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17.11.2025 à 07:13

Mondial 2026 : Les Bleus dominent l'Azerbaïdjan dans un match sans enjeu

L'Equipe TV

L'équipe de France a battu l'Azerbaïdjan (3-1). Déjà qualifiés, les Bleus terminent les éliminatoires invaincus.

17.11.2025 à 06:33

Les tensions Chine-Japon font tanguer la Bourse de Tokyo, l'impact économique inquiète

FRANCE24

A l'origine du regain de tensions: la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré le 7 octobre que si "une situation d'urgence" à Taïwan impliquait "le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon". Des propos largement interprétés comme l'indication qu'une attaque contre Taïwan -territoire dont Pékin revendique la souveraineté - pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei. Alors que la crise n'a depuis cessé de s'envenimer entre Pékin et Tokyo, avec notamment la convocation de leurs ambassadeurs respectifs, la diplomatie chinoise a recommandé vendredi à ses ressortissants "d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", en raison de "risques importants" pour leur sécurité. De quoi faire tanguer le secteur du tourisme au Japon: à l'heure où l'archipel enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers, suivie par la Corée du Sud et Taïwan. Sur les neuf premiers mois de 2025, l'archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon le Bureau national japonais du tourisme, soit une envolée de 42% sur un an... et presque un quart du total des touristes étrangers. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé 590 milliards de yens (3,28 milliards d'euros) au troisième trimestre, soit 28% des dépenses totales des touristes étrangers, selon le ministère des Transports. A la Bourse de Tokyo lundi à la mi-séance, le fabricant de cosmétiques Shiseido dévissait de 9,30%, la compagnie aérienne ANA lâchait 3,46%, sa rivale JAL 4,45%, le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) cédait 4,44%. Du côté des opérateurs de grands magasins prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 5,48% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 4,79%. Pan Pacific, qui exploite les magasins Don Quijote, a perdu jusqu'à 9,7%. Annulations sans frais Le Japon était l'an dernier la quatrième destination favorite des voyageurs de Chine continentale, après Hong Kong, Singapour et les Etats-Unis, selon des chiffres officiels chinois. Et en 2024, plus de 100.000 étudiants chinois étaient inscrits dans des établissements d'enseignement au Japon, selon le gouvernement nippon. A la suite de l'annonce de Pékin, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont proposé samedi à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon. Leurs actions tanguaient lundi à la Bourse de Hong Kong: Air China cédait 2,31% et China Southern abandonnait 0,75%. La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait de 4,77%. "Cette dernière annonce semble compromettre les échanges entre nos deux peuples (...) Nous estimons qu'elle est incompatible avec l'orientation générale convenue par nos dirigeants sur la promotion d'une relation stratégique et mutuellement avantageuse", a réagi lundi le secrétaire général du gouvernement nippon Minoru Kihara. Autre signe d'une intensification des tensions: selon M. Kihara, des navires des garde-côtes chinois ont passé dimanche plusieurs heures dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku, archipel administré par Tokyo mais revendiqué par Pékin sous le nom d'îles Diaoyu. Selon les médias nippons, le plus haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères chargé des affaires Asie-Pacifique, Masaaki Kanai, est parti lundi pour la Chine, où il doit s'entretenir avec son homologue chinois, Liu Jinsong. M. Kanai devait selon la presse réaffirmer la position de Tokyo selon laquelle les propos de Mme Takaichi ne modifient en rien la position japonaise traditionnelle sur Taïwan. Ces tensions avec Pékin interviennent sur fond de conjoncture économique fragile pour le Japon, qui a vu son PIB se contracter de 0,4% au troisième trimestre. Pour Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics, la crise risque de dégénérer en un conflit commercial de grande ampleur, comparable à celui qu'ont connu les deux pays au début des années 2010. "Le principal risque réside dans des restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares ou sur les exportations japonaises", a-t-il déclaré, jugeant par ailleurs "particulièrement vulnérables" les constructeurs automobiles nippons, pour qui le marché chinois reste crucial.

