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▸ Les 15 dernières parutions

08.12.2025 à 22:23

Trump annonce 12 milliards de dollars d'aide pour les agriculteurs américains, frappés par ses droits de douane

FRANCE24

"Nous allons prendre une petite partie des centaines de milliards de dollars que nous recevons grâce aux droits de douane pour la donner à nos agriculteurs et leur offrir un soutien économique", a déclaré Donald Trump lors d'une table ronde à la Maison Blanche, avec à ses côtés le secrétaire au Trésor Scott Bessent et la ministre de l'Agriculture Brooke Rollins. Nombre d'agriculteurs américains, base politique d'importance pour le milliardaire américain, ont été directement touchés par sa politique protectionniste avec la chute des achats chinois de soja américain, mesure de rétorsion décidée par Pékin face aux nouveaux droits de douane américains. En renforçant la trésorerie des agriculteurs américains, le plan dévoilé lundi doit leur permettre d'"améliorer leur sécurité" financière en attendant notamment que les accords commerciaux "ouvrent de nouveaux marchés", selon la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, dans une déclaration transmise à l'AFP. L'essentiel du plan -- 11 milliards sur 12 -- va être déboursé en un seul versement aux agriculteurs qui mènent des cultures. Il doit aussi leur permettre de financer leurs semis pour l'année prochaine. La ministre de l'Agriculture en a profité pour annoncer la levée de "restrictions environnementales" qui visaient jusqu'ici les constructeurs d'équipements agricoles, des régulations qui, selon elle, "ne servaient à rien si ce n'est rendre les équipements nettement plus chers et plus difficiles à utiliser". En échange de cette réforme, le gouvernement attend des fabricants qu'ils "abaissent leur prix", a prévenu Mme Rollins. Autant d'éléments qui, avec les accords commerciaux signés ou espérés, doivent permettre de soutenir l'agriculture américaine l'année prochaine, a assuré le président américain. Soja "Cela commence à prendre une bonne tournure", s'est félicité M. Trump, citant notamment "les quantités immenses de soja que la Chine achète", que le président américain a estimé à "40 milliards de dollars". Pékin s'est en effet engagé cet automne à acquérir plusieurs millions de tonnes de soja américain, dans le cadre des négociations commerciales visant à atténuer les tensions économiques entre les deux premières puissances économiques mondiales. Une promesse que la Chine n'a jusqu'ici que partiellement tenu, selon les analystes, alors que Pékin pourrait se tourner vers l'Amérique du Sud. Outre la Chine, Donald Trump a rappelé l'engagement du Japon de se fournir en matières agricoles, dont du riz et du soja, pour un total de huit milliards de dollars. Le président américain avait annoncé à plusieurs reprises son intention de venir en aide au secteur agricole qui souffre particulièrement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, mais également de la concurrence accrue d'autres pays, Argentine et Brésil notamment pour les producteurs de soja. La Chine a cette année fortement limité ses achats de produits agricoles américains en représailles des droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits chinois et les restrictions d'exportations américaines vers la Chine sur les produits de haute technologie. Les agriculteurs américains sont par ailleurs confrontés à une forte hausse des prix de leurs intrants combinée à une stagnation, ou une baisse, de ceux de leurs produits. Une partie de la hausse des coûts s'explique également par les droits de douane imposés par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, notamment ceux visant les engrais, le bois de construction ou encore les véhicules et pièces de rechange. L'aide dévoilée lundi pourra être demandée par les agriculteurs d'ici la fin de l'année pour un versement d'ici fin février, selon la ministre.

08.12.2025 à 22:04

Bénin : un coup d'état manqué entouré d'infox

Anthony SAINT-LÉGER

Alors que le calme est revenu au Bénin, Info ou Intox s'intéresse à la vague de désinformation qui a entouré le coup d'état manqué de dimanche.

