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▸ Les 15 dernières parutions

19.12.2025 à 17:35

Pour Julia Cagé, l'indépendance des médias devrait être "un sujet politique"

FRANCE24

Chaque semaine, Judith Grimaldi reçoit un invité dans son podcast "Avec Judith". Cette fois, c'est l'économiste spécialiste du financement des médias Julia Cagé. "J’espère qu’on arrivera à faire de la question de l’indépendance des journalistes et des médias un sujet politique pour la prochaine élection de 2027", confie-t-elle à notre micro. L'émission est à retrouver dans son intégralité ce samedi à midi sur la chaîne YouTube de France 24.

19.12.2025 à 17:26

Des pommes de terre déversées devant la villa du couple Macron au Touquet

FRANCE24

Des agriculteurs de la FDSEA et des JA ont déversés des pommes de terre, carottes, et choux devant la villa en front de mer d'Emmanuel et Brigitte Macron au Touquet.  "RIP AGRI", "Non Mercosur", "Mange Français" ou encore "Stop taxe", peut-on lire sur un cercueil placé devant la villa en briques rouges du couple présidentiel, gardée par des forces de l'ordre.

19.12.2025 à 17:20

Escale obligatoire, prix exorbitant, arnaques... Le périple des supporters algériens pour la CAN

Louis CHAHUNEAU

Les supporters algériens vont devoir s'armer de patience et payer le prix fort pour aller soutenir leur équipe au Maroc, la faute à des tensions diplomatiques entre les deux pays au sujet du Sahara occidental.

19.12.2025 à 17:17

Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne

FRANCE24

Grand fan des Classiques du cyclisme, Emilien Jacquelin aime le panache et l'engagement dans les courses, principes qu'il met en action dans sa pratique du biathlon. "Les coaches m'ont dit +Calme, malin aujourd'hui+. J'ai dit non, c'est engagement, zéro regret. C'est comme ça que j'aime le sport. Ce matin, je regardais des vidéos de Liège-Bastogne-Liège 2010, ça ne comptait pas les efforts", a raconté le Grenoblois de 30 ans. Vendredi après-midi, il n'a pas failli à sa réputation, avec le troisième temps sur le pas de tir, mais avec une faute sur son premier tir debout (9/10). "Cette première balle, c'est une petite appréhension, une petite crispation qui fait que je la rate. Mais ça ne m'a pas déstabilisé, au contraire, ça a été comme une prise de conscience", a poursuivi Jacquelin. Après son tour de pénalité, il était bien décidé à lâcher les chevaux, jetant son bonnet et ses lunettes. "Avance Émilien!", hurlait l'entraîneur du tir Jean-Pierre Amat. Malgré les cris du public haut-savoyard, acquis à la cause tricolore, ses efforts n'ont pas suffis dans la dernière ligne droite. Il termine à cinq secondes du Norvégien Vetle Christiansen, vainqueur grâce à un sans-faute derrière la carabine, suivi par son compatriote Johannes Dale-Skjevdal (8/10). "J'ai retrouvé l'essence même de pourquoi je fais du sport, à savoir juste engager, oser, sans chercher à tout contrôler, et c'est ce qui me faisait défaut par exemple ces deux dernières semaines", a affirmé Jacquelin, qui était arrivé troisième la poursuite l'hiver dernier en Haute-Savoie. Une poursuite serrée Deux autres Norvégiens, Johan-Olav Botn et Sivert Bakken, ont réalisé un sans-faute et terminent respectivement quatrième et cinquième, à une et trois secondes de Jacquelin. Il s'agit du cinquième podium individuel des Français cette saison en Coupe du monde, en six courses. Deuxième du sprint et vainqueur de la poursuite la semaine dernière à Hochfilzen (Autriche), Eric Perrot a manqué une cible et termine à la huitième place, à 14 secondes du vainqueur. Johan-Olav Botn en profite pour augmenter son avance au classement général de la Coupe du monde à 103 points sur Perrot (420 contre 317), qui grimpe à la deuxième place juste devant l'Italien Tommaso Giacomel (315 pts), auteur de quatre fautes au tir et 24e avec une minute et douze secondes de retard sur Christiansen. La poursuite de samedi (14h45), format de course qui conserve les résultats et les écarts du sprint, s'annonce serrée avec 22 biathlètes en moins d'une minute au départ. "Dans les courses en confrontation, on arrive toujours à exister un petit peu plus que dans les courses en contre-la-montre", a assuré l'entraîneur du groupe masculin Simon Fourcade. Il veut toutefois analyser à froid les temps de skis des Français, loin de leur principaux adversaires. "La neige assez lente a pu jouer. On a toujours des pistes bien préparées, sur lesquelles on arrive à bien conserver la vitesse. Mais sur des pistes lentes comme celle-là, on a toujours besoin de générer de la vitesse et ça devient très coûteux en énergie à la longue", a expliqué Fourcade.

