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20.11.2025 à 14:15

Le gel et la neige arrivent, les pneus hiver aussi dans 34 départements

FRANCE24

Les pneus hiver sont marqués de la norme 3PMSF ("three peak mountain snow flake"), et leur obligation s'impose jusqu'au 31 mars pour tous les véhicules légers, véhicules utilitaires, poids lourds, autocars, autobus et camping-cars dans ces zones, indique le ministère dans la présentation de son dispositif 2025 de viabilité hivernale. Les pneus 3PMSF sont identifiables par la présence du marquage d'un "symbole alpin", illustré par une montagne à 3 pics contenant un flocon de neige. Selon Météo-France, l'arrivée d'une masse d'air polaire avec des températures inférieures aux normales de saison conduit à une accentuation des phénomènes hivernaux cette semaine, avec un risque de neige et de verglas. Samedi devrait être la journée la plus froide avec -1°C à Paris, -4°C au Mans et à Clermont-Ferrand, -6°C à Nancy. La Chaîne Météo prévient de son côté que la neige pourra descendre jusqu'en plaine, tandis que les massifs connaîtront un "nouvel apport conséquent, en particulier les Pyrénées". "Cette séquence hivernale, classique mais marquée pour un mois de novembre, impose une vigilance accrue sur l'ensemble du quart sud-est et des zones de montagne, où le froid, la neige et le vent se combineront pour produire des conditions de circulation parfois difficiles", ajoute la chaîne info. Lors d'un épisode neigeux, les gestionnaires d'autoroutes et de routes nationales sont en capacité d'agir 24 heures sur 24, mais sur les autres axes routiers, les interventions de déneigement ne peuvent avoir lieu que de 06H00 à 21H00, rappelle le ministère. L'Etat dispose de 7.500 agents pour le service hivernal, plus de 6.000 camions équipés de lames et de saleuses ou d'engins spéciaux et entre 400.000 et 800.000 tonnes de sel sont mobilisées chaque année.

20.11.2025 à 14:01

Au procès Péchier, l'"improbable" arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans

FRANCE24

Après deux jours de coma et cinq jours en réanimation, l'enfant a survécu. Aujourd'hui âgé de 14 ans, il assiste aux débats. Le 22 février 2016, son opération des amygdales, prévue à la clinique Saint-Vincent de Besançon, n'a jamais pu avoir lieu: entré au bloc à 13h30, il a été victime d'un arrêt cardiaque "dans les 10 minutes", a détaillé devant la cour Olivier Verguet, le directeur d'enquête. "Un arrêt cardiaque chez un enfant", c'est d'une "rareté absolue", a souligné le policier, observant que Tedy, "sans antécédents particuliers", avait "déjà été opéré un an plus tôt pour les végétations et tout s'était passé le plus naturellement du monde". "Ce qui lui est arrivé, c'était improbable", a renchéri l'avocate générale Christine de Curraize. L'arrêt cardiaque est déclaré à 13h40, le Dr Péchier arrive à 13h41 pour aider à sa réanimation. La situation est alors "très très catastrophique" et lorsque le Samu arrive, l'enfant