Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères
Publié le 11.09.2025 à 14:18
Annoncé fin août, ce compromis met fin à un contentieux qui empêchait la modernisation des barrages français. En cause : le régime de concessions, jugé incompatible avec le droit européen de la concurrence en raison d’une non-remise en concurrence des concessions échues et de la position jugée dominante d’EDF. Le nouvel accord, issu des travaux de la mission d’information parlementaire des députés Marie-Noëlle Battistel (PS) et Philippe Bolo (Les Démocrates), repose sur un changement de régime, passant de la concession à une autorisation d’exploitation, tout en maintenant la propriété publique des ouvrages. La députée socialiste iséroise, engagée depuis plus de dix ans sur ce dossier, se félicite d’une sortie de crise qui préserve les intérêts nationaux. « La mise en concurrence n’était pas acceptable pour la France », affirme-t-elle. Le maintien des exploitants historiques, notamment EDF, étant jugé essentiel pour garantir la sécurité, la gestion de l’eau et les retombées économiques locales.
Pour répondre aux exigences européennes sur la position dominante d’EDF, la France propose des mesures compensatoires inédites : la mise aux enchères de 6 GW de capacités hydroélectriques, soit près d’un tiers du parc du groupe. Ces volumes seront accessibles aux fournisseurs alternatifs, sous contrôle de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Marie-Noëlle Battistel insiste : « Ce ne sera pas un Arenh bis », du nom du dispositif d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique qui permet à tous les fournisseurs alternatifs de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics. Ce compromis sur les barrages hydroélectriques ouvre la voie à une relance massive des investissements dans une filière stratégique longtemps paralysée par ces contentieux juridiques. EDF prévoit ainsi d’augmenter de 20 % la puissance de ses barrages, avec une enveloppe de 4 à 4,5 milliards d’euros pour moderniser ses installations. La proposition de loi, en cours de rédaction, qui doit matérialiser juridiquement l’accord avec la Commission européenne et en fixer les détails, devrait être déposée à l’automne. Malgré l’incertitude politique, les deux parlementaires espèrent une adoption rapide pour tourner rapidement la page de dix années de blocage.
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Publié le 11.09.2025 à 14:16
Le petit coq rouge en relief, symbole du programme de la French Tech, est désormais bien connu des milieux économiques. Mais connaissez-vous son alter ego bleu, symbole du programme Territoires d’industrie ? Lancé en 2018 par l’État, ce dispositif vise à soutenir la réindustrialisation hors des grandes métropoles de l’Hexagone, en s’appuyant sur les dynamiques locales. Co-piloté par les Régions et l’État, animé par des binômes élus-industriels, le programme repose sur une logique ascendante : ce sont les 183 territoires labellisés qui identifient eux-mêmes leurs priorités et construisent leurs plans d’action. Après une première phase (2018 – 2023) marquée par la mobilisation de 7 milliards d’euros d’investissements publics et privés, notamment dans le cadre du plan France Relance et du Fonds vert, le « Temps II » (2023 – 2027) entend accélérer la transition écologique, lever les freins au recrutement, densifier le foncier industriel et stimuler l’innovation.
En Isère, quatre territoires ont été retenus : Nord-Isère, Porte de l’Isère, Saint-Marcellin Vercors Bièvre Isère, et Sud-Isère (voir cartographie ci-dessus). Chacun avec ses spécificités. Le Nord-Isère, avec 30 % d’emplois privés dans l’industrie, mise sur ses PME et ses fleurons (Serge Ferrari, MTB Recycling…) pour renforcer sa compétitivité. Son plan d’action s’articule autour de l’écologie, du foncier, de l’emploi et de l’image de l’industrie. La Capi (seule intercommunalité du Territoire d’industrie Porte de l’Isère) revendique aussi une identité industrielle forte, héritée du textile, et enrichie par des secteurs clés comme la chimie-pharma, l’énergie ou la construction durable. Elle s’appuie sur un tissu dense de 879 établissements industriels et près de 9 000 emplois. Le territoire Saint-Marcellin Vercors Bièvre Isère, relabellisé en 2023, vise une mise en œuvre rapide de son plan d’action, avec un accent sur l’innovation et la formation. Enfin, le Sud-Isère, fortement porté par la communauté de communes Le Grésivaudan, se distingue par sa stratégie de reconversion des friches industrielles, comme à Pontcharra, au Cheylas ou à Chapareillan.
