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▸ les 15 dernières parutions

03.12.2025 à 22:45

L'UE présente son plan pour financer l'Ukraine malgré les réticences de la Belgique

FRANCE 24

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté mercredi à Bruxelles le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans, et la "mettre en position de force" dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir une partie des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027, estimés à 137 milliards d'euros. Elle n'a pas convaincu la Belgique, où se trouve l'essentiel des avoirs gelés russes en Europe.

03.12.2025 à 22:44

Mali : l'AFP accusée à tort de désinformation

Anthony SAINT-LÉGER

Un ancien directeur de l'audiovisuel malien accuse l'Agence France Presse de désinformation. Elle aurait affirmé dans l'une de ses dépêches la prise imminente de Bamako par les jihadistes du JNIM. Or, il n'en est rien.

03.12.2025 à 22:41

Trump supprime des restrictions de Biden sur la consommation des véhicules

FRANCE24

"Nous supprimons officiellement les ridiculement contraignants et horribles standards CAFE de Joe Biden qui imposaient des restrictions coûteuses, et toutes sortes de problèmes", a déclaré le président, depuis le Bureau ovale à la Maison Blanche, sans donner de détail. Il faisait référence à la réglementation dite "Corporate average fuel economy" mise en place en 1975 pour après la crise pétrolière, puis amendée par différentes administrations pour réduire leurs émissions polluantes et de gaz à effet de serre. Après être revenu, lors de son premier mandat, sur les mesures du gouvernement Obama en la matière, il a décidé d'en faire de même avec le renforcement drastique instauré par Joe Biden. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le climato-sceptique Donald Trump a révoqué ou amputé de nombreuses mesures favorisant la transition électrique des véhicules. "Mon administration entreprend la mesure historique d'abaisser les coûts pour les consommateurs américains, pour protéger les emplois de l'industrie automobile américaine et pour que l'acquisition d'un véhicule soit beaucoup plus abordable pour d'innombrables familles américaines", a poursuivi M. Trump mercredi. La Maison Blanche avait indiqué dans la matinée, sur son compte X, que les restrictions imposées par l'administration Biden "auraient augmenté le coût d'un véhicule neuf de 1.000 dollars". "Le président Trump opère une réinitialisation, faisant économiser 109 milliards de dollars aux Américains", avait-elle poursuivi. Changement climatique Les trois grands constructeurs américains avaient salué la décision présidentielle quelques heures avant qu'il ne l'annonce. Plusieurs représentants de l'industrie automobile américaine se trouvaient dans le Bureau ovale, en particulier les patrons de Ford et de Stellantis (Chrysler, Jeep, etc). "En tant que plus gros producteur américain de véhicules, nous apprécions l'initiative du président Trump d'aligner les standards d'économie de carburant sur les réalités du marché", a commenté Jim Farley, patron de Ford. D'après lui, il est possible d'effectuer "de vrais progrès en matière d'émissions et d'efficacité énergétique tout en offrant aux clients du choix et des prix abordables", a-t-il poursuivi, qualifiant cette décision de "victoire pour les clients et le sens commun". Réaction similaire d'Antonio Filosa, patron de Stellantis, qui a salué une mesure pour "réaligner les standards (...) CAFE aux vraies conditions du marché mondial" dans l'optique de développer l'industrie automobile américaine. Il a plaidé pour des "politiques environnementales responsables permettant aussi (aux constructeurs) d'offrir à (leurs) clients la liberté de choisir le véhicule qu'ils souhaitent au prix qu'ils peuvent payer". Un porte-parole de General Motors a réitéré l'engagement du groupe "à fournir la meilleure et plus large gamme de véhicules à motorisations électrique et à combustion du marché". Mais Gina McCarthy, qui a travaillé dans les administrations Biden et Obama en tant que conseillère sur le climat notamment, estime que ce rétropédalage va, au bout du compte, nuire à l'industrie automobile et aggraver le dérèglement climatique. "S'il y a une chose dont nous pouvons être sûrs, c'est que ce gouvernement n'agira jamais dans l'intérêt de notre santé ou de l'environnement", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Pour Dan Becker, du Centre pour la diversité biologique, Donald "Trump détruit la plus grande initiative jamais entreprise par un pays pour lutter contre la consommation de pétrole et la pollution liée au changement climatique, et pour aider les consommateurs à économiser à la pompe". Le dispositif CAFE requiert des véhicules qu'ils parviennent à la meilleure performance "possible" en matière de limite de consommation de carburant par kilomètre parcouru. Le gouvernement Biden avait imposé une amélioration de 8% pour les modèles 2024 et 2025 et de 10% pour ceux de 2026, le tout par rapport à 2021, avec l'objectif de rouler plus de 50 miles avec un gallon d'ici 2031 (80 km pour 3,78 litres). Le ministère américain des Transports avait estimé en juin qu'elles seraient inaccessibles aux véhicules à combustion et imposeraient par conséquent la transition électrique. Depuis fin 2023, les grands constructeurs ont revu à la baisse de nombreux projets en matière de véhicules électriques car l'appétence du public a été inférieure aux anticipations.

