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▸ Les 15 dernières parutions

10.12.2025 à 07:16

Ukraine en direct : Zelensky doit présenter aux États-Unis une version révisée du plan de paix

FRANCE 24

Volodymyr Zelensky doit présenter mercredi aux États-Unis une version révisée du plan de paix américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. La veille, le président ukrainien s'est dit prêt à organiser des élections dans son pays si la sécurité est garantie. Suivez notre direct.

10.12.2025 à 06:25

Les combats frontaliers Thaïlande-Cambodge poussent un demi-million de personnes à évacuer

FRANCE24

"Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité", a expliqué le porte-parole du ministère thaïlandais de la Défense, Surasant Kongsiri, après avoir annoncé l'évacuation de plus de 400.000 de ses ressortissants. L'armée cambodgienne a fait savoir de son côté que plus de 100.000 personnes avaient été contraintes de quitter leurs maisons dans cinq provinces bordant la frontière contestée. Les deux voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, dans lesquelles sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais ont été tués, selon les derniers bilans des autorités. Le nombre de déplacés dépasse celui du mois de juillet, lorsque 300.000 personnes avaient fui les combats, au sol et dans les airs, qui avaient fait 43 morts de part et d'autre en cinq jours. La Thaïlande et le Cambodge avaient signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump, mais il été suspendu quelques semaines plus tard. "Demain, je dois passer un coup de fil et je pense qu'ils vont comprendre", a-t-il lancé. "Qui d'autre pourrait dire +je vais passer un coup de fil et arrêter une guerre entre deux pays très puissants+?" "Plus intenses" Des tirs d'artillerie résonnaient mercredi matin dans le village cambodgien quasiment désert de Samraong, à quelques kilomètres de la frontière et de plusieurs temples historiques revendiqués par la Thaïlande. "Les combats sont plus intenses cette fois (qu'en juillet), les Thaïlandais larguent des bombes depuis des avions de chasse", a dit à l'AFP Lay Non, qui a trouvé refuge dans une pagode de la province de Siem Reap. "Je me sens apaisé ici", a poursuivi l'agent de sécurité de 55 ans, assis près d'une grande statue de Bouddha. De l'autre côté de la frontière, Niam Poda faisait sa lessive lundi chez elle, dans la province thaïlandaise de Sa Kaeo, lorsqu'une forte explosion a retenti. "J'ai dû courir pour sauver ma vie dès que j'ai pu", a témoigné l'agricultrice de 62 ans, qui a laissé derrière dans la précipitation ses médicaments contre le diabète et l'hypertension. "J'espère que la paix reviendra rapidement pour que je puisse retourner m'occuper de mes cannes à sucre", a-t-elle ajouté devant sa tente installée sous un abri de fortune. La Thaïlande poursuivra ses opérations militaires jusqu'à ce que le Cambodge "change de position", a affirmé mardi soir le ministère thaïlandais de la Défense, sans montrer de signes d'apaisement. Dans ce contexte, le Cambodge s'est retiré mercredi des Jeux d'Asie du Sud-Est, une compétition sportive régionale organisée par la Thaïlande dont la cérémonie d'ouverture avait eu lieu la veille. burs-sco-sdu/roc

10.12.2025 à 06:05

Le Cambodge se retire des Jeux d'Asie du Sud-Est organisés en Thaïlande, sur fond d'affrontements frontaliers

