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▸ Les 15 dernières parutions

09.12.2025 à 10:37

Ambiance de fin de règne pour le Pharaon Salah à Liverpool

Romain HOUEIX

Mohamed Salah a-t-il déjà joué son dernier match avec Liverpool ? La superstar égyptienne a été écarté par le club pour le choc de Ligue des champions contre l'Inter Milan. La guerre est déclarée entre le Pharaon, légende vivante des Reds, et le club où il a écrit l'histoire.

09.12.2025 à 10:27

Le repreneur en série ACI Group devant la justice, l'inconnu pour des centaines de salariés

FRANCE24

Lors de la première audience devant le Tribunal des activités économiques (TAE) le 25 novembre, son cofondateur et actionnaire majoritaire Philippe Rivière s'était engagé à trouver "les fonds suffisants" pour sauver la holding. Après plusieurs promesses de financement non tenues, les juges risquent d'être méfiants et pourraient prononcer une liquidation judiciaire. Les syndicats, qui appellent à manifester devant le tribunal, ne croient plus cet homme qui a perdu la gestion de sa société - confiée à des administrateurs judiciaires- et fait l'objet d'une enquête pénale pour des soupçons de malversations. Créé en 2019 par Philippe Rivière et Patrice Rives, ACI Group a racheté, à tour de bras et au pas de charge en six ans, une kyrielle d'entreprises en difficulté, notamment spécialisées dans la fourniture de pièces pour les industries de la défense, de l'aéronautique et du nucléaire civil. Il était parvenu à constituer un groupe d'une quarantaine d'entreprises, englobant quelque 1.600 salariés dont 1.400 en France, mais il avait dû renoncer cette année à plusieurs acquisitions et son modèle s'est effondré à partir de cet été. Depuis le placement en redressement en septembre à la demande de Patrice Rives, contre l'avis de Philippe Rivière, au moins six entités du groupe ont déjà été liquidées, et une dizaine d'autres placées en redressement. Outre la décision sur la maison-mère, "le placement en redressement ou en liquidation devrait intervenir mardi pour près d’une vingtaine d'autres sociétés", selon Samy Tabti, délégué syndical CGT, qui évalue à 1.200 le nombre de salariés actuels d’ACI Group. Le ministre de l'Economie Roland Lescure, qui suit de près ce dossier, a promis que l'Etat se pencherait sur "toutes les filiales les unes après les autres", dont certaines "vont bien" et d'autres "moins bien", pour "tenter de trouver des repreneurs". Lors d'une première audience, le 25 novembre, Fabrice Fort, coordinateur régional de la CGT Métallurgie, avait évoqué auprès de l'AFP "une affaire qui pourrait virer au scandale d'Etat": "Rivière a bénéficié d'aides publiques, sans aucun contrôle", dans des domaines sensibles touchant l'armement et le nucléaire, "pour ensuite siphonner les trésoreries des entreprises qu'il rachetait et faire remonter les fonds à la holding".

09.12.2025 à 10:17

A 91 ans, Judi Dench peut toujours réciter Shakespeare malgré des troubles de la mémoire

FRANCE24

Judi Dench, qui fête mardi ses 91 ans, est l'une des actrices anglaises les plus titrées, avec un Oscar, deux Golden Globes, dix Baftas et de multiples récompenses théâtrales. En 2022 encore, elle était nominée pour un Oscar. Dans une interview au magazine Radio Times publiée dimanche, cette grande amoureuse de Shakespeare a expliqué être chanceuse de se souvenir de longs passages de ses pièces. "Mais je ne me souviens pas de ce que je dois faire le lendemain", a poursuivi celle qui a été l'une des plus grandes interprètes de Lady Macbeth. Judi Dench n'a en revanche pas perdu son sens de l'humour. Si elle croisait Shakespeare, elle lui demanderait: "Ecrivez-vous une autre pièce ? Y a-t-il un rôle pour moi ? Une vieille dame assise dans un coin qui prononce un joli discours à un moment donné, pas trop long". Elle a aussi expliqué perdre la vue. Elle voit les personnes à côté d'elle comme si elles étaient "dans le brouillard". L'actrice ne peut plus regarder la télévision et doit se contenter de l'écouter. "C'est un crève-coeur", dit-elle. En 2012, elle a révélé que de graves problèmes de vue causés par une dégénérescence maculaire l'obligeaient à se faire lire les scénarios. Lors d'une interview sur la télévision ITV début décembre, Judi Dench a expliqué qu'elle ne voyait "plus rien". "Je ne peux pas lire", a-t-elle également admis. En 2023 déjà, elle avait attribué sa retraite du monde du cinéma à sa maladie.