03.12.2025 à 22:32

Algérie: Christophe Gleizes condamné en appel à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme"

Célia CARACENA

La Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". Christophe Gleizes s'est vu reprocher des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie depuis mai 2021. Reporters Sans Frontières condamne vivement cette "décision aberrante".

03.12.2025 à 22:25

Wall Street termine en hausse, prévoit une baisse des taux

FRANCE24

Le Dow Jones a avancé de 0,86%, l'indice Nasdaq a pris 0,17% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,30%. "Le marché se montre de nouveau optimiste concernant la perspective d'une baisse des taux de la Fed avant la fin de l'année", remarque auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA. Selon le rapport d'ADP/Stanford Lab publié mercredi, le secteur privé a détruit 32.000 emplois en novembre aux Etats-Unis, là où les analystes s'attendaient à la création de 10.000 emplois, selon le consensus compilé par Bloomberg. La faiblesse de l'indicateur ADP est de nature à conforter les marchés dans l'idée que la banque centrale américaine abaissera ses taux pour la troisième fois consécutive, à l'issue de sa réunion des 9 et 10 décembre. Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'enthousiasme de la place new-yorkaise. "Ce que les marchés redoutent le plus, c'est une récession", et si la Fed continue de baisser ses taux, "cela contribuera grandement à éviter ce risque potentiel", note M. Stovall. L'institution dispose d'un double mandat: elle doit veiller à ce que le marché de l'emploi reste dynamique mais aussi maintenir l'inflation proche de 2% sur le long terme. Le marché attend désormais l'indice des prix PCE pour le mois de septembre qui sera publié vendredi, retardé à cause de la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis. Les investisseurs "l'examineront, et ce n'est que si quelque chose sort vraiment de l'ordinaire qu'ils réagiront", estime Sam Stovall. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait vers 21H10 GMT à 4,06%, contre 4,09% à la clôture mardi. A la cote, le secteur de l'énergie a tiré son épingle du jeu, à l'instar d'Exxon Mobil (+2,12%), ConocoPhillips (+2,81%) ou EOG Resources (+2,24%). Le président Donald Trump a annoncé mercredi un allègement de la réglementation sur la consommation de carburant et les émissions des véhicules, qui avait été renforcée par son prédécesseur, et affirmé que cela baisserait leur prix d'achat. La chaîne américaine de grands magasins Macy's a perdu du terrain (-1,10% à 22,46 dollars) malgré des performances financières trimestrielles au-dessus des attentes et une révision à la hausse de ses prévisions annuelles. La marque d'habillement American Eagle Outfitters a été propulsée (+15,17% à 3,99 dollars), grâce à des ventes en hausse au troisième trimestre de son exercice fiscal. Le spécialiste des jeans s'est récemment retrouvé au cœur d'une polémique après une campagne publicitaire que certains internautes ont accusé de promouvoir des idéaux de suprématie blanche. Après une ouverture dans le rouge, le titre du spécialiste de la cybersécurité CrowdStrike s'est finalement relevé (+1,57% à 524,64 dollars) malgré des résultats trimestriels très légèrement supérieurs aux attentes du marché.

