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22.11.2025 à 23:15

Ligue 1: sans ses cadres, le PSG reprend la tête avant la Ligue des champions

FRANCE24

"Pour l'instant, par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres, la victoire, c'est suffisant", avait concédé vendredi Luis Enrique. "Et on sait qu'après une trêve, c'est facile pour les joueurs d'être moins concentrés. Mon travail, c'est de leur dire qu'il est très important de remporter les trois points", avait ajouté le coach. Samedi soir au Parc des princes, lors d'une soirée glaciale, les champions de France (30 points) n'ont en effet pas montré grand chose, certainement déjà la tête à mercredi contre Tottenham en Ligue des champions. Mais ils se sont évité le tracas de perdre la tête du classement, pressés par les victoires de Marseille et Lens (28 points). Grâce à ce succès face aux Havrais (12e), qui n'a pas été scellé sur le gong contrairement aux dernières victoires à Lyon (3-2) et contre Nice (1-0), ils sont restés leaders du championnat, tout en économisant les cadres. L'entraîneur parisien avait en effet décidé de mettre sur le banc Marquinhos, Willian Pacho, Fabian Ruiz, Bradley Barcola ou Khvicha Kvaratskhelia. Ces trois derniers sont rentrés en fin de match, mais pas Marquinhos, qui n'a ainsi pas participé à son 500e match. En revanche, Luis Enrique avait titularisé, à la surprise générale, Nuno Mendes, de retour d'une entorse au genou plus rapidement que prévu. "Il a joué 90 minutes, il se sent bien, il est prêt pour le prochain match", a souligné Luis Enrique. Le PSG doit en revanche encore faire sans Ousmane Dembélé (mollet), Achraf Hakimi (entorse cheville) et Désiré Doué (cuisse). Le Ballon d'Or est "est en phase finale de reprise" et les deux autres "poursuivent leur travail de rééducation individuel", selon le PSG. Opérant un large turn-over, Luis Enrique a aligné en défense centrale le duo Lucas Beraldo et Illya Zabarnyi, qui n'ont toujours pas rassuré, souvent gênés par le pressing assez haut des Normands, refusant d'évoluer en bloc bas. Barcola, de nouveau décisif Les joueurs de l'ancien Parisien Didier Digard ont même eu plusieurs occasions dangereuses mais le gardien du PSG Lucas Chevalier a enfin sorti les arrêts qu'on attendait de lui. Il a d'abord été vigilant et a bien fermé ses jambes (14e), puis s'est parfaitement détendu sur sa ligne (24e), a enchainé avec une parade du bras gauche (39e), a repoussé un beau coup franc (62e), et a même été sauvé par son poteau (70e). "Je n'ai aucun doute en Lucas Chevalier, ni avec les deux autres recrues, on connait la difficulté de jouer au PSG, il y a toujours du bruit autour de l'équipe, il faut s'habituer à ce bruit et j'ai beaucoup de confiance avec les recrues", a réagi samedi soir Luis Enrique. Avec cette bonne performance, celui qui a connu sa première sélection cette semaine a éloigné, pour un temps, les critiques qui sont nées après quelques semaines à Paris assez compliquées sportivement et une polémique pour avoir aimé un message en faveur du RN sur les réseaux sociaux. Malgré l'absence de jolis mouvements et de fluidité, les Parisiens ont finalement battu largement les Normands, grâce à des buts de Lee Kang-In (29e), Joao Neves (65e) et Bradley Barcola (87e), entré à l'heure de jeu et qui n'avait plus marqué depuis le 17 octobre face à Strasbourg. Le milieu Joao Neves a, lui, marqué son 11e but sur ses 17 derniers matches en club et sélection: "c'est un joueur très jeune, et c'est joli de voir son évolution et sa capacité à marquer des buts", a apprécié Luis Enrique. De leurs côtés, les habituels attaquants remplaçants Ibrahim Mbaye - qui a raté deux grosses occasions (24e, 43e) et Gonçalo Ramos, n'ont pas marqué de points.

