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Publié le 07.11.2024 à 15:14
Le 21 octobre, en 1/16es de finale de la Coupe de France, les Ours se sont inclinés 3-2 face à Nice (Ligue Magnus), après avoir mené 2-1 puis encaissé deux buts en quatorze secondes en fin de troisième tiers. Ils ont même cru égaliser à quelques secondes du terme, leur but étant finalement refusé pour un surnombre. Une situation finalement assez symptomatique du début de saison des Villardiens, qui font plutôt bonne figure mais pèchent par manque d’expérience.
« On est présent dans le jeu, jamais vraiment dominés. Mais on manque parfois de sang-froid ou de lucidité dans des moments clés. On a des lacunes sur des petits détails, mais qui nous coûtent cher », analyse Éric Medeiros, l’entraîneur des Ours. La jeunesse de son groupe – le plus jeune de D1, à l’exception de Chambéry et de Courchevel/Méribel/Pralognan, deux équipes alimentées respectivement par les jeunes de Grenoble et de Gap – explique largement cette situation. Plus petit budget du championnat, les Villardiens n’avaient de toute façon ni les moyens, ni la volonté de recruter à tout va. « L’ADN du club, c’est de donner leur chance aux jeunes de Villard et du plateau du Vercors. Ils constituaient 85 % de l’effectif de l’équipe première l’an passé, et encore 70 % cette année », explique celui qui entame sa deuxième saison à la tête des Ours.
Le recrutement de deux défenseurs et de trois attaquants – qui jouaient dans les universités canadienne et américaine, en Finlande et en Espagne – n’a en rien changé la philosophie générale des Villardiens. « On veut rester dans la continuité de notre système de jeu de la saison passée, avec quelques ajustements. On a un style plutôt typé Amérique du Nord, où on essaie d’aller vite vers l’avant, avec des joueurs qui aiment le contact physique. Et au niveau de l’état d’esprit, on est une équipe qui est solidaire et ne lâche jamais rien. Je veux qu’on ait cette culture de la gagne, où il faut encore plus détester la défaite qu’aimer la victoire. » L’entraîneur canado-portugais des Ours croit aux chances de maintien de son équipe, dans une D1 « très serrée, où tout le monde peut battre tout le monde ».
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Publié le 07.11.2024 à 10:29
La mise en place d’un plan de succession structuré permettra de sécuriser l’avenir de l’entreprise, mais également de valoriser le patrimoine professionnel du dirigeant, lui offrant ainsi une transition sereine vers cette nouvelle étape de sa vie. Au-delà de son accompagnement quotidien, l’expert-comptable est là pour aider le dirigeant à anticiper les grandes échéances.
Quinze ans avant le départ à la retraite, il est crucial de sensibiliser le dirigeant sur la perte de revenus qu’il devra subir. En effet, la retraite ne se limite pas à une simple cessation d’activité, mais elle implique souvent une réduction significative des ressources financières. Pour beaucoup, les revenus tirés de leur activité professionnelle représentent une part essentielle de leur train de vie.
Tout d’abord, il faudra déterminer les besoins financiers futurs :
– Pour cela, il conviendra d’établir un bilan retraite qui permettra d’avoir une idée des pensions prévisionnelles perçues par le dirigeant.
– Il faudra également structurer l’endettement pour faire en sorte que le dirigeant puisse faire face à ses échéances.
Une approche pro-active permettra la mise en place d’une stratégie d’épargne et d’investissement, favorisant ainsi la constitution d’un capital suffisant et de revenus futurs. Un plan de retraite structuré doit prendre en compte des aspects tels que les régimes de retraite complémentaire, des placements financiers et les revenus immobiliers. La diversification des sources de revenus contribuera à l’atténuation des effets d’une perte de revenu unique et favorisera une sécurité financière à long terme.
Cinq ans avant le départ en retraite, l’accompagnement doit être axé sur la préparation de l’entreprise à la cession. Certains aspects sont à privilégier pour garantir une transition réussie, tant sur le plan opérationnel que financier.
– Maximiser la rentabilité de l’entreprise : une analyse approfondie des coûts, une réduction des dépenses somptuaires, une optimisation des revenus et une augmentation de l’efficacité opérationnelle s’imposeront. Une entreprise profitable est plus attrayante pour les acheteurs potentiels. La rentabilité de l’entreprise permettra à l’acquéreur de démontrer sa capacité à rembourser sa dette bancaire. Évidemment, plus l’entreprise est rentable, plus le prix sera élevé.