03.12.2025 à 22:17

Trump annonce la suppression de restrictions sur la consommation des véhicules

FRANCE24

"Nous supprimons officiellement les ridiculement contraignants et horribles standards CAFE de Joe Biden qui imposaient des restrictions coûteuses, et toutes sortes de problèmes", a déclaré le président, depuis le Bureau ovale à la Maison Blanche. Il faisait référence à la réglementation dite "Corporate average fuel economy" mise en place en 1975 et amendée au fil des ans par différentes administrations. Lors de son premier mandat, Donald Trump était revenu sur le coup de frein opéré par le gouvernement Obama et, désormais de retour au pouvoir, il a décidé de faire de même avec le renforcement drastique instauré par Joe Biden. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le climato-sceptique Donald Trump a révoqué ou amputé de nombreuses mesures favorisant la transition électrique des véhicules. "Mon administration entreprend la mesure historique d'abaisser les coûts pour les consommateurs américains, pour protéger les emplois de l'industrie automobile américaine et pour que l'acquisition d'un véhicule soit beaucoup plus abordable pour d'innombrables familles américaines", a poursuivi M. Trump mercredi. Le dispositif CAFE requiert des véhicules qu'ils parviennent à la meilleure performance "possible" en matière de consommation de carburant par kilomètre parcouru. Le gouvernement Biden avait imposé une amélioration de 8% pour les modèles 2024 et 2025 et de 10% pour ceux de 2026, avec l'objectif de rouler plus de 50 miles avec un gallon d'ici 2031 (80 km pour 3,78 litres). Le ministère américain des Transports avait estimé en juin que ces cibles seraient inaccessibles aux véhicules à combustion et imposeraient par conséquent la transition électrique.

03.12.2025 à 21:47

Le protoxyde d'azote au volant, une drogue indétectable difficile à endiguer

FRANCE24

Le 1er novembre, Mathis, 19 ans, a été tué sur l'un des principaux boulevards lillois par un conducteur ayant consommé du protoxyde d'azote, qui tentait de fuir la police. Mercredi, trois jeunes de 14, 15 et 19 ans sont morts noyés après que leur voiture, où plusieurs bouteilles de protoxyde d'azote ont été retrouvées, a raté un virage et fini sa course dans la piscine d'un pavillon à Alès (Gard). Début 2025, déjà, une jeune femme avait été fauchée par un conducteur de 18 ans un samedi soir dans le centre de Lille, après qu'il a "ingéré ce gaz", selon des déclarations du préfet du Nord. "De plus en plus de personnes nous rapportent une utilisation au volant", observe Guillaume Grzych, biologiste et président de Protoside, réseau dédié à la prévention et la prise en charge d'usagers présentant des symptômes. Plusieurs hypothèses sur ce comportement: "le patient qui est complètement addict et ne peut attendre de rentrer chez lui, d'autres peuvent rechercher des sensations". "promesse d'une loi" Avec l'effet euphorisant du protoxyde d'azote "on n'est plus maître de soi", poursuit-il. Perte de coordination, réflexes diminués, temps de réaction rallongé: autant de facteurs qui augmentent le risque d'accident. Plusieurs consommateurs rapportent également des "blackouts", avec une perte brutale de la vision. La vente du produit, qui est aussi utilisé en médecine ou cuisine, est en théorie interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais sauf arrêtés locaux, elle reste légale, et aucun test ne permet de prouver qu'une personne en a consommé. Les chercheurs tentent d'identifier une signature biologique du protoxyde dans l'organisme, qui confirmerait si une personne en a consommé et quand, explique M. Grzych. Un outil essentiel pour légiférer: "comment interdire et réprimer si l'on ne parvient pas à contrôler ?". Pour Antoine Régley, avocat des parents de Mathis, il y a "une double urgence": "des arrêtés préfectoraux pour suspendre la vente au grand public de protoxyde d'azote", ce qui peut être fait "dans la semaine" selon lui, et "une loi pour pénaliser ceux qui en détiennent, en consomment, en achètent ou en vendent". Les parents de Mathis doivent rencontrer le 12 décembre le ministre de l'Intérieur. Une rencontre dont Me Régley espère sortir "avec la promesse d'une loi qui passerait dès janvier." Selon Vincent Ledoux, député macroniste du Nord, le ministère souhaite relancer le travail législatif autour du texte voté en mars par le Sénat, qui pénalise l'usage détourné du "gaz hilarant". Pour l'instant, le projet de loi ne vise pas spécifiquement la conduite et ne va pas jusqu'à interdire totalement sa vente aux particuliers, comme l'avaient fait auparavant les députés. L'avenir de cette loi dépend des négociations entre les deux chambres. Face à cette "bombe", Vincent Ledoux appelle à "frapper très fort" sur la vente illégale de protoxyde d'azote, par "des peines d'emprisonnement" et "des fermetures temporaires" de commerces. "pas peur" Sur le terrain, la police "croise des gens qui consomment au volant avec un ballon à la bouche" et "deviennent un peu fous, prennent tous les risques", décrit Clément Coasne, du syndicat Un1té Police. Contresens, feux rouges et stops brûlés, refus de laisser passer des piétons: c'est "comme si quelqu'un avait consommé de la cocaïne et prenait le volant", estime-t-il. En cas d'arrêté, cette drogue bon marché ne relève que d'une amende de 150 euros, souligne Clément Coasne. "Ca ne leur fait pas peur". Et faute de test, la consommation doit être "constatée" en flagrant délit, déplore-t-il. Une détection "très difficile voire impossible" abonde la délégation à la sécurité routière: si des jeunes "ont des bonbonnes dans leurs voitures, ils les balancent" avant l'arrivée des forces de l'ordre. Selon une enquête Ipsos de la Fondation Vinci Autoroutes parue en octobre (sur 2.256 personnes), un jeune de moins de 35 ans sur dix a déjà consommé du protoxyde d'azote en soirée, et la moitié d'entre eux l'ont déjà fait en conduisant. D'après cette étude, 10% des 16-24 ans pensent qu'en inhaler au volant n'est pas risqué. Plusieurs communes ont pris des arrêtés municipaux pour en interdire l'usage ou la détention. Mercredi, la préfecture de la Drôme a annoncé un arrêté interdisant notamment la détention et la consommation de protoxyde d'azote dans l'espace public.

