TOUTES LES ASSOS

 Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise

Flux allégé de ses visuels

Publié le 15.02.2025 à 14:55

Vendredi 14 février 2025, dans un froid glacial, une dizaine de militants du Collectif ont distribué un tract pour demander la suspension de la ZFE pour les véhicules Crit’Air 3 dans l’agglomération grenobloise.

Parallèlement, un courrier était envoyé aux élus métropolitains.

En effet :

Depuis les annonces gouvernementales du 10 juillet 2023, la Métropole grenobloise est devenue « territoire de vigilance » et n’est plus contrainte d’interdire en 2025 les voitures Crit’Air 3.

Depuis le 1er janvier 2025, les voitures Crit’Air 3 sont interdites dans ZFE. Pourquoi pénaliser les habitants avec une ZFE qui est injuste socialement et inefficace pour l’environnement ? La Métropole n’est pas obligée de tenir ce calendrier.

  • À Reims, il a été décidé un moratoire jusqu’en 2029 pour l’interdiction dans la ZFE des véhicules classés Crit’air 3.
  • À Rouen, le président de la Métropole, Nicolas Mayer-Rossignol, a annoncé que les véhicules Crit’Air 3 ne seront pas interdits dans la ZFE de Rouen à partir du 1er janvier 2025.
  • À Marseille, l’extension prévue en 2025 de la Zone à faibles émissions (ZFE) aux véhicules Crit’Air 3 dans le centre de Marseille est reportée « sine die ».
  • L’Eurométropole de Strasbourg a repoussé l’interdiction des voitures Crit’Air 3 de deux ans.
  • À Montpellier, Il n’y aura pas de verbalisation des véhicules Crit’Air 3 et plus, ce qui est une suspension de la ZFE de fait.

Pourquoi ce qui est possible à Reims, Rouen, Marseille, Strasbourg, Montpellier, ne l’est-il pas dans l’agglomération grenobloise ?

➔ n’est plus obligatoire,
➔ est socialement injuste,
➔ est inefficace pour l’environnement

Nous demandons le REPORT DE LA ZFE tant que de véritables solutions alternatives de transport ne seront pas mises en œuvre !

Ce qu’il nous faut c’est :

➔ plus de bus, de tramway, de trains
➔ la gratuité des transports collectifs

Lettre aux élus

Tract

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Publié le 14.02.2025 à 18:51

L’année la plus chaude jamais enregistrée

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé que 2024 était l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles (la moyenne de la période 1850-1900). Après le record de 2023, les dix dernières années sont aussi les dix années les plus chaudes jamais constatées. Elles ont été marquées par une série extraordinaire de records de température. Ainsi, le record de température mondiale a été atteint le 22 juillet 2024 avec 17,16 °C en moyenne à la surface du globe. De juin 2023 à juin 2024, on a constaté 13 mois consécutifs de record mensuel de température.

Différences de température moyenne à la surface du Globe par rapport à la période 1850-1900

C’est un phénomène indispensable à la vie sur Terre, car il permet de maintenir un niveau de température suffisant à la surface du globe. Cependant, il repose sur un équilibre fragile entre, l’absorption et l’émission de CO2, d’une part par la végétation et d’autre part, par les océans. Mais cet équilibre a été rompu par les Gaz à Effet de Serre (GES) émis par les activités humaines comme le CO2, pour 75 %, lié à la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) et le méthane émis par les élevages pour 19 %. C’est l’augmentation de la concentration de GES dans l’atmosphère qui est à l’origine de l’augmentation de la température à la surface de la planète. La limite de concentration de CO2 dans l’atmosphère à ne pas dépasser pour rester sous la barre des +2° C est de 450 ppm, sachant que nous avons atteint les 420 ppm en 2023. [Tout comprendre sur le climat]

Selon la dernière étude du Global Carbon Project, les émissions mondiales de CO2 ont atteint un niveau record sur l’année 2024, avec 37,4 milliards de tonnes. Soit une augmentation de 0,8 % par rapport à 2023. Pire, si l’on prend en compte le déficit causé par les incendies à répétition, la déforestation ou la tempête El Niño, à l’origine d’une baisse de l’absorption par les arbres du carbone dans l’atmosphère, les émissions atteignent les 41,6 milliards de tonnes sur l’année.