– Identifier et sortir les actifs hors exploitation : cela permet d’optimiser la valorisation de l’entreprise et de se concentrer sur son cœur de métier. La clarification des actifs peut également faciliter la cession, en réduisant le risque de conflits futurs. Le cas échéant, il sera judicieux de sortir les murs de l’actif afin de réduire le prix de vente global de l’entreprise.
– En cas de transmission familiale ou de transmission en interne : il faudra préparer les repreneurs, les salariés et les tiers. Une bonne anticipation permettra de pérenniser le projet de reprise.
– Se rapprocher de confrères ou de concurrents, si le chef d’entreprise n’a pas encore de repreneur.
– Adopter une structure organisationnelle claire, efficace et documentée : il est nécessaire de documenter les processus internes et de former des équipes autonomes. La structure organisationnelle doit être optimisée afin de réduire la dépendance à la personne du dirigeant (intuitu personae). La mise en place de systèmes et d’équipes capables de fonctionner de façon indépendante peut favoriser la transition et augmenter la valeur de l’entreprise. Le dirigeant devra dépersonnaliser son entreprise.
Il est nécessaire de connaître les règles élémentaires pour mener une réflexion éclairée sur les modalités de vente de l’entreprise : vente des parts sociales, vente du fonds de commerce, vente par le biais d’une holding de cession, vente des parts sociales de la holding, et quid de l’immobilier ?
La qualité du cédant, la durée de détention des titres, la durée d’exploitation du fonds, la date de la cession et la date de départ en retraite effectif, le prix de vente du fonds ou des parts sociales : tous ces éléments seront impactants sur l’éligibilité aux divers régimes d’exonération et doivent être anticipés cinq ans avant la vente afin de préparer l’entreprise à la cession.
– Les ventes de fonds peuvent bénéficier d’exonérations de plus-values, que ce soit dans le cadre d’un départ à la retraite (art. 151 septies A du Code général des impôts – CGI) ou autre cas (art. 151 septies et 238 quindecies du CGI). Il conviendra de s’assurer que la vente du fonds de commerce est éligible à une exonération de plus-value et qu’elle soit réalisée par une entreprise individuelle ou une société IS.
– Les cessions de parts sociales et d’actions peuvent également bénéficier de régimes d’exonération ou d’abattement pour durée de détention (art. 150-0 D ter du CGI). Là aussi, il conviendra de s’assurer que le chef d’entreprise remplit bien les conditions pour bénéficier des exonérations.
– Le pacte Dutreil permet, sous certaines conditions, de faire bénéficier la transmission d’une entreprise familiale d’une exonération de droits de mutation à concurrence des trois quarts de sa valeur. Il implique un engagement de conservation des titres individuels, puis collectifs, par les membres du groupe familial.
– En cas de présence d’une holding, il faut s’assurer que cette dernière soit animatrice afin de bénéficier de l’exonération de départ en retraite.
– Dans le cas d’un recours à une holding de cession, le dirigeant transfère ses titres à une holding qui les cédera par la suite. La cession bénéficiera d’un report d’imposition sur les plus-values. La cession par la holding des titres apportés doit intervenir après trois ans suivant l’apport, sinon, il faudra réinvestir au moins 60 % du produit de cession dans une activité économique dans un délai de deux ans. Les conditions de ce régime fiscal sont encadrées par l’article 150-0 B ter du Code général des
impôts.
– Pour une optimisation patrimoniale, la donation-cession peut, quant à elle, permettre de transmettre l’entreprise à des héritiers. La donation des titres avant leur cession permet de neutraliser la plus-value latente sur les titres transmis à titre gratuit. Cela s’explique par le fait que le prix de cession (ultérieur) sera le même que celui déclaré lors de la donation. La planification de cette étape est importante, notamment pour minimiser les droits de succession et maximiser les ressources financières disponibles pour le dirigeant.
Pour conclure, l’accompagnement de l’expert-comptable durant cette étape requiert une approche holistique, prenant en compte les aspects financiers, juridiques, humains et psychologiques.
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Publié le 07.11.2024 à 10:23
Alors que le nombre de personnes s’adonnant au « vélotaf » a considérablement augmenté, l’actualité récente a, une fois de plus, montré combien la cohabitation entre cyclistes et automobilistes s’avère parfois difficile. Un rappel s’impose sur les responsabilités de chacun en droit routier.