22.11.2025 à 23:07

Rugby: les Bleus finissent l'année par un feu d'artifice contre l'Australie

FRANCE24

Après la nette défaite contre les champions du monde sud-africains (17-32) puis la victoire mitigée contre les Fidji (34-21), les hommes de Fabien Galthié finissent l'année avec un ratio positif de six victoires contre cinq défaites, un bilan embelli par la victoire lors du Tournoi des six nations en début d'année. A égalité et pas vraiment sereins à la pause (19-19), les Bleus ont pris le dessus après le retour des vestiaires sur les Australiens, mais la performance est à relativiser compte-tenu de la forme des Wallabies. Après trois premières défaites en Europe, dont un cinglant 46-19 en Irlande la semaine passée, les Wallabies rentrent au pays sans aucune victoire, du jamais vu depuis 1958 et ont subi samedi leur 10e défaite de la saison, leur pire performance. En deuxième période, les Bleus ont d'abord pris une avance au score avec une pénalité de Thomas Ramos et le deuxième essai de Nicolas Depoortere (52e, 27-19). Une interception australienne conclue par Jorgensen (56e, 27-26) a refait passer un frisson dans un Stade de France déjà bien refroidi (0 degrés au coup d'envoi, neige en fin de partie), mais le XV de France, notamment ses avants, était trop fort sur le deuxième acte. Julien Marchand (64e, 34-26) et Louis Bielle-Biarrey, pour son deuxième essai de la soirée après une percée spectaculaire du Toulousain Kalvin Gourges pour ses premières minutes de jeu en bleu (72e, 41-26), puis Maxime Lamothe (79e, 48-33) ont donné plus d'ampleur à la victoire française dans les 20 dernières minutes malgré une réalisation australienne entretemps. Même forces et faiblesses Le dernier match de la série de novembre devait être celui de la progression dans le jeu, promettait Fabien Galthié depuis une semaine. Mais la partition de ses joueurs samedi a davantage ressemblé à une répétition des précédentes qu'à une sublimation. Les spectateurs du XV de France y ont quand même trouvé leur compte avec une victoire et une partie riche de 12 essais, sept Bleus et cinq australiens. Les points forts sont restés les mêmes que ceux du reste de l'année, à commencer par l'ailier Louis Bielle-Biarrey. Moins en vue depuis deux sorties consécutives sans essai - une première en un an - le joueur de l'UBB a rectifié l'anomalie en s'offrant une réalisation avec sa spéciale, un coup de pied pour prendre la défense de vitesse (31e, 19-12). Il a aussi magnifiquement trompé la défense australienne pour mettre en orbite son partenaire Nicolas Depoortere en début de match (9e, 7-5), avant de signer un doublé. La touche des Bleus a aussi été particulièrement efficace avec deux lancers adverses volé, dont un amenant l'essai de Thomas Ramos (25e, 12-5), encore auteur d'une solide prestation. Les talonneurs Julien Marchand et Maxime Lamothe ont aussi marqué deux essais après des mauls suivant des touches. Plus préoccupant, les défauts de Bleus ont persisté et l'explication du peu de temps de travail ensemble ne tient plus avec quatre semaines passées à Marcoussis. Les Bleus ont été très indisciplinés, avec neuf pénalités à la pause dont une pour hors-jeu sifflée après... 40 secondes de jeu, alors qu'il s'agissait du point faible identifié face au Fidji. Cette indiscipline a coûté 10 minutes d'exclusion à Maxime Lucu, qui a payé pour l'ensemble de l'oeuvre française un peu avant la mi-temps. La défense en bord des ruck a aussi été plusieurs fois lacunaire. Le pilier Angus Bell s'est ainsi fait deux fois la belle: une juste après le coup d'envoi des Bleus et une autre fois à la 21e minute de jeu, pour marquer le deuxième essai australien (12-12). Il reste donc beaucoup à travailler pour Fabien Galthié en vue du Tournoi-2026, qui commence dans deux mois avec la réception de l'Irlande.

22.11.2025 à 23:01

En Amazonie, le monde se contente d'une preuve de vie de la coopération climatique

