant pas l’aile la plus à gauche du parti, c’est dire ! En 2023, son secrétaire fédéral avait soutenu le candidat anti-NUPES au congrès du PS, Nicolas Mayer-Rossignol. Pas les plus ardents antifascistes donc. On peut aussi interroger le comportement du maire de Saint-Laurent, proche du parti à la rose, Alain Clédière. Là encore, on voit qu’on n’a pas affaire au champion de la République contre l’extrême droite. Il se cache d’abord derrière un argument légaliste : « Je suis donc très à l’aise avec le fait d’avoir accordé ce créneau à ce parti, comme je l’aurais accordé à d’autres partis, car c’est une question de fonctionnement démocratique ».

M. le maire n’aurait dénoncé la réunion publique que lorsqu’il a su l’identité de l’invitée : il est surpris que l’extrême droite invite… quelqu’un d’extrême droite ! Pire, il craint encore davantage les manifestations antifascistes qui pourraient avoir lieu devant la réunion publique : « Nous devons penser aux biens et aux personnes dans la perspective de manifestations qui se dérouleraient… ». Ou comment mettre fascistes et antifascistes sur le même pied…

Le maire de Saint-Laurent se permet ensuite de dispenser un cours de lutte contre l’extrême droite : « Si 50 personnes du RN s’étaient réunies dans une salle, ce serait passé inaperçu… Mais si 1.000 personnes manifestent devant, tout de suite cela fait exister le sujet. Et même s’il n’y a pas de fond dans tout ça, ce bruit contribuera à placer le RN encore plus haut dans les votes la prochaine fois ». Pour l’édile, un discours raciste et réactionnaire n’existe pas s’il ne fait pas de bruit médiatique. Magnifique politique de l’autruche, qui en revanche ne propose aucune solution de lutte contre lesdits discours.

Dans la lutte contre l’extrême droite, le centre-gauche ne déçoit jamais. On sait qu’il apportera toujours des réponses tièdes : c’est comme jeter un verre d’eau dans une maison qui brûle. Fort heureusement, les Insoumis de la Creuse, dont Catherine Couturier, agissent, de même que la gauche associative et syndicale. Contactée par L’Insoumission.fr, l’insoumise Catherine Couturier promet un événement « festif » et antifasciste à Saint-Laurent, que la patronne de Némésis tienne sa conférence ou non. Si vous ne savez pas quoi faire le 7 février prochain, trouvez ou proposez un covoiturage vers Saint-Laurent !

Par Alexis Poyard

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