Est-il besoin de rappeler que les règles imposées par le Code de la route s’appliquent à tous, automobilistes et cyclistes, et qu’ils sont tous concernés par les mêmes infractions et les mêmes peines ? Une seule différence réside dans le fait que les automobilistes peuvent se voir retirer des points sur leur permis de conduire, mais pas les cyclistes.
Pour tout le reste, un seul principe : la responsabilité éventuelle pénale ou civile en cas de faute et de dommage. Pourtant, en pratique, ce principe semble bien vite méconnu ou oublié : des incivilités et des accidents, liés à la méconnaissance des règles en vigueur, peuvent se produire.
L’automobiliste est souvent considéré comme responsable dans les accidents de la circulation routière entre une voiture et un vélo. S’il est assuré, il activera son assurance automobile, qui prendra en charge les postes de préjudices. Il existe, cependant, des exceptions, selon les causes et le lieu de l’accident.
Dans quel cas l’automobiliste est-il en tort ?
La loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, également connue sous le nom de loi Badinter, est entrée en vigueur dans le but d’améliorer la situation et l’indemnisation des victimes d’un accident de la circulation. En vertu de ce texte, en cas d’accident de la route impliquant un véhicule terrestre à moteur et un cycliste ou un piéton, le conducteur de la voiture est considéré comme le responsable, sauf faute inexcusable de la victime.
Autrement dit, même si l’automobiliste a été victime d’un accident avec un vélo, parce que le cycliste n’a pas respecté le Code de la route, l’automobiliste est considéré comme l’auteur de l’accident. Cet écart est considéré comme une simple imprudence et ne fait pas partie des fautes inexcusables qui rendraient le cycliste responsable de l’accident.
Il ressort donc que les automobilistes sont presque toujours considérés comme fautifs en cas d’accident avec un piéton ou un vélo. Le cycliste, ainsi que les passagers de la voiture, sont considérés comme des victimes, et leur indemnisation repose sur la garantie responsabilité civile de l’assurance automobile du conducteur du véhicule motorisé.
Dans quel cas le cycliste est-il en tort ?
L’article 3 de la loi Badinter précise que le cycliste est en tort s’il a commis une faute inexcusable constituant la cause exclusive de l’accident survenu avec une voiture sur la voie publique. Voici quelques exemples tirés de la jurisprudence :
– Le cycliste se jette volontairement sur ou sous une voiture en mouvement dans une intention suicidaire.
– Le cycliste est positif à l’alcool (plus de 0,25 mg par litre d’air expiré) ou sous usage de stupéfiants relevé dans le cadre du contrôle effectué par les forces de l’ordre après l’accident.
– Si l’accident de vélo a lieu dans un parking, contre une voiture en stationnement, le cycliste est également en tort.
Dans ces cas, le cycliste devra actionner son assurance responsabilité civile pour indemniser les préjudices subis par le propriétaire de la voiture, laquelle assurance, selon les circonstances de l’accident et les causes d’exclusion au contrat, pourra se retourner contre lui pour les sommes exposées par elle.
Si elle n’est pas exclusive du dommage, la faute du cycliste pourra cependant être prise en compte dans le cadre indemnitaire, en retenant un partage de responsabilité. Voici quelques exemples :
– Le cycliste ne descend pas de son vélo pour traverser un passage protégé,
– Le cycliste ne respecte pas les feux de signalisation,
– Le cycliste ne respecte pas les règles de priorité,
– Ou encore, si le cycliste est en état d’alcoolémie ou sous usage de stupéfiants.
Pour définir les causes de responsabilité et les indemnisations à venir, il est recommandé, comme pour un accident entre deux voitures, de remplir un constat amiable avec le cycliste impliqué dans l’accident. Ce document servira à éclaircir les circonstances de l’accident et à établir le niveau de responsabilité de chacun.
Cependant, le fait de remplir un constat amiable n’est pas une obligation légale. Dans ces conditions, si le ton monte, il convient juste de retenir le nom du cycliste ou de l’automobiliste, ou la plaque d’immatriculation du véhicule concerné. En cas d’accident contesté, si des témoins sont encore présents sur les lieux, il convient d’essayer de prendre leurs noms et identités pour les soumettre aux autorités en cas de besoin.
En tout état de cause, la déclaration de sinistre doit être effectuée dans le délai de cinq jours qui suivent l’accident.
