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▸ Les 15 dernières parutions

11.12.2025 à 21:19

Ligue Europa: Nice, officiellement éliminé, s'enfonce dans la crise

FRANCE24

A ce rythme-là, le désamour entre l'OGC Nice et son public ne se dissipera pas avant longtemps. Cette équipe détient désormais le nouveau record de défaites consécutives du club. Alors que se profile un déplacement à Lens, leader de L1, dimanche. Le précédent record datait de 2013. Claude Puel était entraîneur et la série ne comptait que des matches de Ligue 1. Dernier de C3 avec zéro point (six défaites en six journées), Nice a aussi allongé sa série catastrophique en Coupe d'Europe avec une 18e rencontre sans victoire. Alors que l'appel au boycott a été largement suivi puisque l'Allianz Riviera ne comptait pas plus de 4.000 spectateurs (contre les 12.169 annoncés par le club), soit deux fois moins que contre Angers (0-1), les Aiglons n'ont rien offert pour "recoller les morceaux", comme l'avait demandé le président Fabrice Bocquet dimanche soir. Avec en tête le déplacement à Lens, Franck Haise avait effectué huit changements dans son onze de départ. Seuls Melvin Bard, Tom Louchet et Ali Abdi étaient titulaires contre Angers. Mais cela n'a rien changé. La première période a été catastrophique. Au-delà du niveau collectif désespérant, les attitudes ont été extrêmement éloignées de ce que requiert un match de Ligue Europa, une rencontre professionnelle, tout simplement. Avec 133 passes effectuées en 45 minutes, soit trois fois moins que les Portugais, avec 32% de possession, l'équipe niçoise, amorphe, a été dominée à tous les niveaux, à l'image de Kojo Oppong, loin du marquage sur le pivot d'Amine El Ouazzani, auteur d'une frappe à côté (17e) ou coupable d'une grossière faute sur Pau Victor, qui lui a valu un avertissement (37e). Mais encore une fois cette saison, c'est Melvin Bard, capitaine désorienté, qui a été à l'origine du but encaissé. Il a relancé directement sur Bright Arrey-Mbi, qui a développé une action d'école, conclue par Victor (0-1, 28e). Heureusement pour eux, après la pause, les Niçois ont été plus combatifs. Mais ni Kevin Carlos (53e), ni Isak Jansson (59e) n'ont été assez précis. Les entrées de Mendy, Clauss, sifflé à chaque prise de balle, Diop, Vanhoutte et Cho n'y ont rien changé. Comme un symbole, ce dernier, seul à dix mètres des buts adverses, a trouvé le moyen de frapper quatre mètres au-dessus (82e). Sorti sans gloire en Ligue Europa, désormais, Nice doit assurer son maintien en Ligue 1.

11.12.2025 à 21:03

Ligue Europa: réduit à dix, Lille chute (1-0) à Berne

FRANCE24

Avec ce troisième revers en six rencontres européennes, les Dogues chutent de la 11e à la 16e position, avec 9 points, tandis que les Young Boys remontent de la 26e à la 19e et s'offrent la première victoire de leur histoire face à un club français. Les hommes de Bruno Genesio interrompent de surcroît leur série de quatre succès consécutifs, après avoir pourtant dominé la première demi-heure avec des tentatives de Bouaddi (5e), Olivier Giroud (9e) puis Benjamin André (26e). Mais sur une offensive bernoise, l'international espoir de 18 ans - si brillant en octobre lors de la victoire contre l'AS Rome (1-0) - a ceinturé Alan Virginius dans la surface (33e): expulsion, pénalty, puis carton jaune pour contestation contre Olivier Giroud. Berke Özer a par deux fois sauvé les siens, en se couchant sur le tir trop écrasé de Chris Bedia avant de repousser la reprise à bout portant de Virginius (35e), avant que les Dogues n'entretiennent l'espoir en début de seconde période. Mais Giroud n'a pas suffisamment appuyé sa Madjer (55e), Perraud a dévissé son tir sur une belle contre-attaque (59e), et Lille a fini par craquer sur une chevauchée à gauche de Virginius, reprise au premier poteau par Darian Males (1-0, 61e). Plusieurs centaines de supporters lillois avaient fait le déplacement dans la capitale suisse, alors que la rencontre n'était pas retransmise en France en raison de la présence sur le maillot bernois d'un sponsor dont la publicité est interdite par la législation française. La rencontre a été précédée de légers incidents pendant le cortège des visiteurs vers le Stade Wankdorf: la police cantonale a expliqué sur X avoir dû "utiliser brièvement des balles en caoutchouc" alors que des "engins pyrotechniques" avaient été lancés sur ses agents, sans faire de blessés.

