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▸ les 15 dernières parutions

15.11.2025 à 22:49

Accord cadre signé entre la RDC et le M23, les négociations sur le fond se poursuivent

Fatimata WANE

Un accord-cadre a été signé à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, sous médiation qatarienne. Ce texte, centré sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, marque une étape vers une paix attendue depuis plus de trois ans. Mais sur le terrain, la tension reste vive. Les négociations doivent se poursuivre sur des points cruciaux, dont la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones passées sous contrôle rebelle et des déplacés.

15.11.2025 à 22:45

Israël dit que les Gazaouis débarqués en Afrique du Sud devaient être accueillis par un "pays tiers"

FRANCE 24

Alors que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé vendredi à la presse que son pays comptait élucider les circonstances de l'arrivée "mystérieuse" de 153 Palestiniens à l'aéroport de Johannesburg à bord d'un vol en provenance de Nairobi, Israël a indiqué samedi que ceux-ci devaient être accueillis par un "pays tiers".

15.11.2025 à 22:31

Masters ATP: Sinner-Alcaraz, la finale logique et rêvée

FRANCE24

L'édition 2025 des Finales ATP aura son épilogue de rêve entre les deux joueurs qui ont survolé 2025, qui se sont partagés les quatre titres du Grand Chelem (Open d'Australie et Wimbledon pour Sinner, Roland-Garros et US Open pour Alcaraz) et même les huit derniers titres majeurs. Grands favoris de leur demi-finale respective, Alcaraz et Sinner n'ont pas fait de détails face aux deux invités surprise du dernier carré, le Canadien Felix Auger-Aliassime, 8e mondial, et l'Australien Alex De Minaur (7e). Alcaraz n'a laissé que six jeux à son adversaire (6-2, 6-4), un de plus que les sept perdus par Sinner face à De Minaur, saoulé de coups (7-5, 6-2). Pour la première fois de sa carrière, "Carlitos" qui avait été éliminé dès la phase de poules l'an dernier, peut prétendre au titre suprême de "maître". Après une alerte lors de son deuxième match où il a été bousculé par l'Américain Taylor Fritz 6-7 (2/7), 7-5, 6-3, le Murcien semble avoir pris ses aises à l'Inalpi Arena. Il a écoeuré Auger-Aliassime sans réponses face à la puissance et la précision des coups droits de l'Espagnol qui s'est imposé en une heure et 24 minutes de jeu. "Cette finale va être très, très difficile. Chaque fois qu'on s'affronte, on hausse vraiment notre niveau de jeu", s'est réjoui Alcaraz qui mène par dix victoires à cinq face à Sinner. Mais pour décrocher son neuvième titre de l'année, le 25e de sa carrière à 22 ans, l'Espagnol va devoir faire tomber une montagne. 30e victoire de suite Les statistiques de Sinner, qui va participer à sa troisième finale du Masters ATP consécutive, donnent en effet le tournis. Le tenant du titre a enchaîné contre De Minaur qu'il a battu pour la treizième fois en autant de confrontations, une 30e victoire de suite sur dur indoor, sa surface de prédilection, soit la cinquième plus longue série de l'histoire. Il a aussi signé sa neuvième victoire de suite dans un match du Masters ATP où il n'a plus perdu un set depuis sa défaite en finale de l'édition 2023 contre le Serbe Novak Djokovic. "Ca a été un match très difficile", a-t-il assuré en dépit de l'évidence, comme après chacun de ses matches cette semaine à Turin. "Je suis super content de finir ma saison sur une finale, après une année qui a été incroyable pour moi. C'est le genre de match que j'adore, cela me permet de voir où j'en suis vraiment", a insisté Sinner, suspendu trois mois en début d'année pour des contrôles positifs à un anabolisant. Sinner qui vise une 24e titre, un sixième cette année, tient l'occasion parfaite de remettre les points sur les i face à son grand rival qui a remporté quatre de leurs cinq duels de l'année, à chaque fois en finale. Seule certitude de cette finale indécise entre les deux meilleurs joueurs de la planète, elle sera le dernier match en 2025 de Sinner qui, contrairement à Alcaraz ou à l'Allemand Alexander Zverev (3e), a renoncé à disputer la Coupe Davis, à partir de mardi à Bologne, dont l'Italie est pourtant la double tenante du titre.