03.12.2025 à 21:37

Les antécédents judiciaires des professionnels dans le handicap vérifiés à partir d'avril

FRANCE24

"Aucune personne condamnée pour les crimes de violences, d'agressions ou d'atteintes sexuelles ne doit pouvoir travailler auprès d'enfants", a déclaré la ministre des Personnes handicapées lors d'un colloque organisé par la Commission Indépendante sur l'Inceste et les violences sexuelles (Ciivise). "C'est avec beaucoup d'impatience que j'attends cet outil qui doit arriver à compter d'avril 2026", a-t-elle dit, soulignant qu'il serait "déployé progressivement sur le secteur du handicap", en commençant par les services et établissements accompagnant les enfants. L'attestation d'honorabilité est un document qui certifie qu'une personne n'a pas de condamnation au casier judiciaire ou d'inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais) qui l'empêchent d’intervenir auprès de mineurs. Ce dispositif a été généralisé début octobre pour tous les professionnels et bénévoles de la Protection de l'Enfance (personnels des foyers, assistants familiaux) et de l'accueil du jeune enfant (personnels des crèches et assistants maternels). Il a permis d'écarter 1.733 demandeurs - dont 80% travaillaient dans la Protection de l'Enfance - depuis son lancement en septembre 2024, selon un décompte de la Direction générale des Affaires sociales (DGCS) en octobre. "Professionnels, bénévoles, intervenants extérieurs devront donc présenter à l'embauche, à chaque changement de poste, puis tous les trois ans, cette attestation", indique-t-elle. Cette attestation est demandée sur une plateforme internet dédiée qui, en l'absence de mention problématique dans les fichiers judiciaires, la délivre automatiquement en trois jours. Pour mieux lutter contre les violences sexuelles, "nous devons également renforcer la culture du signalement, de l'alerte et de la transparence au sein des structures" accueillant les enfants handicapés, a-t-elle poursuivi. "Nous devons faciliter l'accès à la justice. Trop d'enfants n'ont pas de moyens de signaler, trop de familles sont isolées, trop de procédures qui restent encore inadaptées aux besoins spécifiques des enfants en situation de handicap", a-t-elle dit.