08.12.2025 à 21:07

La Croatie commande 18 canons Caesar à la France et va moderniser ses Rafale

FRANCE24

"Nous sommes très contents des dynamiques dans la défense", a-t-il dit devant la presse après un entretien avec le président français Emmanuel Macron à l'Elysée. Les gouvernements des deux pays ont signé un accord confirmant la commande de 18 Caesar. Le ministère croate de la Défense avait annoncé début novembre à l'AFP cet achat pour un montant de 320 millions d'euros. L'acquisition va être réalisée "en s'appuyant sur le nouvel instrument européen Safe dédié au financement de la base industrielle et technologique de défense européenne", a souligné Emmanuel Macron. "C'est une concrétisation éloquente de ce pour quoi nous nous sommes battus ces derniers mois au niveau européen", a-t-il ajouté au sujet de l'effort de réarmement du vieux continent et de la volonté française qu'il s'appuie sur des équipements européens. Par ailleurs, une lettre d'intention a été signée "pour engager avec notre accompagnement un travail pour moderniser" les douze Rafale du constructeur Dassault acquis par Zagreb, "au standard technologique équivalent à celui en cours au sein de notre armée de l'air et de l'espace", a dit le président français. Les deux pays membres de l'Union européenne et de l'Otan ont enfin signé un plan d'action triennal 2026-2028 pour la "consolidation" de leur partenariat stratégique conclu en 2021, a-t-il annoncé. Il a rappelé qu'entre 2021 et 2024, les échanges commerciaux entre les deux Etats avaient progressé de 40%, et les investissements des entreprises françaises en Croatie avaient quasiment triplé.

08.12.2025 à 21:05

La base militaire de Creil survolée par des drones fin novembre (armée)

FRANCE24

Confirmant en partie une information de la revue Air et Cosmos, une porte-parole de l'AAE a indiqué à l'AFP que "la présence de plusieurs drones est avérée" dans la nuit du 26 novembre au-dessus de cette base qui abrite des notamment des installations techniques de la DRM, un des principaux services de renseignement français. "Tout lien avec des provocations étrangères est à ce stade prématuré", a ajouté cette source. Plusieurs potentiels survols de drones au-dessus d'infrastructures critiques ont été signalées en Europe ces dernières semaines, et certains responsables politiques ont accusé la Russie de se livrer à ces actions de guerre hybride. Des survols ont aussi été signalés au-dessus de sites militaires en France. Le 26 novembre, face à la présence avérée des drones, les militaires chargés de la protection du site de Creil ont tiré avec des armes de calibre 12, à canon lisse et à faible portée, selon Air et Cosmos, une information confirmée par une source sécuritaire à l'AFP. L'AAE n'a pas confirmé ces tirs. Un hélicoptère avec un équipage spécialisé dans la lutte antidrones a été ensuite dépêché sur place, mais les drones avaient disparu, selon l'AAE. Selon Air et Cosmos, six drones ont été signalés simultanément, un chiffre qui n'a pas été confirmé. Cette base interarmées "sensible n'a subi aucune dégradation et reste pleinement opérationnelle pour l'ensemble de ses missions", a ajouté l'AAE, précisant qu'une plainte a été déposée et qu'une enquête est en cours. C'est le deuxième site particulièrement sensible à être survolé par des drones en quelques jours, après la base de l'Île Longue en Bretagne, qui abrite les sous-marins de la dissuasion nucléaire française, jeudi dernier, là encore sans qu'un lien puisse être établi avec la Russie. La source sécuritaire a dit à l'AFP qu'il était trop tôt pour savoir si ces survols sont organisés ou s'il s'agit d'un phénomène de mimétisme consécutif à la publicité donnée à ces survols. A Creil, les militaires ont eu des soupçons sur la présence de drones au-dessus de la base durant les nuits des 28 et 30 novembre mais "les conditions météo (nuit, brouillard épais, plafond bas) n’étaient pas propices à une levée de doute irréfutable", a indiqué l'AAE, soulignant la proximité de l'aéroport de Roissy et la présence d'avions de ligne. Plusieurs sources militaires ou sécuritaires interrogées ces dernières semaines par l'AFP ont insisté sur le potentiel risque d'emballement psychologique autour des signalements de drones en Europe, soulignant l'immense difficulté d'identifier un drone dans le ciel la nuit par un témoin ne disposant pas de matériels de détection spécifique.