est en arrêt cardio-respiratoire, décrit M. Verguet. Transféré au CHU, le petit garçon "va s'en sortir, fort heureusement" mais cette situation a "véritablement choqué la communauté médicale" et laissé les médecins dans "l'incompréhension", rapporte l'enquêteur. "Il attend la vérité" "Des interventions d'enfants, j'en ai pratiqué plusieurs milliers, c'est le seul cas que j'ai eu", a comparé le médecin ORL qui devait opérer Tedy, Thierry Loriod. Il a décrit un enfant "extrêmement calme", sans "stress particulier". Des experts ont évoqué des hypothèses d'intoxication à la lidocaïne et au potassium. En garde à vue, Frédéric Péchier avait contesté toute implication et attribué la réaction du garçonnet à l'utilisation de patchs anesthésiants. Près de dix ans plus tard, Tedy "attend la vérité", a déclaré à l'AFP l'avocat de sa famille, Archibald Celeyron. A 14 ans, le collégien, "assez réservé", présente des "séquelles physiques, qui le restreignent dans sa pratique sportive" et des "séquelles cognitives", dont des "lenteurs d'apprentissages". Une quinzaine de ses proches sont présents jeudi. "On a très bien compris. Pour nous, c'est lui", a déclaré à l'AFP le père de Tedy à propos de Frédéric Péchier. L'examen du cas Tedy "va peut-être susciter quelques tensions", a mis en garde en début de journée la présidente de la cour, Delphine Thibierge, appelant à ce que l'audience "se déroule dans le calme". "Terrain de jeu" Un autre cas, également survenu en 2016 dans le même établissement, a été évoqué: celui de Laurence Nicod, 49 ans, décédée en avril après un arrêt cardiaque survenu en salle de réveil, à la suite d'une opération de l'épaule. L'autopsie avait révélé une intoxication à la mépivacaïne et au tramadol. Selon les enquêteurs, Frédéric Péchier pourrait avoir voulu viser Catherine Nambot, qui était opérée le même matin que Laurence Nicod et aurait pu recevoir les produits incriminés. Mme Nambot était la compagne d'un anesthésiste, Sylvain Serri, avec lequel il était en conflit. Les docteurs Péchier et Serri ne se parlaient plus après un différend, quelques semaines auparavant, lors d'un dîner. A la suite de ce conflit, Frédéric Péchier, très contrarié, avait dit à Sylvain Serri qu'il ne prendrait plus aucune responsabilité au sein de la clinique et lui avait reproché d'avoir "cassé son jouet". "On s'est posé la question de savoir si le lieu de travail de M. Péchier n'était pas un terrain de jeu pour lui", a avancé le directeur d'enquête à propos de cette curieuse expression. Pour l'avocat de la défense, Randall Schwerdorffer, le différend entre les deux anesthésistes était "anodin" et faire le lien entre cette dispute et des empoisonnements est "aberrant", a-t-il dit à la presse. Au total, Frédéric Péchier, 53 ans, est jugé pour 30 empoisonnements dont 12 mortels. L'ex-anesthésiste, qui a toujours clamé son innocence, comparaît libre, mais encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu le 19 décembre.

