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▸ les 15 dernières parutions

16.09.2025 à 07:11

En direct : "Gaza brûle", déclare le ministre israélien de la Défense après d'intenses frappes

FRANCE 24

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a réaffirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après d'intenses frappes nocturnes de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza, tandis que le secrétaire d'État américain Marco Rubio a averti que le Hamas ne disposait que de quelques jours pour accepter un accord de cessez-le-feu. Suivez en direct l'évolution de la situation.

16.09.2025 à 07:09

De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique

FRANCE24

"Cela m'angoisse beaucoup de penser à mon avenir", a confié à l'AFP Eva Lighthiser, plaignante principale, dont la famille a dû déménager pour des raisons climatiques. Pour cette femme de 19 ans, "c'est très difficile à accepter pour quelqu'un qui entre tout juste dans l'âge adulte". Elle témoignera mardi et mercredi aux côtés de 21 autres jeunes, dont plusieurs mineurs, dans le cadre de cette action portée devant un tribunal fédéral à Missoula, dans le Montana, Etat rural du nord-ouest des Etats-Unis. Leur plainte illustre le déplacement croissant du combat climatique sur le terrain judiciaire, souvent à l'initiative de jeunes du même âge. Cet été, ce sont des étudiants de l'archipel du Vanuatu qui ont obtenu une victoire retentissante devant la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l'ONU. Citant des répercussions sur leur santé, le groupe de jeunes Américains attaque des décrets de Donald Trump pour faciliter la production de pétrole et de gaz, entraver celle d'énergies renouvelables et occulter le suivi des effets du changement climatique. Des climatologues, un pédiatre ou l'ancien émissaire climatique démocrate John Podesta témoigneront pour appuyer leur démarche. Ce sera "la première fois" que les plaignants pourront témoigner directement face au nouveau gouvernement républicain sur la façon dont sa politique "provoque la crise climatique et porte préjudice aux jeunes", explique à l'AFP Andrea Rogers, avocate de l'association Our Children's Trust, qui les représente. Cour suprême conservatrice L'action est pour l'instant au stade procédural: elle vise à obtenir du juge qu'il ordonne la tenue d'un procès. Le gouvernement fédéral, rejoint par 19 Etats conservateurs et le territoire de Guam, réclame un classement sans suite. Bien que le juge, Dana Christensen, soit connu pour des décisions en faveur de l'environnement, les observateurs ne sont pas optimistes. Même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs. Et l'absence de jurisprudence fédérale forte sur un "droit constitutionnel à un environnement propre" ne joue pas en faveur du mouvement, dit à l'AFP Michael Gerrard, professeur de droit environnemental à l'université Columbia. "Cette Cour suprême est plutôt encline à retirer des droits qu'à en accorder, à moins que vous n'ayez une arme à feu", tranche-t-il. L'équipe juridique garde néanmoins espoir, après de récentes victoires remportées au niveau des Etats. En 2023, un juge du Montana a donné raison à de jeunes plaignants qui contestaient la non-prise en compte du climat dans la délivrance de permis pétroliers et gaziers, estimant que cela violait leur droit constitutionnel à un environnement sain. Un an plus tard, de jeunes militants hawaïens ont obtenu un accord obligeant leur Etat à accélérer la décarbonation du secteur des transports. Mais au niveau fédéral, la balance ne penche pas du côté des militants. L'affaire la plus connue, remontant à 2015, a été close en 2023... par la Cour suprême. Le gouvernement Trump pourrait faire valoir que la question climatique relève du politique et non des tribunaux. Mais, note l'avocate Andrea Rogers, "la question de savoir si le pouvoir exécutif viole les droits constitutionnels des jeunes est précisément le genre de question que les tribunaux tranchent depuis des décennies".