11.12.2025 à 20:58

Présidentielle au Chili : l'inquiétude des migrants face à la probable victoire de l'extrême droite

Barbara GABEL

À quelques jours du second tour de la présidentielle chilienne, prévu dimanche, les étrangers en situation irrégulière s'inquiètent des promesses d'expulsions massives portées par le candidat d'extrême droite José Antonio Kast, grand favori du scrutin. Entre tensions à la frontière, discours sécuritaire et incertitude politique, le climat se tend. 

11.12.2025 à 20:53

OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google

FRANCE24

Ce lancement intervient alors que le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait demandé, dans un message d'"alerte rouge" à ses équipes début décembre, de recentrer en urgence les ressources sur ChatGPT, le produit phare de l'entreprise de San Francisco. La directrice des applications d'OpenAI, Fidji Simo, a confirmé dans un point presse jeudi que cette "alerte rouge" avait permis "une augmentation des ressources allouées à ChatGPT" et été "utile" pour finaliser GPT-5.2. Mais elle a contesté l'idée que la sortie de GPT-5.2 avait été avancée en raison de ce climat d'urgence, selon le média Wired. OpenAI présente cette nouvelle itération, qui se décline en plusieurs modèles (instantané, raisonnement, professionnel), comme sa version la plus performante à ce jour. L'entreprise revendique des progrès notables en matière de raisonnement, de création de présentation, de perception des images, de gestion d'une série de tâche et de code informatique. OpenAI assure que la version "Thinking" commet 38% d'erreurs factuelles (ou "hallucinations") en moins que la précédente. Ces améliorations visent à endiguer les avancées de la concurrence, comme le modèle Claude d'Anthropic, moins connu du grand public mais réputé parmi les professionnels, et la percée de Google. Le géant de la recherche en ligne a lancé en novembre son modèle Gemini 3 et revendiqué plus de 650 millions d'utilisateurs mensuels pour son assistant. De son côté, OpenAI affirme que 800 millions d'internautes utilisent ChatGPT chaque semaine. A la différence de Google, qui dégage des milliards de dollars de trésorerie chaque trimestre grâce à son activité ancienne, essentiellement publicitaire, OpenAI perd lui de l'argent chaque mois et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. Sam Altman avait annoncé en octobre un assouplissement à partir de décembre des restrictions de ChatGPT pour permettre les conversations érotiques pour les adultes. Fidji Simo a indiqué à la presse qu'elle s'attendait à voir ce "mode adulte" finalement disponible au premier trimestre 2026, l'entreprise souhaitant mieux prédire l'âge des utilisateurs avant d'introduire cette fonctionnalité.