Mais tout n’est pas rose pour le coq bleu. Dans un rapport publié en 2024, la Cour des comptes pointait plusieurs limites du programme Territoires d’industrie. Les magistrats financiers mettaient notamment en avant la faible priorisation des territoires labellisés, le suivi financier lacunaire, les effets contrastés sur l’emploi industriel et l’évaluation globale insuffisante du dispositif avant son prolongement en 2023. En somme, Territoires d’industrie fonctionne, mais sans garantie de résultats mesurables à court terme. Alors, le coq bleu des Territoires d’industrie chante-t-il juste ? En Isère, malgré quelques fausses notes, il donne désormais le la entre collectivités et industriels pour définir des politiques locales de réindustrialisation harmonieuses.
Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 12 septembre 2025.
Les contenus de ce grand format :
- "La réindustrialisation se construit localement", interview de Jean-Baptiste Gueusquin, directeur du programme Territoires d'industrie.
- Sud-Isère : vers une stratégie de valorisation de l'industrie multi-acteurs
- Ce qu'en pensent (vraiment) les industriels
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Publié le 11.09.2025 à 10:12
L’office de tourisme Grenoble Alpes organise une quarantaine de visites guidées, dans la préfecture iséroise ou autour. Le cycle, de septembre à janvier, est composé d’une dizaine de nouveaux thèmes.
>Grenoble, Seyssinet-Pariset, Fontaine… Nous y passons, nous nous y promenons, mais en connaissons-nous vraiment l’histoire ? Les visites guidées de Grenoble Alpes Tourisme proposent de s’y intéresser. Plus de quarante thèmes sont proposés jusqu’en janvier, avec une dizaine de nouveautés et de nombreuses dates à l’agenda. Cette année, il sera possible de découvrir l’entreprise BioMérieux, centre de biologie moléculaire, la centrale Biomax de Grenoble, ou de participer à une visite nocturne de la ville par exemple. « Nous rebondissons sur certaines expositions, nous visitons des entreprises, des lieux de tournage », énumère Vincent de Taillandier, guide de Grenoble Alpes. Les découvertes d’entreprises attirent, note Marion Perrier, responsable du pôle attractivité touristique et transitions à l’agence Grenoble Alpes : « Les gens aiment bien avoir un accès privilégié aux lieux. »
Depuis plus de vingt-cinq ans, Vincent de Taillandier arpente les rues, lève les yeux sur les façades, les fenêtres, contemple les statues. Originaire de Saint-Marcellin, il se passionne pour la capitale des Alpes depuis tout petit. « À 18 ans, je connaissais déjà toutes les portes anciennes de la ville, se rappelle-t-il. À Grenoble, la richesse est discrète pour ceux qui n’y connaissent rien, mais on a plein de choses. Le grand public a besoin d’être un peu aidé. On trouve toutes les époques au niveau architectural. Même si, pour l’instant, peu d’ouvrages en parlent. »
Des façades médiévales, de l’art nouveau dans l’écoquartier, des bâtiments en béton… Mais aussi « des choses uniques », souligne le guide, comme la crypte consacrée à saint Oyand, édifiée au VIe siècle, ornée de colonnes et riche d’un décor sculpté un siècle plus tard. « L’horloge solaire est exceptionnelle, poursuit, intarissable, Vincent de Taillandier. Le médaillon de 1834 en béton est peut-être le plus ancien du monde. » Touristes comme locaux peuvent apprécier ces explications, à pied ou même à vélo. En 2024, 4 200 personnes ont participé aux visites, une hausse de 9 % par rapport à 2023. La plupart des clients viennent de la Métropole (30 % de Grenoble et 33 % des autres communes), selon les données de l’office de tourisme ; 14 % habitent ailleurs en Isère, 18 % dans le reste de la France. Enfin, 4 % sont des étrangers. L’office de tourisme a essayé de proposer des événements en anglais uniquement ou en bilingue. « Mais, cela ne marchait pas, donc nous avons laissé tomber. »
En revanche, des groupes peuvent réserver des visites privées, puisque les guides parlent plusieurs langues. Grenoble Alpes Tourisme travaille avec une dizaine de passionnés, dont cinq CDI et des vacataires. Dans les prochaines semaines, les guides vont rédiger des textes explicatifs pour une application qui est en cours d’élaboration pour ce territoire. Développée et prise en charge par Grenoble Alpes Métropole, elle devrait être mise en ligne en début d’année prochaine.
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Publié le 11.09.2025 à 10:07
Établissement historique du cœur de Voiron, dont la création remonte à 1897, la brasserie Les Archers s’est offert une nouvelle jeunesse en changeant de main ce printemps. Place désormais au duo Agathe Jourdan et Lucas Nemoz. Si les incontournables tableaux de 1899 représentant les fameux archers sont toujours en bonne place, par contre, l’intérieur s’est paré de teintes rose et blanc qui lui confèrent une touche de modernité tout empreinte de douceur. Ici, les sets de table font office de carte et affichent leurs vastes propositions : des œufs mimosa dans les règles de l’art côtoient une terrine de volaille maison et plusieurs salades, soit d’encornets, soit à l’italienne. À cela vient s’ajouter une entrée du jour, quotidiennement renouvelée. La générosité des portions entrevues dans les entrées sera lefil d’ariane de notre repas.
