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▸ les 15 dernières parutions

20.11.2025 à 23:33

COP30 au Brésil : un incendie bouleverse la dernière ligne droite des négociations

FRANCE 24

La COP30 était à l'arrêt jeudi à Belem, au Brésil, après un incendie sur les site de la conférence. Alors que les délégués espéraient un compromis avant la clôture vendredi soir, la dernière ligne droite des négociations est bouleversée.

20.11.2025 à 23:01

"Matriochka" : l'opération de désinformation russe a encore frappé

Anthony SAINT-LÉGER

Sur les réseaux sociaux, les commémorations du 13 novembre à Paris ont été instrumentalisées pour diffuser de fausses informations et usurper l’identité de médias français dont France 24. Un exemple supplémentaire de désinformation russe, signé "Matriochka". Explications.

20.11.2025 à 22:59

F1: Piastri, un effondrement difficile à expliquer

FRANCE24

Les chiffres illustrent parfaitement cette nette baisse de forme de l'Australien, que ce soit en course ou lors des qualifications. Lors des 15 premières manches de la saison, le natif de Melbourne avait décroché cinq pole positions et cinq deuxièmes places sur la grille. Mais lors des six derniers Grands Prix, il n'a jamais démarré en première ligne. Le week-end à Bakou a marqué un tournant puisque Piastri, déjà loin sur la grille (9e) après son accident en qualifications, a quasiment calé au départ, se retrouvant rapidement dernier, avant de terminer dans un mur quelques virages plus loin. Cet abandon avait mis fin à une superbe série de 34 courses consécutives terminées dans les points pour l'Australien, qui évoquera des "erreurs bêtes" pour expliquer ce week-end catastrophique sur les bords de la mer Caspienne. Peut-on y voir un lien de cause à effet? Le pilote de 24 ans, quasiment irréprochable jusque-là, a multiplié les bévues à Bakou juste après la polémique survenue à Monza. "Je trouve ça étrange" En Italie, l'écurie McLaren avait en effet demandé à Piastri de laisser passer son coéquipier Lando Norris après que le changement de pneus de ce dernier s'était mal passé. L'Australien s'était alors emparé de la deuxième place, mais l'équipe lui avait ordonné de rendre sa position à l'Anglais. Cette demande injustifiée a fait naître des soupçons de favoritisme envers le Britannique, même si McLaren et l'Australien ont repoussé cette idée. Sans cette consigne, Piastri aurait porté son avance en tête du championnat à 37 points. Au lieu de cela, il est reparti d'Italie avec 31 longueurs d'avance et probablement du ressentiment envers son équipe. "C'est inexplicable. Tu peux ne pas être satisfait de ton équipe, mais tu ne peux pas oublier comment conduire d'un week-end à un autre", a souligné Pierre Gasly à l'AFP. "Il était très performant toute l'année, il était à moins d'un dixième de son coéquipier et d'un coup, sur les dernières courses, il se retrouve à six dixièmes! Je trouve ça étrange." Piastri a pourtant affirmé jeudi avoir compris les raisons de ses performances décevantes depuis deux mois, mais sans les expliciter. Dos au mur "A Austin et à Mexico, quelque chose de fondamental ne fonctionnait pas, d'où le manque de rythme. Le week-end à Bakou a été ce qu'il a été... Mais pour les autres courses, c'est une combinaison de plusieurs petites choses qui n'ont pas marché alors que le rythme était plutôt bon", a-t-il énuméré. Dos au mur, l'Australien a indiqué qu'il ne comptait pourtant pas changer sa manière d'aborder les trois derniers week-ends de la saison. "Je vais garder la même approche, tenter d'extraire le maximum de performance de ma voiture car cela m'aidera à remporter les courses et cela m'aidera pour le championnat. Ca va désormais être difficile de gagner (le titre). Mais cette mentalité d'aborder chaque course avec l'envie de tout maximiser est le bon état d'esprit." S'il a reconnu que les dernières semaines n'avaient pas été aussi productives que les précédentes, Piastri a estimé que cela lui avait permis d'apprendre. "J'ai été particulièrement solide lors de la première moitié de la saison. Même si cela ne marche plus aussi bien, je ne pense pas que j'aurais dû faire les choses différemment dernièrement, a-t-il souligné. J'essaie toujours de tirer des leçons de chaque erreur." Avec 24 points de retard sur Norris et seulement trois manches à disputer, le bon élève australien doit redresser la barre dès ce week-end à Las Vegas s'il ne veut pas que le titre lui file entre les doigts.