19.12.2025 à 17:16

Chine : le premier centre commercial au monde dédié aux robots

FRANCE24

La Chine veut s'imposer dans la robotique et ouvre le premier centre commercial au monde dédié aux robots.

19.12.2025 à 17:15

Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord

FRANCE24

L'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay espéraient initialement parapher le traité samedi, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la plupart des pays européens. Mais cette signature a finalement été reportée, face à la grogne des agriculteurs européens, notamment en France et en Italie. Mme von der Leyen s'est toutefois dite "confiante" sur la possibilité d'une signature en janvier. Une source au sein de la Commission européenne et deux diplomates ont indiqué que la nouvelle échéance visée est désormais le 12 janvier au Paraguay, confirmant une information du média spécialisé Euractiv. Négocié depuis plus de 25 ans, l'accord UE-Mercosur prévoit la création de la plus grande zone de libre-échange au monde. Il permettrait aux européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. La FNSEA, premier syndicat agricole français, a appelé ses adhérents à rester mobilisés malgré le report, car "le Mercosur, c'est toujours NON!". Le gouvernement Allemand, l'un des plus favorables au traité, a jugé vendredi que la signature était acquise. "Le chancelier (Friedrich Merz) est très satisfait, car on ne demande plus si (l'accord sera signé) mais quand" il le sera", a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement, Sebastian Hille, lors d'un point presse. "Patience" Jeudi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé en conférence de presse que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, lui avait demandé de la "patience" lors d'un échange téléphonique, tout en assurant que son pays soutiendrait l'accord in fine. Lula avait mis un point d'honneur à ce que le traité soit signé dans son pays, qui assure cette année la présidence tournante du Mercosur. Mercredi, il avait lancé une forme d'ultimatum, affirmant que si l'accord n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence, qui s'achève fin 2026, avant de nuancer ses propos jeudi. "Si ce n'est pas possible de le signer maintenant car ils ne sont pas prêts, je ne peux rien y faire", a-t-il déploré, soulignant que la signature de l'accord serait "importante pour la défense du multilatéralisme". Le président français Emmanuel Macron a jugé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il était "trop tôt" pour dire s'il acceptera la signature en janvier. "Je l'espère, parce que ça veut dire qu'on aura obtenu des avancées pour certaines qui seront des avancées historiques", a-t-il ajouté. Vendredi, des dizaines d'agriculteurs ont manifesté devant la villa de M. Macron au Touquet, déversant des tonnes de fumier, de pneus et de branchages à l'entrée de la résidence. Des "clauses de sauvegarde" sont prévues en cas de déstabilisation des marchés agricole, mais "dans l'opinion publique française, il y a des choses dépassant le rationnel qui empêchent la signature" de l'accord, a dit à l'AFP une source gouvernementale brésilienne. La réunion du Mercosur, qui débute vendredi par une réunion ministérielle, avant le sommet des chefs d'Etat samedi, sera par ailleurs marqué samedi par la présence du président argentin, l'ultra-libéral Javier Milei, aux antipodes de Lula sur l'échiquier politique. Des divergences exacerbées cette semaine par une publication de M. Milei sur Instagram qui a suscité la polémique: on y voit une carte d'Amérique du Sud représentant le Brésil et d'autres pays gouvernés par la gauche comme une énorme favela et l'Argentine comme un pays futuriste, tout comme le Chili, qui vient de basculer à l'extrême droite.

