06.07.2024 à 10:52
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Le géant chinois du nickel Tsingshan Holding Group a démarré la production de son usine
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Le géant chinois du nickel Tsingshan Holding Group a démarré la production de son usine sidérurgique d’un milliard de dollars dans le centre du Zimbabwe, a déclaré un responsable de l’entreprise.
La Dinson Iron and Steel Company de Tsingshan produira 600 000 tonnes métriques d’acier au carbone par an durant la première phase de ses opérations, a déclaré le directeur du projet Wilfred Motsi aux journalistes lors d’une visite de l’usine.
« Nous avons commencé à produire de la fonte brute, qui est une matière première utilisée pour la production d’acier. D’ici juillet, nous commencerons à produire de l’acier au carbone », a déclaré M. Motsi.
Il n’a pas précisé la durée de la première phase.
Tsingshan, l’un des principaux producteurs de nickel au monde, a réalisé d’importants investissements au Zimbabwe ces dernières années.
Outre l’aciérie, Tsingshan possède également des entreprises de ferrochrome, de charbon à coke et d’extraction de lithium dans ce pays d’Afrique australe. La société a également construit une centrale thermique de 50 mégawatts à Dinson.
L’aciérie produira de l’énergie supplémentaire grâce au gaz produit par son four, afin de répondre à 20 % de ses besoins en électricité. L’entreprise prévoit également de construire une centrale solaire afin de réduire l’impact des pénuries d’électricité au Zimbabwe sur ses activités.
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26.06.2024 à 22:08
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Depuis sa première élection en 2013, Xi Jinping encourage la diplomatie chinoise par le biais
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Depuis sa première élection en 2013, Xi Jinping encourage la diplomatie chinoise par le biais de son projet des Nouvelles Routes de la Soie, aussi appelées, Belt and Road Initiative, traduite en français par Initiative Ceinture et Route. Très présent dans les pays d’Asie du Sud-Est, il est étrangement encore peu développé au Vietnam. Retour avec ce dossier sur les relations parfois complexes entre la Chine et le Vietnam, ainsi que les coopérations en lien avec les nouvelles routes de la soie.
Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh était en visite hier à Pékin où les Nouvelles Routes de la Soie ont été une nouvelle fois au coeur des discussions. Et surtout la volonté de créer une « Communauté sino-vietnamienne de destin partagé avec une signification stratégique« .
Le Vietnam et la Chine ont des relations complexes en raison de caractéristiques qui les rapprochent et des faits historiques qui les confrontent. Les deux pays partagent une frontière commune de plus de 1000 km et sont tous deux des Républiques socialistes. Cependant, leurs relations diplomatiques sont régulièrement mises à l’épreuve.
Les deux pays ont alterné périodes de tensions et relations pacifiques. La Chine a longtemps occupé le Vietnam laissant derrière elle une culture vietnamienne nettement modifiée. Pourtant, la Chine a soutenu financièrement et militairement le Vietnam lors de la guerre d’Indochine (1956-1954) et le Nord Vietnam lors de la guerre du Vietnam (1955-1975). En 1979, la guerre sino-vietnamienne éclate suite à l’envahissement du Cambodge par le Vietnam, qui était alors un allié de la Chine.
Depuis 1991 les relations entre les deux pays s’améliorent et se consolident afin de créer des échanges durables. En effet, en 1991 est signé le premier accord de coopération économique entre la Chine et le Vietnam. En 2008, les deux pays établissent un partenariat stratégique global. Pour célébrer le 15ᵉ anniversaire de la création de ce partenariat entre les deux parties, le Président chinois s’était rendu à Hanoï faisant prévaloir le « destin commun » qui unit le Vietnam et la Chine. Lors de cette visite 36 documents seront signés pour solidifier les relations sino-vietnamiennes.
Le Vietnam est un pays membre du projet des Nouvelles Routes de la Soie, mais ne joue qu’une part mineure dans le projet chinois. Le Vietnam étant un pays de l’Asie du Sud-Est ayant accès à la mer de Chine méridionale tout comme la Chine, cette dernière investit sans miser essentiellement sur cette collaboration.
Les transports
L’initiative la Ceinture et la Route est développée au Vietnam depuis de nombreuses années et des projets colossaux sont encore en cours à ce jour. Par exemple, un chemin de fer reliant la ville de Kunming, dans la province du Yunnan à la ville portuaire de Haïphong, financé par des fonds chinois pour améliorer les échanges commerciaux entre les deux pays.
