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▸ Les 15 dernières parutions

12.12.2025 à 23:40

Propos polémiques de B. Macron : le mépris des élites ?

La Doctorante en sciences politiques, Clara Lucas, revient sur les propos polémiques de Brigitte Macron à propos des militantes féministes. 

12.12.2025 à 22:59

L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve

FRANCE24

Conséquence immédiate de ce revers: Nantes reste 17e avec 11 points, autant que la lanterne rouge Metz, et passera la trêve en position de relégable quels que soient les autres résultats du week-end. Le SCO, lui, s'invite provisoirement dans la première moitié du classement, 9e avec 22 unités. Après la folle semaine, dont le point d'orgue a été le limogeage de Luis Castro, mercredi, son successeur, Ahmed Kantari, était très attendu. Ancien adjoint d'Antoine Kombouaré lors de la phase retour de la saison dernière, celui qui fait ses débuts en tant que coach principal d'un club de Ligue 1 avait misé pour son premier match sur une rupture avec son prédécesseur, abandonnant le 4-3-3 du Portugais au profit d'un 4-4-2 d'école. Un choix accompagné d'un casting surprenant, puisque l'ancien international marocain a sorti du placard Fabien Centonze, qui n'avait jamais été titularisé cette saison et qu'à deux reprises la saison passée, ou Yassine Benhattab, qui n'était que rarement dans le groupe depuis la 7e journée. Tout aussi surprenante, la titularisation de Mostafa Mohamed, sur le banc lors des sept dernières journées, et qui va partir à la CAN avec l'Egypte très prochainement. La présence de Deiver Machado, joker arrivé de Lens lundi, sur le flanc gauche était elle plus prévisible. Malheureusement, rien de tout cela n'a marché et le but spectaculaire de Centonze, en force et en angle fermé, pour revenir à 2-1 à dix minutes de la fin, est largement insuffisant. Car il n'a même pas fallu un grand Angers pour venir à bout de ces Canaris sans allant. Le sort s'est même acharné contre eux avec une main malheureuse de Tylel Tati dès la fin du premier quart d'heure qui a offert au SCO un pénalty envoyé en toute décontraction par Himad Abdelli dans la lucarne droite d'Anthony Lopes (1-0, 16e). Le deuxième but est aussi venu à la fin du premier quart d'heure, mais du deuxième acte avec une percée de Sidiki Cherif entre Centonze et Chidozie Awaziem, conclue d'un pointu pour tromper Lopes (2-0, 60e). Une action qui illustre pourquoi Cherif pourrait devenir prochainement, à 19 ans, le prochain gros transfert d'Angers, tant il est convoité en Europe. Après le petit trou d'air qui leur a coûté la réduction du score, Angers est reparti de l'avant et l'untenable Abdelli a été à l'origine du troisième but avec une volée puissante que Lopes n'a pu que repousser sur Harouna Djibirin, qui a tué tout suspens (3-1, 87e). Remplaçant au coup d'envoi, Lilian Raolisoa est venu alourdir la marque dans les dernières secondes, de près (4-1, 90+4). Avant la trêve, Nantes devra encore essayer d'éviter une nouvelle désillusion en Coupe de France, dans neuf jours, contre Concarneau, club de National.

12.12.2025 à 22:50

RD CONGO : L'ONU CRAINT UN "EMBRASEMENT RÉGIONAL"

Fatimata WANE

La situation sécuritaire et humanitaire qui se dégrade fortement dans la province du Sud-Kivu dans l'EST de la RDC. Les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de la ville d’Uvira malgré la signature de l’accord de paix de Washington. Plus d’un demi-million de personnes ont fui les combats rien que ces derniers jours selon les Nations unies.

12.12.2025 à 22:33

Bénin : Tassi Hangbé, la reine amazone du Danxomè ressuscitée en bande dessinée

FRANCE24

Elle fait revivre une figure oubliée de l’histoire africaine. L’autrice béninoise Nathalie Mèdéssè Sagbo signe une bande dessinée patrimoniale et féministe sur Tassi Hangbé, la seule reine du Danxomè et fondatrice du corps des Amazones du Dahomey. Avec ce projet pédagogique et visuellement fort, elle redonne voix à une souveraine longtemps invisibilisée.