17.11.2025 à 06:05

L'Equateur se prononce contre le retour des bases militaires étrangères, selon des résultats partiels

FRANCE24

Quelque 61% des votants refusent de lever l'interdiction des bases étrangères et 62% s'opposent à la nomination d'une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution, selon des résultats partiels dévoilés par le Conseil national électoral. "Nous respectons la volonté du peuple équatorien", a commenté Daniel Noboa sur X après cette défaite de son camp, ajoutant que son "engagement ne change pas, il se renforce". Ce rejet empêcherait l'armée américaine de revenir dans son ancienne base militaire de Manta, sur la côte Pacifique, auparavant utilisée par Washington dans des opérations antidrogue. En retour d'un soutien à Washington, Daniel Noboa espérait un appui américain pour lutter contre les gangs et cartels qui gangrènent son pays, porte de sortie de la cocaïne produite en Colombie ou au Pérou voisins. Le président projetait aussi la rédaction d'une nouvelle Constitution, jugeant l'actuelle trop clémente avec les criminels. Le vote s'est aussi tenu dans un contexte de violence sans précédent en Equateur, où M. Noboa prône une politique de fermeté à l'égard du crime organisé, alors que la justice a bloqué plusieurs de ses initiatives jugées contraires aux droits fondamentaux. Près de 14 millions d'Equatoriens étaient attendus aux urnes pour répondre "oui" ou "non" à quatre questions lors de ce référendum soumis au vote obligatoire. Outre le retour des bases militaires étrangères interdites depuis 2008 et la rédaction d'une nouvelle Constitution, ils devaient décider s'ils mettent fin au financement public des partis politiques et s'ils réduisent le nombre de parlementaires. Peu de temps après le début du vote, le président Noboa avait annoncé sur X la capture du chef du principal gang de narcotrafiquants en Equateur, "Pipo" Chavarria. Le ministre de l'Intérieur, John Reimberg, a précisé, sur la même plateforme, que l'arrestation avait eu lieu en Espagne. Taux d'homicides jamais vu "Le narcotrafic est tellement enraciné dans l'Etat équatorien que l'on pourrait bien avoir besoin de militaires étrangers qui puissent nous aider", estime auprès de l'AFP Andrés, vendeur âgé de 43 ans qui préfère taire son nom de famille. Le pays traverse une crise sécuritaire inédite, avec un taux d'homicides de 39 pour 100.000 habitants selon le groupe de réflexion Insight Crime, soit le plus élevé d'Amérique latine. Et d'après les calculs de l'Observatoire équatorien du crime organisé, le chiffre devrait atteindre 52 en 2025, du jamais vu et le double de la moyenne régionale. "Il n'y a ni soins de santé, ni sécurité", déplorait Ana Manotoa après avoir voté dans le quartier de San Miguel del Común, au nord de Quito, épicentre des récentes manifestations indigènes contre la hausse du prix du diesel. Le sien était un vote de "rejet du gouvernement", affirmait cette femme de 36 ans. "Certains aspects du référendum sont avantageux, d'autres moins", estimait de son côté Carlos Vaca, un concierge de 60 ans, favorable à la réduction du nombre de députés, mais rejetant une nouvelle Constitution et les bases militaires, jugées "trompeuses". Au pouvoir depuis novembre 2023, M. Noboa mène une guerre contre la criminalité organisée à coups de déploiements de militaires dans les rues et les prisons, d'opérations spectaculaires dans les bastions du narcotrafic et d'états d'urgence fréquents, dénoncés par les organisations de défense des droits humains. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Equateur est devenu l'un des principaux alliés de Washington dans la région, soutenant son déploiement militaire en mer des Caraïbes qui a tué au moins 80 narcotrafiquants présumés.