15.11.2025 à 21:37

Souleymane Bachir Diagne: "nous n'avons jamais eu autant besoin d'être une seule et même humanité"

Achren VERDIAN

En ces temps tourmentés, avec une multiplication des conflits, un déclin du multilatéralisme, des replis identitaires, comment continuer à faire humanité ensemble? Quelles sont les valeurs universelles qui peuvent nous réunir? Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, penseur de l'universalisme, auteur de l'essai "Les Universels du Louvre" (co-édition Albin Michel/Musée du Louvre, novembre 2025) était l'Invité d'Au Cœur de l'Info.

15.11.2025 à 20:50

Manifestations dans toute la France contre les violences faites aux enfants et aux adolescents

FRANCE 24

Quelques centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris contre les violences faites aux enfants et aux adolescents, à l’appel de 77 organisations. À l’approche de la Journée internationale des droits de l’enfant, des rassemblements similaires ont eu lieu dans une quarantaine de villes en France ainsi qu’à Bruxelles.

15.11.2025 à 19:11

A Ajaccio et Bastia, "les désarmés" manifestent pour dire "assassins, mafieux, dehors"

FRANCE24

Derrière la banderole de tête de cortège où ce mot d'ordre était écrit en corse "Assassini, maffiosi, fora", une seconde assurait que "A maffia tomba, U silenziu dino (La mafia tue, le silence aussi)". Deux autres rendaient hommage à Pierre Alessandri, secrétaire général du syndicat agricole Via Campagnola assassiné en mars dernier et Massimu Susini, militant nationaliste abattu devant sa paillote en septembre 2019, dont le nom est devenu celui de l'un des deux collectifs antimafia de l'île. Dans le cortège, Lara Marcellini, 27 ans, est venue pour "montrer qu'en tant que citoyen, on est motivé à lutter". Pour André Leca, restaurateur de 63 ans, "une immense majorité souffre de la réalité des dérives mafieuses" et "il faut qu'elle s'exprime" pour "faire en sorte que la peur change de camp", a-t-il dit à l'AFPTV. Ces deux manifestations étaient organisées par une coordination antimafia inédite d'une douzaine d'associations, créée en septembre et réunissant notamment les collectifs "A Maffia no, a Vita ié" (Non à la mafia, oui à la vie) et le collectif Massimu Susini, Via Campagnola (Confédération paysanne) ou les associations de défense de l'environnement U Levante et Le Garde. "Nous sommes des désarmés" a lancé au micro Jean-Toussaint Plasenzotti, fondateur du collectif Massimu Susini, mais nous sommes "la Corse de la civilisation, de la culture, de la légalité, la Corse qui veut qu'on règle le problème" face à une "mafia qui est la prédation, l'exploitation, la menace, l'intimidation, la violence et la mort". En mars, la première manifestation antimafia avait réuni entre 1.500 et 3.000 personnes. Et neuf jours plus tard, Pierre Alessandri, qui y avait participé, était assassiné. "Harcèlement des groupes criminels" Interrogé par l'AFPTV sur cette mobilisation, le procureur de Bastia, Jean-Philippe Navarre, a estimé qu'"il faut que chacun puisse apporter son soutien à ce mouvement (...) citoyen qui témoigne d'une volonté très forte de la société corse de se lever contre des pratiques criminelles qui étouffent son économie". Le procureur a précisé mettre en oeuvre "une logique de harcèlement des groupes criminels", en "multipliant les enquêtes" dans "les secteurs sensibles des balades en mer, des travaux publics, de la restauration" et "en multipliant les contrôles administratifs", avec le préfet de Haute-Corse, des entreprises suspectées d'être tenues par la mafia. Une démarche partagée par Nicolas Septe, procureur d'Ajaccio, qui a assuré à l'AFP "soutenir ces éveils de conscience et ce qui permettra de rendre à chaque Corse sa liberté d'entreprendre". Devant les préfectures, les préfets Eric Jalon à Ajaccio et Michel Prosic à Bastia sont sortis au passage de la manifestation. Sans s'adresser à la foule, Eric Jalon a exposé à Jean-Toussaint Plasenzotti puis aux médias, "l'engagement ferme et résolu de l'Etat pour avancer dans la lutte contre la criminalité organisée et les emprises mafieuses" via trois types d'actions: sensibilisation des agents publics, meilleur accompagnement des "entreprises exposées à la criminalité organisée" et meilleure coordination administration-justice. "On veut être protégé", a insisté Jean-Toussaint Plasenzotti auprès du préfet. Une minute de silence en hommage aux victimes a ensuite été marquée avant que Jean-Dominique Musso, président régional du syndicat Via Campagnola, ne "réclame justice", avec émotion, pour Pierre Alessandri, en présence de sa veuve. Celle-ci s'est approchée du préfet et lui a demandé une réponse judiciaire à la mort de son mari: "Tous les jours, je me dis mais pourquoi, pourquoi?", lui a-t-elle confié, émue. "Les équipes enquêtent", a assuré le haut fonctionnaire. Pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et "ami de fac du couple Alessandri", "c'était important d'être aux côtés d'une démarche citoyenne qui dit que la Corse veut vivre dans une société de liberté et de démocratie". Il a salué une "mobilisation importante".