12.12.2025 à 22:09

Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech

FRANCE24

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 1,69%. Le Dow Jones a perdu 0,51% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,07% après avoir tous les deux atteint de nouveaux records en clôture la veille. "Le secteur de l'IA suscite tellement d'enthousiasme que le moindre signe d'inquiétude risque de créer de la volatilité" sur le marché, commente auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, de Innovator Capital Management. Vendredi, c'est le spécialiste des puces électroniques Broadcom qui a miné Wall Street, malgré des résultats meilleurs qu'escompté au quatrième trimestre de son exercice décalé. Les propos du patron du groupe, Hock Tan, assurant que la société dispose d'un carnet de commandes estimé à 73 milliards de dollars pour ses produits dédiés à l'IA ont crispé les investisseurs, qui s'attendaient à mieux. Le titre a glissé de 11,43% à 359,93 dollars, soit une perte d'environ 200 milliards de dollars de capitalisation boursière. La veille, le géant de l'informatique à distance (cloud) Oracle (-4,58% à 189,74 dollars vendredi en clôture) avait été fortement sanctionné après des résultats jugés décevants. Le groupe s'est massivement endetté pour être un des leaders de l'infrastructure pour l'IA. "Les rapports financiers de nombreuses entreprises liées à l'IA sont devenus des événements majeurs pour le marché", résume Tim Urbanowicz. "Il y a une crainte que les dépenses du secteur ne soient finalement pas rentables", explique-t-il. Côté macroéconomique, après la baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) cette semaine, la place américaine attend désormais de recevoir de nouvelles données afin d'affiner ses attentes sur la politique monétaire future. De nouveaux chiffres sur l'inflation et sur l'emploi - dont le taux de chômage pour le mois de novembre - seront publiés la semaine prochaine. Ces rapports seront particulièrement scrutés alors que la longue paralysie budgétaire ("shutdown") aux Etats-Unis, du 1er octobre au 12 novembre, a décalé - voire annulé - la publication de nombreux indicateurs. "Il y aura probablement une certaine volatilité si les (données) prennent une tournure complétement inattendue", estime M. Urbanowicz. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans, évoluait autour de 4,19% vers 21H15 GMT, contre 4,16% à la clôture jeudi. Au tableau des valeurs, le secteur des semi-conducteurs pâtissait franchement de la chute de Broadcom, à l'instar de Nvidia (-3,27%), Micron (-6,70%), Intel (-4,30%) et AMD (-4,81%). Les entreprises spécialisées dans le cannabis ont été portées par un article du Washington Post assurant que le gouvernement américain pourrait assouplir les restrictions visant le développement et le commerce de cette substance. Tilray Brands a été catapultée (+44,13%), de même que Canopy Growth (+53,98%). L'équipementier sportif Lululemon Athletica (+9,60% à 204,97 dollars), en difficulté depuis quelques mois, a profité de performances trimestrielles supérieures aux attentes et de l'annonce du départ de son patron. Le distributeur de demi-gros Costco (-0,00% à 884,47 dollars) a terminé à l'équilibre après la publication de ses performances financières, au-dessus des attentes.

12.12.2025 à 22:03

La Thaïlande et le Cambodge acceptent de cesser les combats, selon Donald Trump

FRANCE 24

Donald Trump a affirmé, vendredi, que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté de cesser les affrontements à la frontière dès "ce soir". Des combats entre les deux pays ont fait, cette semaine, au moins 20 morts. Plus d'un demi-million de personnes ont évacué les régions frontalières.

12.12.2025 à 21:47

Infox et crispation identitaire autour de Noël

Jules BOITEAU

Sapins, marchés de Noël, crèches : cette année encore les polémiques se multiplient autour de Noël. Avec souvent de fausses informations, utilisées à des fins politiques, mais aussi certaines maladresses. Décryptage dans Info Intox avec Jules BOITEAU.