En plus de développer des voies ferroviaires entre les deux pays, l’entreprise CRCC construit aussi des infrastructures uniquement sur le territoire vietnamien. La société China Railway Construction Corporation (CRCC) a de nombreux projets en cours au Vietnam. En 2023, le président de la société a déclaré avoir établi un projet visant à relier trois villes vietnamiennes, Lao Cai, Hanoï et Haïphong.
La société chinoise China Railway Engineering Corporation (CREC) a construit en 2021 la ligne de métro Cat Linh-Ha Dong à Hanoï. Cette ligne de métro a facilité les déplacements de près de 20 millions de passagers et amélioré considérablement les transports publics dans la capitale. Le Président de la CREC a souligné l’importance de cette construction en mentionnant qu’elle a été inaugurée lors du 10ᵉ anniversaire de la coopération sino-vietnamienne.
Par ailleurs, des sociétés de transports de marchandises vietnamiennes et chinoises unissent leurs forces pour relier la ville de Chongqing aux différents pays de l’ASEAN en passant par le Vietnam ou du Vietnam vers l’Europe via la Chine.
Le commerce
Lors de la 12ᵉ session du Comité de coopération économique et commerciale entre les deux pays, en novembre 2023, la Chine a affirmé sa volonté d’établir une coopération plus durable avec le Vietnam. Coopération pour assurer un meilleur maillon dans la chaîne d’import-export qui répondrait aux besoins des deux nations.
La Chine souhaite faciliter le transit du plus grand nombre possible de produits agricoles vietnamiens, conseillant même aux entreprises vietnamiennes de travailler conjointement avec différentes structures chinoises, comme les douanes. Les Chinois adorent manger du durian, ce qui implique des importations massives d’autres pays pour fournir suffisamment de fruits. L’importation de durians vietnamiens est possible depuis fin 2022 et est actuellement fortement encouragée. En avril 2024, les durians vietnamiens représentaient 31,8 % des importations de durian en Chine.
Dès lors, la Chine joue un rôle commercial important pour le Vietnam. En 2023, la Chine était le deuxième exportateur de produits vietnamiens.
Parallèlement, la Chine investit dans les provinces du nord du Vietnam, lui permettant de contrôler l’origine des produits qu’elle souhaite ensuite exporter. Ces investissements concernent principalement les domaines du textile et des télécommunications, comme les usines fabriquant des vêtements ou des composants électroniques. Par exemple, en 2011, la société Tencent, une multinationale chinoise spécialisée dans les services internet, a investi dans Zalo, le réseau social vietnamien le plus utilisé ces dernières années.
Education
De nombreuses entreprises chinoises sont à présent implantées au Vietnam, un grand nombre d’adolescents vietnamiens apprennent le mandarin en vue de trouver un bon emploi au sein de ces entreprises. Le gouvernement chinois a compris qu’il était essentiel que la Chine ait le pouvoir d’enseigner sa culture aux étrangers. La Chine offre donc des bourses aux étudiants vietnamiens, sachant que cela affectera considérablement le nombre d’étudiants en échange qui, à l’origine, ne pouvaient pas forcément se permettre de payer ce type de programme éducatif.
La Chine et le Vietnam ont signé un « accord d’échange éducatif » qui stipule que les deux pays doivent offrir 150 bourses d’études chaque année. En Chine, les Vietnamiens vont pouvoir apprendre le mandarin, qu’ils soient des étudiants de premier cycle ou des étudiants de licence. Et le Vietnam fait de même pour les Chinois, qui peuvent venir dans une université vietnamienne pour apprendre le vietnamien.
Désaccords bilatéraux
Les autorités vietnamiennes ont besoin de la participation financière chinoise pour développer leurs infrastructures, mais doivent également entretenir une bonne entente avec les États-Unis qui pourrait déboucher sur des accords de coopération tels que ceux conclus avec la Chine. Les entreprises chinoises sont plus présentes au nord du Vietnam qu’au sud en raison de leur passé communiste commun. Au Sud, les entreprises américaines ou coréennes sont plus répandues. Cette « diplomatie du bambou », évoquant la fragile alternance des relations vietnamiennes entre la Chine et les États-Unis, affecte aussi le développement de la BRI au Vietnam.
Les investissements chinois sont les bienvenus pour le développement économique qu’ils apportent au pays. Toutefois, les conditions intrinsèques aux projets de la BRI ne sont pas clarifiées par les autorités chinoises. En effet, les coûts des infrastructures sont souvent plus élevés que prévu, les appels d’offres jugés non transparents sont fréquents, ce qui place le Vietnam dans une position inconfortable face à la puissance chinoise. En outre, il est possible que les projets nuisent à la sécurité du travail et causent des dommages environnementaux.