17.11.2025 à 05:55

Trump soutient finalement un vote à la Chambre sur la publication du dossier Epstein

FRANCE24

"Les républicains de la Chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et qu'il est temps de mettre ce canular démocrate derrière nous", a écrit sur sa plateforme Truth Social le président, qui était jusque-là opposé à l'idée. "Le ministère de la Justice a déjà rendu publiques des dizaines de milliers de pages sur +Epstein+, et s'intéresse à plusieurs agents démocrates" concernant leur "relation" avec celui-ci, a ajouté Donald Trump, citant "Bill Clinton, Reid Hoffman, Larry Summers, etc". La Chambre des représentants doit examiner cette semaine une proposition de loi qui forcerait le ministère de la Justice à publier le reste du dossier du riche financier new-yorkais, mort en prison avant son procès. La position qu'il tenait avant son revirement a semé la division dans le camp républicain, habituellement loyal. Le milliardaire a pris ses distances avec de proches alliés issus de son mouvement "MAGA" (Make America Great Again), dont des parlementaires comme Marjorie Taylor Greene, à laquelle il a retiré ce week-end son soutien pour les élections de 2026. "Certains +membres+ du Parti républicain sont +utilisés+, et on ne peut pas laisser cela se produire", a-t-il lancé. "La Commission de surveillance de la Chambre peut avoir tout ce à quoi elle a légalement droit, JE M'EN FICHE!", a encore affirmé le président, qui avait promis pendant sa campagne des révélations fracassantes, puis tenté de clore le dossier une fois revenu au pouvoir. Révélations d'emails L'affaire a été relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques de Jeffrey Epstein, que M. Trump a fréquenté quand ils étaient des figures de la jet-set new-yorkaise, avant de se brouiller avec lui. Avec sa complice Ghislaine Maxwell comme rabatteuse, M. Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences notamment à New York et en Floride pour, sous le prétexte de massages, les agresser sexuellement. Il est mort en prison en 2019, par suicide selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge, elle, une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein récemment dévoilés par des parlementaires démocrates. "Je ne sais rien de cela. (Sinon) cela aurait été dit il y a longtemps", a assuré le président américain vendredi. "Jeffrey Epstein et moi avons entretenu de très mauvaises relations pendant de nombreuses années", a-t-il ajouté. Dans ces courriers électroniques figurent aussi des échanges avec Larry Summers, qui a été conseiller économique de Barack Obama et a présidé la prestigieuse université Harvard. Bill Clinton a pour sa part fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000. Après ces révélations, Donald Trump a réclamé une enquête fédérale contre M. Summers, l'ancien président Clinton et l'investisseur-entrepreneur Reid Hoffman, notamment. En juillet, le ministère de la Justice et la police fédérale (FBI) avaient pourtant annoncé qu'ils n'avaient "pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu'ici non poursuivies" dans l'affaire Epstein. Les deux institutions avaient aussi jugé qu'il ne serait "pas pertinent" de rendre public le "dossier Epstein", suscitant l'incompréhension, voire la colère, de nombreux partisans "MAGA".