12.12.2025 à 21:41

En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses

FRANCE24

Le besoin en main-d'oeuvre de pays européens vieillissants les pousse cependant à accueillir une immigration de travail plus importante. - L'Europe, terre d'immigration Globalement, le nombre d'étrangers en Europe augmente, même si les flux ralentissent. L'organe statistique Eurostat dénombrait au 1er janvier 2024 quelque 29 millions de ressortissants de pays tiers, soit 6,4% de la population. En 2021, ils étaient 23,8 millions. L'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie concentrent près de 70% des étrangers vivant dans l'UE. "Une partie de notre économie est basée sur l'immigration", souligne à l'AFP Matthieu Tardis, co-directeur du centre de recherche indépendant Synergies Migrations, prenant l'exemple de la France où "la révolution industrielle s'est faite sur la main d'oeuvre italienne, polonaise". Aujourd'hui, les titres de séjour pour le travail sont largement en tête des premiers titres délivrés par l'UE, avec 1,1 million en 2024 (soit 32% des premiers titres émis) contre 589.000 en 2015 (29,6%). Et dans certains secteurs, les "étrangers sont surreprésentés" par rapport à leur poids dans la population européenne, notamment dans la santé ou le bâtiment, poursuit le chercheur. Les médecins étrangers représentent ainsi 22% des médecins en Allemagne, 18% en France ou 41% au Royaume-Uni, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). - Demandeurs d'asile et arrivées irrégulières en baisse Fin 2024, Eurostat dénombrait 1 million de demandeurs d'asile en Europe, en baisse de 11% par rapport à 2023. Parmi eux, moins de la moitié (438.000) ont obtenu le statut de réfugié leur donnant le droit de rester. Le nombre de demandeurs d'asile n'a plus jamais égalé le niveau de la crise migratoire de 2015, quand des centaines de milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre étaient arrivés en Europe. 1,3 million de demandeurs d'asile avaient alors été recensés. Sur le plan de l'immigration clandestine, près de 200.000 arrivées irrégulières sur les côtes européennes ont été recensées en 2024, cinq fois moins qu'en 2015, selon les Nations unies. Une baisse qui s'explique notamment par les accords noués avec la Turquie, la Libye ou la Tunisie pour contrôler les départs. Ces accords suscitent de nombreuses critiques, notamment sur le respect des droits de l'homme. - Des politiques plus restrictives En Allemagne, pays qui accueille le plus d'étrangers dans l'UE, le chancelier conservateur Friedrich Merz a mis en oeuvre une politique d'asile plus stricte depuis son arrivée au pouvoir en mai, lors d'élections où le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a réalisé des scores historiques. Depuis début 2025, le nombre de demandes d'asile en Allemagne a diminué de plus de moitié par rapport à 2024. A l'échelle communautaire, les 27 ont adopté lundi une série de textes pour encadrer plus fermement les arrivées et les renvois de migrants, ouvrant la voie à des centres d'accueil situés hors de l'UE. Le Parlement européen doit encore donner son feu vert. L'Italie a déjà signé un accord controversé avec l'Albanie pour y externaliser le traitement des demandeurs d'asile interceptés en mer. La mesure est toutefois bloquée par de multiples recours devant les tribunaux. Depuis son élection en 2022, la Première ministre Giorgia Meloni, cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une de ses priorités. Dans le même temps, le gouvernement italien a augmenté le nombre de visas de travail (450.000 entre 2023 et 2025, contre 75.700 en 2022), afin de répondre à la pénurie de main-d'œuvre dans un pays vieillissant et confronté à une chute du taux de natalité. Ce double standard s'applique aussi en Hongrie, où seuls 29 demandeurs d'asiles (hors Ukraine) ont été comptabilisés en 2024. Parallèlement, le nombre d'étrangers résidant dans le pays dirigé par le premier ministre nationaliste Viktor Orban a augmenté en 10 ans, via sa politique de travailleurs "invités", passant de près de 146.000 à plus de 255.000 attendus pour 2025, dont un peu moins de la moitié recensés comme "Asiatiques" et "Africains". Hors UE, au Royaume-Uni, l'immigration nette a plongé de près de 69% sur un an en 2025, selon l'Office national des statistiques. Des données qui confirment une tendance à la baisse depuis le pic atteint en 2023, sous l'effet des politiques du précédent gouvernement conservateur. Les traversées irrégulières de la Manche, elles, se poursuivent. burs-est-tll/dab/sva/clr/lpt