11.12.2025 à 20:41

Foot: Benzema ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France

FRANCE24

"Si tu me dis d'aller en équipe de France pour jouer une Coupe du monde et que je te dis non, je suis un menteur. Moi, je suis un joueur de foot. Donc, je joue au foot. Quand on m'appelle, je viens, je joue (...) J'aime le foot et j'aime gagner. J'aime les trophées. C'est ce qui m'importe le plus. Si on m'appelle en équipe nationale, je viens pour jouer au foot. Et ça s'arrête là", explique le joueur d'Al Ittihad (Arabie saoudite) âgé de 37 ans, à sept mois du Mondial 2026 organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin - 19 juillet). "Là, on parle d'une Coupe du monde. Forcément, ce ne sont pas des choses où il faut dire: +Non, je n'ai pas envie+ Parce que c'est mentir de dire +Non, je n'ai pas envie de jouer une Coupe du monde+", a ajouté le Ballon d'Or 2022. La carrière internationale de Benzema a connu de nombreux soubresauts sous l'ère Deschamps. Ecarté de l'Euro-2016 en raison de son implication dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, pour laquelle il a été condamné à un an de prison avec sursis en 2021 pour complicité de tentative de chantage, il avait été rappelé par le sélectionneur pour disputer l'Euro-2021. L'ex-star du Real Madrid avait ensuite dû renoncer in extremis à la Coupe du monde au Qatar en 2022 et avait quitté le groupe juste avant l'entrée en lice des Bleus en raison d'une blessure musculaire lors d'une séance d'entrainement à Doha. Au lendemain de la défaite des Français en finale face à l'Argentine, il avait annoncé mettre à un terme à son aventure en bleu et avait repris rapidement l'entraînement, n'hésitant pas à s'en prendre à Didier Deschamps sur les réseaux sociaux dans des termes énigmatiques, déclenchant une controverse sur les causes de son éviction. Interrogé par L'Equipe sur cette fin brutale, Benzema n'a pas souhaité alimenter la polémique avec Deschamps. "Moi, je ne suis pas là pour parler de ces choses-là. Et je ne suis pas là pour revenir sur ça... Ça y est, c'est terminé. On va parler de cette histoire pendant trente ans ? Je ne suis pas là pour alimenter encore la polémique. C'est du passé pour moi. On passe à autre chose", a-t-il indiqué. kn/ali/jld

11.12.2025 à 20:21

L'Otan appelle à "tester" Poutine pour voir "s'il veut la paix en Ukraine"

FRANCE24

"Suis-je sûr que les Russes accepteront ? Je ne sais pas. C'est le test", a-t-il ajouté, appelant à voir si Poutine "est sérieux". Il a également une nouvelle fois jugé que le président russe ne s'arrêterait pas à l'Ukraine si les Européens n'investissaient pas massivement dans leur défense. "Si vous aimez la langue allemande et que vous ne voulez pas parler russe, c'est crucial d'investir massivement dans la défense, c'est une condition sine qua non, car sinon (Poutine) ne s'arrêtera pas à l'Ukraine", a martelé M. Rutte. Dans un discours prononcé avant le débat organisé par la Conférence de la sécurité de Munich, l'ancien Premier ministre néerlandais a par ailleurs reproché à Pékin d'être la "bouée de sauvetage" de la Russie. "Sans le soutien de la Chine, la Russie ne pourrait pas continuer à livrer cette guerre. Par exemple, environ 80 % des composants électroniques essentiels (présents à bord) des drones russes et d'autres systèmes sont fabriqués en Chine", a-t-il dit. Ce pays, l'un des principaux partenaires commerciaux de la Russie, revendique une certaine neutralité dans le conflit en Ukraine mais elle s'est abstenue de condamner l'invasion russe et a, depuis son déclenchement, approfondi ses relations avec Moscou. En outre, pour M. Rutte, si l'Ukraine se retrouvait "sous le joug de l'occupation russe", cela coûterait très cher aux Etats faisant partie de l'Alliance atlantique, une organisation qui devrait alors "augmenter considérablement sa présence militaire le long de son flanc oriental". Au dernier sommet de l'Otan à la Haye fin juin, ses pays membres ont promis de consacrer d'ici à 2035 5% de leur PIB (au moins 3,5% pour les dépenses strictement militaires et 1,5% à des dépenses liées à la sécurité). Les Etats-Unis de Donald Trump ont mis une pression considérable pour que l'Europe dépense plus pour sa propre sécurité, l'accusant d'avoir profité des décennies durant des largesses américaines.