03.12.2025 à 21:27

Paupières lourdes et baisse d'activité, la santé de Trump interroge

FRANCE24

Président le plus âgé à prêter serment de l'histoire des Etats-Unis, Donald Trump a fermé les yeux à plusieurs reprises et pendant de longues secondes au cours de cette réunion ouverte à la presse. L'incident, largement commenté, replace les questions sur la santé du presque octogénaire au coeur du débat public, alors même qu'il avait lui-même balayé d'un revers de la main de telles préoccupations peu avant cela -- comme la Maison Blanche le fait cette fois-ci. "Le président Trump écoutait attentivement et a mené ce conseil des ministres marathon pendant l'entièreté des trois heures", a déclaré la porte-parole de l'exécutif, Karoline Leavitt, dans un communiqué à l'AFP mercredi. Au début de la réunion, Donald Trump avait lui-même moqué l'idée qu'il était à court d'énergie. "Vous trouvez toujours quelque chose de nouveau, du genre +est-il en bonne santé? Biden était super mais est-ce que Trump est bonne santé?+", a-t-il lancé aux journalistes présents, les qualifiant de "dingues". "Plus vif" qu'il n'y a 25 ans "Je vous le dirai quand quelque chose ne va pas", a-t-il ensuite assuré. "Un jour ça arrivera à tout le monde, mais pour le moment je pense que je suis plus vif que je ne l'étais il y a 25 ans." Quelques minutes plus tard, le président pouvait être aperçu avec les paupières lourdes, rouvrant les yeux entre deux compliments de ministres à son égard, avant de les refermer. Le mois dernier, lors d'un événement également ouvert à la presse dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, Donald Trump avait déjà semblé au bord de l'assoupissement, enfoncé profondément dans son fauteuil. L'attention sur la santé du milliardaire républicain, qui fêtera ses 80 ans en juin, n'a fait que s'intensifier fin novembre avec la publication d'un article du New York Times, qui montrait la forte réduction d'événements publics, de déplacements dans le pays, et d'heures de travail du président comparé aux 10 premiers mois de son premier mandat en 2017. Donald Trump s'est emporté contre un "article à charge" tandis que sa porte-parole Karoline Leavitt a brandi lors d'une conférence de presse cette semaine des articles passés du New York Times, minimisant selon elle les problèmes de santé de Joe Biden pendant son mandat. La colère au sein de la Maison Blanche est alimentée par ce qu'ils considèrent comme une volonté généralisée des médias d'étouffer toute remise en question des capacités physiques et cognitives du président démocrate, qui a quitté le pouvoir à 82 ans. IRM Le républicain, de retour au pouvoir après une campagne marquée par ses meetings où il haranguait la foule pendant des heures, adore justement jouer de comparaison avec son rival, qui avait renoncé à se présenter à sa réélection après une performance désastreuse à un débat et des pressions internes. La santé du président de la première puissance mondiale est toujours un sujet de la première importance, et c'est aujourd'hui au tour de Donald Trump d'être le sujet des discussions. Les animateurs de talk-shows à la télévision américaine n'ont pas manqué de le railler mardi soir. Jimmy Kimmel, l'un de ses détracteurs de longue date, a notamment montré les images du président les yeux clos lors du conseil des ministres. "Rappelle-nous à quel point Joe est endormi, veux-tu?", a lancé d'un ton moqueur l'animateur d'ABC. Les tentatives de Donald Trump et de la Maison Blanche de rejeter tout de go l'idée d'une baisse de forme ne sont pas aidées par les critiques récurrentes sur un manque de transparence autour de sa santé. Après des questions persistantes sur la raison pour laquelle il avait passé une IRM à l'hôpital en octobre, son médecin officiel a finalement communiqué cette semaine que l'examen était "préventif" et avait démontré une "excellente" santé cardiovasculaire du président.

03.12.2025 à 21:11

Espagne: Mbappé providentiel, le Real Madrid se relance à Bilbao

FRANCE24

Dos au mur dans l'ambiance bouillante de la "cathédrale" basque après trois matchs nuls consécutifs en championnat, le géant espagnol a dissipé les doutes qui circulaient au sujet de son entraîneur Xabi Alonso avec une performance collective enfin convaincante. Un succès crucial, acquis en grande partie grâce à son homme providentiel Kylian Mbappé, auteur d'un superbe doublé (7e, 59e) et passeur décisif pour son coéquipier en équipe de France Eduardo Camavinga (42e). Le club madrilène (2e, 36 points) reste ainsi au contact du Barça (1er, 37 points), champion en titre, qui a remporté mardi (3-1) le choc face à l'Atlético (4e, 31 points), en match avancé de la 19e journée. "Kylian est en très grande forme en ce moment. Aujourd'hui, il a encore marqué deux buts, deux +golazos"+, et puis la mobilité et la connexion qu'ils ont eue avec Vinicius a été très bonne", a salué Xabi Alonso en conférence de presse. "L'équipe a fait un match très complet. Probablement notre meilleure performance de la saison, dans un stade exigeant et à un moment important. (...) L'équipe est sortie dès la première minute pour aller gagner le match, avec une bonne concentration, de l'intensité, du rythme, et nous avons pris le contrôle du match", a résumé le technicien d'origine basque. Un Real plus tranchant Alignés dans un système en 4-4-2, avec Aurélien Tchouaméni et Camavinga titulaires aux côtés de Federico Valverde et Jude Bellingham, les Madrilènes ont en effet imposé leur jeu d'entrée, poussant le gardien de la Roja Unai Simon à deux parades devant Mbappé et Vinicius Junior (4e, 5e). Il n'a pu que s'incliner, quelques minutes plus tard, lorsque l'attaquant français, trouvé par un long ballon du latéral anglais Trent Alexander-Arnold, a ouvert le score en force du droit au terme d'un numéro de soliste à travers la défense basque (7e, 1-0). Bien plus mobiles, impliqués au pressing et dans les duels, les joueurs de la Maison Blanche, qui enchaînaient des séquences de possession intéressantes, ont alors failli se faire surprendre sur une relance osée. Ils ont heureusement pu compter, comme souvent, sur leur infranchissable gardien belge Thibaut Courtois, auteur de deux énormes parades pour empêcher les Lions basques d'égaliser (26e, 30e). Mbappé inarrêtable, Alexander-Arnold décisif Les hommes de Xabi Alonso, toujours dominateurs dans le jeu, ont varié les approches, en tentant notamment de rechercher Mbappé et Vinicius avec de longs ballons. Mais le Brésilien a buté coup sur coup le poteau gauche dans un angle fermé (33e) et sur Unai Simon, bien sorti dans ses pieds (38e). Les Merengues, conquérants, ont fini par faire le break juste avant la mi-temps grâce au deuxième but de la saison de Camavinga, présent en position d'attaquant pour conclure de la tête un superbe mouvement collectif après une remise de Mbappé sur un centre parfait d'Alexander-Arnold (43e, 2-0). L'ex-défenseur de Liverpool, qui réalisait sa meilleure prestation depuis son arrivée cet été, a par la suite été contraint de quitter ses partenaire en début de seconde période en se tenant la cheville droite (55e), tout comme l'ancien Rennais (69e). A nouveau sauvé par la main ferme de Courtois (49e), le géant espagnol a scellé son succès juste avant l'heure de jeu en profitant de la passivité de la défense basque, qui a laissé Mbappé s'offrir un doublé d'une frappe soudaine de l'extérieur de la surface (59e, 3-0). Le 25e but de la saison toutes compétitions confondues pour le capitaine des Bleus, plus que jamais "Pichichi", meilleur buteur de Liga, avec 16 réalisations en 15 rencontres. Plus que jamais le leader d'un Real qui respire enfin, aussi.