20.11.2025 à 22:33

Wall Street a chuté, plombé par Nvidia, le Nasdaq au plus bas depuis deux mois

FRANCE24

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a plongé de 2,15%, atteignant un plus bas depuis deux mois. Le Dow Jones a reculé de 0,84% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 1,55%. "Une matinée qui semblait parfaite pour les optimistes boursiers s'est transformée en cauchemar", selon Jose Torres, d'Interactive Brokers. En début de journée, la place américaine était en nette progression, avançant de concert avec Nvidia, dont les résultats, publiés la veille en fin de journée avaient été bien accueillis. Figure de proue de l'IA et première capitalisation mondiale, Nvidia a annoncé mercredi un bond de son bénéfice net de 65% (sur un an) au troisième trimestre de son exercice décalé et relevé ses prévisions de chiffre d'affaires pour le trimestre suivant. Mais les cours de Wall Street ont ensuite inexorablement piqué du nez et l'indice de volatilité Vix, qui mesure la nervosité des investisseurs, a atteint un plus haut depuis cinq semaines. L'action de Nvidia, après avoir grimpé de plus de 5%, a finalement perdu 3,15% à 180,64 dollars. Dans son sillage, les autres valeurs des semiconducteurs ont été à la peine, à l'image de Micron (-10,87%) ou Broadcom (-2,14%). Les acteurs du marché "s'inquiètent de la forte augmentation des créances de Nvidia", souligne auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Ces commandes de puces, annoncées mais pas encore payées, dépassaient les 33 milliards de dollars fin octobre, en hausse de plus de 40% depuis le premier trimestre. Elles dépassent même le bénéfice net du trimestre qui vient d'être clôturé. "Nous savons que l'IA est une bulle, car les valorisations sont absolument extraordinaires et, lorsqu'elles sont aussi élevées, elles ne sont pas viables", juge Adam Sarhan. Selon lui, lorsque des technologiques aussi "disruptives" que celles-ci sont développées, elles ménent à des bulles financières "car les émotions prennent le dessus et ces actions deviennent surévaluées et surmédiatisées". "La logique est mise de côté, les gens s'en moquent et paient trop cher", ajoute l'analyste. Mais ces dernières semaines, un vent d'inquiétude a soufflé sur les marchés financiers, de plus en plus d'investisseurs s'inquiétant d'être allé trop vite, trop haut, au regard notamment des dépenses faramineuses engagées par les géants technologiques pour développer l'IA. L'intelligence artificielle "va très probablement rester, mais les actions liées à celle-ci, dont beaucoup sont surévaluées, risquent de disparaître", prévient M. Sarhan. En parallèle, le marché doit digérer les seules données officielles sur l'emploi prises en compte pour la prochaine réunion monétaire de la banque centrale américaine (Fed). D'après, les données publiées jeudi par le département du Travail, le marché de l'emploi aux Etats-Unis a continué de se dégrader au mois de septembre, avec une progression à 4,4% du taux de chômage. Mais les créations d'emplois ont malgré tout progressé plus qu'attendu sur la période, avec 119.000 nouveaux emplois créés, nettement mieux que ce qu'attendaient les analystes. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait à 4,09%, contre 4,14% la veille en clôture. Ailleurs à la cote, la chaîne américaine d'hypermarchés Walmart a brillé (+6,46% à 107,11 dollars) après un troisième trimestre au-dessus des attentes. Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 179,50 milliards de dollars (+5,8%), marqué par un essor de 27% des ventes en ligne dans le monde. Les résultats de Walmart sont particulièrement suivis par les investisseurs, car ils donnent une idée de la consommation des ménages américains.