20.11.2025 à 13:55

Respirer un air pollué au travail peut causer une maladie respiratoire grave, dit une agence sanitaire

FRANCE24

Dans un avis publié mercredi, fondé sur l'analyse des études scientifiques existantes, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) établit "un lien causal avéré entre les expositions professionnelles aux vapeurs, gaz, particules, fumées (ou VGPF) et le développement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie grave, quatrième cause de décès dans le monde. Celle-ci se manifeste par des symptômes respiratoires chroniques - essoufflement progressif, toux, infections respiratoires à répétition - et provoque "un déclin accéléré de la fonction respiratoire" puis l'apparition d'autres affections concomitantes: infections pulmonaires, problèmes cardiaques. "En raison de sa progression insidieuse et lente", cette maladie respiratoire est "fortement sous-diagnostiquée" et les patients "consultent souvent tardivement, lorsque leur capacité respiratoire est déjà significativement altérée", souligne l'Anses. A la veille de la journée mondiale de la BPCO, l'agence sanitaire annonce avoir établi, en analysant de nombreuses études sur des travailleurs, que cette affection peut être causée lors d'une exposition professionnelle aux VGPF. Cet indicateur regroupe une grande variété de polluants émis dans l'air. Il s'agit de particules minérales (silice, charbon...), de particules organiques (végétaux, moisissures...), de gaz, de vapeurs et de fumées, provenant de "réactions thermiques ou chimiques, d'actions mécaniques ou de combustion de matériaux". Les métiers exposés se retrouvent dans de nombreux secteurs: mines et carrières, travaux de BTP, fonderies, sidérurgie, cokeries, industries textile et chimique, secteur agricole. "Nous avons identifié un certain nombre de travaux exposants: ceux impliquant de manipuler des végétaux, d'intervenir dans des locaux hébergeant des animaux, ou encore des procédés de meulage, de ponçage où la dégradation thermique met des particules en suspension", explique à l'AFP Amandine Paillat, adjointe à la cheffe de l'unité d'évaluation des risques liés à l'air au sein de l'Anses. Batailles féroces Si "le tabagisme, y compris passif, est le principal facteur de risque identifié" aujourd'hui, des études estiment à "environ 15% la part des BPCO d'origine professionnelle" et montrent que certains secteurs agricoles et industriels sont "associés à un risque accru de survenue de cette pathologie". Au vu des données scientifiques et "face à la variété des polluants et des travaux" susceptibles de la provoquer, l'Anses recommande "la mise en discussion de la création d'un tableau unique de maladie professionnelle" pour la BPCO. Car il existe aujourd'hui des tableaux pour les seules "infections respiratoires consécutives à l'inhalation de poussière de textile végétal" ainsi que pour "la BPCO du mineur de charbon et celle du mineur de fer", précise Mme Paillat. Créer un tableau unique permettra de faciliter les démarches de reconnaissance des malades. Une maladie est dite "professionnelle" lorsqu'elle est la conséquence de l'exposition habituelle d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique et si elle figure dans l'un des tableaux -souvent obsolètes car rarement mis à jour- du régime général ou agricole de la Sécurité sociale, issus de la négociation entre syndicats et patronat. Quand il n'existe pas de tableau, des médecins étudient le dossier et se prononcent sur le lien entre le travail et la pathologie, dans un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP). Le travailleur doit alors prouver un "lien direct et essentiel" entre les deux. Mais "la création ou la modification de tableaux de maladies professionnelles, objet de batailles féroces au sein de la commission" où siègent des représentants des travailleurs et des employeurs, "est extrêmement lente, toujours en décalage avec les connaissances médicales et scientifiques", observe l'historienne et sociologue Anne Marchand dans "Mourir de son travail aujourd'hui, un fléau évitable" (éditions de l'Atelier). "Il faut réduire le sous-diagnostic de cette maladie", résume Mme Paillat, "la prendre en charge plus précocement" avec un meilleur dépistage, chez le généraliste et par la médecine du travail.

