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▸ Les 15 dernières parutions

10.12.2025 à 21:52

Donald Trump annonce la saisie par les États-Unis d'un pétrolier au large du Venezuela

FRANCE 24

Les États-Unis ont saisi un "très grand" pétrolier au large du Venezuela, a déclaré mercredi Donald Trump, sans donner de détail sur le navire, son propriétaire ou sa destination. Cette annonce intervient au moment où Washington intensifie la pression sur le Venezuela avec un important déploiement militaire dans les Caraïbes.

10.12.2025 à 21:37

Animation vs intelligence artificielle : la pub "100 % française" qui cartonne à l'international

FRANCE 24

Une publicité de plus de deux minutes, réalisée par un studio d'animation français pour les fêtes de Noël, est devenue virale avec plus de 20 millions de vues mercredi. "Une centaine de personnes" a travaillé pendant un an sur cette production, un choix artistique largement salué, alors que de grandes marques misent sur l'intelligence artificielle pour leurs spots.

10.12.2025 à 21:35

Le Premier ministre espagnol appelle à "élever la voix" pour ne pas "oublier" les Palestiniens

FRANCE24

Se prononçant une nouvelle fois à la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats, "la seule solution possible" pour mettre fin au conflit opposant Israéliens et Palestiniens, le chef du gouvernement espagnol s'est engagé à la promouvoir en "élevant la voix pour que la situation dramatique dans laquelle se trouve le peuple palestinien ne tombe pas dans l'oubli". Pedro Sánchez a également assuré de son "soutien" l'Autorité palestinienne, celle-ci devant "jouer un rôle central et fondamental dans la conception des mécanismes de gouvernance qui définiront l’avenir du peuple palestinien". "Cette année 2025, qui touche à sa fin, a été terrible pour le peuple palestinien", a-t-il encore déclaré. "Pour reconstruire l'espoir, nous avons besoin d'une véritable paix et cette véritable paix doit reposer sur la justice. C’est pourquoi je veux être très clair : (...) les responsables de ce génocide devront rendre des comptes, tôt ou tard, afin que les victimes obtiennent justice, réparation et un certain apaisement", a-t-il ajouté. A ses côtés, Mahmoud Abbas a quant à lui notamment remercié l'Espagne, qui avait reconnu l'Etat de Palestine en mai 2024, "pour son rôle moteur dans la création d’une coalition internationale visant à obtenir une reconnaissance plus large de notre pays", appelant également à "mettre fin à la violence sous toutes ses formes", dans la bande de Gaza mais aussi en Cisjordanie. L'Espagne, où la cause palestinienne est très populaire, est en Europe l'un des critiques les plus véhéments de l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza déclenchée après les attaques du 7 octobre 2023 commises par le Hamas.

10.12.2025 à 21:33

Google promet une recherche avec IA plus profitable pour les médias

FRANCE24

Le numéro 1 mondial de la recherche en ligne a noué un "nouveau programme de partenariat commercial" avec plusieurs médias dans le monde, dont le magazine allemand Der Spiegel, le quotidien espagnol El País et le britannique The Guardian, ou encore le Times of India et le Washington Post. Ce programme est censé "explorer comment l'IA peut aider à générer davantage d'audiences engagées", autrement dit plus d'abonnés, de temps de lecture de qualité ou d'interactions. Pour cela, le test prévoit dans Google Actualités de générer avec l'IA des résumés des articles des médias partenaires, "pour donner plus de contexte au public avant de cliquer" sur le lien qui sera fourni. Ses résumés incitatifs seront aussi disponibles en format audio. Google annonce aussi l'extension de ses partenariats avec des agences de presse au-delà d'Associated Press, avec notamment ses homologues indonésienne Antara et sud-coréenne Yonhap pour "inclure des informations en temps réel" dans les résultats de Gemini, son modèle d'IA phare. En parallèle, le géant de Mountain View annonce étendre au monde entier l'option "sources préférées" qui permet aux utilisateurs de choisir quelles sources d'informations s'afficheront en priorité dans les résultats d'actualité, parmi 90.000 producteurs de contenus allant du média local aux éditeurs d'informations internationaux. L'option sera disponible pour les utilisateurs anglophones "dans les prochains jours", puis progressivement dans les autres langues dans le courant de l'année 2026. Les utilisateurs ayant souscrit des abonnements à des médias verront les liens vers leurs articles mieux mis en valeur, d'abord dans l'application Gemini, puis dans les réponses générées par IA pour le moteur de recherche de Google. Cette option de voir les résultats de recherche Google s'afficher non plus comme une liste de liens mais comme des textes rédigés par l'IA n'est pas disponible en France, en raison notamment des tensions autour de la juste rémunération des médias (droits voisins) avec les sites internet utilisés pour fournir les réponses. Enfin, le mode IA de Google affichera désormais plus de liens dans les réponses, présentés de manière plus visible, promet encore le géant américain.