16.09.2025 à 06:47

Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s'explique devant le Congrès

FRANCE24

Ce qui aurait dû être une audition presque de routine devant la commission judiciaire du Sénat, avant celle de la Chambre des représentants mercredi, risque de se transformer en examen de rattrapage sur ses compétences pour ce poste stratégique. Son autorité est d'autant plus entamée qu'une partie de la base du président Donald Trump lui reproche, ainsi qu'à la ministre de la Justice Pam Bondi, leur gestion de l'affaire Jeffrey Epstein, délinquant sexuel mort en prison en août 2019 avant son procès. Quelques heures à peine après l'assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre, Kash Patel claironnait sur X que l'auteur présumé de ce "meurtre atroce" était en détention, brûlant la politesse aux autorités sur place, qui se montraient bien plus circonspectes. Pour devoir se dédire piteusement au bout d'une heure et demie en annonçant que ce suspect, mis hors de cause, avait été relâché. Il a reconnu lundi qu'il aurait "pu mieux formuler cela dans le feu de l'action", mais a assuré n'avoir aucun regret sur son annonce prématurée, cette ancienne figure de la sphère complotiste se targuant d'être le directeur le plus "transparent" de l'histoire du FBI. Kash Patel revendique même un rôle central dans la reddition du meurtrier présumé, Tyler Robinson, reconnu par son père sur les images de vidéosurveillance diffusées par les autorités, et qui doit être présenté à un juge pour la première fois mardi. Comme de nombreux commentateurs judiciaires, l'ancien procureur fédéral Glenn Kirschner dénonce le caractère "irresponsable" des annonces de Kash Patel dans cette affaire, espérant ouvertement son éviction. "Politisé" "Kash Patel est dangereusement inapte à diriger le FBI", assène Glenn Kirschner sur sa chaîne YouTube, citant également les accusations portées contre lui par d'anciens hauts responsables de la police fédérale. Dans une plainte au civil la semaine dernière, trois dirigeants du FBI abruptement limogés en août par Kash Patel l'accusent d'avoir "politisé" cette agence pour complaire à ses supérieurs, dont Donald Trump. Ils disent avoir été sanctionnés notamment pour leur opposition au limogeage d'agents dont le seul tort était d'être considérés comme insuffisamment alignés sur les priorités de la nouvelle administration ou ayant été publiquement dénoncés par les partisans du président républicain. L'un d'entre eux, Brian Driscoll, directeur du FBI par intérim pendant le premier mois du mandat de Donald Trump, jusqu'à l'entrée en fonction de Kash Patel, affirme avoir tenté en vain de le dissuader de licencier un agent. "Le FBI a tenté de mettre le président en prison et il ne l'a pas oublié", lui a répondu Kash Patel, se disant obligé pour garder son poste de renvoyer tous ceux ayant travaillé sur les procédures pénales contre Donald Trump avant son élection, selon la plainte. Mais cette indéfectible allégeance de Kash Patel, dont les opposants démocrates ont tenté de bloquer la nomination en raison de sa défense des émeutiers du Capitole le 6 janvier 2021 et de son soutien passé à la mouvance complotiste d'extrême droite QAnon, pourrait ne pas suffire à sauver sa tête. Son crédit est en effet largement entamé auprès de la frange complotiste du mouvement trumpiste MAGA ("Make America Great Again", "Rendre sa grandeur à l'Amérique"), frustrée des révélations fracassantes qu'elle espérait dans l'affaire Epstein. En juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé conjointement n'avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de documents supplémentaires.