08.12.2025 à 21:01

Bronchiolite: une quinzaine de bébés transférés d'Ile-de-France dans d'autres régions

FRANCE24

En Île-de-France, il a fallu transférer 14 bébés en réanimation vers d'autres régions faute de lits, selon des informations de France Inter lundi matin. "Nous avons 36 lits dans ce service, et 36 lits occupés, pleins", a notamment exposé à la radio Naïm Ouldali, pédiatre à l’hôpital Robert Debré à Paris. Dans une mise au point, l'Agence régionale de santé a précisé dans l'après-midi que "16 enfants ont été concernés par un transfert vers un hôpital hors Île-de-France" depuis mi-octobre, deux de ces transferts ayant été effectués ce week-end. "Parmi ces 16 transferts, six ne sont pas liés aux tensions sur les places d’hospitalisation en Île-de-France mais répondaient à une problématique non médicale de rapprochement avec le domicile des parents, notamment dans le Val d’Oise et dans les Yvelines", a notamment indiqué l'ARS. Et, selon son communiqué, "les 10 autres cas de transferts peuvent être effectivement attribués à une tension locale sur l’offre mais pas nécessairement à une saturation des services à l’échelle régionale". "Dans ces cas de tensions locales, en particulier dans les départements de la grande couronne, un transfert en proximité dans un établissement d’une région limitrophe peut s’avérer plus pertinent et confortable pour les parents qu’un transfert dans un autre département francilien", selon l'agence. La ministre de la Santé Stéphanie Rist a également affirmé lundi sur BFMTV qu'"il y a des transferts d'enfants entre services souvent dus à des rapprochements familiaux, souvent pour que l'enfant soit pris en charge au plus près d'où il habite". Mais "on surveille évidemment de très près l'état des services", a-t-elle assuré. L’Île-de-France, en alerte épidémique pour la bronchiolite pour la sixième semaine, a enregistré une augmentation hebdomadaire des passages aux urgences de 7,4% pour les moins de 2 ans et de 9,7% pour les moins de 1 an entre le 24 et le 30 novembre. L'ARS a cependant pointé "un infléchissement" pour les moins de 2 ans depuis fin novembre. Deux traitements immunisants sont désormais disponibles contre la bronchiolite: l'Abrysvo (Pfizer), vaccin administré à la mère avant la naissance du bébé, et le Beyfortus (AstraZeneca/Sanofi), traitement donné au nourrisson pendant ses premiers mois. Mais "la grosse majorité des parents dont les enfants sont hospitalisés pour une bronchiolite à VRS ne sont pas au courant de l’existence de ces produits-là", selon Naïm Oualdali.

08.12.2025 à 20:48

Bénin : les images de l'intervention du Nigeria contre les putschistes

Les Observateurs

La tentative de coup d'État au Bénin contre le président Patrice Talon a été mise en échec ce dimanche par la réaction de l'armée béninoise, mais également grâce à l'action du Nigéria voisin. Comme le montrent des vidéos partagées par des témoins, l'armée de l'air nigériane est intervenue contre les putschistes.

08.12.2025 à 20:23

Arte reconduit à sa tête Bruno Patino pour cinq ans

FRANCE24

Réuni lundi, le Conseil de surveillance d'Arte France "s'est prononcé à l'unanimité" pour maintenir M. Patino, "suivant ainsi la préconisation d'un comité ad hoc constitué en octobre afin de dresser le bilan du mandat écoulé et d'examiner les orientations stratégiques proposées pour l'avenir", a indiqué la chaîne dans un communiqué. Le président du Conseil, l'essayiste Bernard-Henri Lévy, a expliqué que la "reconduction de Bruno Patino et de ses équipes permettra de poursuivre l'ensemble des dynamiques insufflées à Arte ces dernières années", qu'il s'agisse "d'européaniser les offres de la chaîne, de faire monter en puissance sa plateforme arte.tv ou d'élargir les publics et l'empreinte d'Arte, notamment auprès des jeunes générations". Bruno Patino, 60 ans, avait été nommé en 2020 à la tête de la chaîne, diffusée depuis 1992. Disponible en sept langues, elle souhaite proposer des "œuvres non formatées", "en phase avec l'époque". Bruno Patino est un fin connaisseur de l'audiovisuel public puisqu'il a été directeur de France Culture et numéro 2 de France Télévisions. Il est aussi passé par les quotidiens Le Monde et InfoMatin, Canal+ et Hachette Livre. Il est aussi l'auteur de plusieurs essais, dont "La civilisation du poisson rouge : petit traité sur le marché de l'attention" (Grasset). Les dirigeants français et allemands d'Arte ont récemment affiché leur ambition de faire de la chaîne une véritable plateforme européenne, qui fonctionnerait en réseau et offrirait une alternative européenne aux plateformes américaines. Bruno Patino a été reconduit par un conseil composé de 15 membres parmi lesquels trois représentants des salariés et trois personnalités représentant l'État ou nommées sur proposition de ce dernier.