20.11.2025 à 22:13

Surpris en train de remonter un piège à crabes, un loup épate les scientifiques

FRANCE24

Dans une région reculée de la province de Colombie-Britannique, une louve a été filmée en train de tirer avec les dents les lignes d'un casier à crabes immergé, puis de saisir un gobelet contenant un appât. "Je n'en croyais pas mes yeux", a déclaré Kyle Artelle, un biologiste en environnement à la State University of New York, en référence au comportement "méticuleusement chorégraphié" en plusieurs étapes de cette louve. Selon les chercheurs, cette approche sophistiquée serait "potentiellement la première utilisation connue d'outils chez les loups sauvages". La découverte, détaillée dans la revue Ecology and Evolution, étonne les chercheurs, qui avaient installé des caméras en pleine nature afin de déterminer pourquoi et comment des casiers à crabes étaient régulièrement endommagés dans cette région côtière. Depuis plusieurs années, des pièges sont immergés dans les eaux profondes de ce secteur dans le cadre d'un programme visant à éradiquer les crabes verts, une espèce invasive. Les chercheurs, en collaboration avec la Première Nation Heiltsuk, un peuple autochtone local, avaient remarqué que les pièges avaient été traînés sur le rivage et que l'appât avait été retiré. Ils avaient d'abord suspecté un prédateur marin. Le mystère a été résolu peu de temps après l'installation des caméras, en mai 2024. "Cette louve est apparue, a vu un flotteur et savait que ce flotteur était attaché à un piège. Elle savait comment tirer le piège, et savait que si elle tirait le piège sur la plage, elle pourrait obtenir de la nourriture...", a expliqué M. Artelle, décrivant un comportement "vraiment intelligent, vraiment incroyable et sophistiqué". Selon les chercheurs, la louve pourrait avoir compris comment ramener le casier sur la rive par essais et erreurs, soulignant que les loups dans cette région reculée sont moins exposés aux dangers, dont ceux posés par les humains, et qu'ils ont par conséquent plus de temps pour expérimenter.

20.11.2025 à 22:07

Coupe Davis: Zverev bat Cerundolo, double décisif entre l'Allemagne et l'Argentine

FRANCE24

Après la victoire de Tomas Martin Etcheverry (60e) contre Jan-Lennard Struff (84e) dans le premier simple de la journée, le Hambourgeois de 28 ans s'est imposé 6-4, 7-6 (7/4) contre le N.1 argentin et les deux sélections se départageront donc lors du double décisif. Selon les compositions d'équipe provisoires, dévoilées avant le début du quart de finale, il devrait opposer la paire argentine Horacio Zeballos (5e mondial en double)/Andres Molteni (25e) et celle composée des Allemands Kevin Krawietz et Tim Puetz (11e ex aequo). Triple lauréate de la compétition, l'Allemagne tente jeudi de se qualifier pour sa deuxième demi-finale d'affilée en Coupe Davis. Sacrée en 2016, l'Argentine cherche elle à retrouver le dernier carré pour la première fois depuis l'année de son unique titre. Le vainqueur du duel affrontera samedi en demi-finales l'Espagne, qualifiée plus tôt dans la journée grâce à sa victoire 2-1 contre la République tchèque. L'autre match du dernier carré mettra aux prises dès vendredi les doubles tenants du titre italiens et la Belgique.

20.11.2025 à 22:00

L'UE promet une enveloppe de 88 millions d'euros en faveur de l'Autorité palestinienne

FRANCE 24

Quelque soixante délégations rassemblant les 27, les pays arabes et plusieurs organisations internationales se sont retrouvés jeudi à Bruxelles. À cette occasion, l'UE a annoncé un chèque de 88 millions d'euros pour soutenir l'Autorité palestinienne, dont le rôle reste incertain dans la bande de Gaza dévastée par la guerre menée par Israël contre le Hamas.