Malgré une montée en puissance des énergies renouvelables, l’augmentation concerne toutes les sources fossiles (pétrole, gaz et charbon) et on ne voit pas encore quand se produira le pic des émissions de CO2, signe que nous aurons enfin amorcé une tendance à la baisse. Cependant, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le pic mondial de consommation des énergies fossiles interviendra « avant 2030 ».

Ces données confirment, si c’était encore nécessaire, que le réchauffement de la Planète est bien réel et que les activités humaines en sont responsables. Pourtant, selon l’ADEME, le nombre de climato-sceptiques a presque doublé ces 20 dernières années. 30 % des personnes interrogées considèrent que « les désordres climatiques sont des phénomènes naturels, comme il y en a toujours eu ».

L’objectif de température à long terme figurant dans l’Accord de Paris à la COP21 est gravement compromis comme le montrent les quantités de CO2 restant à émettre permettant de limiter la hausse de la température à 1,5 °C ou 2 °C.

Ainsi pour limiter la hausse à 1,5 °C, il resterait 5 % de tout le CO2 émis depuis 1850 ou 26 % pour une augmentation limitée à 2 °C.

  • Fontes des glaces (réduction de la banquise, fonte des glaciers, dégèle du pergélisol)
  • Hausse du niveau des mers par l’effet de la dilatation
  • Réchauffement et acidification des océans
  • Diminution de la biodiversité
  • Conséquence sur la santé
  • Risque de pénurie sur la ressource en eau
  • Risque alimentaire liée à la perte de récoltes
  • Des évènements météorologiques plus fréquents et plus intenses
    • Sécheresses
    • Précipitations extrêmes
    • Inondations
    • Cyclones tropicaux (typhons, ouragans)
    • Vagues de chaleurs

En 1980, on comptait 200 évènements climatiques par an, mais depuis les années 2000, on en compte en moyenne 600 avec des pics à 800.

Une étude universitaire internationale a étudié l’impact du réchauffement sur la population de la Planète.  Le rapport révèle que ce sont les pays pauvres, en particulier du continent africain et du Sud asiatique, qui sont principalement touchés en termes de population et de portion du territoire.

En 2070 – 9,5 milliards d’habitantsPopulationNombre de paysSurface impactéeTempérature +1,5 °C419 millions576 millions de km²Température +2,7 °CEnv. 2 milliards11222 millions de km²

Exemples avec une hausse de 2,7 °C :

  • 700 millions d’Indiens sont affectés et 35 % du territoire de l’Inde
  • 70 millions de Nigériens sont affectés et 90 % du territoire du Niger
  • 100 % du territoire du Burkina Faso et du Mali
Les plus importantes catastrophes en 2024

Source : Rapport “Counting the Cost 2024” de l’ONG Christian Aid

Après la tempête Elliott, baptisé « blizzard du siècle » pendant les fêtes de Noël dans le centre et l’Est, une tempête apportant des températures polaires frappe à nouveau une grande partie des États-Unis. Neige, pluie verglaçante et vent sèment le chaos et paralysent des régions entières. La vague de froid fait au moins 90 victimes, avec, dimanche 14 janvier, un thermomètre qui descend sous la barre des 35 °C. Les dommages sont évalués à plus de 60 milliards de dollars.

 Dans les États du Rio Grande do Sul, entre le 26 avril et le 2 mai, dans plusieurs villes, il a plu entre 500 et 700 mm, ce qui correspond à un tiers de la moyenne historique annuelle de précipitations, causant la mort de 107 personnes, 136 portées disparues et 374 blessées. Un million et demi de personnes ont été affectées et plus de 230 000 ont dû quitter leurs domiciles. Les dégâts se montent à 5 milliards de dollars.

Début juin, des inondations catastrophiques ont lieu dans le sud de l’Allemagne : barrages détruits,  maisons inondées, autoroutes submergées, secours débordés… On compte 6 décès et 4,5 milliards de dommages.

 Atteignant la catégorie 5 près de la Jamaïque, touchant les petites Antilles, les îles Caïmans, le Mexique et le Texas, les vents violents et les pluies diluviennes ont provoqué la mort d’au moins 70 personnes et près de 7 milliards de destructions.

D’une violence rare, le typhon a frappé le Sud-Est asiatique : les Philippines, le Vietnam et la Chine laissant derrière lui plus de 800 victimes et des dégâts considérables, évalués à plus de 12 milliards.