09.12.2025 à 10:15

Feu vert de Trump à l'exportation de puces Nvidia vers la Chine

FRANCE24

Ce dernier a indiqué, sur son réseau Truth Social, que Nvidia reverserait à l'Etat américain 25% du chiffre d'affaires issu des ventes de ces processeurs graphiques (GPU), très recherchés pour le développement de l'intelligence artificielle (IA). Dans son message publié sur Truth Social, le président américain a précisé avoir informé son homologue chinois que Washington autoriserait Nvidia à expédier ses produits H200 à des "clients agréés par Washington) en Chine et dans d'autres pays, à des conditions permettant le maintien d'une sécurité nationale forte" pour les Etats-Unis. "Le président Xi a répondu favorablement! 25 % seront versés aux États-Unis d'Amérique", a ajouté M. Trump, sans préciser les modalités de ce versement. le président américain a critiqué l'approche de son prédécesseur, affirmant qu'elle "a forcé nos grandes entreprises à dépenser des MILLIARDS DE DOLLARS pour construire des produits +dégradés+ que personne ne voulait, une idée terrible qui a ralenti l'innovation et nui au Travailleur américain". Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, n'a pas confirmé directement l'accord, mais a déclaré que "la Chine a toujours plaidé en faveur de bénéfices réciproques et d'accords gagnant-gagnant dans le cadre de la coopération entre la Chine et les États-Unis". L'agrément porte sur les puces H200, de la gamme Hopper, Nvidia ayant lancé, fin 2024, une nouvelle ligne plus performante, la Blackwell. Il ne s'agit donc pas des produits les plus avancés du groupe américain. Ce qui n'a pas empêché l'opposition de dénoncer la décision du président républicain comme un "immense échec en matière économique et de sécurité nationale". L'accès de la Chine à ces puces lui "permettra de rendre ses armes plus meurtrières, de mener des cyberattaques plus efficaces contre les entreprises et les infrastructures sensibles américaines et de renforcer son secteur économique et manufacturier", ont accusé plusieurs sénateurs démocrates dans un communiqué. Accès au marché chinois Les exportations de puces américaines vers la Chine sont un sujet de tension depuis plusieurs années, l'ex-président démocrate Joe Biden puis son successeur Donald Trump craignant, en particulier, qu'elles ne soient utilisées à des fins militaires. Dès 2022, le gouvernement Biden avait mis en place des restrictions à l'exportation. Nvidia y avait remédié en concevant un processeur graphique moins puissant, le H20, afin de satisfaire aux limites imposées par les Etats-Unis et pouvoir ainsi accéder au marché chinois. En avril, le gouvernement Trump avait interdit l'exportation de ces H20 avant de conclure un accord avec Nvidia et d'autoriser de nouveau la vente de ces puces à la Chine, moyennant le versement d'une commission de 15% à l'Etat américain. Mais les autorités chinoises ont alors enjoint aux industriels du pays de ne pas acheter ces puces, préférant privilégier le développement et l'utilisation de matériel chinois. Nvidia n'a réalisé que 50 millions de dollars de chiffre d'affaires en Chine au troisième trimestre et ne projetait, jusqu'ici, aucun revenu provenant de ce marché pour le trimestre en cours. En vertu de l'accord annoncé lundi par M. Trump, le groupe pourra désormais proposer ses processeurs graphiques à des "clients autorisés" en Chine. "Le gouvernement Biden a forcé nos belles entreprises à fabriquer des produits +dégradés+ dont personne ne voulait", a commenté le président américain sur Truth Social, qui ne manque pas une occasion de critiquer son prédécesseur. M. Trump cherche à limiter les bénéfices que peuvent tirer les entreprises chinoises de la technologie américaine mais entend, dans le même temps, en faire un standard dominant au plan mondial, ce qui nécessite d'autoriser son exportation. L'ancien promoteur immobilier a ainsi précisé lundi que les concurrents de Nvidia, AMD et Intel, auraient, eux aussi, la possibilité de s'adresser au marché chinois.

