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22.11.2025 à 19:05

Des frappes font 21 morts à Gaza, Israël dit avoir tué cinq cadres du Hamas

FRANCE 24

La trêve a encore été fragilisée, samedi, dans la bande de Gaza où des frappes israéliennes ont fait au moins 21 morts, selon la Défense civile locale. Israël a affirmé de son côté riposter à une attaque du Hamas et avoir tué cinq cadres du mouvement islamiste palestinien.

22.11.2025 à 19:01

Espagne: le Barça corrige Bilbao pour son retour au Camp Nou et rejoint le Real en tête

FRANCE24

Sur le terrain comme en tribunes, le chantier barcelonais n’est pas encore terminé. Mais le champion d'Espagne en titre a idéalement réussi son "retour à la maison", en corrigeant des Lions basques presque inoffensifs devant un peu plus de 45.000 spectateurs, encore loin des 105.000 places promises lorsque les immenses travaux de l'antre catalan seront réellement terminés. Le Barça, auteur d'une performance solide, s'est imposé grâce à des buts de l'inévitable Robert Lewandowski, 37 ans, (4e), un doublé de l'attaquant espagnol Ferran Torres (45e+3, 90e) et une autre réalisation du jeune Fermin Lopez (48e). Les hommes d'Hansi Flick, dont c'est le premier succès sans encaisser de buts depuis le mois de septembre, rejoignent provisoirement leurs rivaux du Real Madrid en tête du championnat avec 31 points, avant leur déplacement chez le promu Elche dimanche (21H). Retour(s) convaincant(s) Malgré plus d'un an de retard et des billets aux prix exorbitants (de 199 à 500 euros), les supporters blaugranas ont entonné à l'unisson leur hymne "Tot el Camp", 909 jours après le dernier match joué sur leur mythique pelouse. Ils ont exulté dès la quatrième minute de jeu, lorsque Lewandowski, 37 ans, a lancé la belle après-midi catalane d'un bel enchaînement dans la surface (4e, 1-0), qui restera dans l'histoire comme le premier but marqué au "Spotify Camp Nou", le nouveau nom commercial du stade sponsorisé par le géant du streaming musical. "Aujourd'hui était un jour spécial, pas seulement pour moi mais pour tout le monde ici. Je suis vraiment heureux d'avoir pu marquer le premier but du retour au Camp Nou. Je me rappelerai ce but pour toujours", a réagi le buteur polonais après la rencontre, qui s'est terminée sous des feux d'artifices aux couleurs du club. Sur le terrain, les "Culers" (surnom des supporters barcelonais), ont retrouvé le football offensif et emballant de leur équipe, qui a affiché un visage bien plus serein qu'avant la trêve, notamment grâce à la présence dans les buts du gardien Joan Garcia. Ils ont également vu leur prodige Lamine Yamal, en jambes malgré ses douleurs récurrentes au pubis, multiplier les feintes et les crochets dévastateurs, avant d'offrir deux passes décisives à son compatriote Ferran Torres (45e+3, 90e), deux ans et demi après ses débuts en Liga à l'âge de 15 ans. Le jeune Fermin Lopez, hyperactif au milieu de terrain, avait enfoncé le clou en début de seconde période (48e) après une nouvelle récupération haute d'Eric Garcia, convaincant au poste de récupérateur en l'absence de Frenkie de Jong, suspendu, et de Pedri, blessé. Le club blaugrana a ensuite parfaitement géré son avance lors d'une deuxième mi-temps que les Basques ont joué à dix après l'expulsion logique du milieu offensif Oihan Sancet pour une faute d'antijeu sur Fermin Lopez (54e). L'entraîneur allemand Hansi Flick s'est même permis le luxe de faire souffler ses cadres à trois jours d'un déplacement à Chelsea en Ligue des champions, pour confirmer ce succès peut-être fondateur. Une affiche exigeante, qui pourrait marquer le retour comme titulaire du Brésilien Raphinha, ovationné pour son entrée en jeu après près de deux mois d'absence. L'autre bonne nouvelle d'une après-midi sans fausse note, pour le géant catalan.