08.12.2025 à 20:16

Europe - Etats-Unis : la rupture ?

Stéphanie ANTOINE

Le Président du Conseil européen, Antonio Costa, dénonce des tentatives d'ingérence des États-Unis dans la politique européenne. Déclaration faite en réaction à la publication par la Maison Blanche vendredi dernier de la nouvelle stratégie de sécurité américaine. Un document de 33 pages, ou les Etats-Unis actent une rupture historique avec la politique américaine mise en œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

08.12.2025 à 20:15

Condamné dans une affaire de marchés publics, le maire de Tarbes bientôt destitué

FRANCE24

Cette dernière peine étant assortie d'une mesure d'exécution provisoire, le préfet des Hautes-Pyrénées prendra prochainement un arrêté actant sa démission d'office. Une amende de 75.000 euros a également été prononcée. L'élu de 81 ans, en poste depuis 2001, avait annoncé qu'il ne briguerait pas sa succession en 2026 mais il comptait figurer sur la liste conduite par Michel Garnier, un de ses proches, et semblait vouloir conserver la présidence de l'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées. "Je prends acte. Je suis surpris, déçu", a réagi Gérard Trémège, interrogé par l'AFP après le prononcé du jugement, dont il peut faire appel. "Je vais y réfléchir", a-t-il ajouté sur ce point. Poursuivi pour favoritisme et prise illégale d'intérêt, il avait comparu mi-novembre avec neuf autres prévenus - cinq anciens cadres administratifs de la ville de Tarbes, un architecte et trois entrepreneurs locaux. Selon l'accusation, l'édile avait mis au point un "système" pour "avantager des proches" en leur accordant des marchés publics malgré des candidatures "aux dossiers incomplets" et à des tarifs souvent supérieurs à ceux du marché, ou en leur cédant des terrains municipaux à prix réduits. Au procès, Gérard Trémège avait nié les faits, admettant avoir commis des "erreurs" mais jamais de façon délibérée, expliquant avoir privilégié "des entreprises du territoire" sans chercher "d'intérêt personnel", et dénonçant un dossier "orchestré" contre lui. Une peine de trois ans de prison dont un ferme, aménageable sous la forme d'une détention à domicile avec bracelet électronique, assortie de cinq ans d'inéligibilité et de 75.000 euros d'amende, avait alors été requise par le procureur de Pau qui avait imputé au maire des "dysfonctionnements majeurs". Prévu initialement lundi, un conseil municipal se tiendra le 15 décembre pour élire le nouveau maire de Tarbes. Gérard Trémège a également été conseiller régional de Midi-Pyrénées, puis d'Occitanie, de 2004 à 2021, et député des Hautes-Pyrénées de 1986 à 1988 puis de 1993 à 1995. Parmi les autres peines prononcées par le tribunal, un ancien directeur général des services de la commune a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, un ex-chef de service municipal et un architecte à six mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende, un chef d'entreprise à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Deux autres dirigeants d'entreprises ont été relaxés, tandis que trois ex-chefs de services municipaux ont bénéficié d'une dispense de peine.

08.12.2025 à 20:13

Protection des espèces: La COP CITES, enfin une COP efficace!

Audrey RACINE

La COP20 CITES sur la protection des espèces menacées a abouti à la restriction et à l'interdiction de commercialisation de 70 espèces de requins et de raies. En revanche, le Japon a mené avec succès une campagne pour faire rejeter la demande de protection des anguilles et des concombres de mer qui sont largement consommés dans l'archipel. La prochaine COP CITES aura lieu dans 3 ans au Panama.