10.12.2025 à 21:11

Dermatose: les syndicats proposent un protocole expérimental, nouveau cas dans les Hautes-Pyrénées

FRANCE24

Près de 200 agriculteurs sont mobilisés depuis l'aube mercredi autour du village des Bordes-sur-Arize, dans l'Ariège, pour bloquer les routes autour de l'exploitation aux services vétérinaires chargés d'euthanasier les 208 bovins. Un autre cas de DNC a été détecté dans le nord des Hautes-Pyrénées, selon la préfecture de ce département où la Coordination rurale (CR) a appelé à une deuxième mobilisation pour éviter l'abattage des vaches. "On va tenir les deux points de mobilisation jusqu'à faire plier la ministre. Pas la peine d'envoyer 3.000 CRS, ça ne changera rien", a déclaré à l'AFP Lionel Candelon, président CR de la chambre d'agriculture du Gers, voisin des Hautes-Pyrénées. En marge du rassemblement ariégeois, les représentants locaux des différents syndicats agricoles (Coordination rurale, FNSEA, Confédération paysanne, etc.) se sont réunis pour demander "la suspension immédiate du dépeuplement systématique et la mise en place d'un protocole expérimental", est-il écrit dans un communiqué de presse transmis par la chambre d'agriculture de l'Ariège mercredi après-midi. "Trous dans la raquette" Ils proposent que ne soit abattues que les vaches contaminées et que la santé du reste du troupeau soit contrôlée par test PCR pendant 4 à 6 semaines. Ils appellent également à une "vaccination massive, rapide et efficace au-delà des zones règlementées" ainsi que la mise en place d'une zone de protection de 5 km autour du foyer. Cette demande "vaut pour les cas de l'Ariège, des Hautes-Pyrénées, et tout le territoire" français, a précisé M. Candelon. Jusqu'ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l'ensemble du troupeau concerné soit abattu et l'instauration de "zones règlementées" dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, un périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints et où les bêtes sont vaccinées. "Manifestement il y a des trous dans la raquette. On est a 100 km d'une zone où il y a eu des cas et il y a un cas qui sort ici. Il n'y a pas d'éleveur transhumant à côté, ils n'ont pas acheté de bêtes récemment dans la zone affectée. Madame la ministre (de l'Agriculture, Annie Genevard, NDLR) expliquez-nous!", a déclaré David Eychenne, éleveur ariégeois et co-porte-parole de la Confédération paysanne d'Occitanie. Dans l'après-midi, des experts du ministère de l'Agriculture, escortés par des gendarmes, se sont rendus dans la ferme pour une évaluation financière du troupeau. "Les bovins abattus dans le cadre de la lutte contre la DNC font l'objet d'une indemnisation par les services de l'État", a rappelé mercredi la préfecture de l'Ariège dans un communiqué. "la vaccination, pas l'abattage" Il s'agit du premier cas confirmé de DNC dans le département de l'Ariège depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. Cette maladie, apparue en juin en France et non transmissible à l'humain, est "sous contrôle" assure de son côté le ministère de l'Agriculture. Face à la colère d'éleveurs, le gouvernement a lancé mardi "des réflexions" sur la vaccination préventive du cheptel français contre la DNC, une stratégie qui divise les acteurs. "La solution c'est la vaccination, pas l'abattage. Surveiller sanitairement oui, mais il faut laisser en paix les animaux qui ne sont pas contaminés", a estimé Lionel Candelon. A l'inverse, d'autres redoutent qu'une vaccination générale remette en cause le "statut indemne" de la France, lui permettant d'exporter. Interrogée mardi devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a estimé qu'une généralisation de la vaccination enverrait "un signal préoccupant à nos partenaires européens".