Des vents violents et des précipitations exceptionnelles ont frappé l’Autriche, la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. En moyenne, 240 millimètres d’eau sont tombés, et jusqu’à 350 millimètres dans certaines localités autrichiennes. Ces intempéries exceptionnelles liées à la tempête Boris font 23 victimes et 5 milliards de dollars de dégâts.

Le passage de l’ouragan Hélène a laissé un lourd bilan en Floride où les autorités ont relevé 43 morts et où des millions d’habitants ont été privés d’électricité. Il s’agit de l’ouragan le plus meurtrier aux États-Unis depuis Katrina. Selon une étude du World Weather Attribution, les vents ont été plus forts et les précipitations plus importantes, en raison du changement climatique. Au total Hélène a causé 232 victimes et 55 milliards de dommages.

Des vents de plus de 200 km/h balaient la Floride le 10 octobre 2024. À Tampa, par endroits, l’eau monte de trois mètres. L’État de Floride est traversé d’est en ouest par l’ouragan responsable d’au moins 25 morts et des dégâts évalués à 60 milliards de dollars.

Dans la nuit du 28 au 29 octobre 2024, des pluies torrentielles, dépassant les 600 litres/m² en quelques heures, dévalent les reliefs et se précipitent en torrent vers la région très urbanisée de Valence, en Espagne, troisième ville du pays. Malgré des alertes de l’Agence d’État de météorologie, Carlos Mazon, le président de la communauté valencienne, a minimisé la situation et déclenché l’alerte sur les portables trop tardivement. Le bilan humain est lourd : 231 morts. Cette catastrophe met en lumière la problématique de la gestion du risque et de l’urbanisme face au changement climatique.

Samedi 14 décembre, le cyclone Chido dévaste le département français de Mayotte, dans l’océan indien, avec des rafales de vent à 226 km/h, attisés par une température élevée de l’océan à 30°. Les dégâts sont considérables, en particulier dans les bidonvilles où se concentre près d’un tiers de la population. Le bilan officiel, provisoire, fait état de trente-neuf morts, et un peu plus de 5 600 blessés. Les coûts des dégâts causés par le passage du cyclone, et pris en charge par les assurances, sont estimés entre 650 et 800 millions d’euros. Comme seulement 6 % du bâti à Mayotte est assuré par une assurance habitation, l’ensemble des dommages pourrait être beaucoup plus élevé.

Près de 31 millions d’hectares sont partis en fumée, soit plus que la superficie de l’Italie et 79 % de plus qu’en 2023. La forêt amazonienne est sévèrement touchée avec 8 millions d’hectares brûlés. En cause, l’appropriation illégale de terre et les brûlis, amplifiés par la sécheresse liée au changement climatique.

Les catastrophes naturelles, aggravées par le dérèglement climatique, ont entraîné des pertes économiques exceptionnellement élevées en 2024. D’après le réassureur Munich Re, les pertes économiques totales dans le monde se sont établies à 320 milliards de dollars, contre 268 milliards en 2023, soit une hausse de 19%. Les cyclones tropicaux, à eux seuls, ont contribué à des pertes totales de 135 milliards de dollars. Quant au bilan humain, il s’élève à 11 000 morts.

La France métropolitaine également touchée

Tempêtes, pluies diluviennes et inondations, si les Territoires et Départements d’Outre-Mer sont en première ligne, aucun territoire de la Métropole n’est épargné :

Après avoir subi des intempéries destructrices en novembre 2023, le nord de la France connaît un nouvel épisode de pluies diluviennes en janvier. 315 communes du Pas-de-Calais sont reconnues en catastrophe naturelle. Ces inondations ont touché un demi-million de personnes.

Les précipitations diluviennes de l’été ont entraîné de nombreuses inondations. Fin juin, des crues torrentielles se sont produites à La Bérarde en Isère, suivies d’importantes inondations dans la vallée de la Vésubie. Des coulées de boue se sont ensuite produites en juillet en Haute-Marne, puis des inondations en Occitanie entre le 13 et le 15 août et dans le Morbihan fin août.  

L’épisode cévenol survenu le 17 octobre est le plus grand traumatisme météo de cette année 2024. Alors que les services météo prévoyaient des cumuls de pluie de 200 à 400 millimètres sur les départements du sud-est, il est finalement tombé le double en deux jours. Les dégâts sont sans précédent pour beaucoup de villages touchés. 95 communes de l’Ardèche ont été reconnues en état de catastrophe naturelle.

