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▸ Les 15 dernières parutions

13.12.2025 à 13:33

Biathlon: Eric Perrot remporte la poursuite de Hochfilzen

FRANCE24

Parti avec quatre secondes de retard sur Giacomel après sa 2e place lors du sprint (10 km) vendredi, Perrot était en démonstration samedi, réalisant un sans-faute à la carabine, le deuxième seulement depuis qu'il a intégré le circuit de la Coupe du monde. A l'arrivée, le Savoyard de 24 ans devance de 10 secondes Tommaso Giacomel (19/20) et de 29 secondes Johan-Olav Botn (19/20), leader au classement général. Frustré après une première étape mitigée à Ostersund (Suède), Eric Perrot est venu en Autriche avec l'esprit revanchard pour décrocher sa première victoire de la saison, la quatrième en Coupe du monde. Vainqueur de la poursuite dimanche dernier en Suède, le Français Quentin Fillon Maillet a commis samedi à Hochfilzen deux erreurs et a fini 11e à 1 min 40. Le relais féminin (4x6 km) est programmé samedi après-midi à 14h15.

13.12.2025 à 13:13

Descente de St-Moritz: nouveau podium pour Vonn, 2e derrière l'Allemande Aicher

FRANCE24

Sauvée par un rétablissement spectaculaire après une grosse erreur, la légende américaine de 41 ans a bouclé la piste grisonne en 1 min 30 sec 74/100es, soit 24/100es derrière Emma Aicher et 5/100es devant l'Italienne Sofia Goggia. La "Speed Queen" n'enchaîne donc pas un nouveau succès, elle qui avait remporté vendredi sa 83e victoire en Coupe du monde plus de sept ans après la précédente. Mais c'est son troisième podium consécutif après sa deuxième place en mars dans le super-G de Sun Valley en conclusion de la saison précédente. "J'aurais adoré faire une meilleure performance mais c'est bien, vous savez. Je suis contente d'évacuer ces erreurs tôt dans la saison et j'espère ne plus les refaire", a confié Lindsey Vonn à la chaîne suisse RTS. Eblouissante la veille, l'Américaine avait triomphé avec 98/100es de marge sur l'Autrichienne Magdalena Egger, soit le même écart qu'entre Egger et... la treizième de cette première descente, la Suissesse Malorie Blanc. Dossard rouge pour Vonn "Je suis un peu fatiguée d'hier, il y avait beaucoup d'émotion, a reconnu Vonn samedi. J'ai bien géré la partie haute, puis je me suis retrouvée en déséquilibre, je suis tombée sur la hanche et je n'ai pas skié le bas comme je le voulais". A seulement 22 ans, la très polyvalente Aicher, qui a grandi en Suède puis en Suisse, s'installe parmi les étoiles montantes du circuit mondial, après ses deux premières victoires en mars en descente puis en super-G, et une 3e place mi-novembre dans le slalom de Levi. Beaucoup plus propre que ses rivales dans le bas piégeux de la piste, elle n'était "pas sûre que ce soit la trajectoire parfaite", mais a "bien réussi à améliorer" les secteurs ciblés depuis sa 5e place vendredi. Mais à l'entame de cette saison de vitesse, le dossard rouge de leader de la descente reste sur les épaules de Lindsey Vonn, elle qui compte déjà huit globes de la discipline en plus de ses cinq globes en super-G et ses quatre gros globes. Rendez-vous à Val d'Isère La native du Minnesota, revenue à la compétition l'an dernier après cinq saisons de retraite, apparaît plus que jamais comme une sérieuse prétendante à l'or olympique en février à Cortina, l'une de ses pistes fétiches, 16 ans après son titre en descente aux JO-2010 de Vancouver. "La voir skier ainsi et gagner d'une seconde devant nous toutes (vendredi, ndlr), c'est quelque chose d'incroyable qui nous poussera toutes à hausser notre niveau de ski. Des performances de ce genre, d'une telle championne, ne peuvent faire que du bien", a salué samedi Sofia Goggia, sa rivale et amie. Les spécialistes de vitesse enchaîneront dimanche matin avec la dernière épreuve de l'étape de Saint-Moritz, un super-G, avant de se rendre à Val d'Isère la semaine prochaine pour une descente et un super-G. Côté Bleus, Romane Miradoli a signé le 15e temps après sa sixième place de la veille, à 1 sec 40 d'Aicher, alors que Laura Gauché, Camille Cerutti et Karen Clément ont respectivement pris les 26e, 28e et 50e places. Au classement général, l'Américaine Mikaela Shiffrin caracole toujours en tête après avoir remporté les trois premiers slaloms de la saison.

