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▸ les 15 dernières parutions

04.12.2025 à 11:34

Gaz russe : l'Europe "tourne la page pour de bon"

Natalia ODISHARIA

À la Une de la presse, jeudi : l’Union européenne trouve un accord pour interdire toute importation de gaz russe d’ici à l’automne 2027 ; l'Australie interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans à partir de mercredi prochain ; et un raton laveur ivre s'endort près des toilettes aux États-Unis.

04.12.2025 à 11:27

La Guinée, nouveau point de départ et d'exode d'une jeunesse asphyxiée en Afrique de l'Ouest

FRANCE24

Des milliers de jeunes Guinéens ont tenté la migration clandestine ces dernières années, découragés et à court d'opportunités économiques et d'espoir pour le pays: une "hémorragie" migratoire, de l'avis même du Premier ministre. Le renforcement récent des contrôles en mer au Sénégal, en Mauritanie et au Maroc a conduit les départs des pirogues vers les Canaries à se déplacer vers le sud, rallongeant encore plus le temps passé en mer. Pour la première fois, alors que la Guinée n'était jusqu'ici pas un point de départ, au moins huit bateaux sont partis de ce pays depuis le printemps, transportant plus d'une centaine de personnes chacun, selon des ONG spécialisées. Malgré le risque de naufrage, cet itinéraire est un moyen d'échapper aux dangers et violences subis par les exilés sur les routes au Maroc, en Tunisie, en Algérie. Mariée à 18 ans à un homme de 60 ans, qui à 75 ans ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa famille, Safiatou Bah, 33 ans, ne s'en sort plus. "C'est moi qui gère mes enfants seule", confie-t-elle à l'AFP. Elle a quitté son village pour Conakry, tenté de travailler dans le secteur des ONG mais cela n'a pas abouti. Finalement, elle a lancé un commerce pour gagner un peu et "y aller" (migrer). Safiatou décrit l'absence de perspective d'avenir ressentie par nombre de jeunes dans ce pays pauvre dirigé depuis plus de quatre ans par une junte. Sa décision déchirante de laisser derrière elle ses trois enfants de 11 ans, cinq ans et six mois est ferme. "Je pars parce que je souffre ici. Tu te bats et il n'y a personne qui t'aide", lance-t-elle. "Je vais laisser mes enfants avec ma maman. C'est une décision difficile mais j'ai pas le choix...". - Nouvelle route - "On m'a dit que vers Kamsar, il y a des pirogues qui partent", en référence à cette ville côtière du nord-ouest, point de départ de cette nouvelle route. Les Canaries constituent la principale porte d'entrée en Europe des exilés venant d'Afrique, poussés à migrer clandestinement à cause d'une politique des visas de plus en plus restrictive des pays européens. L'ONG espagnole Caminando Fronteras, qui assure le suivi des flux de personnes migrantes, confirme à l'AFP l'existence de cette nouvelle route et l'ampleur du nombre de Guinéens dans la migration. Les Guinéens sont désormais la première nationalité africaine - et le 3ème pays au monde derrière l'Afghanistan et l'Ukraine - à demander l'asile en France, avec 11.336 demandes en 2024, selon l'Office de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra). Mamadou Saïtiou Barry, directeur général de la Direction générale des Guinéens établis à l'étranger, confirme que "plusieurs milliers" de Guinéens entrent dans la migration clandestine chaque année. "Nous en sommes conscients, parce que c'est nous qui perdons nos fils et ces jeunes...", déplore-t-il. Des mesures policières ont été prises pour tenter de stopper le phénomène de départ depuis les côtes. Elhadj Mohamed Diallo, directeur de l'Organisation guinéenne pour la lutte contre la migration irrégulière (OGLMI), côtoie quotidiennement cette jeunesse. "Quand vous leur dites que la route est dangereuse, la plupart répondent que +là où nous sommes, on est déjà morts en fait... Vaut mieux tenter...+", rapporte-t-il. Les difficultés à accéder à des emplois malgré leurs études minent aussi nombre de jeunes. "Failli mourir" Abdourahim Diallo, jeune homme avenant père de deux enfants, n'a, comme Safiatou, plus d'espoir d'un avenir en Guinée, où il ne trouve pas de travail. L'AFP l'a rencontré lors d'une réunion de dizaines de jeunes, dans la banlieue de Yattaya T6, dans un baraquement sans électricité qui leur sert de café. "Ici on a plus de 150 jeunes et aucun n'a de travail", lâche Ibrahima Baldé, responsable d'une association. Abdourahim est catégorique: "J'ai beaucoup de famille qui compte sur moi... mais il n'y a rien pour moi ici". Il s'apprête à migrer pour la quatrième fois. Ses tentatives, dont il garde des blessures physiques et sans doute psychologiques, s'étalent sur 13 ans entre 2011 et 2024 à travers le Mali, l'Algérie, le Maroc. Il a passé cinq ans à survivre au Maroc dans la forêt de Gourougou qui surplombe la ville de Nador et l'enclave espagnole de Melilla. Des milliers de migrants originaires d'Afrique subsaharienne cherchant à entrer dans l'enclave vivotent dans ce massif forestier et les bois alentours. Pour atteindre la forêt et "échapper à la gendarmerie", il faut sauter d'un train en marche, selon Abdourahim. "Certains se cassent les pieds, d'autres meurent". Le 30 décembre 2011, il dit avoir été blessé à la tête après avoir tenté avec des centaines de personnes d'escalader la clôture de Melilla, la ligne fortifiée qui sépare l'Espagne du Maroc. Une autre fois, "on a failli mourir dans l'eau" quand sa pirogue s'est renversée au large des côtes marocaines. Il ne "compte plus" les arrestations au Maroc, les rackets par des policiers de pays de transit, les vols par "des Touaregs au Mali et en Algérie". Il a perdu beaucoup, mais s'est résolu à vendre le véhicule de son père décédé récemment pour tenter, encore. Juste à côté du café, Mamadou Yero Diallo, 30 ans, est penché sous le capot d'une voiture dans son garage. "On se débrouille, on gagne un peu pour la nourriture, rien de plus", lâche-t-il. Il assure être prêt à partir clandestinement cette année. La voix de Safiatou est moins assurée quand elle confie avoir parlé "avec des garçons qui sont revenus". "Il y a tellement de risques...", souffle-t-elle, disant être au courant de viols commis sur des femmes migrantes. "Mais quand même je vais aller. Je demande à Dieu de me protéger".