FRANCE24

"Il est confirmé que le Cambodge s'est retiré", a déclaré à l'AFP Akarin Hiranprueck, un haut responsable des Jeux. Le Comité national olympique cambodgien (NOCC) avait déjà annoncé fin novembre que ses athlètes ne participeraient pas aux épreuves concernant huit disciplines "en raison d'importants problèmes de sécurité". Mais les nouveaux affrontements en cours depuis dimanche, qui ont conduit à l'évacuation de plus de 500.000 personnes au total de part et d'autre de la frontière entre Thaïlande et Cambodge, se sont invités dans la compétition. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont tué au moins sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités. Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des pans de territoire le long de leur frontière commune, s'étaient déjà affrontés en juillet durant cinq jours. Quarante-trois personnes avaient perdu la vie. Des membres de la délégation cambodgienne ont participé mardi au défilé des athlètes, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'Asie du Sud-est à Bangkok, ville hôte au même titre que la province côtière de Chonburi. La cérémonie a eu lieu sous haute sécurité, en présence de membres de la famille royale thaïlandaise. Des milliers d'athlètes originaires de 11 pays asiatiques doivent prendre part jusqu'au 20 décembre à des épreuves de football, skateboard, voile ou encore d'escrime.

10.12.2025 à 05:57

Au Brésil, les députés votent une loi pour réduire fortement la peine de Bolsonaro

FRANCE24

Si ce texte est également voté par le Sénat, "Bolsonaro verra sa peine réduite de 27 ans et trois mois à environ deux ans et quatre mois de prison", a affirmé son rapporteur, le député Paulinho da Força, dans une vidéo envoyée à l'AFP. Mais la décision finale sur la durée des peines reviendra à la Cour suprême. Le texte, qui dit chercher "la pacification" du Brésil, a été adopté par 291 voix contre 148. Il prévoit aussi d'accorder une liberté conditionnelle à plus d'une centaine de partisans de l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) condamnés pour l'assaut contre les sièges des pouvoirs à Brasilia le 8 janvier 2023, quelques jours après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. "C'est un geste de réconciliation. Un pays ne peut rester éternellement prisonnier de son passé récent", a déclaré M. da Força pendant la séance. Incidents dans l'hémicycle Les débats ont été interrompus pendant un long moment à la suite d'incidents dans l'hémicycle. Un député progouvernemental, Glauber Braga, a été expulsé manu militari par la police après avoir dénoncé une "offensive putschiste" et s'être installé dans le fauteuil du président de la chambre. La retransmission en direct de la séance à la télévision a été coupée et les journalistes ont été chassés de la salle, ce qui a généré des bousculades et des échauffourées. Dans un communiqué, la Fédération des journalistes du Brésil a "condamné avec véhémence" cet "épisode de violence". Le texte vise à réduire de manière significative les peines de prison pour divers délits, dont celui de tentative de coup d'Etat. Bloquée plusieurs mois durant, la proposition a été finalement inscrite mardi à l'ordre du jour de la Chambre, pour le plus grand plaisir de l'opposition de droite qui milite en faveur d'une amnistie de l'ex-président, mais n'a pu jusqu'à présent parvenir à ses fins en raison de protestations populaires. "Attentat contre la démocratie" "Comme nous n'avons pas réussi à créer l'environnement politique et à obtenir les votes nécessaires pour l'amnistie, la première étape pour atteindre notre objectif sera la réduction des peines", a déclaré le député leader de l'opposition, Sostenes Cavalcante, au cours d'une conférence de presse. "Toute loi doit être générale. Nous faisons clairement une loi spécifique pour bénéficier à Bolsonaro", a commenté le député leader de la majorité, Lindbergh Farias. "Ce qui se passe aujourd'hui est une honte, un attentat contre la démocratie et un effort de plus pour l'immunité" des putschistes, a-t-il ajouté. Jair Bolsonaro, 70 ans, est détenu depuis fin novembre dans les locaux de la police fédérale à Brasilia, dans une petite cellule équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision. Mardi, ses avocats ont réclamé son hospitalisation d'urgence en raison d'une "aggravation significative de son état de santé", nécessitant selon eux une double opération chirurgicale. L'ancien président souffre de séquelles permanentes après avoir été poignardé à l'abdomen en 2018 lors d'un meeting de campagne présidentielle. Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula. Il clame son innocence, se disant victime de "persécution politique". Sa défense a déposé fin novembre un nouveau recours pour demander l'annulation du procès, après le rejet par la Cour suprême d'un premier appel. Vendredi, le fils de l'ex-président, Flavio Bolsonaro, un sénateur de 44 ans, avait annoncé que son père l'avait désigné pour représenter son camp lors de la prochaine élection présidentielle, en 2026.

