LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

01.07.2025 à 22:33

Wimbledon: toujours vert, Monfils surprend Humbert au premier tour

FRANCE24

Vainqueur 6-4, 3-6, 6-7 (5/7), 7-5, 6-2, le Parisien de bientôt 39 ans est devenu le Français le plus âgé de l'histoire à se hisser au deuxième tour de Wimbledon, où il affrontera le Hongrois Marton Fucsovics (105e). "La Monf" (38 ans et 303 jours) supplante dans les livres d'histoire tricolores son compatriote Stéphane Robert, qui avait atteint le deuxième tour de Wimbledon à 38 ans et 59 jours en 2019. Il met surtout un terme brutal aux espoirs d'Ugo Humbert de rééditer son parcours de 2019 et 2024 à l'All England Club, quand le gaucher messin s'était hissé en huitièmes de finale. Casquette à l'envers sous le soleil couchant pour Ugo Humbert, dérapages de fond de court plus ou moins contrôlés de Gaël Monfils: toute affiche qu'elle était, la partie s'est déroulée dans une ambiance parfois potache. Comme à la fin du troisième set, quand Monfils est venu sportivement taper dans la main d'Humbert au filet après une amortie imparable qui lui avait pourtant coûté la manche. Le choc n'était pour autant pas dénué d'enjeux, tant pour Monfils, à la peine depuis l'épilogue de la saison sur dur fin mars, que pour Humbert, freiné par les blessures durant une bonne partie du printemps et contraint à l'abandon au deuxième tour de Roland-Garros après une mauvaise glissade. Possibles retrouvailles Sur le court N.12, l'aîné s'est montré aussi "dangereux" que le cadet l'avait anticipé, remontant un break de retard dans la première manche avant de se l'adjuger, sur un gazon qu'il n'apprécie pourtant guère. A nouveau aux commandes dans le deuxième acte, Humbert ne les a cette fois plus lâchées pour égaliser à un set partout. Après ce round d'observation, les deux Français se sont livré les deux manches les plus disputées du match. La troisième est tombée dans l'escarcelle d'Humbert, demi-finaliste sur le gazon néerlandais de 's-Hertogenbosch et anglais d'Eastbourne en juin, et la quatrième dans la besace de "La Monf", encouragé en tribunes par son épouse Elina Svitolina, qualifiée dès lundi pour le deuxième tour. Breaké au début de la manche décisive, Humbert n'a jamais réussi à refaire son retard et a concédé une deuxième fois son engagement à 4-2, laissant filer son adversaire vers la victoire. Clin d’œil du tirage au sort: en cas de victoire au deuxième tour, Monfils pourrait retrouver au troisième tour l'Américain Ben Shelton (10e). Celui-là même qui avait mis un terme à son fantastique début de saison en Océanie, en le battant en huitièmes de finale de l'Open d'Australie quelques jours après un titre du Français au tournoi ATP 250 d'Auckland qui en avait fait le vainqueur de tournoi le plus âgé depuis près de 50 ans. En attendant ces éventuelles retrouvailles, Monfils a égalisé à trois victoires partout dans ses duels avec Humbert. Et privé le clan bleu de sa seule tête de série à Wimbledon.

01.07.2025 à 22:31

Wall Street termine en ordre dispersé, entre budget américain et indicateurs

FRANCE24

Le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Ailleurs, sur le plan commercial, "des accords sont susceptibles de se concrétiser au cours des cinq à six prochaines semaines", estime M. Cardillo. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. Côté indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti légèrement supérieur aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Les investisseurs attendent désormais l'enquête ADP sur les créations d'emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l'emploi en juin. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H15 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Ailleurs à la cote, les analystes de Briefing.com ont observé "une certaine rotation au détriment des actions de grande capitalisation" du secteur technologique "et au profit (...) des petites et moyennes capitalisations" du Dow Jones. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-5,34% à 300,71 dollars) après une nouvelle brouille entre son patron Elon Musk et Donald Trump au sujet de la politique budgétaire des Etats-Unis. Après cette nouvelle dispute, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Les constructeurs automobiles Ford (+4,52% à 11,35 dollars) et General Motors (+5,73% à 52,03 dollars) ont brillé après avoir enregistré une forte croissance de leurs ventes au deuxième trimestre aux Etats-Unis, les consommateurs hâtant leurs achats avant l'entrée en vigueur des droits de douane. Seul Toyota a terminé dans le rouge (-0,42% à 171,54 dollars), avec des ventes quasiment stables en juin sur un an (+0,1%) mais en hausse sur le trimestre.