11.12.2025 à 20:21

La poursuite de l'encadrement des loyers adoptée à l'Assemblée nationale

FRANCE24

Cette proposition de loi a été adoptée par 105 voix contre 56, grâce à l'unité de la gauche et à une faible mobilisation du camp gouvernemental et de l'extrême droite, opposés à la mesure. Porté par le député PS Inaki Echaniz, le texte entend d'abord éviter la disparition du dispositif, actuellement expérimenté dans 72 collectivités et censé s'achever en novembre 2026. Examiné dans le cadre de la niche parlementaire socialiste, il prévoit de permettre à toutes les communes dites "tendues" (et celles limitrophes se situant dans la même intercommunalité) de mettre en place l'encadrement des loyers. Elle plafonne également le complément de loyer à 20 % du loyer maximal et double les sanctions contre les propriétaires récalcitrants. Face à la crise du logement, "deux choix s'offrent à nous: rester passifs face à l'envolée des prix (...) ou agir pour encadrer cette hausse", a plaidé M. Echaniz, soulignant aussi la nécessité de considérer, comme le fait son texte, les "élus locaux comme les plus responsables de savoir ce dont leur territoire a besoin". Chargés d'une mission d'information parlementaire sur le sujet, Inaki Echaniz et la députée Renaissance Annaïg Le Meur ont conclu dans leur rapport publié en septembre que "le dispositif fonctionnait et méritait d'être poursuivi". Ils affirmaient également que le dispositif "n'était pas la cause de la baisse générale de l'offre locative, qui affecte aussi les villes sans encadrement". "Calendrier prématuré" Le ministre de la Ville et du logement Vincent Jeanbrun (LR) a jugé le "calendrier prématuré" alors qu'une mission d'évaluation du dispositif confiée par le gouvernement à deux économistes n'a pas encore rendu ses conclusions. Prévu à l'automne, leur rapport ne sera pas prêt avant le printemps. M. Echaniz estime que rien n'empêche de prendre de l'avance, face à la lenteur du processus parlementaire, afin que la loi soit bien promulguée avant la fin de l'expérimentation. Philippe Lottiaux (RN) a dénoncé une mesure "contreproductive" qui, selon lui, "à vouloir trop protéger les locataires" risque de réduire davantage l'offre locative et rajouter "un clou au cercueil" du logement. M. Echaniz lui a répondu en fustigeant "l'hypocrisie" du Rassemblement national "qui prétend défendre les classes moyennes et populaires" mais refuse toute régulation. Communistes et Insoumis ont pour leur part déploré un dispositif "trop limité" pour protéger les locataires et ne permettant pas une baisse des loyers déjà trop élevés, mais l'ont toutefois voté. Les socialistes ont défendu un texte d'équilibre, rappelant qu'il devra passer par le Sénat, où une alliance de la droite et du centre est majoritaire, et dit ne pas vouloir "vendre un texte maximaliste qui n'aurait aucune chance d'être voté". Les fédérations de propriétaires et de professionnels de l'immobilier s'opposent à cette proposition de loi qui selon elles pénalise les propriétaires et réduit l'offre locative. Les associations de défense des locataires défendent en revanche la pérennisation et l'amélioration de l'encadrement des loyers pour protéger le pouvoir d'achat des locataires. Selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Fondation pour le logement des défavorisés, 87% des 1.000 personnes interrogées se disent favorables au dispositif d'encadrement des loyers, y compris parmi les propriétaires (85% d'avis favorables).

11.12.2025 à 20:15

Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

FRANCE24

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023. A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs. Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier. – "Nous ne savions pas où aller" – A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre. "La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille. "Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle. "Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile. Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza. Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable. "La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida. "Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz. Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème. – Lointaine reconstruction – Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits. Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée. "La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza. Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies. La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger. "Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".