03.12.2025 à 20:53

Un an de prison avec sursis pour l'homme qui a profané la tombe de Badinter

FRANCE24

Jugé en comparution immédiate pour profanation de sépulture et dégradation du bien d'autrui, cet étudiant ingénieur d'une école prestigieuse a reconnu les faits, en garde à vue puis à l'audience. La peine, conforme aux réquisitions du procureur de Nanterre Yves Badorc, a été assortie d'un stage de citoyenneté, d'une obligation de soins et de 140 heures de travail d'intérêt général. La profanation de la tombe au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) avait été constatée quelques heures avant la panthéonisation de l'ancien avocat et garde des Sceaux, artisan de l'abolition de la peine de mort en France. "Je ne me faisais pas à cette idée que M. Badinter allait au Panthéon (...) Au même moment, je m'intéressais au personnage de Jean-Marie Le Pen, au fait que sa sépulture avait été détruite" (elle a été dégradée en janvier à La Trinité-sur-Mer, NDLR), avait tenté de justifier l'étudiant à l'audience, se présentant comme "royaliste loyaliste". "Comment les écoles de la République qui sont censées former des élites peuvent attirer dans leurs rangs des gens qui ont un tel projet criminel", s'est demandé le président du tribunal judiciaire de Nanterre, Benjamin Deparis, qui présidait l'audience. Questionné longuement sur ses idées politiques, le prévenu s'est dit "séduit" par l'idéologie royaliste et a répondu à l'affirmative aux questions du procureur sur une éventuelle "décadence" de la société. Deux croix gammées avaient été retrouvées dans ses cahiers, qu'il avait expliqué en garde à vue comme un "esprit d'école" puis en audience comme de "l'humour noir". L'air contrit, l'étudiant a cependant reconnu à plusieurs reprises avoir agi "avec froideur", présenté ses excuses à la famille de M. Badinter et admis: "C'est vrai, ce que j'ai fait, c'était lâche". Elisabeth Badinter, veuve de M. Badinter, n'était pas présente ou représentée à l'audience. Carte du cimetière annotée L'homme a été retrouvé grâce à l'étude d'images de vidéosurveillance, qui le montraient entrant et sortant du cimetière dans la nuit, et au bornage de son téléphone. L'enquête a permis d'établir qu'il s'était rendu quelques jours plus tôt au cimetière et avait chez lui un plan des lieux, où il avait annoté l'emplacement de la tombe de M. Badinter. "On parle de préméditation, pour autant il a hésité jusqu'au bout, la préméditation est là, la détermination n'y est pas", a argué son avocate Me Fanny Ginsburg. Interpellé mardi matin, le jeune homme était inconnu de la justice. Après la constatation de la profanation de la sépulture de Robert Badinter, le parquet avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine. Les mots "Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient" avaient été tagués à la peinture bleue sur la pierre tombale de l'ancien ministre, décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans. La tombe, qui n'a pas subi de dégât matériel, avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris. "Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", avait réagi Emmanuel Macron. "La République est toujours plus forte que la haine", avait encore écrit le chef de l'Etat dans un message publié sur le réseau social X.