22.11.2025 à 18:43

Enchères au poil pour des cheveux de Cloclo et Johnny Hallyday

FRANCE24

Ces deux lots faisaient partie d'une vente consacrée à la "Chanson française et internationale", organisée par la maison d'enchères Coutau-Bégarie, avec comme expert Fabien Lecœuvre, spécialiste de la chanson francophone. Adjugés à un acquéreur anonyme, les "quelques cheveux" de Claude François avaient été "récupérés sur la brosse utilisée uniquement" pour lui, "par son coiffeur, en février 1976", deux ans avant sa mort accidentelle par électrocution, selon la maison d'enchères. Ils ont été vendus à un prix inférieur à leur estimation (entre 1.000 et 1.200 euros sans les frais). Les deux peignes de scène de Johnny Hallyday avaient été "jetés par le rocker dans la salle, lors de ses concerts au Palais des Sports de Paris" en octobre 1976. Quelques cheveux de l'idole des jeunes, décédée en décembre 2017, y étaient restés accrochés. Ces peignes ont été acquis pour un prix supérieur à leur estimation (entre 250 et 300 euros). Plus de la moitié des quelque 400 lots étaient des objets ayant appartenu à Johnny Hallyday, ou ayant un rapport avec lui. Parmi eux, une veste de l'armée qui lui avait été remise pour son service militaire en 1964 est partie à 2.600 euros (frais compris). Dans les autres lots, un agenda trimestriel utilisé par Serge Gainsbourg en 1961 a été adjugé 5.070 euros (frais compris), et un trophée remis en 1974 à Mike Brant a trouvé acquéreur pour 15.210 euros (frais compris). Le chanteur israélien était alors hospitalisé en Suisse après sa première tentative de suicide.

22.11.2025 à 18:41

Nigeria: 315 élèves et enseignants enlevés dans une école, selon un nouveau bilan