Les projets de la BRI pourraient rendre le Vietnam encore plus dépendant, le développement du pays semblant à la merci des investissements chinois.
Les tensions territoriales en mer de Chine méridionale perdurent, aucune concession n’est envisagée. Pour la Chine comme pour le Vietnam, la mer de Chine méridionale joue un rôle clé dans les relations diplomatiques que les deux parties entretiennent avec le reste du monde. Cette mer située au centre de la région de l’Asie du Sud-Est est un point de passage central des flux maritimes internationaux. En effet, il donne accès au détroit de Malacca, le détroit le plus fréquenté au monde.
Depuis les années 2010, la Chine investit dans les îlots en vue d’agrandir son territoire dans cette mer regorgeant d’hydrocarbures et autres ressources rares.
À présent, c’est au tour du Vietnam de construire des récifs, des atolls. Les deux pays affirment leur présence sur ces îlots comme « historiquement justifiée », en soutenant que leurs peuples respectifs étaient les détenteurs des lieux.
La construction de ces infrastructures pourrait mener à une aggravation des relations sino-vietnamiennes pour l’acquisition des ressources naturelles se trouvant en mer de Chine méridionale et influer sur les échanges commerciaux entre les deux pays.
Tensions régionales
Les autorités vietnamiennes ne paraissent plus faire confiance aux projets de la BRI, car ceux lancés précédemment tardent à être inaugurés. Les pays voisins, tels que le Laos ou le Cambodge, ont un nombre d’infrastructures supérieur au Vietnam et un taux de réalisation des projets bien plus élevé.
L’ASEAN dont est membre le Vietnam, ne parvient pas à limiter l’extension des différents pays revendiquant des îlots en mer de Chine méridionale, n’améliorant pas les relations entre la Chine et ses voisins. Des tensions dans une mer qui est l’une des voies maritimes les plus fréquentées au monde paraissent être inévitables. Chaque pays limitrophe à la mer de Chine méridionale revendique des ZEE (Zones Économiques Exclusives) différentes, qui selon chaque tracé se confondent.
Les ressources se trouvant en mer de Chine méridionale pourraient pousser le Vietnam à se lier à d’autres pays afin de faire valoir ses revendications au préjudice de celles de la Chine. Le Vietnam cherche en effet à nouer de nombreuses alliances notamment avec des puissances asiatiques comme l’Inde ou les Philippines, mais principalement avec les États-Unis, la superpuissance rivale de la Chine. Fin 2023, le gouvernement vietnamien s’est entretenu avec le Président américain, annonçant une coopération stratégique entre les États-Unis et le Vietnam.
Les superpuissances américaines et chinoises jouent un rôle majeur dans les tensions diplomatiques en mer de Chine méridionale. Les deux parties consolident leurs relations pacifiques avec le Vietnam, en favorisant essentiellement les échanges commerciaux.
Selon l’ambassadeur vietnamien aux États-Unis, Nguyen Quoc Dung, le Vietnam souhaite développer des bonnes relations avec toutes les puissances sans choisir de camp.
Par Marion DEMANGE, Rédactrice au Pôle Asie de l’OFNRS
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15.06.2024 à 14:50
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Le Vietnam se trouve confronté à d’importants défis environnementaux liés à son développement économique rapide
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Le Vietnam se trouve confronté à d’importants défis environnementaux liés à son développement économique rapide et sa dépendance au charbon. Cependant, le pays s’est engagé depuis plusieurs années dans la promotion d’une diplomatie environnementale et climatique ambitieuse. Le plan de développement socio-économique pour 2021-2025 met ainsi l’accent sur des priorités telles que l’adaptation au changement climatique, la protection de l’environnement, la transition vers une économie circulaire et le développement de la finance verte.
Lors de la COP26 en 2021, le Premier ministre Pham Minh Chinh a fait part de l’engagement du Vietnam d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. En outre, en 2022, le pays a lancé la mise en œuvre du Programme national de développement durable, qui avait été approuvé en 2017. À cela, s’ajoutent la signature, en décembre 2022, d’un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) en collaboration avec le G7, la Norvège et le Danemark.
Lors du Sommet mondial sur l’action pour le climat lors de la 28e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, aux Émirats arabes unis, Chinh a également exprimé son inquiétude quant aux impacts de plus en plus graves du changement climatique au milieu du grand écart entre les engagements et les actions climatiques, et la dispersion des ressources pour la riposte au changement climatique en raison de la concurrence, de la séparation, de la guerre et des conflits.