13.12.2025 à 13:10

En Russie, les cosaques reprennent du service à la faveur de la guerre en Ukraine

Matei DANES

Persécutés durant la période soviétique, les cosaques de Russie ont épousé le tournant autoritaire et impérialiste pris par le Kremlin au long du XXIe siècle. Maintien de l’ordre, encadrement de la jeunesse et déploiement sur les champs de bataille d’Ukraine, ils sont désormais de précieux auxiliaires de la politique de Vladimir Poutine.

13.12.2025 à 12:53

Indonésie: le bilan des inondations dépasse les 1.000 morts

FRANCE24

Les inondations qui ont frappé il y a deux semaines les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont fait "à ce jour 1.006 morts et 217 disparus", a déclaré Abdul Muhari, porte-parole de l'agence BNPB lors d'une conférence de presse. Dans la province d'Aceh, la plus touchée et déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, "le nombre de morts est passé de 411 à 415. Sumatra nord compte 349 décès et Sumatra ouest 242", a-t-il ajouté. Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines. Alors que des centaines de milliers d'habitants qui ont tout perdu sont encore hébergés dans des abris temporaires, l'Agence indonésienne de météorologie et de climatologie (BMKG) a indiqué que "des conditions météorologiques extrêmes devraient persister, avec notamment de fortes précipitations dans plusieurs régions, dont Aceh et Sumatra, ainsi que Bengkulu et Banten". C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale. Sa maison a été détruite par des troncs d'arbre charriés par les flots, et elle vit désormais sous une tente avec ses trois enfants. "Regardez notre maison. Sans engins de chantier, comment allons-nous pouvoir la réparer ?", a renchéri son mari Tarmiji, 55 ans. "L'intérieur est sur le point de s'effondrer. Nous ne pouvons plus y vivre". Solidarité populaire Sur la route principale de Aceh Tamian, des journalistes de l'AFP ont pu voir une longue file de camions et de voitures de particuliers distribuant de l'aide, de la nourriture et de l'eau. Dans les villages proches, la plupart des maisons sont encore remplies de boue. Et dans les endroits les plus touchés, beaucoup d'habitants vivent sous la tente. Au-delà d'un toit, les sinistrés ont aussi besoin d'eau et de nourriture. "Plus de 11,7 tonnes d'aide logistique ont été acheminées aujourd'hui à Sumatra et à Aceh par voie maritime, terrestre et aérienne", a encore indiqué M. Abdul Muhari. "Parallèlement, la construction d'abris temporaires pour les personnes déplacées a débuté aujourd'hui dans le nord et l'ouest de Sumatra", a-t-il ajouté. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51.820 milliards de roupies (3,1 milliards de dollars). Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka. Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation : leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a déclaré le président indonésien à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord. "Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. À Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté Prabowo Subianto, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air indonésienne.