Le 9 octobre, les restes de l’ouragan Kirk a surpris par l’intensité de ses pluies et la force de ses vents. De nombreux records de pluie ont été enregistrés : à Paris, il n’a jamais autant plu au cours d’une journée d’octobre. Le vent a également soufflé à plus de 200 km/h à Iraty dans les Pyrénées.

La tempête Bert a soufflé sur les départements du centre-est le 24 et 25 novembre. Le vent a atteint 143 km/h à Saint-Chamond dans la Loire, et 134 km/h à Lyon où plus de 150 arbres ont été déracinés dans les parcs de la ville.  

Avant 1989, on avait une vague de chaleur tous les 5 ans, depuis 2010 nous en avons deux en moyenne par an. En 2050, elles atteindront 50 °C.

Entre 2014 et 2022, on compte 33 000 décès liés à la chaleur.

Coût du changement climatique pour la France

montre qu’un réchauffement de +3.5 °C, pourrait coûter plus de 10 points d’activité annuelle : les catastrophes naturelles se produisant dans le reste du monde qui affectent les exportations françaises (près de 6 pts); la baisse des rendements agricoles (3 pts); les coûts directs des catastrophes naturelles en France (1/2 pt); la montée du niveau de la mer (1/2 pt); l’ensemble des autres dommages confondus (1/2 pt).

Scénario d’une transition retardée : poursuite des politiques existantes et développement des énergies fossiles jusqu’en 2030, ensuite les pouvoirs publics imposent des politiques pour rattraper les engagements sur le long terme pour maintenir la hausse de température inférieure à 2 °C d’ici la fin du siècle.

Les dommages économiques représenteraient 1,5 % de PIB en 2030 et 5 % en 2050. La valeur des investissements perdrait 50 milliards de dollars par an pendant cette période, soit près de 1 100 milliards cumulés.

Le scénario de l’inaction : absence de politique de transition après 2022 et conservation du mix énergétique tel qu’il est aujourd’hui. Renoncement à des politiques climatiques qui auraient un impact macroéconomique bénéfique. Les trajectoires de température divergent significativement à partir de 2030 augmentant significativement le coût des dommages. À la fin du siècle, le scénario d’inaction coûterait près de 7 points de PIB annuels … un coût très probablement sous-estimé.

Plus on prendra son temps pour agir, plus l’impact sur l’économie sera élevé.

Dans un contexte où l’avenir climatique de la seconde moitié du siècle reste incertain car dépend des efforts actuels de réduction des émissions, il est déjà admis que l’augmentation de la température atteigne +1,5 °C d’ici 2030 et +2 °C en 2050. Les politiques mondiales en place actuellement conduisent à un réchauffement de 3,2 °C en 2100. Ce qui correspond pour la France métropolitaine à une augmentation de 2 °C d’ici 2030, de 2,7 °C d’ici 2050 et +4 °C en 2100. Ce qui a motivé le gouvernement à élaborer le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).

Janvier 2025

Pendant près de trois semaines, des méga feux ont ravagé Los Angeles. On dénombre une trentaine de victimes, environ 20 000 hectares brûlés, près de 13 000 bâtiments détruits ou endommagés, des dizaines de milliers de personnes évacuées.

Pendant ce temps, Donald Trump et sa clique de climatosceptiques s’installaient à la Maison Blanche pour un nouveau mandat. Son programme prévoit de libérer l’extraction des énergies fossiles et l’une des premières mesures prises a été la sortie de l’Accord de Paris. Selon Carbon Brief, cette politique entraînera un surplus de 4 milliards de tonnes d’émissions de Gaz à Effet de Serre d’ici 2030 et serait responsable de 900 milliards de dollars de dommages pour la planète, selon une récente évaluation du gouvernement étasunien.

Alors que les Etats-Unis sont l’un des pays les plus impactés par le changement climatique, Trump choisit le déni et la fuite en avant, c’est-à-dire, l’écologie punitive.