10.12.2025 à 21:01

Ligue 1: Nantes a fini par perdre patience et limoge Castro

FRANCE24

La défaite contre Lens (2-1) samedi et l'entrée dans la zone rouge (17e) ont scellé le sort du technicien portugais de 45 ans, qui rejoint la vingtaine de coaches passés plus ou moins longuement sur le banc nantais en 18 ans, depuis le rachat du club par la famille Kita. Il aura toutefois innové, bien malgré lui, en devenant le premier dont le départ est acté quelques heures après s'être présenté en conférence de presse avant le déplacement à Angers, vendredi, pour la 16e journée. Très fortement pressenti pour lui succéder, Ahmed Kantari, ancien entraîneur de Valenciennes et adjoint du prédécesseur de Castro, Antoine Kombouaré, sera normalement sur le banc. Cette décision vient conclure 48 heures chaotiques où les Kita ont d'abord voulu se séparer de Castro, contactant l'ancien entraîneur de Lens, Will Still, qui a finalement décliner l'offre. L'option de conserver Castro au moins jusqu'à la trêve semblait alors tenir la corde. Dans le même temps, Stéphane Ziani, entraîneur de l'équipe réserve et ancien joueur jaune et vert, s'était vu proposer un poste de "coordinateur" ou "directeur" sportif, qu'il a finalement refusé en raison des contours très flous de la dénomination. Des espoirs déçus La décision de mettre fin aux fonctions de Castro n'est pas vraiment une surprise, mais elle n'en est pas moins décevante, alors que le club paraissait enclin à corriger cette mauvaise habitude. L'an passé, Nantes avait renoncé à se séparer de Kombouaré, à peu près à la même époque. La phase retour avait ensuite été un vrai calvaire en termes de jeu produit, avec un maintien assuré à la dernière journée. Le besoin d'air frais s'était traduit par le départ de nombreux cadres de l'effectif mais surtout par le recrutement du coach de Dunkerque, Luis Castro. Sa réputation de formateur -- il avait remporté la Youth League (Ligue des Champions des U19) avec Benfica en 2022 --, semblait prometteuse pour un club avec un centre de formation aussi performant que Nantes. Castro avait aussi mené Dunkerque à une 4e place inattendue en Ligue 2 l'an passé, et en demi-finale de Coupe de France, sortant Auxerre, Lille et Brest, pensionnaires de L1, avant de tomber avec les honneurs contre le Paris SG (4-2), après avoir mené 2-0. Le tout en pratiquant un jeu séduisant et offensif en 4-3-3 propre à évoquer le mythique "jeu à la nantaise" si cher aux supporters jaune et vert. Nantes avait même accepté de débourser 700.000 euros environ pour racheter ses deux dernières années de contrat. De mission difficile à impossible Tout cela laissait espérer que du temps serait donné à Castro au vu du chantier: redonner une vraie identité de jeu tout en faisant une grande place aux jeunes du centre de formation et dans un contexte d'austérité drastique avec un budget passé de 80 à 50 millions d'euros. Mais les choses se sont très mal engagées et Castro affiche à ce jour le pire bilan de l'ère Kita, avec 2 victoires et 5 nuls seulement en 15 journées. Entre un recrutement raté cet été et les blessures de certains cadres comme Francis Coquelin ou Johann Lepenant, les vents contraires se sont accumulés. L'impatience endémique de la famille Kita aura fait le reste. Le technicien portugais, qui découvrait la Ligue 1, n'est certainement exempt de tout reproche. Dès les matches de préparation, le pressing très haut et la façon très agressive de jouer le hors-jeu qu'il demandait à ses joueurs semblaient très naïf, pour ne pas dire suicidaire, avec un groupe si jeune et si peu armé. Offensivement, hormis les éclairs d'un Matthis Abline, par ailleurs en panne de réussite, c'était aussi presque le néant. Pour autant ce changement d'entraîneur sera, au mieux, un remède temporaire. Le maintien du club en L1 passera, à court terme, par un mercato d'hiver bien plus pertinent, et, à moyen terme, par une remise en cause des mêmes fonctionnements qui produisent les mêmes effets depuis des années et qui débordent largement du banc de touche.