13.12.2025 à 12:51

Dermatose: la colère des agriculteurs ne retombe pas, la vaccination s'élargit

FRANCE24

"Il est hors de question que dans le massif pyrénéen on abatte des bêtes qui ne sont pas malades, qui sont saines, parce qu'elles appartiennent à un troupeau d'où, soi-disant, est sortie une bête malade", a déclaré à l'AFP Léon Thierry, coprésident de la Coordination rurale des Pyrénées-Atlantiques, un bonnet jaune siglé du syndicat sur la tête. "C'est contre-naturel. C'est de l'extermination de vaches et de paysans", a insisté le dirigeant, qui bloque l'A64 à hauteur de Briscous (Pyrénées-Atlantiques) au Pays Basque, avec plus d'une dizaine d'éleveurs et une quarantaine de tracteurs, Cette autoroute est également toujours bloquée par une cinquantaine d'agriculteurs et environ 80 tracteurs à Carbonne (Haute-Garonne), point de départ d'un précédent blocage de cet axe par des agriculteurs pendant une dizaine de jours début 2024. Vaccination étendue dans le Sud-Ouest Ailleurs dans le Sud-Ouest, la rocade autour d'Auch, dans le Gers, est fermée tout comme la N20 en Ariège, où l'abattage d'un troupeau a fait monter la fièvre cette semaine, avec deux jours de face-à-face tendu entre agriculteurs opposés à cette euthanasie et gendarmes. Au niveau national, les autorités recensaient samedi matin une petite dizaine de blocages et de tentatives de blocages ainsi qu'une vingtaine d'actions (feu de paille, banderoles, etc.). Samedi matin, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a annoncé l'intention du gouvernement de vacciner "près d'un million" d'animaux contre la DNC en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. "Nous allons dans les semaines qui viennent vacciner près d'un million d'animaux, et donc protéger les éleveurs", a déclaré la ministre à Ici Occitanie. Ce million de vaccinations supplémentaires viendrait s'ajouter au million de bovins ayant déjà reçu le vaccin contre la DNC depuis le lancement le 18 juillet de la phase opérationnelle de vaccination, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Agriculture. Ces vaccinations auront lieu dans les zones réglementées qui s'étendent de la côte Atlantique à la Méditerranée: Ariège, Aude, Gers, Landes, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques et Pyrénées-Orientales. Autres dossiers brûlants Depuis l'apparition de la DNC en juin en France, la stratégie mise en place par l'Etat implique l'abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et jusqu'ici une "vaccination d'urgence" de tous les bovins dans un rayon de 50 km autour de la zone concernée. "Trois zones ont déjà pu être levées et la maladie a été éradiquée en un temps record dans plus de 108 foyers dans les départements les plus touchés", a déclaré vendredi soir au Sénat Mme Genevard, pour défendre cette stratégie. En Occitanie, la maladie touche désormais quatre départements: Pyrénées-Orientales, Ariège, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne, où un cas a été annoncé vendredi. Le sujet de l'abattage des cheptels suscite un clivage entre les syndicats agricoles. La Coordination rurale et la Confédération paysanne, souvent opposées, sont unies contre l'abattage généralisé des bêtes des foyers affectés et réclament une vaccination large. La puissante alliance FNSEA et Jeunes Agriculteurs estime au contraire que l'"abattage total est la meilleure solution". Ces derniers jours, l'opposition de la profession à la politique sanitaire du gouvernement s'est durcie, alimentée par d'autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne. tb-kal-vgr-fmp/gf/er

13.12.2025 à 12:08

Benjamin Stora raconte son départ d'Algérie, adolescent, à Judith Grimaldi

Chaque semaine, Judith Grimaldi reçoit un invité dans son podcast "Avec Judith". Cette fois, c'est Benjamin Stora. L'historien a grandi dans une famille juive d'Algérie, qu'il a dû quitter pendant la guerre. À notre micro, il revient sur ce départ qui a marqué ses jeunes années. L'émission intégrale est à retrouver dès ce samedi midi sur la chaîne YouTube de France 24.

13.12.2025 à 11:52

Libye : réouverture en grandes pompes du musée national après 14 ans de fermeture

FRANCE24

Malgré la situation sécuritaire très précaire en Libye, le musée national du pays a rouvert ses portes en grandes pompes après 14 ans de fermeture.

13.12.2025 à 11:44

Mohamed Salah réintégré au groupe de Liverpool

L'Equipe TV

Une semaine après avoir critiqué publiquement son club et son entraîneur Arne Slot, Mohamed Salah devrait réintégrer le groupe de Liverpool, selon la presse britannique. L'Égyptien avait été écarté de l'équipe pour le match de Ligue des champions contre l'Inter mercredi, mais pourrait rejouer pour les Reds contre Brighton samedi.