10.12.2025 à 05:39

Après le cyclone, les Sri-Lankais exsangues font la queue pour être soignés

FRANCE24

"Je n'ai pas pu accéder au camp hier, donc je suis revenu à 04H00 du matin pour être le premier de la queue", explique Prasantha Perera, un charpentier de 60 ans qui doit se faire retirer un éclat de bois au pied, avant de pouvoir enfin s'atteler au nettoyage. Le cyclone Ditwah, le pire que l'île ait connu depuis le début du siècle, a tué fin novembre au moins 638 personnes et en a touché plus de deux millions, soit près de 10% de la population. M. Perera est le premier patient de la journée à quitter le camp médical d'urgence, mis en place par des humanitaires japonais pour suppléer l'hôpital public de Chilaw, inondé. Les crues n'ont pas épargné M. Perea non plus. "Il y a eu 1,5 mètre d'eau dans ma maison", explique le charpentier en récupérant des médicaments contre les infections. "Je ne pouvais pas nettoyer à cause de cette blessure, mais maintenant je peux commencer." Derrière lui, des dizaines d'adultes et d'enfants se tiennent debout dans une file ordonnée, déjà si longue que les humanitaires demandent à certains patients de revenir le lendemain. "Je reviendrai très tôt demain pour avoir des médicaments contre l'eczéma", se résigne Eva Kumari, 51 ans, déboutée car le centre a déjà atteint sa limite de 150 patients par jour. Aide internationale L'équipe médicale de 31 membres, déployée par l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica), est arrivée quelques jours après la catastrophe, à la demande du gouvernement srilankais. Abrités dans des tentes blanches, les humanitaires japonais sont venus avec leurs propose équipements, des trousses médicales aux générateurs électriques. Il sont épaulés par 16 traducteurs. Parmi eux, un moine japonais qui vit sur l'île depuis 15 ans et parle le cinghalais, la langue du pays. Près de deux semaines après le passage du cyclone, le principal hôpital de la ville vient tout juste de recommencer à admettre des patients, confie son directeur adjoint, Dinesh Koggalage. En attendant qu'il puisse à nouveau fonctionner normalement, les équipes du centre d'urgence sont de plus en plus sollicitées, selon le professeur Taketo Kurozumi, spécialiste de la gestion médicale des catastrophes à l'université Teikyo de Tokyo. "Les chiffres augmentent", décrit-il à l'AFP entre deux patients. Ceux-ci présentent généralement des problèmes de peau, des difficultés respiratoires ou des maladies transmises par les moustiques, comme la dengue et le chikungunya. Devant le centre de Chilaw, la file d'attente continue à avancer, lentement. Les médecins écoutent les antécédents médicaux des patients et consacrent à chacun d'entre eux plus de temps que ne le permet généralement le système de santé srilankais, déjà surchargé en temps ordinaire. Le cyclone Ditwah est la catastrophe naturelle la plus grave de l'histoire récente du Sri-Lanka, a rappelé le président Anura Kumara Dissanayake, qui a lancé un appel à l'aide internationale pour soutenir les efforts de reconstruction.

10.12.2025 à 05:38

Plus de 500 000 personnes ont évacué les régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge

FRANCE 24

La reprise des affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge a provoqué l'évacuation de quelque 500 000 personnes des deux côtés de la frontière, selon les chiffres communiqués par les gouvernements des deux pays mercredi.

