L’IA peut-elle être à la fois puissante et respectueuse de l’environnement ? Comment concilier innovation technologique et impératifs écologiques ? Est-il possible de développer des modèles d’IA moins gourmands en énergie sans sacrifier leur efficacité ? À l'occasion de l'évènement AI Pulse, organisé par Scaleway à Station F, Gaël Varoquaux, directeur de recherche Inria, explore ces questions essentielles pour l’avenir de l’IA.
Les enjeux environnementaux actuels, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, l'épuisement des ressources et les diverses formes de pollution, posent des défis majeurs à notre société. Dans un contexte où le numérique joue un rôle paradoxal dans les crises écologiques, étant à la fois source de problèmes et de solutions, le Centre Inria de l'université de Bordeaux se positionne au cœur de ces enjeux en mobilisant son expertise pour développer des solutions innovantes.
"Moi informaticienne, Moi mathématicienne" (MIMM) est une initiative ambitieuse pour attirer les jeunes filles vers les disciplines scientifiques, avec une attention particulière sur l’informatique et les mathématiques. À travers ce programme, les collégiennes et lycéennes de troisième et seconde sont invitées à explorer les formations, la recherche et les métiers de ces domaines. Du 22 au 25 avril 2025, le Centre Inria de l'université de Bordeaux participera à cette semaine immersive, un moment privilégié pour découvrir ce que signifie être informaticienne et mathématicienne au 21ᵉ siècle.
Tsunamis. Feux de forêts. Pandémies. Dans les situations d’urgence, des décisions clés peuvent être prises en exploitant très vite le déluge de données livré par des capteurs et autres appareils répartis sur de vastes zones. Mais si la production de données a explosé dans les dernières années, les capacités d’analyse rapide, elles, n’ont pas suivi. Des problèmes de latence ralentissent le transport des informations vers les lointaines fermes à serveurs du cloud computing. Une alternative commence cependant à poindre. On l’appelle "continuum computing". Elle vise à exploiter les multiples ressources de calcul disponibles en amont, tout au long du réseau, pour analyser la donnée aussi tôt que possible et au plus près de l’endroit où elle est collectée. Le chercheur Inria Daniel Balouek étudie les nouvelles abstractions nécessaires à la fois pour fédérer ces ressources hétérogènes et aider les développeurs à construire des applications par-dessus.
Le projet MALINCA (MAthematicae LINgua franCA), porté par Philippe de Groote, Hugo Herbelin, Paul-André Melliès et Carlos Simpson, a remporté l’appel à projets ERC Synergy Grant 2024. Explications des enjeux scientifiques avec deux des co-porteurs : Hugo Herbelin, directeur de recherche dans l’équipe-projet commune PICUBE (Université Paris Cité, CNRS, Inria) et Philippe de Groote, responsable de l’équipe-projet commune SÉMAGRAMME (Université de Lorraine, CNRS, Inria) au sein du laboratoire Loria.
Du 18 au 21 novembre 2024, la European Cyber Week (ECW) confirme sa dimension européenne et internationale, et voit également son format évoluer. Si le congrès reste traditionnellement centré sur l’autonomie stratégique en cybersécurité et cyberdéfense, l'intelligence artificielle de défense voit sa place se renforcer.
Des matériaux pouvant se déformer et résister sur le long terme : tel est l’atout des robots souples, particulièrement bien adaptés pour certaines applications industrielles. La startup Compliance Robotics, née dans une équipe-projet Inria, mise sur l’expansion de ces engins très innovants. Elle vient d’être récompensée par un Grand prix au concours d’innovation i-Lab.
À l'occasion de la Fête de la Science 2024, Inria s’associe au Forum départemental des sciences (Villeneuve d’Ascq) pour sensibiliser les citoyens aux impacts du développement du numérique sur les ressources en eau. Conçue avec le concours de scientifiques Inria et accessible aux scolaires dès le niveau collège, cette exposition a été pensée comme une bande dessinée géante où l’on voit trois personnages, Elsa, Sigrid et Dany, évoluer et se questionner sur nos usages numériques.
Comment déplacer de la matière en minimisant l’effort déployé ? Cette question est au cœur des recherches de ParMA, nouvelle équipe-projet au Centre Inria de Saclay, spécialisée dans le transport optimal. A la suite de Gaspard Monge, les récents travaux du mathématicien Yann Brenier améliorent la compréhension des mouvements de matière. Ce qui ouvre la voie à de nouvelles applications dans de multiples domaines comme la cosmologie, la chimie quantique, la mécanique des fluides.
Pour faciliter la transition énergétique, les micro-réseaux électriques représentent une solution de choix. Cependant, leur manque de stabilité freine leur développement. Orchestré par une équipe d'Inria et des chercheurs allemands, le projet SyNPiD vise à améliorer leur fiabilité grâce au développement de méthodes mathématiques d'analyse et de mise en œuvre de l'auto-synchronisation.