01.07.2025 à 22:29

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

FRANCE24

Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l'aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social. L'administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d'éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l'arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français", a prévenu l'administration, qui a dit en outre travailler "avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national". Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi. L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l'administration n'avait formulé "aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines", et cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel", des "projets techniques en échec" et un "management toxique". "La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière. Réforme en cours Celle-ci avait par ailleurs dit "regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l'année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période". L'UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève. Pour la DGAC, les revendications portent sur "le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement". Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui "a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens". "Malgré un contexte budgétaire difficile pour l'État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées", a ajouté l'administration. Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024. L'annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

01.07.2025 à 22:23

TF1 creuse le sillon des fictions historiques pour une saison "conquérante"

FRANCE24

Bientôt privée de sa série phénomène "HPI", dont les ultimes épisodes seront diffusés prochainement, la Une a plein d'autres cartes dans sa manche. "On a une vingtaine de nouveautés en fiction", a fait valoir mardi à l'AFP le directeur des programmes et des acquisitions de TF1, Fabrice Bailly, en amont d'une conférence de presse sur la rentrée "offensive" du groupe audiovisuel. Outre la saison 2 de "Cat's Eyes" - dont la première avait été cofinancée par Prime Video, la plateforme d'Amazon -, TF1 mise sur deux autres superproductions, "L'Ete 36" et "Montmartre", séries d'époque respectivement coproduites avec Netflix et Disney+, qui les diffuseront dans un second temps. La première s'inscrit dans le sillage des deux sagas sur lesquelles ont collaboré TF1 et Netflix, "Le bazar de la charité", qui se déroulait au 19e siècle, et "Les Combattantes", durant la Première Guerre mondiale. Julie de Bona, Sofia Essaïdi, Nolwenn Leroy et Constance Gay y camperont quatre femmes de milieux différents mêlées à un meurtre dans un hôtel très chic de Nice en 1936, l'année des premiers congés payés. Coproduite avec Disney+, "Montmartre" plongera elle dans le monde du cabaret en 1899 à travers Céleste (Alice Dufour), danseuse de cancan amenée à devenir la première effeuilleuse de Paris. De manière plus surprenante, TF1 vient de démarrer le tournage d"'Oradour ne m'oublie pas", un téléfilm sur le massacre d'Oradour-sur-Glane avec Matt Pokora. Le chanteur de 39 ans y campera un officier des Forces Françaises Libres parachuté près du village du Limousin "le 5 juin 1944, cinq jours avant le plus important massacre de civils français pendant la Seconde Guerre mondiale". Au rayon nouveautés figurent aussi la comédie romantique "La belle et le boulanger", remake d'une série israélienne porté par le chanteur Amir, "Rien ne t'efface", adaptation du roman éponyme de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon ("Cassandre) et Fauve Hautot, ou encore "Filip", un téléfilm sur le destin tragique du leader des 2be3, Filip Nicolic. "Test permanent" "TF1 est un des acteurs qui investit le plus en fiction française", un genre "qui fonctionne très bien sur le linéaire (télévision traditionnelle), mais aussi sur le streaming", a commenté Fabrice Bailly. La première chaîne de France (18,8% de part d'audience de septembre à juin), tire une part de plus en plus importante de ses audiences de la plateforme TF1+ (30% pour "Cat's Eyes", par exemple), lancée en 2024 et qui revendique 4 millions d'utilisateurs quotidiens. Dans ce contexte, l'association avec les plateformes américaine permet à TF1 de "financer des oeuvres extrêmement ambitieuses", sans que le partage de la diffusion n'induise "une cannibalisation des audiences", assure Fabrice Bailly. En "test permanent", TF1 diffusera ainsi les séries "Ghosts" et "Bref.2" plusieurs mois après leur arrivée sur Disney+. Le groupe, qui comprend aussi les chaînes LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films, a récemment créé la surprise en annonçant un partenariat inédit avec Netflix, qui proposera l'ensemble de ses contenus à partir de l'été prochain. Une "stratégie d'hyper-distribution essentielle face à la fragmentation des usages", assure M. Bailly. Outre la fiction, le groupe mise également sur ses programmes de divertissements, avec des nouveautés comme le jeu "Bataille navale", présentée par Arthur, ou "The box", dont les candidats, enfermés dans des containers jaunes, découvriront les règles en même temps que les téléspectateurs. A noter également, le retour de l'émission "Stars à domicile" pour deux numéros présentés par la journaliste Isabelle Ithurburu, nouveau joker du 13H. Côté sport, TF1 ne pourra pas compter sur le Mondial de football 2026, dont les droits ont été raflés par M6, ni sur le tournoi des Six Nations de rugby, conservé par France Télévisions. Le groupe proposera toutefois les matchs amicaux et les qualifications des Bleus en football et la tournée d'automne du XV de France, après la Coupe du monde féminine de rugby (22 août-27 septembre) et les matches des Bleus à l'Eurobasket (27 août-14 septembre).