17.11.2025 à 05:37

Bangladesh: l'heure du verdict pour l'ex-Première ministre Sheikh Hasina

FRANCE24

En Inde depuis sa fuite en hélicoptère, la "bégum de fer" est jugée en son absence depuis juin par un tribunal de Dacca pour cinq chefs d'accusation relevant des crimes contre l'humanité. En juillet et août 2024, les manifestations antigouvernementales qui l'ont contrainte à quitter le pays après quinze ans de règne ont fait au moins 1.400 morts, selon l'ONU, pour la plupart des civils. Le tribunal doit se prononcer sur sa culpabilité et pourrait, dans la foulée, annoncer la peine infligée à Mme Hasina. Dans un pays sous fortes tensions politiques déjà tourné vers les élections législatives prévues dans trois mois, sa décision est très attendue. La police de la capitale a été placée en alerte et déployée en nombre pour procéder à des contrôles dans toute la ville, a déclaré son porte-parole, Talebur Rahman. Au terme des débats, le représentant de l'accusation avait réclamé le mois dernier, sans surprise, la condamnation de Sheikh Hasina à la peine capitale. "Pour un simple meurtre, la peine de mort est la règle. Pour 1.400 meurtres, elle la mérite 1.400 fois", avait-il déclaré devant les juges. "Elle est une criminelle endurcie et n'a fait preuve d'aucun remord pour sa brutalité". "Procès politique" Jusque-là silencieuse, Sheikh Hasina a pris la parole en octobre auprès de plusieurs médias étrangers, dont l'AFP, pour rejeter la "totalité" des charges à ses yeux "infondées" retenues contre elle. Les enregistrements produits par l'accusation suggérant qu'elle avait autorisé le recours aux "armes létales" contre la contestation ont été "sortis de leur contexte", a jugé l'ex-Première ministre. "Un verdict de culpabilité est préétabli, malheureusement", a-t-elle poursuivi, "il s'agit clairement d'une procédure à motivation politique". Victorieuse des élections législatives, largement considérées comme frauduleuses début 2024, son parti, la Ligue Awami, a été interdit par le gouvernement provisoire du prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. Dans l'opposition sous le règne de Mme Hasina, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) est considéré comme le grand favori du prochain scrutin. Interrogée par l'AFP sur un éventuel retour en politique, l'ex-Première ministre a botté en touche en assurant que sa "priorité est le bien-être et la stabilité" du pays. Le tribunal doit également se prononcer lundi sur la culpabilité de l'ancien ministre de l'Intérieur, Asaduzzaman Khan Kamal, lui aussi en fuite, et de l'ex-chef de la police, Chowdhury Abdullah Al Mamun, en détention et qui a plaidé coupable. Le parcours judiciaire de Sheikh Hasina ne se limite pas à ce procès. Elle fait également l'objet de multiples plaintes pour les multiples meurtres ou enlèvements dont l'ont accusé, tout au long de ses mandats, ses adversaires politiques et les ONG. Une commission d'enquête a récemment chiffré à plus de 250 le nombre de disparitions d'opposants ordonnées par son gouvernement.

17.11.2025 à 05:18

Vote attendu du Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet américain de résolution sur Gaza

FRANCE24

L'avenir d'un possible État palestinien à nouveau au coeur du vote d'un projet américain de résolution sur Gaza, aujourd'hui, au Conseil de sécurité de l'ONU. Le Premier ministre israélien a dit son opposition. Le nouveau projet de résolution "autorise" la mise en place d'une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de l'appui à la sécurisation des frontières de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques" et de la protection des civils.

17.11.2025 à 05:12

Présidentielle au Chili : malgré son avance, Jeannette Jara en ballotage défavorable

FRANCE24

Soirée électorale en demi teinte pour la communiste modérée Jeannette Jara car, même si elle est en tête du premier tour de la présidentielle au Chili, l'écart avec son rival d'extrême droite José Antonio Kast est beaucoup plus serré que prévu (2 points au lieu de 10). Le second tour, le 14 décembre, s'annonce donc difficile pour Jeannette Jara, en raison du report des voix massif annoncé envers José Antonio Kast, explique la correspondante de France 24, Agathe Fourcade.

17.11.2025 à 05:09

Vote attendu du Conseil de sécurité de l'ONU pour autoriser une force internationale à Gaza

FRANCE24

Le projet de résolution américaine, plusieurs fois modifié lors de négociations sensibles, "endosse" le plan de Donald Trump ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023. Le texte, vu par l'AFP, "autorise" la mise en place d'une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de l'appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils, et de la formation d'une police palestinienne. La composition de cette force n'est pas évoquée. Il donne également mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" à Gaza jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Selon le plan en 20 points annexé à la résolution, ce comité doit être présidé par Donald Trump. Contrairement aux premières versions du texte, le projet qui doit être soumis au vote lundi à 17H00 (22H00 GMT) évoque l'éventualité d'un Etat palestinien. Après la réforme de l'Autorité palestinienne et l'avancée de la reconstruction de Gaza, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'Etat", dit ainsi le texte. Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Objections russes La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, a justifié cette initiative notamment par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur ce point, affirmant quant à elle un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux Etats. Le texte russe, également consulté par l'AFP, n'autorise ni la création d'un Comité de la paix ni le déploiement d'une force à ce stade, demandant au secrétaire général de l'ONU de proposer des "options" en la matière. Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les Etats-Unis ont redoublé d'efforts ces derniers jours pour pousser le Conseil à donner son feu vert. "Tout refus de soutenir cette résolution est un vote en faveur de la poursuite du règne des terroristes du Hamas ou en faveur de la reprise de la guerre avec Israël, condamnant la région et sa population à un conflit perpétuel", a insisté vendredi l'ambassadeur américain à l'ONU Mike Waltz dans un texte publié dans le Washington Post. Les Américains ont également mis en avant l'ampleur du soutien pour ce texte, publiant une déclaration commune avec le Qatar, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie. Plusieurs sources diplomatiques ont estimé auprès de l'AFP que, malgré les critiques affichées de la Russie, qui a un droit de veto, et les réticences d'autres Etats membres, qui s'inquiètent d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF, il serait surprenant que le texte américain soit rejeté. "Les Russes savent que, même si beaucoup de membres du Conseil vont jouer le jeu des Américains, ils partagent des inquiétudes sur le contenu du texte américain et la façon dont Washington a tenté d'accélérer" son adoption, commente Richard Gowan, de l'International Crisis Group, doutant d'un veto russe à une résolution soutenue par les pays arabes. "Il est plus probable que la Chine et la Russie s'abstiennent, expriment leur scepticisme sur le plan, puis regardent les Etats-Unis se débattre pour le mettre en œuvre", ajoute-t-il auprès de l'AFP.

