LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

21.11.2024 à 14:11

Guerre Israël-Hamas : la CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

FRANCE 24

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, a-t-elle annoncé jeudi. 

21.11.2024 à 13:31

Projet de visite du pape en Corse: encore "des ajustements diplomatiques", selon le cardinal Bustillo

FRANCE24

Du côté du Vatican, aucune visite officielle n'a encore été annoncée. Des contacts diplomatiques sont en cours entre le Vatican et l'Elysée autour d'un projet de visite mi-décembre, avaient seulement indiqué à l'AFP des sources proches du dossier. "Je peux vous dire que le projet est là, le pape devrait venir", a insisté Mgr Bustillo, lors d'une conférence de presse dans la cour de l'évêché. Il n'y a "aucun obstacle à la venue du Pape, mais il faut respecter la volonté du Vatican, la volonté de la présidence de la République pour que ça se fasse. C'est une question d'heures", a-t-il poursuivi. Interrogé sur la nature de ces "ajustements diplomatiques", le cardinal a répondu qu'il fallait "un accord entre l'Elysée et le Vatican. Le pape ne peut pas venir dans un pays s'il n'y a pas d'accord, s'il n'y a pas l'accord avec le président de la République". Il a néanmoins présenté l'affiche officielle de cette visite, bleu turquoise et bleu indigo, affiche intitulée en langue corse "Papa Francescu in Corsica" (Le pape François en Corse, NDLR), avec la mention de la date du 15 décembre 2024. Cette visite aurait lieu à l'occasion d'un colloque sur la religiosité en Méditerranée prévu les samedi 14 et dimanche 15 décembre à Ajaccio. Il a également présenté le site internet officiel, www.lepapeencorse.corsica, où tous les détails seront communiqués et où "tous les Corses auront la possibilité de contribuer". "Le pape, il ne vient pas pour moi. Il ne vient pas pour l'évêque. Il ne vient pas pour le cardinal. Il vient pour la Corse et pour les Corses", a-t-il martelé. Pour l'heure, "je peux vous annoncer que nous avons besoin de bénévoles, parce que le temps passe vite. C'est dans trois semaines", a ajouté le cardinal, assurant "compter sur la générosité de la Corse": "l'événement est historique, nous avons besoin de moyens extraordinaires", a-t-il indiqué.

21.11.2024 à 13:29

En Corée du Sud, les séries crèvent l'écran au sens propre avec des lieux de tourisme bien réels