10.12.2025 à 20:37

Des dizaines de milliers de manifestants réclament à nouveau le départ du gouvernement bulgare

FRANCE24

Pour la troisième fois en trois semaines, les manifestants se sont réunis sur la place de l'Indépendance, devant le Parlement à Sofia, scandant "Démission !" et brandissant des pancartes proclamant "J’en ai marre !" ou "Dégagez". "Je suis ici parce que la corruption est partout. La situation est intolérable. Une grande partie de mes amis ne vivent plus en Bulgarie et ne reviendront pas", a déclaré Gergana Gelkova, 24 ans, employée de commerce, ajoutant qu'"il faut que les parasites quittent le pouvoir". La vague de mécontentement, avec une présence importante de jeunes, a démarré fin novembre, lorsque le gouvernement a tenté de faire adopter en procédure accélérée le budget 2026, le premier libellé en euros. Le petit pays des Balkans, le plus pauvre de l'Union européenne, s'apprête à introduire la monnaie unique le 1er janvier. Sous la pression de la rue, le gouvernement a retiré le 3 décembre son projet de budget, qui prévoyait la hausse de certains impôts et cotisations sociales. Autant de hausses destinées à dissimuler des détournements de fonds, affirment les manifestants et l'opposition. Un nouveau projet de budget a été présenté au Parlement en début de semaine mais sans calmer la colère. Après le 1er janvier "Les Bulgares n'ont pas confiance dans les institutions et leurs dirigeants. Ces derniers mois, s'est ajouté à cela l'inquiétude concernant les prix" avec l'introduction de la monnaie unique, estime Boryana Dimitrova, directrice de l’institut de sondages Alpha Research, interrogée par l'AFP. Selon elle, la question du budget a cristallisé la colère en traduisant "le problème devenu banal de la corruption dans un langage compréhensible". Outre le gouvernement, les manifestants ont pris pour cible l'ancien magnat des médias Delyan Peevski, accusé par l'opposition d'exercer une influence occulte sur les médias, la justice et les services de sécurité. M. Peevski, sanctionné par les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour corruption, dirige le parti représentant la minorité turque et une partie de la communauté rom. C'est cette formation qui garantit la majorité parlementaire du gouvernement. La mobilisation, à l'appel de la coalition réformiste et pro-occidentale "Nous continuons le changement – Bulgarie démocratique" (PP-DB), a également rassemblé des milliers de personnes dans d'autres villes du pays. Après sept élections en moins de quatre ans, le fragile gouvernement formé en janvier est une coalition de circonstance entre les conservateurs du GERB de l'ancien Premier ministre Boïko Borissov et deux autres formations, soutenue au Parlement par la minorité turque. "Il nous reste 20 mètres jusqu'à la ligne d’arrivée – entrer dans l'euro le 1er janvier", a déclaré M. Borissov mercredi au Parlement, laissant entendre qu'une démission serait possible après cette date. Selon Mme Dimitrova, le président Roumen Radev pourrait alors intervenir. La semaine dernière, le chef de l'Etat avait affiché son soutien aux manifestants et réclamé la démission du gouvernement, et mardi il a confirmé vouloir créer son propre parti. En mai, M. Radev avait proposé d'organiser un référendum sur l'introduction de l'euro, et critiqué à plusieurs reprises l'aide militaire apportée à l'Ukraine. L'insatisfaction actuelle pourrait "lui offrir une entrée fracassante au parlement", selon Mme Dimitrova, qui voit aussi un autre scénario possible : "que les manifestations ramènent dans le jeu une alternative libérale comme PP-DB”. La Bulgarie figure parmi les Etats membres de l'UE les plus corrompus, avec la Hongrie et la Roumanie, selon l'indice de perception de la corruption de l'organisation Transparency International.

10.12.2025 à 20:15

Faut-il interdire les réseaux aux ados ?

Stéphanie ANTOINE

L’Australie est devenue le premier pays au monde à interdire l’accès à plusieurs réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Une mesure forte avec pour objectif de protéger les jeunes des algorithmes addictifs et des contenus inadaptés. Les géants de la tech ont condamné l’interdiction mais la plupart comme Meta, ont commencé à supprimer les comptes des jeunes utilisateurs.

