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▸ Les 15 dernières parutions

10.12.2025 à 16:21

Neutralité: "débat légitime" et "exigence absolue" pour France Télé, selon sa présidente

FRANCE24

"Les polémiques de ces dernières semaines ont pu alimenter un débat qui est légitime", a reconnu la présidente du groupe public. "France Télévisions est un média financé par tous. Il doit donc s'adresser à tous, quels que soient son lieu de vie, ses opinions ou son niveau de revenus. Il s'agit, pour nous, d'une exigence absolue à laquelle nous veillons tout particulièrement", a-t-elle martelé. La commission d'enquête sur la "neutralité" et "le financement de l'audiovisuel public" a été créée par les députés du groupe UDR d'Eric Ciotti dans la foulée de l'affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d'une vidéo les montrant dans un restaurant avec deux de ses responsables. Plus généralement, France Télévisions et Radio France, dont les responsables seront auditionnés la semaine prochaine, sont accusés par une partie de la droite et le Rassemblement national de partialité en faveur de la gauche. Mais Mme Ernotte Cunci a assuré que France Télévisions se montre "exemplaire en matière de transparence de son offre d'information et d'équilibre des points de vue". Divers travaux internes ont été lancés pour encore renforcer ces principes. Sur l'autre volet des travaux de la commission d'enquête, celui concernant le financement, la présidente de France Télé a vanté les "efforts massifs" réalisés par l'entreprise depuis son arrivée à sa tête en 2015, qui cependant aboutit à "une inadéquation croissante entre nos missions et nos moyens". "La télévision publique remplit des missions essentielles qu'aucun autre" groupe audiovisuel ou réseau social ne pourra "jamais remplir", a-t-elle plaidé.

10.12.2025 à 15:49

CAN 2025 : les listes complètes des 24 sélections, équipe par équipe

Romain HOUEIX

La Coupe d’Afrique des Nations va bientôt faire son grand retour. Pour cette 35e édition, les 24 plus grandes nations africaines du moment se préparent à batailler au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Voici la liste pays par pays des joueurs convoqués pour disputer la compétition.

10.12.2025 à 15:47

Croatie : pétition contre des prières publiques accusées de défendre le patriarcat

FRANCE24

Ces prières à genoux, menées par un mouvement catholique conservateur baptisé "Sois viril", ont lieu partout en Croatie le premier samedi de chaque mois depuis 2022. Le nombre de participants est modeste mais persistant dans ce pays très catholique de 3,8 millions d'habitants. Ce mouvement prône des tenues discrètes pour les femmes, s'oppose aux relations sexuelles avant le mariage et exige une interdiction absolue de l'avortement. Ces prières ont suscité quelques contre-manifestations et une pétition a été lancée par la militante féministe Sanja Sarnavka, samedi, après la mort d'une femme de 22 ans poignardée par son compagnon dans la ville de Rijeka (ouest). Le texte a été remis mercredi au gouvernement, à la Cour constitutionnelle et à la commission parlementaire pour l'égalité entre les sexes, à l'occasion de la Journée des droits humains. A la mi-journée mercredi, plus de 66.000 personnes avaient signé la pétition, qui fait un parallèle entre ces prières "pour que les femmes soient soumises aux hommes, obéissantes et silencieuses" et les 18 féminicides recensés en Croatie en 2025. Mais Ivan Penava, chef du Mouvement Patriotique de droite, parti minoritaire au sein du gouvernement, a condamné la pétition, la qualifiant de "totalitaire". En 2024, ce pays membre de l'Union européenne a modifié son code pénal pour introduire le féminicide comme infraction distincte, passible d'une peine minimale de 10 ans de prison.