01.07.2025 à 22:21

Macron et Poutine divisés sur l'Ukraine, prêts à coopérer sur l'Iran

FRANCE24

Cet échange était destiné en premier lieu à faire le point sur l'Iran - Paris et Moscou étant cosignataires de l'accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien - mais a aussi en partie porté sur l'Ukraine. Emmanuel Macron a souligné "le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a insisté l'Elysée, alors que la Russie occupe près de 20% de ce pays. Il a appelé à "l'établissement, dans les meilleurs délais, d'un cessez-le-feu et au lancement de négociations entre l'Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit", a poursuivi l'Elysée. Ces dernières semaines, les frappes russes contre l'Ukraine ont augmenté. L'Ukraine a de son côté mené mardi une nouvelle attaque en profondeur en Russie, à 1.000 kilomètres de son territoire, contre une usine fabriquant "des systèmes de défense antiaériens" et "des drones" à Ijevsk. Le président russe a prévenu son homologue français que tout accord de paix en Ukraine devait être "global et sur le long terme, prévoir l'élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et s'appuyer sur de nouvelles réalités territoriales", a de son côté souligné le Kremlin, qui entend annexer les provinces conquises. Pour Vladimir Poutine, le conflit ukrainien est "une conséquence directe de la politique des Etats occidentaux", qui ont "ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie depuis des années" et créé une "tête de pont anti-russe en Ukraine". "Rien à discuter" Malgré leurs positions très éloignées, les deux dirigeants, qui se sont entretenus durant "plus de deux heures au téléphone", ont convenu de continuer "d'échanger" sur le conflit en Ukraine, a précisé l'Elysée. Le dernier échange entre les deux dirigeants remonte au 11 septembre 2022 et portait sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes et dont la sécurité était alors menacée. Le président français, qui s'était vu reprocher de continuer à parler au maître du Kremlin pendant des mois après le début de l'offensive russe en Ukraine, en février 2022, a ensuite cessé tout contact, accusant Vladimir Poutine de "mentir" sur ses intentions et sa volonté de paix. Il a donc pris le risque de renouer avec lui, dans la foulée de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, d'abord pour parler d'Iran mais sans omettre de rappeler ses exigences sur l'Ukraine, souligne-t-on à Paris. Pour l'analyste russe Tatiana Stanovaya, cet appel "ne veut pas dire que l'Ukraine va perdre tout soutien". "Il montre plutôt la volonté des Européens d'avoir une place à la table" des négociations, même s'il "n'y a rien à discuter" pour l'instant du fait de l'intransigeance russe, a-t-elle déclaré à l'AFP. Concernant le nucléaire iranien, les deux dirigeants ont "décidé de coordonner leurs démarches et de se parler prochainement afin de faire le suivi ensemble" du dossier, selon l'Elysée. La diplomatie d'abord Malgré les dommages subis par ses installations nucléaires, Téhéran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", estime le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi. A cet égard, MM. Poutine et Macron ont martelé que les crises au Moyen-Orient devaient être résolues "par la diplomatie", a renchéri la présidence russe. Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d'un "règlement durable et exigeant du dossier nucléaire, de la question des missiles de l'Iran et de son rôle dans la région", a poursuivi l'Elysée. Outre son programme nucléaire, soupçonné par les Occidentaux de visées militaires, Téhéran a développé un ambitieux programme balistique et exercé une forte influence régionale, de la Syrie au Yémen, aujourd'hui sérieusement mise à mal par les opérations israéliennes contre ses allié du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza, ainsi que contre ses propres installations militaires. Le président français a demandé que les inspecteurs puissent "reprendre leur travail sans délai" en Iran, alors que Téhéran menace de rompre avec l'AIEA. Vladimir Poutine a de son côté insisté sur le fait que l'Iran avait "le droit" de développer un programme "nucléaire civil", a précisé le Kremlin. Le président français avait annoncé jeudi son intention de parler "dans les prochains jours" avec chacun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour faire en sorte que l'Iran respecte le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Outre la France et la Russie, les autres membres permanents sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Chine.