10.12.2025 à 20:05

Emoi au Parisien après l'annulation d'une interview avec le procureur national financier

FRANCE24

Dans une lettre ouverte à l'ensemble de leurs collègues, que l'AFP a pu consulter, les journalistes du service des informations générales ont fait part de leur "immense stupéfaction après la décision unilatérale du directeur des rédactions", Nicolas Charbonneau, "d'annuler (cette) interview" prévue mercredi avec le procureur Jean-François Bohnert, "à 24 heures de l'échéance". Selon eux, les sujets à évoquer ne manquaient pas, comme la sortie du livre de Nicolas Sarkozy sur son expérience de la prison, "dans lequel il évoque à plusieurs reprises le PNF (parquet national financier)", en charge de l'accusation dans le procès sur le financement libyen de sa campagne présidentielle. Le PNF a confirmé à l'AFP que l'entretien a été annulé "la veille pour le lendemain". Contactée par l'AFP, la direction du quotidien, propriété du géant français du luxe LVMH, n'a pas réagi dans l'immédiat. D'après le texte des journalistes du Parisien, "le directeur de la rédaction a justifié sa décision par l'absence d'exclusivité", Jean-François Bohnert ayant donné d'autres interviews au Monde, à Radio France et BFMTV alors qu'il s'apprête à passer la main à la tête du PNF, et par manque d'intérêt des lecteurs. Des arguments qui "nous navrent", jugent les journalistes. "Cette décision apparaît comme une censure pure et simple d’un magistrat responsable de la lutte contre la corruption dans le pays", écrivent-ils. Les journalistes ont reçu le soutien de la Société des journalistes (SDJ), qui y a vu un "fait particulièrement grave" et parle aussi de "censure". "Cette annulation d'une interview pourtant annoncée et programmée semble obéir à une logique sans rapport avec la vocation d’informer d’un titre tel que Le Parisien", ont renchéri les syndicats (SGJ-FO, SGLCE-CGT, SNJ, SNJ-CGT) dans un autre communiqué. En difficulté financière, le Parisien/Aujourd'hui en France va faire l'objet d'une recapitalisation à hauteur de 150 millions d'euros de la part de LVMH, piloté par le milliardaire Bernard Arnault. Cette annonce le 21 novembre a donné de l'air au journal, où la rédaction s'est inquiétée des rumeurs évoquant une possible vente au milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

10.12.2025 à 19:56

Nicolas Sarkozy : son livre "Le journal d'un prisonnier" sort en librairie

FRANCE24

Un mois après sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, l'ex-président Nicolas Sarkozy sort son nouveau livre "Le journal d'un prisonnier".