10.12.2025 à 15:33

Au Yémen, le camp gouvernemental anti-houthi affaibli par une poussée séparatiste

FRANCE24

L'avancée territoriale éclair des forces du Conseil de transition du Sud (STC), soutenues par les Emirats arabes unis, dans une région pétrolifère du gouvernorat de Hadramout, a suscité la colère de ses alliés au sein du gouvernement, appuyés eux par l'Arabie saoudite. Le Yémen est déjà divisé entre les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et une grande partie du nord du pays, et les forces loyalistes, dont les représentants se sont provisoirement installés à Aden, dans le sud. Alors que le pays connaît une accalmie sur ce front depuis 2022, ces nouvelles tensions risquent de fragiliser un peu plus le pays le plus pauvre de la péninsule arabique. Qui sont les forces séparatistes? Dirigé par Aidarous al-Zoubaïdi, le STC regroupe les partisans d'une sécession du sud du Yémen, qui a été un Etat indépendant de 1967 à 1990. Ce mouvement a regagné en influence à la faveur de la guerre entre les Houthis, soutenus par l'Iran, et les forces appuyées par une coalition militaire arabe, incluant l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Proche d'Abou Dhabi, le STC fait partie du Conseil présidentiel qui chapeaute le gouvernement reconnu par la communauté internationale, aux côtés d'autres groupes contrôlant différents territoires. Les combattants séparatistes ont déjà affronté les forces loyalistes dans le passé, notamment entre 2018 et 2019, avant que les deux camps ne concluent un accord de partage du pouvoir négocié par Ryad. Quel était l'objectif de l'offensive? Les forces du STC, jusque-là concentrées sur le littoral, se sont emparées de territoires dans le nord du gouvernorat de Hadramout - le plus grand du pays - qui comprend des champs pétroliers et s'étend jusqu'à la frontière saoudienne, sans rencontrer de véritable résistance. L'objectif affiché était de déloger un chef tribal et des forces loyalistes, présentées comme affiliées aux Frères musulmans, pour lutter contre la contrebande profitant aux Houthis et à des groupes terroristes, selon le STC. Dans la foulée, le mouvement a étendu son emprise dans le gouvernorat voisin de Mahra, bordant Oman. Il dit désormais contrôler la totalité du territoire de l'ancien Yémen du sud, suscitant des craintes d'une proclamation d'indépendance. Lundi, le chef du Conseil présidentiel yéménite, Rashad al-Alimi, a fustigé "les actions unilatérales" du STC, y voyant une menace pour "l'unité et la stabilité" du pays. Quels sont les risques? Pour l'heure, il ne semble pas y avoir de volonté de contrer sur le terrain le STC, dont l'avancée rapide suggère "une coordination avec au moins certaines forces gouvernementales", affirme Elisabeth Kendall de l'université de Cambridge. L'offensive a surtout révélé la faiblesse et les divisions qui minent le Conseil présidentiel et dont l'avenir semble désormais "incertain", poursuit cette spécialiste du Yémen, estimant que le STC envisage sans doute une sécession. Selon un haut responsable du gouvernement yéménite, s'exprimant sous couvert d'anonymat, "la déclaration d'un nouvel Etat n'est ni faisable, ni viable, ni possible", faute de "consensus national, régional et international". Pour lui, le STC cherche à renégocier l'accord de partage de pouvoir conclu en 2019 et à renforcer son autorité dans le sud, alors que des informations ont fait état d'une potentielle reprise des négociations avec les Houthis sur un éventuel accord de paix. Où se placent les acteurs régionaux? Ryad a appelé au retrait des forces des STC et plaidé pour une désescalade, tandis qu'Abou Dhabi a dit soutenir le processus politique au Yémen "en ligne avec l'Arabie saoudite". Les deux pays du Golfe, qui soutiennent des camps différents dans plusieurs pays, partagent l'objectif de contrer les rebelles Houthis. Mais ils ont des intérêts divergents à long terme, souligne Elisabeth Kendall. Si le STC obtenait un Etat, les Emirats gagneraient un accès stratégique à des ressources énergétiques, ports et routes commerciales, tandis que Ryad se retrouverait "avec un Etat belliqueux dominé par les Houthis à sa frontière", dit-elle. Leur voisin omanais pourrait également avoir son mot à dire dans le gouvernorat de Mahra, avec lequel le sultanat entretient des relations historiques et qu'il considère comme son "arrière-cour", selon elle.