FRANCE24

"A ce moment-là, ça m'a frappée: pour moi, ce n'était qu'un studio, mais pour eux, c'était bien plus", dit la guide touristique Sophy Yoon, se rappelant la première fois qu'un client s'est mis à pleurer à Sunshine Land. L'idée que des touristes étrangers décident de payer une coquette somme et de s'éloigner de la capitale de plusieurs centaines de kilomètres, tout ça pour visiter le lieu de tournage d'un K-drama (série sud-coréenne), lui paraissait auparavant "insensée". Toutefois, la culture coréenne, popularisée notamment par le boys band phénomène BTS, continue d'infuser dans le monde entier et touche également les adeptes du petit écran. Des fans se rendaient déjà depuis longtemps en Corée du Sud pour marcher dans les pas de leurs idoles musicales et voir le dortoir de leur époque de stars en apprentissage, ou le set d'un clip vidéo. Les lieux liés aux K-drama, contenus non-anglophones les plus regardés sur Netflix d'après les chiffres de la plateforme, sont aussi devenus prisés, prolongeant ladite "Hallyu", la diffusion rapide et importante de la K-culture en coréen. Situé à Nonsan, à quelque 170 kilomètres de Séoul, "Sunshine Land" est un témoignage du tournage de "Mr Sunshine" (2018), l'histoire, agrémentée de romance, d'un Coréen emmené enfant aux Etats-Unis et revenu adulte dans son pays natal, à cheval entre les XIXe et XXe siècles. D'un tram d'époque à la plus célèbre cloche bouddhiste du pays, le décor a repris les symboles d'alors. "C'est comme quand on va sur les marches de la place d'Espagne à Rome où Audrey Hepburn a mangé une glace", affirme Mme Yoon, faisant référence au film "Vacances romaines" (1953) avec l'actrice vedette et Gregory Peck. Pour les touristes, au nombre grandissant, "chaque porte, chaque mur a une signification (issue) d'un drama qui a eu un impact sur leurs vies", explique la guide, ajoutant qu'elle recevait de plus en plus de demandes pour ces "voyages K-drama". "Deux boîtes de mouchoirs" Le titre de champion culturel acquis récemment par la Corée du Sud "a contribué à l'attractivité du tourisme", confirme Kwak Jae-yeon, directrice de l'équipe "Hallyu" de l'Organisation coréenne du tourisme. Le pays asiatique a accueilli 1,4 million de visiteurs en septembre, chiffre le plus haut depuis la pandémie de Covid et en progression de 33% sur un an. Plus d'un tiers ont dit s'être décidés "après avoir été exposés à des contenus de la +Vague coréenne+", selon un sondage de l'organisation datant de 2023. Dans le quartier central de Jongno, à Séoul, les touristes comme Sookariyapa Kakij sont légion. Vêtue d'un "hanbok", une tenue traditionnelle coréenne, la femme de 40 ans raconte être venue de Thaïlande pour se rendre sur les lieux de tournage de ses séries favorites. "Je veux trouver les endroits où Itaewon Class a été filmé", déclare-t-elle à l'AFP, à propos de ce K-drama de 2020 enregistré en grande partie dans le quartier séoulite dont il porte le nom. Jennifer Zelinski, tombée dans la K-marmite grâce à "Crash Landing on You" (2019), confie à l'AFP qu'elle n'avait jamais quitté les Etats-Unis avant de décider, séduite par les K-drama, de se rendre en Corée du Sud. "Je me suis fait tous les épisodes en une semaine. J'ai à peine dormi et fini deux boîtes de mouchoirs", se souvient-elle. Éviter le "surtourisme" Le secteur du tourisme redouble d'efforts pour être à la hauteur des attentes. Sur la plateforme Klook, une agence assure que ses voyages dédiés à BTS affichent "complet jusqu'à février" et dit préparer des sorties consacrées à d'autres groupes. Cependant, cette nouvelle forme de tourisme se concentre principalement sur Séoul, relève Ji Youn Jeong, professeure à l'université nationale Kyungpook, appelant à "développer les ressources touristiques liées à la culture contemporaine". De fait, les régions rurales proposent plutôt des expériences autour des traditions. Proposer des visites spéciales séries sur l'ensemble du territoire aiderait par ailleurs à éviter "le surtourisme qui peut déranger le quotidien des locaux" habitant les endroits rendus célèbres par les séries, souligne Lee Hoon, professeur à l'université Hangyang. Emma Brown a par exemple choisi Pohang, ville côtière du Sud-Est connue avant tout pour son secteur de la sidérurgie, mais aussi décor de "When the Camellia Blooms". Assurant que cette série d'amour sortie en 2019 a "changé (sa) vie", la trentenaire explique avoir abattu 8.800 kilomètres depuis l'Écosse car elle voulait "ressentir la série en vrai".