11.12.2025 à 20:13

Déjà poursuivi pour viols, le comédien Philippe Caubère mis en examen pour proxénétisme

FRANCE24

L'homme de 75 ans est soupçonné d'avoir contraint une plaignante à se prostituer pendant des années en postant des photos d'elle sur des sites de rencontres tarifées, selon BFMTV, qui a révélé sa mise en examen le 24 novembre, confirmée à l'AFP jeudi par le parquet de Créteil. Sollicitée par l'AFP, l'avocate du comédien, Me Fanny Colin, n'a pas souhaité faire de commentaire. Dans une interview au quotidien Libération en janvier, la comédienne Agathe Pujol, à l'origine d'une des plaintes, avait affirmé avoir été victime de viols "organisés plusieurs fois par semaine" entre 2011 et 2018 par M. Caubère au cours desquels ce dernier "regarde et prend des photos". Agathe Pujol estime avoir été "violée par des centaines d'hommes", écrivait Libération. Ex-pilier du Théâtre du Soleil, récompensé de trois Molières, Philippe Caubère a été mis en examen en février 2024 pour des faits s'étant déroulés, selon les victimes, en 2012 pour une première, et entre 2010 et 2019 pour une deuxième. M. Caubère a reconnu avoir eu une relation intime pendant quatre mois en 2012 avec une mineure âgée de 16 ans, une relation selon lui consentie. Il est aussi mis en examen pour corruption de mineure de plus de 15 ans sur une troisième victime, des faits ayant eu lieu entre 2019 et 2021. En mars, les procès-verbaux d'audition du comédien ont été annulés par la justice, en raison d'un "comportement déloyal" des enquêteurs qui l'avaient interrogé. Son ancienne avocate mise en examen Son ancienne avocate, Me Marie Dosé, a elle-même été mise en examen en octobre pour soustraction ou altération de document dans une enquête visant son ex-client suite à une première plainte pour viols déposée en 2018. Le parquet avait classé cette plainte sans suite en 2019, "aucun élément" ne permettant "de corroborer les déclarations de la plaignante sur l'absence de consentement". Cette plaignante avait été condamnée en septembre 2021 pour diffamation. Selon le quotidien Le Monde, Me Dosé est soupçonnée d'avoir fait disparaître un ordinateur personnel de M. Caubère, dont les contenus auraient pu se révéler compromettants pour le septuagénaire. L'avocate avait indiqué, dans un communiqué envoyé à l'AFP, n'avoir fait "qu'exercer (son) métier comme (elle) le fai(t) depuis vingt-cinq ans: en respectant (son) serment". Elle s'était par ailleurs alarmée d'une "violation du secret de l'instruction". Auteur-interprète au style burlesque, Philippe Caubère s'est fait connaître du grand public au cinéma avec les films d'Yves Robert ("La gloire de mon père", "Le château de ma mère) et "Molière" d'Ariane Mnouchkine en 1978. Ce Marseillais est connu pour ses pièces autobiographiques, notamment "Le roman d'un acteur", œuvre monumentale de 11 spectacles qui racontent la vie du jeune Ferdinand Faure, son alter ego. C'est avec Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil, que sa carrière décolle (1970-1977) avant de se lancer seul sur les planches, ce qu'elle ne lui pardonnera jamais. La rupture a été "violente, sentimentale, passionnelle", confiait l'acteur à l'AFP en 2014. Compagnie fondée en 1964, le Théâtre du Soleil est installé depuis 1970 à la Cartoucherie de Vincennes, et s'est imposé comme une institution théâtrale majeure en France. En mars, devant la Commission de l'Assemblée nationale sur les violences dans les secteurs artistiques, Agathe Pujol avait déclaré sous serment avoir été victime d'une tentative de viol commise fin 2010 par un comédien de la troupe, devant plusieurs témoins, alors qu'elle était mineure. Elle avait plus généralement décrit une "pression sexuelle constante" que les hommes de la troupe y faisaient, selon elle, peser sur les femmes. Après ces accusations, le Théâtre du Soleil avait annoncé lancer une enquête interne. Philippe Caubère a fait polémique en prenant la défense, dès 2011, du droit de recourir aux prostituées.

11.12.2025 à 20:10

Venezuela : à quoi joue Donald Trump ?