FRANCE24

Avant ce raid, mené tôt vendredi matin contre l'école mixte Saint Mary, située dans l'Etat du Niger, à environ 600 km au nord-ouest d'Abuja, des hommes armés avaient déjà enlevé lundi 25 jeunes filles - dont l'une est parvenue à s'échapper selon les autorités -, après avoir attaqué un lycée de l'Etat voisin de Kebbi (nord-ouest). L'Association des chrétiens du Nigeria (CAN), citant Bulus Dauwa Yohanna, évêque catholique du diocèse de Kontagora dont dépend l'école Saint Mary, indique que le nombre de personnes enlevées "s'élève désormais à 303 élèves et 12 enseignants", soit presque la moitié des effectifs de l'école (629 élèves). Un précédent bilan faisait état de 227 disparus. mais après vérifications, "nous avons découvert que 88 autres élèves avaient été capturés après avoir tenté de s'enfuir", a déclaré l'évêque, cité par la CAN. Le gouvernement fédéral nigérian n'a pas fait de commentaire pour le moment sur le nombre de personnes enlevées. Le gouverneur de l'Etat du Niger, Mohammed Umar Bago, a assuré à la presse samedi que les forces de sécurité étaient encore en train de compter et qu'elles fourniraient un chiffrage d'ici la fin de la journée. M. Bago a décidé de fermer toutes les écoles de son Etat, imitant ainsi les autorités des Etats voisins de Katsina et de Plateau. Le ministère nigérian de l'Education a de son côté annoncé la fermeture de 47 pensionnats d'enseignement secondaire gérés par le gouvernement fédéral, essentiellement dans le nord du pays. "Comment 300 élèves peuvent être emmenés en même temps? Comment des enfants peuvent-ils être enlevés en l'espace de trois-quatre jours?", s'insurge Stella Shaibu, une infirmière de 40 ans venue chercher sa fille dans une école publique de Bwari, à une heure de route d'Abuja, visée par la décision de fermeture. Selon elle, "le gouvernement ne fait rien" pour endiguer l'insécurité dans le pays, confronté depuis 2009 à une insurrection jihadiste dans le nord-est et à de bandes criminelles lourdement armées, appelés localement "bandits", qui ont intensifié ces dernières années, dans le nord-ouest et le centre, leurs attaques meurtrières - parfois accompagnés d'enlèvements pour obtenir des rançons. "Si le gouvernement américain peut faire quoique ce soit pour rétablir la situation, je le soutiens totalement", a-t-elle déclaré à l'AFP, en référence aux récentes menaces du président américain Donald Trump d'intervenir militairement au Nigeria en raison de ce qu'il a qualifié de massacres de chrétiens par des islamistes radicaux. Abuja assure ne tolérer aucune persécution religieuse et rappelle que les nombreux conflits qui touchent le pays - divisé de manière à peu près égale entre un sud à majorité chrétienne et un nord à majorité musulmane - touchent tous les Nigérians quelle que soit leur religion. Outre ces enlèvements, une église a été attaquée mardi dans l'ouest du pays: deux personnes ont été tuées et des dizaines de personnes pourraient avoir été capturées. Intensification des enlèvements Le président Bola Tinubu a annulé ses engagements internationaux, notamment sa participation au sommet du G20 à Johannesburg (Afrique du Sud), pour gérer la crise. Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a appelé vendredi le Nigeria à "prendre des mesures urgentes et durables pour mettre fin aux violences contre les chrétiens", lors d'entretiens avec le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Nuhu Ribadu, selon le Pentagone. Le Nigeria reste marqué par l'enlèvement de près de 300 jeunes filles par les jihadistes de Boko Haram à Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), il y a plus de 10 ans. Certaines d'entre elles sont toujours portées disparues. Aucun groupe n'a revendiqué les dernières attaques en date. Les bandes criminelles ont établi leurs camps dans une vaste zone forestière qui s'étend sur plusieurs Etats, dont ceux du Niger, de Zamfara, Katsina, Kaduna, Sokoto, Kebbi et Niger. Une source onusienne, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué que les jeunes filles enlevées lundi à Kebbi avaient probablement été emmenées dans la forêt de Birnin Gwari, dans l'Etat voisin de Kaduna. Si les bandits n'ont pas d'idéologie particulière et sont motivés par l'appât du gain financier, leur rapprochement croissant avec les jihadistes du nord-est inquiète les autorités et les analystes de sécurité.