13.12.2025 à 11:09

Dermatose : face à la colère des éleveurs, l'État annonce vacciner près d'un million de bovins

FRANCE 24

La France s'apprête à vacciner près d’un million de bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse, a annoncé samedi la ministre de l'Agriculture. Parallèlement, les éleveurs multiplient les actions de protestation à travers le pays contre l'abattage de troupeaux.

13.12.2025 à 10:55

Inde: la venue de Lionel Messi sème le chaos à Calcutta

FRANCE24

En visite jusqu'à lundi, le joueur de 38 ans, idolâtré en Inde où le football n'est pourtant pas d'une immense popularité, a été accueilli à son arrivé dans l'Etat du Bengale occidental samedi matin par des fans exubérants qui scandaient son nom. Quelques heures plus tard, des milliers de fans portant des maillots du joueur réunis dans le stade Salt Lake de Calcutta ont été frustrés par les mesures de sécurité entourant la venue de Messi et la quasi-impossibilité de l'apercevoir. Le champion du monde a fait le tour du terrain en saluant la foule puis a immédiatement quitté le stade, alors qu'il était prévu qu'il y joue quelques minutes. La colère de certains fans, dont beaucoup avaient payé plus de 100 dollars, "un mois de salaire" pour d'autres, a alors éclaté. Des sièges arrachés ont été lancés sur la pelouse, ainsi que des bouteilles d'eau. Puis le terrain a été envahi. "Voir Messi était un rêve. Mais je n'ai pas eu la chance de l'apercevoir à cause de l'inorganisation dans le stade", a regretté auprès de l'AFP un homme d'affaires de 37 ans, Nabin Chatterjee. "Je suis venu avec mon fils pour voir Messi, pas des politiciens", s'est fâché Ajay Shah, cité par l'agence de presse indienne PTI, soulignant qu'alors qu'il n'avait pu voir la star, des policiers et des militaires qui assuraient sa sécurité "prenaient des selfies" avec le joueur. Le chaos est dû à "l'organisation", a-t-il accusé. Plus tard, un responsable de la police de l'Etat, Javed Shamim, a d'ailleurs annoncé que "le chef de l'organisation" avait été arrêté. Il n'a pas donné plus de détails mais a ajouté que les autorités allaient voir comment les organisateurs pouvaient rembourser les billets pour l'événement qui a si mal tourné. La ministre en chef de l'Etat du Bengale occidental, Mamata Banerjee, s'est dite "choquée" par la mauvaise organisation. "Je présente mes sincères excuses à Lionel Messi ainsi qu'à tous les amoureux de sport et à ses fans pour le malheureux incident", a écrit Mme Banerjee sur son compte X, ajoutant qu'elle avait lancé une enquête sur les événements. Avant sa venue au stade Salt Lake, une immense statue (21 m) de Messi brandissant la coupe du monde a été dévoilée dans la ville. L'Argentin doit poursuivre sa tournée à Hyderabad, Bombay et New Delhi.

13.12.2025 à 10:50

Bethléem se prépare à célébrer les fêtes de Noël

FRANCE24

Dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée, on se prépare à célébrer les fêtes de Noël, ce qui n'était plus le cas depuis le début de la guerre à Gaza. Les pèlerins se font cependant rares. Un sujet de nos confrères de France 2.