10.12.2025 à 19:35

Un nouveau TGV le 1er juillet sur Paris-Lyon-Marseille

FRANCE24

Initialement prévue "début 2026" l'arrivée sur les rails français des nouveaux TGV subit un nouveau contretemps, attribué à un "retard de livraison" des rames de la part du constructeur ferroviaire Alstom, a indiqué à l'AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet, et à des "délais d'homologation". Car ce nouveau délai porte à deux ans exactement le retard du train, connu sous le nom d'Avelia chez Alstom, rebaptisé TGV M par la SNCF: Il devait initialement rouler pour les Jeux Olympiques de 2024. Le constructeur, qui a reçu une commande de 115 machines en 2018 pour un investissement de plus de 4 milliards d'euros de SNCF Voyageurs "n'a pas produit de rames en quantité suffisante, nous en avons quatre en essai de pré-exploitation, et nous en aurons six en mai, ce qui nous permettra d'en lancer quatre en exploitation commerciale au 1er juillet", a ajouté M. Fanichet. - "Révolutionnaire" - "Je ne suis pas content de ces retards, mais je suis sûr que d'ici quelques mois on aura tout oublié, tant son caractère est révolutionnaire", a-t-il relevé: il s'agit d'un train "modulaire" - on peut adapter le nombre de voitures 1re ou 2e classe au flux de voyageurs qu'on souhaite embarquer - "connecté", "économe" et "qui peut transporter 20% de plus de passagers qu'un TGV normal", a-t-il détaillé. En 45 ans, c'est ainsi la troisième grande génération de TGV qui voit le jour, après les premières rames à un niveau des années 80, suivies des trains à deux niveaux, mais au squelette immuable composé de trois voitures de première classe, un bar et quatre voitures de seconde classe. SNCF Voyageurs, qui mène actuellement des essais de pré-exploitation du nouveau train, "a déposé mardi son dossier d'homologation" auprès des autorités de sécurité ferroviaire française et européenne, qui doivent lui délivrer une "autorisation de circulation commerciale". "Nous touchons au but", a ajouté M. Fanichet. Tout en nuançant légèrement les explications de la SNCF, le président d'Alstom France, Frédéric Wiscart a affirmé que le constructeur ferroviaire serait "au rendez-vous de la mise en service". "Il faut bien comprendre que la date de juillet 2026 annoncée par SNCF Voyageurs est un point de convergence entre le planning réglementaire et le planning de production", a-t-il souligné auprès de l'AFP. Manière de relever qu'en ayant envoyé son dossier d'homologation le 9 décembre, et vu le temps d'examen des dossiers par Bruxelles (cinq mois et demi en moyenne, NDLR), il aurait été difficile à la SNCF de lancer ses nouveaux trains sur les rails plus tôt. "Selon un calendrier partagé avec SNCF Voyageurs, nous livrerons progressivement neuf rames jusqu'à fin juin. À partir de l'été, les livraisons suivront un rythme soutenu de deux rames par mois en moyenne" a précisé Alstom. - "Tension" - Alors qu'il existe une grosse demande de la clientèle pour avoir plus de trains, "la tension en cours actuellement chez tous les constructeurs sur la disponiblité du matériel roulant neuf, retarde ou limite l'arrivée de la concurrence", relève François Guénard, expert en transport ferroviaire au cabinet Roland Berger. Dans l'espoir d'apaiser ces tensions, le PDG de la SNCF Jean Castex doit rencontrer en janvier le patron d'Alstom Henri Poupart Lafarge pour faire le point sur toutes les commandes de trains ou de signalisations en cours, a-t-on appris de source proche du dossier. Dans l'immédiat, le nouveau TGV va d'ailleurs directement tomber dans le grand bain de la concurrence, étant utilisé sur les lignes les plus fréquentées et les plus rentables de la SNCF, où la concurrence est déjà installée. La SNCF, opérateur historique français, compte sur lui pour fidéliser une clientèle qui pourrait être tentée par les TGV flambant rouge (Frecciarosa ou flèche rouge) de l'opérateur italien Trenitalia, qui desservent aussi Lyon, Marseille (et Milan) au départ de Paris. Et lui aussi prépare ses flèches. A partir du 14 décembre, Trenitalia va proposer 14 allers-retours quotidiens sur Paris-Lyon au lieu de neuf actuellement, assortis de promotions et d'un service haut de gamme destiné aux voyageurs d'affaires, avec wifi gratuit, restauration, sièges orientables, et même salle de réunion.

10.12.2025 à 19:33

"Le Rwanda a beaucoup à prouver sur sa bonne foi", estime la ministre congolaise Thérèse Wagner

Elom TOBLE

"Il y a des antécédents qui ont été prouvés de manière objective, par l'ONU et les Etats-Unis. L'implication directe du Rwanda aux côtés du M23 suscite évidemment chez nous une méfiance qui s'est accumulée au fil des années. Nous voulons des gestes qui nous réconfortent dans le fait que le Rwanda est aussi sérieux que la RD Congo" sur l'accord de paix signé à Washington, estimait le 5 décembre Thérèse Kayikwamba Wagner, la Ministre congolaise des Affaires étrangères, au micro de France 24.

10.12.2025 à 19:06

Casse du Louvre : les voleurs auraient pu être stoppés "à 30 secondes près"

FRANCE24

La fuite des voleurs des bijoux au Louvre aurait pu être empêchée "à 30 secondes près", a jugé mercredi au Sénat un responsable de l'enquête administrative, qui pointe aussi un problème majeur de prise en compte des audits de sécurité au sein du célèbre musée.

10.12.2025 à 19:05

Enfant tondu dans un foyer à Paris: deux inspectrices sur place, la Défenseure des droits s'autosaisit