15.11.2025 à 18:53

Le siège de RMC BFM à Paris évacué pendant deux heures après une alerte à la bombe

FRANCE24

"L'alerte a été levée à 17H35", a indiqué la chaîne d'information en continu au moment de reprendre le direct, peu avant 18H00. Cette interruption a "fait suite à une alerte à la bombe qui a touché nos locaux en milieu de journée, une alerte prise au sérieux lors de cette semaine très sensible de commémoration des attentats du 13-Novembre", a expliqué la présentatrice Karine de Ménonville. En plateau, le journaliste du service police-justice de la chaîne, Paul Conge, a précisé que les locaux avaient été évacués autour de 15H20 "après la réception par la police parisienne d'un message menaçant dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs dans les locaux et menacé de faire sauter le bâtiment". La police s'était rendue sur place avec des chiens détecteurs d'explosifs, avait auparavant indiqué une source policière à l'AFP. Le directeur général de BFMTV Fabien Namias a parlé d'un "événement rarissime" et s'est excusé auprès des téléspectateurs. "Il n'était pas question - à partir du moment où il y avait une alerte de cette nature - de faire courir le moindre risque aux équipes de BFMTV. On ne pouvait donc pas assurer la continuité de l'antenne", a-t-il expliqué. Le direct de la chaîne avait été interrompu à la fin de la première partie du journal pour laisser place à de la publicité puis à des documentaires. "Le groupe RMC BFM engagera les poursuites judiciaires appropriées", a-t-il indiqué dans un communiqué en début de soirée. La direction du groupe "dénonce avec la plus grande fermeté cet acte malveillant intolérable", ajoute-t-elle. "Nos locaux ont été évacués suite à une alerte de sécurité. Les forces de l'ordre sont sur place pour mener les vérifications", avaient annoncé vers 16H30 la radio RMC et BFMTV sur le réseau social X. "Nos programmes sont temporairement perturbés sur l'ensemble des antennes RMC BFM. Nos équipes se mobilisent pour un retour à l'antenne au plus vite". Selon les journalistes de BFMTV, la rédaction du journal La Tribune, également propriété du groupe CMA CGM et installée dans les mêmes locaux que BFMTV et RMC, a également été évacuée.