04.12.2025 à 11:19

Pour les exilés syriens de retour, voir Daraya et rebâtir

FRANCE24

De retour d'exil, l’ex-rebelle n'en revient pas. Dans cette ville de la banlieue de Damas, l'une des premières à rejoindre la contestation, quelques-uns de ses graffitis ont échappé à la destruction parmi la trentaine dessinés alors. Celui-ci par exemple, qui retrace l'évolution tragique de la "révolution syrienne": violon à l'épaule, une femme en robe de mariée mène la danse suivie d'un soldat, d'un rebelle, d'un jihadiste armés de Kalachnikovs. Sur le mur d'une maison en ruine dans un quartier en ruine, le graffiti criblé de balles est éborgné par endroits, déchiqueté par d'autres. Mais il est toujours là. C'est "une victoire", dit Bilal Shorba, 31 ans. "Malgré l'entrée du régime dans la région, malgré notre exil, ces simples graffitis sont restés et le régime est parti." Daraya occupe une place particulière dans l'histoire de la révolution syrienne. C'est ici, qu'à ses prémices en mars 2011, des manifestants ont offert des fleurs aux militaires. Ici aussi que les forces gouvernementales ont perpétré en août 2012 leur pire campagne d'exécutions sommaires. Assiégée ensuite pendant des années, Daraya sera la seule ville syrienne totalement vidée. Trois ans, de 2016 à 2019, sans un seul de ses 250.000 habitants avant-guerre contraints par le pouvoir à l'exode, partis en Europe ou dans les pays voisins durant la grande vague migratoire commencée en 2015 ou bien réfugiés à Damas à sept kilomètres de là. Avec une petite valise où il avait fourré "des vêtements pour deux ou trois jours, des crayons de couleurs, un cahier de dessin et un exemplaire des Misérables" en arabe, Bilal Shorba, originaire de Damas, avait rejoint la ville en 2013 pour porter les armes aux côtés des rebelles. Il y est resté trois ans, endurant le siège implacable sous les bombardements terrestres et aériens quand pour survivre il fallait manger des herbes sauvages. Forcé, avec quelques milliers de combattants, d'évacuer Daraya vers la zone rebelle du nord-ouest de la Syrie en août 2016, il a gagné la Turquie. Il en est revenu formé à l'art des fresques murales, avec lesquelles il veut désormais "gommer" les reliques du passé et les innombrables effigies à la gloire du clan Assad. Comment rentrer ? Bilal Shorba est un de ces milliers d'exilés rentrés à Daraya depuis la chute de Bachar al Assad le 8 décembre 2024 et l'arrivée au pouvoir du groupe islamiste syrien Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et de son leader, le désormais président Ahmad al-Chareh. Si depuis 2019, des femmes, des enfants et ceux capables de prouver n'avoir pas de liens avec l'opposition ont été progressivement autorisés à revenir chez eux, la plupart des hommes, parmi lesquels nombre de médecins, ingénieurs, professeurs, ouvriers ou agriculteurs ont attendu la fin de la guerre. De leur exil, ils ont rapporté de nouvelles compétences, parfois de l'argent collecté auprès d'expatriés, l'expérience de la liberté et cette détermination propre aux habitants de Daraya qui furent à l'avant-garde de la révolution. Mais beaucoup attendent encore. A l'échelle nationale, entre décembre 2024 et septembre 2025, un million de réfugiés syriens étaient rentrés de l'étranger mais plus de 4,5 millions s'y trouvent toujours, selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Comment rentrer avec sa famille dans une ville où 65 % des bâtiments sont totalement détruits, 14 % endommagés, 21 % nécessitent une rénovation, selon une évaluation en avril de la Syrian American Engineers Association ? Où seuls un quart des puits fonctionnent, où par endroits les égouts débordent chaque jour ? La question ne s'est pas posée pour Hussam Lahham, exilé à Idleb depuis 2016. Parmi un des derniers à avoir quitté la ville rebelle, le jeune homme de 35 ans, moteur de la société civile qui collectait des vivres avant de rejoindre les combattants et devenir commandant, est un des premiers à être revenu. Il fallait voir Daraya et rebâtir, "pour les sacrifices consentis par Daraya