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Abonnés Directrice de publication : Valérie Champagne

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15.04.2025 à 15:57

Plongée dans l’apnée : le matériel, c’est essentiel

Ou pas

Comme pour tout sport extrême, lorsque vous plongez en apnée, votre sécurité repose beaucoup sur le matériel que vous utilisez. Personne ne part gravir l’Everest avec de la ficelle à rôti, personne ne saute d’un avion en utilisant un sac en plastique en guise de parachute, même grand.

Ceci n'est pas une pipe

Il y a apnée et apnée… Certains plongent pour chasser, d’autres, juste pour descendre. A chacun son matériel même si certains peuvent se recouper. Mais les besoins ne sont pas forcément les mêmes. Si l’on chasse dans les 10 à 15 mètres, le matériel utilisé peut différer de celui nécessaire pour atteindre 20, 30, 40 mètres ou plus.

Pour la chasse, on trouve désormais des combinaisons camouflage, des fusils énormes, des palmes spécifiques… On peut souhaiter disposer d’un masque un peu classique, dédié à la chasse mais pas aussi petit que ceux utilisés pour le freediving qui offriront peut-être une moins bonne vision. Les palmes sont également un peu différentes.

Tomber le masque?

Pour les amateurs de profondeur, et donc de freediving, les masques sont désormais ridiculement petits. Cela évite la présence de trop d’air autour des yeux et donc l’écrasement du masque sur le visage avec la pression et limite ainsi l’utilisation d’air pour le décoller pendant la descente. On peut observer des accidents oculaires si cette contre-pression n’est pas exercée, le masque faisant «ventouse».

On trouve même désormais des tubas spéciaux pour l’apnée. Je peine à comprendre véritablement ce qu’ils apportent réellement mais pourquoi pas. Selon le vendeur et l’attaché de presse, ils sont conçus pour améliorer la respiration (ils sont plus larges). Dans les profondeurs que je souhaite atteindre, le tuba ne sert qu’en surface et il est conseillé de l’enlever de la bouche au moment de plonger....

13.04.2025 à 12:00

Les marchés peuvent-ils nous sauver de Donald Trump ?

La réponse est malheureusement mitigée…

Qui est plus puissant que n’importe quel pays, y compris les États-Unis ? Les marchés financiers. Le monde de la finance peut faire plier n’importe qui en attaquant une monnaie, une économie. Ses ressources sont bien plus importantes. Est-il une porte se sortie de la folie que déploie le président Américain ? Oui et non.

Wall Street n'approuve pas la politique économique de Donald Trump

La dernière enquête de la Banque des règlements internationaux sur les marchés des monnaies date de 2022. Il y a trois ans, chaque jour, s’échangeaient sur des places quelque 7.500 milliards de dollars.

Cela veut dire que sur une année (251 jours ouvrés), mille huit cent quatre-vingt-deux billions cinq cents milliards (oui, on sait, ça ne veut plus rien dire) de dollars s’échangent. En comparaison, le PIB des États-Unis atteint à peu près 24.000 milliards de dollars sur un an. Le PIB français représente quant à lui 3.000 milliards par an. Les réserves des États-Unis (en or et en dollars), ce sont 773,420 milliards de dollars en 2023.

Quelques chiffres difficile à appréhender en raison de leur taille permettent de voir où se situe le réel pouvoir. Nous avons souvent écrit qu’il fallait désarmer les marchés financiers avant qu’ils ne précipitent l’humanité dans une crise gravissime. Mais peut-on s’accommoder de cette puissance en espérant qu’elle sera le seul antidote à la folie d’un homme qui précipite la chute de son pays, les États-Unis et celle du reste du monde dans sa suite? En d’autres termes, puisque la logique et la rationalité n’atteignent pas les couches inférieures du cerveau de Donald Trump, faut-il compter sur les marchés financiers pour le faire plier?

La décision de mettre en pause son projet irrationnel d’augmentation des tarifs douaniers mercredi 9 avril a déclenché une hausse sur les places boursières. Jusqu’à quand?

L’ambiance sur les marchés actions...

12.04.2025 à 17:52

« Les États démocrates s'étaient préparés mais sont pris de court par l’ampleur de l’assaut »

Interview d'Anne Deysine, professeur des universités, juriste et américaniste

Les recours juridiques contre les décrets présidentiels se multiplient. À la manoeuvre, les États démocrates et les syndicats. In fine, tout va reposer sur la cour suprême à majorité conservatrice. Entretien avec Anne Deysine, professeur émérite spécialiste des questions politiques et juridiques aux Etats-Unis.

Anne Deysine sur France-Info - Copie d'écran

Reflets : Vous dites que les états sont puissants et que les pouvoirs qui ne sont pas délégués au niveau fédéral leur reviennent. Il semble y avoir de nombreux contentieux lancés ou en passe de l’être, quels sont ceux qui ont une chance d’aboutir, dans quel domaine ?

Anne Deysine : Oui dans le système de séparation des pouvoirs, les états sont législateurs de droit commun et le pouvoir fédéral ne jouit que ce que on appelle les pouvoirs énumérés. Et les états sont bénéficiaires des transferts fédéraux.La plupart des ministres de la justice d’États dirigés par les démocrates s’étaient préparés à une éventuelle deuxième présidence Trump. Et ils avaient étudié de fond en comble le projet 2025 de la fondation Héritage. Ils n’ont donc pas été pris de court si ce n’est par l’ampleur de l’assaut ni par le rôle central de Elon Musk.

D’où la multitude d’actions en justice avec une spécialisation, les états laissant la question des limogeages par exemple plutôt aux syndicats de la fonction publique.

Eux se sont attaqués au gel des dépenses, alors que ces sommes ont été votées par le Congrès et que la présidence n’a pas le pouvoir de décider de ne pas les dépenser. C’est sur ce fondement que les états ont attaqué le gel des transferts financiers.

Celui qui a le plus de chance d’aboutir est le décret qui a voulu abolir le droit du sol, qui figure dans le 14e amendement à la constitution. Or on ne peut pas réformer la constitution par décret, il faut un amendement qui nécessite des...

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