20.11.2025 à 21:59

Foot: au procès Riolo-Deschamps, le spectre de la blessure de Benzema

FRANCE24

Quatre jours après la victoire 3-1 des Bleus en Azerbaïdjan pour conclure les qualifications au Mondial-2026, changement de décor. Visage grave, costume gris, Didier Deschamps s’est rendu devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à la suite de sa plainte contre Daniel Riolo pour "diffamation" et "atteinte à l'honneur". Au terme d'une audience-fleuve de cinq heures, le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 30 janvier 2026. En cause: trois extraits de l'émission "L'After Foot", talk-show quotidien d'actualités footballistiques, diffusés sur RMC entre janvier et mars 2023. L’avocate de Didier Deschamps, Me Isabelle Wekstein, s'est indignée que le chroniqueur sportif ait reproché au sélectionneur d'avoir "dissimulé sciemment la vérité au monde entier sur le départ de Karim Benzema" juste avant le début du Mondial au Qatar. Impossible de laisser passer" D’autres propos incriminés reprochaient au sélectionneur des Bleus d'apparaitre "dans toutes les affaires louches du football français", citant notamment l’affaire de corruption dite "VA-OM" de 1993 ou encore le scandale de dopage de la Juventus Turin en 2010. "Il est impossible pour moi de laisser passer ces propos qui portent atteinte à mon honnêteté, à mon honneur", a déclaré Didier Deschamps devant les juges. "J’ai une bonne relation avec la presse, je suis soumis à l’analyse, à la contradiction, à des critiques dures, injustes, c’est normal. Je suis respectueux de la liberté de la presse à partir du moment où on ne dérive pas sur des propos qui attaquent mon honnêteté", a ajouté le sélectionneur, qui poursuit pour la première fois un journaliste en justice. Daniel Riolo a lui fait valoir à la barre une "émission d'opinion" où chaque jour il passe au crible le monde du ballon rond auprès d’une audience de 13,9 millions d’auditeurs (direct et podcast), selon Médiamétrie. "Je n'ai pas accusé Didier Deschamps de faire partie de l'affaire de corruption VA-OM ou qu'il s'est dopé à la Juve. C'est un propos général", a-t-il expliqué. Loin du ton qu'il adopte dans son émission, il a assuré avoir sourcé l'éditorial dans lequel il qualifiait le sélectionneur de "menteur". "Relation tourmentée" "Le médecin que j’ai contacté m'a dit que Benzema aurait pu jouer, j’ai fait mon travail(...). Benzema devrait être à ma place, on dirait que ça porte plus sur la relation tourmentée des deux hommes", a-t-il ajouté en se référant à un retweet du Ballon d’or qui qualifiait de menteur le sélectionneur à propos de l'épisode du Mondial au Qatar. L’affaire de la blessure de Karim Benzema a été disséquée. Objet du désaccord: les conditions du départ de l'attaquant en novembre 2022, à trois jours de l’entrée en lice des Bleus. Le N.9 du Real Madrid avait dû quitter le groupe à cause d'une blessure musculaire. Mais il avait repris l'entraînement mi-décembre avec son club, ravivant les discussions sur la gravité de sa blessure. Appelé à la barre en qualité de témoins, le médecin de l'équipe de France, Frank Le Gall, a défendu son diagnostic et l'officier de sécurité, Mohamed Sanhadji, a assuré que le départ de Benzema s’était réalisé "dans les règles". Didier Deschamps a défendu sa version. "Le médecin revient avec Karim. Je vais avec lui dans sa chambre. Et là, je me retrouve face à un joueur qui est écœuré, effondré. (...) Karim me dit alors: +C’est mort+", a détaillé le sélectionneur, expliquant avoir fait l’objet de menaces accrues à la suite de ce départ. "Je suis scandalisé par les propos de Riolo, il amène à faire de moi une nouvelle cible en affirmant des choses sans vérification", a-t-il avancé. Le procureur a demandé une condamnation du journaliste, regrettant que "l’enquête n’ait pas vraiment été faite" et les propos "jetés en pâture aux auditeurs". En réparation de son préjudice moral, le sélectionneur des Bleus a demandé un euro symbolique.