16.09.2025 à 06:39

Début du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada

FRANCE24

Tout au long de son premier procès, en mars 2024 à Paris, Salim Berrada avait clamé son innocence, arguant que les relations avec ces femmes étaient consenties, ou n'avaient pas existé. Au terme de deux semaines d'audience, où le consentement avait été au cœur des débats, la cour criminelle de Paris avait reconnu coupable cet ex-photographe marocain d'aujourd'hui 40 ans de 12 viols et trois agressions sexuelles. Pour deux autres plaignantes, elle l'avait acquitté, considérant que les preuves manquaient et que "le doute" devait lui bénéficier. Ces 17 femmes se sont de nouveau constituées parties civiles. En première instance, l'accusé s'était vu infliger une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie d'une obligation de quitter le territoire. Il avait aussitôt interjeté appel. Les faits dénoncés s'étalent de 2014 à 2016. Agées à l'époque d'une petite vingtaine d'années pour la plupart, les plaignantes livrent des récits similaires de leur rencontre avec Salim Berrada, qui les avait attirées dans son studio via des messages sur des réseaux sociaux ou sites de rencontres, proposant des séances photos. Une fois à son domicile, elles se voient offrir de l'alcool, que beaucoup n'osent pas refuser. Toutes décrivent alors une ivresse anormale et rapide. Vient ensuite l'état second, l'impression d'avoir été droguées. Certaines vomissent, d'autres tombent. Toutes racontent le changement de comportement du photographe. Il les plaque, les maintient aux poignets alors qu'elles répètent qu'elles ne veulent pas, puis les viole. En mars 2024, le président de la cour criminelle de Paris, Thierry Fusina, avait souligné le "caractère particulièrement organisé", le "mode opératoire éprouvé" et le "caractère sériel de ces crimes et délits", jugé "particulièrement inquiétant". L'avocat général, qui avait requis une peine de 19 ans de réclusion, avait fustigé un "insatiable chasseur égocentrique", qui "ne reconnaît rien". La défense avait pour sa part longuement prié la cour d'au moins "douter" de sa culpabilité. "J'aimerais juste dire que ce monstre (...) ce n'est pas moi", avait murmuré Salim Berrada, avant que la cour ne se retire pour délibérer. Le verdict de son procès en appel est attendu le 2 ou le 3 octobre. Il encourt la peine maximale de 20 ans de réclusion.

16.09.2025 à 06:35

Le gouvernement appelé à "lever le tabou" des mineurs auteurs de violences sexuelles

FRANCE24

"On a 11.500 mineurs qui commettent des violences sexuelles chaque année, cela représente environ 30% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs, c'est loin d'être anecdotique", souligne auprès de l'AFP la psychiatre Anne-Hélène Moncany. "Mais il y a encore dans notre pays une vraie difficulté à représenter l'enfant comme un possible agresseur, il y a donc urgence à lever ce tabou pour protéger les enfants", estime la présidente de la Fédération française des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (FFCRIAVS). A l'initiative de sa fédération, une audition publique s'est tenue fin juin à Paris sur cette problématique, dont les conclusions seront remises mardi à 16h30 à la Haute commissaire à l'Enfance Sarah El Haïry. Le rapport comportera une quarantaine de mesures et insistera sur le volet prévention, indique à l'AFP Adrien Taquet, ex-secrétaire d'Etat chargé de la protection de l'enfance, co-rapporteur avec la pédopsychiatre Clémentine Rappaport. "Car il n'y a pas de fatalité : il n'y a certes pas un profil type de mineur auteur de violences sexuelles, par contre on sait qu'il y a des facteurs de risque sur lesquels on peut travailler", souligne Anne-Hélène Moncany. Parmi ces facteurs, la psychiatre cite en premier lieu le fait d'avoir été soi-même victime de violences sexuelles, d'avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle ou encore d'avoir été exposé trop prématurément à de la sexualité et à de la pornographie. "Cela ne suffit pas, en soi, à expliquer qu'on commette des violences sexuelles, toutes les victimes ne sont évidemment pas des agresseurs sexuels en puissance, mais cela peut favoriser le passage à l'acte", ajoute-t-elle. Face à cette situation, il faudrait, entre autres, "donner aux professionnels, aux parents, mais plus globalement à la société dans son ensemble, des repères plus clairs sur ce que c'est que le développement psychosexuel de l'enfant, ce qui est normal, ce qui ne l'est pas", plaide-t-elle. La prise en charge des auteurs gagnerait, elle, à être revue, relève de son côté Adrien Taquet, qui déplore l'approche actuelle "uniquement répressive, davantage fondée sur la sanction que sur un accompagnement plus global". Or "la seule façon d'espérer briser le cycle de violences c'est que cette sanction s'accompagne d'un accompagnement thérapeutique, social et éducatif", estime-t-il.