03.12.2025 à 20:39

Argentine: les nouveaux députés investis, le groupe de Milei "première minorité"

FRANCE24

Le président ultralibéral, accompagné de sa soeur Karina, secrétaire générale de la présidence, a assisté depuis la galerie à une longue et agitée séance de prestation de serment, un par un, des 127 députés élus le 26 octobre, soit la moitié de la chambre. Le parti de Milei, La Libertad Avanza (LLA), y a obtenu un succès large et inattendu, avec 40% des voix, et dans le sillage de cette victoire a enregistré quelques ralliements de députés, venus en particulier du PRO (droite, parti de l'ex-président Mauricio Macri), en théorie allié de Milei mais non partenaire de gouvernement. Un dernier rallié, mardi soir, a permis au bloc LLA de compter 95 députés, soit un de plus que le groupe péroniste (centre-gauche) d'Union pour la Patrie. Permettant à Javier Milei de célébrer sur X: "Première minorité, confirmé". Ce titre de "première minorité" est symbolique, dans une chambre des députés où -comme au Sénat- personne n'a la majorité absolue. L'exécutif devra composer des alliances en vue d'une majorité pour adopter ses réformes prévues --du droit du travail, fiscale, du code pénal. Mais le nouveau rapport de force rendra plus difficile au Parlement d'annuler un éventuel veto présidentiel, comme il l'a fait a plusieurs reprises en 2025. Il marque aussi la progression du parti de Javier Milei, président depuis fin 2023, et qui après deux ans d'une drastique politique d'austérité budgétaire, a presque triplé sa force parlementaire, initialement fort maigre. Le parlement doit tenir sa première session le 10 décembre, en principe avant des vacances parlementaires jusqu'au 1er mars, mais l'exécutif devrait le convoquer en session extraordinaire avant cette date. Lors de la session, houleuse, de prestation de serments de mercredi, la présidence de séance a dû réclamer le calme à plusieurs reprises, alors que quelques députés échangeaient des apostrophes, insultes, ou à un moment scandaient, repris avec Javier Milei depuis la galerie, "Liberté !" ou "La caste a peur !", un de ses slogans de la campagne présidentielle 2023.