20.11.2025 à 21:17

Plan de paix américain : une initiative en faveur de la Russie ?

Stéphanie ANTOINE

Alors que la Maison-Blanche et le Kremlin viennent de soumettre à Kiev un nouveau plan de paix qui apparaît très largement favorable aux exigences de Moscou, plusieurs questions se posent. Pour en parler, Stéphanie Antoine reçoit Nicolas Tenzer, Géopolitologue, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de « Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique » (L’Observatoire, 2024).

20.11.2025 à 20:44

Messes pour Pétain et Franco : le réveil des nostalgiques du vichysme et du fascisme ?

Stéphanie TROUILLARD

Quelques jours après la tenue d'une messe à Verdun en hommage à Philippe Pétain, condamné à la Libération pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison, l'annonce d'une cérémonie religieuse organisée à Paris en mémoire du dictateur espagnol Franco a suscité une nouvelle polémique. 

20.11.2025 à 20:23

Narcotrafic : un danger pour la France ?

Stéphanie ANTOINE

Une semaine après la mort de Mehdi Kessaci, le petit frère du militant écologiste Amine Kessaci, qui lutte contre le narco-banditisme, Laurent Nunez et Gérald Darmanin ont fait le déplacement à Marseille. Le Ministre de l’Intérieur a évoqué un « crime d’intimidation qui constitue un point de bascule ». De son côté, Emmanuel Macron a appelé à « amplifier » la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour « le terrorisme ».

20.11.2025 à 20:11

Trump évoque la peine capitale pour des démocrates qui appellent l'armée à désobéir

FRANCE24

"COMPORTEMENT SEDITIEUX, passible de la peine de MORT!", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social. "Absolument infâme", a réagi le Parti démocrate sur X. Le président a été accusé par l'opposition de recourir à l'armée sans fondement légal pour des opérations de maintien de l'ordre sur le sol américain et de lutte contre le narcotrafic à l'étranger. Dans un message publié peu auparavant sur la même plateforme, Donald Trump avait qualifié ces opposants de "traîtres" ayant un "comportement séditieux". Six élus démocrates à la Chambre des représentants et au Sénat, ayant eux-mêmes servi dans l'armée ou les services secrets, ont publié mardi sur X une vidéo dans laquelle ils lancent à l'intention des militaires et des agents du renseignement: "Vous pouvez refuser les ordres illégaux." "Tous les ordres donnés par ce commandant en chef (ndlr: un titre du président américain) à travers la chaîne de commandement, à travers le ministère de la Guerre, sont légaux", a assuré jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. "Non", a-t-elle répondu à une journaliste qui lui demandait si le président voulait exécuter les élus démocrates. Dans un communiqué publié jeudi après le message de Donald Trump, les six démocrates, dont le sénateur Mark Kelly, un ancien de la Marine et astronaute de la Nasa, et la sénatrice Elissa Slotkin, qui a travaillé pour la CIA en Irak, ont appelé à "s'unir et condamner les appels du président à notre assassinat et à la violence politique. C'est l'heure de l'intégrité morale." "Pendez-les" Dans la nuit de mercredi à jeudi, Donald Trump a partagé une publication d'un autre utilisateur sur Truth Social, où il est écrit: "Pendez-les". "Il craque une allumette dans un pays déjà imbibé de combustible politique", s'est indigné le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer. Les élus de l'opposition ont reçu jeudi le soutien d'un groupe disant représenter "plus de 360" anciens responsables militaires et diplomatiques, pour lesquels la désobéissance à des ordres illégaux "est le fondement même du contrôle exercé par les civils sur l'armée". Les élus démocrates ne précisent pas dans leur vidéo à quels ordres ils font référence, mais Donald Trump et son fidèle allié au Pentagone, le ministre Pete Hegseth, sont critiqués pour leur utilisation des forces armées. Le président a ordonné le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes démocrates, dont Los Angeles et Washington, contre l'avis des autorités locales. Les Etats-Unis ont également mené ces dernières semaines une vingtaine de frappes dans les Caraïbes et le Pacifique contre des embarcations qu'ils accusent - sans présenter de preuves - de transporter de la drogue, faisant au moins 83 victimes. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme Volker Türk a jugé, à propos de ces opérations, qu'il existait de "solides indices" de "violations du droit international" humanitaire et "d'exécutions extrajudiciaires". Avant Donald Trump, d'autres hauts responsables de la Maison Blanche avaient attaqué l'appel des six élus de l'opposition. "Des responsables démocrates appellent ouvertement la CIA et les dirigeants de l'armée à se rebeller contre leur Commandant en chef. Ne sous-estimez pas à quel point le Parti démocrate est devenu dangereusement radicalisé", avait réagi mercredi sur X le directeur de cabinet adjoint de la Maison Blanche Stephen Miller.