09.12.2025 à 10:01

Google visé par une enquête de Bruxelles sur l'utilisation de données pour l'IA

FRANCE24

La démarche vise à vérifier si Google ne lèse pas les éditeurs en ligne et les Youtubers, lorsque le géant américain utilise leurs contenus pour générer des résultats de recherche faisant appel à l'IA. La Commission européenne s'inquiète également du fait que Google utilise les vidéos publiées sur sa plateforme YouTube pour entraîner des modèles d'IA, sans donner la possibilité à ceux qui les ont créées de s'y opposer ni leur offrir de compensation. Ces pratiques pourraient constituer des abus de position dominante, prévient l'exécutif européen. En outre, Google interdit spécifiquement à ses concurrents de se servir des vidéos diffusées sur YouTube pour des usages similaires, ce qui pourrait là encore constituer une infraction aux règles de la concurrence, estime la Commission. "L'IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises partout en Europe, mais ce progrès ne saurait se faire au détriment des principes fondamentaux de nos sociétés", a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, Teresa Ribera. "C'est pourquoi nous enquêtons afin de déterminer si Google a pu imposer des conditions abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, tout en désavantageant les développeurs de modèles d'IA concurrents, en violation des règles de concurrence de l'UE", a-t-elle ajouté dans un communiqué. Google n'est pas le seul groupe dans le collimateur de Bruxelles pour ses activités dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, la Commission européenne a ouvert une autre enquête à propos des fonctions d'IA dans WhatsApp, filiale de Meta. La Commission soupçonne que de nouvelles règles d'intégration des "chatbots" (robots conversationnels) faisant appel à l'IA dans WhatsApp, annoncées par Meta, puissent priver d'accès les fournisseurs tiers de services d'intelligence artificielle, au bénéfice de son propre service, baptisé Meta AI.

09.12.2025 à 09:39

Europe: comment peser sur l'Ukraine ?

Raphael KAHANE

Alors que les Etats-Unis négocient en direct avec Moscou et Kiev, les Européens cherchent à faire valoir leurs préoccupations. Volodymyr Zelensky est une fois de plus chez ses alliés européens ce lundi. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Anne Corpet.

09.12.2025 à 09:37

En Inde, la lente renaissance des lions d'Asie

FRANCE24

Un cadeau inespéré pour les visiteurs de la réserve de Gir, dans l'Etat indien du Gujarat (ouest). Quelques photos puis leurs 4x4 s'éloignent. La nuit tombe et la visiteuse du soir n'a pas bougé d'une patte... A Gir, les lions d'Asie sont chez eux. Les 1.900 km2 de savane et de forêt du parc constituent même leur dernier refuge naturel au monde. Un sanctuaire patiemment bâti par des années d'efforts des autorités locales et qui continue à s'étendre. Au point de nourrir quelques craintes sur l'avenir de la cohabitation des félins avec les humains. Patron de la réserve, le Dr Ramratan Nala veut d'abord se réjouir de la démographie galopante de ses lions. "Leur nombre est passé de 627 à 891, une hausse d'un tiers", dit-il en brandissant les résultats du dernier recensement quinquennal paru en mai. "C'est un grand succès pour la préservation de l'espèce, vous ne verrez ça nulle part ailleurs", poursuit fièrement le conservateur en chef des forêts du district de Junagadh. Venus d'Afrique jusqu'en Inde via le Moyen-Orient, les lions d'Asie reviennent de loin. Au début du XXe siècle, ils n'étaient plus qu'une vingtaine. "Nos lions" "Ils ont ressuscité après avoir frôlé l'extinction", victimes de "la chasse, du manque de proies et du rétrécissement de leur habitat naturel", rappelle la biologiste Meena Venkatraman. "Mais aujourd'hui, leur population augmente." En 2008, ils ont même quitté la liste des espèces menacées d'extinction de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pour expliquer leur renaissance, le Dr Nala énumère la longue liste des mesures de protection prises par les autorités locales, depuis qu'un prince du Gujarat a décidé, à l'aube de l'Inde en 1947, de sauver "ses" lions. Parapets autour des puits, routes et voies ferrées sécurisées, végétation et villages protégés... Les autorités ont dépensé sans compter. "Si vous leur donnez de l'espace, une protection et des proies, les lions se portent généralement plutôt bien", résume le Dr Andrew Loveridge, de l'ONG de protection des félins sauvages Panthera. D'autant que, contrairement à leurs cousins d'Afrique, les lions d'Asie ne sont pas victimes de braconnage. Aucun cas n'a été rapporté à Gir depuis plus de dix ans, assure le Dr Nala. "Ici, la population participe à la protection." "Ce sont nos lions", renchérit un de ses adjoints, Prashant Tomas, "ils ont une importance religieuse... et économique car ils attirent les touristes". "Les Indiens tolèrent de perdre un peu de bétail", "les conflits avec les humains sont limités", poursuit le Dr Loveridge. Mais pour combien de temps? Car les lions s'aventurent aujourd'hui plus souvent hors du parc, dans une zone de 30.000 km2 selon le dernier recensement. Risques Sans surprise, le nombre d'incidents à bondi. Les statistiques officielles révèlent que le nombre d'animaux domestiques tués par les fauves est passé de 2.605 en 2019-2020 à 4.385 en 2023-2024. Impossible par contre d'en obtenir sur les attaques visant les humains. Des experts évaluent leur nombre à 25 par an, mais rien d'officiel. Parfois, une d'entre elles fait les gros titres de la presse locale, comme en août quand un lion a tué un enfant de 5 ans. "Les lions se déplacent plus loin, ils vont tomber sur des populations qui ne sont pas habituées à voir un gros chat à leur porte", avertit Meena Venkatraman. Même plus nombreux, les lions d'Asie ne sont pas encore totalement sortis d'affaire. Question de concentration et de diversité génétique. "En cas d'épidémie ou de calamité naturelle ou humaine, garder la population en un seul lieu n'est pas bon", explique le Dr Venkatraman. Jalouses de leurs félins, les autorités du Gujarat ont toutefois refusé le transfert d'une partie d'entre eux vers l'Etat du Madhya Pradesh en 2013. Le patron de la réserve de Gir balaie l'argument. "Nous avons plus d'une dizaine de petits groupes hors de la réserve", assure-t-il, "on ne peut pas dire que nous avons tous nos œufs dans le même panier". "C'est vrai, ça limite un peu le risque", concède le Dr Loveridge. "Mais pour diversifier, il faudrait introduire d'autres individus. Je ne crois pas que ce soit envisagé." A ces réserves près, la recette indienne de la protection est la bonne, se réjouit la biologiste Meena Venkatraman, d'autant plus que les efforts dévolus aux fauves "protègent aussi toute la biodiversité autour". Outre ses lions, Gir s'enorgueillit d'accueillir plus de 400 autres espèces d'oiseaux, reptiles et mammifères.