FRANCE24

Le Brésil espérait un symbole en Amazonie, il a réussi à montrer que la coopération climatique n'était pas morte, alors que les batailles douanières et les guerres ont pris le pas politiquement sur le climat pour de nombreux gouvernements. Les Etats-Unis étaient le seul grand pays absent à Belem. "La communauté internationale avait le choix: continuer ou abandonner. Nous avons choisi la première option", s'est félicité Luiz Inacio Lula da Silva, depuis le G20 à Johannesburg, affirmant que "le multilatéralisme a(vait) gagné". L'ambiance à Belem est moins euphorique, où les Européens ont admis avoir préféré un compromis décevant à l'implosion du principal forum de coopération mondiale sur le climat. "Nous ne cacherons pas que nous aurions préféré avoir davantage", a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra, visiblement épuisé par la dernière nuit de négociations. "Je sais que c'est un peu intangible, mais faire les choses ensemble a une énorme valeur". Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles. Le texte adopté par consensus des 194 pays membres de l'accord de Paris et l'Union européenne ne fait qu'une référence non explicite à la sortie des énergies fossiles, en rappelant la décision de la COP28 à Dubaï. Les pays en développement ont obtenu un appel à tripler l'aide financière pour leur adaptation à un climat plus violent à l'horizon 2035, qui était la "ligne rouge" des plus pauvres d'entre eux. Pour la Chine, la COP30 est un "succès dans une situation très difficile", a dit à l'AFP son négociateur Li Gao. L'Inde, l'Afrique du Sud, la Russie ont aussi loué les travaux de la COP30. Pékin et ses alliés des économies émergentes ont arraché une première dans les négociations climatiques: la COP institue un "dialogue" sur le commerce mondial, en lien avec le climat. Une allusion aux critiques contre les taxes carbone aux frontières, notamment européenne. Une expérience amazonienne Comme promis par Lula, les dizaines de milliers de délégués, observateurs, militants, lobbyistes et journalistes ont pendant deux semaines vu, entendu et ressenti l'Amazonie. Ils ont vécu dans cette grande ville bétonnée de Belem, aux portes de la plus grande forêt tropicale du monde. La chaleur accablante, moite. Le vacarme du tonnerre et les brutales averses tropicales, chaque après-midi, cognant sur les tentes climatisées installées pour la conférence. Les fuites d'eau n'ont pas été le plus grand problème logistique. Un incendie s'est déclaré jeudi, intoxiquant plusieurs personnes. Des dollars Plus de trois décennies après le sommet de la Terre à Rio, dix ans après l'accord de Paris sur le climat, l'humanité continue à brûler chaque année davantage de pétrole, de charbon et de gaz pour générer de l'électricité, se chauffer ou se déplacer. De Tuvalu, dont les habitants se préparent à émigrer en Australie face à la montée du Pacifique, à la Jamaïque, frappée par l'ouragan le plus puissant dans l'Atlantique depuis près d'un siècle, les pays les plus menacés sont choqués de ces records et de la réponse apathique du monde. Ils supplient les grandes économies de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus vite pour contenir le réchauffement de demain. Et demandent davantage de dons et de prêts pour s'adapter aujourd'hui. Les promesses financières de samedi sont une demi-victoire pour eux. Du pétrole Le président brésilien octogénaire se voulait un pont entre Sud et Nord, avec une ligne centrale sur le pétrole. Il a assumé d'avoir accordé un permis d'exploration pétrolière au large de l'Amazonie juste avant la COP30. Mais il a lui-même relevé les attentes en appelant à une "feuille de route" pour la sortie des énergies fossiles. Ce qui a donné de l'élan au camp anti-fossiles. Le match de Dubaï s'est donc rejoué à Belem, mais cette fois, l'Arabie saoudite, l'Inde, la Russie et d'autres pays producteurs de pétrole n'ont eu aucune envie de céder le moindre pouce. La ministre française les a désignés nommément. L'Europe, la Colombie et des pays d'Amérique centrale et du Sud, des Etats insulaires, le Kenya espéraient un texte créant une "feuille de route" pour sortir des fossiles. En vain. Des degrés Les onze dernières années ont été les onze plus chaudes jamais mesurées sur Terre. L'humanité doit se reprendre pour que le dépassement soit le plus court possible, ont enjoint l'ONU et le président du Giec à la COP30. Mais cela pourrait se compter en décennies. Le peuple Le Brésil a en revanche tenu parole: sa COP a bien été celle "des peuples". Des dizaines de milliers de militants du climat, d'autochtones, de syndicalistes et autres sympathisants ont manifesté pacifiquement dans les rues de Belem le 15 novembre. La société civile ne l'avait pas fait depuis Glasgow en 2021. Les ONG craignaient des arrestations arbitraires s'ils manifestaient à l'extérieur des trois conférences climatiques suivantes, en Egypte, aux Emirats et en Azerbaïdjan. Comme une vitrine de la démocratie brésilienne, le président de la COP30 a interrompu ses négociations pour parlementer plusieurs heures avec des manifestants indigènes qui avaient bloqué l'entrée du site la première semaine. La photo d'André Correa do Lago portant dans ses bras un bébé autochtone a fait le tour du monde. Mais l'incendie qui a éclaté et la frustration européenne, resteront comme d'autres images de la première COP amazonienne.

22.11.2025 à 22:55

Un XV de France conquérant se rassure lors de son test-match face à l'Australie

FRANCE 24

Les Bleus ont remporté le match face à l'Australie (48-33), samedi, au Stade de France à Saint-Denis. Après une nette défaite face à l'Afrique du Sud et une victoire sans éclat contre les Fidji, le XV de France se donne un peu d'air dans cette fenêtre internationale en ayant affiché un visage conquérant face aux Wallabies.