Malgré des discours flamboyants devant les instances internationales, la politique pro-business d’Emmanuel Macron prend le contre-pied d’une politique écologique ambitieuse. Quelques exemples :  

  • Une politique des transports « climaticide »
    • Le secteur des transports arrive en tête des émissions de GES avec 32,3 % (en 2022). C’est le seul secteur à ne pas avoir diminué depuis 1990 (+5,5 %). Les voitures particulières représentent 53 % et les poids lourds 25 %, il y a donc nécessité de développer les alternatives à la voiture et au transport de marchandises par la route.
    • Pourtant, le fret ferroviaire indispensable à la transition écologique, a perdu la moitié de sa part en 20 ans, passant de 20 % à moins de 10 % et le gouvernement, sur injonction de la Commission européenne, a décidé le démantèlement de Fret SNCF au profit de ses concurrents privés. Résultats plus de camions sur les routes en perspective.
    • Les projets de Service Express Régional Métropolitain font partie des priorités gouvernementales mais le budget de 900 millions d’euros pour 24 projets n’est sûrement pas à la hauteur des ambitions. Par exemple, le SERM grenoblois dépasse le milliard d’euros. Il faudra beaucoup plus de moyens pour développer le ferroviaire et doubler la part des transports en commun.
  • Procrastination et lobbying pro-business à Bruxelles
    • Le chalutage de fond détériore les habitats en raclant les fonds marins, capturant sans discrimination toutes les espèces et en rejetant mortes celles qui n’intéressent pas. En plus du gaspillage de la ressource, une partie du CO2 contenu dans les sédiments est relâchée dans l’atmosphère et contribue à l’acidification des océans. Pourtant, la France tarde à remplir ses obligations afin d’éliminer cette technique dans les aires marines protégées.
    • Directive européenne « devoir de vigilance » : la France plaide pour un report “sine die” de la directive européenne destinée à lutter contre les violations de droits humains et les dégâts environnementaux commis par les entreprises.
    • La politique agricole répond avant tout aux exigences de l’agrobusiness au détriment des normes environnementales et de l’agro-écologie.
Conclusion

Les impacts du changement climatique sont évidents partout autour de nous, pourtant, les mesures visant à réduire les émissions de carbone provenant des combustibles fossiles restent terriblement lentes.

Limiter le réchauffement à 1,5 °C paraît irréalisable, mais plus le temps passe plus cela deviendra impossible de s’en approcher. Nous n’avons plus le temps à la procrastination, mais besoin de mesures fortes. Le Collectif CGTPAG, avec l’UGDT*, propose de développer les transports du quotidien et d’instaurer leur gratuité. Bien sûr, ça va coûter des milliards, mais comme il est démontré dans l’article, plus on tarde, plus la note sera salée. Alors, n’attendons pas après 2035 pour décarboner le secteur des transports.

*Le CGTPAG est membre de l’UGDT, l’Union pour la Gratuité et le Développement des Transports Publics

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Publié le 26.04.2024 à 14:42

Communiqué des Collectifs Grenoble Citoyenne et CGTPAG

Lundi soir dernier à Échirolles, un bus qui ne transportait pas de voyageurs a été touché par sept coups de feu. Le chauffeur choqué a pu être évacué. C’est un acte d’une extrême gravité que nous condamnons avec la plus grande fermeté. Nous exprimons toute notre solidarité au chauffeur, à sa famille, et à tous ses collègues.

Les transports publics sont un bien commun au service de l’ensemble de la population, au même titre que les biens et services publics de l’éducation, de l’eau, de la santé, de la poste. Leurs salariés doivent être respectés et pouvoir travailler dans de bonnes conditions et en toute sécurité.

Les actes de violence isolés ne sont pas nouveaux. Ils s’inscrivent notamment dans le contexte d’une dégradation des conditions de vie dans les quartiers populaires, dont nous refusons la banalisation. Ségrégation sociale et relégation des populations pauvres et en précarité, discriminations et racisme, recul voire disparition des services publics de proximité du fait des politiques nationales austéritaires, autant de facteurs qui accentuent le sentiment d’abandon.

Les réponses uniquement sécuritaires se sont révélées depuis des années être insuffisantes. Améliorer le quotidien des habitant.es est essentiel et doit être la priorité des pouvoirs publics. La gratuité et le développement des transports publics sont un moyen important pour améliorer la vie des gens. Cela garantit à toutes et tous de pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions, cela permet de lutter contre l’isolement, c’est une mesure forte et réellement efficace pour améliorer la qualité de l’air et lutter contre le dérèglement climatique.