FRANCE24

"Une inspection administrative est en cours sur place, elle va durer deux à trois jours", a indiqué mercredi à l'AFP la Ville de Paris, confirmant une information de franceinfo. Deux inspectrices "habilitées, dont la responsable de la cellule d'appui, d'évaluation et de contrôle, réalisent cette mission (...) dans le cadre des missions d'inspection et de contrôle confiées aux départements", a précisé la Ville. Il s'agit notamment de comprendre si d'autres violences ont pu être commises par des éducateurs de cet établissement du XIIIe arrondissement (sud de Paris), qui héberge une soixantaine de mineurs et jeunes majeurs placés par l'Aide sociale à l'enfance (ASE). "Leur rapport permettra à la Ville de prendre toutes les mesures d'injonction ou de recommandation nécessaires vis-à-vis de l'association", a-t-on précisé de même source. Les conclusions "sont attendues par la maman (...) pour connaître et apprécier pleinement les dysfonctionnements qui pourront être constatés", a fait savoir dans un communiqué l'avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville. Les faits impliquent des éducateurs ayant pris la décision de raser le crâne d'un enfant de huit ans placé sous leur responsabilité, tout en le filmant à des "fins évidentes d'humiliation", selon la Ville, et en se moquant de lui. Sur des images filmées en février, l'enfant apparaît torse nu, recroquevillé sur une chaise les bras croisés, tandis qu'une personne lui rase la tête à l'aide d'une tondeuse, prétextant une sanction. La vidéo a ensuite été partagée sur un groupe WhatsApp d'éducateurs. En guise d'explication, la direction a évoqué la présence de poux. "Violence inouïe" "Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il n'y a pas un parent qui s'est dit que pour échapper aux poux dans la tête de ses enfants, il fallait lui raser la tête. C'est une violence inouïe, et ça s'est passé dans nos institutions", a déclaré la maire PS de Paris Anne Hidalgo à l'occasion de l'inauguration d'un premier centre de soins en France dédié aux enfants confiés à l'ASE. L'élue, qui a assuré n'avoir été mise au courant que la veille, a reconnu des "dysfonctionnements". "Nous ferons tout pour qu'il y ait des sanctions très très fortes contre (...) ceux qui ont commis ces faits, mais aussi contre tous ceux qui n'ont pas signalé et joué leur rôle d'alerte". Mardi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour "violences volontaires sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité". Selon la Ville de Paris, ces faits "gravissimes" se sont déroulés en février 2025 au foyer éducatif Jenner, géré par l'association Jean-Coxtet, et les "premiers éléments de réponse de l'association" ont déjà conduit au "renouvellement de l'équipe" encadrante. La Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé mercredi "s'autosaisir", dénonçant une situation "épouvantable". "Il y a l'acte lui-même qui est effectivement monstrueux, il y a le groupe Whatsapp (sur lequel la vidéo a été diffusée, ndlr) avec quasiment personne qui réagit sauf une éducatrice, on ment à la maman, c'est toute cette chaîne qui a dysfonctionné", a-t-elle déclaré sur RMC. Pour le militant pour les droits des enfants et ancien enfant placé Lyes Louffok, il "faut aller regarder pourquoi cette chaîne de dysfonctionnements n'a pas permis à ces faits d'être révélés beaucoup plus tôt". La ministre de la Santé Stéphanie Rist a saisi la procureure de Paris, dénonçant une "atteinte grave à la dignité" de l'enfant. Pour le groupe des députés LFI, "ces nouvelles violences n’ont rien d'un fait divers" mais "reflètent l’état d’effondrement dans lequel s’enfonce la protection de l’enfance depuis des années". Le groupe a indiqué avoir déposé une proposition de loi pour "instaurer un Contrôleur général des lieux de placement" qui pourra "visiter de manière inopinée des lieux de placement". La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) de Paris a également fait part de sa "profonde indignation" et rappelé que "la protection de tous les enfants doit être une priorité absolue, par tous et partout".

10.12.2025 à 19:01

Beyoncé à l'honneur du prochain gala du Met de New York

FRANCE24

Comme chaque année depuis 1995, la papesse de la mode Anna Wintour, qui a récemment quitté la tête de l'édition américaine de Vogue, présidera également l'évènement, qui se tiendra le 4 mai. C'est la première fois depuis 2016 que Beyoncé foulera les marches de cette soirée connue pour son étalage de célébrités rivalisant de tenues extravagantes de grands couturiers. La chanteuse de 44 ans à achevé l'été dernier la tournée de son "Cowboy Carter Tour", du nom de son dernier disque, sacré album de l'année aux Grammy Awards. Fans et observateurs anticipent un nouveau projet en 2026. Le directeur artistique de Saint-Laurent Anthony Vaccarello, l'actrice Zoë Kravitz, les chanteuses Sabrina Carpenter, Doja Cat et la Française Yseult figurent également parmi les personnalités encadrant la cérémonie de cette année. Ce gala a vocation à financer le "Costume Institute" du Met, qui lance à cette occasion une exposition intitulée "Costume Art", qui interroge la place du vêtement à travers toute l'histoire de l'art.
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