19.12.2025 à 17:11

Budget: le Sénat, passé d'incontournable à coupable idéal

FRANCE24

"Je regrette l'absence de volonté d'aboutir de certains parlementaires, comme nous pouvions le craindre malheureusement depuis quelques jours". En actant l'impossibilité d'arriver à un compromis avant le 31 décembre, le Premier ministre a ciblé, sans les nommer, les sénateurs et leur solide majorité acquise à la droite et ses alliés centristes. La commission mixte paritaire (CMP), réunion cruciale de députés et sénateurs chargés de trouver un accord sur le projet de loi de finances pour 2026, s'est soldée vendredi par un échec cuisant, en quelques minutes à peine. A qui la faute ? Dans les rangs gouvernementaux, la droite sénatoriale fait office de coupable idéal. En cause, la "radicalité" d'une "petite partie du groupe LR du Sénat pour des raisons très politiciennes", qui aurait mis "en danger la réussite" des négociations, avançait Matignon dès jeudi. "La droite sénatoriale a, depuis le départ, écarté toute possibilité de compromis", a renchéri vendredi Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste. Non aux concessions Avec une ligne ferme "anti-taxes", la chambre haute a en effet déroulé une partition intransigeante lors de l'examen du budget cet automne, refusant l'essentiel des compromis trouvés par le gouvernement à l'Assemblée nationale. Cette concession majeure de Sébastien Lecornu au PS a considérablement raidi la Haute assemblée, qui n'a jamais voulu l'accepter. "On a dû avaler des couleuvres", s'exaspère un sénateur LR. Jusqu'au bout, les sénateurs ont espéré un revirement de Sébastien Lecornu, le priant de réactiver l'article 49.3 sur une copie budgétaire penchant vers la droite. Mais la stratégie du Premier ministre était incompatible avec les velléités du Sénat: conscient que c'est bien l'Assemblée nationale qui dispose d'un pouvoir de censure, Sébastien Lecornu a essentiellement négocié avec les députés. Quitte à délaisser le Sénat ? "Le gouvernement a créé les conditions pour qu'un accord sur le budget soit impossible", s'est énervé le patron des Républicains Bruno Retailleau, repris en choeur par ses alliés Mathieu Darnaud et Hervé Marseille, chefs des groupes LR et centriste du Sénat, qui ont taclé dans un communiqué commun "l'attitude regrettable" de l'exécutif. Beaucoup attribuent à l'ex-ministre la responsabilité de la fermeté de la droite sénatoriale, exacerbée depuis sa sortie tumultueuse du premier gouvernement de Sébastien Lecornu en octobre. "Bruno Retailleau n'est jamais intervenu pour nuire au compromis", balaye le rapporteur général du Budget au Sénat, Jean-François Husson (LR). Lui assure que la chambre haute s'est montrée constructive jusqu'au bout: "259 des 263 articles du budget faisaient l'objet d'un accord", martèle-t-il. "Négocier dans le noir" "Nous avons dû négocier dans le noir", se désespère le négociateur en chef de la droite. "Je n'ai pas eu un seul appel, un seul SMS de Matignon depuis mercredi soir", ajoute-t-il, persuadé que "le gouvernement n'a pas souhaité que notre CMP soit conclusive". "Rejeter la faute sur le Sénat est totalement invraisemblable", s'indigne aussi le sénateur Horizons Emmanuel Capus. "Nous sommes les seuls à avoir voté un budget. Il ne faut pas inverser les rôles." Le camouflet n'en est pas moins majeur pour la chambre haute, qui faisait office de pilier de la coalition gouvernementale il y a seulement quelques mois. Sous Michel Barnier d'abord, mais également sous François Bayrou, où de nombreux textes de loi d'origine sénatoriale avaient pu prospérer, comme la "loi narcotrafic" ou la "loi Duplomb" sur les entraves au métier d'agriculteur. En janvier dernier, la CMP sur le budget 2025 avait même pu aboutir à une copie assez proche de celle du Sénat, moyennant l'usage d'un 49.3 pour la faire adopter. Douze mois plus tard, la donne a bien changé: les centaines d'heures d'examen du budget au Sénat tout au long de l'automne n'auront finalement servi à rien.