20.11.2025 à 19:39

De nouveau en redressement judiciaire, Alinea dans la tourmente

FRANCE24

Le tribunal des affaires économiques de Marseille a assorti jeudi sa décision d'une période d'observation de 6 mois, laissant une chance à l'entreprise aux 36 magasins et 1.200 salariés d'élaborer un plan de reprise. La situation financière est néanmoins des plus préoccupantes: Alinea a enregistré un résultat net négatif de 47 millions d'euros en 2024, pour un chiffre d'affaires de 162 millions d'euros, bien loin des projets d'équilibre caressés en 2023 lorsqu'elle avait présenté son plan de transformation. Ce dernier était censé relancer la marque, trois ans après un premier redressement judiciaire, en pleine pandémie de Covid-19, lorsque l'entreprise fondée à Avignon en 1989 et dont le siège social est à Aubagne (Bouche-du-Rhône), près de Marseille, avait été finalement reprise par ses propres actionnaires. Une opération rendue possible par une ordonnance gouvernementale prise à la faveur de la crise sanitaire. Elle avait au passage perdu 17 magasins sur 26 et près de 1.000 salariés sur 1.800, avant d'intégrer dans son giron en 2023 une vingtaine de magasins Zodio (décoration), autre enseigne de la galaxie Mulliez. "Situation pas perdue" "Le concept aurait pu être bon, mais il fallait laisser le temps aux choses. Malgré des formations, les magasins Zodio ne pouvaient faire du chiffre rapidement, avec des gens n'ayant pas encore l'expérience et ne savaient pas vendre du canapé ou du lit", déplore auprès de l'AFP une source syndicale. "Les cultures n'étaient pas les mêmes, c'était une embûche supplémentaire", dans un marché de l'ameublement déjà très complexe, souligne aussi à l'AFP Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce. "Le ralentissement du secteur de la construction et de l'immobilier, depuis plusieurs années", pèse en effet sur ce marché, en recul de 5,1% en 2024, explique cet expert. Et "avec un pouvoir d'achat tendu, les gens vont attendre avant de se décider à acheter un canapé à 2 ou 3.000 euros". Surtout avec des revenus rognés par l'inflation des produits alimentaires en 2022 et 2023 et face à la concurrence de géants comme Ikea, voire But-Conforama, aux parcs de magasins beaucoup plus denses, et plus agressifs sur les prix. Sans parler, note encore cet expert, de l'agressivité des enseignes de bazar discount comme Action (850 magasins en France) ou du site internet Temu, sur le marché de la décoration du quotidien. Autant de vents contraires qui ont sapé les efforts réels de repositionnement de la marque vers le "lifestyle" et le moyen-haut de gamme. Sollicitée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire. Mais, assure la source syndicale, "elle a exprimé l'espoir de trouver un ou des repreneurs, même si pour l'instant elle est dans la confidentialité et nous ne pouvons rien savoir. Nous craignons cependant que cette éventuelle reprise ne soit que partielle et ne porte pas sur tous les magasins". Le risque que la marque soit sacrifiée n'est pas à écarter, estime encore M. Rosenthal, notant par exemple l'intérêt d'Ikea de se développer dans les villes moyennes. Tout en relevant que "la situation n'est pas perdue, car il s'agit d'une marque avec une certaine notoriété". Dans la galaxie Mulliez figurent de nombreuses enseignes comme Leroy Merlin, Decathlon, Kiabi, Boulanger ou Auchan.