12.12.2025 à 21:41

La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin

FRANCE24

En date du 11 décembre, 110 foyers ont été détectés en France, en Savoie, Haute-Savoie, Ain, Rhône, Jura, Pyrénées-Orientales, Doubs, Ariège, Hautes-Pyrénées. Ils concernent 75 élevages, selon le ministère de l'Agriculture. Un peu plus de 3.000 bovins ont été euthanasiés (sur un cheptel total de quelque 15 millions de bêtes). Qu'est-ce que la DNC ? La DNC, détectée le 29 juin dans un élevage d'Entrelacs, en Savoie, est une maladie virale qui conduit à "des pertes de production importantes" pouvant aller "jusqu'à la mort d'une partie du cheptel infecté" (environ 10%), selon le ministère. Elle provoque notamment fièvre, chute de lactation, hypertrophie des ganglions lymphatiques et nodules sur la peau et les muqueuses des animaux. La DNC n'est "pas transmissible à l'homme" et il n'y a "aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux", précise le ministère. Maladie émergente transmise par piqûres d'insectes (mouche piquante ou taon), elle est présente en Afrique subsaharienne, en Asie, et depuis 2023 en Afrique du Nord. En Europe, elle avait été repérée le 22 juin en Sardaigne, après avoir sévi auparavant dans les Balkans à la fin des années 2010, notamment en Grèce. Comment lutter? La France a adopté en juillet une stratégie qui prévoit: - le "dépeuplement total des bovins des foyers infectés" pour éteindre les sources du virus, "en conformité avec les obligations européennes", ce qui peut conduire à abattre tout un lot d'animaux sur un site. - la mise en place de "zones réglementées" dans un rayon de 50 km autour des foyers, incluant des limitations de mouvements du bétail. Dans ces zones, la vaccination est obligatoire, pour tous les bovins quel que soit leur âge, et prise en charge par l'État. A ce jour, un million de bêtes ont été vaccinées, selon la manistre Annie Genevard. - Ces zones réglementées basculent en "zones vaccinales" si au moins 75% du cheptel bovin y est vacciné depuis plus de 28 jours et si le dernier foyer a été dépeuplé depuis au moins 45 jours. La reprise de l'exportation de bovins vivants n'est possible qu'avec l'accord du pays de destination. A l'heure actuelle, en Europe, deux pays ont marqué leur accord pour recevoir, sous conditions, des bovins depuis une zone vaccinale : l'Italie - premier acheteur de jeunes veaux français - et la Suisse. Quel soutien aux éleveurs? L'Etat indemnise "les propriétaires d'animaux euthanasiés" et prend en charge "les opérations de nettoyage et désinfection" ainsi que "l'élimination des cadavres des animaux abattus", selon un arrêté de juillet. Vendredi, la ministre a assuré que "pas un centime d'euro ne sera perdu pour les éleveurs". Cette stratégie a été validée par l'alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, première force syndicale agricole. La FNSEA redoute une vaccination généralisée du fait d'un "risque d'effondrement des exportations et des prix", a expliqué son président, Arnaud Rousseau. "On sera peut-être obligés de le faire si la maladie est incontrôlable. Mais vacciner 15 millions d'animaux, c'est entre 30 et 40 semaines" avant d'avoir une couverture nationale et espérer "retrouver le statut indemne", a-t-il souligné. Les résistances La Confédération paysanne, 3e syndicat, a affirmé son "opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC", jugeant qu'il faut laisser une chance aux animaux asymptomatiques de développer "une réponse immunitaire". Plusieurs de ses membres, ainsi que des éleveurs de la Coordination rurale (2e syndicat), se sont relayés ces deux dernières semaines dans des fermes du Doubs, de l'Ariège, pour faire barrage aux abattages. Cette épizootie est un coup dur pour l'élevage en France, après une année 2024 marquée par la recrudescence de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Le pays compte le premier cheptel bovin de l'UE mais celui-ci a décliné plus vite que les ovins et les caprins ces dernières années face au manque de bras et de revenus.