La gratuité et le développement des transports publics sont déjà une réalité quotidienne pour plus de deux millions de personnes, habitant dans une cinquantaine de territoires (villes et agglomérations). Partout où cela a été fait, les élu.es et responsables des transports disent que la tranquillité et la convivialité se sont développées, car les usagers s’approprient davantage ce qu’ils considèrent comme leur bien commun. L’expérience montre que le développement et la gratuité des transports en commun servent l’intérêt général, c’est une mesure forte qui répond à l’urgence sociale et à l’urgence climatique.

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Publié le 16.02.2024 à 18:55

Ce jeudi 15 février, le Collectif CGTPAG  a organisé un tractage contre l’application de la Zone à Faible Emission, au niveau du pont de la Porte de France.

Alors qu’il n’y a plus d’obligations d’imposer cette mesure tant injuste socialement qu’inefficace d’un point de vue environnemental, la Métropole grenobloise a choisi de maintenir le dispositif d’exclusion des véhicules les plus anciens malgré des niveaux de pollution inférieurs aux valeurs réglementaires.

Pourtant, à Reims, la pollution de l’air étant inférieure aux valeurs réglementaires, il a été décidé un moratoire jusqu’en 2029 pour l’interdiction dans la ZFE des véhicules classés Crit’air 3.

À Rouen, les mesures de la qualité de l’air pour l’année 2023 ont été suffisamment bonnes (34 μg /m³ pour la concentration en particules fines) pour que la président de la Métropole Rouen-Normandie annonce que les véhicules Crit’Air 3 ne seront pas interdits dans la ZFE de Rouen à partir du 1er janvier 2025. Cette décision devrait être annoncée prochainement par le ministère de la Transition écologique.

À Marseille, l’extension prévue en 2025 de la Zone à faibles émissions (ZFE) aux véhicules Crit’Air 3 dans le centre de Marseille est reportée « sine die ». Depuis les annonces gouvernementales du 10 juillet 2023, la Métropole grenobloise est devenue « territoire de vigilance » et n’est plus contrainte d’interdire en 2025 les voitures Crit’Air 3.

Pourquoi ce qui est possible à Reims, Rouen et Marseille ne l’est-il pas dans l’agglomération grenobloise ? Grenoble Alpes Métropole va-t-elle s’obstiner à mettre en place une mesure qui :

  • n’est plus obligatoire
  • est socialement injuste
  • est inefficace pour l’environnement 
Nous n’avons pas d’argent à gaspiller !
Ce qu’il nous faut c’est :
  • plus de bus, de tramway, de trains
  • la gratuité des transports collectifs
REPORT DE LA ZFE ! Tant que de véritables solutions alternatives de transport ne seront pas mises en œuvre !

Ce n’est pas étonnant que l’accueil réservé au militant du Collectif fut très bon de la part des automobilistes et les échanges ont montré un accord avec nos positions.

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Publié le 25.12.2023 à 22:47

Le 21 décembre 2021,les transports publics de l’agglomération montpelliéraine sont devenus gratuits pour les 500 000 habitants de la Métropole. Pour l’occasion, la ville de Montpellier a organisé une grande fête et des débats sur le thème de la gratuité.

La veille, le 20 décembre, la Coordination Nationale des Collectifs pour la gratuité des transports publics en a profité pour organiser une rencontre inter-collectifs suivi d’un débat. Le lendemain, quelques représentants de collectifs faisaient partie des délégations invitées comme ce fut le cas de notre Collectif CGTPAG.

Reportage photos de la Coordination Nationale :

Étaient représentés les Collectifs ou autres organisations de : Aubagne, Grenoble, Metz, Nice, Région parisienne, Rouen et Strasbourg.

Cette rencontre a permis de faire le point sur les activités respectives des collectifs présents et de discuter de la prochaine campagne nationale pour la gratuité de transports.

Après la rencontre, un débat a eu lieu dans les locaux de la Carmagnole à Montpellier. Ce débat fut très riche en échanges et a permis d’une part, de développer l’ argumentation que nous élaborons au sein du CGTPAG depuis sa création il y a 9 ans, et d’autre part, M Giovannangeli a fait un retour de l’expérience d’Aubagne, où la gratuité est plébiscitée par la population mais est menacée par l’intégration du Pays d’Aubagne dans la Métropole marseillaise.