20.11.2025 à 19:29

La Bourse de Paris termine en hausse, modérant son optimisme après Nvidia

FRANCE24

L'indice vedette CAC 40 a avancé de 27,30 points, terminant la séance à 7.981,07 points. Il avait reculé de 14,16 points (-0,18%) mercredi. Les Bourses mondiales ont connu un mouvement positif après la publication des résultats de Nvidia, avant que la tendance ne s'essouffle et qu'elle ne finisse même par se retourner sur les marchés américains. Nvidia a annoncé un bénéfice net pour le trimestre clôturé fin octobre qui a bondi de 65% sur un an, à 31,9 milliards de dollars, un chiffre d'abord salué à Wall Street, où l'action du groupe bondissait de plus de 5% en première partie de séance avant de basculer dans le rouge. Vers 17H45 GMT, le titre reculait de 1,66%. Le bond initial de l'action a apporté "un soutien bienvenu à des marchés qui, ces dernières semaines, s'inquiétaient de valorisations des valeurs technologiques très élevées, d'un enthousiasme excessif autour de l'IA et de la durabilité de la dynamique des bénéfices", écrit Fawad Razaqzada, analyste de City Index. "Mais le problème est que, même si Nvidia pèse lourd, elle ne peut porter le marché qu'à un certain point (...) et la confiance dans le reste du secteur reste mitigée", poursuit-il. La publication du rapport sur l'emploi américain pour le mois de septembre a été le second élément principal de la séance. Les créations d'emplois ont progressé plus qu'attendu sur la période, mais en parallèle, le taux de chômage est passé de 4,1% à 4,4% sur un an. "C'est finalement un rapport neutre qui ne change pas l'avis du marché quant au fait que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés" lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en décembre, commente Andrea Tueni, analyste marchés de Saxo Banque. BNP Paribas rehausse des objectifs financiers Le groupe bancaire français BNP Paribas a bondi de 4,40% à 70,02 euros après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027. Les résultats de Valeo accueillis avec fracas L'équipementier automobile français Valeo a fortement baissé de 13,04%, à 10,40 euros, bien qu'il ait annoncé jeudi prévoir un retour à la hausse de son chiffre d'affaires en 2027, grâce aux commandes engrangées ces dernières années et à son positionnement "au cœur" de la voiture de demain. Elior salué Le groupe français de restauration collective Elior s'est envolé de plus de 20% en séance avant de finalement terminer sur une hausse de 6,77% à 2,84 euros, au lendemain de l'annonce de son premier bénéfice net annuel depuis 2019, réalisé sur son exercice décalé 2024-2025.

