Les programmes d’apprentissage n’ont d’intelligence qu’une illusion : leur manière de percevoir et de communiquer ressemble à l’humain par un mimétisme imparfait. Mais est-ce de l’émotion pour autant ? Le court-métrage de Rony Efrat, diffusé en parallèle de son exposition à l’ADAGP, commence par cette remarque d’un ex-partenaire de la narratrice qu’elle incarne. Elle parle comme la dernière IA conversationnelle de Google, dont il découvre un script dans le journal. D’où
La trilogie de Sylvain George, Nuit Obscure (2022-2025), s’inscrit dans un temps long et traverse de multiples territoires, lieux et non-lieux. Le réalisateur avait déjà abordé la question des politiques migratoires européennes en filmant les zones grises, les espaces indistincts de Calais : Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerres I) en 2010 et Les Éclats (Ma gueule, ma révolte, mon nom) en 2011. Après quatre années de tournage, ce triptyque de dix heures n’est pourtant
Le succès du film Sacré Cœur, sorti début octobre 2025, suscite la polémique dans la société laïque et chez les catholiques. Parmi tous les sujets et les objets du monde catholique, celui-là, qui parle d’abord au « cœur » et ne voudrait susciter qu’amour et paix, semblait pourtant bien le dernier qui puisse provoquer de l’urticaire et même de l’ire – le partage n’étant pas, en l’occurrence, entre croyants et incroyants… En effet, de quoi s’agit-il ? De la dévotion