Contrairement aux victimes d’accidents, les conducteurs fautifs ne sont pas toujours indemnisés. Leur assurance pourra leur opposer une clause d’exclusion de garantie selon les contrats (généralement en cas d’alcoolémie ou de conduite sous usage de stupéfiants, parfois en présence de délit de fuite ou de refus d’obtempérer).
Quelle indemnisation pour le cycliste ?
Lorsqu’un cycliste est victime d’un accident de la circulation, il est indemnisé pour l’ensemble des préjudices corporels et des dommages matériels subis. L’assurance du conducteur sera mobilisée pour cette indemnisation. L’intervention d’un médecin expert peut s’avérer nécessaire pour évaluer le dommage corporel subi.
En revanche, pour un cycliste fautif, l’indemnisation est minorée, voire inexistante. Il sera remboursé par l’assurance maladie et par sa mutuelle santé pour les frais médicaux engagés suite aux blessures occasionnées par l’accident, mais il n’obtiendra pas d’indemnités pour les dommages constatés sur sa bicyclette.
Quelle indemnisation pour l’automobiliste ?
Les conducteurs responsables d’accidents de la circulation ne sont pas indemnisés par leurs compagnies d’assurances, sauf s’ils ont souscrit à une assurance automobile dite tous risques. Dans ce cas, les dommages corporels sont indemnisés. Les dommages matériels peuvent être pris en charge, sous réserve d’une franchise propre à chaque compagnie et à chaque type de contrat d’assurance.
Si le cycliste est en tort, il devra mobiliser la garantie responsabilité civile de son assurance habitation ou de son assurance automobile pour indemniser le propriétaire de la voiture pour les préjudices matériels subis. Lors de l’accident d’un vélo contre une voiture, il est rare que le conducteur présente des préjudices corporels.
Pour éviter les accidents, il est impératif de rappeler aux automobilistes, comme aux cyclistes, de toujours respecter les règles de sécurité à vélo, et notamment les consignes de distance. Il convient de rappeler qu’en agglomération, cette distance est d’1 mètre en ville, et d’1,50 mètre à la campagne (infraction punissable d’une amende de 135 euros).
La mortalité et les blessures graves chez les cyclistes ont augmenté de 30 %, entre 2019 et 2022 (244 en 2022 essentiellement hors agglomération), selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), parce que la pratique du vélo s’est considérablement accrue en peu de temps. Dès lors, il convient de rester tous vigilants et de rappeler encore une fois que tous les usagers de la route sont soumis aux règles du Code de la route. La règle n’est pas contraignante, elle protège. Est-il besoin de rappeler que la route n’appartient à personne et que les automobilistes ou cyclistes ne sont que de simples usagers soumis au respect des règles ?
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Publié le 07.11.2024 à 10:16
1739 ! L’Isère a coulé sous les ponts grenoblois depuis la création de cette Table Ronde, le plus ancien café de la ville. Entrez et asseyez-vous à la table qui a vu passer Brel, Bedos, Sarah Bernhardt, Claude François et tant d’autres, tenue depuis 1997 par Jérôme et Alexis Boccard. Confortablement installé sur une banquette en cuir, entouré de miroirs, dans une ambiance style vieille brasserie parisienne, vous êtes bien. Comme toute brasserie qui se respecte, nous trouvons des fruits de mer, des huîtres, des moules, du homard rôti ou flambé au cognac. Mais la carte des entrées voit plus loin, avec du tartare de saumon, un carpaccio de bœuf, une cassolette d’escargots, une soupe à l’oignon, ou de poisson, et ce foie gras de canard. Un foie servi avec ses toasts chauds et son chutney, où saveur et texture se conjuguent à merveille pour le plaisir des papilles.
La suite de la carte propose des plats qui font honneur à la cuisine telle que la définissait le grand Carême en personne : homard sur ravioles, andouillette 5 A, tête de veau à l’ancienne, tartare de bœuf poêlé, bavette Angus, côte de bœuf, jarret d’agneau confit au thym, bar grillé, ou alors cette sole à la plancha. Vous aimez le poisson frais ? Servie avec des petits légumes, voici notre sole XXL, dont la chair, saisie à la perfection à la plancha, fond dans la bouche. Un moment de bonheur total à un tarif réellement raisonnable. Qui dit brasserie sous-entend aussitôt gourmandise de fin de repas, et c’est avec émotion que vous dégusterez cette tatin caramel/chantilly exquise. La carte des vins propose de jolis flacons comme le chignin-bergeron de Perrier à 35 euros ou l’excellent Clos du Caillou en châteauneuf à 71 euros. La légende raconte que la nuit, le chevalier Bayard, dont la statue trône sur la place, aurait son rond de serviette dans ce café.