22.11.2025 à 22:53

Jusqu'à la fin, une COP brésilienne dans le désordre

FRANCE24

Le turbulent navire qu'est la COP a été piloté par l'élégant diplomate brésilien André Correa do Lago, qui a maintenu son calme à la barre malgré une intrusion de manifestants, un blocage par des autochtones et un incendie. Avec un air de soulagement, mais sans le sourire permanent qui illuminait son visage au début du sommet, il a ouvert samedi après-midi avec trois heures de retard la séance de clôture. Les délégués européens, arabes, chinois, des pays du Sud avaient négocié toute la nuit dans son bureau. Des ouvriers depuis le matin commençaient à démonter certains stands. Le diplomate pensait qu'il allait enfin pouvoir mettre un terme rapide à cette COP, avec un texte sûr de recevoir le consentement des 194 pays membres de l'accord de Paris. Une fois le texte principal adopté d'un coup de marteau, apparemment sans objection, et après quelques applaudissements, des délégués ont toutefois voulu se faire entendre. Furieuse, la représentante de la Colombie a multiplié les prises de parole pour faire admettre son rappel au règlement. De son côté, le représentant du Vatican a pris le micro pour rappeler sa définition de la différence biologique homme-femme, manifestant sa désapprobation d'un texte sur le genre et le climat en discussion à Belem. Il s'est fait huer tandis que plusieurs pays, dont l'Argentine et l'Indonésie, se sont aussi exprimés contre le texte. La règle des COP est que le consensus est nécessaire pour faire adopter toute décision. Seule une ferme objection d'un pays avant le coup de marteau peut l'empêcher. Une scène familière se joue souvent aux COP: des pays protestent - après le coup de marteau - contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole. La Colombienne Daniela Duran a ainsi objecté, trop tard, contre une autre décision que le texte principal. D'ordinaire, le président de la COP note la protestation et poursuit son ordre du jour, mais M. Correa do Lago a suspendu la séance. Un geste interprété comme une volonté de se montrer démocratique et transparent, et de reconnaître la frustration colombienne. Le pays est l'un de ceux menant la fronde contre les énergies fossiles. "Comme beaucoup d'entre vous, je n'ai pas dormi, cela n'a sans doute pas aidé, tout comme mon âge avancé", a repris au bout d'une heure le président, né en 1959, en plaidant la bonne foi. La suspension de séance n'a pas plu à la Russie, qui a à son tour objecté... contre l'objection colombienne. "Arrêtez de vous comporter comme des enfants qui veulent tous les bonbons!" et se "remplir la panse jusqu'à être malade", a lancé Sergueï Kononoutchenko, en espagnol pour être sûr de se faire comprendre des pays d'Amérique latine ayant soutenu la protestation colombienne. La représentante de l'Argentine lui a répondu vertement. Pour couronner le tout, les problèmes logistiques de la conférence - fuites d'eau dans le plafond, climatisation en panne, panne de toilettes - se sont rappelés au souvenir des délégués réunis en salle plénière. Une brutale averse tropicale s'est abattue sur le centre de conférences pendant la clôture - "le magnifique bruit de la pluie amazonienne", selon André Correa do Lago - inondant une partie du sol.

22.11.2025 à 22:42

COP 30: Premier appel de fonds pour le fonds de réponse aux pertes

Fatimata WANE

La COP30 s'est refermée sur un accord décevant sans plan de sortie sur les énergies fossiles... Un signal fort est pourtant venu de ce somment avec le Fonds pour les pertes et dommages qui entre dans sa phase opérationnelle. Le fonds promet de transformer les promesses en actions, notamment pour les pays les plus vulnérables. Son directeur exécutif, le sénégalais Ibrahima Cheikh Diong nous parle du chemin parcouru.

22.11.2025 à 22:36

G20 en Afrique du Sud: un texte commun adopté malgré le boycott américain

Fatimata WANE

Pour la première fois, ile sommet du G20 se tient en Afrique plus précisément en Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante du groupe. Mais cette première historique a été marquée par un boycott frontal des États-Unis, avec en toile de fond des tensions croissantes entre Washington et Pretoria. Malgré les pressions, le président Cyril Ramaphosa a réussi aire adopter un texte par l'ensemble des dirigeants rassemblés.