Stéphanie ANTOINE

Après les tirs contre les navires de narcotrafics, Donald Trump a affirmé avoir saisi un pétrolier au large du Venezuela. Un nouveau seuil de franchi dans l’escalade entre Washington et Caracas. La Maison Blanche accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro d'être complice du trafic de drogue. Le Président venezuelien nie ces accusations et affirme que les États-Unis veulent simplement prendre le contrôle des réserves pétrolières de son pays. 

11.12.2025 à 20:09

Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, réaffirme l'OMS

FRANCE24

"Aujourd'hui, l'OMS publie une nouvelle analyse du Comité consultatif mondial pour la sécurité des vaccins qui, sur la base des données disponibles, n'a établi aucun lien de causalité entre les vaccins et l'autisme", a déclaré le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse à Genève. Ce comité a examiné 31 études menées dans plusieurs pays et publiées entre 2010 et 2025 pour examiner s'il pouvait y avoir un lien entre l'autisme et les vaccins qui sont utilisés pendant l'enfance et la grossesse et qui peuvent contenir du thiomersal, un conservateur utilisé dans les vaccins, et des adjuvants à l'aluminium. "Le comité a conclu que les preuves ne montrent aucun lien entre les vaccins et l'autisme, y compris ceux contenant de l'aluminium ou du thiomersal", a relevé le chef de l'OMS. Il a indiqué que c'est la quatrième analyse de ce type qui est réalisée, après des études similaires en 2002, 2004 et 2012. "Toutes ont abouti à la même conclusion : les vaccins ne causent pas l'autisme", a insisté M. Tedros, rappelant que les vaccins sauvent des vies. Il a en outre expliqué qu'"au cours des 25 dernières années, la mortalité des moins de cinq ans avait diminué de plus de moitié, passant de 11 millions de décès par an à 4,8 millions" et affirmé que "les vaccins en (étaient) la principale raison". La publication de cette analyse intervient alors que la principale agence sanitaire des Etats-Unis (CDC) relaie désormais une fausse théorie sur les liens supposés entre les vaccins et l'autisme, un revirement impulsé par Robert Kennedy Jr, le ministre de la Santé de Donald Trump. Des années de recherche ont démontré qu'il n'existe aucun lien de causalité entre les vaccinations et l'autisme ou d'autres troubles du développement neurologique. La fausse théorie liant le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) à l'autisme provient d'une étude truquée publiée en 1998, et retirée depuis, et dont les résultats ont été maintes fois démentis par des travaux postérieurs. "En 1998, une étude publiée dans The Lancet prétendait établir un lien entre les vaccins et les troubles du spectre autistique. Cette étude s'est avérée frauduleuse et a été rétractée, mais le mal était fait et cette idée persiste", a déploré le chef de l'OMS jeudi.