Avançons sur les plats principaux. Le ceviche de cabillaud fait son apparition dans une assiette de format XXL. Il est d’une fraîcheur absolue et surmonté de maints ingrédients, oignons, poivrons, coriandre, citron et miel pour une multiplicité des saveurs très appréciée. Quant à l’andouillette grillée labellisée 5A, elle ravira les connaisseurs, justement saisie, sans gras superflu. Elle est accompagnée de frites croustillantes et légères ou de légumes rôtis délicats. Une sauce forestière goûteuse s’invite dans la partie. Autres choix de la carte : un carpaccio de bœuf, un tartare, une entrecôte charolaise, le burger des Archers, une dorade entière, un tartare de saumon à géométrie variable, un risotto ou des ravioles aux morilles. Les desserts sont au diapason, comme cette mousse au chocolat aérienne préférée au Chartreux, pourtant bien appétissant, ou au tiramisu. La carte des vins propose La Chambre d’amour de Lionel Osmin à 27 euros, le saint-joseph de chez Gaillard à 51 euros ou le hautes-côtes-de-beaune de chez Roux père et fils à 35 euros. Carton plein pour ces Archers qui ont su s’adapter au XXIe siècle avec brio.
Infos pratiques
Les Archers : 9, place Général-Leclerc, à Voiron. 04 76 05 00 42.
Environ 100 couverts.
Fermé le dimanche.
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Publié le 11.09.2025 à 10:04
En franchissant une barre à 5,82 m le 19 août à Lausanne lors d’un meeting de la Diamond League (le circuit regroupant les épreuves d’athlétisme les plus relevées en dehors des grands championnats), Thibaut Collet a obtenu in extremis sa sélection pour les championnats du monde. « Étant donné que j’avais quand même sauté à 5,91 m, 5,90 m et 5,85 m cet hiver, et dans la mesure où aucun autre sauteur français – hormis Renaud Lavillenie, déjà qualifié – n’aurait réalisé ses minima à 5,82 m, je serais probablement parti à Tokyo. Mais je souhaitais valider mon ticket pour les mondiaux de la manière la plus complète possible. J’aurais été frustré de passer par la petite porte, d’autant plus que 5,82 m, c’est une barre que j’ai déjà franchie 17 ou 18 fois en compétition », explique le sauteur à la perche de 26 ans.
Avant Lausanne, le Grenoblois n’avait pas réussi à aller plus haut que 5,75 m, en huit concours estivaux disputés en 2025. À sa décharge, Collet a eu « pas mal de petits pépins physiques pas bien graves – des petites inflammations au genou et au mollet – mais gênantes. Cela m’a ralenti dans la préparation : la forme que j’avais fin août cette année correspondait à celle de juin en 2024. Mais désormais, c’est derrière moi ».
Ces contretemps pourraient même être un mal pour un bien pour le cinquième des championnats du monde 2023. Cela lui évitera sans doute d’arriver trop confiant, comme l’année dernière avant les Jeux de Paris, avec les conséquences que l’on connaît (éliminé dès les qualifications). « Je m’étais senti tellement en forme que je n’avais pas imaginé une seule seconde que ça pourrait ne pas marcher, et je n’avais pas travaillé l’aspect mental. » C’est pourquoi Thibaut Collet – qui a depuis accepté de reconnaître qu’il pouvait douter et en parler à son entourage – arrive à Tokyo avec une approche bien différente, « en sachant ce qu’il faut faire et surtout ne pas faire si la pression monte d’un coup. » Mais toujours avec ambition : « Je veux faire mieux qu’à Budapest. Si je finis 4e, j’aurai les boules… mais je serai quand même content ».
Thibaut Collet disputera les qualifications samedi 13 septembre, à partir de 12 h 05 heure française. Le pensionnaire de l’ASPTT Grenoble Grésivaudan devra faire partie des 12 meilleurs pour disputer la finale, programmée lundi 15 septembre à partir de 13 h 10 heure française. Il avait échoué en qualifications lors des championnats du monde 2022, avant de prendre la 5e place en 2023.