DEMANDEZ L’ADDITION
Cadre : même si la terrasse reste un lieu privilégié quand le temps le permet, l’intérieur respire l’esprit brasserie avec sa déco typique. Tables nappées, serviettes en tissu.
Menus et cartes : menus à 20, 25, 28 et 34 euros.
Spécialités du chef : Jérôme Boccard rend hommage à la cuisine authentique de nos brasseries indémodables. Générosité des portions, produits canailles, fraîcheur des poissons, desserts gourmands.
Carte des vins : de grands vins à des tarifs accessibles.
Pain : baguette.
Café : excellent, servi avec son petit gâteau.
Parking : non.
La Table ronde, 7, place Saint-André, à Grenoble.
04 76 44 51 41.
Environ 150 couverts.
Ouvert 7 jours/7, midi et soir.
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Publié le 07.11.2024 à 10:11
Le titre de l’exposition temporaire des musées de Chambéry Rêveries de promeneurs solitaires, fait référence à l’œuvre de Rousseau, mais aussi à celle d’Olivier Bernex, peintre contemporain, qui partage avec Rousseau une histoire familiale et la pratique de la marche créative. « Ce programme est conçu comme un trait d’union entre les trois musées de Chambéry (les Beaux-Arts, l’arthothèque et la Maison des Charmettes où Rousseau a vécu), et entre deux disciplines : la littérature et la peinture. Les Chambériens pourront s’en emparer, car la pensée de Rousseau rejoint des préoccupations très contemporaines en lien avec le retour à soi », développe Nicolas Bousquet, directeur des musées de Chambéry. L’installation, au premier étage du musée des Beaux-Arts, est une invitation à cheminer entre trois espaces thématiques : l’histoire de l’édition et des textes de Jean-Jacques Rousseau, la marche dans le paysage ainsi que l’introspection. À l’entrée, le visiteur est accueilli par la présentation, à titre exceptionnel, du manuscrit original de Rousseau, prêté par la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.
Le trait d’Olivier Bernex est marqué par le geste, le mouvement, dans un style figuratif. Chacune de ses toiles est structurée autour d’une vaste profondeur de champ, par-dessus laquelle il superpose plusieurs éléments : motifs immuables de fleurs, comme autant de symboles de rébellion face à l’artificialisation de la nature, gouttes de peintures (dripping), etc. « À la mort de mon père, qui était agrégé de lettres, les éditions Bordas m’ont proposé de récupérer les invendus de ses livres. J’ai alors découvert qu’il avait écrit autour de l’œuvre de Rousseau », explique le peintre qui, marqué par cette révélation et sa rencontre avec la pensée rousseauiste, produira dix toiles carrées de deux mètres de côté, une pour chaque Rêverie de Rousseau. « Les textes de Rousseau sont exposés en regard des toiles d’Olivier Bernex et explicités soit par Michael Kohlhauer, professeur émérite de littérature à l’université Savoie Mont Blanc, soit par Michel Guérin, philosophe, ou par David Le Breton, professeur de sociologie et d’anthropologie », décrit Nicolas Bousquet. Le second volet de l’exposition se situe aux Charmettes, où l’on peut se rendre à pied pour conserver l’intention des Rêveries. Là-bas, c’est le lien entre les fleurs et l’amour qui est présenté autour des recherches graphiques d’Olivier Bernex, dans le souvenir de l’histoire d’amour vécue par Rousseau à Chambéry, avec Madame
de Warens.
Rêveries de promeneurs solitaires, jusqu’au 17 novembre, au musée des Beaux-Arts, et aux Charmettes, maison de Jean-Jacques Rousseau, à Chambéry. 04 79 33 75 03.