10.12.2025 à 05:31

L'Australie dit reprendre le "contrôle" des réseaux sociaux avec l'interdiction aux moins de 16 ans

FRANCE24

Des centaines de milliers d'adolescents se sont réveillés déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour. Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre 28 millions d'euros en vertu de cette obligation, dont l'application sera scrutée par de nombreux pays. "C'est une première mondiale", a clamé mercredi M. Albanese, ajoutant qu'il s'agissait d'"un des plus grand changement social et culturel que notre nation ait connu". "Nous reprendrons le contrôle." Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels: la mesure est accueillie avec soulagement par certains parents mais laisse les premiers concernés sceptiques. "Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", estime Layton Lewis, 15 ans, interrogé avant son exclusion des plateformes. Les téléchargements d'applications encore accessibles aux adolescents, comme Lemon8 et yobe, ont déjà grimpé en flèche dans le pays. Bianca Navarro, 10 ans, compte les années la séparant de son compte YouTube: "je vais devoir attendre six ans avant de pouvoir regarder à nouveau des vidéos". "Prudence" Les géants Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais obligation de bannir les utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés. Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement. Parmi les parents partisans de la mesure, Mia Bannister a mis en cause le rôle des réseaux sociaux dans le suicide de son fils adolescent, Ollie, victime de harcèlement en ligne et de vidéos ayant favorisé son anorexie. "J'en ai assez que les géants des réseaux sociaux fuient leurs responsabilités", a-t-elle dénoncé auprès de l'AFP. Des études avancent que passer trop de temps en ligne nuit au bien-être des adolescents. Dany Elachi, père de cinq enfants, approuve: "On doit faire preuve de prudence avant de mettre n'importe quoi d'addictif entre les mains de nos enfants". Vérification Meta, YouTube et d'autres géants de la tech ont condamné l'interdiction. Tous ont cependant accepté de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés. "Nous respecterons nos obligations légales, mais nous restons préoccupés par le fait que cette loi affaiblira la sécurité des adolescents", a affirmé Meta mercredi dans un communiqué. Selon l'entreprise, de nombreuses applications n'offrent pas les mêmes fonctionnalités de sécurité que les siennes, comme les comptes dédiés aux adolescents. "Nous avons constamment fait part de nos inquiétudes quant au fait que cette loi mal conçue pourrait pousser les adolescents vers des plateformes ou des applications moins réglementées. Nous voyons maintenant ces inquiétudes devenir réalité", s'est alarmée l'entreprise. La justice a également été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la Haute Cour d'Australie. Le succès ou non de la décision australienne sera scrutée de près. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires. Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents trouveraient un moyen de continuer à utiliser les plateformes. D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus. Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photos. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.

10.12.2025 à 05:13

Louvre: des sénateurs se penchent sur l'enquête administrative lancée après le casse

FRANCE24

Prévues à partir de 10H30, ces auditions surviennent dans un contexte toujours sombre pour le Louvre, fragilisé par le vol de joyaux de la Couronne, contraint de fermer une galerie en raison d'avaries et confronté à un appel à la grève de ses agents à partir de lundi. Au lendemain du casse, la ministre de la Culture Rachida Dati avait diligenté une enquête administrative pour faire la lumière sur les failles sécuritaires du musée le plus visité au monde. Ce rapport confidentiel n'a pas vocation à être rendu public mais la commission de la culture du Sénat entend mercredi les responsables des deux institutions qui l'ont réalisé: Noël Corbin, directeur de l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac), et Pascal Mignerey, de la Mission sécurité, sûreté et d'audit (Missa) au ministère de la Culture. "A la lecture de l’enquête administrative, j’ai considéré qu'il n'était pas possible de ne rien faire", a expliqué à l'AFP l'initiateur de ces auditions, le président de la commission Laurent Lafon, qui dit avoir pris connaissance du document la semaine dernière. "Ce qui est certain c'est que les failles étaient connues depuis 2017 et qu'il ne s'est pas passé grand-chose depuis", a ajouté le sénateur centriste. Sans attendre le document définitif, la ministre de la Culture avait révélé fin octobre les premières conclusions de cette enquête administrative qui pointait, selon elle, "une sous-estimation" des risques depuis "plus de 20 ans" au Louvre et "un sous-équipement" en matière de sûreté. Rachida Dati avait alors annoncé plusieurs "mesures d'urgence", dont l'installation de dispositifs "anti-intrusion" sur le bâtiment et dans ses alentours. Lors d'un conseil d'administration d'urgence, le Louvre a approuvé ces mesures qui ont, faute de nouveaux recrutements, laissé les syndicats sur leur faim. La semaine prochaine, la sécurité du musée parisien continuera d'occuper cette même commission du Sénat. Mardi, elle interrogera pour la première fois l'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, dont la parole est très attendue après la mise au jour d'audits sécuritaires alarmants réalisés sous son mandat (2013-2021). Mercredi, sa successeure, Laurence des Cars, sera à nouveau entendue par les sénateurs. "Il y a manifestement eu un problème de transmission des informations au moment de la transition entre l’ancien président du Louvre et son actuelle dirigeante", estime M. Lafon.