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Publié le 11.09.2025 à 10:02
« J’ai constitué un directoire pour réunir régulièrement les responsables des services et des enseignants-chercheurs. Avec ce groupe d’une vingtaine de personnes, nous avons défini quatre grands axes de la mandature : la recherche et la formation au service de la société, la démocratie, la transition écologique et sociale, et le rayonnement de l’école. Nous réfléchissons à développer des outils démocratiques, notamment des formats d’assemblée générale avec des votes. En plus des délégués étudiants qui siègent au directoire, nous allons étudier la façon dont les étudiants peuvent interpeller la direction. Les idées sont là, mais l’exercice du pouvoir est compliqué à cause des agendas et du manque de ressources. »
« À l’échelle de l’UGA, l’objectif est une baisse de 35 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). À Sciences Po Grenoble, nous partons de moins loin puisque notre bâtiment, par exemple, a été rénové récemment. Maintenir cet objectif de – 35 % est ambitieux et serait une manière de rayonner. En matière de mobilité, l’enjeu est de concilier ces objectifs avec la volonté de briller à l’international, en particulier en Europe, où nous pouvons voyager en train. Il est important de renforcer l’Union européenne comme espace politique et d’interconnaissance. Il ne s’agit pas de dire que nos liens avec l’Amérique latine ou l’Asie du Sud-Est s’achèvent. Lorsqu’il y a des déplacements, demandons-nous plutôt : « Sous quelle forme, à quelle fréquence, pour y faire quoi ? »
« Avec la réforme du premier cycle, les étudiants partiront à l’étranger en troisième année plutôt qu’en deuxième, afin d’avoir un socle et une solidarité plus solides. En parallèle de notre parcours anglophone, nous essayons de renforcer notre offre de cours en anglais en faveur de l’intégration des non-francophones, mais aussi pour les étudiants français. Il y aura des compromis au début, les examens ne seront pas en anglais, parce que tout le monde ne maîtrise pas la langue. Il y a des biais sociaux, les classes les moins favorisées sont souvent moins aisées en anglais. Sur la question de la représentation, il nous faut encore progresser. 7 % de nos élèves sont issus de nos programmes d’ouverture sociale et d’ouverture aux personnes en situation de handicap. Nous ferons un effort de communication pour que ces jeunes se disent que Sciences Po Grenoble peut être pour eux. »
Le MaTerrathon, un jeu de rôle pour réduire l’empreinte carbone
Le 20 octobre prochain, les élèves en 3e année et les membres du personnel participeront au MaTerrathon. Les joueurs devront s’interroger sur les efforts que leur personnage serait prêt à déployer pour que l’école diminue de 50 % ses émissions de GES. La mécanique du jeu inclut les données de consommation réelles de l’IEP et la modification des paramètres simule un impact concret. L’objectif sera d’identifier les propositions qui font consensus, afin d’en tirer une feuille de route.
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Publié le 11.09.2025 à 10:02
Du parking, il faut s’engager sur le chemin, pratiquement horizontal, qui longe les eaux du torrent jusqu’à un espace de loisirs. Ce départ tranquille permet d’observer les parois du mont Aiguille qui se dressent au-dessus des arbres. On remarque très vite un étroit sentier qui part sur la droite, à la hauteur d’un panneau indiquant le pas des Bachassons. C’est l’itinéraire à prendre, même s’il faut abandonner le chemin forestier qui monte en direction du pas de la Selle par lequel on peut éventuellement revenir. Le cheminement n’en est pas moins agréable par une progression sans problème à travers les taillis.
La pente se redresse après le franchissement d’un ruisseau souvent à sec à la fin de l’été. Au fil de la marche, on aperçoit les redoutables parois qui supportent les cimes de l’Aiguillette et du Grand Veymont pour composer un paysage magnifique, renforcé par un sentiment de solitude qui offre un total dépaysement ! Quelques lacets tracés à travers une belle forêt de sapins permettent de surmonter le ravin des Chauvines, avant d’atteindre le bas d’un vallon dominé par les teintes ocrées du rocher du Prayet. Peu à peu, la forêt s’éclaircit pour laisser place à un environnement de longues casses d’éboulis. C’est le terrain de prédilection des bouquetins, où l’on a les plus grandes chances d’apercevoir une harde et même d’approcher certains animaux. Bientôt, l’échancrure du pas des Bachassons apparaît, sertie entre les pentes de Peyre-Rouge et la crête des Aiguillettes. Avant d’atteindre le col, il faut franchir le ravin des Serres et de Maupas, dans un cadre sauvage et minéral. Grâce à un sentier bien marqué, on atteint le pas sans problème (1 903 m d’altitude), qui peut marquer le terme de la balade pour les personnes à court de condition. En effet, si la plaine de la Queyrie se dévoile en aval du pas, elle ne peut s’atteindre que par une descente… qu’il faudra ensuite remonter !