08.12.2025 à 20:03

Tentative de coup d'État au Bénin : pourquoi ce coup de force ?

Stéphanie ANTOINE

Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d'État, après l'irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon. Christophe Boisbouvier analyse la situation dans "Questions Directes" avec Stéphanie Antoine.

08.12.2025 à 19:47

Budget Sécu: le gouvernement a déposé un amendement portant la hausse des dépenses d'assurance maladie de 2 à 3%

FRANCE24

"Pour un budget de la Sécurité sociale sincère au regard des derniers débats parlementaires, j'ai déposé un amendement portant l'Ondam -les dépenses d'assurance maladie- de 2 à 3%", a indiqué Stéphanie Rist sur X. C'est "une sorte d'équilibrage" notamment pour "rendre compte du fait qu'il n'y aura pas de hausse des franchises médicales" en 2026, car "il n'y a pas de majorité parlementaire pour cela", a-t-elle précisé ensuite sur le plateau de BFMTV. A l'intention des écologistes, le ministre de l'Economie Roland Lescure avait confirmé dimanche qu'il devrait y avoir un dernier amendement pour augmenter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie, revendication importante de ce groupe. La ministre de la Santé avait affiché l'"objectif" de porter une augmentation de 3% de ces dépenses. Si cet amendement est adopté, "ça sera un des éléments importants dans notre décision" sur l'ensemble du texte, a fait valoir à l'AFP la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain. L'abstention du groupe écologiste et social, qui compte 38 députés, pourrait en effet être nécessaire pour éviter un rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, une hypothèse non négligeable à ce stade. Le sénateur de Paris Yannick Jadot, ancien candidat à la présidentielle, a appelé les députés écologistes "au minimum à s'abstenir" mardi, estimant auprès de l'AFP qu'il ne fallait "pas sanctionner un compromis" sur lequel Les Ecologistes ont pesé. Alors que les écologistes ont voté vendredi contre le volet recettes du budget de l'Etat, le patron du PS Olivier Faure a espéré pour sa part lundi que le "geste du gouvernement" d'augmenter l'objectif des dépenses d'assurance maladie "les amènera à faire le bon choix" sur le budget de la Sécu. Interrogée sur les chances d'un vote positif mardi, Stéphanie Rist a répondu sur BFMTV que "c'est très difficile à dire" et que "chaque groupe regarde les uns et les autres" pour se positionner. Et "j'ai mené des réunions avec beaucoup de groupes aujourd'hui sur le côté technique (...) pour que chacun puisse voter en conscience", a-t-elle déclaré. Si le texte n'est pas adopté, le gouvernement a maintes fois averti que le déficit de la Sécu plongerait autour des 30 milliards d'euros en 2026, contre 23 en 2025. "Si le PLFSS est adopté: dépenses de santé maîtrisées malgré le déficit. En cas de rejet: dérive massive, plus de 30 milliards d'euros de déficit", a réaffirmé la ministre sur X. Même si le vote mardi est positif, le projet de budget de la Sécurité sociale devra faire encore un aller-retour avec le Sénat avant son adoption définitive.

08.12.2025 à 19:47

Décès de Sala: après les plaidoiries, décision le 30 mars pour Cardiff City et le FC Nantes