16.09.2025 à 06:33

Un an après la crise de la vie chère, la Martinique étend son "bouclier qualité-prix"

FRANCE24

"C'est l'aboutissement de trois mois de négociations avec la grande distribution, avec les grossistes importateurs, pour obtenir un bouclier qualité-prix qui soit élargi", a salué le préfet de la Martinique, Etienne Desplanques, à l'issue de la signature de ce dispositif annuel de modération des prix des produits de consommation courante. Il s'agissait d'une des mesures phares inscrites dans le protocole de lutte contre la vie chère, signé le 16 octobre 2024 par le prédécesseur de M. Desplanques et une trentaine d'interlocuteurs locaux, au terme de plusieurs semaines de protestation populaire sur cette île où les produits alimentaires sont en moyenne 40% plus chers que dans l'Hexagone, selon l'Insee. Malgré la signature de ce protocole, les prix ont enregistré en juillet 2025 une progression de 0,8% sur un an en Martinique, indiquait l'institut fin août. "L'Etat s'était engagé à ouvrir une négociation" et "les associations de consommateurs nous le demandaient", a rappelé le représentant de l'Etat. Jusqu'ici limité à 134 articles répartis en quatre "sous-paniers" - produits alimentaires, infantiles, d'hygiène ou d'entretien -, le BQP, dont la nouvelle version entre en vigueur dès mardi, comporte désormais 180 produits, dont 14 fournitures scolaires, catégorie jusqu'ici exclue du dispositif. En outre, une catégorie "BQP bricolage", qui inclut 36 articles vendus dans sept enseignes de l'île, a été créée, en s'inspirant du modèle existant à La Réunion. Ces produits ont été définis "par les associations de consommateurs, qui ont fait état de leurs besoins", s'est félicité Patrick Plantard, le président de l'Observatoire des prix, des marges et des revenus des Antilles-Guyane, qui prend part chaque année à l'élaboration du BQP. Le dispositif annuel devrait être étoffé d'un "BQP automobile" portant sur les pièces détachées et "les services d'entretien des véhicules", a indiqué le préfet. Les négociations avec les acteurs de ce secteur seront lancées "d'ici quelques semaines", a-t-il précisé.