11.12.2025 à 20:05

Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques

FRANCE24

"Il y a des doutes et des questionnements sur le développement de cette industrie, mais nous sommes là, nous avançons" a déclaré le président et cofondateur de Verkor Benoit Lemaignan dans l'usine flambant neuve à Bourbourg, près de Dunkerque. La start-up fondée en 2020 à Grenoble doit essentiellement fournir Renault, qui détient environ 10% [BIEN 10%] de son capital. "Nous avons besoin de protection, nous sommes une industrie naissante" en Europe, a-t-il plaidé, en allusion aux arbitrages très attendus de la Commission européenne sur le secteur automobile. Bruxelles doit notamment se prononcer mardi prochain sur un éventuel assouplissement de son interdiction des ventes de voitures neuves thermiques dans l'UE à compter de 2035. Cet objectif fixé il y a deux ans est jugé intenable par certains Etats, notamment l'Allemagne, et par la plupart des constructeurs automobiles. Un report de cet objectif sans aides supplémentaires importantes pour le tout-électrique risquerait de sérieusement plomber ce segment de marché et la filière européenne émergente des batteries. Le président de la République Emmanuel Macron, qui n'était pas présent, s'est réjouit selon un communiqué de Verkor de ce projet par lequel "nous consolidons notre autonomie technologique et énergétique. "Esprit de résistance" Présents à Bourbourg, la ministre de la Transition écologique Monique Barbut et le ministre délégué chargé de l'Industrie Sébastien Martin ont rappelé la position de la France, qui souhaite dévier le moins possible de la trajectoire vers le tout-électrique. "L'Europe doit d'abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d'acheter des composants fabriqués sur son sol" en particulier certains composants critiques comme les batteries, a souligné Mme Barbut. "Nous défendrons une préférence européenne accompagnée d'une bonification, afin de soutenir la filière automobile et ses équipementiers", a-t-elle ajouté. Dressant un parallèle avec le massif du Vercors, haut lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, M. Martin a aussi salué "l'esprit de résistance, l'esprit de combat autour de la réindustrialisation" en France, dont cette nouvelle "gigafactory" est un "symbole" selon lui. "Cette ambition d'électrification de la mobilité demeure au coeur de nos priorités", a renchéri M. Martin, tout en reconnaissant qu'il faudra "une volonté européenne extrêmement forte" pour accompagner l'engagement français dans le tout-électrique. "Je pense que l'Europe va sans doute apporter quelque flexibilité parce qu'on voit bien que le 100% en 2035 est un objectif qui sera difficile à atteindre", a-t-il néanmoins avancé. "Peut-être qu'elle peut autoriser d'autres technologies le temps d'arriver à cet objectif". 1.200 emplois espérés Verkor a entamé en 2023 la construction de sa première usine de 100.000 m2, où sont assemblées pour l'instant des batteries destinées aux voitures Alpine électriques et aux utilitaires FlexEVan de Renault. Interrogé sur d'autres clients potentiels, le président de Verkor a évoqué "un certain nombre en discussion, mais tout le monde nous dit +on va vérifier que vous savez bien faire+". "Ca va prendre encore un petit peu de temps", a-t-il ajouté. Cette giga-usine représente un investissement de 1,5 milliard d'euros - dont près de la moitié provenant d'aides publiques - et doit générer 1.200 emplois. Désormais opérationnelle, elle commercialisera ses premières cellules de batteries début 2026, selon Verkor. Avec ce site, Verkor vise une production de batteries lithium-ion capable d'équiper 300.000 véhicules électriques par an, "à peu près" à l'horizon 2027, a confirmé jeudi à l'AFP Philippe Chain, cofondateur et conseiller stratégique de la société. L'usine peut également être agrandie par la suite. Deux autres gigafactories produisent déjà dans la vallée française de la batterie, ancrée dans les Hauts-de-France: en 2024 celle d'ACC, co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), puis cette année celle d'AESC, groupe japonais majoritairement détenu par le chinois Envision. Le taïwanais ProLogium a lui repoussé à 2028 l'ouverture de sa gigafactory à Dunkerque, expliquant avoir dû revoir sa conception après avoir décidé de miser sur la quatrième génération de sa technologie innovante de batteries lithium-céramique.

11.12.2025 à 20:01

Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

FRANCE24

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023. A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs. Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier. – "Nous ne savions pas où aller" – A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre. "La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille. "Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle. "Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile. Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza. Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable. "La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida. "Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz. Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème. – Lointaine reconstruction – Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits. Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée. "La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza. Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies. La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger. "Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".

11.12.2025 à 19:47

Une proposition de loi transpartisane veut mettre fin au "devoir conjugal"