pour recouvrer sa liberté, comme le reste de la Syrie", explique-t-il. Aujourd'hui volontaire au sein de l'administration civile, il se démène pour trouver des fonds pour la réhabilitation. Il fait faire le tour de la ville. Par endroits c'est une véritable ruche, avec ouvriers sur les toits, ravalant des façades, réparant une pompe à eau ou transportant des meubles fabriqués dans la ville où les ateliers de menuiserie fleurissent comme avant la guerre. Par d'autres, ce ne sont qu'immeubles d'habitation éventrés, réseaux électriques détruits, quartiers désertés. Les infrastructures de santé ont été particulièrement touchées: les quatre hôpitaux de Daraya sont hors service. Surplombant le quartier al-Khaleej entièrement détruit, l'Hôpital national de la ville, d'une capacité de quelque 200 lits qui soignait plus d'un million d'habitants de la région, a été bombardé en 2016. Il n'en reste qu'une énorme carcasse de béton, d'où l'on peut voir sur une colline en face le palais présidentiel qu'habitait Bachar al-Assad. "Aujourd'hui, il n'y a à Daraya aucun hôpital, aucune salle d'opération" pour les cas urgents, explique Hussam Lahham. De nombreux professionnels de santé ont émigré pendant la guerre, vers l'Égypte, la Jordanie, la Turquie ou en Europe en Allemagne et la majorité ne sont pas rentrés. Seule une équipe de Médecins sans frontières assure des soins jusqu'à la fin de l'année. "Les gens seront encouragés à revenir si les soins de santé sont fournis", assure-t-il. - "Servir son pays" - Quand il a remis les pieds à Daraya, le docteur Hussam Jamous n'a pas reconnu sa ville. "Je m'attendais à ce qu'elle soit détruite mais pas à ce point", lâche cet otorhinolaryngologiste de 55 ans qui en était parti fin 2012 au début du siège, comme la plupart des habitants. Pendant son exil de dix ans en Jordanie, Hussam Jamous a perdu ses 30.000 patients et le droit d'exercer dans son pays d'accueil. Pas résigné, il a travaillé comme volontaire dans une association de bienfaisance puis dans un hôpital du Croissant-rouge émirati. Et en a profité pour se former à la médecine esthétique. Dès que cela lui a été possible, il est rentré, "tellement heureux de revenir, comme si je revivais à nouveau", dit-il. Sur le mur d'entrée criblé de balles de son cabinet, dans la rue de la Révolution au centre de la ville, il a apposé une plaque portant son nom en grandes lettres: chirurgien ORL et injection de botox - une pratique devenue courante à Damas mais nouvelle à Daraya. En quelques semaines, il a reçu plusieurs centaines de patients, enfants aux amygdales enflammées, anciens détenus aux "tympans perforés ou nés cassés sous les coups". "Comme j'ai servi mes concitoyens réfugiés en Jordanie, je continue aujourd'hui à les servir dans mon pays", dit-il devant ses diplômes syrien et jordanien. C'est aussi l'ambition de l'équipe d'Enab Baladi, média né au début de la guerre à Daraya sous l'impulsion d'une vingtaine d'étudiants engagés dans la contestation, dont quatre sont morts dans les premières années de la guerre. Exilés en Turquie ou en Allemagne, les jeunes journalistes ont pu se perfectionner auprès de grands médias internationaux. A leur retour de l'étranger, le site, lancé comme un journal local est devenu l'un des principaux médias indépendants en Syrie. Sa rédaction, formée à l'image du pays morcelé de correspondants alaouites, chrétiens, kurdes, druzes, sunnites, n'hésite pas à traiter de sujets sensibles y compris quand ils mettent en cause les nouvelles autorités sunnites islamistes - comme les violences inter-communautaires qui ont visé la minorité druze en juillet à Soueida (sud). Devant les ruines de la maison d'où était sorti le numéro zéro, l'un des fondateurs Ammar Ziadeh, 35 ans, espère que "les médias indépendants pourront maintenir un espace de liberté" dans ce pays où les journalistes ont été muselés pendant des décennies. - Alphabétisation en arabe - Un pays où les enfants de Mohammed Nakkash pourront se sentir enfin chez eux. Omar, six ans, et Hamza, huit ans, sont nés en Turquie, où leur père, un