15.11.2025 à 18:39

La gauche unitaire annonce une primaire pour l'automne 2026

FRANCE24

Le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L'Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l'égérie de l'union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à la promesse de candidature commune qu'ils avaient annoncée en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine). Tous sont désormais d'accord sur le principe d'une primaire, qui aura lieu à "l'automne 2026", a annoncé Lucie Castets à la presse. La date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncés durant la première quinzaine de décembre. Même si les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, refusent de participer à cette primaire, "on a toujours espoir. La dynamique, elle est là. Toutes les personnes qui étaient présentes à Bagneux le 2 juillet dernier ont répondu présentes", a rassuré Lucie Castets. Interrogé sur "les éléphants dans la pièce" que sont Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, Marine Tondelier a jugé "assez incompréhensible de vouloir être candidat aux plus hautes fonctions responsabilité politique de ce pays, c'est-à-dire la présidentielle, en ayant peur du vote des électeurs de son propre camp politique". "Le problème, ce n'est pas les éléphants. Regardez ici, vous avez des souris. Et souvent, en fait, ce sont les souris qui finissent par l'emporter sur les éléphants. Et aujourd'hui, la question pour nous tous, c'est le trou de souris par lequel il faudra s'infiltrer pour gagner face à une extrême droite que tout le monde présente comme triomphante", a répondu Olivier Faure. "Quand il y aura eu cette primaire, que des millions de gens se seront déplacés pour venir dire qui ils voulaient pour incarner cet espoir, alors tous ceux qui se seront mis à l'écart le regretteront", a-t-il martelé. Le député François Ruffin a reconnu ne pas savoir si le pari de la primaire "sera gagnant", mais "nous faisons ce pari là parce que nous pensons que c'est le seul qui nous donne une chance". Les unitaires se sont retrouvés lors d'une convention sur l'éducation, première d'une série de thèmes destinés à enrichir le futur projet commun du "Front populaire 2027", comme ils se nomment. D'autres conventions suivront, sur l'industrie et l'emploi, puis les questions internationales. caz/jmt/jco

15.11.2025 à 18:31

Rugby: l'Angleterre irrésistible face à la Nouvelle-Zélande

FRANCE24

Après une victoire contre l'Australie (25-7) puis les Fidji (38-18), les Anglais, menés 12-0 en début de match, ont renversé les All Black grâce à leur puissance physique et au pied de George Ford, auteur de deux drops. Ils ont marqué quatre essais pour assurer leur dixième victoire consécutive. L'écart final de 14 points est le plus important en faveur des Anglais derrière les 17 unités de la victoire 38-21 de 2012, le dernier succès anglais à domicile contre la Nouvelle-Zélande. Depuis, le XV de la Rose n'avait gagné qu'en 2019, en demi-finale du Mondial au Japon. George Ford, héros malheureux du dernier match entre ces deux équipes sur cette même pelouse en 2024 (défaite 22-24) en raison de son manque de précision face aux perches, a cette fois été un des grands artisans de la victoire des siens. D'abord en fin de première période, où ses deux drops en deux minutes (38e, 40e) ont permis de ramener son équipe à un point (11-12). Il a ensuite rayonné en deuxième période avec son jeu au pied précis, notamment un 50-22 magnifique ayant amené, sur la touche qui a suivi, le troisième essai anglais, synonyme de break (25-12). L'ouvreur de 32 ans et 104 sélections a mis fin au suspense avec une pénalité à cinq minutes de la fin (28-19) avant un dernier essai en coin de Tom Roebuck (77e). Plus puissants "Le plus réjouissant, c'est qu'à 0-12, nous avons tenu bon (...) Je n'ai pas pensé à l'année dernière, je voulais juste faire mon travail du mieux possible. Je croirai toujours en moi", a déclaré l'homme du match à la BBC. Supérieurs physiquement sur l'ensemble du match, les Anglais ont gagné l'essentiel des collisions et ont largement dominé en mêlée (deux pénalités obtenues), alors que les Néo-Zélandais ont eux connu un déchet au pied inhabituel de leur métronome Beauden Barrett. Les Blacks n'ont été capables de prendre de vitesse les Anglais que pendant une courte période, suffisante pour marquer deux essais par le centre Leicester Fainga'anuku (14e) et le talonneur Codie Taylor (20e). Les Anglais ont ensuite largement dominé pendant quarante minutes, infligeant un 25-0 aux All Blacks avec trois essais d'Ollie Lawrence (25e), Sam Underhill (43e) et Fraser Dingwall (55e). Les hommes de Scott Robertson ne se sont rebellés que timidement, avec un essai de Will Jordan (65e), insuffisant pour faire douter le XV de la Rose. "L'Angleterre a su saisir ses chances, contrairement à nous. Ils ont mis la pression. Ils ont marqué deux drops et ont pris l'avantage grâce à cela", a reconnu le sélectionneur néo-zélandais, qui connaît sa troisième défaite de la saison, après celles contre l'Argentine et l'Afrique du Sud en Rugby Championship. Lui et ses hommes se rendront au pays de Galles la semaine prochaine, tandis que l'Angleterre recevra l'Argentine.