10.12.2025 à 05:01

La Fed attendue au tournant, les marchés misent sur une nouvelle baisse des taux

FRANCE24

Pour une grande majorité des investisseurs, la Réserve fédérale (Fed) actera à 14H00 (19H00 GMT) une diminution d'un quart de point, pour ramener ses taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Une pointe de suspense demeure malgré tout. Plusieurs responsables (douze personnes votent) ont fait comprendre qu'ils n'étaient pas sûrs que cette détente s'impose. "Il est probable que le vote soit très partagé mais nous imaginons mal la Fed surprendre" en optant pour le statu quo, soulignent les analystes de la banque espagnole BBVA dans une note. La banque centrale, dont les taux guident les coûts d'emprunt, cherche généralement à canaliser les attentes des marchés pour éviter les grands mouvements en Bourse. Or les investisseurs ont interprété une déclaration du président de la Fed de New York, une voix forte au sein de l'institution monétaire, comme le signe qu'une majorité allait se dégager en faveur d'une détente supplémentaire. La Fed a procédé à sa première baisse de taux de 2025 en septembre pour donner un peu d'air à l'économie et éviter une poussée des licenciements. Elle était jusque-là restée sourde aux lourds appels du président Donald Trump en faveur de taux plus bas, de crainte que les droits de douane qu'il a mis en place depuis son retour au pouvoir ne fassent dérailler l'inflation. La Fed remaniée en 2026 La Fed est confrontée à une nouvelle difficulté. La longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis a suspendu la publication des données économiques phares. Certaines sont même définitivement perdues, ne pouvant être compilées rétroactivement. Le dernier taux de chômage connu remonte au mois de septembre (en hausse à 4,4%). Idem pour l'inflation (à 2,8%, au-dessus de l'objectif de la Fed, qui est de 2%). Des chiffres plus récents concernant l'état de l'emploi et le niveau des prix ne seront disponibles que la semaine prochaine, soit après l'actualisation des prévisions des banquiers centraux, qui tombera ce mercredi. "C'est difficile de déterminer quelle direction prendra l'économie alors qu'on n'a pas les données pour savoir d'où on part", remarque l'économiste de KPMG Diane Swonk. Selon elle, la première puissance mondiale a "probablement" détruit des emplois en octobre et novembre. Et l'inflation devrait continuer d'accélérer jusque début 2026. La Fed donnera par ailleurs une idée du nombre de baisses qu'il pourrait y avoir l'an prochain. Sauf que l'institution ne sera alors plus exactement la même. Donald Trump, partisan de franches baisses de taux, doit désigner la personne qui prendra la suite du président Jerome Powell, dont le mandat s'achève au printemps. Son conseiller économique Kevin Hassett est à ce jour favori. M. Hassett a estimé mardi, lors d'un événement organisé par le Wall Street Journal, que la banque centrale "avait beaucoup de marge" pour diminuer davantage les taux directeurs. Mais des responsables monétaires réputés à l'inverse plutôt "hawkish" (ayant comme priorité la lutte contre l'inflation, en langage de banque centrale) entreront en jeu. En effet, parmi les douze personnes votant sur les taux américains, quatre changent tous les ans selon un système de rotation impliquant les Fed régionales. Enfin, le sort de la gouverneure Lisa Cook, que Donald Trump essaie de destituer, reste en suspens. La Cour suprême doit se pencher sur l'affaire en janvier.