22.11.2025 à 21:25

Rugby: intraitable, l'Afrique du Sud concasse l'Irlande

FRANCE24

Les doubles champions du monde en titre ne comptaient qu'une seule victoire lors de leurs cinq dernières rencontres contre le XV du Trèfle, qui les avait notamment dominé en 2024 en Afrique du Sud et au Mondial-2023 en poule. Les joueurs de Rassie Erasmus ont corrigé cette anomalie en signant leur premier succès en Irlande depuis 2012, face à des adversaires obligés de multiplier les fautes pour résister à leur puissance, avec quatre cartons récoltés en première période, cinq au total, une rareté au niveau international. Vainqueurs du Rugby Championship pour la deuxième année d'affilée et seulement battus à deux reprises cette année, les Boks peuvent terminer l'année en beauté à Cardiff la semaine prochaine. Dominés dans tous les secteurs du jeu, les Irlandais confirment eux leur mauvaise passe, deux semaines après une nette défaite contre les All Blacks (26-13) et malgré un succès en trompe-l'oeil contre une Australie bien pâle (46-19). Les hommes d'Andy Farrell semblent loin de leurs heures dorées, dans la lignée d'un Tournoi raté. Les Boks ont rapidement pris l'avantage au score, avec un essai de leur arrière Damian Willemse, en coin sur leur première action d'envergure (4e). Dans une première période très accrochée, les Irlandais ont cru égaliser avec un essai de Tadhg Beirne (20e), finalement annulé pour un déblayage dangereux de son compère de deuxième ligne James Ryan, sanctionné d'un rouge de 20 minutes. Outrageusement dominateurs en mêlée et dans la dimension physique, les Boks ont pris le large avec un essai du demi de mêlée Cobus Reinach (34e, 12-0). Réduits à 14 après un carton jaune, les Irlandais on alors réagi, revenant au score grâce à leur explosif talonneur Dan Sheehan (37e, 12-7). Mais la machine à broyer sud-africaine s'est mise en place, acculant les Irlandais sur leur ligne d'en-but, contraints de commettre des fautes désespérées pour éviter d'encaisser un nouvel essai. En vain: réduit à 13 puis à 12 après deux nouveaux cartons, les Irlandais ont concédé un essai de pénalité sur une énième mêlée enfoncée (40e+4, 19-7). Jamais lâchés malgré un quatrième essai sud-africain signé de leur ouvreur Sacha Feinberg-Mngomezulu (46e), les Irlandais n'ont pas réussi à transpercer le mur défensif des Boks, avec une dernière action interminable achevée par une perte de balle.

22.11.2025 à 21:22

Ligue 1 : Paul Pogba refoule la pelouse avec l'AS Monaco après plus de deux ans sans jouer

FRANCE 24

Paul Pogba est redevenu un joueur de football professionnel, samedi, en entrant à la 85e minute de jeu lors du match de Ligue 1 entre l'AS Monaco et Rennes. Le milieu de terrain n'avait plus foulé une pelouse depuis plus de deux ans.

22.11.2025 à 21:21

Tunisie: plus de 2.000 personnes manifestent contre "les injustices"

FRANCE24

Réunis "contre les injustices" sous la houlette du comité de défense d'Ahmed Souab, un avocat respecté condamné fin octobre à cinq ans de prison pour avoir critiqué le système judiciaire, les protestataires ont marché pendant plus de deux heures dans le centre de Tunis. La manifestation, d'une ampleur inhabituelle pour ces derniers mois, a fait symboliquement étape devant le siège du Groupe chimique tunisien, rendu responsable d'une grave pollution à Gabès (sud) et devant le syndicat des journalistes SNJT, qui a déploré récemment une "répression sans précédent" des médias. "Liberté, liberté" ont scandé les manifestants vêtus de noir, munis de sifflets et portant un ruban rouge, en majorité des sympathisants d'ONG, rejoints par des militants des grands partis d'opposition venus sans bannières. Ils ont réclamé la libération des dizaines d'opposants, journalistes, avocats et travailleurs humanitaires, emprisonnés ces dernières années, pour des accusations de complot contre le président ou en vertu d'un décret-loi sur les "fausses informations", à l'interprétation jugée trop large par les défenseurs des droits. "Noirceur" "La Tunisie vit un contexte de noirceur sur tous les plans: on a des prisonniers politiques, des journalistes emprisonnés et même M.ou Mme Lambda, on a la cause environnementale à Gabès", a affirmé à l'AFP Saeb Souab, porte-parole du comité organisateur dont le but était d'"unifier toutes les luttes". La marche s'est terminée près d'une piscine rénovée sur ordre du président pour montrer qu'"en six ans ce Monsieur n'a rien fait d'autre", selon M. Souab, fils de l'avocat emprisonné. Les manifestants y ont allumé des fumigènes rouges. M. Souab s'est dit "très pessimiste à propos de la justice tunisienne", notant que son père "a été condamné en six ou sept minutes" en première instance. Monia Brahim, l'épouse de l'activiste emprisonné Abdelhamid Jelassi, brandissait un panier en plastique comme ceux avec lesquels les proches des détenus leur apportent à manger. La marche était encadrée par des dizaines de policiers en civils, parfois pris au dépourvu par plusieurs changements de parcours. "Le peuple veut la chute du régime", ont lancé de nombreux manifestants, ciblant le président Kais Saied, qui s'est emparé des pleins pouvoirs par un coup de force en 2012, deux ans après son élection. Certains portaient des pancartes "Not my president". "Pauvreté et inflation" "Y en a marre de ce président et du groupe qui l'entoure. Le pays est dans la misère, on ne peut rien acheter, le pays s'effondre, les hôpitaux sont en mauvais état", déplore auprès de l'AFP Nejia Adjmi, 63 ans, une pâtissière à la retraite. Les Tunisiens ont vu leur pouvoir d'achat reculer ces dernières années à cause d'une forte inflation (revenue à environ 5% après un pic de 10% en 2023) en particulier sur les produits alimentaires. "On ne peut même plus s'exprimer sur les réseaux sociaux", ajoute-t-elle, assurant être une proche de Saber Chouchane, condamné à mort puis gracié en octobre, pour avoir critiqué sur Facebook le président et la ministre de la Justice, Leila Jaffel. Plusieurs ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et libertés depuis 2021. Amel est venue de La Goulette, une banlieue de classe moyenne, pour "manifester contre l'arbitraire". Cette psychologue à la retraite de 68 ans, qui préfère ne pas donner son nom, se dit "outrée qu'il y ait des gens emprisonnés pour un délit d'opinion". "On ne sait pas pourquoi ils sont détenus, on leur colle des procès à la suite les uns des autres pour ne pas les libérer", dit-elle à l'AFP. "Pauvreté, inflation, le pays est au fond du trou" et "les prisons sont pleines, il n'y a plus de liberté d'expression", s'énerve aussi Hicham Lahmer, un artisan-coordonnier de 45 ans. Il réclame le départ de M. Saied et "de nouvelles élections".