13.12.2025 à 10:39

Au Chili, la peur du crime porte l'extrême droite aux portes de la présidence

FRANCE24

Depuis le début des années 2000, la violence liée au crime organisé a augmenté d'environ 40% au Chili, selon les statistiques officielles. Le taux d'homicides a progressé d'environ 50%, d'après les données de l'ONU. Et les sondages montrent qu'aux yeux d'une majorité de Chiliens la criminalité est maintenant le premier problème du pays. Ainsi, dans le centre de Santiago, peu après 18H00 jeudi, des dizaines de policiers masqués et armés surgissent d'un convoi de 15 véhicules banalisés. Ils vont défoncer les portes de neuf maisons soupçonnées d'abriter des trafiquants. L'"Opération Colombie" est le fruit d'une enquête de six mois sur un réseau étranger de trafic de drogue menée par la police d'investigation, équivalent chilien du FBI américain. Chargée de faire respecter la loi dans ce qui fut autrefois le pays le plus sûr d'Amérique latine, elle se retrouve désormais en première ligne d'une bataille féroce contre le crime organisé. Erick Menay, chef de l'unité de lutte contre le crime organisé et presque 35 ans de service, raconte à l'AFP comment son métier s'est transformé face à l'arrivée de gangs sophistiqués et ultra-violents en provenance du Pérou, d'Equateur, de Colombie et surtout du Venezuela, dont est issue l'organisation criminelle Tren de Aragua. Les guerres de territoire "ont apporté beaucoup de violence, beaucoup de coups de feu, de victimes et d'insécurité", dit-il. Nuances "Le pays part en lambeaux", affirme avec emphase José Antonio Kast, candidat à la présidentielle pour la troisième fois. Après une campagne centrée sur l'insécurité et l'immigration clandestine, il devance largement la candidate de gauche Jeannette Jara dans les sondages en vue du scrutin de dimanche. Abrité derrière des vitres pare-balles, le candidat ultraconservateur, père de neuf enfants, promet dans ses discours d'expulser des centaines de milliers de migrants en situation irrégulière, principalement issus du Venezuela en crise, de boucler la frontière avec la Bolivie et de déclarer l'état d'urgence. Pourtant, les chiffres et les témoignages venus du terrain viennent nuancer ce constat alarmiste: si la criminalité a augmenté et est devenue plus violente, elle est partie d'un niveau très bas. Selon une récente enquête gouvernementale, 88% des Chiliens estiment que la criminalité a augmenté l'an dernier. Les statistiques policières indiquent pourtant que le taux de crimes violents s'est stabilisé et, dans certains cas, est même en baisse. La part de la population ayant été victime de délits violents - cambriolages, vols avec violence ou encore extorsion - atteint un peu moins de 6%. Selon Hassel Barrientos Hermosilla, chef de l'unité anti-enlèvements et extorsion de la police d'investigation, il est rare que des Chiliens soient la cible de ces crimes très médiatisés. En dépit de la perception des habitants. "Eloigné de la réalité" La peur a grandi bien plus vite que la criminalité, selon l'ex-général Christian Bolivar, qui dirige la sécurité municipale de Las Condes, banlieue aisée de Santiago. "Il est évident que la perception, ce que les gens ressentent en matière de sécurité, est très éloignée de la réalité", confie-t-il à l'AFP. Quand les gens ont peur, les rues se vident et deviennent moins sûres, un cercle vicieux. "Cette perception, c'est le plus difficile à aborder", dit-il, malgré les 450 personnes sous ses ordres et un centre de commandement moderne où affluent les images des caméras de sécurité. "Nous pouvons mettre en place des mécanismes de contrôle, de supervision et de lutte contre la criminalité, mais il est bien plus difficile d'atteindre les esprits, d'essayer d'influencer les gens pour qu'ils comprennent que la situation en matière de sécurité n'est pas aussi critique qu'elle est dépeinte ou perçue", souligne-t-il. Des éléments suggèrent que les médias, dont beaucoup diffusent en direct des opérations anti-drogue mineures, attisent la peur. D'après un récent sondage UDP-Feedback, les Chiliens qui regardent la télévision sont 25% plus susceptibles d'affirmer que la criminalité violente est un problème par rapport à ceux qui lisent le journal.

13.12.2025 à 10:23

Pourquoi une entrée en Bourse de SpaceX, le géant spatial de Musk, affole tous les compteurs

FRANCE 24

Elon Musk envisage d'introduire SpaceX en Bourse, une opération qui pourrait devenir la plus importante entrée de l'histoire sur les marchés. L'entreprise, dont les revenus explosent grâce à sa constellation internet Starlink, viserait une valorisation colossale d'environ 1 500 milliards de dollars. Une manœuvre qui fascine et interroge.