10.12.2025 à 04:59

Le "burger végétarien" au menu des négociations à Bruxelles

FRANCE24

C'est le Parlement européen qui a mis le feu aux poudres au mois d'octobre en se prononçant pour l'interdiction des termes steak, saucisse ou hamburger quand ces produits ne contiennent pas de viande. A l'origine de la mesure, l'eurodéputée Céline Imart (PPE, droite) dit vouloir éviter "une confusion" avec les produits carnés, afin de mieux valoriser le travail des éleveurs. Il n'est "aucunement question d'interdire les alternatives végétales mais je suis attachée à la valorisation des termes, à leur sens véritable", ajoute cette élue française, également exploitante céréalière. Mais le débat est loin d'être clos. Les eurodéputés doivent maintenant négocier avec les Etats dont certains se montrent réticents, en particulier l'Allemagne, le plus vaste marché d'Europe pour ces produits "veggie". Les supermarchés allemands Lidl et Aldi s'opposent à cette interdiction. Ils redoutent une chute de leurs ventes, les termes employés actuellement étant, soulignent-ils, devenus "familiers" aux consommateurs. Un Beatles s'en mêle Plus inattendu, une légende de la musique britannique a pris position. Sir Paul McCartney, un des ex-Beatles, s'est associé à un courrier de parlementaires britanniques pour défendre steaks de soja et burgers végétariens. Certes, le Royaume-Uni n'est plus dans l'Union européenne mais leurs marchés sont "étroitement liés" et la décision européenne pourrait influer sur le reste du monde, estiment-ils. Au nom de la protection de la planète, McCartney et cette poignée d'élus appellent donc à s'en tenir à la législation existante : "Les consommateurs choisissent intentionnellement des alternatives à base de plantes et ne les confondent pas avec la viande animale", assurent-ils. L'interdiction de ces dénominations est une revendication des producteurs de viande. Les alternatives végétales "brouillent les repères et affaiblissent la reconnaissance d’un produit brut et 100% naturel", en "s'appropriant les dénominations de la viande à des fins marketing", critique l'interprofession française Elevage et viande (Interbev). En France, un décret proposant d'interdire ce type d'appellation avait été pris en 2024 pour apaiser la colère des agriculteurs. Mais il avait été annulé par le Conseil d'Etat fin janvier 2025, dans la foulée d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne. Au Parlement européen, les eurodéputés avaient rejeté un texte de loi sur le même sujet en 2020. Mais ils ont changé de pied en octobre, à la faveur des nouveaux équilibres politiques à Strasbourg, où la droite et l'extrême droite sont sorties renforcées des élections de juin 2024 et revendiquent leur proximité avec le monde agricole. L'interdiction du "veggie burger" suscite toutefois des divisions, y compris dans ces groupes. L'Allemand Manfred Weber, à la tête de la droite conservatrice européenne, avait balayé d'un revers de la main cette proposition, qui n'est "pas du tout une priorité", car "les consommateurs ne sont pas stupides". Le sujet avait enflammé l'hémicycle, les écologistes pilonnant l'influence du "lobby de la viande". Les produits végétariens imitant la viande ont connu un essor au cours des dernières années, portés par le souci des consommateurs de manger sainement ou de réduire leur empreinte environnementale, les élevages étant de gros émetteurs de CO2.