19.12.2025 à 17:07

Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs

FRANCE24

Si l'on tient aussi compte des vaccinations en parallèle en ville (médecins, infirmières, pharmacies...), la proportion d'adolescents nés en 2012 vaccinés avec deux doses a atteint 35% chez les filles et 27% chez les garçons, indique notamment Santé publique France (SpF). La campagne de vaccination a ainsi permis une "augmentation d'environ 15 points de la couverture vaccinale" chez ces adolescents, note l'agence. "Bien que l’augmentation de la couverture ait été plus marquée lors de la campagne de vaccination précédente" - plus de 20 points -, la progression globale pendant l'année scolaire 2024-2025 "témoigne de l'efficacité du déploiement de la campagne en milieu scolaire", juge SpF. Des disparités territoriales persistent: "la couverture vaccinale était plus faible dans les départements et régions d'Outremer qu’en France hexagonale", et "en France hexagonale, elle était la plus faible dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Ile-de-France et la plus élevée en Bretagne". Ce bilan 2024-2025 comporte des "limites", liées à des remontées de données incomplètes, précise l'agence sanitaire, jugeant "probable que le nombre de vaccinations faites au collège, la couverture vaccinale et la part des vaccinations réalisées au collège soient sous-estimés". La vaccination contre les papillomavirus, qui prévient jusqu'à 90% des infections HPV à l'origine notamment de cancers (utérus, anus, ORL...), est recommandée en France pour les adolescentes et adolescents de 11 à 14 ans révolus, avec rattrapage possible jusqu'à 26 ans. Depuis septembre 2023, tous les collégiens du public et de certains établissements privés sous contrat peuvent être vaccinés avec une prise en charge totale par l'assurance maladie, sous réserve d'autorisation des deux parents. Depuis la rentrée 2024, cette vaccination est proposée aussi aux 11-14 ans accueillis dans les établissements médico-sociaux. Une nouvelle campagne contre le papillomavirus, combinée désormais avec une vaccination contre certaines infections invasives à méningocoques, est prévue de janvier à juin 2026 dans tous les établissements accueillant les adolescents âgés de 11 à 14 ans. Car la France reste loin de l’objectif de 8e0% de couverture vaccinale à l’horizon 2030 de sa stratégie décennale 2021-2030 contre les cancers: moins de la moitié des filles et moins d'un tiers des garçons ont jusqu'ici reçu deux doses. Chaque année, en France, quelque 6.000 nouveaux cas de cancers sont attribuables aux infections liées aux papillomavirus.

19.12.2025 à 17:03

Comment une vraie photo de Donald Trump liée à Jeffrey Epstein a été falsifiée par IA

Les Observateurs

Un cliché émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein montrerait les visages censurés de six femmes prises en photo avec Donald Trump. Il s'agit d'un faux document créé par IA, qui détourne une véritable photographie.

19.12.2025 à 16:57

Un "Gilet jaune" éborgné obtient qu'un juge examine la responsabilité d'un préfet de police

FRANCE24

Manuel Coisne avait été éborgné en novembre 2019 par un tir de grenade lacrymogène à Paris. Un juge d'instruction avait ordonné fin 2024 le renvoi devant la cour criminelle départementale de Fabrice T., le policier suspecté d'être l'auteur du tir tendu qui l'avait mutilé. Mais l'avocat de M. Coisne, Me Arié Alimi, avait également porté plainte avec constitution de partie civile contre le préfet de police de Paris de l'époque, Didier Lallement, notamment pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique suivie de mutilation ou d'infirmité permanente" et "atteinte à la liberté individuelle". Cette plainte avait été jointe à la procédure, mais le juge d'instruction saisi du dossier s'est borné à enquêter sur le policier auteur du tir et n'a pas enquêté sur l'éventuelle responsabilité pénale du préfet, responsable du maintien de l'ordre, a relevé la cour d'appel de Paris, dans une décision dont l'AFP a eu connaissance vendredi. Elle a ordonné un retour du dossier au juge d'instruction, pour enquêter sur ce volet aussi. "Dès le début de la procédure pénale, nous avions demandé à la juridiction d’instruction d’apprécier la responsabilité pénale du préfet Lallement, qui était à l’origine de la nasse illégale et du trouble à l'ordre public dans l'organisation du maintien de l’ordre sur la place d’Italie, le jour d'anniversaire du mouvement des gilets jaunes. C’est à cette occasion que cette nasse illégale doublée de l’usage illégitime de la force a causé la perte de mon œil", a réagi Manuel Coisne, dans un communiqué transmis à l'AFP. "La poursuite (de l'ancien) préfet de police de Paris devant une cour criminelle devra ainsi être envisagée", a-t-il poursuivi. "Nous sommes très heureux d’annoncer cette décision qui pourra conduire à la responsabilité pénale de tous les préfets dans le maintien de l’ordre à l’avenir." "C'est à ma connaissance la première fois qu'un préfet de police, et pas n'importe lequel, celui à l'origine de la brutalisation du maintien de l'ordre, pourrait être mis en examen et jugé pour les ordres donnés. Tous les préfets devront s'interroger sur les ordres qu'ils donneront à l'avenir", a complété Me Alimi.

19.12.2025 à 16:39

Mode d'emploi : qu'implique la suspension des visas par loterie aux États-Unis ?

FRANCE 24

L'administration américaine a suspendu jeudi le programme d'obtention de visas par loterie aux États-Unis, qui offre 50 000 carte de résidents par an à des ressortissants étrangers tirés au sort. La décision s'inscrit dans la lignée de multiples mesures prises ces derniers mois par l'administration Trump pour limiter l'immigration.