10.12.2025 à 15:24

Après la "Sécu", Sébastien Lecornu peut-il rééditer son pari gagnant sur le budget de l’État ?

Romain BRUNET

Fort de son succès sur l’étape cruciale du vote du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sébastien Lecornu espère parvenir au même résultat sur le budget de l’État en poursuivant ses discussions avec les socialistes. Mais la partie s’annonce beaucoup plus serrée.

10.12.2025 à 15:10

"Love me tender" d'Anna Cazenave Cambet : le combat d'une mère privée de son fils

Natacha VESNITCH

La réalisatrice Anna Cazenave Cambet est l'invitée de ce numéro 100 % cinéma. Elle présente "Love me tender", une adaptation libre du roman autobiographique de l'ancienne avocate Constance Debré, incarnée par la formidable Vicky Krieps. L'histoire d'une femme qui, à cause de son homosexualité, va perdre la garde de son fils.

10.12.2025 à 15:06

Australie : une loi historique pour limiter les dangers des réseaux sociaux chez les jeunes

FRANCE24

L’Australie est devenue le premier pays au monde à interdire l’accès à plusieurs réseaux sociaux aux moins de 16 ans, une mesure forte destinée à protéger les jeunes face aux risques liés aux écrans et aux plateformes numériques. Entre cyberharcèlement, exposition à des contenus inadaptés et impact sur la santé mentale, le gouvernement entend "reprendre le contrôle". Décryptage de cette loi inédite et de ses enjeux pour les mineurs.

10.12.2025 à 15:05

Ligue des champions : l'OM tremble mais touche au but grâce à Greenwood

FRANCE24

Porté par le talent de Mason Greenwood, Marseille a fait un pas important vers la qualification pour les barrages de la Ligue des champions en allant battre l'Union Saint-Gilloise 3-2 mardi à Bruxelles, au bout d'un match rendu fou par la fébrilité défensive marseillaise.

10.12.2025 à 15:05

Haïti : la musique Konpa bientôt inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco

FRANCE24

Des bars de Port-au-Prince aux villages haïtiens les plus reculés en passant par la diaspora du monde entier, on écoute et on danse le compas. Cette musique populaire, qui devrait être inscrite mercredi au patrimoine immatériel de l'Unesco, fait la fierté de ce petit pays des Caraïbes.

10.12.2025 à 14:59

France : vers un budget d'ici le 31 décembre ?

FRANCE24

Fort du vote positif mardi sur le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement s'attelle mercredi, par un débat sur la défense, à l'examen encore plus difficile du budget de l'Etat qui pourrait se prolonger en janvier, faute de majorité au Parlement.

10.12.2025 à 14:41

Trop jeunes pour scroller ? Parlons-en avec L. Miller, F. Didier et F. Saltiel

Pauline PACCARD

L'initiative australienne d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans est regardée de près par nombre de pays dans le monde, y compris en France. Sommes-nous à ce point désarmés face à ces réseaux sociaux pour qu’il n’y ait que la méthode coercitive qui puisse protéger nos enfants ? Est-ce faire insulte à leur sens critique, ou au contraire faire preuve de réalisme face aux menaces que ces plateformes font poser sur la santé mentale des adolescents ?