09.12.2025 à 09:37

Marylise Léon (CFDT) appelle à "absolument" voter le budget de la Sécu

FRANCE24

"Il faut absolument qu'il puisse y avoir l'adoption de ce budget parce qu'il y a la suspension de la réforme des retraites (...) ça concerne des centaines de milliers de personnes qui pourraient partir plus tôt. Il faut pouvoir répondre à cette attente sociale qui est extrêmement forte", a déclaré mardi matin sur France Info Mme Léon. Le vote du budget de la Sécu prévu dans l'après-midi s'annonce extrêmement serré sur la deuxième lecture de ce projet de loi. Face à la menace d'une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu avait concédé aux socialistes le décalage à janvier 2028 de la réforme des retraites portant l'âge légal de départ à 64 ans. Cinq générations de retraités, soit 3,5 millions de personnes, bénéficieraient ainsi à terme de ce report de la réforme, en gagnant un trimestre par rapport à la loi de 2023. "Ce n'est ni le budget du gouvernement, ni celui du parti socialiste ou d'autres forces qui ont joué le jeu de la négo (négociation, NDLR) et je pense qu'il faut qu'il soit adopté", a insisté la cheffe de file syndicale. "Le vrai sujet, c'est le contenu et moi ma boussole, c'est qu'est-ce que ça a comme impact concret sur les travailleurs. La suspension de la réforme des retraites, ça a un impact très concret dès sa mise en application", a-t-elle défendu. "Je pense qu'il y a un risque à ce qu'il n'y ait pas de budget de la Sécurité sociale", citant notamment "un report des moyens pour les associations de solidarité qui sont déjà en grande difficulté", a estimé Mme Léon.

09.12.2025 à 09:31

Accusé vraisemblablement à tort de l'enlèvement d'espions français, le retour triomphal d'un Somalien expulsé des Etats-Unis