22.11.2025 à 18:27

Bande de Gaza: la Défense civile annonce 21 morts dans des frappes israéliennes

FRANCE24

L'armée israélienne a repris depuis mercredi ses bombardements meurtriers dans le territoire palestinien, où Israël et le Hamas s'accusent de violer mutuellement la trêve entrée en vigueur le 10 octobre sous pression américaine après deux ans de guerre dévastatrice. Samedi, l'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas", en réponse selon elle à l'attaque d'un "terroriste armé" contre ses soldats dans le sud du territoire. L'homme, qui a été tué, avait selon elle franchi la ligne délimitant les positions israéliennes dans le territoire palestinien. Les bombardements israéliens ont fait au moins 21 morts à Gaza-ville (nord) et à Deir al-Balah et Nousseirat, dans le centre du territoire, a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas. A l'hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah, des images de l'AFP ont montré des ambulances amener des blessés, dont plusieurs enfants parmi lesquelles une fillette au visage ensanglanté, et un corps sur une civière. Le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a ensuite annoncé que l'armée avait tué cinq "terroristes haut placés" du mouvement islamiste palestinien, l'accusant d'avoir "de nouveau violé le cessez-le-feu en envoyant un terroriste sur le territoire contrôlé par Israël". Le Hamas a de son côté également accusé Israël de ne pas respecter l'accord de cessez-le-feu, l'accusant d'étendre le territoire qu'il contrôle à Gaza au delà des limites convenues, et dénonçant ses frappes Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Trois frappes rapprochées Israël n'a pas détaillé dans l'immédiat l'identité de ces cadres du Hamas tués, et la Défense civile à Gaza n'a pas précisé s'ils faisaient partie du bilan actuel de 21 morts. La première frappe israélienne rapportée a ciblé une voiture dans le quartier d'al-Rimal, à Gaza-Ville. Des passants, dont des enfants, inspectaient samedi après-midi la carcasse du véhicule, a constaté un photographe de l'AFP. Deux autres bombardements ont suivi dans un délai très court, d'abord contre une maison près de la mosquée Bilal Ibn Rabah, à Deir al-Balah, selon la Défense civile. Le troisième a visé un logement à proximité de l’hôpital al-Awda à Nousseirat, toujours selon l'organisation de premiers secours, qui a diffusé une vidéo du site montrant selon elle l'extraction d'une partie de la dépouille d'une femme tuée par la frappe. Ce regain de violence dans la bande de Gaza intervient après l'adoption, lundi, par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien. Il y prévoit le déploiement d'une force internationale chargée notamment de désarmer "les groupes armés non étatiques" y compris le Hamas, qui refuse jusque là de rendre les armes. La résolution prévoit aussi la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire, excluant le Hamas, qui a dénoncé un "mécanisme de tutelle internationale" inacceptable. La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Plus de 69.733 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas Ces données, jugés fiables par l'ONU, ne précisent pas le nombre de combattants tués mais indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.

22.11.2025 à 18:17

Foot: crise aiguë à Liverpool, balayé 3-0 par Nottingham

FRANCE24

Défaits sur le même score à Manchester City avant la trêve internationale, les Reds reculent à la 11e place avec 18 points en attendant le reste de la 12e journée. Nottingham Forest (16e, 12 points), désormais entraîné par Sean Dyche, sort lui de la zone de relégation après avoir empoché, à Anfield, une deuxième victoire en trois matches (contre un match nul). Devant leur supporters, les Reds ont assailli le but adverse d'entrée, mais leur inefficacité offensive a coûté cher face à des "Tricky Trees" bien plus habiles dans la surface opposée. Les visiteurs ont bien été aidés, aussi, par le très mauvais match d'Ibrahima Konaté, remplacé dès la 55e minute par Arne Slot. Le défenseur français a concédé un corner largement évitable, celui où Murillo a ouvert le score (33e, 0-1), et il a perdu un duel sur un but d'Igor Jesus, invalidé pour une main (35e), entre autres déconvenues. La mi-temps n'a pas fait de bien à Liverpool puisque, moins de 40 secondes après la reprise, Nicolo Savona a accru les misères d'Alisson Becker, de retour comme titulaire après une longue absence sur blessure (46e, 0-2). Le gardien brésilien a repoussé de belle manière une frappe d'Omari Hutchinson, mais Morgan Gibbs-White a suivi (78e, 3-0). Liverpool cherchera à redresser la barre lors des matches à venir contre West Ham, Sunderland et Leeds, même si le pedigree supposément inférieur de l'adversaire ne semble pas être un gage de réussite en ce moment.

22.11.2025 à 17:47

En Amazonie, le monde adopte un accord a minima sur la coopération pour le climat