01.07.2025 à 22:15

Explosion dans une usine chimique en Inde: le bilan monte à 36 morts

FRANCE24

"Les opérations de recherche se poursuivent", a déclaré devant la presse le "ministre en chef" de l'Etat, Revanth Reddy, confirmant que 36 morts avaient déjà été retiré des décombres du site. Un précédent bilan faisait état de 35 morts. "Nous craignons que d'autres personnes se trouvent encore sous les débris", a ajouté M. Reddy à l'issue d'une visite de l'usine, dans le district de Sangareddy. Selon le "ministre en chef", un total de 143 personnes se trouvaient dans l'usine du groupe pharmaceutique Sigachi Industries au moment de la déflagration. L'entreprise a précisé que le site, où elle fabrique une substance utilisée comme liant dans les médicaments ou les suppléments vitaminés, avait souffert d'importants dommages et que le travail y avait été suspendu pour au moins 90 jours. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'explosion. Les accidents industriels sont fréquents en Inde, où de nombreuses entreprises ne respectent pas les normes de sécurité en vigueur.

01.07.2025 à 22:05

Nul en maths ? La neurostimulation peut vous aider, affirme une étude

FRANCE24

Alors que les disparités de maîtrise des mathématiques sont bien connues et contribuent au creusement des inégalités sociales, une étude publiée dans la revue américaine PLOS Biology met en exergue un potentiel moyen de les corriger. "Les gens ont des cerveaux différents, et leurs cerveaux contrôlent une grande partie de leur vie", insiste auprès de l'AFP Roi Cohen Kadosh, spécialiste en neurobiologie et sciences cognitives à l'université britannique de Surrey et principal auteur de l'étude. "Nous pensons tout le temps à l'environnement. Nous nous demandons souvent si nous allons à la bonne école, si nous avons le bon professeur. Mais c'est aussi notre biologie. Certaines personnes ont des difficultés et si nous pouvons aider leur cerveau à atteindre son plein potentiel, alors nous leur ouvrirons de nombreuses portes qui leur seraient autrement fermées", abonde-t-il. Stimulation électrique De précédentes études avaient montré l'implication de certaines activités neuronales et zones cérébrales, dont les cortex préfrontal dorsolatéral et pariétal postérieur, dans les processus d'acquisition de connaissances et d'apprentissage. Les chercheurs ont donc décidé d'étudier l'activité de ces deux zones, impliquées notamment dans la résolution de problèmes et la mémoire, chez des étudiants aux différents niveaux en mathématiques. Après avoir découvert qu'ils pouvaient prédire sur cette base leurs performances en calcul mental, ils ont donc cherché à les améliorer via une technologie prometteuse dite de stimulation transcrânienne par bruit aléatoire (tRNS). Autrement dit: des électrodes placées sur le pourtour de la tête et émettant des stimulations électriques indolores. Leur expérimentation, à laquelle ont pris part plus de 70 étudiants, a mis en évidence une amélioration de 25 à 29% des performances chez les étudiants les moins bons, explique le professeur Cohen Kadosh. "Il n'a pas été possible d'améliorer ceux qui étaient vraiment forts, mais ceux qui étaient dans la moyenne ou au-dessus de la moyenne, donc pas extrêmement bons en maths, nous avons pu améliorer leurs capacités", résume-t-il. Coup de pouce Des résultats très encourageants qu'il espère désormais confirmer par de futurs tests sur d'autres publics et étendre à d'autres champs éducatifs, comme celui de l'apprentissage d'une langue étrangère. Avec pour objectif à terme que des appareils de neurostimulation puissent être proposés aux publics rencontrant des difficultés d'apprentissage. "L'objectif n'est pas de créer quelque chose que les gens doivent utiliser toute leur vie", précise Roi Cohen Kadosh. Mais plutôt de proposer un coup de pouce. "Et à partir de là, ils pourront progresser par eux-mêmes". Toutefois, il faudra pour ce faire que ces dispositifs soient accessibles à tous, sous peine de ne faire que renforcer les inégalités socio-économiques, avertit le chercheur. Les mathématiques jouent en effet un rôle sociétal et économique important, et le niveau actuel des jeunes n'est pas au rendez-vous. Selon une étude de l'OCDE datant de 2016, environ un quart des adultes vivant dans des pays développés comme les Etats-Unis, la France et l'Allemagne ont un niveau de mathématiques équivalent ou inférieur à celui attendu chez les enfants de 6 et 7 ans. Et la France fait figure de plus mauvaise élève à l'échelle du continent européen.

01.07.2025 à 21:50

Le trafic aérien très perturbé jeudi en France en raison d'une grève des contrôleurs

FRANCE 24

La Direction générale de l'aviation civile a demandé, mardi, aux compagnies aériennes de renoncer à un quart de leurs vols au départ ou à l'arrivée des grands aéroports parisiens, jeudi, au premier jour d'une grève de contrôleurs aériens. 

01.07.2025 à 21:18

Cisjordanie : à Masafer Yatta, le harcèlement continu des colons israéliens

Les Observateurs

Dans la nuit du 24 au 25 juin, une maison palestinienne a été complètement détruite dans un incendie. La population locale accuse les colons israéliens de la colonie voisine, construite sur le site de l’ancien village palestinien de Susya.

01.07.2025 à 20:25

Rinderknech éteint Zverev, Mpesthi cale contre Fritz: la journée des Français à Wimbledon