15.11.2025 à 18:29

Décès de Jean-Max Rivière, parolier de Brigitte Bardot, Juliette Gréco ou France Gall

FRANCE24

Aux côtés du compositeur Gérard Bourgeois, avec qui il a formé un prolifique duo dans les années 60 et 70, Jean-Max Rivière a signé pour Brigitte Bardot "La Madrague" en 1962, mais aussi "C'est rigolo", "A la fin de l'été", "Moi je joue"... Leurs centaines de productions communes ont également été interprétées par Juliette Gréco (notamment "Un petit poisson, un petit oiseau" en 1966), Les Compagnons de la chanson, Michel Delpech ou encore Dalida. Longtemps membre du conseil d'administration de la Sacem, Jean-Max Rivière a adapté en 1964 pour Richard Anthony le tube américain "I Only want to be with you", devenu "A présent tu peux t'en aller". Pour France Gall, Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois, décédé en 2016, ont signé en 1966 "Il neige" et "Tu n'as pas le droit". Deux ans plus tard, Serge Reggiani a rencontré le succès avec une autre de leurs créations, "Il suffisait de presque rien". Jean-Max Rivière a également participé à l'opéra-rock "La Révolution française" de Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil. Egalement chanteur, il a enregistré plusieurs disques dans les années 1960. "L'homme à qui je dois toute ma carrière vient de passer de l'autre côté de la vie... Son nom : Jean-Max Rivière, grand auteur", a écrit sur Facebook le chanteur Alain Turban, qui lui doit plusieurs titres dont "Marionnette" et "Quatrième dimension".

15.11.2025 à 18:05

Droits de douane: le Brésil salue le revirement américain, mais veut plus

FRANCE24

Malgré l'annonce vendredi par le président américain de cette annulation de droits de douane de 10% dits "réciproques" sur certains produits agricoles en vigueur depuis avril, le Brésil demeure touché par une surtaxe punitive de 40% infligée par Washington sur une part importante de ses exportations vers les Etats-Unis. Par conséquent, le café et la viande de boeuf, qui étaient taxés à 50% depuis le mois d'août, le sont désormais à 40%. Le Brésil est le premier producteur et exportateur mondial de ces deux produits. Cette surtaxe de 40% a été imposée en représailles à une supposée "chasse aux sorcières" contre l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, allié politique de M. Trump, qui a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat en septembre. La levée de certains droits de douane au niveau mondial annoncée vendredi est "positive et va dans la bonne direction", a déclaré samedi le vice-président du pays sud-américain, Geraldo Alckmin, lors d'un conférence de presse à Brasilia. "Nous allons continuer à travailler pour réduire davantage (les droits de douane imposés au Brésil, ndlr). Dans le cas du café, il n'est pas logique de maintenir 40%, étant donné que le Brésil est le principal fournisseur des États-Unis", a-t-il affirmé. Le dialogue entre Washington et Brasilia a repris ces dernières semaines, symbolisé par une rencontre entre Donald Trump et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva fin octobre en Malaisie. Les négociations se poursuivent: le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a rencontré deux fois le ministre des Affaires étrangères brésilien Mauro Vieira cette semaine, mercredi au Canada puis jeudi à Washington. Contrairement à la majorité des pays qui se sont vus imposer des surtaxes douanières par Washington, la balance commerciale du Brésil par rapport aux Etats-Unis est déficitaire.