FRANCE24

Le post sur X, accompagné d'une photo d'un individu portant un bouc et une chemise à carreaux, surprend dans son pays d'origine, où il est connu comme un influenceur à succès, dont les digressions en ligne sont suivies par 450.000 fans sur Tik Tok. Car si la Somalie se bat depuis 2006 contre les islamistes shebab liés à Al-Qaïda, la guerre faisant encore rage aujourd'hui à 60 km de la capitale Mogadiscio, Mahad Maxamud s'investit surtout dans des joutes verbales entre clans somaliens rivaux et paraît très éloigné des insurgés. L'AFP a enquêté sur cet homme renvoyé en Somalie en novembre, que des sources sécuritaires somaliennes et françaises font percevoir bien davantage comme une nouvelle victime de la politique migratoire de l'administration Trump que comme un protagoniste d'une affaire ayant secoué la France, à laquelle il nie avoir participé. Le 14 juillet 2009, la fête nationale française prend ainsi un goût amer pour la communauté du renseignement hexagonale. Deux agents de la DGSE sont enlevés par un groupe d'hommes armés à leur hôtel de Mogadiscio, le Sahafi international. L'un d'eux, Marc Aubrière, réussira à s'évader un mois plus tard. Mais l'autre, Denis Allex, mourra après trois ans et demi de captivité, en janvier 2013, exécuté par ses geôliers selon Paris alors que des forces françaises tentaient de le libérer. "Pas vrai" D'après le post de la Maison-Blanche, Mahad Maximud, "une ordure de criminel illégal", était "impliqué dans l'enlèvement de responsables français à l'hôtel Sahafi et le meurtre de l'un d'eux par Al Shebab". "Ce n'est pas vrai", répond le principal intéressé, interrogé samedi par l'AFP, qui affirme qu'il vivait de 2008 à 2021 en Afrique du Sud et n'était donc pas matériellement en Somalie au moment des faits. "Je n'étais pas impliqué", poursuit-il, dénonçant des accusations servant "l'agenda" politique des autorités américaines. Si Mahad Maximud ne possède pas de documents administratifs attestant de ses dires, deux de ses proches ont confirmé sa version des faits à l'AFP. Son casier judiciaire est vierge, selon un document établi par la police somalienne le 28 juin 2025, vu par l'AFP. Deux sources sécuritaires somaliennes interrogées par l'AFP jugent également peu vraisemblables les accusations américaines. "Nous n'avons aucun élément le reliant directement aux enlèvements", estime l'une d'entre elles, quand l'autre mentionne, diplomatiquement, "une chance que les Etats-Unis aient eu une mauvaise information". En France, où la DGSE a recherché des années durant les commanditaires du kidnapping de ses deux agents, une source sécuritaire est plus tranchée encore : "Mahad Maxamud n'a pas été impliqué dans l'enlèvement", affirme-t-elle à l'AFP. Dans le post l'incriminant, la Maison-Blanche loue pourtant le "travail héroïque" de ICE, la police fédérale américaine de l'immigration, qui l'a "retiré" des rues de Minneapolis, grande ville du Minnesota (nord des Etats-Unis), où vit une importante communauté somalienne. Plusieurs organisations internationales dénoncent de nombreuses violations des droits humains commises, notamment par ICE, dans le cadre de la politique d'expulsion massive menée par l'administration Trump. "Victime d'une injustice" Le 27 mai, alors qu'il sortait de chez lui et qu'il s'approchait de sa voiture, Mahad Maxamud raconte ainsi avoir été encerclé par des hommes "aux visages masqués et portant des gilets pare-balle" qui "ont pointé un pistolet sur (sa) tête et (l')ont arrêté". S'il dit ne pas avoir été maltraité pendant son interpellation ni durant les plus de cinq mois de détention qui ont suivi, le Somalien, qui affirme être arrivé aux Etats-Unis en 2022, où il a travaillé notamment pour Uber et Amazon, dénonce une "injustice" qui a brisé son rêve. "Trump est responsable de ce qui m'est arrivé, estime-t-il. Mais il n'y a pas que moi. Cela a affecté des millions de gens du monde entier vivant aux Etats-Unis, Somaliens ou non." Sa communauté semble toutefois particulièrement ciblée. Donald Trump s'est fendu de plusieurs tirades à l'encontre des Somaliens, dont les "gangs" terroriseraient selon lui le Minnesota. "Je ne veux pas d'eux dans notre pays", a-t-il lancé début décembre. "Nous irons dans le mauvais sens si nous continuons à accepter des déchets." Mahad Maxamud, qui préfère louer la "dignité" et la "moralité" de son peuple, a finalement été expulsé début novembre à Mogadiscio, via le Kenya, avec sept autres Somaliens. Depuis son retour au pays, le Tiktokeur multiplie les vidéos léchées le montrant au centre de l'attention : posant tel un chef d'Etat à sa descente d'un avion, debout dans un 4X4 fendant une foule dans sa région d'origine, embrassé, adulé... Sa popularité est au plus haut, et 100.000 abonnés supplémentaires le suivent désormais sur TikTok, où l'une de ses vidéos compte 2,5 millions de vues. Mahad Maxamud, qui n'était pas revenu en Somalie depuis son départ en Afrique du Sud en 2008, se dit "très heureux" de cet accueil triomphal. Mais, remarque-t-il, "beaucoup de cela est dû au fait que les gens me voient comme la victime d'une injustice."