FRANCE24

Rinderknech bat son premier top 5 Vainqueur en cinq sets d'Alexander Zverev, Arthur Rinderknech (72e) s'est offert à 29 ans la première victoire de sa carrière contre un membre du top 5, le N.3 mondial Alexander Zverev. Interrompu à un set partout lundi soir, le match a fini par basculer en cinq sets en faveur du Français, déjà passé à deux points de l'emporter dans le tie-break du quatrième set. Vainqueur 7-6 (7/3), 6-7 (8/10), 6-3, 6-7 (5/7), 6-4 après 4h40 de bagarre, Rinderknech affrontera le Chilien Cristian Garin (110e) pour tenter de se hisser au troisième tour de Wimbledon pour la première fois de sa carrière. "Mes jambes en tremblent encore, je n'ai dormi que six heures la nuit dernière", a réagi le gagnant, ému, dans son interview d'après-match. Mpetshi frustré par Fritz Il est aussi passé à deux points de sa première victoire contre un membre du top 10, mais lui a fini par s'incliner mardi après-midi: Giovanni Mpetshi Perricard (36e mondial) a été battu en cinq sets par le N.5 mondial Taylor Fritz au terme d'un match également disputé sur deux jours. Un an après s'être hissé en huitièmes de finale au All England Club, son meilleur résultat en Grand Chelem, le serveur d'élite de 21 ans s'est incliné 6-7 (6/8), 6-7 (8/10), 6-4, 7-6 (8/6), 6-4, achevant une partie encourageante sur un jeu de service perdu sans inscrire le moindre point. "C'était un match dingue", a commenté Fritz sur le court, pas franchement ravi de l'interruption décidée lundi à la fin du quatrième set, à trois quarts d'heure environ du couvre-feu. Partisan de suspendre le match, Giovanni Mpetshi Perricard a expliqué après sa défaite qu'il n'avait "pas voulu prendre le risque d'arrêter à 4-4 ou 5-5" dans le set décisif. Le match "s'est joué sur des détails (...) c'est frustrant. Il y a eu des coups gagnants, du déchet, ça fait partie de mon jeu." L'affiche 100% tricolore du premier tour entre Ugo Humbert (18e) et Gaël Monfils battait son plein peu après 19h00 locales. "La Monf" a gagné le premier set 6-4, avant de concéder le deuxième 6-3. Cazaux endurant, Moutet convaincant Présent pour la deuxième fois de sa carrière dans le tableau final de Wimbledon, Arthur Cazaux (115e) a déjà égalé mardi sa performance de 2024 en se hissant au deuxième tour. Le Montpelliérain de 22 ans a fini par faire craquer l'Australien Adam Walton (90e), dominé 6-3, 7-6 (8/6), 4-6, 6-7 (5/7), 6-1 en près de 4h15 sur le court N.6 inondé de soleil. Révélé par son accession aux huitièmes de finales de l'Open d'Australie en 2024, c'est justement un joueur "aussie" que Cazaux s'apprête à affronter pour une place au troisième tour, en la personne du 11e mondial Alex De Minaur, quart-de-finaliste sortant à Wimbledon. Un autre Français, le 46e mondial Quentin Halys, lui a succédé sur le court N.6 où il n'a pas connu le même bonheur face au qualifié danois August Holmgren (192e), vainqueur 7-6 (7/4), 6-3, 6-4. Hugo Gaston (86e) a également mordu la poussière au premier tour, même s'il est parvenu à arracher une manche au Tchèque Jakub Mensik, 17e mondial et quinzième tête de série. Sur le court N.11, le récent finaliste du tournoi sur gazon de Majorque Corentin Moutet (69e) a parfaitement enchaîné à Wimbledon en écartant en trois sets l'Argentin Francisco Comesana (65e) pour entamer le tournoi. Sa compatriote Elsa Jacquemot (113e) lui a succédé sur le même court et a perdu le premier set au tie-break contre la 27e tête de série Magda Linette.

01.07.2025 à 20:13

Trump visite l'"Alcatraz des alligators", centre de rétention pour migrants en Floride