12.12.2025 à 21:41

Poupées à caractère pédopornographique: où en est-on après le coup de filet de mercredi ?

FRANCE24

- Qui sont les suspects ? Selon le parquet de Paris, les suspects les plus jeunes ont un peu plus de 20 ans, les plus âgés, près de 70 ans. Un tiers (sept) était déjà connu pour des faits de nature sexuelle envers des mineurs. Des interpellations ont eu lieu dans les ressorts des juridictions d'Orléans, Annecy, Mulhouse, Nevers, Tarbes, Nice, Sables d'Olonne, Lorient, Lille, Verdun, Rouen, Nancy, Roanne, Chambéry, Avesnes-sur-Helpe, Toulouse, Toulon et Cambrai. - Qu'ont découvert les enquêteurs ? Au domicile de l'un des suspects interpellés en Alsace, ont été découvertes "plus d'une quinzaine de poupées sexuelles en latex dont huit d'apparence enfantine, présentant des orifices vaginaux et oraux, vêtues de vêtements d'enfants et portant chacune un pendentif avec un prénom différent", a expliqué le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz. Le suspect de 58 ans a reconnu avoir acquis ces poupées depuis 2017 sur internet et "avoir eu des pratiques masturbatoires avec ces dernières". Au domicile d'un deuxième suspect arrêté en Alsace et âgé de 54 ans, deux poupées ayant l'apparence de mineures ont été trouvées, de même que "des supports de stockage informatique révélant des contenus à caractère pédopornographique", qu'il a affirmé avoir générés "avec l'intelligence artificielle". Il a reconnu lui aussi des pratiques masturbatoires avec les deux poupées. Au domicile d'un employé de 43 ans, interpellé à Gilette (Alpes-Maritimes), ont été découvertes "plusieurs poupées présentant un caractère pédopornographique, des vêtements pour les habiller et différents objets à caractère sexuel". L'exploitation du téléphone du suspect a permis "de retrouver des images de poupées mais aucune consultation ou détention d'autres photos ou films à caractère pédopornographique". A Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), un quadragénaire, condamné une fois pour vol, a été interpellé. Sa poupée n'a pas été retrouvée : il a expliqué l'avoir achetée "car il se sentait seul", utilisée puis jetée, a retracé le parquet de Rouen. Les policiers ont trouvé chez lui des "vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles, à l’encontre d’une femme adulte et d’enfants bien réels". - Que risquent les suspects ? Les prévenus encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, pour "acquisition et détention de l'image ou de la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique". Les deux quinquagénaires alsaciens, qui ne présentent pas d'antécédents judiciaires, comparaîtront à Mulhouse le 6 février. Un homme né en 1959, "inconnu des services", sera de son côté jugé à Annecy le 21 janvier, a indiqué à l'AFP la procureure Line Bonnet. Dans le ressort de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans, inconnu des services judiciaires, comparaîtra le 28 avril, selon la procureure Ingrid Gorgen. La poupée commandée n'a pas été retrouvée à son domicile, mais les enquêteurs y ont découvert des images pédopornographiques générées via l'IA. Dans le même département du Nord, un homme a été placé en garde à vue pour avoir "tenté d’acquérir" l'une de ces poupées. Il sera jugé le 6 janvier et restera en détention provisoire jusque là, a précisé le procureur Laurent Dumaine. L'habitant de Gilette est déféré vendredi devant un magistrat à Nice. Une expertise psychiatrique a mis "en exergue des déviances sexuelles pédophiliques et fétichistes". Celui de Saint-Etienne-du-Rouvray doit être mis en examen, et le parquet a demandé son placement en détention. - Au moins quatre suspects relâchés Au moins quatre suspects ont été relâchés, dans la Nièvre, car "la perquisition n'a pas permis de découvrir d'objets dont la détention serait incriminée", selon le parquet, à Toulon ou à Chambéry. Un individu arrêté dans la Loire a "été remis en liberté jeudi soir par manque de charges suffisantes", a expliqué à l'AFP le procureur de Roanne Xavier Laurent, aucune poupée sexuelle aux traits enfantins n'ayant "été retrouvée lors de la perquisition à son domicile". Selon une source proche de l'enquête, cet homme de 32 ans est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). - Quelles suites pour l'enquête ? Si aucun suspect d'acquisition de poupées n'a été identifié dans le ressort de la capitale, le parquet de Paris reste en charge des investigations confiées à l'Office mineurs de la police (Ofmin) et relatives aux conditions dans lesquelles les plateformes ont pu diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique. Les interpellations ont pu être menées grâce au travail d'investigation de 60 enquêteurs, selon le parquet de Paris.