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Publié le 07.11.2024 à 10:07
À l’entrée, précieusement installé sous verre, nous accueille le fameux objet donnant son nom à l’exposition : un carnet de bal. D’ivoire et de moire de soie, il expose sa noblesse avec toute l’humilité que lui permet l’épure de ses lignes. Non loin d’un radieux éventail rouge orné de fleurs et d’oiseaux, il donne le la d’un parcours qui s’échine à dévoiler la splendeur des riches vêtements ayant traversé le XIXe siècle. Semés parmi les impressionnants espaces de la collection permanente du musée, ou regroupés le long d’un parcours chronologique dans une immense salle dédiée, ces derniers trônent fièrement sur des mannequins, si loin de leur heure de gloire et pourtant toujours sous la lumière.
Qu’il est plaisant de ricocher des robes à la française ayant peuplé la cour de l’Ancien Régime aux robes à ligne princesse de la fin du siècle, d’une robe de bal à la grecque à grande crinoline projetée datant du Second Empire à une robe de promenade à crinoline ronde des années 1850. Progressivement et non sans retours en arrière sous la Restauration, la tendance est à la libération du corps et des mouvements des femmes. Le Journal des femmes et des modes, publié de 1797 à 1839, illustre l’effervescence de la mode parisienne, guidée non plus par la cour mais par les femmes évoluant dans les lieux qu’aujourd’hui nous qualifierions de « hype », faisant évoluer les tendances en fréquentant bals, promenades et théâtres…
Au début du siècle, dans les années suivant la Révolution française, un premier pas est fait vers l’allègement des corsets. Inspirée de l’Antiquité, une silhouette nouvelle se profile. Sans rien renier du goût pour le luxe et les apparats, hommes et femmes raffolent d’accessoires en tous genres. Ombrelle, perruque, chaussures en pierres et en soies, bas de soie et mitaines de dentelles ponctuent le parcours. Les femmes, surnommées à cette époque les « Merveilleuses », se parent de plumes, chapeaux, fourrures, châles et autres fichus, quand les hommes, les « Incroyables », annoncent la figure du dandy en arborant notamment des pantalons moulants. À chaque robe croisée dans l’exposition est associé un cartel, décrivant en détail les formes et matières qui la font. Et à chaque cartel lu, c’est la poésie de l’univers de la mode qui fleurit et enchante l’esprit : moire de soie à l’antique, mousseline effilée, volants parés de falbalas à plis plats, soie rose saumonée façonnée de semis, satin liseré pékiné broché, tiges ondulantes chargées de roses en boutons, taffetas de soie… Autant de mots qui soulignent la grâce à l’œuvre dans l’acte de se vêtir.
Carnet de bal, de Marie-Antoinette à l'impératrice Eugénie (1780-1880) : jusqu'au 8 décembre, au musée de Bourgoin-Jallieu. 04 74 28 19 74.
musee.bourgoinjallieu.fr
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Publié le 07.11.2024 à 10:02
Le col de Luitel occupe une situation privilégiée sur le plan géologique, qui en fait un site écologique remarquable (voir texte encadré). C’est également un espace propice à la randonnée, grâce à la beauté de son environnement et à la richesse de sa flore et de sa faune. Le lac constitue le point de départ de plusieurs balades, à réaliser selon sa propre motivation et sa disponibilité. On peut se contenter de simples promenades sur les nombreux sentiers qui sillonnent le plateau du lac. Dans tous les cas, on sera surpris par l’ampleur du panorama, avec une vue imprenable sur le versant septentrional du Taillefer (2 857 m d’altitude). Ses parois redoutables, creusées de profonds couloirs d’avalanche, l’élégance de ses lignes de crêtes, la présence de névés qui résistent à la chaleur estivale, et le volume important qu’il occupe dans le paysage lui donnent un caractère alpin très marqué qui capte le regard. La vue porte également sur les alpages du Grand Serre et du mont Tabor, dont les pentes dépouillées et la douceur de son relief contrastent avec l’arrogance de son grand voisin. Si on s’élève un peu au-dessus du lac, la vue s’étend jusqu’aux montagnes de la Drôme et à la cime du mont Aiguille. La richesse des sous-bois et la grande variété d’essences, des sapins aux érables, ajoutent de l’intérêt à un cheminement sans prétention, mais qui offre une réelle paix de l’esprit et une saine détente.