22.11.2025 à 20:20

Emmanuel Macron veut "bâtir une relation d'avenir apaisée" avec l'Algérie

FRANCE 24

Emmanuel Macron a plaidé samedi pour une relation "apaisée" avec l'Algérie quelques jours après la libération de l'écrivain Boualem Sansal. Le président français a aussi affirmé que "beaucoup de choses" restent à "corriger" entre les deux pays.

22.11.2025 à 19:39

Coupe Davis: et à la fin, c'est l'Espagne ou l'Italie qui gagne

FRANCE24

Certes, l'absence des N.1 et 2 mondiaux à Bologne, où se dispute cette année la phase finale à huit équipes après plusieurs éditions à Malaga, a fait jaser. Mais elle a aussi permis de souligner la profondeur de l'effectif italien, emmené par Flavio Cobolli (22e mondial) et Matteo Berrettini (56e), et du collectif espagnol, porté par Jaume Munar (36e), Pablo Carreño (89e) et la paire de double Marcel Granollers/Pedro Martinez. C'est d'ailleurs le duo Granollers/Martinez qui a marqué le point décisif pour l'Espagne contre l'Allemagne, en battant 6-2, 3-6, 6-3 la paire allemande composée de Kevin Krawietz et Tim Puetz. "On était persuadés que même sans Carlos (Alcaraz), on pouvait réaliser une belle semaine. Et désormais, on est en finale", s'est satisfait le capitaine espagnol David Ferrer devant la presse. "J'aimerais me concentrer sur les joueurs" espagnols présents à Bologne, a insisté l'ex-3e mondial. Dimanche "pourrait être une journée mémorable pour eux", s'est projeté Ferrer, qui a fait le choix audacieux de se passer du 14e mondial Alejandro Davidovich pour la phase finale. Comme en quarts de finale, la qualification espagnole a été saluée en majuscules par Carlos Alcaraz, qui a publié un vibrant "VAMOOOOOOS!!!!!!" accompagné de trois drapeaux espagnols sur son compte X. "On rentre encore à la maison après la demi-finale", a soupiré de son côté le capitaine allemand Michael Kohlmann après cette deuxième défaite d'affilée aux portes de la finale en Coupe Davis. "En définitive, avec deux simples et un double, le format réduit l'écart entre les pays. Il n'y a aucune place laissée à l'erreur, il faut saisir ses occasions dans chaque match. On n'a pas saisi les nôtres, c'est pour ça qu'on rentre chez nous et que l'Espagne est en finale", a développé le capitaine d'une sélection qui n'a plus disputé de match pour le titre depuis 1993 en Coupe Davis. Contrairement aux Italiens, qualifiés directement pour la phase finale grâce à leur statut d'hôtes du "Final 8", les Espagnols ont dû battre la Suisse puis le Danemark de l'ex-4e mondial Holger Rune (actuel 15e) en qualifications pour gagner leur place à Bologne. Ferrer retrouve son "ami" Volandri Samedi, le double décisif a été nettement moins emballant que celui qui avait permis aux Espagnols de vaincre jeudi en quarts de finale la République tchèque de Jiri Lehecka (17e), Jakub Mensik (19e) et Tomas Machac (32e). Mais il a assuré leur retour en finale de la Coupe Davis pour la première fois depuis 2019, l'année de leur sixième - et jusqu'à présent dernier - sacre dans la compétition. Pablo Carreño (89e) avait montré la voie à l'Espagne en battant 6-4, 7-6 (8/6) le N.2 allemand Jan-Lennard Struff (84e) dans le premier simple de la journée. Alexander Zverev, joueur le mieux classé à Bologne en l'absence d'Alcaraz et Sinner, a ensuite remis les deux équipes à égalité en battant 7-6 (7/2), 7-6 (7/5) le Majorquin Jaume Munar (36e). Mais les triples vainqueurs du Saladier d'argent du temps de Boris Becker et Michael Stich devront encore patienter avant d'en décrocher un quatrième. Dimanche, l'Espagne entrera sur le court avec un bilan de six victoires pour sept défaites contre l'Italie en Coupe Davis. Le dernier duel entre la sélection ibère et les triples vainqueurs de la compétition (1976, 2023, 2024) date de 2006. A l'époque, David Ferrer et le capitaine italien Filippo Volandri étaient encore joueurs et avaient tous les deux remporté un match de simple lors de la victoire 4-1 de l'Espagne. "Filippo est un bon ami", a assuré Ferrer. "Je lui souhaite le meilleur, sauf pour demain!"