12.12.2025 à 21:07

Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein

FRANCE24

L'ex-prince Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi sur ces photos. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photos publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux. "Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants du monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la Chambre des représentants, à l'origine de leur publication. Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photos "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des photos de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME". Interrogé sur les photos par la presse vendredi, Donald Trump a déclaré: "Je ne les ai pas vues. Mais tout le monde connaissait cet homme (Epstein), il était partout à Palm Beach. Il a des photos avec tout le monde". Palm Beach est une ville cossue en banlieue de Miami, connue pour les célébrités qui y habitent. "Il y a des centaines et des centaines de personnes qui ont des photos avec lui. Ce n'est pas grand chose, je ne sais rien de tout ça", a-t-il ajouté. Trois photos parmi les 19 publiées vendredi montrent l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été caché. L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle. La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. Après avoir promis durant sa campagne victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate. Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la Justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

12.12.2025 à 21:07

Washington poursuit ses vols militaires au plus près du Venezuela

FRANCE24

Ces vols au-dessus de la mer des Caraïbes se multiplient depuis plusieurs mois. Le gouvernement de Donald Trump affirme que le déploiement d'importants moyens aériens et navals - dont le dernier-né des porte-avions américains - dans la région vise à lutter contre le trafic de drogue venant du Venezuela. Caracas dément tout implication dans le narcotrafic et dénonce les agissements américains, qualifiant ainsi de "piraterie" la saisie mercredi d'un pétrolier qui selon Washington transportait du pétrole en provenance du Venezuela et d'Iran à destination de Cuba. Selon les données de Flightradar24 analysées par l'AFP, deux chasseurs F-18 de la marine américaine ont effectué mardi des tours dans le Golfe du Venezuela pendant plus de 40 minutes, s'approchant jusqu'à quelque 35 kilomètres des côtes. Un autre chasseur était aussi en vol, un peu plus au nord, au début de cette mission. Ce même mardi, un drone de surveillance maritime à longue portée a fait des allers-retours pendant plusieurs heures sur une bande de 800 kilomètres au sud de la mer des Caraïbes. C'est la première fois qu'un drone de ce type émettait un signal dans cette zone depuis au moins un mois. Un autre vol de drone à très haute altitude a été enregistré dans la même région vendredi matin. À ces manœuvres s'ajoutent cinq vols de bombardiers B-1 et B-52 et deux vols de chasseurs F-18 à moins de 40 kilomètres des côtes vénézuéliennes entre fin octobre et fin novembre. Ces données ne sont pas exhaustives et ne couvrent que les vols captés par Flightradar24, excluant par exemple des missions furtives.