03.12.2025 à 20:17

Retour progressif du courant dans l'ouest de Cuba après une nouvelle panne

FRANCE24

La compagnie nationale d'électricité (UNE) a annoncé à la mi-journée que "toutes les provinces" étaient "désormais connectées au système électroénergétique national". "Le service sera rétabli progressivement en fonction de la capacité de production", a-t-elle précisé sur X. Environ 40% des 1,7 million d'habitants de la capitale ont à nouveau du courant, a affirmé la compagnie électrique de La Havane (EELH), quelques heures après avoir fait part d'une panne affectant cinq provinces de l'ouest de Cuba. "Une déconnexion du système électrique national s'est produite à l'aube aujourd'hui (mercredi) dans la partie occidentale, touchant plusieurs provinces, de Cienfuegos jusqu'à Pinar del Rio", avait-elle expliqué. Les autorités ont précisé que la panne était survenue à 05H00 du matin mercredi (09H00 GMT) sur une ligne de transmission entre deux centrales électriques, provoquant une "surcharge" sur une partie du réseau et sa déconnexion. Un phénomène récurrent Cuba souffre régulièrement depuis deux ans de coupures géantes de courant. Ce pays de 9,7 millions d'habitants a connu cinq coupures générales depuis fin 2024, certaines ayant duré plusieurs jours. La population subit aussi de très longs délestages quotidiens, parfois plus de 20 heures d'affilée. Les employés de la compagnie nationale d'électricité, "qui n'ont aucun répit face aux complexités quotidiennes que nous imposent le blocus et le rétablissement après le passage de l'ouragan Melissa, sont déjà en train de résoudre le problème", a assuré sur X le président Miguel Diaz-Canel, faisant allusion à l'embargo commercial et financier américain, en vigueur depuis 1962 et renforcé par Donald Trump. L'ouragan Melissa a frappé l'est de l'île le 29 octobre avec des vents de 195 km/h, sans faire de victimes mais laissant derrière lui des dégâts matériels considérables. Le gouvernement affirme que les sanctions américaines l'empêchent de réparer son réseau électrique. Des économistes relèvent cependant le manque chronique d'investissements de l'Etat dans ce secteur. Les huit centrales thermoélectriques, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance. Le manque fréquent de carburant contribue aussi aux fréquentes coupures. Depuis cinq ans, Cuba connaît une profonde crise économique, avec une grave insuffisance de devises qui contribue à l'érosion de nombreux services de base. Outre les coupures d'électricité, les Cubains font face à une forte inflation et à des pénuries de toutes sortes. "Quand cela va finir" "Nous sommes tous les deux retraités. Vous pouvez imaginer combien c'est difficile cette situation pour nous", explique à l'AFP Estela Morales, 78 ans, qui se rend au marché avec son mari dans le centre de La Havane. "On ne sait pas quand il va y avoir de l'eau, quand il va y avoir de l'électricité, quand on va pouvoir acheter quelque chose. C'est très difficile et on ne sait pas quand cela va finir, ni même si nous pourrons voir la fin de tout ça", se plaint-elle. Melissa Guzman, une comptable de 19 ans, mère d'un bébé, travaille dans un magasin d'Etat. "C'est très désagréable. On part travailler sans courant et c'est sûr que quand je vais rentrer du travail, je n'aurai pas d'électricité", déplore-t-elle. La récente installation d'une trentaine de parcs photovoltaïques, avec l'aide de la Chine, n'a pas permis pour l'heure de soulager le réseau et de faire diminuer les coupures. Lundi, dans la soirée, à l'heure de pointe, 59% des Cubains étaient sans courant en raison des délestages. Cette nouvelle panne intervient à un moment où Cuba connaît depuis juillet une épidémie de chikungunya. Une trentaine de personnes, dont 21 enfants et adolescents, sont morts des suites de la dengue et du chikungunya, deux maladies virales transmises par les moustiques. L'épidémie de chikungunya est désormais incontrôlable, notamment en raison des monceaux de déchets accumulés dans les rues et de l'eau stagnante stockée dans des citernes sur les habitations pour pallier le manque d'eau courante, dont jusqu'à trois millions de Cubains ont été victimes cette année.

03.12.2025 à 20:13

Donald Trump à l'assaut du Venezuela ?

Stéphanie ANTOINE

Alors que les tensions entre Washington et Caracas sont au plus haut, Donald Trump a présenté un ultimatum à Nicolás Maduro : démissionner et quitter le pays immédiatement. Le président vénézuélien a refusé. Ce bras de fer s’inscrit dans une politique de lutte armée contre le narcotrafic. Depuis le mois de septembre, les États-Unis ont mené une vingtaine de frappes contre des navires présumés transporter des drogues dans les Caraïbes et le Pacifique. Ces frappes ont fait plus de 80 morts.

03.12.2025 à 19:59

La France "regrette vivement" la peine de sept ans de prison confirmée pour Christophe Gleizes en Algérie

FRANCE24

"Nous appelons à sa libération et espérons une issue favorable afin qu'il puisse rapidement retrouver ses proches", ajoute le porte-parole à propos du journaliste emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". La France "déplore que (la) pleine coopération (du journaliste) avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n'aient pas suffi à changer le verdict", et "rappelle son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde", poursuit le porte-parole du ministère. La confirmation mercredi du jugement en première instance par la Cour d'appel de Tizi Ouzou a suscité la consternation des proches du journaliste présents dans la salle d'audience, a constaté l'AFP. Son frère s'est dit "abasourdi". En Algérie, ses parents se sont dits "effondrés". L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi une "décision aberrante" de la justice algérienne. Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger. Le journaliste a demandé "pardon" à la barre de l'audience mercredi, et a notamment reconnu qu'il aurait dû demander un visa de journaliste et non de touriste avant de partir en reportage en Algérie. La classe politique française s'est aussi émue de cette condamnation. "Sa condamnation à 7 ans de prison est une profonde injustice. Nous ne l'abandonnerons pas", a dit sur X le président du parti Les Républicains Bruno Retailleau, qui avait prôné une ligne plus ferme à l'égard d'Alger quand il était ministre de l'Intérieur jusqu'au début de l'automne. "Cette condamnation en Algérie est grave et inquiétante", a également réagi le chef des députés socialistes Boris Vallaud, précisant que son parti demandait "la libération immédiate du journaliste Christophe Gleizes". "La France doit faire entendre sa voix. La liberté de la presse, ici comme ailleurs, doit être protégée à toute force", a-t-il ajouté, sur le même réseau social.
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