10.12.2025 à 04:44

L'Australie reprend le "contrôle" des réseaux sociaux avec l'interdiction aux moins de 16 ans

FRANCE 24

L'Australie est devenue mercredi le premier pays au monde à interdire les réseaux sociaux aux adolescents de moins de 16 ans. Le Premier ministre Anthony Albanese s'en est félicité tandis que les grandes plateformes de la tech ont condamné cette interdiction.

10.12.2025 à 04:17

Macron de retour sur le thème de la désinformation, après la polémique sur la labellisation

FRANCE24

Le chef de l'Etat est attendu dans l'après-midi à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, pour un échange avec des lecteurs d'Ouest-France sur le thème de "la démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes". Ses précédents débats organisés par la presse régionale l'ont mené depuis un mois à Toulouse, Arras (Pas-de-Calais) et Mirecourt (Vosges), et il devrait enchaîner avec Marseille la semaine prochaine. Son idée directrice est de réfléchir à une adaptation de la législation pour réguler les réseaux sociaux, qui échappent largement à la loi de la presse de 1881 qui régit les médias traditionnels. Une réflexion censée déboucher sur des "décisions concrètes" début 2026, même si le président a déjà commencé à égrener des pistes. Parmi elles, une mesure a déclenché une polémique à retardement. Emmanuel Macron a en effet apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias "par des professionnels", pour distinguer les sites et réseaux qui font de l'information, selon les règles déontologiques, des autres. "On va tout faire pour que soit mis en place un label", a-t-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n'était par à l'Etat de le faire. "Dérive totalitaire" Le 30 novembre, le Journal du dimanche s'est saisi de cette proposition pour lui reprocher une "dérive totalitaire", ironisant sur sa volonté présumée de mettre en place un "ministère de la Vérité", comme dans le roman dystopique "1984" de George Orwell. L'accusation a été aussitôt relayée par les autres médias du milliardaire conservateur Vincent Bolloré puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l'extrême droite, qui disent soupçonner le chef de l'Etat de vouloir "contrôler l'information" et museler la liberté d'expression à son profit. En Conseil des ministres, il y a une semaine, Emmanuel Macron a répondu qu'il n'avait "jamais" envisagé de créer un "label d'Etat" pour les médias, et "encore moins" un "ministère de la Vérité", selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. Le compte de l'Elysée s'est même fendu d'un message sur le réseau X pour déplorer que "parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation", visant ceux qui avaient attaqué le président, du patron des Républicains Bruno Retailleau au présentateur vedette de CNews Pascal Praud. Une réaction officielle qui a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes. A Saint-Malo, le président de la République doit aussi aborder "les conséquences de la désinformation en matière climatique", à l'occasion des dix ans de l'accord de Paris sur le climat, a fait savoir l'Elysée.

10.12.2025 à 04:15

"Nazi sans prépuce": Guillaume Meurice face à Radio France pour contester son licenciement