15.11.2025 à 18:01

MotoGP: Alex Marquez remporte le sprint à Valence, les Français dans le Top 10

FRANCE24

Intouchable devant "son" public, le pilote Ducati-Gresini a fait honneur à son statut de vice-champion du monde en remportant sur le circuit de Ricardo-Tormo sa troisième victoire en sprint de la saison. "Je suis super satisfait car, depuis le début du weekend, on semblait souffrir plus que d'habitude", a réagi l'Espagnol. A l'arrivée, il a devancé son compatriote Pedro Acosta (KTM), deuxième. L'Italien Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46), qui a pris le meilleur sur un autre Espagnol, Raul Fernandez (Aprilia-Trackhouse), en fin de course, complète le Top 3 de cette course de 13 tours seulement (contre 27 pour le GP dimanche) donnant des points au championnat. A l'extinction des feux, Marquez a signé un départ en boulet de canon, tout comme Acosta qui partait de la cinquième place sur la grille. "Ma seule opportunité (pour essayer de gagner, NDLR) était d'être super agressif dès le début", a expliqué Acosta qui va "essayer de retenter le coup" au départ du GP dominical prévu à 14h00. Arrivé dans l'élite en 2024, le jeune pilote de 21 ans attend toujours de signer une première victoire en MotoGP. Il pourrait devenir dimanche le septième vainqueur différent en autant de GP, une première depuis 2020. "C'est quasi-foutu" pour Zarco L'Italien Marco Bezzecchi, parti en pole position, a terminé cinquième après avoir connu un problème technique dans les premiers instants de la course. "Je n'ai pas réussi à accélérer comme je le voulais, c'est la raison pour laquelle j'ai perdu autant de positions", a reconnu le pilote Aprilia, assuré de terminer troisième du championnat - son dernier rival pour le podium final, le double champion du monde Francesco Bagnaia (Ducati), ayant terminé à une lointaine 14e place. Chez les Français, Fabio Quartararo a fini septième au guidon de sa Yamaha. "On sait ce qu'il nous manque en rythme de course: du grip, de la vitesse,...", a déploré le champion du monde 2021. "On était sur la défense durant toute la course". Son compatriote Johann Zarco, dixième, échoue aux portes des points puisque seuls les neuf premiers en marquent. "Pour le Top 10 du championnat, c'est quasi-foutu", a regretté le pilote Honda-LCR, qui avait fait de cette position son objectif principal de la saison. Samedi soir, il compte huit points de retard sur le dixième. Quartararo 6e des qualifications Le champion du monde 2024 Jorge Martin, revenu à la compétition après s'être blessé fin septembre dans une chute au Japon, a terminé 22e et dernier. L'Espagnol de chez Aprilia, qui a manqué 14 des 22 manches cette saison, entend surtout "enchaîner les tours et recueillir des informations" pour l'an prochain - plus que de faire un bon résultat ce weekend. La grille de départ du GP étant la même que celle déterminée lors des qualifications du sprint, Bezzecchi partira encore devant dimanche après avoir signé pour la cinquième fois de la saison le meilleur chrono sur un tour samedi matin. L'Italien, qui s'est emparé au passage du record du tour du circuit espagnol, s'élancera devant Alex Marquez et Fabio Di Giannantonio. Fabio Quartararo partira de nouveau sixième derrière Pedro Acosta. Johann Zarco sera 11e. Passé par les repêchages (Q1) plus tôt dans la matinée pour pouvoir participer à la deuxième partie des qualifications (Q2), où se joue la pole parmi les 12 pilotes les plus rapides, Francesco Bagnaia a manqué son ticket pour la Q2 à cause d'une rare panne d'essence. Il ne partira encore que 16e devant Jorge Martin, 17e. Blessé mais déjà assuré du titre dans la catégorie reine, l'Espagnol Marc Marquez (Ducati) est forfait pour cette ultime manche de l'année.

15.11.2025 à 17:58

Spoliation d'œuvres d'art en Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale : "Un voyage sans retour"

Stéphanie TROUILLARD

Depuis plusieurs années, la question des biens culturels africains spoliés pendant la période coloniale a été mise en lumière. Mais qu’en est-il de la période de la Seconde Guerre mondiale ? Alors que les études se sont largement concentrées sur l'art européen, des chercheurs se penchent aujourd'hui sur le destin des œuvres africaines. Parmi eux, le professeur Sofiane Bouhdiba, de l'Université de Tunis, qui a enquêté sur le contexte tunisien durant le conflit. 

15.11.2025 à 17:37

En Iran, Paniz Faryoussefi est la première femme à diriger un orchestre symphonique

FRANCE24

En Iran, le principal orchestre de Téhéran est désormais dirigé par une femme : Paniz Faryoussefi. À 42 ans l'artiste entre dans l'histoire de son pays. Née au sein d'une famille d'artistes, encouragée par sa mère depuis l'enfance, Paniz Faryoussefi espère devenir une source d'inspiration pour les jeunes filles. Dans la République islamique, les femmes restent soumises à de fortes restrictions, y compris dans le domaine musical.