10.12.2025 à 14:33

Venezuela : Maria Corina Machado, visage et âme de l'opposition

FRANCE24

Elle n'a pas pu arriver à temps mercredi à Oslo pour recevoir son prix, décerné le 10 octobre, qui a été remis à sa fille. "Pour avoir la démocratie, nous devons être prêts à nous battre pour la liberté", a-t-elle souligné dans un discours lu par sa fille Ana Corina Sosa Machdo, fustigeant "un terrorisme d'État déployé pour étouffer la volonté du peuple" vénézuélien. Le Nobel est une "très juste reconnaissance pour la longue lutte d'une femme et de tout un peuple pour notre liberté et notre démocratie", a affirmé le candidat de l'opposition à la présidentielle Edmundo Gonzalez Urrutia. Si le président Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été proclamé vainqueur par l'autorité électorale considérée aux ordres du pouvoir, l'opposition a revendiqué la victoire pour son candidat. Maduro est accusé de dérive autoritaire par les États-Unis et l'Union européenne, qui ont sanctionné le régime. Mme Machado, déclarée inéligible, n'avait pas pu se présenter, mais avait mené la campagne pour un candidat alors inconnu. Et c'est elle qui avait appelé ses partisans à recueillir les procès-verbaux de chaque bureau de vote, pour "prouver" la victoire de l'opposition. Le pouvoir vénézuélien, qui n'a pas jusqu'ici publié les résultats complets du scrutin, a durement réprimé les troubles post-électoraux et a intensifié ces derniers mois la répression politique, selon une mission d'experts de l'ONU. Mme Machado a choisi de rester dans son pays alors que M. Gonzalez Urrutia a lui été contraint à l'exil en septembre 2024. "La Libertadora" "Dès mon arrivée, je pourrai étreindre toute ma famille et mes enfants que je n'ai pas vus depuis deux ans, ainsi que tant de Vénézuéliens-Norvégiens que je sais partager notre lutte", a confié Mme Machado mercredi au Comité Nobel avant son départ pour Oslo. Lors d'un entretien avec l'AFP, elle avait expliqué vivre parfois "des semaines sans contact humain" : "Je suis là où je me sens le plus utile pour la lutte". Réfugiée dans un lieu tenue secret, elle continue de mener son combat. Depuis la présidentielle, elle donne des interviews virtuelles et participe à des débats sur internet, toujours sur un fond neutre pour que personne ne reconnaisse l'endroit où elle se trouve. La notoriété de Mme Machado a explosé lors des primaires de l'opposition en octobre 2023, en recueillant plus de 90% des voix dans une démonstration de force avec 3 millions de participants. Elle est rapidement devenue favorite des sondages, surnommée la "libertadora" ("libératrice"), en hommage au "libertador" Simon Bolivar. Jean et chemise blanche, elle a parcouru le pays comme une rock star ralliant les foules générant des réactions passionnées: cris, pleurs et bousculades accompagnaient ses apparitions. Son nom n'était pas sur les bulletins mais le visage et l'âme de l'opposition, c'était elle. Réputée franche et sans demi-mesure, Mme Machado promettait alors sans cesse "le changement" au Venezuela, dirigé depuis 1999 par le président Hugo Chavez (1999-2013), puis son héritier Nicolas Maduro. Ce dernier a été proclamé vainqueur de la dernière présidentielle avec 52% des voix par le Conseil national électoral. Celui-ci n'a pas publié le détail des votes, se disant victime d'un piratage informatique. "Jusqu'au bout !" L'opposition, qui a publié des procès-verbaux des bureaux de vote, assure que M. Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec plus de 67% des voix. Le pouvoir assure que ces procès-verbaux sont des "faux". Couronnée par le prix Sakharov en 2024, Mme Machado avait estimé qu'il s'agissait d'une "reconnaissance pour chaque prisonnier politique, demandeur d'asile, exilé et chaque citoyen de notre pays qui se bat pour ce qu'il pense". Libérale, elle prône une économie de marché et a proposé la privatisation du géant public pétrolier Petroleos de Venezuela (PDVSA), principale source de revenus du pays dont la production s'est effondrée, en raison de la mauvaise gestion et de la corruption. "Nous allons libérer notre pays et ramener nos enfants à la maison", lançait-elle en référence aux 7 millions de Vénézuéliens qui, selon l'ONU, ont quitté le pays en proie à une interminable crise économique. Ce retour espéré de la diaspora la touche de près. Ses trois enfants - Ana Corina, Henrique et Ricardo - vivent à l'étranger. C'est sa fille qui a reçu le prix Nobel mercredi. Ingénieure de profession, Mme Machado a entamé son parcours politique en 2002 avec la création de l'association Sumate (Rejoins-nous), réclamant un référendum pour révoquer le président Chavez. Accusée de "trahison" par la justice vénézuélienne qui a annoncé qu'elle serait considérée en fuite si elle quittait le pays, elle jure régulièrement comme son slogan de campagne qu'elle ira "jusqu'au bout". Soutenant le déploiement américain dans les Caraïbes, elle a récemment affirmé sur les réseaux sociaux: "Il ne nous reste que très peu de temps avant que les Vénézuéliens ne récupèrent leur souveraineté et leur démocratie. Nous sommes prêts à prendre les rênes du nouveau gouvernement".