16.09.2025 à 05:17

Allemagne : verdict pour un Afghan jugé pour une attaque meurtrière au couteau

FRANCE24

Le procureur a requis une peine de prison à perpétuité pour Sulaiman A., 26 ans, assortie d'une reconnaissance de la gravité particulière de la culpabilité qui rendrait très difficile une libération anticipée. Accusé d'un meurtre et de cinq tentatives de meurtre, l'accusé avait gardé le silence sur le motif de son acte présumé à l'ouverture de son procès, mi-février, dans une salle sécurisée de la prison de Stuttgart-Stammheim (sud-ouest). Le 31 mai 2024 à Mannheim (ouest), sur la place du marché, il s'en était pris à plusieurs membres d'une organisation anti-islam, le Mouvement citoyen Pax Europa (BPE), poignardant l'orateur principal, Michael Stürzenberger, déjà condamné pour incitation à la haine raciale. L'accusé a ensuite donné plusieurs coups de couteau à quatre personnes qui voulaient l'arrêter, avant de s'en prendre à un policier de 29 ans. Une vidéo le montrant en train de frapper l'agent à la tête avait largement circulé sur les réseaux sociaux, accentuant l'émotion. La victime était décédée deux jours plus tard à l'hôpital. Mineur non accompagné Selon les enquêteurs, Sulaiman A., un partisan du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aurait décidé au printemps 2024 de commettre un attentat en Allemagne contre des "infidèles". Des médias allemands ont affirmé qu'il était arrivé en Allemagne à l'âge de 14 ans, avec son frère, mais sans leurs parents. Ils se sont vu refuser l'asile mais, en tant que mineurs non accompagnés, ont bénéficié d'un sursis, puis d'un titre de séjour. Le verdict est attendu une semaine après la condamnation à perpétuité d'un Syrien pour une autre attaque jihadiste au couteau, à Solingen, qui avait fait trois morts en août 2024. Espacées de trois mois, ces deux attentats avaient pesé sur les élections législatives de l'hiver suivant, marquées par la progression du parti d'extrême droite AfD. Au cours de la campagne, l'Allemagne a connu d'autres violences meurtrières impliquant des ressortissants étrangers qui ont enflammé le débat sur la politique d'asile et la sécurité. Mi-février, l'ouverture du procès de Sulaiman A. avait d'ailleurs coïncidé avec une attaque à la voiture-bélier à Munich, dont l'auteur présumé est également afghan. Elle a fait 2 morts et 44 blessés graves. Un million de réfugiés Juste avant, fin janvier, un Afghan souffrant de troubles psychiatriques s'en est pris à un groupe d'enfants dans un parc à Aschaffenbourg (sud), poignardant à mort deux personnes, dont un garçon de deux ans. La première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016. Mais elle a aujourd'hui définitivement tourné cette page associée à l'ex-chancelière Angela Merkel (2005-2021). Pour enrayer l'ascension de l'AfD, le chancelier conservateur Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d'asile aux frontières. En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans. Samedi, le ministère de l'Intérieur a redit à l'AFP son intention de "permettre des rapatriements réguliers et fréquents vers l'Afghanistan", justifiant ainsi des "discussions techniques" avec les talibans.

16.09.2025 à 04:43

Présidentielle au Malawi : deux vétérans s'affrontent sur fond d'économie moribonde

FRANCE 24

Les habitants du Malawi se rendent aux urnes mardi pour une présidentielle en forme de duel entre le sortant et pasteur évangélique Lazarus Chakwera, 70 ans, et son prédécesseur, l'ex-professeur de droit Peter Mutharika, 85 ans. Le vainqueur devra relever le défi d'une économie en berne.

16.09.2025 à 04:21

Le président nationaliste polonais à Berlin et à Paris pour parler histoire, sécurité et Mercosur

FRANCE24

Outre des dossiers bilatéraux entre Varsovie et chacune des deux capitales, le chef de l'Etat polonais, investi début août, a prévu de rappeler à Berlin la question épineuse des dédommagements pour la Seconde Guerre mondiale, et à Paris, d'aborder celle de l'accord commercial entre l'UE et les pays du Mercosur, que la Pologne rejette en bloc. L'Allemagne et la France ont d'ores et déjà offert à la Pologne le renforcement de sa défense aérienne, après l'intrusion de drones russes sur son territoire. Jugée délibérée par Varsovie, l'irruption d'une vingtaine de drones russes dans l'espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d'Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens. Après l'Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l'espace aérien polonais et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué qu'elle dépêchait trois Rafale dans ce pays. Une aide d'autant plus précieuse que le président américain Donald Trump, pour lequel M. Nawrocki n'a jamais caché son admiration, a choqué le gouvernement et l'opinion publique polonaise en laissant entendre que l'intrusion des drones n'était peut-être pas intentionnelle mais le résultat d'une "erreur". Dossier délicat A Berlin, le nouveau chef de l'Etat polonais, novice en politique, sera accueilli par le président Frank-Walter Steinmeier, puis rencontrera le chancelier allemand Friedrich Merz. Cette visite pourrait s'avérer délicate. Ancien directeur de l'Institut de la mémoire nationale (IPN) chargé de poursuivre les crimes nazis et communistes, M. Nawrocki a, à plusieurs reprises, accusé l'Allemagne de considérer la Pologne comme "un partenaire mineur", "une économie auxiliaire" ou encore de lui renvoyer des migrants. Conformément à ses promesses électorales, le président pourrait surtout réclamer à Berlin des réparations au titre des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon Berlin, la Pologne a renoncé à ses réparations en 1953 sous la pression de l'Union soviétique. Le gouvernement pro-européen polonais confirme cette position, estimant que d'un point de vue juridique la situation est "désespérée", selon le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski. A Paris mardi après-midi, le président polonais rencontrera son homologue français Emmanuel Macron, avec qui il discutera de la sécurité et de la défense, du soutien à l'Ukraine, ainsi que des relations bilatérales entre la France et la Pologne, selon la présidence française. La partie polonaise annonce également que le président Nawrocki abordera avec son homologue français la question de l'accord de libre-échange entre des pays latino-américains du Mercosur et l'Union européenne. La Pologne a d'ores et déjà annoncé qu'elle voterait contre cet accord qu'elle juge fortement nuisible pour l'agriculture polonaise et européenne, et qu'elle allait chercher à rallier la France à sa cause.