FRANCE24

"On a beaucoup de flics sous forme d'alligators - vous n'avez pas besoin de les payer autant", a lancé le président américain en visitant les installations à Ochopee, en limite du parc national des Everglades. "Je ne voudrais pas courir longtemps dans les Everglades. Ca gardera les gens là où ils sont censés être." La construction - en une semaine chrono - de cet "Alcatraz des alligators" indigne les détracteurs de la politique migratoire brutale de Donald Trump, qui qualifient le projet d'"inhumain". L'idée est-elle que les éventuels fuyards soient attaqués par des alligators ou des serpents ? "Je suppose que c'est le concept", a répondu le président républicain dans la matinée, en partance vers la Floride. "Les serpents sont rapides, mais les alligators... On va leur apprendre comment échapper à un alligator, ok ?, s'est-il amusé. S'ils s'évadent de prison, comment s'enfuir : ne courez pas en ligne droite, courez comme ça. Et vous savez quoi ? Vos chances augmentent de 1%." "Dangereux et impitoyable" Ce centre de rétention a été édifié à la vitesse de l'éclair sur un ancien aérodrome des Everglades, zone marécageuse naturelle protégée du sud-est du pays. Quelque 3.000 places y sont prévues, selon la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, qui accompagnait Donald Trump mardi. Les autorités de Floride avaient elles évoqué un millier de places. Son coût de fonctionnement est évalué à 450 millions de dollars par an. Tant la Maison Blanche que les autorités locales l'ont surnommé "Alcatraz des alligators", en référence à l'ancienne île-prison de San Francisco que Donald Trump compte par ailleurs rouvrir - ce projet semble néanmoins au point mort après que des responsables ont notamment estimé que son coût serait exorbitant. Des manifestants opposés à la politique migratoire répressive de Donald Trump se sont rassemblés devant le centre floridien ces derniers jours. "Il n'y a qu'une seule route qui y mène, et la seule voie de sortie est un vol sans retour. L'endroit est isolé, entouré d'une faune dangereuse et d'un environnement impitoyable", a décrit la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt lundi. "Alligators et pythons" "Pourquoi voudriez-vous passer par l'Alcatraz des alligators si vous pouvez décider de vous-même de repartir ?", a interrogé le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis, qui a accueilli Donald Trump à son arrivée. "Beaucoup de gens vont prendre cette décision", a-t-il estimé. Quelque 200.000 alligators, qui peuvent dépasser les 4 mètres à leur taille adulte, peuplent le parc national des Everglades et en font sa renommée. Les attaques d'alligators contre des humains restent relativement rares en Floride. Entre 1948 et 2022, 453 "morsures accidentelles non provoquées" y ont été répertoriées, dont 