10.12.2025 à 14:25

Adoption du budget de la Sécurité sociale : le pari gagnant de Sébastien Lecornu ?

Roselyne FEBVRE

Une première victoire pour Sébastien Lecornu et sa méthode : l’adoption par l’Assemblée nationale du budget de la Sécurité sociale, à 13 voix près. Une victoire rendue possible grâce aux voix du PS et à l’abstention des Écologistes. Quels enseignements peut-on tirer de cette séquence ? Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue Regards, et Dominique de Montvalon, éditorialiste politique, répondent aux questions de Roselyne Febvre.

10.12.2025 à 14:19

En Egypte, Liverpool sur la touche après la mise à l'écart de Salah

FRANCE24

"Bien sûr que nous sommes tristes", confie à l'AFP Adel Samy, 40 ans, admirateur de longue date de l'attaquant star, qui se souvient de salles combles quand son idole était sur le terrain. Salah, estime-t-il, "ne mérite pas ce qui lui arrive". La légende de Liverpool a été écartée du groupe pour avoir critiqué avec virulence ce week-end ses dirigeants et son entraîneur, Arne Slot. Et depuis, ses fans dans son pays natal ont décidé de boycotter le club anglais: si Salah ne joue pas, ils ne regardent pas. Mardi soir, l'affiche était pourtant belle entre Liverpool et l'Inter Milan en Ligue des champions. Mais la poignée de clients présents dans ce café cairote l'ont ostensiblement boudée: assis aux tables usées du troquet, certains avaient le nez dans leur téléphone, d'autres battaient les cartes. Ils n'ont pas vu Liverpool s'imposer 1-0. Après ses critiques virulentes lancées samedi après un match de championnat à Leeds où il était remplaçant pour la troisième fois d'affilée au coup d'envoi, Salah, 33 ans, n'avait pas fait le voyage en Italie, écarté du groupe par Slot. "Personne ne vient" Situation "pas acceptable", "promesses" non tenues par le club, "plus aucune relation" avec l'entraîneur: le "roi d'Egypte" a vidé son sac publiquement et ouvert la porte à un départ, car, dit-il, "le club m'a jeté en pâture" ("thrown under the bus" en VO). A Liverpool, Mohamed Salah a acquis depuis son arrivée en 2017 le statut de légende vivante: 250 buts en 420 matches, le titre de 2019 en Ligue des champions et les deux sacres en Premier League (2020 et 2025), le dernier à l'issue d'une saison exceptionnelle qui lui a valu d'être élu joueur de Premier League de l'exercice. Cet état de forme éblouissant a conduit le club à le prolonger jusqu'à mi-2027, avec une belle revalorisation salariale à la clé, autour de 400.000 livres par semaine (plus de 450.000 euros). Mais le rendement de l'ailier droit s'est tari après l'été, son manque de travail défensif a été pointé du doigt et son statut d'intouchable a été remis en cause. Si les fans de Liverpool sont divisés, en Egypte, ils le défendent mordicus. De son village de Nagrig, une bourgade du fin fond du delta du Nil, au Royaume-Uni, en passant par Bâle, Chelsea et Rome, Mohamed Salah est porté aux nues dans son pays natal. Avant, la rue était bondée, raconte Islam Hosny, 36 ans, qui donne un coup de main dans ce café familial. "Il y avait plus de gens debout qu'assis" chaque fois que le "roi d'Égypte" jouait. "Maintenant personne ne vient", ajoute-t-il, alors qu'un habitué demande discrètement de changer de chaîne. "Cristiano Ronaldo, Messi et tous les joueurs traversent des passages à vide", rappelle Mohamed Abdelaziz, 40 ans, mais ils ne sont pas pour autant sur le banc des remplaçants. Shady Hany, 18 ans, secoue la tête: "Comment un footballeur comme Mohamed Salah peut-il rester si longtemps sur le banc ?", s'indigne-t-il. "Il est temps pour lui de partir." 'Tous fiers' Alors que Liverpool accueille Brighton samedi en championnat, Salah a laissé entendre qu'il pourrait s'agir de sa dernière rencontre sous le maillot des Reds. Il rejoindra ensuite l'équipe égyptienne pour la Coupe d'Afrique des nations au Maroc (21 décembre-18 janvier). L'Arabie saoudite lorgne le joueur et va faire "tout son possible" pour le recruter dès le mercato hivernal, selon une source au sein du Fonds d'investissement public (PIF), qui contrôle plusieurs clubs du royaume. Le club Al-Ittihad, qui avait fait il y a deux ans une proposition de près de 180 millions d'euros, finalement rejetée, suivrait de près la situation, tout comme Al-Hilal et Al-Qadisiyah, propriété du géant pétrolier saoudien Aramco. Le commentateur sportif égyptien Hassan Khalafallah estime, lui, que les motivations de Salah sont ailleurs: "S'il se souciait autant de l'argent, il aurait accepté plus tôt des offres de clubs du Golfe, observe-t-il, ce qui compte pour lui, c'est sa carrière et son héritage." "Salah est une star égyptienne dont nous sommes tous fiers", prolonge Shady Hany. Selon lui, "Salah mérite mieux" que les lucratifs clubs saoudiens. "Il a encore tellement de choses à accomplir."