12.12.2025 à 21:07

Meurtre d'un patron d'assurance américain: retour sur une arrestation bâclée

FRANCE24

La défense ce jeune homme de 27 ans, qui plaide non-coupable, cherche dans d'éventuelles erreurs de procédures le moyen de faire annuler ses premières déclarations à la police et la découverte sur lui de plusieurs éléments de preuve, dont un pistolet correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du crime. Voici les principaux éléments à retenir. . Appel aux policiers Cinq jours après le meurtre de sang-froid, le 4 décembre 2024, du PDG de United Healthcare Brian Thompson, 50 ans, les autorités sont lancées dans une chasse à l'homme pour tenter de retrouver Luigi Mangione, suspect numéro 1, dont le visage est sur toutes les télévisions du pays. Ce 9 décembre, le gérant d'un McDonald's d'Altoona, petite ville du centre de Pennsylvanie, appelle la police après que des clients ont signalé un homme correspondant à sa description. "J'ai un client ici dont certains clients se méfient, ils pensent qu'il ressemble au type qui a tiré sur le PDG à New York", dit le gérant dans l'appel, diffusé devant la cour de Manhattan. . Premier contact Quelques minutes plus tard, deux policiers arrivent et expliquent à Luigi Mangione - visible sur les images de leurs caméras embarquées, portant un masque chirurgical bleu et un bonnet beige - qu'il leur paraît suspect car il traîne sur place depuis trop longtemps. L'un des policiers, Joseph Detwiler, dit pourtant à un de ses supérieurs qu'il est "sûr à 100%" que cet homme est le suspect de la fusillade à New York et qu'il le trouve "mort de trouille". "J'ai su immédiatement que c'était lui", a-t-il répété à l'audience. Les agents demandent à Luigi Mangione sa pièce d'identité. Il présente un faux permis de conduire du New Jersey au nom de Mark Rosario. Les agents procèdent à des vérifications. Les policiers commencent alors à l'interroger, sans pression particulière, mais sans lui signifier ses droits. Ils continuent en outre à lui poser des questions alors que le jeune homme refuse de répondre. Puis, il leur lâche qu'il n'aurait "pas dû" utiliser une fausse identité. . L'arrestation De plus en plus de policiers arrivent dans le restaurant, bloquant toute possibilité de sortie pour le suspect - alors même qu'il n'a pas encore été officiellement arrêté. "Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur dit-il notamment, des chants de Noël en fond sonore. Ses avocats soutiennent aujourd'hui que les réponses qu'il a données avant qu'on ne lui signifie ses droits, notamment son droit au silence, ne devraient pas être présentées aux jurés. "Vous appelez encore d'autres voitures ? Je ne suis pas si grand, je porte juste une grosse doudoune", lance-t-il alors que le nombre de policiers augmente dans le fast-food. Un officier finit par le placer officiellement en garde à vue, presque une heure plus tard. . Chargeur et munitions L'agente Christy Wasser fouille alors le sac à dos du suspect, pour tenter d'y détecter d'éventuels explosifs. "Je suis allée vers son sac... il était lourd", a dit la policière devant la cour. Sur les images, on la voit enfiler des gants en latex bleus et inspecter le sac. "J'essaye juste de m'assurer qu'il n'y pas de bombe là-dedans". Elle en sort un sous-vêtement gris et humide. Et replié à l'intérieur: un chargeur, garni de munitions. "C'est lui, putain, à 100%", dit un autre policier sur les images. A la cour, Christy Wasser explique qu'on lui a assuré: "On n'a pas besoin d'un mandat, c'est une fouille liée à une arrestation". Plus tard, au commissariat, la police découvre dans le même sac une arme de poing, un silencieux et ce que les procureurs appellent un "manifeste" dénonçant les défauts du système américain d'assurance santé. . Fouille à nu Les policiers ont ensuite soumis Luigi Mangione à une fouille intégrale approfondie, une procédure rarement utilisée, selon les témoignages. On lui a demandé s'il était marié, s'il avait toutes ses dents et un contact familial d'urgence. Ses possessions sont inventoriées : un pot de beurre de cacahuète, une clé USB portée en collier, ainsi qu'une "to-do list" comportant des entrées comme "vérifier renseignements" et l'achat de matériel photo.