Située au cœur des Hauts-Plateaux du Vercors, la plaine de la Queyrie ne peut décevoir pour la beauté sauvage de son environnement. Il faut au moins rejoindre le « pin taillé », un arbre isolé dressé dans l’immensité des prairies d’altitude, pour profiter de son caractère (voir texte encadré). On peut prolonger la marche jusqu’à la cabane de Pré-Peyret par un parcours agréable, tout en descente, mais il faut penser au retour. Nous conseillons de marcher au moins jusqu’aux carrières romaines, dont on peut observer le front de taille et les vestiges d’anciennes colonnes. Pour le retour, on peut bien sûr revenir par le même itinéraire, ou réaliser une variante en boucle en passant par le pas de la Selle. Dans ce cas, depuis le pas des Bachassons, il faut prendre la piste bien marquée qui part sur la droite (en arrivant de la plaine de la Queyrie). Tout au long de la descente vers le parking, on bénéficie de superbes images sur le mont Aiguille tout proche. Toujours depuis le pas des Bachassons, on peut réaliser un petit crochet par le pas du Fouillet pour profiter de belles perspectives sur le Grand Veymont et sur le ravin de Peyre-Rouge, avant de retrouver l’itinéraire de montée au terme d’un passage délicat sécurisé par un câble.
Infos Pratiques Balade
Difficulté : 3/4. Temps aller-retour : 6 heures. Dénivellation cumulée : 900 m. Carte de référence : carte IGN Mont-Aiguille 3236 OT. Balisage : panneaux de randonnée, marques jaunes et vertes. Départ : du hameau des Pellas, à 60 km de Grenoble, en passant par Monestier-de-Clermont, Saint-Michel-les-Portes et la route du col de l’Allimas (parking, panneaux d’information et de randonnée).
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Publié le 11.09.2025 à 09:58
Longtemps considérés comme une contrainte, les risques deviennent aujourd’hui un véritable levier de pilotage lorsqu’ils sont anticipés et maîtrisés. Et c’est précisément là que les nouvelles technologies, et plus récemment l’intelligence artificielle, entrent en scène. En tant qu’experts-comptables, nous constatons sur le terrain que les dirigeants qui adoptent ces outils ne se contentent pas de réduire leur exposition, ils gagnent aussi en réactivité, en sécurité et en attractivité.
Ces derniers temps, l’actualité nous a montré que de nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu des données sensibles diffusées sur internet après une cyberattaque. Ces affaires ont mis en évidence des failles criantes dans le respect du RGPD, avec à la clé des sanctions financières lourdes et une atteinte sérieuse à la réputation. La leçon est claire, aucune structure n’est à l’abri, des TPE aux multinationales. Face à ces menaces, les technologies actuelles, détection automatisée d’intrusion, authentification renforcée, sauvegardes cloud, constituent une première ligne de défense. Mais elles ne suffisent pas sans un travail humain. La sensibilisation des équipes, des tests réguliers de vulnérabilité et des procédures strictes d’accès aux données doivent être mis en œuvre…
Dans la sphère financière, une simple erreur de saisie ou un retard de paiement peut fragiliser la trésorerie et mettre en péril des entreprises pourtant florissantes. Certaines sociétés, malgré un chiffre d’affaires important et une activité prospère, se retrouvent parfois en cessation de paiements simplement parce que leurs processus de suivi financier n’étaient pas suffisamment rigoureux. Nous accompagnons trop souvent des chefs d’entreprises en dépôt de bilan pour cette raison. Sont notamment visées l’absence d’alerte précoce sur les flux de trésorerie ou les anomalies comptables. Les outils actuels, basés sur l’IA, permettent de détecter automatiquement ces signaux faibles, factures en doublon, flux bancaires suspects ou incohérences dans la comptabilité. Ces alertes précoces donnent au dirigeant et à son expert-comptable le temps de réagir avant qu’une situation critique ne survienne, transformant ainsi un risque invisible en un levier de prévention efficace.
La technologie joue un rôle concret dans la prévention des accidents, et ce, dans tous les secteurs. Dans le BTP, certaines entreprises équipent leurs ouvriers de bracelets ou de gilets connectés capables de détecter une chute ou un mouvement anormal et d’envoyer immédiatement une alerte au poste de sécurité. Des interventions rapides ont permis d’éviter plusieurs accidents graves.
Dans l’industrie chimique ou pétrochimique, des capteurs de gaz mesurent en temps réel la présence de substances toxiques ou inflammables et préviennent automatiquement les équipes et la direction. Un site industriel peut ainsi évacuer son personnel avant une intoxication grâce à la détection précoce de monoxyde de carbone.