15.11.2025 à 17:31

A Béziers, des milliers de viticulteurs demandent "d'agir vite" face à leur détresse

FRANCE24

Au moins 4.000 manifestants, selon la préfecture, 7.000 selon les organisateurs, ont défilé dans un calme seulement interrompu par des détonations de pétards. Des membres de la Coordination rurale ont craqué des fumigènes jaunes et noirs à leur effigie et, côté FNSEA, le premier syndicat agricole, on se réjouit car "entre 4.000 et 6.000 (participants, ndlr), c'était pour nous une réussite", analyse Jean-Pascal Pelagatti, secrétaire général de la FDSEA de l'Hérault (antenne départementale de la FNSEA). "Voir toute cette mobilisation, ça fait plaisir mais je sais pas si ça fera avancer les choses. On a l'impression qu'on ne nous écoute pas, qu'on se fout de nous", confie Carole, viticultrice de 51 ans qui produit un vin d'appellation Minervois et qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. Son exploitation de 17 ha à Pouzzoles, dans l'Aude, est dans la famille depuis trois générations mais elle "ne sait pas si on pourra la léguer à nos enfants, c'est le plus dur". Son fils, Romain, âgé de 16 ans, ne souhaite pas reprendre l'exploitation. "Quand on voit (la situation) maintenant, c'est pas possible de se projeter car ça empire d'année en année. C'est pas vivre, c'est survivre", explique-t-il à l'AFP. A intervalle régulier, des Biterrois applaudissent de leurs fenêtres. "Merci !", lancent des manifestants émus et les applaudissements se propagent quelques instants au cortège. "On nous parle aujourd'hui de souveraineté alimentaire. Mais nos politiques la sacrifie sur l'autel du libre-échange. Les vignerons ne se tairont pas. Il nous faut des réponses vite maintenant!". Le préfet de l'Hérault, Francois-Xavier Lauch, a annoncé qu'une délégation de viticulteurs serait reçue le 24 novembre par le ministère de l'Agriculture, veille du grand salon professionnel Sitevi qui se tient à Montpellier du 25 au 27 novembre, où est attendu la ministre de l'Agriculture Annie Genevard. Elle avait déjà reçu des représentants le 6 novembre. Selon le président des Vignerons indépendants Jean-Marie Fabre, "trois leviers" à actionner pour amorcer une sortie de crise avaient été évoqués: un soutien de trésorerie sous la forme notamment de prêts de consolidation, un nouveau plan d'arrachage à hauteur de 35.000 hectares (sur les 780.000 ha de vigne française) et davantage de soutien au plan du commerce international. 2025, mauvais millésime Consommation de vin des Français en recul, épisodes de gel, de grêle et de sécheresse qui se multiplient, droits de douane de Donald Trump et taxes chinoises sur le cognac et l'armagnac... "Jamais notre secteur n'avait eu à traverser en quatre ou cinq ans autant de crises avec des origines multiples, multifactorielles", souligne Jean-Marie Fabre. "Dans toutes les zones viticoles de France, c'est compliqué", rappelle Jean-Samuel Eynard, président de la chambre d'agriculture de Gironde, où il cultive 35 ha de vigne d'appellation Côte-de-bourg. Les difficultés sont accrues en Occitanie, premier vignoble de France en surface, aux appellations souvent moins renommées, et territoire particulièrement frappé par le changement climatique où les grappes se sont desséchées cet été sous des températures supérieures à 40 degrés. Signe de l'urgence, FNSEA/JA et Coordination rurale ont mis de côté leurs divergences pour participer ensemble à cette action et porter une vingtaine de revendications comme "la lutte contre les prix du vin abusivement bas pratiqués par les négociants et la grande distribution", la simplification des contraintes administratives, l'accès à l'eau ou encore l'assouplissement de la loi interdisant la publicité pour le vin. Tous craignent en plus que le millésime 2025 soit d'une maigreur inédite, "la plus petite récolte de vin depuis le gel historique de 2021", selon le président de la chambre régionale d'agriculture d'Occitanie, Denis Carretier. Voire depuis 1957, selon Jean-Marie Fabre, année marquée par un gel important et une fraîcheur estivale.
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