Le Vietnam se fixe donc de nombreux objectifs, avec en-tête l’accélération de sa transition énergétique. Pour ce faire, le pays ambitionne de limiter la construction de nouvelles centrales à charbon afin d’atteindre un pic de capacités installées de 30,2 GW d’ici 2030, même s’il demeure fortement tributaire du charbon (représentant 50 % de sa production énergétique).
Cette réduction s’opère par le biais du développement des énergies renouvelables favorisé par la géographie du pays qui permet l’installation d’éoliennes à grande échelle. La capacité installée de production d’électricité a ainsi connu une croissance vigoureuse après 2019, grâce à l’intégration de l’énergie solaire et éolienne jusqu’alors sous-exploitée, contribuant à diversifier le bouquet énergétique vietnamien. Malgré cette dynamique, le Plan de développement énergétique VIII (2023) du Vietnam prévoit que 19 % de sa capacité de production électrique proviendra toujours de centrales au charbon en 2030. Par ailleurs, malgré les inquiétudes environnementales entourant ces installations, le pays envisage toujours la construction de nouvelles centrales jusqu’en 2030, tout en comptant sur un soutien international pour rénover et progressivement éliminer l’ensemble de son parc de centrales au charbon.
L’abandon total du charbon par le Vietnam est conditionné à plusieurs éléments, notamment la nécessité de reconfigurer son infrastructure réseau, actuellement insuffisantes pour établir une transition vers les énergies renouvelables. De plus, les risques élevés d’investissements liés à un monopole du marché de l’électricité, mais aussi aux nombreuses subventions au charbon, ralentissent la transition énergétique du pays. Enfin, le charbon demeure un gage de sécurité énergétique et financière pour l’Etat vietnamien.
Cependant, en raison de mesures internationales prises ces dernières années à l’encontre du charbon, le Vietnam pourrait être contraint d’orienter rapidement ses investissements vers le développement des énergies renouvelables. En effet, un nombre croissant d’institutions financières refusent désormais de financer les projets de centrales électriques au charbon en raison des risques climatiques. Par exemple, la Chine a annoncé en 2021 qu’elle cesserait de financer la construction de tels projets dans le cadre de l’initiative Ceinture et Route (BRI) entraînant des répercussions sur le Vietnam. Ce dernier a supprimé le plus grand nombre de projets de charbon soutenus par la Chine parmi les pays de la BRI, alors même que les banques chinoises sont impliquées dans le financement de près de 20 centrales au charbon dans le pays, la Chine étant l’un des principaux bailleurs de fonds pour l’énergie au charbon au Vietnam.
Ainsi, il apparaît que la Chine et le Vietnam partagent des intérêts en commun : alors que le Vietnam recherche des financement étrangers pour développer ses infrastructures dans le domaine des énergies renouvelables, la Chine, dans le cadre de la BRI cherche à investir de plus en plus dans de tels projets afin de « verdir les routes de la soie ».
Pourtant, encore aujourd’hui le Vietnam n’a accueilli aucun projet phare de la BRI, bien que le pays ait initialement exprimé un accueil favorable envers l’initiative. Récemment encore, le Premier ministre vietnamien a souligné l’importance d’une coopération sino-vietnamienne, tandis que le ministre de la Planification et de l’Investissement a qualifié la BRI de catalyseur pour le développement régional.
En résumé, le Vietnam s’est fixé des objectifs ambitieux de décarbonisation de son économie, mettant l’accent sur l’adaptation au changement climatique, la protection de l’environnement et le développement des énergies renouvelables. Cependant, la réalisation de ces ambitions fait face à des défis de mise en œuvre. Il est crucial pour le Vietnam de clarifier son cadre juridique afin de faciliter la transition énergétique, d’introduire des réglementations et des politiques visant à minimiser les risques d’investissements et à attirer des capitaux vers les énergies renouvelables, et surtout de conclure des partenariats pour obtenir des financements et une expertise indispensable pour le Vietnam.
La Chine, en tant qu’acteur majeur des investissements dans les énergies renouvelables, dispose d’une expertise considérable dans la conception de projets, de recherche et de développement axés sur la réduction des émissions de carbone. Cette expérience pourrait être partagée avec le Vietnam dans le cadre d’une coopération visant à promouvoir l’expansion des énergies renouvelables.
De plus, à l’image du JETP signé en 2022, la Chine pourrait considérer la mise en place d’arrangements similaires afin de supporter le Vietnam et d’autres pays de la BRI afin de combler le déficit financier pour les infrastructures.
Par Dounia Dif, Chargée de Veille Route de la Soie verte auprès de l’OFNRS
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