17.11.2025 à 04:53

Donald Trump fait volte-face et soutient le vote de la Chambre sur la publication du dossier Epstein

FRANCE 24

"Nous n'avons rien à cacher", a écrit Donald Trump sur Truth Social. Alors qu'il s'opposait jusque-là à la publication de dossiers concernant le délinquant sexuel Jeffrey Epstein, le président américain a exhorté dimanche soir ses pairs républicains du Congrès à voter en faveur de leur divulgation.

17.11.2025 à 04:45

Manifestations contre le pouvoir en République tchèque et en Slovaquie

FRANCE24

Le 17 novembre 1989, les communistes tchécoslovaques avaient réprimé une marche pacifique dans le centre de Prague, déclenchant une riposte qui a renversé le régime affidé à Moscou, après quatre décennies de dictature. Cette révolution a restauré la démocratie en Tchécoslovaquie, qui s'est ensuite scindée en République tchèque et en Slovaquie quatre ans plus tard. Puis les deux pays ont intégré l'Union européenne (UE) en intégrant les acquis communautaires. Une partie de la population s'oppose au pouvoir actuel du milliardaire tchèque Andrej Babis et du prorusse slovaque Robert Fico. Elle les accuse de piétiner les valeurs de la transition. "Voulons-nous vraiment vivre dans un État où les politiciens sont au-dessus des lois?", demande l'organisateur du rassemblement dans la capitale tchèque, Mikulas Minar. "Pacte mafieux" En 2019, son mouvement avait réuni 250.000 personnes contre M. Babis lors de son premier mandat, dans un pays qui compte 10,9 millions d'habitants. Mais Andrej Babis a remporté les élections une seconde fois en octobre et forme actuellement son gouvernement pour diriger le pays à nouveau. Cet admirateur du président américain, âgé de 71 ans, est allié au parti d'extrême droite SPD. Il a offert à son responsable, Tomio Okamura, poursuivi pour incitation à la haine, la présidence du parlement. Anciennement communiste, M. Babis est accusé de fraude aux subventions européennes. Mais il nie tout acte répréhensible, dénonçant une campagne de diffamation. Selon Mikulas Minar, ce nouveau gouvernement émerge donc sur un possible "pacte mafieux", deux inculpés étant à présent en position de s'offrir mutuellement l'immunité contre la justice. "Caste" En Slovaquie, des manifestations contre Robert Fico se tiennent dans plusieurs localités, dont la capitale, Bratislava. Le Premier ministre "prend des mesures contraires à la démocratie qui nous ramènent avant 1989", estime un autre organisateur, Marian Kulich. M. Fico, 61 ans, anciennement communiste lui aussi, exerce son quatrième mandat également grâce au soutien d'un parti d'extrême droite, le SNS. "Nos dirigeants appartiennent à la même caste de gens mal formés, qui s'échangent les postes", déplore le retraité Slavomir Chorvat. Il avait "longtemps pensé en vain que ça changerait". Sur le modèle de la Hongrie voisine, le nationaliste Robert Fico combat les ONG, remplace les élites culturelles et sape l'indépendance des médias. Il a aussi fait renouer la Slovaquie avec la Russie, malgré l'invasion russe de l'Ukraine, pays qu'il refuse de soutenir.