Certains casques intelligents (ou montres connectées) mesurent la fatigue ou la vigilance des employés, en analysant la fréquence cardiaque ou les mouvements brusques. Dans des entrepôts logistiques, ces dispositifs permettent d’alerter un superviseur lorsqu’un salarié est trop fatigué pour continuer à manipuler des charges lourdes.
Enfin, les applications mobiles de remontée d’incidents offrent aux collaborateurs la possibilité de signaler en temps réel toute situation à risque. Certaines sociétés de logistique ont par exemple réduit de 30 % le nombre d’incidents sur leurs sites de chargement grâce à ce type d’outil.
Ces objets connectés ne remplacent pas la vigilance humaine, mais ils apportent une sécurité supplémentaire et renforcent l’implication des salariés dans leur propre protection, tout en permettant aux dirigeants de disposer d’un suivi précis et immédiat des risques sur leurs sites.
Fiscalité, droit social, environnement, l’évolution permanente de la réglementation met les entreprises sous pression. Des solutions de veille automatisée existent désormais pour scanner en temps réel les textes officiels et alerter lorsqu’une nouveauté impacte l’activité. L’IA va plus loin en synthétisant ces textes pour en extraire l’essentiel et permettre d’adapter rapidement les processus internes, évitant ainsi le risque de non-conformité. Dans notre métier, certains éditeurs mettent à disposition des outils d’IA capables de répondre rapidement à des questions légales ou fiscales. Là où nous devions auparavant parcourir des dizaines de pages de documentation, ces outils permettent aujourd’hui d’obtenir des réponses en quelques secondes, avec une augmentation significative de la productivité. Attention toutefois, cette facilité peut créer une dépendance. Les collaborateurs risquent de ne plus savoir chercher eux-mêmes l’information sans l’IA, ce qui peut entraîner une perte d’autonomie et de rigueur, si les outils sont utilisés comme un réflexe automatique plutôt que comme un support intelligent.
L’IA est désormais accessible à tous, dans toutes les entreprises. Les collaborateurs eux-mêmes l’utilisent déjà, souvent sans cadre précis. Cela pose un risque majeur lié à des fuites d’informations sensibles, à la violation de la confidentialité, voire à la perte de contrôle sur les données partagées. Certaines entreprises font le choix d’intégrer l’IA sur leurs propres serveurs, coupée d’internet, pour sécuriser les données. Mais quelle que soit la solution retenue, une politique claire et une sensibilisation des équipes sont indispensables.
Les nouvelles technologies ne font pas disparaître le risque, mais elles permettent de le maîtriser et d’en réduire fortement l’impact. Plus encore, elles offrent la possibilité de passer d’une gestion réactive à une démarche proactive. Pour un chef d’entreprise, c’est un changement de posture : sécuriser ses données, fiabiliser ses process financiers, anticiper la réglementation et protéger ses équipes n’est plus seulement une obligation. C’est aussi un moyen de gagner en performance et de renforcer son attractivité. Notre rôle d’experts-comptables est d’accompagner ce mouvement et de transformer ces contraintes en opportunités stratégiques.
Se protéger et gagner en efficacité grâce aux nouvelles technologies, c’est possible, mais quelques règles simples peuvent faire toute la différence :
– Parlez cybersécurité avec vos équipes : un mot de passe trop simple ou un clic mal placé, et c’est la porte ouverte aux hackers. Sensibilisez vos collaborateurs régulièrement et testez vos systèmes.
– Ne laissez pas l’IA faire tout le travail : ces outils sont parfaits pour gagner du temps et détecter des anomalies, mais attention à la dépendance ! Vos équipes doivent continuer à savoir chercher et vérifier les informations par elles-mêmes.
– Suivez vos flux financiers comme un chef d’orchestre : même une entreprise prospère peut se retrouver en difficulté si les trésoreries et processus financiers ne sont pas surveillés. Paramétrez des alertes, automatisez la détection d’anomalies et réagissez rapidement.
– Gardez un œil sur la réglementation : l’IA peut vous aider à résumer des textes complexes ou à rechercher des réponses rapidement, mais n’oubliez pas de comprendre les fondamentaux et de vérifier vos process.
– Impliquez vos collaborateurs dans la sécurité au travail : objets connectés, capteurs, applications de remontée d’incidents… ce n’est pas magique. Formez vos équipes, suivez les alertes et encouragez-les à signaler tout risque.
En résumé : sensibiliser, contrôler, anticiper, impliquer. Quelques gestes simples, associés aux bons outils, peuvent transformer vos risques en véritables leviers de performance.
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Publié le 11.09.2025 à 09:51
Abstraction faite des questions de vassalité face aux États-Unis, l’Europe façonne le cadre législatif de son économie numérique en promouvant ses valeurs de dignité humaine et de protection des droits fondamentaux.