20.11.2025 à 13:53

Évincée par les États-Unis, l'UE martèle que la paix en Ukraine ne peut se faire sans elle

FRANCE 24

Alors que les États-Unis ont avancé un plan suggérant à Kiev de réduire son armée de moitié, la cheffe de la diplomatie européenne a rappelé jeudi que la paix en Ukraine ne pourrait pas sans faire sans les Européens.

20.11.2025 à 13:49

Espagne: 50 ans après la mort de Franco, Pedro Sánchez appelle à "défendre la démocratie"

FRANCE24

Aucune grande manifestation officielle n'était prévue jeudi en Espagne pour le 50e anniversaire de la disparition de Francisco Franco, mort à 82 ans après 36 ans passés à gouverner l'Espagne d'une main de fer suite à sa victoire sur les républicains lors de la guerre civile (1936-1939). "Nous ne célébrons pas la mort du dictateur, nous célébrons le début de la fin" de la dictature, avait résumé mercredi le ministre de la Mémoire démocratique Ángel Víctor Torres, présentant une série d'évènements qui seront organisés au cours de l'année à venir. "Ce 20 novembre marqua (...) le début d'un voyage qui devait nous mener à retrouver la liberté et la prospérité, et à reconquérir la démocratie perdue", a écrit le chef du gouvernement espagnol dans une tribune publiée sur le site d'eldiario.es, évoquant un "miracle" et un "succès presque unique". "C'est précisément maintenant, lorsque certains idéalisent des régimes autoritaires et s'accrochent à la nostalgie d'un passé qui n'a jamais été, que nous devons faire un pas en avant pour défendre une liberté qui nous a été arrachée pendant tant d'années", a-t-il poursuivi. "La démocratie est notre pouvoir. Défendons-la", a-t-il aussi lancé dans un message publié sur X. Polarisation politique L'anniversaire de la disparition de Franco s'inscrit en effet dans un contexte marqué en Espagne par la montée au cours des dernières années du parti d'extrême droite Vox, troisième force politique du pays aujourd'hui, et par les manifestations de nostalgie autour d'une époque idéalisée, en particulier chez certains jeunes influencés par les réseaux sociaux. Selon une enquête publiée jeudi par El Pais, près d'un quart (24%) des 18-28 ans considèrent ainsi qu'un régime autoritaire peut "parfois" être préférable à une démocratie (12% chez les 61 ans et plus). Quelque 40% des personnes interrogées dans cette même enquête ont une image très bonne, bonne ou neutre (ni bonne, ni mauvaise) du franquisme, contre 55% qui en ont une image mauvaise ou très mauvaise. Cette division traverse depuis 50 ans la société espagnole, entre volonté de réhabiliter les victimes du régime et souhait de ne pas "rouvrir les blessures". S'inscrivant aujourd'hui dans un contexte de polarisation politique extrême, elle a en outre été ravivée ces derniers jours par la publication des Mémoires de Juan Carlos, successeur désigné par Franco lui-même, et dont les propos élogieux sur le dictateur ont été très commentés. "Je pense que dans d'autres pays, il existe un large consensus autour de la condamnation de la dictature au profit de la démocratie. Ici, nous avons toujours eu une droite qui n'a pas été claire sur cette question", a déploré jeudi le ministre de la Culture Ernest Urtasun, issu de la coalition d'extrême gauche Sumar. Rassemblement au cimetière Figure du Parti populaire (PP, opposition de droite), la présidente de la communauté de Madrid Isabel Díaz Ayuso a ainsi semblé renvoyer dos à dos les deux camps de la guerre civile jeudi devant son assemblée locale. "J'ai appris de ces Espagnols, des parents, des grands-parents, qui ne voulaient ni une Espagne, ni l'autre, qui appartenaient à cette immense majorité d'Espagnols qui n'ont jamais souhaité la guerre civile (...) et qui craignent aujourd'hui un retour des maux de la guerre civile", a-t-elle déclaré. Comme chaque année, quelques dizaines de nostalgiques du régime se sont aussi rassemblés jeudi sur la tombe de Franco, désormais enterré dans un cimetière proche de Madrid après avoir été exhumé de son mausolée de la Valle de los Caidos (aujourd'hui Valle de Cuelgamuros) en 2019. "C'est quelqu'un qui a beaucoup fait pour son pays et qui n'est pas reconnu à sa juste valeur", a déclaré à un journaliste de l'AFP Luis Lopez, 48 ans, un drapeau espagnol de l'ère franquiste à la main. Une messe doit aussi être célébrée dans la soirée de jeudi à Madrid à la demande de la famille de Franco et de la Fondation qui honore sa mémoire --dont le gouvernement vient de demander la dissolution.