Reportage photos du débat sur la gratuité

Le débat a été enregistré et est disponible sur la chaîne Youtube de la Carmagnole.

Le lendemain la délégation constituée d’élus de la ville de Grenoble et de membres de CGTPAG, de Grenoble Citoyenne et d’Alternatiba a visité une partie du réseau et participé aux différentes présentations et débats du forum de « Libération »

Un milliard d’investissements dans les transports :

Compte rendu de la délégation :

Jeudi, nous avons pu voir les infrastructures et les travaux en cours pour augmenter la capacité des transports. Les investissements pour 2020-2026, c’est 1 milliards d’€, cela représente le montant 2019 du budget de la Métropole de Montpellier. Autrement dit, l’équivalent d’une année classique de fonctionnement et investissements de la métropole a été investit dans les transports collectifs ! Il s’agit d’un choix politique fort.
Mickaël Delafosse (maire de Montpellier, président de la Métropole) et Julie Frêche ( vice présidente chargée des transports à la métropole) ont défendu les choix politiques faits avec des arguments de fond (urgence environnementale, concilier l’écologie et le social) qui sont proches de ceux que nous avançons. Mickaël Delafosse a expliqué le choix de la gratuité des transports publics par la prise en compte du mouvement des gilets jaunes et des mobilisations pour le climat. Julie Frêche a dit qu’ils avaient la volonté de desservir toute la ville : 10 quartiers populaires sur 11 allaient être desservis par le tramway  et le 11ème aurait une desserte de qualité via des bus BHNS.

Jeudi soir, il y a eu un discours du Maire place de la Comédie, où il a cité Victor Hugo « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu. Le temps de la gratuité est venu. Pour une ville plus écologique, plus solidaire, plus fraternelle ». La place de la Comédie était noire de monde (10 000 personnes ?). Il est possible qu’avec Montpellier on assiste à un tournant.

Reportage photos de la délégation

Programme du Forum Libération :

L’actu de la semaine. Montpellier passe gratis : la riche idée ? (à 30 secondes)

  • Michaël DELAFOSSE, Maire de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole
  • Arnaud PASSALACQUA, professeur des universités à l’Université Paris Est-Créteil, en poste à l’Ecole d’urbanisme de Paris

Le débat pour bouger : le tout-gratuit est-il une bonne solution ? (à 32 minutes)

  • Frédéric HERAN, économiste et urbaniste, maître de conférences à l’Université de Lille 1 et chercheur au CLERSE (Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques)
  • Philippe POINSOT, maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel
  • Jérôme BELOGE, Maire et Président de l’agglomération de Niort.
  • En visio, la Fédération Nationale des Usagers de Transports (FNAUT).

Perspectives. Et l’Europe dans tout ça ? (à 1 heure et 8 minutes)

  • Mihail KÕLVART, Maire de Tallinn
  • Karima DELLI, députée européenne, Présidente de la Commission Transport et Tourisme au Parlement Européen
  • Fabien ROUSSEL, Secrétaire National du Parti Communiste Français, député de la 20ème circonscription du Nord
  • Modération : Jonathan BOUCHET-PETERSEN, éditorialiste à Libération et Amandine CAILHOL, cheffe adjointe du service France à Libération


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Publié le 19.12.2023 à 21:55

Le 16 décembre, le Collectif pour la Gratuité des Transports Publics dans l’Aire Grenobloise (CGTPAG) soutenu par Grenoble Citoyenne et Alternatiba, a diffusé une lettre au Père Noël lui demandant la gratuité des TC dans la Métropole Grenobloise.

Les samedi 16 et 23  décembre, les transports en commun sont gratuits dans le réseau MTag à l’occasion de Noêl. Le 21 décembre à Montpellier les bus et trams seront gratuits pour tous les habitants et tous les jours. Qu’attends Grenoble Alpes Métropole pour faire de même ?

 

Une initiative très réussie qui a permis la diffusion de 1500 flyers et de nombreux échanges avec les passants et de vérifier que la gratuité des transports était une mesure bien partagée. À noter également la présence du media en ligne PlaceGre’net qui a fait un bon compte rendu de cette action.

Article de Place Gre’net

The post La lettre au Père Noël au marché de Noël first appeared on Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise.


à lire: La gratuité des réseaux de transports collectifs urbains : un modèle de financement particulier ? Sonia Guelton et Philippe Poinsot
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