16.09.2025 à 02:37

Environnement : la couche d'ozone devrait se reconstituer aux alentours de 2050

FRANCE 24

L'Organisation météorologique mondiale des Nations unies affirme, dans son bulletin publié mardi, que la couche d'ozone est en train de se reconstituer et que le fameux trou devrait disparaître d'ici le milieu du siècle, en partie grâce à la coopération mondiale sur le sujet.

16.09.2025 à 02:08

Après Los Angeles et Washington, Donald Trump déploie la Garde nationale à Memphis

FRANCE 24

Donald Trump a signé, lundi, un décret pour déployer la Garde nationale et le FBI à Memphis, dans le Tennessee, sur le modèle de ce qui a été réalisé à Washington pour faire face selon lui à une flambée de criminalité. Le président américain a l'intention de mettre en place ensuite un système semblable dans la ville de Chicago.

15.09.2025 à 23:09

Le train vers le Machu Picchu suspendu en raison d'une manifestation

FRANCE24

Les autorités n'ont pas communiqué le nombre de touristes bloqués ni de plan d'évacuation. Classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1983, Machu Picchu accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour, dont un grand nombre d'étrangers, selon le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme. Les habitants réclament qu'une nouvelle entreprise se charge du transport en bus depuis la gare ferroviaire jusqu'au site archéologique, après la fin d'une concession de 30 ans. "Face à cette situation, la suspension temporaire des opérations ferroviaires a été annoncée", a indiqué la compagnie PerúRail dans un communiqué. Le principal accès à la citadelle de pierre se fait par train depuis Cusco, l'ancienne capitale de l'empire inca, située à 110 km. Les habitants ont disposé des rochers et des troncs d'arbres sur plusieurs tronçons de la voie ferrée, selon une source policière citée par l'AFP. La manifestation est organisée par le Front de défense des intérêts de Machu Picchu, qui a annoncé dimanche dans un communiqué une grève illimitée jusqu'à ce que la nouvelle société de transport terrestre commence à fonctionner. "Les manifestations ont un impact considérable sur les touristes, elles nuisent à la réputation du pays et au nom du Pérou", a déclaré à l'AFP Carlos Milla, ancien président de la Chambre du tourisme de Cusco.

15.09.2025 à 23:06

Voile : Alexia Barrier à la conquête du monde avec un équipage 100% féminin

FRANCE24

Elles vont tenter d'entrer dans l'histoire ! L’équipage mené par Alexia Barrier va tenter un tour du monde 100% féminin, qu’aucun équipage n’a encore jamais réussi à boucler. Ce collectif s’élancera également à la conquête du prestigieux Trophée Jules Verne : ce tour du monde par les trois grands caps, en équipage, sans assistance et sans escale, à bord du maxi multicoque Idec Sport. Départ prévu à partir du 15 novembre depuis Brest en France.