FRANCE24

L'attaquant argentin, âgé de 28 ans, avait péri dans un accident d'avion au-dessus de la Manche en janvier 2019 alors qu'il rejoignait Cardiff City, où il venait d'être transféré depuis le FC Nantes. Il n'avait pas eu le temps de jouer avec son nouveau club. Le Cardiff City Football Club (CCFC) a saisi le tribunal de commerce de Nantes en 2023 pour réclamer réparation au titre des pertes de revenus et autres préjudices subis par le club en raison du décès du joueur. Cardiff City défend que le FC Nantes était, via l'agent Willie McKay, impliqué dans l'organisation du vol privé à bord duquel le footballeur avait pris place et que, si le transfert était effectif au moment de l'accident selon le Tribunal arbitral du sport (TAS), c'est l'organisation de ce vol qui est en cause. Willie McKay "ne pouvait pas ignorer l'illégalité du vol", a affirmé devant le tribunal de commerce l'avocat de Cardiff City, Me Olivier Loizon, selon qui Willie McKay a fait preuve de "légèreté" et de "négligence". "Quelle que soit la cause finale de l'accident, (Emiliano Sala) n'aurait pas dû être dans le vol", a-t-il ajouté. De leur côté, les avocats du FC Nantes ont rappelé que seul David Henderson, organisateur du vol, avait été condamné par la justice au Royaume-Uni pour avoir engagé un pilote qu'il savait non qualifié et transporté un passager sans autorisation valide. Analyses financières Par ailleurs, le seul agent mandaté par le FC Nantes dans le cadre du transfert d'Emiliano Sala était Mark McKay, fils de Willie McKay, a souligné Me Jérôme Marsaudon. Willie McKay "ne faisait qu'aider son fils, vu sa grande expérience", a ajouté l'avocat du FC Nantes. "Il est triste de voir que Cardiff a instrumentalisé ce drame, et en a fait une vraie comédie judiciaire", a plaidé Me Marsaudon. "Rien dans ce dossier ne justifie que la responsabilité du FC Nantes soit engagée", a-t-il ajouté. Plaidant à ses côtés, Me Louis-Marie Absil a dénoncé l'"acharnement judiciaire" de Cardiff City et sa "volonté de ternir la réputation du FC Nantes" et de son président. Après une analyse menée par un expert mandaté par Cardiff City, le club gallois avait chiffré son préjudice à plus de 120 millions d'euros. Un expert financier a détaillé devant le tribunal la méthode de calcul, prenant notamment en compte le passage de Cardiff de la division 1 à la division 2. Des chiffres "fantasmagoriques" pour Me Louis-Marie Absil. Un expert financier du FCN a notamment pointé à la barre des "hypothèses absurdes" et des "erreurs à tous les niveaux". Face au tribunal de commerce, les avocats du FC Nantes ont demandé lundi un million d'euros à Cardiff City au titre du préjudice moral. Dans une autre procédure liée au contentieux entre les deux clubs, le Tribunal arbitral du sport a estimé en 2022 que le transfert du joueur était bien finalisé au moment de sa mort. En 2023, le tribunal du football de la Fédération internationale (Fifa) avait ordonné à Cardiff de régler au FC Nantes le solde du transfert du joueur argentin, soit à l'époque un peu plus de 11 millions d'euros sur un total de 17 millions.

08.12.2025 à 19:35

Plusieurs pays européens dont la France appellent Bruxelles à "renforcer" la mobilisation contre Shein et consorts

FRANCE24

"Nous appelons la Commission à se mobiliser avec force et sans relâche sur la question de la concurrence déloyale des plateformes d'e-commerce de pays tiers", clament les Etats signataires, à savoir l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Hongrie et la Pologne. La Commission a déjà adressé des demandes d'informations à Shein, une procédure qui peut aboutir à l'ouverture d'une enquête, ce que réclame Serge Papin, ministre français du Commerce à l'initiative de cette lettre. Cette enquête "doit être complétée par des mesures provisoires pour atténuer les risques systémiques non maîtrisés par Shein et par d'autres plateformes", a-t-il estimé lors du "conseil compétitivité" organisé lundi à Bruxelles, réclamant également des "sanctions supplémentaires" dans "les procédures déjà lancées contre Temu et AliExpress". L'Etat français a déjà essayé en vain de suspendre Shein via une procédure administrative début novembre, après la découverte de la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine. L'Etat a porté cette demande de suspension devant la justice, qui tranchera le 19 décembre. Mais face à la possibilité d'un nouvel échec, la France presse la Commission européenne, la lutte contre les risques systémiques des grandes plateformes étant une compétence européenne. Pour protéger consommateurs et entreprises de "risques" comme la vente de produits illicites ou des pratiques commerciales déloyales, les pays signataires de la lettre réclament l'application du droit existant comme le Règlement sur les services numériques (DSA). Ils plaident pour "des efforts coordonnés (...) afin de renforcer les contrôles effectués par" les autorités douanières et de protection des consommateurs. En outre, ils invitent la Commission européenne à "jouer un rôle actif" et à "revoir la réglementation existante, et si nécessaire", à renforcer "les obligations des plateformes en ligne". Les signataires réclament enfin "la mise en place d'une taxe européenne sur les colis de faible valeur", mesure déjà prévue au niveau national notamment par la France. Mi-novembre, les ministres des Finances de l'UE ont approuvé la suppression de l'exonération de droits de douane sur les petits colis importés, qui pourrait entrer en vigueur dès le premier trimestre 2026.