21.11.2024 à 13:27

Vendée Globe: Vulnerable, quand un leader en cache un autre

FRANCE24

Premier à sortir du redoutable Pot-au-Noir dans la matinée de jeudi, le Nordiste Thomas Ruyant, l'un des favoris, a pris la tête de la flotte à 11 heures à bord de son voilier dernière génération appelé Vulnerable. En embuscade lors de la descente de l'Atlantique nord, il a pris une option légèrement plus ouest que ses concurrents, trouvant un couloir de vent favorable pour reléguer à 20 milles le nouveau dauphin Sam Goodchild, embarqué sur... Vulnerable également. "Ok Thomas, c'est bien parce que c'est toi", a plaisanté le grand marin anglais sur ses réseaux sociaux dans la matinée, après avoir émargé à 24 reprises en tête de course depuis le départ des Sables le 10 novembre. Les deux hommes se connaissent plus que bien : ils sont amis, partenaires, adversaires. En 2020, c'était sur le voilier de Goodchild, alors appelé LinkedOut, que Ruyant franchissait l’équateur sur son 2e Vendée Globe, terminé à la 6e place. Inspirée par la F1 Trois ans plus tard et tout juste revenu de l'éprouvante Ocean Race, le marin britannique a été approché par Thomas Ruyant pour intégrer l'écurie TR Racing à Lorient (Morbihan). Le Nordiste lui a alors confié la barre de son ancien bateau, avant d'en mettre à l'eau un nouveau. "On voulait s'inspirer de la Formule 1", a expliqué Ruyant à quelques jours du départ de son 3e tour du monde début novembre. "Il y a deux baquets, deux skippers et un seul nom d'écurie. On s'entraîne ensemble, on fait les briefs et les débriefs ensemble. On partage tout avant les courses", a-t-il raconté. Discret sur les pontons, préférant laisser ses résultats parler pour lui, le charismatique nordiste, 43 ans, a été l'architecte principal, avec son partenaire Advens, de cette incursion inédite dans l'histoire du sport. "Cela a été un gain de temps énorme pour moi", a apprécié Goodchild, sacré champion du monde Imoca 2023 après avoir terminé sur le podium de toutes ses courses l'année dernière dès son arrivée dans la classe. "Les équipes techniques de TR Racing connaissaient déjà le bateau par coeur, Thomas m'a accompagné pour m'expliquer comment il l'utilisait. Tout était en place pour jouer aux avant-postes", a-t-il estimé. "Deux adversaires" Ruyant n'avait lui pas grand-chose de plus à prouver. Ce double vainqueur de la Transat Jacques Vabre (2021, 2023) et de la Route du Rhum (2010, 2022) voulait surtout se donner "un coup d'avance sur le reste de la flotte" du tour du monde. "Hors course, pouvoir s'entraîner à deux bateaux performants, de façon très ouverte dans l'échange, c'est très précieux. Et si on arrive à tous les deux monter sur le podium ce serait énorme", s'est-il enthousiasmé. S'ils font partie de la même écurie, les deux hommes se défendent de faire la célèbre course en solitaire à deux. "Une fois le départ donné, c’est un adversaire comme un autre, a insisté Ruyant, plutôt coriace même". "Il fait ses propres choix avec son sens marin. Il n’est pas là pour me laisser passer", a-t-il affirmé. A terre toutefois, les résultats des voiliers Vulnerable enchantent l'écurie dans son ensemble. "On savoure l’instant. Thomas sait lire les nuages (...) Sam se montre remarquable, opportuniste en diable (...) C'est singulier et exceptionnel", s'est félicité Thomas Gavériaux, directeur de TR Racing. Goodchild, bizuth du Vendée Globe, répète à l'envi qu'il veut avant tout terminer tandis que Ruyant affiche fièrement son ambition de gagner. En solitaire et autour du monde, l'union sera peut-être finalement la clef du succès. fd/cpb/

21.11.2024 à 13:27

Orange: un dispositif de préretraite relance la question du mal-être des salariés

FRANCE24

Des salariés au bord de la "rupture", selon la CGT-FATP, une "montée de la crise sociale" pour la CFE-CGC: ces organisations tirent la sonnette d'alarme, au moment où des négociations sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) -une procédure obligatoire- ont débuté en septembre. Dans ce cadre, le géant français des télécoms a proposé début novembre de remettre au goût du jour un dispositif déjà expérimenté chez Orange, le temps partiel sénior (TPS). Comparable à une préretraite, la proposition de la direction permettrait à des salariés de quitter le groupe avant l'âge de la retraite, en bénéficiant d'une rémunération pendant 5 ans. Elle se situerait à hauteur de 70% de leur salaire la première année, travaillée à mi-temps, puis à 60% de leur salaire les quatre années suivantes, non travaillées. "Tout se fait exclusivement sur la base du volontariat", souligne Orange, qui assure que cette proposition a été faite à la demande de ses employés. La CGT-FATP, l'un des trois syndicats représentatifs au sein de l'entreprise, a d'ailleurs affiché sa satisfaction de voir sur la table des négociations un dispositif qu'elle avait "fermement demandé". Des garanties demandées Mais le syndicat "ne signera pas sans des garanties d'emploi", explique à l'AFP Samira Gouja, déléguée syndicale centrale. Car le plan en question pourrait conduire au départ anticipé de 6.000 à 8.000 personnes. "Ce qu'on attend de la direction, c'est qu'elle comble" ces départs, poursuit Mme Gouja. "Aujourd'hui, la sonnette d'alarme est déjà tirée sur la charge de travail." Délégué syndical CFE-CGC, Sébastien Crozier ne cache pas son scepticisme. Pour lui, ce dispositif pourrait aboutir au départ de "services entiers" et accroître la déstabilisation d'une entreprise déjà marquée par "des processus de délocalisation et de sous-traitance à outrance". Le dernier rapport annuel de la médecine du travail, concernant 2023 et consulté par l'AFP, pointe d'ailleurs un effet "déstabilisant" des dispositifs de fin de carrière sur les équipes d'Orange, avec par endroits des "charges de travail et charges mentales reportées sur ceux qui restent". "Il y aura bien évidemment un volet recrutement dans la discussion de la GEPP", promet Vincent Lecerf, directeur des ressources humaines du groupe interrogé par l'AFP. "Au global, chez Orange, les études menées auprès des salariés nous disent que la charge de travail est majoritairement perçue comme raisonnable", assure-t-il. Mais depuis plusieurs semaines, les syndicats alertent sur des cas de suicides de salariés, que la CFE-CGC lie à une "crise sociale" en interne. "Les réorganisations et restructurations incessantes créent un climat délétère, une pression sur les salariés", dénonçait pour sa part Sud-PTT dans un communiqué publié début octobre. Depuis le début de l'année, huit salariés du groupe ont mis fin à leurs jours. Avec une accélération en octobre, mois durant lequel trois employés se sont suicidés, ont rapporté les syndicats. "On a une histoire tout à fait particulière chez Orange, on ne l'oublie pas, on la prend en compte. Ca nous oblige en matière d'attention et d'accompagnement", a affirmé M. Lecerf, en référence à la vague de suicides qui avait marqué France Telecom à la fin des années 2000. Face au "mal-être" des salariés, la CGT-FATP a réclamé un moratoire sur la transformation de l'entreprise. Une option refusée par la direction, qui met en avant le besoin de s'adapter à un secteur des télécoms en évolution rapide.