FRANCE24

"La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné", a déclaré avant même l'adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg. Le président brésilien de la conférence André Correa do Lago a fait adopter le texte par consensus lors de la séance de clôture, au lendemain de la fin prévue du sommet. La décision célèbre l'accord de Paris et la coopération climatique. Mais il n'appelle à accélérer l'action que de façon "volontaire", et ne fait qu'une référence indirecte à la sortie des énergies fossiles, en rappelant le consensus de la COP28 à Dubaï, et sans écrire les mots explicitement. Ce qui est loin du plan un temps réclamé par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires. "Nous devons le soutenir car, au moins, il nous emmène dans la bonne direction", a déclaré auparavant le commissaire européen au climat Wopke Hoesktra après une nuit de négociations et une réunion de coordination avec les Vingt-Sept. "Nous n'allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d'ambition sur tout". La ministre française Monique Barbut a ajouté que les Européens avaient préféré accepter ce texte en raison du "procès qui était fait aux Européens, qui était de dire qu'une des raisons pour lesquelles on s'opposait à ce texte, c'était parce qu'on ne voulait pas payer de l'argent pour les pays les plus pauvres." Le chef de la délégation chinoise, Li Gao, a salué un "succès dans une situation très difficile". En 2023, les pays s'étaient engagés à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques", pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Depuis, les pays qui produisent ou dépendent des énergies fossiles repoussent toutes les tentatives de répéter ce signal dans le cadre multilatéral. L'analyste Li Shuo, de l'Asia Society à Washington, voit dans ce résultat un nouveau "point d'inflexion dans la politique climatique mondiale". "Alors que l’ambition climatique nationale ralentit, les négociations internationales sont désormais limitées par une volonté politique en déclin. Lorsque les États-Unis se retirent, les autres acteurs deviennent prudents et indécis", déclare-t-il à Belem. La combustion du pétrole, du gaz et du charbon sont largement responsables du réchauffement planétaire. Des pays comme la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde ont été désignés par la France comme menant le camp du refus, mais ils ne sont pas seuls. Une partie du monde en développement n'avait pas comme priorité la bataille contre les fossiles en arrivant au Brésil il y a deux semaines. Pour eux, les financements sont plus urgents, et la COP30 leur livre un petit gain. Le texte de compromis prévoit un triplement de l'aide financière pour l'adaptation des pays en développement à l'horizon 2035, par rapport à l'objectif actuel de 40 milliards par an. Ces pays expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas les moyens de passer aux énergies renouvelables demain, ou tout simplement d'adapter leurs villes ou leurs agricultures à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins. Mais est-ce assez? "Pas vraiment. Mais les négociations intergouvernementales travaillent sur le plus petit dénominateur commun. Mais notre combat continue", dit à l'AFP un négociateur du Bangladesh. Européens isolés L'accord prévoit d'instituer un "dialogue" sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité. La présidence brésilienne aura jusqu'au bout refusé d'inclure dans son texte la création d'une "feuille de route" sur la sortie des énergies fossiles, pourtant prônée par le président brésilien Lula lui-même sur place. L'UE avait brandi vendredi la perspective de partir de Belem "sans accord". Cela aurait signé un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie. Mais les Européens se seraient retrouvés "isolés", selon le membre d'une délégation d'un des 27. Ces derniers n'ont pas voulu apparaître comme responsables d'une catastrophe diplomatique au moment où ils cherchent à maintenir en vie le régime climatique mondial. "Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", avait prévenu le président de la COP30, le diplomate brésilien André Corrêa do Lago. Les pays doivent maintenant adopter lors d'une séance de clôture ce texte.

22.11.2025 à 17:37

Un appareil photo Leica ayant appartenu au pape François adjugé 6,5 millions d'euros

FRANCE24

Le modèle "M-A" mécanique avait été mis aux enchères avec une estimation de 60.000 à 70.000 euros, indique la société Leica dans un communiqué. Il s'agit de la troisième plus importante enchère pour un appareil de la légendaire marque allemande, après la vente d'un prototype datant de 1923, vendu pour 14,4 millions d'euros en juin 2022, et un autre prototype de la même année adjugé en juin dernier pour 7,2 millions d'euros. L'appareil vendu samedi avait été offert au pape François par la marque légendaire de Wetzlar (ouest) en 2024. Le boitier et l'objectif portent le numéro de série 5000000, Leica donnant des numéros ronds aux "modèles spéciaux remis à des personnalités d'exception", explique dans un communiqué Alexander Sedlak, responsable des ventes aux enchères chez Leica. Après la réception de l'appareil, le pape avait décidé de le mettre aux enchères pour des œuvres caritatives. La vente a été légèrement retardée par son décès en avril. L'identité de l'acquéreur n'a pas été révélée au terme d'une des enchères "les plus passionnantes de notre histoire", selon M.Sedlak. Lors de cette vente aux enchères, un autre appareil désigné "M3", offert par le président allemand Theodor Heuss à la reine Elizabeth II en 1958, a été vendu 156.000 euros, légèrement au-dessus de son estimation, selon le communiqué.