Le lac de Luitel est dominé par le pic de l’Oeilly, qui représente un thème de balade attrayant malgré sa déconcertante facilité. Son ascension s’amorce à proximité du chalet-information de la tourbière, sur un agréable chemin forestier, balisé de marques rouges et blanches (GR de Belledonne). Après la traversée d’une combe, l’itinéraire, tracé à flanc de montagne, change de versant pour offrir des magnifiques points de vue sur la cuvette grenobloise et la Chartreuse. Plus haut, on rejoint la baraque Pagnot, noyée dans un somptueux environnement de verdure. En prenant un sentier sur la gauche, on atteint facilement les dernières pentes de l’Oeilly. Une épaisse forêt masque partiellement le panorama du sommet (1 547 m d’altitude). C’est pourquoi, nous conseillons, depuis la baraque Pagnot, de poursuivre la marche sur le chemin forestier sur quelques centaines de mètres, pour atteindre une zone de clairière ouverte sur un immense horizon. Par temps clair, la vue déborde le bassin du Trièves pour s’étendre du sommet du Jocou à l’imposante barrière de falaises du Vercors oriental.
Au pic de l’Oeilly, on peut préférer prendre la direction de la forêt de Séchilienne, qui s’étale au-dessus du lac de Luitel. En empruntant le sentier qui part à gauche du premier lacet de la route descendant vers la vallée de la Romanche, on rejoint très vite le chemin forestier de Fontfroide, qui s’élève en larges lacets sans la moindre difficulté, et qu’on peut suivre jusqu’à la prairie de l’Arselle, tout en profitant de belles échappées sur le Taillefer, le Vercors et le Trièves.
Difficulté : 2/4.
Temps aller-retour : de 2 h 30 à 4 h selon les itinéraires.
Dénivellation cumulée : de 300 à 500 m.
Carte de référence : carte IGN Grenoble-Chamrousse 3335 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR de Belledonne), marques jaunes.
Départ : du col de Luitel, à 30 km de Grenoble, en passant par Uriage et Prémol. Laisser son véhicule sur le parking situé au départ de la route en direction de Séchilienne.
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Publié le 07.11.2024 à 09:52
Sept lauréats ont été sélectionnés début octobre par le cinquième appel à projets du Cluster Montagne labs, selon quatre critères : leur caractère innovant, la typologie du porteur (entreprise ou simple citoyen), la solidité du projet, ainsi que sa réponse aux besoins et enjeux actuels de la montagne. Les lauréats bénéficient dès lors d’un accompagnement personnalisé d’un an du Cluster Montagne, dans le but de les « valider », mais aussi de les implémenter dans l’un ou plusieurs des dix territoires partenaires du Cluster. « Mettre en relation des acteurs impliqués dans les enjeux de la montagne, c’est notre ADN », assure Pierre-François Adam, le responsable innovation-prospective et entrepreneuriat au Cluster Montagne.
Parmi les primés de cette année, deux sont Isérois, apportant chacun une innovation drastiquement différente. Tout d’abord, le projet Roule ma boule, qui propose des circuits en bois, accessibles gratuitement et en pleine nature, dans le but d’y faire dévaler une boule. « Nous voulions une activité ludique aux antipodes des châteaux gonflables, qui permette également de lutter contre la sédentarité », explique Tom Wallis, l’un des trois associés à l’origine du projet. Autre lauréat isérois, XtrmUs, qui propose un boîtier embarqué pour suivre le trajet d’un sportif, pratiquant par exemple le vol libre. « Cette technologie permet par exemple d’évaluer les marges de sécurité et la progression technique des utilisateurs », précise Maja Voiron, en charge de la commercialisation de cette innovation. Elle l’assure, cette technologie serait également un gage de sécurité pour les organisateurs d’événements de sport extrême, avec des mesures calculées dix fois par seconde et une modélisation 3D du trajet en cours, indiquant également la vitesse et l’altitude.
Chez les autres lauréats, il y a également trois Savoyards, dont la Compagnie des Alpes, avec son projet Ingélo, qui met en mouvement l’eau des retenues collinaires afin de mieux la refroidir, mais aussi Intence, qui propose de remplacer la carte du forfait de ski par un simple sourire, ou encore Sentmi, un patch connecté à poser sur une fissure pour analyser l’état des ouvrages d’art. Du côté Haut-Savoyard, deux lauréats également : Alpvengers, qui promet la création d’événements sportifs sur mesure, autonomes, décarbonés et éphémères, mais aussi Resalocal, une plateforme censée centraliser en temps réel toutes les données d’une destination (horaires des remontées mécaniques, des transports en commun, les zones de chasse, de pâturages, de bivouacs, celles à risque d’avalanches, etc.).