09.12.2025 à 09:13

Vote crucial pour le budget de la Sécu et pour Lecornu

FRANCE24

Le texte pourrait être rejeté non pas à cause d'Olivier Faure, le patron du PS, qui a appelé à voter "pour" et avec lequel le Premier ministre a mené les négociations, mais parce que dans son propre camp, Les Républicains et Horizons refusent de soutenir un budget qui, à leurs yeux, fait trop de concessions à la gauche. Le scrutin s'annonce donc extrêmement serré sur la deuxième lecture du projet de loi, dans lequel le chef du gouvernement a concédé la suspension de l'emblématique réforme des retraites. Et son rejet pourrait précipiter la chute de Sébastien Lecornu, même si la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a jugé dimanche qu'une démission "n'aurait pas de sens". Nommé il y a trois mois à Matignon, le chef du gouvernement a en effet renoncé à recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote mais expose à la censure. Et défend la méthode des "petits pas". - Pêche aux voix - Il a déjà senti le vent du boulet souffler sur le volet "recettes" du texte, adopté à peu de voix grâce à plusieurs compromis, sur la CSG du capital par exemple ou la promesse d'abandonner l'augmentation des franchises médicales. Mais aussi grâce aux nombreux absents dans l'hémicycle, notamment au RN. Après avoir mouillé sa chemise sur cette partie "recettes", Sébastien Lecornu est reparti à la pêche aux voix pour le volet "dépenses" et surtout pour le vote final sur l'ensemble du projet de loi, prévus tous deux mardi. Sébastien Lecornu "m'a dit plutôt d'appeler des députés Horizons", raconte une ministre Renaissance. Car chaque voix va compter et celles d'Horizons sont particulièrement courtisées. Lundi soir, sur LCI, le président du parti Edouard Philippe, candidat déclaré pour 2027, a recommandé à ses députés de s'abstenir. Mais certains devraient voter pour. Ce texte "n'est pas satisfaisant" mais "je ne suis pas partisan du chaos, je ne propose pas de voter contre. Je n'ai jamais voulu que le gouvernement de Sébastien Lecornu tombe", a ajouté l'ex-Premier ministre. Le Premier ministre tente aussi d'arracher des abstentions du côté des 38 écologistes avec un amendement visant à augmenter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) de 3% au lieu de 2%, soit un milliard d'euros. "L'abstention est une possibilité", a reconnu mardi matin la présidente du groupe des Verts Cyrielle Chatelain qui attend dans l'hémicycle un "engagement" du gouvernement sur le fait que "chaque euro voté pourra être dépensé par les soignants". Une assurance donnée quelques minutes plus tard par la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. En direction des élus d'outre-mer, M. Lecornu a proposé un amendement pour financer davantage la santé de ces territoires. Déficit à 19,6 milliards Le gouvernement ne cesse d'avertir que si aucun texte n'est adopté, le déficit de la Sécu flamberait à 30 milliards d'euros en 2026, contre 23 en 2025. Selon la ministre de la Santé Stéphanie Rist, il devrait se situer dans le texte final à 19,6 milliards d'euros. En comptant toutefois 4,5 milliards d'euros transférés des caisses de l'Etat pour donner de l'air à la Sécu - ce qui reporte le problème, pointe la droite. L'issue du scrutin est d'autant plus incertaine que les votes ne seront pas unanimes au sein des groupes. Renaissance, le MoDem, le PS et le groupe indépendant Liot devraient voter majoritairement pour, quand les insoumis et l'alliance RN-UDR devraient voter contre. Les communistes se dirigent vers un vote majoritairement contre. Chez LR, Bruno Retailleau a appelé à ne pas voter un "budget socialiste" qui "prépare un crash social". Mais certains élus opposés à la réforme des retraites pourraient voter pour. Si le texte est adopté, son chemin n'est pas terminé pour autant: il repartira au Sénat, avant de revenir à l'Assemblée, à qui le gouvernement pourra alors donner le dernier mot.

09.12.2025 à 09:05

Gel du projet chinois de super accélérateur de particules : l'horizon se dégage pour le Cern