22.11.2025 à 19:33

Top 14: les doublures toulousaines s'amusent, pas d'effet Labit à Perpignan

FRANCE24

Avec une vingtaine d'absents recensés, le champion de France pouvait craindre son court déplacement chez le promu. Mais le doute éventuel n'a pas duré très longtemps tant les remplaçants habituels des rouge et noir ont survolé les débats (49-7) avec des doublés réussis pour Teddy Thomas, Dimitri Delibes et Mathis Lebel. Pigiste de luxe éphémère, l'ouvreur Valentin Delpy, prêté cette saison à Colomiers en Pro D2, a livré une copie très propre avec un 100 % au pied (14 points inscrits), une bonne animation et deux passes décisives. Seul bémol lors de cette démonstration occitane, la sortie sur blessure de Jack Willis, touché au bras et douteux pour le début de la campagne européenne. Cette lourde défaite des Montalbanais n'est comptablement pas dommageable dans la lutte qu'ils livrent avec Perpignan. Après avoir décroché leur premier point au Hameau lors de la dernière journée, synonyme d'espoir, les Catalans, désormais managés par Laurent Laurent Labit avec le vétéran argentin Benjamin Urdapilleta en guest-star inattendue, ont une nouvelle fois cédé. Sur la pelouse inhabituelle de Béziers, plus proche de Montpellier que de Perpignan, l'USAP a concédé un revers symbolique (28-0), sans le moindre point inscrit, en perdant de nouveau sa poutre Pesolo Tuilagi, touché au genou. Orgies offensives sur synthétique Grâce à son succès bonifié, acquis grâce à la puissance de ses avants, le MHR recolle au peloton des candidats à la qualification. Lyon, spécialiste des montagnes russes, a retrouvé un peu de mordant pour remporter un derby de Rhône-Alpes-Auvergne débridé avec dix essais inscrits face à un Clermont bien trop fébrile défensivement (43-24). Les coéquipiers du dynamiteur Baptiste Couilloud restaient sur trois revers de suite et la pression était palpable lors de chaque temps forts des Jaunards qui ont inscrit quatre essais. Mais cela s'est avéré insuffisant face aux crocs du LOU, qui a franchi six fois la ligne asémiste. Le choc ciel et blanc a tourné en faveur du Racing 92, de retour dans son Arena fétiche de Nanterre, qui a disposé d'un Bayonne décimé par les blessures avec là aussi un festival offensif (47-27). L'Aviron, sous-tension en coulisses ces dernières semaines quant à l'avenir de son manager Grégory Patat, a longtemps fait la course en tête grâce à une entame de feu et trois essais inscrits lors des 20 premières minutes avant de baisser de pied et d'exploser après l'heure de jeu. Castres rebondit Le crachin maritime n'a pas souri aux Rochelais, En danger sans ses internationaux sur le pont ce week-end ou revenus blessés de sélections (Nolann Le Garrec et Paul Boudehent). Ils ont été surpris par un Castres accrocheur, vaillant et solidaire (19-17) surtout lorsque les Tarnais se sont retrouvés l'espace de quatre minutes à 12 contre 15 en ne craquant qu'une fois sur un essai de Dillane Ultane, transformé par Antoine Hastoy qui a donné l'avantage à son équipe pour la première fois (17-16). Mais le CO, qui avait beaucoup à se faire pardonner après sa défaite à domicile face à Bordeaux-Bègles début novembre, est allé chercher la pénalité de la gagne réussie par l'ex-Rochelais Pierre Popelin pour repasser devant et a fini en supériorité numérique après le carton jaune adressé à Thomas Lavault, coupable d'une poussette volontaire sur... l'arbitre. En ouverture vendredi, Pau a fait valoir ses qualités aériennes à Bordeaux-Bègles pour s'imposer d'une courte tête (34-33), une victoire précieuse qui confirme son très bon début de saison et son statut de solide candidat à la qualification. Dimanche soir, Toulon, privé notamment des réservistes tricolores Baptiste Serin et Gaël Dréan, a la possibilité de recoller avec Toulouse en tête du classement s'il s'impose avec le bonus offensif au Stade Français.