22.11.2025 à 17:35

Violences faites aux femmes: la colère face à un phénomène qui perdure

FRANCE24

"On est en 2025, est-ce qu'il est encore normal de compter nos mortes?" a dénoncé juste avant le départ de la manifestation parisienne Sylvaine Grévin, présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicides qui a perdu sa sœur en 2017. À Paris, plusieurs milliers de manifestants - 50.000 selon les organisateurs, les chiffres de la préfecture n'étant pas encore connus - ont défilé dans un froid glacial à l'appel du collectif "Grève féministe", qui regroupe une soixantaine d'organisations. À Bordeaux, les manifestants étaient au total 1.300 sur deux rassemblements selon la préfecture, tandis qu'à Lille ils étaient environ 300, avec partout la couleur violette symbole du féminisme. "Il faut une vraie volonté politique comme en Espagne où les mouvements féministes ont vraiment été entendus, alors que le pays revenait de loin avec 40 ans de franquisme", a déclaré à Bordeaux Dolores Perez, 70 ans. "Là-bas, les féminicides font les premiers titres des journaux télévisés", a pointé cette retraitée de l’Education nationale, qui vit six mois de l’année de l'autre côté des Pyrénées. Les associations à l'origine des manifestations réclament l'adoption d'une loi-cadre intégrale contre les violences, un budget de 3 milliards d’euros pour la mettre en œuvre. Elles demandent également l'effectivité des séances d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) dans les établissements scolaires ou encore l'arrêt de la baisse des financements des associations qui accompagnent les victimes. - "Réels moyens financiers" - L'annonce d'une prochaine loi par Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, est accueillie avec scepticisme ou méfiance par les associations qui demandent "de réels moyens financiers" pour accompagner le texte. "On sait que c'est une récupération politique. C'est bien beau d'annoncer des mesures autour de dates importantes, comme le 25 novembre (NDLR, la journée internationale contre les violences faites aux femmes), quand on voit que les politiques publiques pour lutter contre les violences de genre depuis des années ne sont pas mises en place", a estimé dans le cortège parisien Yelena Mandengué, membres de #Noustoutes. Le budget de l’État actuellement en discussion au Parlement, "s'il était adopté, se traduirait par des reculs massifs pour les droits des femmes, parce que de nombreuses associations verraient leurs crédits remis en cause", a averti de son côté Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, venue défiler à Paris en compagnie notamment de Marilyse Léon, son homologue de la CFDT, et de Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Selon les derniers chiffres officiels publiés jeudi par la Mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof), le nombre de féminicides conjugaux a augmenté de 11% entre 2023 et 2024 avec 107 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle et toutes les 23 secondes de harcèlement sexuel, d'exhibition sexuelle ou d'envoi non sollicité de contenus à caractère sexuel, selon la Miprof. La Fondation des femmes estime à 2,6 milliards par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes, et sexuelles en France, "soit 0,5% du budget de l’État". mep-kal-ldf-lby/alu/abl

22.11.2025 à 17:30

Lutte contre le narcotrafic : la France face un fléau de grande ampleur

Nabia MAKHLOUFI

Dans votre magazine cette semaine, l’appel d’Amine Kessaci à marcher en nombre à Marseille, à Paris, Lyon Grenoble et ailleurs : "Plus il y aura du monde à la marche, et plus nos vies seront protégées". Le Militant Ecologiste, très engagé contre le narcotrafic a perdu un deuxième frère, Mehdi, assassiné en pleine rue. Un meurtre qui a replacé au cœur du débat public la lutte contre le crime organisé. Christophe Bouqet, co-auteur de "Narcotrafic, le poison de l'Europe" (aux éditions La Découverte) était notre invité »