FRANCE24

Le limogeage en juin 2024 de cette figure de France Inter avait provoqué des turbulences au sein de la première radio de France et ravivé le débat brûlant sur la liberté d'expression et ses limites. Début novembre 2023, cet humoriste marqué à gauche avait d'abord reçu un avertissement de son employeur pour avoir, dans un sketch, suggéré pour Halloween un "déguisement" de Benjamin Netanyahu, "sorte de nazi mais sans prépuce". Ces propos, tenus quelques semaines après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza, lui avaient valu des accusations d'antisémitisme et conduit l'Arcom, l'autorité de régulation des médias, à adresser une mise en garde à Radio France. L'humoriste, qui intervenait alors dans l'émission de Charline Vanhoenacker "Le Grand dimanche soir", avait par ailleurs été entendu par la police dans le cadre d'une enquête pour provocation à la haine, qui a été classée sans suite faute d'infraction suffisamment "caractérisée". S'estimant blanchi par la justice, Guillaume Meurice avait réitéré ses propos polémiques à l'antenne en avril 2024, déclenchant une nouvelle tempête qui a conduit à sa suspension et à son éviction. Mi-juin, la direction de Radio France l'avait limogé pour "faute grave", malgré l'opposition des syndicats de Radio France et de la rédaction de France Inter qui disaient redouter un "précédent grave" pour la liberté d'expression. Accusations de "déloyauté" "Cette décision, je l'ai prise pour déloyauté répétée à l'égard de l'entreprise", avait justifié la présidente de Radio France, Sibyle Veil, dans un mail envoyé au personnel. "En réitérant finalement ses propos à l'antenne en avril, Guillaume Meurice a ignoré l'avertissement qu'il avait reçu (et) la mise en garde de l'Arcom", avait-elle détaillé. L'humoriste de 44 ans avait estimé que son licenciement scellait une "victoire idéologique" de l'extrême droite et raillé la "soif d'obéir" des dirigeants de la radio publique. "On en rirait volontiers si l'histoire s'arrêtait à mon cas personnel. Mais le projet est global", avait-il écrit sur X. Plusieurs chroniqueurs de France Inter avaient alors annoncé quitter la station en solidarité avec Guillaume Meurice et l'ont rejoint sur Radio Nova, où il présente depuis septembre 2024 une émission humoristique tous les dimanches. L'émission de Charline Vanhoenacker a, elle, été supprimée de l'antenne d'Inter. Sollicité par l'AFP, Guillaume Meurice n'a pas souhaité s'exprimer sur le fond du dossier mais a estimé, dans un court message écrit, que ce procès était "important bien au-delà de (son) cas personnel". Dans un entretien paru lundi dans l'Humanité, il a détaillé l'enjeu de ce procès selon lui, "décisif". "Le tribunal, en s'appuyant sur le droit du travail, doit se positionner sur la question : est-il normal de virer un humoriste pour une blague que la même justice, dans le même Etat de droit, a déclarée valide ?", a-t-il indiqué. Auprès de l'AFP, son avocat Hugues Dauchez conteste toute faute et assure que le licenciement de M. Meurice constitue "une atteinte à la liberté d'expression" et doit être annulé. Le conseil, qui chiffre les demandes d'indemnisation de son client à "plusieurs dizaines de milliers d'euros", réclame aussi la requalification en CDI du lien contractuel qui unissait Guillaume Meurice et Radio France, depuis ses débuts sur Inter en août 2012. Selon Me Dauchez, l'humoriste a au total signé avec la radio publique 250 contrats à durée déterminée d'usage (CDDU), une pratique courante à Radio France qui, d'après l'avocat, "semble contraire à la loi". Contacté par l'AFP, Radio France n'a pas souhaité faire de commentaires.

10.12.2025 à 04:09

Sarkozy lance la parution de son "Journal d'un prisonnier" avec une dédicace à Paris

FRANCE24

L'ancien président de la République, condamné à cinq ans de prison en septembre dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale, avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre après vingt jours de détention à la prison parisienne de la Santé. "Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit M. Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant !" Le contenu de l'ouvrage de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré, a déjà été dévoilé dans plusieurs médias. "Je fus frappé par l'absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces", raconte-t-il, évoquant également s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, le 21 octobre, après sa condamnation quelques semaines plus tôt à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs. "Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il, décrivant également ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison. "Moments les plus émouvants" Dans ce même livre, l'ex-président, âgé de 70 ans, rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen à qui il a alors assuré qu'il ne s'associerait pas à un éventuel "front républicain" contre le RN et étrille quelques personnalités politiques comme Ségolène Royal. Il consacre également quelques pages sur l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10 - 170 personnes tuées le 19 septembre 1989 - , parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à mon endroit". Des familles de victimes se sont dites mardi "affligées" par ce passage qui leur est consacré. Protégé en permanence en prison par deux officiers de police, M. Sarkozy, numéro d'écrou 320535, relate sa détention et son alimentation, faite de "laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées". Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l'a reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau en appel, du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris. Il est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.
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