22.11.2025 à 19:05

Des frappes font 21 morts à Gaza, Israël dit avoir tué cinq cadres du Hamas

FRANCE 24

La trêve a encore été fragilisée, samedi, dans la bande de Gaza où des frappes israéliennes ont fait au moins 21 morts, selon la Défense civile locale. Israël a affirmé de son côté riposter à une attaque du Hamas et avoir tué cinq cadres du mouvement islamiste palestinien.

22.11.2025 à 19:01

Espagne: le Barça corrige Bilbao pour son retour au Camp Nou et rejoint le Real en tête

FRANCE24

Sur le terrain comme en tribunes, le chantier barcelonais n’est pas encore terminé. Mais le champion d'Espagne en titre a idéalement réussi son "retour à la maison", en corrigeant des Lions basques presque inoffensifs devant un peu plus de 45.000 spectateurs, encore loin des 105.000 places promises lorsque les immenses travaux de l'antre catalan seront réellement terminés. Le Barça, auteur d'une performance solide, s'est imposé grâce à des buts de l'inévitable Robert Lewandowski, 37 ans, (4e), un doublé de l'attaquant espagnol Ferran Torres (45e+3, 90e) et une autre réalisation du jeune Fermin Lopez (48e). Les hommes d'Hansi Flick, dont c'est le premier succès sans encaisser de buts depuis le mois de septembre, rejoignent provisoirement leurs rivaux du Real Madrid en tête du championnat avec 31 points, avant leur déplacement chez le promu Elche dimanche (21H). Retour(s) convaincant(s) Malgré plus d'un an de retard et des billets aux prix exorbitants (de 199 à 500 euros), les supporters blaugranas ont entonné à l'unisson leur hymne "Tot el Camp", 909 jours après le dernier match joué sur leur mythique pelouse. Ils ont exulté dès la quatrième minute de jeu, lorsque Lewandowski, 37 ans, a lancé la belle après-midi catalane d'un bel enchaînement dans la surface (4e, 1-0), qui restera dans l'histoire comme le premier but marqué au "Spotify Camp Nou", le nouveau nom commercial du stade sponsorisé par le géant du streaming musical. "Aujourd'hui était un jour spécial, pas seulement pour moi mais pour tout le monde ici. Je suis vraiment heureux d'avoir pu marquer le premier but du retour au Camp Nou. Je me rappelerai ce but pour toujours", a réagi le buteur polonais après la rencontre, qui s'est terminée sous des feux d'artifices aux couleurs du club. Sur le terrain, les "Culers" (surnom des supporters barcelonais), ont retrouvé le football offensif et emballant de leur équipe, qui a affiché un visage bien plus serein qu'avant la trêve, notamment grâce à la présence dans les buts du gardien Joan Garcia. Ils ont également vu leur prodige Lamine Yamal, en jambes malgré ses douleurs récurrentes au pubis, multiplier les feintes et les crochets dévastateurs, avant d'offrir deux passes décisives à son compatriote Ferran Torres (45e+3, 90e), deux ans et demi après ses débuts en Liga à l'âge de 15 ans. Le jeune Fermin Lopez, hyperactif au milieu de terrain, avait enfoncé le clou en début de seconde période (48e) après une nouvelle récupération haute d'Eric Garcia, convaincant au poste de récupérateur en l'absence de Frenkie de Jong, suspendu, et de Pedri, blessé. Le club blaugrana a ensuite parfaitement géré son avance lors d'une deuxième mi-temps que les Basques ont joué à dix après l'expulsion logique du milieu offensif Oihan Sancet pour une faute d'antijeu sur Fermin Lopez (54e). L'entraîneur allemand Hansi Flick s'est même permis le luxe de faire souffler ses cadres à trois jours d'un déplacement à Chelsea en Ligue des champions, pour confirmer ce succès peut-être fondateur. Une affiche exigeante, qui pourrait marquer le retour comme titulaire du Brésilien Raphinha, ovationné pour son entrée en jeu après près de deux mois d'absence. L'autre bonne nouvelle d'une après-midi sans fausse note, pour le géant catalan.
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