20.11.2025 à 13:41

COP30 : haro sur le méthane, "levier primordial" contre le dérèglement climatique

Cyrielle CABOT

En marge de la COP30, à Belém, au Brésil, plusieurs États ont annoncé des engagements volontaires pour diminuer drastiquement leurs émissions de méthane, ce puissant gaz à effet de serre responsable d'un tiers du réchauffement planétaire.

20.11.2025 à 13:14

Mondial 2026 : la RD Congo connaît ses adversaires potentiels pour la finale du barrage

Romain HOUEIX

Le tirage au sort a révélé jeudi les potentiels adversaires de la RD Congo lors du barrage intercontinental pour la Coupe du monde 2026. Les hommes de Sébastien Desabre affronteront le vainqueur de Nouvelle-Calédonie - Jamaïque.

20.11.2025 à 12:51

Le marché du luxe se stabilise mais continue de perdre des clients, selon une étude

FRANCE24

"On termine beaucoup mieux l'année que ce qu'on avait anticipé", souligne auprès de l'AFP Joëlle de Montgolfier, directrice du pôle luxe de Bain and Company. Au printemps, les auteurs de l'étude, réalisée en partenariat avec la Fondation Altagamma qui réunit les grands noms du luxe italien, avaient en effet envisagé un recul de 2% à 5% des ventes pour l'année 2025. Après un début d'année difficile, les ventes aux Etats-Unis, l'un des principaux marchés du luxe, qui avaient pâti du début de mandat de Donald Trump et des annonces de droits de douanes, se sont redressées "depuis le mois de mai", selon Joëlle de Montgolfier, alors que le marché chinois semble également se stabiliser. Mais après un pic à 400 millions de consommateurs en 2022, le secteur du luxe perd chaque année des clients, "au rythme de 10 à 20 millions de clients encore cette année" pour atteindre 340 millions, prévient-elle. Une des raisons de cette désaffection est la hausse des prix qui continue "alors qu'on avait alerté l'année dernière sur le fait que les prix étaient assez élevés", souligne la spécialiste du secteur. Aujourd'hui, même les lunettes ou les produits de beauté, qui "étaient l'entrée de gamme dans le luxe il y a dix ans", ont vu leur prix augmenter. "Les dépenses diminuent en fréquence, les consommateurs se tournent vers des plaisirs plus modestes, des promotions", préviennent les auteurs de l'étude. Moins de sacs, plus de voyages Les gens qui veulent quand même avoir une touche de luxe dans leur vie se tournent désormais vers les restaurants ou le bien-être comme les spas, "où finalement pour 200, 300 euros vous allez avoir une expérience de luxe alors que vous ne pourrez pas vous acheter un pot de crème pour ce prix là", souligne Mme de Montgolfier. Mais cette tendance "d'expérience" plutôt que de produits, ne concerne pas uniquement la clientèle dite "aspirationnelle" c'est-à-dire, celle qui souhaite entrer dans le monde du luxe. Il s'agit selon l'étude d'une "tendance mondiale persistante" qui touche aussi les plus aisés qui représentent 2% de la clientèle mais 45% des dépenses. "Les gens sont moins dans la possession que dans une forme d’hédonisme et de jouissance et donc il y a une réallocation des dépenses depuis tout ce qui est achat de produits vers tout ce qui est lié au voyage ou à l'art de vivre", selon Joëlle de Montgolfier. L’étude qualifie cette évolution de "changement tectonique" vers les expériences de luxe — croisières hôtelières, gastronomie haut de gamme — au détriment des biens traditionnels, y compris l’automobile de luxe". Ainsi, le marché mondial des biens personnels de luxe (mode, maroquinerie, joaillerie, horlogerie et beauté) devrait rester globalement stable cette année par rapport à l’année précédente, avec une valeur estimée à 358 milliards d’euros en 2025 (-2%). Les ventes de voitures de luxe devraient reculer de 6%, celles de vins et spiritueux de 5%, celles d'oeuvres d'art de 9% alors que les ventes de gastronomie devraient progresser de 5% et celles des croisières de 10%. Bain and Company estime que sur les dix prochaines années, la croissance annuelle du marché des biens personnels de luxe devrait progresser entre 4% et 6% pour atteindre entre 525 milliards d'euros et 625 milliards d'euros, tandis que les dépenses globales de luxe pourraient atteindre 2.200 à 2.700 milliards d’euros.