22.11.2025 à 17:16

Ukrainiens, Américains et Européens en Suisse dimanche pour discuter du plan de Trump

FRANCE 24

Des responsables ukrainiens, américains et européens doivent se retrouver dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, ont annoncé samedi des sources concordantes. Kiev, qui a jusqu'au 27 novembre pour donner sa réponse, craint d'être poussé à une capitulation face à la Russie.

22.11.2025 à 16:55

Narcotrafic: "Il faut que ça s'arrête" lance la mère de Mehdi Kessaci

FRANCE24

"Mon coeur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle", a lancé cette femme toute vêtue de blanc, devant plus de 6.200 personnes rassemblées pour rendre hommage à Mehdi, tué le 13 novembre. "Je demande au gouvernement de prendre la mesure de tout ce qui se passe", a-t-elle dit, arborant une photo de Mehdi sur son tee-shirt. "Il faut que ça s'arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau", a-t-elle poursuivi. Elle s'exprimait peu après son arrivée au rassemblement, sur un rond-point de Marseille où son fils Mehdi, 20 ans, a été assassiné par deux hommes en moto. Elle était accompagnée de ses proches et notamment de l'un de ses autres enfants Amine, militant écologiste et anti-drogue de 22 ans. Placé depuis plusieurs mois sous protection policière, sa présence au rassemblement n'avait pas été confirmée jusqu'aux derniers instants. "Je demande la justice pour Mehdi. Je demande la justice pour Brahim, mon autre frère assassiné. Je demande la justice pour toutes les victimes. Je demande la sécurité pour ma famille", a lancé Amine. En décembre 2020, Brahim avait été tué dans un triple homicide. Son corps avait été retrouvé calciné dans une voiture. Et alors que l'ex-sénateur socialiste Jérôme Durain --un des initiateurs de la loi contre le narcotrafic-- a demandé qu'il soit décoré de la Légion d'honneur, Amine Kessaci a dit que sa "poitrine (était) trop lourde de douleur pour recevoir une quelconque décoration". "Je ne cherche aucun honneur", a-t-il dit. "Ce sont les mamans des quartiers qui méritent une décoration pour leur courage, leur dignité, leur combat de chaque jour." Ces derniers jours le militant a enchaîné les interventions médiatiques, exprimant son sentiment de "culpabilité" vis-à-vis de la mort de Mehdi, appelant à plus d'action face au narcotrafic. "Depuis des années nous alertons, nous parlons parce que nous savons que le silence tue. Chacun des reculs des institutions a favorisé l'avancée du narcotrafic", a-t-il dit samedi. "Bien sûr, nous avons besoin de policiers et de sécurité. Bien sûr, il faut renforcer les moyens de la lutte contre le narcotrafic. Mais nous avons besoin de justice sociale, d'engagement de l'État et des collectivités, de soutien aux associations qui font le boulot tous les jours avec très peu de moyens."