FRANCE24

Les autorités chinoises avaient annoncé il y a dix ans vouloir entamer la construction du plus grand accélérateur de particules du monde, le CEPC, une installation dont l'objectif est de permettre aux scientifiques d'en savoir davantage sur le fonctionnement de l'univers. Mais elles ont récemment décidé de geler ce projet, a déclaré la directrice générale du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), l'Italienne Fabiola Gianotti, au cours d'un récent entretien avec un petit groupe de journalistes. Le CEPC devait être bien plus grand que le principal accélérateur du Cern enterré de part et d'autre de la frontière franco-suisse près de Genève : le grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus grand du monde, qui fait se fracasser des particules lancées les unes contre les autres dans un anneau de 27 km à des vitesses phénoménales. Ces collisions ont permis d'identifier en 2012 le boson de Higgs considéré comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière et surnommée la "particule de Dieu". Le Cern ambitionne de construire un accélérateur bien plus grand, le Futur Collisionneur circulaire (FCC), doté d'un anneau d'une circonférence de 90,7 km, à une profondeur moyenne de 200 m, avec pour enjeu d'expliquer ce qui compose 95% de l'énergie et de la matière dans l'univers observable ou encore l'abondance de matière par rapport à l'antimatière. Un gigantesque projet de plus de 15 milliards d'euros qui n'a pas encore reçu le feu vert des pays membres de l'organisation. Mais le Conseil du Cern, qui réunit les 25 Etats membres avec des représentants des pays et des milieux scientifiques nationaux, "a émis le 7 novembre une opinion très positive" sur l'étude de faisabilité qui inclut des aspects géologiques, territoriaux, technologiques, scientifiques et financiers, a annoncé Mme Gianotti, assurant que, "si tout va bien, le projet pourrait être approuvé en 2028". "En compétition directe" Le FCC, dont la mise en service pourrait avoir lieu à la fin de la décennie 2040, est toutefois jugé démesuré par ses détracteurs, d'autant que la Chine était jusqu'à peu aussi engagée dans la course mais avec un projet moins cher pour une longueur similaire d'environ 100 km. La voie semble être désormais libre pour le Cern. "L'Académie chinoise des Sciences, qui filtre les projets, a décidé de donner le feu vert à un collisionneur plus petit, de basse énergie, plutôt qu'au collisionneur plus grand, le CEPC, qui est en compétition directe avec le Cern", a expliqué Mme Gianotti. En Chine, Wang Yifang, le directeur de l'Institut de physique des hautes énergies de l'Académie chinoise des Sciences, a confirmé à l'AFP que le CEPC n'était pas inclus dans le prochain plan quinquennal. "Nous prévoyons de soumettre à nouveau le CEPC pour examen en 2030, à moins que le FCC ne soit officiellement approuvé avant cette date, auquel cas nous chercherons à rejoindre le FCC et abandonnerons le CEPC", a-t-il dit. Pour la cheffe du Cern, "c'est une opportunité : tout d'abord parce que si le projet chinois avait été approuvé maintenant, il aurait eu des chances de démarrer beaucoup plus tôt que le FCC". Il "est intéressant aussi de savoir que, si le FCC était approuvé, les Chinois abandonneraient leur projet pour venir travailler avec nous", a souligné l'Italienne, à qui succèdera le physicien britannique Mark Thomson en janvier. Dans la région franco-genevoise, le collectif d'associations Co-cernés, réunissant des opposants au FCC, a en revanche appelé le Cern à stopper son projet, faisant valoir que si un super collisionneur "présentait un réel intérêt scientifique, la Chine n'y aurait sans doute pas renoncé".