20.11.2025 à 12:45

Espagne : que faire des symboles du franquisme ? Avec P. Salmon, S. Michonneau et M. Petit-Jové

Nina MASSON

Cinquante ans après la mort de Franco, la mémoire du dictateur continue de fracturer l’Espagne. Le 20 novembre 1975, le général Franco décédait en Espagne et avec lui, 39 années d’une dictature née d’une guerre civile sanglante. Près d’un demi-siècle après sa mort, l’histoire, elle, n’a jamais vraiment été refermée et hante encore les débats, comme elle nourrit l’extrême droite. Pas de travail de mémoire collective, pas d’enquête officielle ni de procès. C’est seulement à partir des années 2000 que le pays découvre les fosses communes, les bébés volés et l’ampleur de la répression. Et pourtant, l’image d’un gentil dictateur a continué à prospérer, jusque dans les rues, les monuments, les symboles encore présents aujourd’hui. Qu’en reste-t-il et que faut-il en faire ?

20.11.2025 à 12:37

Vietnam: le bilan des inondations monte à 16 morts

FRANCE24

Le sud et le centre du pays asiatique ont enregistré des précipitations incessantes depuis la fin octobre, provoquant des inondations à répétition et laissant sous les eaux des destinations touristiques ainsi que des sites historiques. Selon le ministère de l'Environnement, au moins 16 personnes ont été tuées depuis le week-end dernier et des recherches sont en cours pour retrouver cinq disparus. Plus de 43.000 maisons sont inondées, tandis que plusieurs axes routiers majeurs sont coupés en raison de glissements de terrain. Dans la ville côtière de Nah Trang, prisée des touristes, des quartiers entiers se trouvent sous les eaux, montrent les photos de l'AFP. Bui Quoc Vinh, un propriétaire de plusieurs commerces de 45 ans dans cette ville, a dit être en sécurité dans son appartement au 24e étage, mais s'inquiéter pour ses restaurants et magasins au rez-de-chaussée, sous environ un mètre d'eau. "Mon personnel doit s'occuper de leurs maisons inondées" par quelque deux mètres d'eau, a-t-il noté, précisant ne pas s'attendre à ce que l'eau se retire bientôt, au vu de la pluie incessante. Dans la région montagneuse de Da Lat, à 290 kilomètres d'Hô-Chi-Minh-Ville (ex-Saïgon), les précipitations ont atteint dans certaines zones 600 millimètres depuis le week-end, selon les services météorologiques. Des glissements de terrain meurtriers y ont été signalés. Selon Vu Huu Son, 56 ans, propriétaire d'un hôtel dans la région, ces glissements de terrain ont bloqué toutes les routes menant à la ville, sauf une. "Je ne pense pas que nous ayons des touristes actuellement, car ils sont tous partis le week-end dernier avant les pluies et ont également annulé leurs visites ici", a-t-il déclaré à l'AFP. Une section de 100 mètres de la route du col de Mimosa s'est effondrée à la suite d'un glissement de terrain mercredi soir, tandis que deux autres routes ont été fermées, a indiqué le média d'État Tuoi Tre News. Armée mobilisée La compagnie ferroviaire publique de Hanoï a annoncé la suspension de plusieurs lignes de train reliant le nord et le sud du pays en raison des inondations, toujours selon les médias d'État. Le ministère de la Défense a déployé des hélicoptères pour secourir les habitants bloqués ou cernés par les eaux. Les lignes téléphoniques d'urgence ont enregistré un nombre inhabituellement élevé d'appels mercredi soir, alors que le niveau des eaux montait dans toute la région. Le vice-Premier ministre Ho Quoc Dung a donné instruction aux dirigeants des trois provinces les plus touchées par les inondations, Khanh Hoa, Dak Lak et Gia Lai, de mobiliser l'armée, la police et les autres forces de sécurité afin de "déplacer et évacuer rapidement les populations" vers des zones sûres, a indiqué jeudi un communiqué du gouvernement. Les sauveteurs ont apporté de la nourriture et de l'eau aux hôpitaux inondés de la ville côtière de Quy Nhon, dans la province de Binh Dinh, a rapporté le journal d'État Thanh Nien. Jeudi matin, le niveau de la rivière Ba, dans la province de Dak Lak, a dépassé le record de 1993 à deux endroits, tandis que la rivière Cai, dans la province de Khanh Hoa, a également atteint un nouveau record, selon le bureau météorologique. Les inondations se sont produites alors que de fortes pluies ont réhaussé le niveau déjà élevé des eaux, a expliqué Hoang Phuc Lam, directeur adjoint du Centre national de prévisions hydrométéorologiques, à la télévision d'État. À Dak Lak, les eaux de crue ont emporté 100 barils de 20 litres d'acide sulfurique - un produit liquide dangereux - provenant d'une sucrerie, a annoncé le ministère de la Sécurité publique, qui a prévenu la population des risques de contamination. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.

20.11.2025 à 12:26

Le Québec réduit ses seuils d’immigration et supprime un programme phare d’accueil

FRANCE24

Le gouvernement du Québec annonce un tournant décisif : les seuils d’immigration permanente vont être fortement réduits et l’un de ses principaux programmes d’accueil pour travailleurs qualifiés et diplômés étrangers va être supprimé. Résultat : des milliers de francophones hautement qualifiés sont désormais contraints de revoir leurs plans d’installation. Reportage.

20.11.2025 à 12:25

Logement: la reprise continue dans l'immobilier ancien, mais la remontée des prix est surveillée