26 mortelles, selon la Commission de conservation de la faune de Floride. Mais les autorités américaines se sont employées à amplifier le risque. "Si les gens sortent, il n'y pas grand-chose qui les attend, à part des alligators et des pythons", a encore affirmé le procureur général de Floride James Uthmeier. La visite de Donald Trump, qui a érigé la lutte contre l'immigration en priorité absolue depuis son retour au pouvoir, survient au moment où le président républicain pousse pour faire adopter son mégaprojet de loi budgétaire, qui inclut le financement d'un vaste programme d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière. Les défenseurs de l'environnement dénoncent eux la construction du centre dans un écosystème naturel qui abrite plus de 2.000 espèces d'animaux et de plantes.

01.07.2025 à 20:07

Plus grosse journée depuis 2019 pour la centrale de froid de La Défense

FRANCE24

"C'est exceptionnel", raconte Olivier Fleck, directeur du site de la société Idex à Courbevoie, dans la banlieue ouest de Paris, en montrant la pointe de production, vers 16H00, sur un écran de la salle de contrôle. Ce n'était plus arrivé "depuis avant le Covid". Proche de l'Arche de la Défense, l'usine produit de l'eau glacée à 4,5°C, sur le même principe physique qu'un réfrigérateur. Des bassins stockant de gros glaçons servent de réserves pour compléter la puissance, comme c'est le cas ce mardi. L'eau glacée part ensuite sous pression dans des kilomètres de tuyaux vers les immeubles abonnés, qui récupèrent le froid pour leur propre réseau de climatisation. Mais ce pic de puissance (75 mégawatts) reste loin de ceux d'il y une dizaine d'années (de l'ordre de 95 MW) car la climatisation est désormais réglée à 26°C dans les bureaux, soit plusieurs degrés de plus qu'avant la crise énergétique; des tours ont été rénovées; et certaines pilotent mieux leur température. "En cinq ans, on a quasiment divisé par deux la vente totale de froid", évalue Gérald Chirouze, le directeur général des services de Courbevoie et de Generia, le syndicat mixte qui gère les réseaux de chaud et froid du quartier d'affaires. Ce qui peut paraître paradoxal face au réchauffement. Les réseaux de froid sont plus économes que la climatisation individuelle, mais plus lourds à installer : il faut amener les tuyaux jusqu'aux immeubles. Depuis mars, le directeur général adjoint d'Idex n'est autre que Antoine Pellion, ancien secrétaire général à la planification écologique, qui reste branché sur le débat politique actuel. A-t-il entendu la demande du RN d"un grand plan pour la climatisation"? "En ce moment de (campagne pour les élections) municipales, c'est le moment d'intégrer les réseaux de froid dans les collectivités, pour éviter une explosion anarchique des climatiseurs individuels", répond-il.