19.12.2025 à 16:39

Un journaliste suédo-érythréen détenu en Erythrée depuis 24 ans est en vie, selon la Suède

FRANCE24

Cette déclaration intervient après la première visite du gouvernement suédois dans ce pays, l'un des plus fermés de la planète et dirigé d'une main de fer depuis son indépendance en 1993 par Issaias Afwerki. La ministre suédoise, Maria Malmer Stenergard, a expliqué s'être rendue à Asmara cette semaine et avoir rencontré le ministre érythréen des Affaires étrangères, Osman Saleh, afin d'évoquer le sort de Dawit Isaak. Isaak, âgé de 61 ans, faisait partie d'un groupe d'une vingtaine de personnes, comprenant des ministres, des députés et des journalistes indépendants, arrêtées en septembre 2001 lors d'une purge menée par Afwerki contre ses opposants. Isaak n'a jamais été inculpé et est détenu au secret quasiment depuis lors. Asmara n'a fourni aucune information sur le lieu où il se trouve ni sur son état de santé au cours de ces années. "Nous pensons qu'il est en vie et nous n'avons reçu aucune nouvelle information au cours de cette visite qui contredise cette hypothèse", a déclaré Mme Stenergard à l'AFP, refusant de divulguer les informations sur lesquelles reposait leur évaluation. Les filles d'Isaak, Betlehem et Danait, se sont dites optimistes après la visite de Mme Stenergard. "Nous devons supposer que le ministère suédois des Affaires étrangères a reçu, à la suite de cette visite, une forme d'assurance que notre père sera bientôt libéré", ont-elles déclaré dans un communiqué. "Dans le même temps, de sérieux doutes subsistent. L'Érythrée n'a pas encore répondu à la demande du ministre des Affaires étrangères du 25 septembre visant à libérer notre père pour des raisons humanitaires". Mme Stenergard a déclaré à l'AFP que le cas Isaak était "difficile". "Il est emprisonné depuis 24 ans sans procès, sans contacts consulaires", a-t-elle souligné. Sa visite en Érythrée était la première d'un ministre suédois depuis que la Suède a reconnu l'Érythrée en 1993. Amnesty International considère Isaak comme un prisonnier d'opinion. Le journaliste s'est réfugié en Suède en 1987 pendant la lutte de l'Érythrée contre l'Éthiopie, qui a finalement abouti à l'indépendance en 1993. Après avoir obtenu la nationalité suédoise, il est retourné en Érythrée en 2001 pour contribuer à reconstruire les médias érythréens et a cofondé Setit, le premier journal indépendant du pays. Il a été arrêté peu après la publication d'articles réclamant des réformes politiques.

19.12.2025 à 16:26

La Réunion renforce la sécurité de ses lieux de culte après l'attentat de Sydney

Kessi WEISHAUPT TAHI

Après l'attentat antisémite de Sydney, la France a renforcé la sécurité des lieux de culte juifs. À La Réunion, des patrouilles sont mises en place pour surveiller les édifices, et des agents de la BAC ont été déployés pour protéger les rassemblements religieux.

19.12.2025 à 16:25

Ukraine: menacé par les frappes russes, un haras contraint d'évacuer des chevaux

FRANCE24

Il faut de généreuses offrandes de foin, des claquements de langue rassurants et une poussée ferme des employés pour convaincre un grand bai de grimper dans le van préparé pour le conduire en lieu sûr. "Nous sommes en train de transférer les chevaux de ce haras vers d'autres haras en Ukraine", explique à l'AFP Vitaliï Brovko, le directeur de l'entreprise "Horse Breeding of Ukraine". Parmi les 130 pensionnaires que compte le haras, certains sont déjà des réfugiés d'autres zones de Zaporijjia, ou de la région de Dnipropetrovsk (centre-est). Un cheval de ce haras a déjà été blessé et ses compagnons traumatisés par la frappe d'un missile russe en 2022. Fausses couches "Ils ne sont pas rentrés dans les écuries pendant deux semaines. Pendant des jours et des jours, ils couraient vers les écuries, faisaient demi-tour et repartaient", se souvient Mykhaïlo Sytch, un directeur de succursale de "Horse Breeding Ukraine". Les animaux vivent sous un danger permanent, même si les chevaux se sont habitués au bruit des explosions, selon Oleksandre Konyakhin, un employé. "Nous avons des cas de juments qui ont fait des fausses couches à cause du stress", raconte-t-il à l'AFP. En octobre, une attaque de drones russes a provoqué un incendie et la mort de près de 13.000 cochons dans une ferme ukrainienne dans le nord-est. En juin, c'est un bélier du zoo d'Odessa qui a été tué dans une frappe. "Le monde ne peut pas se tenir à l'écart pendant qu'un Etat terroriste vole des vies - humaines ou animales - chaque jour", a condamné le ministère ukrainien des Affaires étrangères en septembre, lorsqu'une attaque russe massive a causé la mort de sept chevaux dans un club équestre près de Kiev. Dans le haras de la région de Zaporijjia, où les chevaux paissent dans les prés recouverts d'une fine couche de neige, plus d'une dizaine d'opérations d'évacuation ont déjà été organisées. "Si la situation s'aggrave, nous évacuerons le haras tout entier", dit Vitaliï Brovko.