FRANCE24

Le nombre de transactions enregistrées au cours des douze derniers mois est estimé à 921.000 à fin septembre, après 907.000 à fin juin. Ce "volume annuel de transactions poursuit sa hausse entamée en octobre 2024, après une baisse continue depuis la fin avril 2022", précise l'Insee. Dans les agences immobilières du réseau Orpi, "les agents ont retrouvé le moral", "des mandats de vente rentrent à nouveau", "les acquéreurs sont au rendez-vous et les vendeurs qui s'étaient emballés" ont accepté de baisser un peu leurs prix, relève Guillaume Martinaud, président d'Orpi. Selon le dernier baromètre immobilier de SeLoger-Meilleurs Agents, publié début novembre, les acheteurs immobiliers sont de retour avec une demande qui a progressé de 9% en octobre 2025 par rapport à l'année précédente, pour revenir au niveau observé en octobre 2021, avant la remontée des taux d'intérêt. "En 2025, les acheteurs se sont adaptés à la nouvelle donne des taux, et la demande repart, mais de façon plus sélective", selon le baromètre. Ce sont surtout les zones rurales et les maisons qui attirent davantage. Les ménages qui achètent leur premier bien immobilier "sont revenus car les prix ont baissé", estime Guillaume Martinaud, qui ne les voit cependant pas prendre une place prépondérante dans le marché. Pour preuve, le montant cumulé des nouveaux crédits immobiliers accordés entre janvier et septembre est en forte hausse de 38% par rapport aux neuf premiers mois de 2024, selon la Banque de France. Les primo-accédants représentent plus de la moitié (53%) des nouveaux crédits. Ces volumes de prêts immobiliers octroyés avait fortement baissé entre mi-2022 et début 2024, au moment de la remontée des taux d'intérêt, élément déclencheur de la crise du marché immobilier, qui a touché l'ancien comme le neuf. "Vraie dynamique" Les investisseurs locatifs ont cependant quasiment disparu, découragés par l'obligation de rénovation énergétique des logements les plus énergivores et l'encadrement des loyers appliqué à Paris, selon Thomas Chaumeron, gérant de l'agence ISR immobilier dans le centre de Paris. Désormais, "on n'est pas tiré d'affaire, mais il faut se loger", souligne Guillaume Martinaud, qui "va surveiller que les prix ne s'emballent pas, sinon on va casser la machine". Au troisième trimestre, les prix de l'immobilier ancien étaient 0,7% au-dessus du niveau constaté à la même période de l'année dernière, selon l'indice de référence Notaires-Insee. Par rapport au trimestre précédent, allant d'avril à juin, ils sont restés stables. Dans le détail, les prix ont augmenté de 1,3% pour les appartements et de 0,2% pour les maisons sur un an. Hors Ile-de-France, ils sont quasi stables (-0,1%) sur un trimestre et en hausse de 0,7% sur un an. Une progression équivalente avait été observée au trimestre précédent. En Ile-de-France, les prix ont progressé légèrement de 0,2% par rapport au deuxième trimestre, avec une hausse plus marquée pour les appartements parisiens (+1,1%). Sur un an, l'immobilier ancien francilien affiche une croissance des prix de 0,4%, une première après dix trimestres consécutifs de baisse. Avec un total de 121.790 transactions d'octobre 2024 à fin septembre 2025, les ventes de logements ont augmenté de 11% en Ile-de-France sur un an, par rapport aux mêmes douze mois précédents, selon les Notaires du Grand Paris. C'est "une amélioration de la situation, qui demeure à des niveaux inhabituellement bas", a commenté Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières des notaires du Grand Paris, lors d'une conférence. Elle estime que la baisse des prix observée reste "insuffisante, mais elle permet de redéployer un petit peu de volume d'activité". Au sein de son agence parisienne La Garçonnière immobilier, Bertrand Aubrun constate une "reprise des volumes" de vente et des "prix relativement stables". "Il y a une vraie dynamique depuis trois semaines à un mois" et la fin d'année 2025 ou les premiers mois de 2026 "pourraient être probablement très prometteurs", explique ce professionnel basé en bordure du quartier du Marais.

20.11.2025 à 12:21

BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

FRANCE24

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%. "Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu. "Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027. L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard. Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position. Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art+ est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

20.11.2025 à 12:05

Lourde condamnation pour Meta en Espagne qui devra indemniser les médias pour "concurrence déloyale"