ancien militaire, s'est réfugié après avoir fait défection en 2012 et "enterré huit amis de (ses) mains". Dans leur pays d'accueil, les enfants ont souffert de racisme et lui a été exploité par un patron qui ne l'a jamais payé, affirme l'homme de 31 ans. "Quand le régime est tombé (...) il n'y avait aucune raison pour nous de rester là-bas." Le retour sur la terre natale est dur. "On manque d'eau potable, d'électricité, de conditions d'hygiène décentes." Eloignés de leur culture, les enfants ont dû tout réapprendre. "En Turquie, ils ne se mêlaient pas aux petits Turcs et depuis que nous sommes arrivés ici, ils ne sont pas rapprochés de mes parents ni de mes frères et sœurs." Il a cru un moment qu'ils étaient autistes et les amenés consulter, avant qu'ils ne commencent à s'habituer à leur nouvel environnement et reprennent l'école. Mais là aussi, c'est difficile. Dans les 17 écoles de la ville (contre 24 avant-guerre), les équipements et surtout les professeurs de mathématiques, de sciences ou d'anglais manquent. Parmi les écoliers, beaucoup sont nés en Jordanie, en Egypte, au Liban ou en Turquie - pays d'où viennent plus de la moitié des exilés rentrés en Syrie selon l'ONU. Et les enfants nés durant l'exil turc de leurs parents "ont des difficultés en arabe qu’ils parlent sans savoir l’écrire, ce qui nous oblige à organiser des cours quasi d’alphabétisation en arabe", explique un responsable éducatif qui a requis l'anonymat. Cahin-caha, la famille Nakkash construit sa vie à Daraya. Mohammed travaille dans la menuiserie de son père. Leur habitation est en ruines, alors ils vivent chez des proches, allant de l'un à l'autre, comme beaucoup ici. Alors que la population commence à revenir - environ 200.000 selon les autorités locales - "nous recevons chaque jour des habitants de retour, qui ont trouvé leur maison en ruines et nous demandent un abri ou de l'aide pour reconstruire", dit le président de la municipalité, Mohammed Jaanina. Mais pour reconstruire sa maison, il faut montrer un titre de propriété souvent perdu dans les différents exodes... Une tombe pour les morts Avant de quitter Daraya en 2016, craignant que les tombes du cimetière ne soient profanées par l'armée, les combattants et militants ont retiré les pierres tombales après les avoir documentées, racontent à l'AFP les derniers témoins, dont Bilal Shorba et Hussam Lahham. A leur retour, sur la base des photos conservées, ils les ont remises en place. Au total 421 stèles avec noms et dates de décès d'habitants de la ville morts entre 2012 et 2016. En face, sous des rectangles de terre plantée d'arbustes, les corps de victimes inconnues tuées quand les forces gouvernementales et des milices alliées ont exécuté 700 personnes en 72 heures en août 2012. En ce jour d'automne, Amneh Khoulani se recueille dans ce "cimetière des martyrs" de Daraya. "Aujourd'hui, je lutte pour que mes frères aient une tombe", dit en retenant ses larmes cette femme de 51 ans qui vit entre la Syrie et la Grande-Bretagne. Arrêtés pendant le conflit, trois de ses frères ont été exécutés et leurs corps n'ont jamais été retrouvés. La photo de l'un d'eux est apparue dans le dossier César parmi les 55.000 portant sur 11.000 détenus torturés et morts entre 2011 et 2013 dans des centres de détention d'Assad. "A Daraya, il y a une grande souffrance, beaucoup d'habitants ne savent pas où se trouvent leurs enfants", poursuit celle qui est devenue membre de la Commission nationale des disparus et deux fois s'est exprimée au Conseil de sécurité de l'ONU pour appeler à construire "un Etat de droit où la justice est rendue". "Nous avons lutté pour nous débarrasser d'Assad, mais nous sommes aujourd'hui à la recherche des tombes", rappelle-t-elle. A l'entrée du cimetière, des farandoles de photos passées de disparus flottent au vent et sur une bannière il est écrit : "Ce ne sont pas des numéros". Sur un mur, Bilal Shorba a peint une fresque: sur fond bleu ciel, une fillette cueille des roses à la mémoire de son père et se demande qu'en faire sans tombe où les déposer.

04.12.2025 à 11:17

Cyclisme: Seixas dévoile ses premiers plans, le Tour de France en salle d'attente

FRANCE24

Après une saison de découverte chez les professionnels remarquable, "au-delà" de ses propres espérances, le Lyonnais de 19 ans a échafaudé avec son équipe Decathlon CMA-CGM un programme qui l'amènera jusqu'au 26 avril et Liège-Bastogne-Liège, le Monument ardennais qu'il a remporté chez les juniors l'an dernier. Ce n'est qu'ensuite, "au début du mois de mai", explique Sébastien Joly, le directeur de la stratégie sportive de la formation française, qu'on saura si le vainqueur du dernier Tour de l'Avenir fera ou non ses débuts très attendus sur le Tour de France (4-26 juillet). Seixas va attaquer sa saison au Tour de l'Algarve du 18 au 22 février au sortir d'un stage de trois semaines en altitude dans la Sierra Nevada espagnole. Il enchaînera avec la Faun-Ardèche Classic le 28 février, les Strade Bianche le 7 mars, le Tour du Pays basque du 6 au 11 avril, la Flèche Wallonne le 22 avril et donc Liège-Bastogne-Liège. "Nous avons construit mon début de saison autour de courses où je peux réellement m'exprimer et aller chercher une victoire. L'Ardèche Classic, Strade Bianche ou encore Liège-Bastogne-Liège sont des épreuves qui me tiennent à cœur et dont les profils me correspondent", explique dans un communiqué Seixas dont les qualités de grimpeur vont pouvoir s'exprimer sur cette première partie. A priori pas de Giro "L'idée, ajoute-t-il, est de monter en puissance lors des deux premières courses avant de m'aligner exclusivement sur des épreuves WorldTour qui seront des moments clés pour me tester au plus haut niveau. Mes objectifs sont clairs: lever les bras et confirmer ma progression en donnant le meilleur de moi-même sur le vélo." La suite du programme de Seixas, qui a brillé pour ses débuts chez les pros avec notamment une médaille de bronze aux Championnats d'Europe derrière Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, ne sera connue qu'après ce premier bloc. Car comme en 2025, Decathlon CMA-CGM veut voir sa pépite "valider les étapes" au fur et à mesure avec un programme adaptable, "des plans A, B voire C", en fonction de sa progression. "L'idée est de lui proposer un calendrier équilibré tout en lui permettant de progresser face aux meilleurs mondiaux", insiste Sébastien Joly. La grande question d'une participation au Tour de France dès 2026 reste donc entière pour Seixas qui a fait part de son intention de courir son premier grand Tour la saison prochaine. Indication intéressante, il y a, vu son calendrier, "peu de chances" que ce soit le Tour d'Italie (8-31 mai), souligne une source au sein de l'équipe. "Tout est possible" Reste donc le Tour, la plus grande épreuve du monde entourée d'une pression colossale, ou la Vuelta (22 août-11 septembre), moins exposée, sachant que "tout est possible", y compris qu'il ne fasse "aucun grand Tour" l'année prochaine, ajoute cette source. Excellent grimpeur et rouleur, Seixas, premier Français à avoir été champion du monde juniors du contre-la-montre en 2024, a réussi une première saison brillante avec notamment une 8e place au classement général du Dauphiné, une 13e place aux Mondiaux de Kigali, une troisième place à l'Euro et une 7e place sur le Tour de Lombardie, le premier Monument qu'il ait jamais couru. Ses résultats et son profil font rêver le cyclisme français qui attend depuis plus de quarante ans un successeur à Bernard Hinault, dernier représentant national à avoir remporté le Tour de France, en 1985. Lui-même ne s'en cache pas du tout. "Gagner le Tour de France est mon rêve ultime et je ferai tout pour l'accomplir", a-t-il expliqué à l'AFP cette année. Malgré son très jeune âge, il est déjà la figure de proue de Decathlon CMA-CGM qui veut gagner avec lui la Grande Boucle d'ici 2030. L'arrivée comme co-partenaire titre de l'armateur marseillais a encore renforcé les ambitions de l'équipe qui a beaucoup recruté ces dernières semaines et dont le budget devrait dépasser les 40 millions d'euros en 2026.

04.12.2025 à 11:03

Le Conseil de sécurité de l'ONU en visite à Damas près d'un an après la chute d'Assad

FRANCE24

Les quinze diplomates onusiens, arrivés par le point de passage de Jdeidet Yabus entre le Liban et la Syrie, doivent rencontrer le président par intérim Ahmad al-Chareh et d'autres responsables syriens ainsi que des personnalités de la société civile, selon Sana. L'ONU a notamment salué l'engagement des nouvelles autorités syriennes à lutter contre le terrorisme et les a exhortées à mettre en oeuvre une transition inclusive respectant toutes les communautés et les confessions, dans un pays dévasté par près de 14 ans d'une guerre civile sanglante. L'ambassadeur slovène Samuel Zbogar, dont le pays préside actuellement le Conseil de sécurité, avait indiqué lundi que ce déplacement en Syrie, puis au Liban vendredi et samedi, était "la première visite officielle depuis six ans du Conseil de Sécurité au Moyen-Orient, et la toute première en Syrie". Ce déplacement intervient "à un moment crucial pour la région", avait-il souligné. "Nous espérons que cette visite permettra d'approfondir le dialogue entre les Nations unies et la Syrie", a déclaré pour sa part le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric. Vendredi, la délégation sera à Beyrouth avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

04.12.2025 à 10:57

Macron dit à Xi que la capacité à coopérer sur l'Ukraine est "déterminante"

FRANCE24

Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi 4 décembre son homologue chinois Xi Jinping, lors d'une rencontre à Pékin, à coopérer plus étroitement en matière de géopolitique, de commerce et d'environnement à l'heure où l'Union européenne (UE) tente d'obtenir l'aide de la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Les explications de notre envoyé spécial à Pékin, Clovis Casali.

04.12.2025 à 10:52

Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie : Macron promet d'agir pour "sa libération"

FRANCE 24

Emmanuel Macron a exprimé jeudi son inquiétude après la condamnation en appel mercredi du journaliste français Christophe Gleizes à sept ans de prison pour apologie du terrorisme par la justice algérienne.

04.12.2025 à 10:49

L'instant + : un raton laveur cambrioleur retrouvé ivre dans un magasin d'alcool

FRANCE 24

Un raton laveur a été retrouvé ivre dans les toilettes d'un magasin d'alcool dans la ville d'Ashland, en Virginie, après être entré par effraction dans l'établissement. Après un petit temps pour se remettre de ses émotions, il a finalement pu être relâché dans la nature.

04.12.2025 à 10:45

Trump et Infantino, une bromance au cœur du Mondial 2026

FRANCE 24

Personnages centraux de la future Coupe du monde 2026, Gianni Infantino, président de la Fifa, et Donald Trump, président des États-Unis, entretiennent des liens étroits. Les deux hommes devraient encore en faire la démonstration vendredi à Washington, lors du tirage au sort du Mondial.

04.12.2025 à 10:44

Macron en Chine : l’impossible rééquilibrage des échanges commerciaux

Christophe DANSETTE

En visite à Pékin, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "rééquilibrage" des relations économiques entre la France, l’Europe et la Chine. Malgré les appels répétés du président français, le déficit commercial continue de se creuser, tandis que la pression sur les entreprises européennes présentes en Chine s’accentue.

04.12.2025 à 10:37

Pétrole, armement et diplomatie : menu copieux pour la visite de Poutine en Inde

FRANCE24

Le locataire du Kremlin, qui ne s'était plus rendu à New Delhi depuis 2021, doit retrouver en soirée le Premier ministre Narendra Modi pour un dîner informel, en préambule à leur entretien officiel le lendemain. Malgré l'invasion russe de l'Ukraine, les deux partenaires historiques ont su maintenir des liens étroits. Voici les principaux sujets au menu de leurs discussions: Pétrole L'Inde est l'un des principaux importateurs de pétrole russe, à rebours des Occidentaux qui ont coupé leur robinet de brut à cause de la guerre en Ukraine. En 2024, la Russie a livré aux raffineries indiennes 36% de leur consommation, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler. L'Inde, qui importe 85% de ses besoins en or noir, y a trouvé moyen de remplir ses cuves à bon prix. Mais les Etats-Unis l'ont punie en août d'une surtaxe de 50% sur ses exportations au motif que ces achats financent l'effort de guerre de Moscou en Ukraine. Donald Trump a assuré que Narendra Modi lui avait promis de renoncer au pétrole russe, en pleine tractations commerciales entre leurs deux pays. New Delhi n'a rien confirmé. Mais les statistiques récentes révèlent que ses achats auprès de Moscou ont baissé. "Nous n'avons aucun doute que ces échanges bénéficient largement à l'Inde, et sont avantageux pour les deux parties", a noté avant la visite du président russe son porte-parole, Dmitri Peskov. "Il y aura peut-être une réduction des achats d'énergie (indiens) sous pression américaine, mais le lien sera maintenu car les deux pays ont stratégiquement besoin l'un de l'autre", a jugé pour l'AFP Nandan Unnikrishnan, du centre de réflexion Observer Research Foundation, proche du gouvernement indien. Défense Même si l'Inde s'est récemment tournée vers d'autres fournisseurs - dont la France - et privilégie les équipements nationaux, la Russie reste une de ses principales sources d'approvisionnement en matériels militaires. Selon l'Institut international pour la recherche sur la paix (SIPRI) de Stockholm, la part des équipements russes dans l'arsenal indien a reculé de 76% sur la période 2009-2013 à 36% en 2019-2023. Tirant les enseignements de sa confrontation militaire avec le Pakistan en mai, New Delhi a manifesté son intérêt pour l'achat de nouveaux missiles sol-air russes de type S-400. "Il ne fait aucun doute que ce sujet sera évoqué pendant la visite", a indiqué M. Peskov. La presse indienne a par ailleurs souligné l'intérêt de New Delhi pour le chasseur russe de 5e génération Su-57. Commerce Energies comprises, la Russie arrive au 4e rang des partenaires commerciaux de l'Inde avec des échanges bilatéraux chiffrés à 68,7 milliards de dollars - un record - sur l'année 2024-25, selon les statistiques officielles. Mais la relation reste très déséquilibrée. Plus de 90% de ce montant - 63,8 milliards de dollars - provient des importations indiennes, pour l'essentiel des hydrocarbures. En retour, l'Inde vend à la Russie des machines-outils et des médicaments pour l'essentiel. "Nous voulons diversifier nos échanges et faire en sorte de les rééquilibrer", a fait savoir un haut-diplomate indien s'exprimant sous couvert d'anonymat. "Notre volonté est de maintenir et même d'accroître le volume de nos échanges bilatéraux", a pour sa part assuré Dmitri Peskov, "sans laisser qui que ce soit d'autre s'en mêler". Diplomatie Le haut-diplomate indien a qualifié la relation de son pays avec la Russie de "la plus stable des temps modernes". Jusqu'à ce jour, l'Inde a évité de condamner ouvertement l'invasion russe en Ukraine, tout en réussissant à maintenir ses liens avec l'Europe et les Etats-Unis. Narendra Modi a rarement haussé le ton vis-à-vis de Vladimir Poutine sur ce thème, sauf en 2022 lors d'une rencontre en Ouzbékistan où il avait exigé la fin de la guerre "le plus vite possible". Il a depuis répété à de multiples reprises son attachement à un ordre mondial "multipolaire" et résisté aux injonctions occidentales à s'éloigner de Moscou. "Nous sommes unis par notre vision commune d'un avenir mondial multipolaire", a abondé M. Peskov. "L'Inde veut maintenir ses liens solides avec la Russie, vitale à la gestion de ses relations compliquées avec la Chine et à son autonomie stratégique", a commenté Praveen Donthi, de l'ONG International Crisis Group.

04.12.2025 à 10:35

Le leader indépendantiste Christian Tein de retour en Nouvelle-Calédonie

FRANCE24

Son avion s'est posé à 16H00 locales (06H00 à Paris) à l'aéroport de Nouméa-La Tontouta. Le dirigeant indépendantiste est monté sans un mot dans une voiture en direction de Saint-Louis, fief kanak à la sortie de Nouméa, où il réside. "Nous craignons pour sa sécurité", a déclaré à l'AFP Henri Juni, membre du bureau politique du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), en dénonçant les messages "racistes et haineux" relayés sur les réseaux sociaux. L'AFP a pu lire de nombreux commentaires hostiles, dont certains appelant Christian Tein à "avoir des yeux dans le dos". Désigné président du FLNKS alors qu'il était incarcéré à Mulhouse pour son rôle présumé dans les émeutes de mai 2024, M. Tein divise toujours. Pour ses partisans, il était un prisonnier politique quand ses détracteurs font de lui le meneur des émeutes, des responsables politiques locaux le considérant comme un "terroriste". Une pétition en ligne réclamant qu'il ne remette pas les pieds en Nouvelle-Calédonie a recueilli plus de 13.000 signatures. L'archipel calédonien est toujours très fracturé un an et demi après la contestation d'une réforme électorale controversée qui a dégénéré en émeutes, ayant fait officiellement 14 morts et plus de deux milliards d'euros de dégâts. Interpellé en juin 2024, il avait été placé en détention provisoire et transféré immédiatement dans l'Hexagone avec six autres militants, à bord d'un avion spécialement affrété. Son contrôle judiciaire a été levé en septembre, ouvrant la voie à son retour, mais il reste mis en examen pour vols en bande organisée avec arme, destructions en bande organisée, et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits. "Je suis heureux pour mon frère, qui a passé un an en prison à 17.000 km de chez lui, alors qu'il n'avait jamais mis les pieds en métropole", a déclaré Désiré Tein, présent à l'aéroport. "J'ai demandé au haut-commissariat à ce qu'il bénéficie d'une protection, mais je n'ai pas eu de réponse", a-t-il ajouté. Contacté par l'AFP, le haut-commissariat n'a pas souhaité commenter. Christian Tein fera son retour sur la scène politique samedi à l'occasion d'un congrès extraordinaire du FLNKS, son premier en tant que président du mouvement.

04.12.2025 à 10:28

Le Rwanda et la RD Congo signent jeudi un accord de paix à Washington

FRANCE 24

Les présidents du Rwanda et de la République démocratique du Congo (RD Congo) sont reçus jeudi par Donald Trump à Washington pour signer un accord de paix, sur fond de divergences persistantes entre les deux pays, a annoncé la Maison Blanche.

04.12.2025 à 10:19

Leroy Merlin victime d'une cyberattaque visant les données de centaines de milliers de clients

FRANCE24

Les données bancaires et les mots de passe des comptes clients ne sont pas concernés, selon Leroy Merlin. Ce sont des "données de contact" qui ont été touchées, comme les noms et prénoms, numéros de téléphone, adresses email et postales. L'enseigne de la galaxie Mulliez a prévu de déposer plainte et a prévenu la Commission nationale de l'information et des libertés (Cnil). "Les clients concernés ont été informés dès que nous avons pris connaissance de l'attaque" et des vérifications "sont en cours" pour évaluer son étendue, ajoute Leroy Merlin. Auchan, autre marque de l'empire Mulliez, a aussi été victime de cyberattaques de grande ampleur cet été et fin 2024. Lundi, l'agence publique France Travail a annoncé que les données personnelles d'environ 1,6 million de jeunes suivis par ses missions locales étaient "susceptibles d'être divulguées" à cause d'un piratage informatique. Le nombre de violations touchant plus d'un million de personnes a doublé en un an en 2024, passant d'une vingtaine à une quarantaine d'attaques réussies, selon le dernier rapport annuel de la Cnil, publié en avril de cette année.

04.12.2025 à 10:17

Israël attend la dépouille de son dernier otage à Gaza

FRANCE24

La dépouille de Sudthisak Rinthalak, un ouvrier agricole âgé de 43 ans au moment de sa mort, a été remise mercredi à Israël par des groupes armés palestiniens, avant d'être identifiée. Après ce retour, les autorités israéliennes ont promis d'oeuvrer "sans relâche" pour obtenir celui du dernier otage mort, le policier Ran Gvili. Au total, 251 personnes avaient été enlevées en Israël le 7 octobre 2023, lors de l'attaque sanglante du Hamas qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien. Les 20 derniers otages encore en vie avaient été rendus par le mouvement islamiste palestinien et ses alliés au début de la trêve entrée en vigueur le 10 octobre sous la pression des Etats-Unis, et 27 des 28 dernières dépouilles d'otages morts ont également été rendues à ce jour. L'ouvrier agricole dont le corps a été restitué mercredi était originaire de la province de Nong Khai, dans le nord-est de la Thaïlande, et travaillait dans des plantations du kibboutz Beeri, près de la bande de Gaza. Plusieurs ouvriers agricoles thaïlandais ont été tués lors de l'attaque du 7 octobre et leurs corps emportés à Gaza. Le décès de Sudthisak Rinthalak avait été confirmé par Israël en mai 2024. Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a estimé qu'"en dépit de la douleur", ce retour "apporte un certain réconfort à une famille qui a vécu plus de deux ans d'incertitude et d'angoisse". "Après que Sudthisak s'est séparé de sa compagne, son frère l'a encouragé à déménager en Israël, pensant qu'il pourrait y trouver une épouse. Sudthisak a travaillé dans l'agriculture pendant de nombreuses années avant de venir en Israël en 2017 dans le cadre d'un programme de travailleurs étrangers", a déclaré le forum. "Il était employé dans des fermes de la région frontalière de Gaza, où il était connu comme travailleur et apprécié de ses collègues", a ajouté l'organisation. "Le dernier à revenir" Ran Gvili, un sous-officier qui faisait partie de l'unité d'élite Yassam de la police israélienne dans la région du Néguev, a été tué au combat le jour de l'attaque du Hamas, à la veille de ses 25 ans. "Le premier à sortir, le dernier à revenir. Nous ne baisserons pas les bras jusqu'à ce que tu reviennes", a réagi sa mère, Talik Gvili, dans un message sur X accompagné d'une photo de son fils. Le 7 octobre 2023, ce jeune policier passionné de moto était en arrêt maladie, dans l'attente d'une opération à l'épaule. Apprenant l'attaque en cours, Ran Gvili avait décidé de sortir de chez lui avec son arme personnelle. Il est mort dans des combats devant le kibboutz Aloumim et son corps a été emmené à Gaza. Ran Gvili était originaire de Meitar, près de Beersheva, à l'est de la bande de Gaza. Israël est "déterminé, engagé et travaille sans relâche pour ramener le combattant et héros (...) le sergent-chef Ran Gvili, afin qu'il puisse recevoir une sépulture juive appropriée", a déclaré le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "L'organisation terroriste Hamas est tenue de respecter ses engagements (...) Nous ne transigerons pas sur ce point", a-t-il ajouté. La première phase du cessez-le-feu prévoyait la restitution de tous les otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas et ses alliés ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes. La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner la bande de Gaza et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.
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