Cette ambition devrait s’appliquer à l’intelligence artificielle, et ce ne sont pas les autorités de protection des données personnelles européennes qui diront le contraire.
Ainsi, la Garante Privacy italienne a enquêté sur OpenAI dès mars 2023, avant de bloquer l’agent conversationnel chinois DeepSeek en janvier 2025. Du côté irlandais, Grok fait également l’objet d’une enquête lancée en avril cette année.
En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) semble adopter une position plus pédagogique, en publiant pas moins de 13 fiches pratiques clarifiant les obligations propres au règlement général sur la protection des données (RGPD) à l’égard de l’IA. Car face à l’IA, le monde n’est évidemment pas un environnement totalement dérégulé.
Le règlement sur l’intelligence artificielle, aussi appelé AI Act ou encore RIA, est avant tout un texte qui s’inscrit dans le modèle de la sécurité des produits et de la surveillance du marché.
Ainsi, le RIA est un règlement de conformité produit, au même titre qu’avant lui le règlement sur les produits de construction, ou encore les règlements machines ou ascenseurs. Malgré les apparences, le RIA adopte donc une approche résolument économique.
Fondées sur les risques, les obligations qui en découlent varient selon l’importance de l’acteur, les exigences de conformité étant graduées selon l’intensité et les dangers présentés par le système d’IA (SIA).
Cette application par paliers se traduit par un classement des SIA selon le niveau de risque, allant du système interdit à celui avec un risque limité, en passant par les modèles à usage général et ceux exemptés, tels ceux développés pour la recherche scientifique.
Ainsi, si l’approche par les risques est commune à l’ensemble du paquet législatif numérique et données, le RIA se démarque grâce à un calibrage fin des contraintes juridiques, aligné sur les enjeux réellement présentés par le produit.
Cependant, quel que soit le niveau de risque en cause, le SIA peut traiter des données personnelles, tant en phase de développement qu’au déploiement. Il est donc potentiellement soumis au RGPD lorsque de telles données sont effectivement concernées.
La réglementation sur la protection des données personnelles s’intéresse en effet moins au produit qu’à l’activité.
Il est indéniable qu’une collecte de données personnelles, au demeurant souvent massive et indifférenciée, est à l’œuvre la plupart du temps, grâce notamment aux SIA grand public.
Dans l’objectif européen de promouvoir une IA « digne de confiance », les acteurs du cycle de vie des SIA devront donc porter une particulière attention à certains principes phares, qui témoignent de la convergence des deux réglementations.
En premier lieu, la transparence occupe une place essentielle, en imposant aux acteurs du cycle de vie d’un SIA, la fourniture d’une information claire, intelligible et accessible, tant sur le fonctionnement de l’outil (RIA) que sur l’usage des données (RGPD).
Pour l’utilisateur final, qui est aussi la personne concernée, cela signifie connaître les situations dans lesquelles il interagit avec une IA, comme un chatbot ou un assistant virtuel, mais aussi comprendre quelles sont les données utilisées, ou encore connaître les objectifs du traitement.
La transparence se traduit donc par une obligation d’explicabilité de la logique du système, et de communication claire. In fine, ces obligations permettront d’instaurer un climat de confiance, mais surtout de réduire les asymétries d’information.
Ensuite, le principe de privacy by design et by default complète utilement le dispositif de transparence en s’intéressant aux fonctionnalités essentielles du produit.
Directement issu du RGPD, il s’applique dès lors que les SIA manipulent des données personnelles, et concerne a priori la majorité des systèmes soumis au RIA. Il impose que la protection des données soit intégrée dès la conception du système (by design) et que, par défaut, seules les informations strictement nécessaires soient traitées (by default).
Dans la pratique, ce principe doit conduire à limiter le moissonnage de données, à cloisonner les flux et les architectures systèmes. Le paramétrage par défaut devrait également être le plus protecteur possible pour la personne concernée, l’utilisateur final.
Il s’agit donc d’une invitation à considérer la protection des données personnelles comme une composante intrinsèque de la conception et de l’exploitation des SIA, tant certains attendus en la matière sont difficiles à ajouter sur un SIA déjà développé, voire distribué.
La qualification juridique d’un fournisseur de SIA n’est pas qu’un détail technique. Elle conditionne directement ses obligations au sens du RIA. Mais la Cnil précise aussi les liens qui s’établissent avec les qualifications prévues par le RGPD.
Le responsable de traitement est l’acteur qui fixe les finalités et moyens du traitement, par exemple le choix des données d’entraînement et des fonctionnalités du SIA.
Il sera cependant responsable conjoint dans un projet collaboratif, ou encore sous-traitant s’il agit sur instructions précises d’un client.