13.12.2025 à 10:20

Ukraine : Trump envoie Witkoff rencontrer Zelensky

FRANCE24

Donald Trump envoie son émissaire Steve Witkoff à Berlin ce week-end pour rencontrer Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, au moment où les Etats-Unis poussent l'Ukraine à des concessions majeures pour mettre fin à la guerre avec la Russie. Les précisions de Gulliver Cragg, correspondant de France 24 à Kiev.

13.12.2025 à 10:19

Sur les points de deal à Marseille, des ados traités comme des "esclaves modernes"

FRANCE24

"On a souvent des mineurs violentés très gravement, séquestrés, mis à l'amende, qui n'arrivent plus à sortir des réseaux" mais "c'est l'omerta, on ne dénonce pas", explique à l'AFP le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, qui n'hésite pas désormais à parler de traite d'êtres humains. Les autorités ne savent pas quoi faire pour endiguer ce phénomène apparu peu avant le Covid. Des centaines d'adolescents, souvent en rupture familiale, "jobbent" à Marseille, recrutés sur les réseaux sociaux. Certains viennent d'ailleurs et les autorités ont même parlé de "narcotourisme". "On fait croire que c'est le job de rêve mais 100 euros pour guetter de 10H à minuit, au taux horaire, c'est de l'exploitation", remarque une actrice associative qui souhaite rester anonyme tant la peur règne depuis l'assassinat mi-novembre de Mehdi Kessaci, tué sans doute pour faire taire son frère Amine, militant anti-drogue. Pour Hakim*, descendu de région parisienne fin 2020, les choses ont vite mal tourné. C'est l'un des rares cas qui a donné lieu à des poursuites, car les victimes ne portent presque jamais plainte. Quelques jours à peine après son arrivée, il se jette sur des policiers en patrouille cité de la Busserine, les suppliant de le sortir de là. Cet adolescent alors âgé de 15 ans est certes venu de son plein gré dans la deuxième ville de France mais très vite on lui prend son téléphone, on l'oblige à dormir chez une logeuse "énormément radine": un bol d'eau pour se laver et un cookie à partager avec un partenaire d'infortune, raconte-t-il aux enquêteurs. Il fait le guetteur et doit crier "ara" à l'arrivée de la police. On lui reproche d'avoir raté une alerte, c'est le début d'un déferlement de violences. Et le gérant du point de deal, à peine plus âgé, un surnommé Loose D dont il ne connaissait pas le vrai nom, une garantie en cas d'interpellation, lui lance sous la menace d'un couteau: "Qu'est-ce que tu serais prêt à faire pour rester en vie ? Est-ce que tu serais prêt à me sucer ?". Il est violé, on lui fait croire qu'il est filmé pour qu'il se taise. des "mouchoirs jetables" Début février une affaire similaire sera jugée aux assises des Bouches-du-Rhône. Les faits se passent cette fois dans la cité de Frais-Vallon en 2022: deux minots à qui on invente "un trou" dans la caisse de 500 euros. Dans les pochons de drogue qu'ils remettent aux clients, ils glissent des petits papiers: "bonjour, on est séquestré pour le réseau. SVP appelle la police il nous oblige a vendre gratuit depuis 1 mois et nous tabasse avec des bare. SVP appelle la police on a besoin d'aide (on a 15 ans)" (sic). Ils finiront par sauter du 2e étage de l'appartement où ils étaient retenus et les pompiers les récupéreront grâce à l'appel d'un passant. Cette brutalité commence désormais à déborder sur des fratries: "si d'aventure, le frère ne rembourse pas ou ne jobbe pas assez, le petit frère ou la petite soeur est mis à contribution, elle est violée pour rembourser", témoigne un directeur d'un établissement accueillant des mineurs délinquants. Il confirme: ils ne portent jamais plainte par peur des représailles et parce qu'on ne "balance" pas. Les dossiers se ressemblent et face à ce phénomène, où les tortionnaires ont parfois eux-mêmes subi des sévices, la justice est en train d'opérer un changement d'approche significatif. "Quand nous sommes arrivés en 2023, c'était en pleine guerre de gangs entre les clans