20.11.2025 à 19:17

Angle mort de l'IA: quand les outils échouent à détecter leurs propres faux

FRANCE24

Les internautes se tournent de plus en plus vers des chatbots pour vérifier des images en temps réel. Mais ces outils échouent souvent, interrogeant sur leurs capacités à détecter les images factices, à un moment où les grandes plateformes réduisent la vérification humaine. Dans de nombreux cas, ils identifient comme authentiques des images générées par l'IA, ce qui accentue la confusion dans un univers numérique saturé de faux visuels. Les outils de vérification "sont principalement entraînés sur des schémas linguistiques et manquent de la compréhension visuelle nécessaire pour identifier correctement les images générées ou manipulées", explique Alon Yamin, PDG de Copyleaks, une plateforme de détection de contenus IA. "Les chatbots donnent souvent des évaluations incohérentes ou trop générales, ce qui les rend peu fiables pour des tâches comme la vérification ou l'authentification." Aux Philippines, une image fabriquée a ainsi circulé sur les réseaux sociaux impliquant Elizaldy Co, ex-député impliqué dans une vaste affaire de corruption concernant des projets fictifs de contrôle des inondations, qui auraient coûté des centaines de millions de dollars au contribuable. La photo montrait l'ex-député au Portugal, alors qu'il aurait dû se trouver aux Philippines à la disposition de la justice. Lorsque des internautes ont interrogé l'assistant IA de Google pour savoir si la photo était authentique, l'IA a répondu à tort par l'affirmative. Elizaldy Co n'est en réalité jamais réapparu en public depuis le début de l'enquête. Les vérificateurs de l'AFP ont retrouvé le créateur de l'image et établi qu'elle avait été précisément générée par l'IA de Google. Google n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP sur ce sujet. "Distinguable de la réalité" L'AFP a trouvé d'autres occurrences d'IA incapables de reconnaître leurs propres créations. Lors des violentes manifestations du mois dernier au Cachemire pakistanais, des internautes ont partagé une image censée montrer des hommes marchant avec des drapeaux et des torches. Une analyse de l'AFP a révélé qu'elle avait été créée avec le modèle Gemini de Google. Mais Gemini et Copilot (Microsoft) l'ont identifiée comme authentique. "Ces modèles (d'IA) sont programmés uniquement pour bien imiter", explique à l'AFP Rossine Fallorina, du centre de recherche Sigla. "En un sens, ils ne peuvent que générer des choses qui imitent correctement. Ils ne peuvent pas déterminer si cette imitation est réellement distinguable de la réalité". Plus tôt cette année, le Tow Center for Digital Journalism de l'université américaine Columbia a testé sept chatbots IA – dont ChatGPT, Perplexity, Gemini et Grok (une IA appartenant à Elon Musk) – sur 10 photos de photojournalistes. Tous ont échoué à identifier correctement la provenance des images qui leur étaient soumises, selon l'étude. "Choqué" L'AFP a retrouvé l'auteur de la fausse photo d'Elizaldy Co, qui a dépassé le million de vues sur les réseaux: un développeur web philippin qui affirme l'avoir créée "pour s'amuser" avec Nano Banana, le générateur d'images IA de Gemini. "Malheureusement, beaucoup de gens y ont cru", confie-t-il, sous couvert d'anonymat pour éviter les représailles. "J'ai modifié mon post en précisant +image générée par IA+ pour stopper la propagation, car j'étais choqué par le nombre de partages." Ces cas montrent à quel point les photos générées par IA peuvent être indiscernables des images réelles. Et la tendance inquiète, alors que les internautes délaissent les moteurs de recherche traditionnels au profit des outils IA pour s'informer et vérifier des contenus. Le géant américain Meta, qui contrôle Facebook et Instagram, a annoncé en début d'année la fin de son programme de fact-checking aux Etats-Unis pour le remplacer par un système de "notes de communauté", écrites par des utilisateurs, sur le modèle du réseau social X d'Elon Musk. L'AFP collabore en revanche toujours avec Meta dans 26 langues, en Asie, Amérique latine et dans l'Union européenne. Les chercheurs estiment que les modèles d'IA peuvent aider les fact-checkers professionnels à géolocaliser rapidement des images et repérer des indices visuels. Mais ils avertissent qu'ils ne peuvent pas remplacer le travail humain. "On ne peut pas compter sur les outils IA pour combattre l'IA à long terme", insiste Rossine Fallorina.
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