10.12.2025 à 14:03

La chimie allemande sort affaiblie de 2025 et prévoit un nouveau recul en 2026

FRANCE24

"Nous traversons l'une des crises les plus graves depuis la création de la République fédérale d'Allemagne" en 1949, a déclaré à l'AFP Markus Steilemann, président du lobby de la chimie et de la pharmacie VCI en marge de la conférence de presse annuelle. Dans cette industrie clé de la première économie européenne, les entreprises, à l'instar du géant BASF, souffrent des surcapacités mondiales, principalement chinoises, et du recul de la demande. En 2025, la production globale de la chimie et de la pharmacie a reculé de 0,5%, avec une baisse du chiffre d'affaires d'environ 1%. Dans la seule chimie, la production a chuté de 2,5 % et le chiffre d'affaires de 3%, alors que la sous-utilisation des capacités a atteint un niveau historique de 70%. Pour 2026, M.Steilemann s'attend à ce que "la situation ne s'améliore pas nettement et qu'elle puisse même se dégrader légèrement par rapport à 2025". La fédération anticipe une production stable pour le secteur pharmaceutique et un recul de 1 % dans la chimie, ce qui, avec la baisse des prix, se traduira par un chiffre d'affaires en retrait d'environ 2%. Cette crise se traduit aussi dans l'emploi : 2.400 postes ont été supprimés dans la chimie-pharmacie cette année, selon le VCI. Cette tendance devrait se poursuivre, le chimiste allemand Wacker ayant annoncé fin novembre supprimer plus de 1.500 emplois d'ici 2027, principalement en Allemagne. M. Steilemann n'a pas commenté ce cas particulier, mais a souligné que sa fédération recevait "quotidiennement" des appels d'entreprises signalant que "la situation se détériorait nettement pour elles jour après jour". Selon une enquête interne du VCI, 20% des entreprises envisagent de transférer ou d'arrêter totalement leur production et une sur dix prévoit de fermer des sites entiers. Aussi M.Steilemann appelle-t-il le gouvernement de Friedrich Merz pour qu'il "lance très rapidement des réformes structurelles majeures et décisives" — réduction de la bureaucratie, promotion des investissements et des innovations — afin que la productivité en Allemagne puisse "retrouver une trajectoire ascendante".
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