15.09.2025 à 23:03

Le Sénat américain confirme la nomination à la Fed du conseiller de Donald Trump Stephen Miran

FRANCE 24

La nomination à la Réserve fédérale américaine de Stephen Miran, l'un des architectes et défenseurs de la politique économique de Donald Trump, a été confirmée lundi par le Sénat. Il va pouvoir siéger à la réunion, mardi et mercredi, qui décidera du niveau des taux directeurs, dont le président américain réclame une baisse depuis des mois.

15.09.2025 à 22:39

Wall Street termine en hausse, nouveaux records avant la Fed

FRANCE24

L'indice Nasdaq (+0,94% à 22.348,75 points) et l'indice élargi S&P 500 (+0,47% à 6.615,28 points) ont tous les deux touché de nouveaux sommets en clôture. Le Dow Jones a gagné 0,11%. Tous les yeux sont rivés sur la réunion du comité monétaire de la Fed (FOMC) qui doit avoir lieu mardi et mercredi. "Les attentes d'une reprise du cycle de baisses des taux (...) renforcent la confiance des investisseurs", résume Jose Torres, d'Interactive Brokers. Les taux directeurs de la Fed sont depuis décembre compris entre 4,25% et 4,50%, l'inflation aux États-Unis restant nettement supérieure à la cible à long terme fixée par la Fed (2%). Mais les derniers rapports officiels sur l'emploi ont semblé convaincre les responsables monétaires que l'urgence était désormais de voler au secours du marché du travail. Les investisseurs s'attendent donc à une diminution d'un quart de point à l'issue de la réunion du FOMC. Surtout, ils "tenteront de déterminer (...) s'il s'agit d'une mesure ponctuelle" ou non, commente Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Les opérateurs scruteront ainsi les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, et seront très attentifs à l'actualisation des anticipations de court et moyen termes des membres de l'institution. Pour le moment, la place américaine escompte également des baisses lors des réunions d'octobre et de décembre, qui ramèneraient les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, selon l'outil de veille CME Fedwatch. Une politique monétaire accommodante est généralement favorable aux actions, car elle permet aux entreprises de se financer à moindre coût, ce qui améliore les perspectives d'investissements et donc de croissance. Sur le marché obligataire, vers 20H20 GMT, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans atteignait 4,04%, contre 4,06% vendredi en clôture. Côté entreprises, Wall Street a été portée par certains grands noms du secteur technologique américain. Le constructeur de voitures électriques Tesla (+3,62% à 410,46 dollars) a gagné du terrain, alors que le patron de l'entreprise Elon Musk a acheté pour environ un milliard de dollars d'actions. Alphabet -maison mère de Google- a brillé (+4,49% à 251,61 dollars) et dépassé le seuil symbolique des 3.000 milliards de capitalisation boursière, derrière Nvidia, Microsoft et Apple. L'entreprise a profité au début du mois de septembre d'une décision judiciaire lui permettant de conserver son navigateur Chrome. La start-up américaine spécialisée dans l'informatique à distance ("cloud computing") CoreWeave a franchement progressé (+7,60% à 120,47 dollars) après avoir donné des détails sur son contrat avec le géant des semiconducteurs Nvidia, qu'elle évalue à plus de 6 milliards de dollars. Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord sur TikTok prévoyant que la plateforme passe sous pavillon américain. Oracle, qui héberge les données de l'application TikTok US sur ses serveurs et pourrait faire partie des repreneurs, a profité de cette annonce (+3,42% à 302,18 dollars). Les investisseurs attendent par ailleurs l'introduction en Bourse du site de revente de billets sportifs et d'événements et spectacles StubHub, qui doit avoir lieu dans la semaine.
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