17.11.2025 à 04:35

L'Assemblée rouvre les finances 2025, avec un débat attendu sur la perte de TVA

FRANCE24

"C'est un texte technique", a assuré en commission des Finances la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. Sans manquer de se féliciter que la France était "en passe de remplir" son objectif de déficit public pour 2025 autour de 5,4% (5,8% en 2024). Le texte, dont l'examen débutera à 21H30, prévoit quelques ouvertures de crédits. Certaines relativement consensuelles, comme 190 millions pour des dépenses de sécurité en Outre-mer et contre les incendies estivaux. D'autres moins, à l'instar d'1,1 milliard sur l'écologie, à l'aune de contrats conclus par le passé et d'une "baisse des prix" sur le marché des énergies renouvelables. Un irritant pour le RN : "elles n'ont qu'à se financer toutes seules", a pointé le député Jean-Philippe Tanguy. Côté annulation, on note par exemple 1,6 milliard de moins sur le projet "France 2030", le gouvernement invoquant un surplus de trésorerie. Une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne permet aussi d'alléger de 2,9 milliards la charge de la dette. La ministre a tenté en commission de marquer l'importance du texte : sans lui "le gouvernement ne pourra pas verser comme prévu l'Allocation adultes handicapés, et la prime d'activité à tous ses bénéficiaires en décembre" (+ 450 millions d'euros de crédits). Sans convaincre les oppositions, la plupart ayant voté contre le texte, rejeté en commission jeudi. Parmi les griefs importants, la baisse annoncée des recettes de TVA, - 5 milliards d'euros par rapport aux prévisions du budget 2025 pour les caisses de l'Etat. "Le problème est encore plus grave" assure Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, arguant que la part de TVA allant à l'Etat pèse pour "la moitié". Le trou total pourrait donc être "de 10 milliards", selon lui. Et le député LFI d'y voir un "cercle récessif" de la politique macroniste, qui grèverait la consommation des ménages. "C'est un sujet que nous suivons de très près", a assuré Amélie de Montchalin dans Le Parisien dimanche, même si "d'autres recettes plus dynamiques compensent en 2025" (l'impôt sur les sociétés monte notamment de 5 milliards par rapport aux prévisions). En commission elle a annoncé une "mission" à Bercy pour comprendre pourquoi l'impôt manquait sa cible, alors que son "assiette" a augmenté de "1,7%". Parmi les pistes soulevées par la ministre, l'essor de la consommation par colis, avec un recouvrement moins efficace.

