La chute du gouvernement Bayrou puis la nomination de Sébastien Lecornu, assorties de l’éventualité d’une nouvelle dissolution, opposent dos à dos les partis et courants politiques représentés au Parlement. La gauche se voit reprocher sa désunion dans un récit médiatique entretenu par une dramaturgie plus ou moins honnête, qui conduit à nommer des premiers ministres issus d’une droite qui obtient pourtant des scores électoraux faméliques. L’insistance sur les clivages entre les
François Bayrou a perdu son pari. Il voulait imposer son diagnostic et ses propositions sur la situation dégradée des finances publiques, mais le « budget Bayrou » a presque fait l’unanimité contre lui, et le gouvernement, faute d’avoir su trouver des soutiens hors de ses rangs, est tombé. Il vaut la peine de comprendre cet échec, car le pays vit une crise profonde. Les études d’opinion indiquent qu’une très large majorité de la population s’inquiète du déficit public et
Le comité d’éthique du Centre national de la recherche scientifique (COMETS) a approuvé, le 10 juin 2025, un avis sur la responsabilité des scientifiques confrontés aux recherches expérimentales présentant des risques systémiques élevés, que ce soit pour l’environnement ou pour les populations1. Cet avis porte sur l’opportunité des expérimentations à haut risque, concernant les gains de fonction en biologie de synthèse visant à modifier la pathogénicité ou la transmissibilité