21.11.2024 à 13:23

Triathlon: le double champion olympique Alistair Brownlee prend sa retraite

FRANCE24

"Il est temps de clore ce chapitre, celui du triathlon professionnel, un moment que j'aborde avec autant de crainte que d'enthousiasme", a écrit Brownlee, sur ses médias sociaux. Sacré aux JO de Londres en 2012, il avait conservé sa couronne à Rio en 2016, devenant le premier triathlète à réaliser cette performance. Le Britannique est également double champion du monde (2009 et 2011) et quadruple champion d'Europe. "Le triathlon a profondément façonné ma vie, j'en ai consacré près de la moitié à être un athlète professionnel, réalisant mon rêve d'enfant et accomplissant bien plus que je n'aurais jamais osé imaginer", ajoute-t-il. Brownlee s'était attiré les éloges lorsqu'il avait aidé son frère aîné Jonathan - médaillé d'argent à Rio et de bronze à Londres - à franchir la ligne alors que ce dernier était épuisé, lors des séries mondiales de triathlon au Mexique en 2016. L'image avait été abondamment relayée et visionnée sur les réseaux sociaux. Le président de le Fédération internationale de triathlon Antonio Arimany a salué l'héritage de Brownlee. "La contribution d'Alistair au monde du triathlon pendant plus de deux décennies est incommensurable", a-t-il déclaré. "C'est une véritable icône de notre sport et il inspirera les générations futures de jeunes triathlètes du monde entier", a t-il poursuivi.

21.11.2024 à 13:02

Mali : le général Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition

FRANCE 24

Le général Abdoulaye Maïga, a été nommé jeudi Premier ministre de transition du Mali. Il succède à Choguel Maïga, révoqué la veille avec son gouvernement.

21.11.2024 à 13:00

France : Michel Barnier sous la menace de censure du RN sur le budget

FRANCE24

Le Premier ministre français, Michel Barnier, face à la menace grandissante d’une censure du RN à l’Assemblée nationale. Le parti d’extrême droite pourrait joindre ses voix à celle de la gauche pour voter une motion de censure en cas d’utilisation du 49.3 pour l’adoption budget 2025. Un scénario jugé de plus en plus crédible et pris au sérieux par Matignon, qui recevra lundi Marine Le Pen.