17.11.2025 à 04:35

Les métallos de Novasco fixés lundi sur leur sort

FRANCE24

Le jugement doit être annoncé lors d'une audience de la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg qui s'ouvre à 9h00. A la même heure, une assemblée générale est prévue à l'aciérie mosellane d'Hagondange, plus grand site du groupe avec 434 salariés, "pour discuter et voter des actions", indique Yann Amadoro, délégué syndical CGT, à l'AFP. Car depuis mercredi, ils savent que c'est fini: l'offre favorisée, déposée par un consortium d'investisseurs réunis autour de Julien Baillon, à la tête de la PME ardennaise Métal Blanc, ne porte que sur l'acquisition de l'usine de Lefrinckoucke, près de Dunkerque, avait indiqué mercredi l'un des avocats du Comité central d'entreprise, Laurent Paté à l'issue d'une audience à huis clos du tribunal. Les trois autres sites à Saint-Etienne, Custines (Meurthe-et-Moselle) et Hagondange (Moselle) seraient ainsi promis à la liquidation. Sur un effectif total actuel de 696 salariés, seuls 144 salariés à Lefrinckoucke conserveraient leur emploi, selon M. Amadoro. L'autre candidat, l'industriel français Europlasma, proposait de reprendre tous les sites de Novasco, mais au prix de licenciements massifs à Hagondange où seuls 75 emplois auraient été sauvés sur 450. Son dossier a toutefois "présenté des faiblesses", selon Me Paté. "Voleurs" Novasco, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, en est à son quatrième redressement judiciaire depuis 2014. Ses déboires ne sont pas uniques en Europe, où l'industrie sidérurgique multiplie les plans de licenciements, souffrant entre autres de la concurrence chinoise, des coûts élevés de l'énergie, ainsi que des difficultés des constructeurs automobiles, gros consommateurs d'acier. L'épilogue est particulièrement douloureux pour les métallos de l'usine de Moselle et tout le département déjà durement éprouvé par la désindustrialisation. Vendredi déjà, près de 200 d'entre eux se sont mobilisés sur place, brûlant des pneus avant de lancer une opération escargot sur l'A31 entre Metz et le Luxembourg. Des croix jaunes et rouges étaient posées contre le mur de Novasco à Hagondange, avec des pancartes où on pouvait lire "Voleurs", "Menteurs" ou "Que fait l'Etat". Les salariés se battent désormais afin obtenir des conditions de départ améliorées. L'espoir -ténu- d'une nationalisation s'est envolé après une rencontre jeudi des syndicats avec le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin qui s'est selon eux montré peu encourageant sur ce point. - Non-sens - "Le ministre a rappelé qu'il était en contact avec l'actionnaire", le britannique Greybull, "et réitéré son souhait que le site ne soit pas démantelé et, s'il venait à être liquidé, reste prêt à accueillir un site industriel rapidement", a déclaré son entourage.  Mais les représentants du personnel ne se font aucune illusion sur une éventuelle contribution financière de ce fonds d'investissement qui n'a déjà pas tenu ses engagements pris lors de la reprise du groupe en 2024. "Le ministre a dit qu'il revenait vers nous lundi ou mardi, mais tout le monde a bien compris qu'il y a peu de chance qu'il revienne avec un chèque de Greybull", a dit M. Amadoro vendredi. Le britannique n'avait injecté que 1,5 million sur les 90 millions d'euros promis, tandis que l'Etat avait rempli globalement son engagement d'investir 85 millions, selon les syndicats. Pour eux, la disparition de l'aciérie électrique de Moselle s'apparente à un "non-sens écologique et stratégique" dans un secteur où il est difficile de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