Ainsi, son statut dépendra notamment du degré de contrôle exercé sur les données. Attention, contrairement à une croyance répandue, la réutilisation de jeux de données publics engage également sa responsabilité propre, y compris en qualité de sous-traitant.
En réalité, on constatera que cette qualification peut s’avérer extrêmement délicate. Elle devra nécessairement être déterminée au cas par cas, grâce à un travail de fond commun entre développeurs, DPO et juristes, afin d’anticiper correctement les obligations de conformité. Même si les recommandations de la Cnil permettent d’orienter la qualification, cette dernière n’en demeure pas moins un acte juridique clé de la mise en conformité, et appelle une vigilance particulière.
En somme, le RIA ne remplace pas le RGPD, il s’y ajoute. Ces deux textes européens fonctionnent en binôme, de façon complémentaire. Sans surprise, le RGPD reste pleinement applicable aux données personnelles traitées par les SIA, tandis que le RIA impose des exigences spécifiques, tant techniques qu’organisationnelles et de transparence, indispensables pour assurer la conformité produit. Le terrain de jeu en matière de conformité réglementaire s’en trouve étendu.
Le RIA est applicable depuis février 2025, avec un déploiement complet d’ici 2027. Les acteurs économiques devront en conséquence anticiper cette nouvelle régulation en capitalisant sur leurs acquis relatifs à la protection des données personnelles.
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Publié le 11.09.2025 à 09:15
Née en 1963, Kis (pour Key Independent System) s’est fait connaître avec l’invention de la clé minute, qui a révolutionné le marché de la reproduction de clés. Toujours à la pointe de l’innovation, l’entreprise échirolloise conçoit ensuite au début des années 1980 le premier Minilab, permettant l’impression minute des photos, qui a connu un gros succès en France. En 1994, Kis fusionne avec Photo-ME, un opérateur de cabines photos, et devient le centre de recherche et développement (R & D) de ME-Group (1 000 collaborateurs et 182 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024). D’autres nouveautés voient le jour, comme les cabines pour les photos d’identité (Photomaton) et les bornes permettant d’imprimer des photos à la minute. « Kis développe des machines qui sont vendues aux 16 filiales de ME-Group : la plupart sont en Europe, les autres étant situées au Japon, en Australie, en Chine et à Singapour, explique Aude Moukassi, directrice R & D de Kis. Ces filiales sont divisées en deux équipes : une force commerciale qui place les produits dans des supermarchés ou des gares, et des techniciens, qui se chargent d’entretenir, de nettoyer les machines et de remettre du consommable. »
Aujourd’hui, la photo représente plus de 65 % de l’activité du groupe. Depuis une quinzaine d’années, une diversification s’est opérée avec les kiosques de laverie (35 % de l’activité). « Ils sont placés sur des parkings de supermarchés et des stations-services pour que les clients puissent laver leur linge en temps masqué pendant qu’ils font leurs courses ou leur plein d’essence », précise Aude Moukassi. Avec le rachat de SGER en 2001, Kis s’est également lancée dans les distributeurs de pizzas, puis dans lesfrigos connectés à destination des hôtels et des hôpitaux. « Mais l’entité Food représente une partie minime de notre activité », indique la directrice R & D. Réputées pour être robustes, les machines sont conçues à Échirolles, avec l’aide d’une équipe de 20 personnes au Vietnam pour la partie software. Seuls les prototypes, les petites séries et le reconditionnement sont réalisés en Isère, le reste étant confié à deux sous-traitants en Europe et en Asie.
Alors que la R & D représente entre 8 et 10 % de son chiffre d’affaires, qui s’élève à 80 millions d’euros, Kis n’a de cesse d’œuvrer à l’amélioration de ses produits. Après l’installation de panneaux solaires sur ses kiosques de laverie, un logiciel a été créé pour réaliser à distance les mises à jour des cabines photos, évitant le déplacement des techniciens. « Et le dernier né, c’est le dogwash : une station de lavage pour les chiens, placée sur les parkings de supermarchés. Les premières livraisons sont en cours en France, nous avons une vraie demande », affirme Aude Moukassi. Avant l’arrivée des machines automatiques de reproduction de clés plates en libre-service, qui devrait être installées dans les centres commerciaux à partir de 2026…
Repères
1963 : création de Kis par Serge Crasnianski, avec l’invention de la clé minute.
100 : Kis compte une centaine de collaborateurs qui sont basés à Échirolles.
14 000 : 10 000 cabines photos et 4 000 laveries sont en exploitation en France.
80 millions d'euros : c’est le chiffre d’affaires de Kis (vente des machines et du consommable à ses filiales).
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