Yoda et DZ Mafia. Et nous avons fait immédiatement le constat qu'on avait énormément de mineurs décédés, gravement blessés. C'était eux qui étaient au front, ils étaient complètement interchangeables, des mouchoirs jetables. Ils arrivaient volontairement en disant +je vais rentrer dans un réseau+, et puis, très vite, ils déchantaient, puisqu'ils étaient vraiment traités comme des esclaves", explique Isabelle Fort, qui pilote le pôle criminalité organisée au parquet de Marseille. C'est une juge pour enfants aujourd'hui à la retraite, Laurence Bellon, qui a commencé à parler de traite d'êtres humains. "Ces adolescents sont coincés dans un processus de répétition que l'on aborde aujourd'hui uniquement sous l'angle de la récidive alors qu'il s'agit aussi d'emprise et de soumission à des réseaux très violents", expliquait-t-elle à l'AFP en 2023. Habituellement, la traite d'êtres humains est réservée aux dossiers de proxénétisme ou de mendicité forcée. Parler de criminalité forcée est totalement inédit en France et cette approche bouscule, divise, mais finit par cheminer. L'Unicef a poussé un cri d'alerte en juillet, soulignant qu'il est "en contradiction avec le droit international que les enfants victimes d'exploitation criminelle fassent encore l'objet de poursuites et de sanctions pénales en France au lieu d'être considérés et pris en charge comme des victimes". En Belgique ou au Royaume-Uni des lois récentes établissent "que les victimes de la traite ne doivent pas être punies pour des infractions commises sous contrainte", souligne l'organisme onusien. D'abord auteur ou victime ? La France commence à avancer sur ce sujet. En janvier, le ministre de la Justice Gérald Darmanin préconisait lui-même dans une circulaire d'"envisager le traitement des procédures sous l'angle de la répression de la traite des êtres humains". Le parquet de Marseille a donc ouvert une dizaine d'enquêtes comportant un volet traite d'êtres humains sur des réseaux de trafiquants, annonce-t-il à l'AFP. "Il y a un travail de changement de paradigme pour tout le monde, mais sans tomber dans l'excès inverse de déresponsabiliser complètement les jeunes qui viendraient au soleil de Marseille parce qu'on paye mieux qu'ailleurs", insiste Céline Raignault, procureure-adjointe, en charge de la division Mineurs-Famille. La traite d'êtres humains obéit à des critères précis : la notion de déplacement, de recrutement aux fins d'exploitation, les menaces, violences, l'abus de vulnérabilité et éventuellement le recrutement par voies de télécommunication, énumère-t-elle. Du côté des policiers, il y a une certaine réticence et une difficulté à faire parler ces petites mains du trafic. "Il faut dans la traite d'être humains qu'on ait à faire à des victimes à 100%", estime Sébastien Lautard, numéro deux de la police marseillaise. "Actuellement, c'est bien beau, c'est des belles idées, mais on n'est pas prêts", ajoute le commissaire, pour qui "il y a un flou artistique dans le traitement de ces jeunes-là", notamment le manque d'"un parcours pour sortir du trafic". "Il n'y a aucun retour possible, à part de les extraire et de prendre soin d'eux", insiste le directeur d'établissement déjà cité: "il faudrait les mettre à la campagne et les reconsidérer comme des enfants", faire des choses simples avec eux, des jeux de société, la cuisine pour les sortir d'un mode de fonctionnement qui repose sur la violence où "agresseur, agressé tout se mélange". Me Frédéric Asdighikian, spécialiste du droit des enfants, se souvient d'un client, un mineur en fuite. Il est revenu brûlé au chalumeau sur le flanc, sa blessure était à vif, pas soignée. "Ils ont l'habitude de cette douleur, on l'avait torturé dans une cave trois jours". "c'est vraiment de l'esclavage moderne", estime l'avocat pour qui "il faut qu'on essaie de réfléchir autrement parce que c'est une histoire sans fin". * prénom modifié
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