22.11.2025 à 16:43

Ukrainiens, Américains et Européens vont discuter en Suisse du plan de Trump

FRANCE24

Ce plan en 28 points est vu avec une grande inquiétude à Kiev puisqu'il reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine le pressent d'accepter, assurant qu'il allait proposer des "alternatives" aux Américains. Un responsable américain a confirmé à l'AFP l'arrivée dimanche à Genève du secrétaire d'Etat Marco Rubio et de l'émissaire diplomatique de Donald Trump, Steve Witkoff. Le même responsable a indiqué que le secrétaire américain à l'Armée Daniel Driscoll, qui a été reçu jeudi à Kiev par Volodymyr Zelensky, était lui déjà arrivé samedi dans la ville suisse. "Nous aurons une pré-réunion informelle ce (samedi) soir autour d'un dîner" entre Américains et Ukrainiens, a-t-il précisé. Selon une source interrogée par l'AFP, le conseiller à la sécurité nationale du président français Emmanuel Macron "ira demain à Genève avec ses collègues du +E3+ (Allemagne, France, Royaume-uni)" pour discuter "avec les Etats-Unis, l'+E3+ et les Ukrainiens". L'Italie sera également représentée par le conseiller à la sécurité nationale de la Première ministre, Giorgia Meloni, selon une source diplomatique italienne. A Johannesburg, en marge du sommet G20, le président Macron a annoncé une réunion mardi après-midi en visioconférence des pays soutenant l'Ukraine. Il a affirmé, en faisant référence au plan américain pour l'Ukraine, que sans "éléments de dissuasion, les Russes reviendront". Le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Roustem Oumerov, a lui aussi annoncé samedi sur Facebook de prochaines "consultations entre de hauts responsables ukrainiens et américains sur les paramètres possibles d'un futur accord de paix" avec Moscou. M. Zelensky a de son côté signé un décret formant la délégation qui sera chargée de participer aux pourparlers avec Washington, et dans le futur avec Moscou. Celle-ci sera menée par son bras droit, le chef de la présidence Andriï Iermak, et comprendra entre autres M. Oumerov, les chefs des services de sécurité et de renseignement et le chef d'état-major. Soit une délégation essentiellement militaire. Inquiétude européenne au G20 Donald Trump a donné jusqu'au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à M. Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées. "Il faudra bien que (ce plan, NDLR) lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n'auront qu'à continuer à se battre", a lancé le dirigeant américain devant les caméras de télévision. En revanche, samedi, des sénateurs américains, démocrates et républicain, ont fait part de leurs "préoccupations importantes concernant les détails du plan" du président Trump. "Nous n’obtiendrons pas cette paix durable en offrant concession après concession à Poutine et en dégradant fatalement la capacité de l’Ukraine à se défendre. L'histoire nous a enseigné que Poutine ne comprenait que la force et ne respectera aucun accord à moins qu'il ne soit garanti par la contrainte", ont écrit trois élus démocrates, un sénateur indépendant et un élu républicain. Vladimir Poutine a de son côté estimé vendredi que le texte américain "pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif" du conflit lancé en 2022. Il s'est dit prêt à une "discussion approfondie de tous les détails" du texte élaboré par Washington. En cas de refus ukrainien, il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales sur le front, où son armée a l'avantage. Face à la double pression américaine et russe, Volodymyr Zelensky a aussi entamé des consultations avec ses principaux alliés en Europe. Réunis au sommet du G20 à Johannesbourg, 11 pays principalement européens ont estimé dans une déclaration que le plan américain "requerra du travail supplémentaire", craignant qu'il ne laisse l'Ukraine "vulnérable à de futures attaques". "Les grandes puissances ne peuvent décider par-dessus la tête des pays concernés", a plaidé de son côté le chancelier allemand Friedrich Merz, soulignant que "selon l'issue de ce conflit, la sécurité de l'Europe sera affectée". "Illusion" de victoire Le vice-président américain JD Vance a réagi aux critiques visant ce plan, affirmant qu'elles "reposaient soit sur une mauvaise compréhension du cadre, soit sur une interprétation erronée de certaines réalités cruciales sur le terrain". Des médias, dont l'AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin de longue date, à un moment où la présidence ukrainienne est déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de M. Zelensky, où l'armée est en recul sur le front et où la population est soumise à des coupures de courant d'ampleur en raison des frappes russes. Selon le texte américain, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient "reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis", et Moscou recevrait d'autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd'hui sous le contrôle de Kiev. La Russie verrait également son isolement à l'égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d'éloigner à jamais Kiev de l'Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne. Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d'une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l'Otan s'engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine. Selon un responsable américain, le plan comprend cependant des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l'Otan en cas de future attaque.
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