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Publié le 07.11.2024 à 09:49
« J’ai créé Handigital, à Seyssins, après avoir fait le constat qu’aucun organisme de formation aux métiers du numérique n’existait pour les personnes en situation de handicap. Je venais de créer mon agence web Muneo, résolument tournée vers l’inclusion, et je voulais justement embaucher des personnes en situation de handicap. Je suis allé chercher du côté de France Travail, des Missions locales et des organismes de formation aux métiers du numérique et j’ai fait chou blanc. La plupart de ces publics sont sortis du radar de l’Éducation nationale et des services publics de l’emploi. J’ai trouvé cela dommage de ne pas pouvoir identifier des individus qui ont forcément du potentiel. J’ai réuni l’équipe avec laquelle je travaillais et je leur ai proposé de créer une offre alternative de formation, destinée aux personnes en situation de handicap, et plus spécifiquement aux personnes avec un trouble du développement. »
« Durant un an, je suis allé faire la prospection auprès de financeurs pour que cette formation soit gratuite. Jusqu’en 2023, nous avions 20 % des frais financés par nos partenaires privés et 80 % subventionnés par la Région, qui coordonnait également les subventions de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph). Aujourd’hui, nos partenaires sont toujours les mêmes, mais certains, comme l’Agefiph ou la Région, ont changé leurs critères de financement. La première ne finance plus nos coûts pédagogiques, tandis que la deuxième a durci ses critères de financement, qui ne sont plus collectifs mais individualisés. Ce qui fait que pour la rentrée 2024, nous n’avons que huit élèves, et seulement une personne a pu bénéficier d’une subvention, l’aide individuelle à la formation octroyée par France Travail. »
« Les deux années de formation, dont l’une est en alternance, coûtent 13 500 euros. Tout est compris. Nous limitons les effectifs à 12 élèves par classe, pour un souci de confort. Chaque année, nous recevons une trentaine de candidatures, de toute la France. Nous sommes la seule école à proposer ce type de formation destinée aux personnes atteintes de troubles du développement. Malheureusement, le manque de subventions pourrait tout arrêter. Beaucoup de nos candidats sont dans une situation précaire. Certains viennent des Missions locales. Pour l’instant, je n’ai qu’une vision sur deux ou trois ans maximum pour le futur de l’école. »
Un tremplin vers la vie active et les métiers du numérique
Handigital assure un taux de réussite de 87,5 % à la certification développeur web et web mobile, ainsi qu’un suivi de six mois minimum ensuite. « Nous avons un taux de sortie positive de 82 % », assure Fabrice Autissier. La grande majorité des élèves se retrouvent ainsi directement dans la vie active (67 %), ou se spécialisent par la suite. « Nous apprenons à nos élèves comment le monde fonctionne, mais nous apprenons aussi aux employeurs comment nos élèves fonctionnent », conclut ce dernier.
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Publié le 07.11.2024 à 09:45
La construction de ce site de production devrait démarrer en 2025, pour une livraison en 2026. La nouvelle usine permettra à l’entreprise de multiplier par quatre sa production annuelle. Créée en 2016 et actuellement implantée à Montbonnot-Saint-Martin, UnitySC est spécialisée dans la fourniture d’équipements de métrologie et d’inspection pour l’industrie des semi-conducteurs. « Cette initiative marque une étape décisive pour la production de machines essentielles à la fabrication de semi-conducteurs, soutenant ainsi les fabricants européens », indique l’entreprise dans un communiqué.
La future usine s’implantera sur 4 500 m2, dans un bâtiment en R + 1, dont la conception a été confiée au cabinet Amma Architecte, à Saint-Ismier. Le projet intègre des exigences environnementales fortes, avec un rez-de-chaussée en structure bois, une isolation en paille et un bardage composé de métal recyclé. Par ailleurs, des panneaux solaires couvriront l’ensemble du toit, visant à produire plus de 40 % des besoins énergétiques du site.
Le projet inclut également des espaces d’innovation, comme un DémoLab, pour promouvoir l’innovation au sein de l’écosystème des semi-conducteurs, ainsi qu’un laboratoire dédié à l’inspection et à la métrologie de nouveaux composés susceptibles de devenir des standards industriels. Ce projet d’usine d’UnitySC a bénéficié du soutien de la communauté de communes Le Grésivaudan et de la participation de l’État, dans le cadre du programme France 2030, avec un financement de « plusieurs millions d’euros », indique l’entreprise, qui prévoit la création d’une centaine d’emplois.
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