01.07.2025 à 19:52

Turquie : Erdogan "cherche à délégitimer et à déconstruire" le principal parti d’opposition

Marc DAOU

Trois mois après la vague d’arrestations qui a visé, à Istanbul le CHP, le premier parti d’opposition turc, les autorités ont lancé un nouveau coup filet contre lui, mardi, cette fois à Izmir (ouest). Le jour même, un rassemblement était organisé pour marquer le 100e jour d’emprisonnement de la principale figure du mouvement, Ekrem Imamoglu. Décryptage avec Samim Akgönül, directeur du département d’Études turques de l’Université de Strasbourg.

01.07.2025 à 19:51

Ligue 1: la LFP crée sa chaîne mais cherche toujours des distributeurs

FRANCE24

Le collège des présidents de club de Ligue 1, LFP Media et le Conseil d'administration de la LFP ont donné le feu vert à l’unanimité à "la création d’une plateforme TV et digitale entièrement dédiée à la Ligue 1 McDonald’s, gérée et pilotée par LFP Media", écrit l'instance dans un communiqué. La chaîne diffusera huit matches par journée en direct, le neuvième, propriété de beIN Sports, restant sur la chaine qatarienne jusqu'à la fin de l'exercice 2025-2026. "Cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une démarche populaire et accessible, avec une offre à 14,99 € par mois avec engagement", ajoute la Ligue, consciente des polémiques qui avaient affaibli le diffuseur DAZN dès le début de la saison dernière. En effet, le succès de cette chaîne est vital pour les finances des clubs. Du nombre d'abonnés dépendront directement leurs recettes de droits TV, en l'absence d'un contrat avec un diffuseur en début de saison, après le divorce avec DAZN, soldé début mai à l'issue de plusieurs mois de contentieux. La plateforme britannique apportait en théorie 400 millions d'euros garantis par saison jusqu'en 2029. La plateforme de la LFP sera présentée plus en détails lors d'une conférence de presse le 10 juillet. Cette annonce de création de la chaîne, attendue depuis plusieurs jours, ne règle pas les questions de sa distribution et de sa production. A sept semaines de la reprise de la Ligue 1, le temps presse pour un football français secoué par des crises à répétition depuis quatre ans. Visibilité Samedi, le président de Canal+ Maxime Saada a indiqué dans le journal L'Equipe renoncer à distribuer la nouvelle plateforme. Officiellement pour des raisons de prix de lancement, mais selon plusieurs sources concordantes, Saada visait aussi 15 euros par mois. Les investissements de Canal+ dans d'autres droits, comme ceux de la Ligue des champions, peuvent expliquer ce renoncement. Celui-ci a été un coup dur pour la Ligue, tant la marque Canal+ offrait des garanties en termes de visibilité pour le grand public. "Nous estimions apporter très vite entre 800.000 et 1 million d'abonnés au lancement, rien qu'avec Canal+", a souligné Maxime Saada. Mais coup dur aussi parce que la LFP escomptait un minimum garanti versé par le groupe médias à hauteur de 200 millions d'euros, dans le cas où il distribuerait la chaîne en exclusivité. LFP Media et son directeur général Nicolas de Tavernost cherchent désormais tous les débouchés possibles: les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) Free, Orange, SFR, ainsi que les plateformes DAZN, Prime Video... Concernant la production, la LFP doit choisir dans la semaine entre 21 Production du groupe L'Équipe et Mediawan, la société dirigée par Pierre-Antoine Capton. Un seul des deux emportera les quatre lots, selon une source proche des négociations: la production des magazines, celle des avant et après matches, la gestion des multiplex et enfin la gestion des personnels éditoriaux. Selon la même source, le commentateur Xavier Domergue sera un visage parmi d'autres de la chaîne tout en restant à M6. Le groupe L'Équipe produisait déjà les matches en multiplex pour Prime Video lorsqu'Amazon détenait encore les droits de la Ligue 1 (2021-2024) après le fiasco de Mediapro. Mediawan est un groupe audiovisuel qui possède une vingtaine de sociétés à travers le monde, produisant notamment les magazines C dans l’air ou C l’hebdo sur France 5.
15 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