09.12.2025 à 09:05

Audience décisive jeudi pour la poursuite du chantier de l'A69

FRANCE24

Les opposants à ce projet devenu un emblème national des luttes écologiques espèrent voir les juges de la cour confirmer le jugement du tribunal administratif de Toulouse qui, le 27 février, avait annulé l'autorisation environnementale accordée à ce vaste chantier. Si les magistrats d'appel, dans une décision qui ne sera pas rendue jeudi, suivent le tribunal, les travaux seront de nouveau arrêtés, comme ils l'avaient été entre février et fin mai. La construction avait en effet repris au cours de l'été, à la suite d'une première décision de la cour administrative d'appel faisant droit à une requête de l'Etat et du concessionnaire Atosca qui avaient demandé au printemps un "sursis à exécution" de la décision du tribunal jusqu'à l'audience d'appel. Au moment où celle-ci va se tenir, sur le terrain, le ballet des tractopelles, niveleuses et autres bulldozers bat son plein: 82% des terrassements et 95% des ouvrages d'art (ponts, viaducs, structures de soutènement, etc.) sont désormais réalisés, affirme le maître d’œuvre Atosca, même si les opposants contestent ces chiffres. "Continuer sereinement" Le chantier s'apprête à rentrer dans sa phase ultime, avec la pose, à partir de janvier, des 500.000 tonnes du revêtement que les deux centrales d'enrobé à chaud, installées en novembre, se préparent à produire. La décision des juges d'appel, qui ne devrait intervenir qu'après les fêtes, apparaît donc comme l'une des dernières possibilités pour les opposants d'arrêter la machine A69. Dans le cas contraire, le pourvoi devant le Conseil d'Etat qu'ils ne manqueront pas de déposer ne sera examiné que dans quelques mois, à l'heure où la voie rapide de 53 km sera sans doute en passe d'être inaugurée. Fervent soutien du projet, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a répété à la mi-novembre qu'il souhaitait "mettre en route cette autoroute d'ici au mois d'octobre 2026". Il a dit espérer que l'audience d'appel permettra de définitivement "clarifier" les choses, espérant voir le chantier "continuer sereinement pour tenir les délais". Contacté par l'AFP, Atosca n'a pas souhaité s'exprimer sur ce rendez-vous devant la justice. Début septembre, son directeur général Martial Gerlinger avait déclaré: "je suis là pour respecter un contrat, pour livrer une autoroute attendue sur ce territoire, je suis là bien entendu pour respecter les décisions de justice et je n'ai rien d'autre à dire à ce sujet". Référé environnemental La justice est "au pied du mur", estime de son côté La Voie est libre (LVEL), le principal collectif d'opposants, qui appelle jeudi à un rassemblement devant la cour. Il espère une décision "en droit et rien qu'en droit", s'inquiétant d'un risque de partialité de la cour. En effet, constatant que deux magistrats de la formation de jugement retenue - le président et un assesseur - ainsi que le rapporteur public, avaient participé en mai à l'audience sur le sursis à exécution, LVEL en avait demandé la récusation. Mais cette requête a été rejetée jeudi. Le maintien des magistrats visés "n’est pas de nature à priver les appelants des garanties d'impartialité auxquelles ils ont droit", a estimé la juridiction qui par ailleurs a choisi une composition élargie de cinq juges (contre trois habituellement) pour statuer sur ce dossier, en raison de sa complexité. "Avec cette décision, la justice creuse elle-même le fossé qui sépare les citoyens de l'institution", s'est indigné le collectif qui cependant garde l'espoir d'un arrêt favorable. Parallèlement, LVEL lance une autre procédure, pénale, lié à des dépassements de l'emprise du chantier qu'il a dénoncés fin novembre. Une plainte devait être déposée en ce début de semaine, assortie d'un référé pénal environnemental, un outil juridique d'urgence pour demander, là encore, la suspension du chantier, a expliqué à l'AFP un de ses porte-parole.

09.12.2025 à 08:53

Macron appelle à "défendre" la loi de 1905 pour "préserver notre liberté"

FRANCE24

"Il nous faut défendre la laïcité, la loi de 1905 et l'école de la nation pour rester libres de nos choix dans la cité comme en notre for intérieur", a expliqué le président dans une allocution diffusée sur X. Il y rend un hommage appuyé à Samuel Paty et Dominique Bernard, enseignants "victimes de l'obscurantisme du terrorisme islamiste qui tente de nous faire plier en vain depuis quelques années". "Ils doivent demeurer des exemples éclairant notre chemin, guidant notre conduite dans et par la laïcité", a-t-il insisté. Le chef de l'Etat rappelle que grâce à cette loi, rédigée notamment par Jean Jaurès et Aristide Briand, "la République nous garantit la liberté de penser, d'exprimer ce que nous voulons, la liberté de croire comme celle de ne pas croire, la liberté de prier, de philosopher, de dogmatiser, la liberté de l'esprit, la liberté de rire, la liberté de caricaturer". "Cette loi dit aussi que la foi n'est pas au-dessus de la loi, que personne ne peut imposer à l'autre une façon de croire en sa religion parce qu'il estimerait que sa foi serait supérieure à la loi", insiste-t-il. Emmanuel Macron met en avant le rôle pivot de l'école publique, gratuite, "indissociable de la laïcité". "Elle offre à chaque enfant la transmission du savoir, un savoir positif, libre de toute assignation religieuse, culturelle ou identitaire, et le plus sûr moyen d'être libre et d'apprendre", assure-t-il. Il rend "hommage à ces générations d'institutrices, d'instituteurs, de professeurs qui, depuis 150 ans, fidèles à l'esprit laïque de Jules Ferry, d'Aristide Briand, de Jean Jaurès, de Ferdinand Buisson, ont guidé les consciences des jeunesses successives sur les voies de l'émancipation". Promulguée le 9 décembre, la loi de séparation des Églises et de l'État est le texte fondateur du principe de laïcité. Elle prévoit que "la République assure la liberté de conscience" et "garantit le libre exercice des cultes" dans le respect de l'ordre public. Mais "elle ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte".

09.12.2025 à 08:47

Budget de la Sécurité sociale : que prévoit le texte ?

FRANCE 24

Au-delà des conséquences politiques de la journée, le projet de budget de la Sécu aura un impact concret sur la vie des Français. Que contient le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui sera soumis au vote mardi 9 décembre après-midi à l'Assemblée nationale ? Tour d'horizon.
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