19.12.2025 à 16:23

Les casinos frontaliers en première ligne du conflit Thaïlande-Cambodge

FRANCE24

Des réseaux criminels internationaux ont proliféré ces dernières années en Asie du Sud-Est, où ils opèrent la plupart du temps sous couvert de zones commerciales, de casinos ou d'hôtels, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Le Cambodge abrite des dizaines de centres au sein desquels 100.000 personnes environ, souvent victimes de traite humaine, se livrent à des escroqueries en ligne, une industrie générant chaque année des milliards de dollars. Au moins quatre casinos cambodgiens situés à la frontière avec la Thaïlande ont été récemment frappés dans le conflit meurtrier qui oppose les deux voisins d'Asie du Sud-Est. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré jeudi que les personnes exploitées dans les centres étaient "désormais exposées à un risque supplémentaire à cause des combats", et a appelé à leur évacuation. "Mesures concrètes" La Thaïlande a fait de la lutte contre la cyberarnaque l'une des conditions pour une paix durable avec son voisin. Si des casinos au Cambodge servent de couverture à des opérations frauduleuses, "alors nous les considèrerons comme des centres d'escroquerie dont on doit s'occuper ", a lancé mercredi le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul lors d'une conférence internationale sur le sujet à Bangkok. Les atteintes aux droits humains se font à "grande échelle" dans les centres cambodgiens et la faible réponse du gouvernement suggère sa complicité, a dénoncé Amnesty International dans un rapport publié en juin. Ros Phirun, secrétaire général de la Commission cambodgienne des jeux commerciaux, a assuré à l'AFP que les autorités prenaient des " mesures concrètes" pour lutter contre cette industrie, et qualifié les frappes thaïlandaises contre les casinos de "totalement illégales". " Les casinos sont sur notre territoire... Peut-être sont-ils simplement en colère contre nous ", a-t-il ajouté. La Thaïlande a confirmé la semaine dernière avoir lancé des attaques contre trois casinos utilisés selon elle par les Cambodgiens comme des dépôts d'armes et des positions de tir. "Nous avions, pour chaque centre d'arnaque et casino attaqué, des renseignements indiquant clairement qu'ils servaient de bases militaires", a déclaré le porte-parole adjoint de l'armée thaïlandaise, Richa Suksuwanon. "Un bon prétexte" Les casinos visés abritaient-ils des civils ? Un rescapé d'une frappe à O'Smach, dans la province cambodgienne d'Oddar Meanchay, affirme dans un communiqué de l'ONU qu'un civil a été tué et que deux autres ont été blessés. Identifié par Amnesty International comme un centre d'escroquerie, le complexe d'O'Smach a été construit par le conglomérat cambodgien L.Y.P Group, dirigé par le sénateur Ly Yong Phat. Ce dernier a été sanctionné par les Etats-Unis en 2024 pour le rôle présumé de sa société dans de "graves violations des droits humains", et la Thaïlande a émis en novembre un mandat d'arrêt à son encontre. Pour Jacob Sims, chercheur associé à l'Asia Center de l'Université de Harvard, des milliers de victimes de traite humaine se trouvaient potentiellement dans les casinos attaqués. "Bombarder les centres d'arnaque n'est pas une approche raisonnable", dit-il à l'AFP, estimant les saisies d'actifs plus efficaces. Les centres clandestins, avec "la frustration croissante envers le Cambodge pour son rôle dans cette industrie néfaste", offrent selon lui à la Thaïlande "un bon prétexte pour une agression extraterritoriale qui serait autrement probablement condamnée ". burs-sjc/sco/tym/sdu/pt
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