21.11.2024 à 12:49

La Chine expose un navire de guerre dernier cri à Hong Kong

FRANCE24

Le Hainan, un navire d'assaut amphibie de 36.000 tonnes capable d'embarquer des hélicoptères, a été présenté comme une avancée majeure pour la marine chinoise lors de sa mise en service en 2021. Il fait partie de la flotte qui opère en mer de Chine méridionale, théâtre de multiples différends territoriaux latents entre Pékin et ses voisins. L'imposant navire était amarré à un quai de l'île de Hong Kong jeudi, plusieurs hélicoptères étant stationnés sur son vaste pont plat. Le ministère chinois de la Défense a déclaré cette semaine que sa présence visait à montrer le "développement militaire" du pays et "la ferme détermination et les fortes capacités" de l'Armée populaire de libération (APL) à "sauvegarder la souveraineté et la sécurité nationales". Un expert a déclaré à l'AFP que sa présence à Hong Kong était un rappel clair de l'autorité de la Chine sur le territoire, après la répression du mouvement pro-démocratie par une loi drastique sur la sécurité nationale en 2020. "L'envoi de certains des plus puissants navires de guerre chinois pour une exposition publique à Hong Kong symbolise et signale le fait que le gouvernement (chinois) soutient le gouvernement de la RAS (Région administrative spéciale)de Hong Kong", a déclaré à l'AFP Collin Koh, chercheur au S. Rajaratnam School of International Studies à Singapour. Accompagné du destroyer lance-missiles Changsha, le Hainan restera dans la ville pendant cinq jours. Plus de 10.000 personnes devraient le visiter et sur invitation uniquement, selon des médias locaux. Le Hainan est l'un des trois navires de guerre actifs de ce type, et a été repéré dans le Pacifique occidental près des eaux japonaises en août. Long de plus de 200 mètres, le navire peut transporter 30 hélicoptères, avec un pont d'envol capable d'en faire opérer six simultanément. Il représente "une étape majeure dans le développement des capacités d'assaut amphibie de l'APL", a déclaré Collin Koh, qui deviennent de plus en plus importantes alors que les tensions s'intensifient tant en mer de Chine méridionale que dans le détroit de Taiwan. "Certains estiment que ce navire serait un atout majeur dans l'hypothèse d'une invasion de Taïwan", a-t-il souligné.

21.11.2024 à 12:47

L'Afrique du Sud restitue des trésors traditionnels Asante au Ghana

FRANCE24

Ces objets, fabriqués au XIXème siècle par les artisans de la cour Asante, symbolisent la gouvernance et l'héritage royal de ce royaume alors puissant, et comprennent des bâtons de linguiste, des épées, des serrures de sécurité du palais, des bagues, des colliers et des poids en or. Ils constituent des "chefs-d'œuvre d'orfèvrerie reflétant la sophistication de la gouvernance de la cour Asante", a déclaré à l'AFP l'historien et directeur associé du Manhyia Palace Museum, Ivor Agyeman-Duah. La présentation des objets aura lieu lors d'une célébration au palais Manhyia à Kumasi, ancienne capitale de l'empire Asante. En début d'année, le roi Otumfuo Osei Tutu II avait demandé la restitution de ces objets à la société minière sud-africaine AngloGold Ashanti qui les avait achetés en 2000 à un collectionneur suisse. Les objets seront exposés dans une nouvelle galerie récemment ajoutée au Manhyia Palace Museum, ouvert en mai et dédié à l'exposition des objets traditionnels Asante rendus au pays. Le retour de ces objets au Ghana intervient alors que la pression s'accroît sur les musées et institutions européens et américains pour qu'ils rendent les objets d'arts africains volés sous la domination des anciennes puissances coloniales comme la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et la Belgique. Cette restitution porte à 67 le nombre total d'objets culturels restitués au palais Asante cette année, ce qui constitue le plus important rapatriement d'objets en Afrique au cours de ces dernières années. Au début de l'année, sept objets pillés pendant la guerre anglo-asante de 1874 ont été restitués par le Fowler Museum de l'UCLA à Los Angeles, et 32 autres ont été "prêtés pour trois ans renouvelables" par le British Museum et le Victoria & Albert Museum au Royaume-Uni. "L'Afrique prend aujourd'hui l'initiative des restitutions sur son propre territoire afin de faire face à son propre héritage colonial", a déclaré Lekgetho Mokola, chercheur à l'université de Yale. "Il est possible que le reste du travail de restitution au-delà de nos frontières s'accélère pour rendre aux peuples de ce continent ce qui leur appartient", a-t-il ajouté. Le Nigeria négocie par ailleurs la restitution de milliers d'objets métalliques datant du XVIe au XVIIIe siècle, pillés dans l'ancien royaume du Bénin et actuellement détenus par des musées et des collectionneurs d'art aux États-Unis et en Europe. En 2021, la France a rendu au Bénin 26 objets et œuvres d'art volés en 1892 par les forces coloniales lors du sac d'Abomey.