08.12.2025 à 19:19

Nigeria: une centaine d'écoliers libérés après leur kidnapping

FRANCE24

Une centaine d'élèves, pour la plupart âgés entre 10 et 17 ans, vêtus de longues robes pour les filles et de maillots de football pour les garçons, sont arrivés à bord de cinq bus blancs escortés par une dizaine de véhicules militaires et blindés. Ils ont été accueillis par le gouverneur de l'Etat de Niger Mohammed Umaru Bago. Le 21 novembre, 303 élèves et 12 membres du personnel ont été kidnappés à l'internat mixte St. Mary situé dans le village reculé de Papiri, dans l'État du Niger, dans le centre-nord du pays, alors que le Nigeria subissait une vague d'enlèvements massifs rappelant le tristement célèbre enlèvement de près de 300 lycéennes par Boko Haram à Chibok en 2014. "Continuez à prier" Une cinquantaine d'entre eux avait pu peu après échapper à leurs ravisseurs. Selon les chiffres fournis par le diocèse auquel appartient l'école St Mary, 165 personnes manquent toujours à l'appel. Le gouverneur n'a pas souhaité donner de détails sur les modalités de la libération des enfants, laquelle avait été rendue publique dimanche. L'identité des ravisseurs n'a pas non plus été dévoilée. Dans un communiqué, le président du pays, Bola Tinubu, a indiqué que 115 personnes étaient encore aux mains de leurs ravisseurs. "Nos agences de sécurité, en collaboration avec les gouverneurs, doivent empêcher de futurs enlèvements. Nos enfants ne doivent plus être des proies faciles pour des terroristes sans cœur", a déclaré M. Tinubu. Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés "bandits", en quête de rançons. Et le phénomène des enlèvements en vue d'obtenir une rançon s'est "mué en un secteur structuré à but lucratif" qui a généré environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, estime un rapport du cabinet de consultants SBM Intelligence, basé à Lagos. "Nous savons tous que ces enfants, après avoir passé plus de deux semaines en captivité, ont certainement besoin d'aide. Un examen médical sera très important pour eux", a déclaré Theresa Pamma, de l'Unicef, lors de la conférence de presse qui a suivi l'arrivée des enfants au bureau du gouverneur. "Etat d'urgence sécuritaire" Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians - des écolières musulmanes, des fidèles d'une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d'honneur... - ont été enlevés en 15 jours, ébranlant profondément la nation. Cette recrudescence des kidnappings a poussé le président Bola Tinubu à déclarer fin novembre "l'état d'urgence sécuritaire national" et à ordonner le recrutement de policiers et de militaires pour lutter contre les groupes armés. Pays le plus peuplé d'Afrique, fort de 230 millions d'habitants, le Nigeria est presque également divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud principalement chrétien et est confronté à une situation sécuritaire très dégradée. A une insurrection jihadiste active depuis 2009 dans le nord-est du pays sont venues s'ajouter ces dernières années dans le nord-ouest et le centre les attaques, pillages et enlèvements perpétrés par des bandits, aux mobiles plus financiers qu'idéologiques. Cette vague d'enlèvements est aussi intervenue sur fond de déclarations de Donald Trump sur une prétendue persécution ciblée des chrétiens du Nigeria par des "terroristes islamistes", un phénomène que démentent Abuja et des experts indépendants. Les attaques au Nigeria visent et tuent aussi bien chrétiens que musulmans, souvent sans distinction. Le président américain, qui a menacé d'y intervenir militairement, a inscrit le Nigeria sur la liste des "Pays particulièrement préoccupants" (CPC) en termes de liberté religieuse, invoquant "une menace existentielle" sur les chrétiens du Nigeria.
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