17.11.2025 à 04:33

Un sommet Choose France dédié aux entreprises tricolores

FRANCE24

Lors de cette version franco-française de l'événement, plus de 30 milliards d'euros d'investissement français" seront annoncés dont 9,2 milliards d'euros de projets nouveaux, a annoncé Bercy dimanche soir. Ces 30 milliards d'investissements "concernent 151 projets répartis partout en France", a ajouté le ministère. Avant de prononcer le discours d'ouverture du sommet à la mi-journée, le ministre de l'Economie Roland Lescure se rendra lundi matin avec le ministre délégué chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, sur un site du groupe L'Oréal à Gauchy, dans l'Aisne. Le sommet réunira, à la Maison de la Chimie à Paris, 200 entreprises (grands groupes, PME, start-ups, ETI...) mais également des fédérations professionnelles et des organisations syndicales et patronales alors que le climat d'instabilité politique pèse sur les décisions des acteurs économiques. Selon le baromètre trimestriel Bpifrance Le Lab et Rexecode publié mercredi, 39% des dirigeants de PME et de très petites entreprises (TPE) prévoient d'investir cette année, alors qu'ils étaient 45% à en avoir l'intention en septembre. C'est le niveau le plus faible observé depuis la crise sanitaire. "L'incertitude politique génère de l'incertitude économique. Pour lever cette incertitude, il faut adopter un budget 2026… mais pas à n'importe quel prix", souligne Roland Lescure dans une interview au Figaro publiée dimanche soir. "Les entreprises doivent prendre leur part au redressement budgétaire. Pour autant, le texte final ne doit pas être un budget +anti-entreprises+", ajoute-t-il reconnaissant que cette édition de Choose France doit aussi "permettre d'entendre les préoccupations des dirigeants d'entreprise". Ces derniers jours, des représentants du patronat se sont élevés contre la "surenchère fiscale" dont font preuve selon eux les députés, ou la suspension de la réforme des retraites, qualifiée d'"erreur fatale" par le président du Medef Patrick Martin. L'examen du projet de loi de finances 2026 reprend lundi à l'Assemblée, avec le risque d'être transmis au Sénat sans vote sur l'ensemble du texte, comme celui de la Sécurité sociale mercredi, faute de temps. Ce sort incertain des textes budgétaires au Parlement en toile de fond de Choose France. Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre de l'Action et des Comptes publics Amélie de Montchalin participeront ainsi en début d'après-midi à une table-ronde intitulée "Budget 2026 : construire le compromis, pour la stabilité et l'investissement". Tous les secteurs concernés Les secteurs représentés au sommet vont de l'énergie à l'agroalimentaire, en passant par la santé, la chimie ou le spatial. Des secteurs considérés comme "stratégiques" seront mis en avant: "la transition écologique et énergétique, l'intelligence artificielle, le numérique", notamment. Les investissements annoncés concerneront les 12 derniers mois, une partie ayant déjà été dévoilée par les entreprises. Sur les 30 milliards d'euros d'investissement mis en avant, "21,2 milliards d'euros d'investissements déjà annoncés par les différentes entreprises ces 12 derniers mois", et "9,2 milliards d'euros de projets totalement nouveaux", selon Bercy. Sanofi annoncera une enveloppe de 700 millions d'euros d'investissements "sur une année glissante" en 2025-2026 concernant des projets "déjà engagés" mais aussi "d'autres à venir". Le groupe industriel français Urgo, marque emblématique du pansement, a annoncé vendredi la construction d'une nouvelle usine dans la Loire, fruit d'un investissement de 60 millions d'euros d'ici à 2029. Sera aussi mise en avant la construction d'une usine de freins carbone par Safran dans l'Ain, un investissement de plus de 450 millions d'euros à terme. L'entreprise HoloSolis a elle annoncé dimanche avoir sécurisé "plus de 220 millions d'euros" d'investissements publics et privés sur les 850 millions d'euros nécessaires à son projet de "plus grande" usine de panneaux solaires d'Europe, en Moselle. Le géant agroalimentaire Danone a communiqué vendredi sur ses prévisions d'investissement de 300 millions d'euros et la relocalisation de la production de plus de 45.000 tonnes de produits d'ici 2028. Le lundi après-midi sera consacré à plusieurs tables rondes présidées par des ministres avec des entreprises. La journée sera clôturée par un dîner à l'Elysée, hors presse.

17.11.2025 à 04:13

Paige Greco, championne de cyclisme paralympique, est décédée à 28 ans

FRANCE24

Paige Greco avait battu son propre record du monde en remportant la victoire en poursuite individuelle sur 3.000 m dans la catégorie C1-C3 aux Jeux de Tokyo en 2021. Elle a ensuite ajouté une médaille de bronze dans la course sur route et le contre-la-montre C1–3, consolidant ainsi son statut de compétitrice de haut niveau à la fois sur piste et sur route. La jeune femme est décédée dimanche, chez elle, dans la ville d'Adélaïde, dans le sud de l'Australie. "Bien que nous soyons dévastés par sa perte, nous sommes incroyablement fiers de la personne qu'elle était et de la manière dont elle représentait l'Australie", a déclaré sa mère, Natalie Greco, dans un communiqué publié par la Fédération australienne de cyclisme (AusCycling). "Paige chérissait les liens qu'elle avait tissés grâce à son sport, et nous trouvons du réconfort en sachant à quel point elle était aimée." Paige Greco a remporté de nombreux titres dans des compétitions d'envergure mondiale. En août dernier, elle avait décroché la médaille de bronze lors du championnat du monde de course sur route paralympique en Belgique.

17.11.2025 à 03:38

Lors d'un référendum, les Équatoriens se prononcent contre le retour des bases militaires étrangères

FRANCE 24

Selon un décompte partiel du Conseil national électoral, 61 % des votants se sont exprimés, dimanche lors du référendum en Équateur, pour refuser de lever l'interdiction des bases étrangères. Le président Daniel Noboa, allié de Washington, a promis de "respecter la volonté du peuple".
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