12.12.2025 à 21:05

Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen

FRANCE24

Les faits "avaient suscité une vague d'effroi national", a souligné la magistrate, en rappelant le "meurtre par balle d'un jeune homme ligoté" dont le cadavre en partie calciné avait été retrouvé par des promeneurs dans un village à une trentaine de kilomètres de Nîmes, a souligné Cécile Gensac lors d'un point presse. La victime, originaire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) était arrivée le 12 juillet à Nîmes et avait ensuite "tenté durant trois jours de s'adonner à la revente de stupéfiants, notamment à Pissevin", l'un des quartiers de Nîmes les plus gangrénés par les trafics de stupéfiants. Il a pu "être suspecté de collusion avec d'autres réseaux par les membres du réseau local", a souligné Mme Gensac. Après le coup de filet de mardi, huit personnes avaient été placées en garde à vue pour "des faits faisant encourir la réclusion criminelle à perpétuité". Il s'agit notamment des chefs de meurtre et complicité de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, diffusion de l'enregistrement d'images relatives à la commission d'une atteinte volontaire à l'intégrité de la personne, a-t-elle énuméré. Deux d'entre elles ont été remises en liberté, faute d'éléments probants. Aux six autres, dont un mineur de 17 ans et 11 mois et de cinq hommes âgés entre 18 et 27 ans, il est reproché "d'avoir participé à des actes en amont ayant permis la réalisation du meurtre ou encore d'avoir participé au meurtre et à sa mise en ligne", a expliqué la procureure. Un des majeurs, dont le casier judiciaire comporte "19 condamnations", dont 14 lorsqu'il était mineur, "a fait l'objet d'un placement en détention provisoire après avoir été mis en examen pour l'ensemble des faits". Le mineur et deux jeunes majeurs ont été mis en examen du chef d'association de malfaiteurs, destruction par moyens dangereux en bande organisée et enregistrement et diffusion d'images d'infractions portant atteinte à l'intégrité physique, et placés en détention provisoire. Un autre suspect, mineur au moment des faits, est visé pour "association de malfaiteurs" et a également été placé en détention provisoire. Enfin, le dernier homme a été "placé sous contrôle judiciaire après avoir été mis en examen du chef d'association de malfaiteurs".

12.12.2025 à 21:01

Chantage à la sextape: l'ex-maire de Saint-Etienne a fait appel

FRANCE24

L'ancien maire Gaël Perdriau, son ancien adjoint à l'Education Samy Kefi-Jérôme et l'ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary Langlet ont déposé un recours avant l'expiration du délai légal de dix jours suivant la décision, selon un communiqué du parquet qui a lui-même fait appel dans la foulée. Gaël Perdriau - qui continue de clamer son innocence - a été condamné à quatre ans de prison ferme, les deux autres à trois ans ferme. Seul l'ancien directeur de cabinet du maire, Pierre Gauttieri, qui a reçu une peine de deux ans ferme, n'a pas interjeté appel. Le 1er décembre, le tribunal correctionnel de Lyon les a jugés coupables d'avoir comploté pour filmer un rival du maire à son insu avec un prostitué, d'avoir utilisé cette vidéo intime pour le museler, et d'avoir financé le piège avec des fonds publics. Compte-tenu de l'"extrême gravité des faits", le tribunal a prononcé pour les quatre hommes des peines avec mandat de dépôt à effet différé, ce qui veut dire applicable même en cas d'appel. Pour cette raison, Gaël Perdriau, 53 ans, est convoqué mardi devant le parquet de Saint-Etienne pour connaître la date et le lieu de son incarcération. Dans son jugement de 100 pages, que l'AFP a pu consulter, le tribunal explique ne pas avoir été "convaincu" par les dénégations de l'ancien maire, qui a soutenu n'avoir joué aucun rôle dans le piège malgré les témoignages contraires de ses co-prévenus. Gaël Perdriau a été "l'unique bénéficiaire" du chantage, s'est montré "jaloux de son autorité", "command(ait)" et faisait preuve d'un "puissant désir de contrôle" à la mairie, écrit le tribunal. Quant à la peine retenue contre lui, les magistrats la justifient par sa fonction de Premier magistrat, mais aussi par son attitude jusqu'au procès. "Il se montre bien peu capable d'empathie, tant il est autocentré sur sa défense, persuadé d'être la principale victime d'un complot. Tant il semble encore aveuglé par ses ambitions politiques et son désir de pouvoir", estiment-ils. Le tribunal juge enfin "que les faits ont causé une forte atteinte aux valeurs démocratiques", ce qui justifie selon lui une inéligibilité avec effet immédiat. "Il n'apparaît pas envisageable en effet que Gaël Perdriau demeure maire de la ville de Saint-Etienne." Celui-ci a bien quitté son poste et son dernier Premier adjoint, Jean-Pierre Berger, 83 ans, a été élu jeudi pour assurer la gestion de la ville jusqu'aux municipales de mars.
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