21.11.2024 à 12:40

Liban : l'espoir d'une treve entre le Hezbollah et l'armée israélienne ?

FRANCE24

De nouvelles frappes ont visé ce matin la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. Au même moment, des frappes étaient menées sur la bande de Gaza, faisant des dizaines de morts. Dans ce contexte, des discussions vont reprendre aujourd'hui en Israël. L'émissaire spécial américain Amos Hochstein doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en vue d'obtenir une trêve entre l'armée israélienne et le Hezbollah. L'analyse de Gauthier Rybinski.

21.11.2024 à 12:40

Vatican : des écologistes fustigent l'abattage d'un sapin centenaire

FRANCE24

Des militants écologistes du nord de l’Italie s’inquiètent du sort d’un sapin bicentenaire de 29 mètres. En cause : son installation Place Saint-Pierre, à l’occasion de Noël.

21.11.2024 à 12:39

Nouvel avertissement à l'Iran en vue sur le dossier nucléaire

FRANCE24

Les Occidentaux persistent et signent: après déjà un rappel à l'ordre en juin, ils ont soumis un nouveau texte, mettant en avant l'absence d'avancées ces derniers mois. Le document, élaboré par l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne (E3) et les Etats-Unis, rappelle l'Iran à ses "obligations légales", en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) ratifié en 1970. "Il est essentiel et urgent" que le pays fournisse des "réponses techniques crédibles" concernant la présence de traces d'uranium inexpliquées sur deux sites non déclarés près de Téhéran, Turquzabad et Varamin, écrivent les auteurs dans la résolution consultée par l'AFP. Ils réclament à l'instance onusienne "un rapport complet" sur ce litige de longue date, fixant pour échéance le printemps 2025. Le vote des 35 Etats membres du Conseil, réunis au siège de l'AIEA à Vienne, est attendu dans la soirée, selon des sources diplomatiques interrogées par l'AFP. "Divergences" Depuis 2021, l'Iran a fortement restreint sa coopération avec l'Agence, débranchant des caméras de surveillance et retirant l'accréditation d'inspecteurs expérimentés. Parallèlement son programme nucléaire ne cesse de monter en puissance, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale, même si Téhéran nie vouloir se doter de la bombe. Mais cette fois, la résolution intervient dans un contexte particulier, avec un décalage entre la position occidentale et celle du chef de l'AIEA Rafael Grossi. A l'occasion d'une visite sur place la semaine dernière, il a obtenu de l'Iran qu'il accepte d'entamer des préparatifs pour stopper l'expansion de son stock d'uranium hautement enrichi. "C'est un pas concret dans la bonne direction", a-t-il insisté mercredi, et ce "pour la première fois" depuis que Téhéran s'est affranchi de ses engagements pris dans le cadre de l'accord conclu en 2015 à Vienne. Une situation que le journal gouvernemental Iran n'a pas manqué de souligner jeudi, titrant sur "les divergences" à Vienne et un Conseil des gouverneurs "qui réfléchit à deux fois". Le pacte dit JCPOA prévoyait un allègement des sanctions internationales contre Téhéran, en échange de garanties que l'Iran ne cherche pas à acquérir l'arme atomique. Mais il a déraillé après le retrait des Américains en 2018, sous l'impulsion de Donald Trump, alors président, qui a rétabli des mesures punitives. En représailles, l'Iran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, se rapprochant des 90% nécessaires pour fabriquer une bombe nucléaire. Le JCPOA, désormais une coquille vide que des négociations ont échoué à ranimer en 2022, plafonnait ce taux à 3,67%. Frustration L'Iran a prévenu qu'il réagirait "en conséquence et de manière appropriée", comme lors de l'adoption des précédentes résolutions. Le vote "affaiblira" les relations entre l'instance onusienne et Téhéran, a réitéré jeudi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi. Pour Héloïse Fayet, spécialiste du nucléaire à l'Institut français des relations internationales (Ifri), cette initiative peut en effet "nuire aux efforts de Rafael Grossi". "Mais les puissances occidentales sont frustrées du manque d'efficacité de ses manoeuvres diplomatiques et sont à la recherche de solutions plus fermes", dit-elle à l'AFP. Selon M. Grossi, il n'est "pas exclu" que Téhéran revienne sur son engagement de geler ses réserves enrichies à 60% en cas d'adoption du texte. Il pourrait aussi "par exemple, élever le niveau d'enrichissement", pronostique l'expert en politique étrangère Rahman Ghahremanpour. Mais l'analyste ne s'attend pas à "des mesures stratégiques" drastiques car "l'Iran ne veut pas aggraver les tensions" avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" durant son premier mandat. Un moyen de garder une porte ouverte à des discussions avec "celui qui a tout fait capoter" en 2018 mais "aime se positionner en négociateur en chef", note Mme Fayet.