FRANCE24

Le géant technologique était poursuivi pour avoir utilisé les données des internautes entre 2018 et 2023 sans leur consentement afin de créer des profils publicitaires individualisés et avoir tiré un énorme profit au détriment des médias espagnols qui respectaient la législation en matière de protection de la vie privée. A l'origine de la plainte, plusieurs médias dont les membres de l'Association des médias d'information (AMI). Mercredi, le tribunal de commerce de Madrid a donc condamné Meta "à payer 479 millions d'euros à 87 éditeurs de presse numérique espagnole et agences de presse membres de l'AMI pour avoir obtenu un avantage concurrentiel significatif en réalisant de la publicité sur ses réseaux sociaux Facebook et Instagram en violation du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD)", selon un communiqué. La décision, qui peut encore faire l'objet d'un recours, mentionne également plus de 60 millions d'euros au titre des intérêts légaux qui s'ajoutent à cette somme, ainsi que l'indemnisation de l'agence Europa Press, non membre de l'AMI. Contacté par l'AFP, Meta n'avait pas réagi dans l'immédiat jeudi. "Profilage massif" Pendant le procès début octobre, l'AMI avait dénoncé le "profilage massif du comportement de tous les internautes (...) sans les en voir avoir informés ni obtenu le consentement des citoyens" et l'"énorme profit" qu'en avait tiré Meta grâce à la vente ensuite de "publicité segmentée". En face, les dirigeants de Meta en Espagne avaient argué que ce n'était pas tant les données des utilisateurs qui comptaient que les algorithmes utilisés pour rendre les annonces pertinentes pour chaque internaute. Pour parvenir à établir le montant du préjudice, le juge a dû faire un calcul étant donné que Meta "n'a pas fourni au tribunal les comptes de ses activités en Espagne", explique le communiqué du tribunal. Le juge s'est donc appuyé sur les données fournies par la presse numérique espagnole, et a conclu que pendant les cinq années qu'a duré l'infraction (du 25/05/2018, date d'entrée en vigueur du RGPD, au 01/08/2023, date à laquelle Meta propose à l'utilisateur de donner ou non son consentement), Meta avait gagné en Espagne avec son activité publicitaire en ligne plus de 5,281 milliards d'euros. Le juge a estimé qu'une partie de cet argent devait "être redistribué aux autres concurrents du marché publicitaire espagnol" car il avait été gagné "en violant le RGPD". Il a donc évalué le manque à gagner dû aux actions de Meta et la "perte de revenus en publicité numérique" et a conclu à la somme de 479 millions d'euros pour l'AMI, 2,57 millions pour Europa Press et 13.563 euros pour Radio Blanca. Enquête parlementaire Parmi l'AMI figurent Prisa, propriétaire du quotidien El Pais et du journal sportif AS, mais aussi Godo (La Vanguardia, Mundo deportivo...), Unidad Editorial (El Mundo, Marca) et Vocento, qui publie le quotidien conservateur ABC. Le tribunal précise par ailleurs qu'une plainte similaire est en cours en France et que ce jugement souligne "le rôle fondamental de la législation en matière de concurrence dans le contrôle des abus liés au traitement illicite des données personnelles et le pouvoir informatif et économique immense des géants technologiques". Mercredi, le Premier ministre espagnol s'en était directement pris à Meta, annonçant qu'une enquête parlementaire allait être lancée afin de vérifier si l'entreprise avait violé la vie privée de millions d'utilisateurs via un système caché. Pedro Sánchez a assuré que Meta devrait "rendre des comptes" au Parlement. Selon des experts espagnols, néerlandais et belges cités par le gouvernement, Meta "aurait utilisé pendant près d'un an un mécanisme caché permettant de suivre l'activité web des utilisateurs de dispositifs Android" et de collecter des données sur les pages visitées pour les associer à son identité dans les applications Facebook et Instagram, même lorsqu'il utilisait le mode incognito de navigation ou un VPN.

20.11.2025 à 11:57

Arianespace prévoit de lancer deux satellites Galileo le 17 décembre

FRANCE24

Arianespace, chargée de commercialiser et exploiter le lanceur lourd, "placera en orbite avec Ariane 6 deux nouveaux satellites de la constellation Galileo pour l'Agence spatiale européenne (ESA), au nom de la Commission européenne et de l'Agence de l'Union européenne pour le programme spatial", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Ces engins, tirés depuis Kourou (Guyane française), "rejoindront la constellation des satellites Galileo de première génération pour améliorer la précision, la disponibilité et la robustesse du système mondial de navigation par satellite de l'Union européenne", selon la même source. Ces satellites "désignés SAT 33 et SAT 34 seront placés sur une orbite moyenne (MEO) à environ 22.922 km d'altitude. Leur séparation interviendra 3 heures et 55 minutes après le décollage. Tous deux rejoindront ensuite progressivement leur orbite opérationnelle finale à 23.222 km d'altitude", a détaillé Arianespace. A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d'Ariane 6 en 2025, tout en promettant de "plus ou moins" doubler ce chiffre en 2026. Depuis le début de l'année, elle a réussi ses trois premiers lancements commerciaux: le 6 mars avec un satellite militaire, le 13 août avec un engin météorologique et le 4 novembre avec le satellite Sentinel-1D pour le programme européen d'observation de la Terre Copernicus. Les tirs de 2025 s'effectuent avec une version de la fusée dotée de deux propulseurs d'appoint ("boosters"), dite Ariane 62. En revanche, la mission suivante, prévue en 2026 à une date non encore précisée, aura recours à la version à quatre propulseurs d'appoint, Ariane 64, dotée d'une capacité d'emport en orbite basse doublée à 21,6 tonnes, pour mettre en orbite des satellites de la constellation à haut débit Project Kuiper de la société Amazon, récemment rebaptisée Amazon Leo. Il s'agira du premier des 18 lancements prévus par le contrat signé entre Arianespace et le géant américain, annoncé en avril 2022. L'entreprise faisait partie des trois sociétés retenues par la société de Jeff Bezos pour lancer au total 3.236 satellites en orbite terrestre basse, à quelque 600 km d'altitude, et la seule non-américaine.
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