FRANCE24

Le devoir conjugal, ou devoir d'avoir des relations sexuelles avec son époux ou épouse, ne figure pas en tant que tel dans le Code civil. Mais selon ce dernier, "les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie", ce qui peut être interprété comme une communauté de lit. La proposition de loi transpartisane "vise à clarifier le code civil et rappeler que le consentement est une condition indispensable à tout acte sexuel, y compris dans le cadre du mariage", précise un communiqué. Le texte propose pour cela de préciser dans le code civil que chaque époux "respecte le consentement de l'autre" et que "le divorce pour faute ne peut être fondé sur l'absence ou le refus de relations sexuelles". Cette proposition de loi "pose une borne claire: dans le mariage, comme dans toute relation, tout commence par le consentement", a commenté son co-auteur, Paul Christophe, qui espère qu'elle sera examinée dès la semaine du 19 janvier. "Nous avons laissé perdurer l'idée d'un +devoir conjugal+ qui a légitimé des décisions injustes et profondément violentes", a ajouté Marie-Charlotte Garin, co-autrice du texte qui vise à corriger "une absurdité juridique et une injustice humaine". Cette initiative survient près d'un an après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) sur le sujet. En janvier 2025, elle a donné raison à une Française dont le mari avait obtenu le divorce aux torts exclusifs de son épouse, au motif qu'elle avait cessé d'avoir des relations sexuelles avec lui depuis plusieurs années. Dans son jugement, la Cour a souligné qu'une "jurisprudence ancienne mais constante" sur le devoir conjugal était "encore régulièrement appliquée par les juridictions de première instance et d'appel". A la suite de cette affaire, la France insoumise avait aussi déposé en mars à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à mettre fin au devoir conjugal dans le droit français.

11.12.2025 à 19:43

Le Sénat américain rejette des projets d'aide financière pour l'assurance santé

FRANCE24

Ces subventions pour le programme public d'assurance santé "Obamacare", à destination des ménages à plus faibles revenus, ont été au coeur du différend en octobre entre élus républicains et démocrates qui avait mené à la paralysie budgétaire la plus longue de l'histoire des Etats-Unis. La question des coûts de santé est devenue un thème majeur du débat politique américain ces dernières semaines, l'opposition démocrate espérant bien pouvoir s'emparer du sujet en vue des élections législatives cruciales de mi-mandat en novembre 2026. Si le Congrès ne parvient pas à se mettre d'accord pour prolonger ces subventions, les coûts d'assurance santé devraient plus que doubler en janvier pour 24 millions d'Américains qui utilisent "Obamacare", selon KFF, un cercle de réflexion spécialisé sur les questions de santé. Et selon le cercle de réflexion Urban Institute, près de 5 millions de bénéficiaires pourraient perdre toute couverture santé en 2026. Donald Trump n'a jusque là pas exprimé sa position sur le sujet, laissant ses lieutenants au Congrès batailler pour décider quelle voie adopter. Un projet de loi républicain prévoit ainsi de remplacer les subventions, versées aux assureurs, par des allocations attribuées directement aux individus. Mais en l'absence de soutien d'élus démocrates, l'initiative a échoué à atteindre le seuil de 60 voix sur 100 nécessaire pour être adoptée au Sénat. "Statu quo" "Ils ont utilisé du scotch et de la glu pour élaborer cette proposition ridicule qui ne peut pas être prise au sérieux", a déclaré le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Car son camp propose de son côté une prolongation de trois ans des subventions. Mais là-encore, la proposition de loi a été rejetée au Sénat avec seulement 51 voix pour, en raison des fortes objections de la majorité républicaine. Son chef, John Thune, a ainsi dénoncé un texte qui ne fait rien pour lutter contre "le gaspillage, la fraude, et les abus délirants" selon lui du programme "Obamacare", qu'il accuse également d'avoir "complètement échoué" à maîtriser la hausse des coûts d'assurance santé pour ses bénéficiaires. "Les démocrates n'ont pas un plan pour la santé. Ils veulent prolonger le statu quo", a lancé le ténor républicain depuis l'hémicycle. Même si le Sénat parvenait à sortir de l'impasse pour adopter un projet de loi permettant d'éviter une explosion des coûts d'assurance santé, il n'est pas certain non plus que la Chambre des représentants l'approuve à son tour. Car les factions, au sein même des partis, sont encore plus marquées dans la chambre basse: plusieurs républicains ont dévoilé de nombreux projets parfois divergents, même si la plupart sont vertement opposés à une prolongation des subventions pour "Obamacare". Sans stratégie ou direction claires au Congrès, et avec moins de trois semaines avant l'échéance du 1er janvier, les chances de parvenir à un consensus entre les deux partis semblent bien maigres.
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