21.11.2024 à 12:13

Le front des menaces s'étend à gauche et dans son propre camp pour le gouvernement Barnier

FRANCE24

Dans une tribune jeudi dans le Monde, les leaders du Nouveau Front populaire préviennent Michel Barnier que "s'il s'entête à vouloir contourner le Parlement et à piétiner le vote du 7 juillet des Françaises et des Français pour imposer son budget par 49.3, nos groupes parlementaires déposeront une motion de censure". Le texte, visant à montrer l'unité de la gauche, est co-signé par Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Écologistes) mais aussi Lucie Castets, toujours présentée comme "candidate du Nouveau Front populaire à Matignon". Une manière de rappeler, au lendemain des déclarations de Marine Le Pen menaçant de voter la censure "si le pouvoir d'achat des Français est amputé", que la gauche est la première force d'opposition, même si elle ne peut faire tomber le gouvernement qu'avec le soutien du RN. Les leaders de gauche soutiennent le budget "profondément transformé à l'Assemblée sous notre impulsion" en première lecture - mais rejeté en séance - et qui "permettait d'améliorer les conditions de vie de la très grande majorité des Français en faisant reposer l'effort sur les seuls plus fortunés et les plus grandes entreprises". Comme Marine Le Pen, les responsables parlementaires de la gauche seront reçus à Matignon en début de semaine prochaine mais il est peu probable qu'ils en ressortent satisfaits. La censure, et après ? La possibilité d'une crise financière, agitée par l'exécutif en cas de rejet du budget, tout comme l'appel "à la stabilité" lancé par Emmanuel Macron depuis le G20, ne semblent guère avoir de prise sur eux. D'autant plus que, selon un sondage Elabe, 51% des Français - dont 61% des électeurs RN et 72% des électeurs NFP - souhaitent une motion de censure. Pour autant, les leaders de gauche n'évoquent pas dans leur tribune de stratégie commune après avoir renversé Michel Barnier. Quand bien même Lucie Castets reste leur candidate officielle, Olivier Faure a indiqué sur BFMTV ne pas croire qu'Emmanuel Macron l'appellera à Matignon. Si une partie des socialistes pourraient soutenir une nomination de Bernard Cazeneuve, cela supposerait une alliance avec le bloc central qui les diviserait et serait rejetée par le reste du NFP. Et, en cas de crise prolongée, Olivier Faure juge qu'une présidentielle anticipée "ne serait pas une bonne solution" au contraire de LFI qui mise dessus pour imposer une candidature de Jean-Luc Mélenchon. Preuve que la confiance est fragile, les socialistes sont soupçonnés de double jeu par leurs partenaires. "S'il manque des socialistes à l'appel (sur la censure), ce serait un message extrêmement négatif", a ainsi prévenu l'écologiste Sandrine Rousseau sur France info. Les macronistes dehors ? Michel Barnier doit aussi composer avec les bras de fer entre macronistes et LR au sein de sa propre coalition, peu habituels en France. Le ministre de l’Économie Antoine Armand a ainsi déclenché une mini-tempête en s'opposant à son Premier ministre sur les suppressions d'allègements de cotisations patronales - même réduites de quatre à trois milliards d'euros par le Sénat - qui déplaisent à Gabriel Attal, pour qui elles vont à rebours de la politique de l'offre soutenue depuis 2017. Si Antoine Armand a reçu le soutien de son homologue macroniste de l'Industrie Marc Ferracci, il s'est fait tacler sur RMC par celui des Transports, le LR François Durovray, pour qui "on doit s'exprimer en famille, pas à l'extérieur". Et M. Armand a relancé les spéculations sur une sortie du gouvernement des macronistes en se disant "surtout" membre de la "famille Ensemble pour la République" avant d'être "ministre de Michel Barnier". "On ne peut pas être associé à des décisions qui sont contre tout ce qu’on a porté", admet un parlementaire macroniste.
15 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Issues
Les Jours
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌓