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Chaîne de service public - Actualité internationale.

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11.12.2025 à 12:55

Israël réaffirme que le Hamas "sera désarmé", face à la proposition d'un "gel"

FRANCE24
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"Il n'y aura pas d'avenir pour le Hamas dans le cadre du plan (du président américain Donald Trump) en 20 points. Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat. Il répondait à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al-Jazeera. L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. "L'idée d'un désarmement total est inacceptable pour la résistance (le Hamas, NDLR). Ce qui est proposé, c'est un gel, ou un stockage" des armes "afin de fournir des garanties contre toute escalade militaire depuis Gaza avec l'occupation israélienne", a dit Khaled Mechaal. "C'est l'idée dont nous discutons avec les médiateurs, et je pense qu'avec une approche américaine pragmatique (...) une telle vision pourrait être acceptée par l'administration américaine", a-t-il ajouté. Forces internationales Sur la question des forces internationales, le responsable du Hamais a dit n'avoir "aucune objection" au déploiement de troupes "le long de la frontière" pour "séparer" Gaza d'Israël. Mais il refuse qu'elles opèrent à l'intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, car selon lui, cela "s'apparenterait à une occupation". Les médiateurs ainsi que les pays arabes et islamiques, a-t-il souligné, peuvent agir comme des "garants" pour éviter une escalade. Fruit de fortes pressions américaines, une trêve est entrée en vigueur le 10 octobre, soit un peu plus de deux ans après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, contre Israël. La première phase prévoyait la restitution des otages vivants et morts retenus à Gaza, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Il ne reste désormais plus qu'un seul corps d'otage à Gaza. Les modalités de la deuxième phase sont actuellement en discussions. Elle prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d'une force internationale dans le territoire palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit espérer passer "très bientôt" à cette deuxième étape, et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump le 29 décembre.

11.12.2025 à 12:53

L'Assemblée adopte une proposition de loi pour garantir un avocat aux enfants placés ou protégés

FRANCE24
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Le texte examiné en première lecture, et qui devra maintenant être inscrit à l'ordre du jour du Sénat, a été adopté avec les voix de 269 députés (aucun contre, une abstention). Il a été étudié lors de la journée réservée aux propositions du groupe socialiste. "Grâce à cette loi, aucun enfant ne traversera seul les couloirs de la justice", a déclaré la députée socialiste porteuse du texte, Ayda Hadizadeh. "Un avocat, c'est la sentinelle, c'est celui qui vérifie, qui questionne, qui alerte, qui rend audible ce qui, sans lui, resterait étouffé." Environ 380.000 jeunes sont concernés par ces mesures. Ces enfants sont, sur décision d'un juge, placés ou bien suivis directement dans leur famille lorsqu'ils y sont maintenus. Le plus souvent ces enfants ne sont pas assistés d'un avocat, même s'ils peuvent en faire la demande, lorsqu'ils sont capables de discernement. Le juge peut aussi demander la désignation d'un avocat "lorsque l'intérêt de l'enfant l'exige". La proposition de loi a été débattue alors que la révélation d'une vidéo d'un enfant tondu dans un foyer d'enfants placés à Paris a suscité l'émoi. Si cet enfant "avait eu un avocat, alors peut-être que ces lâches n'auraient pas osé le toucher", a déclaré Mme Hadizadeh. "Passer à l'action" L'initiative socialiste avait récemment reçu le soutien du ministre de la Justice Gérald Darmanin. Mais jeudi, sa collègue à la Santé Stéphanie Rist, s'est montrée moins enthousiaste. "Au-delà d'un effort budgétaire important", le texte nécessite "la mobilisation de moyens humains qui ne pourront pas être déployés à court terme", a-t-elle prévenu dans l'hémicycle. "Aller vers une systématisation directe fait porter le risque d'une désorganisation et d'une saturation de nos juridictions." Elle a soutenu un amendement de députés Les Républicains -qui n'a pas été adopté- proposant une expérimentation préalable de deux ans dans quatre tribunaux judiciaires. Plusieurs députés ont pointé qu'une expérimentation a déjà été réalisée par le tribunal judiciaire de Nanterre, et qu'une autre est en cours à Bourges. "Une expérimentation locale réussie ne peut suffire à justifier une généralisation immédiate", a opposé Élisabeth de Maistre (groupe LR), seule députés à s'être abstenue. Elle a pointé un texte tendant "à déplacer le centre de gravité de la protection de l'enfance vers une logique strictement contentieuse". "Il n'est plus le temps d'expérimenter. Il est temps maintenant de passer à l'action", a au contraire défendu Perrine Goulet (MoDem), en saluant l'adoption comme un moment "historique". La ministre de la Santé a par ailleurs déclaré que la présentation d'un projet de loi relatif à la protection de l'enfance était prévue "au premier trimestre 2026". Mineurs isolés Dans la foulée, l'Assemblée a commencé l'examen d'une autre proposition de loi socialiste concernant la protection des mineurs. Elle vise à garantir que des mineurs suspectés d'être majeurs conservent l'accès aux services de protection de l'enfance lorsqu'ils formulent un recours en justice. "Aujourd'hui des enfants et des adolescents dorment seuls à la rue", a martelé le député PS -et candidat à la mairie de Paris- Emmanuel Grégoire, à l'initiative du texte, rejeté en commission. La solution proposée "présente des risques de rigidification du système et de saturation des dispositifs de mise à l'abri", a estimé Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Autre initiative qui pourra faire polémique dans l'hémicycle jeudi: un texte pour renouveler automatiquement des titres de séjour longue durée pour les étrangers (cartes de séjour pluriannuelle ou carte de résident). Pour commencer la journée, l'Assemblée a par ailleurs définitivement adopté un texte transcrivant un accord attendu sur la protection sociale des agents territoriaux.

11.12.2025 à 12:45

Hockey: pour Bellemare, le "rêve" des JO devient enfin réalité

FRANCE24
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"Moi, j'ai toujours eu ce rêve: je n'ai jamais rêvé de NHL, j'ai rêvé des JO", affirme Bellemare. "Quand j'étais petit, tu n'avais pas le hockey à la télé. Donc moi, je voyais du hockey comme tout le monde, tous les quatre ans, aux JO. Tu avais un match ou un match et demi qui était coupé au milieu par du patinage artistique... Et donc moi je rêvais des JO", explique-t-il avant un tournoi de préparation à Budapest, qui débute vendredi pour les Bleus. Formé à Rouen, avec qui il a remporté deux fois la Ligue Magnus, parti tenter sa chance en Suède, où il sera aussi deux fois champion, la trajectoire de Bellemare prend un tour inattendu en 2014 quand les Flyers de Philadelphie lui font découvrir la NHL, à presque 30 ans. Durant dix ans, l'attaquant des Bleus trace un parcours solide dans le championnat nord-américain, avec Philadelphie, Las Vegas, Colorado, Tampa et Seattle. Finaliste de la Coupe Stanley à deux reprises, il revient finalement en Europe à l'été 2024 où il évolue à Ajoie, dans la ligue suisse. "Leader sur la glace" A 40 ans, il dispute sa dernière saison, mais avec un niveau physique encore impressionnant pour son âge. "Pour durer j'ai une alimentation assez bizarre qui fait que je ne peux pas manger 80% de ce qui se trouve dans un magasin", explique le joueur qui s'astreint à une discipline de fer. "Du coup mon corps est vraiment très sain et le taux d'inflammation est tellement bas que je ne me lève pas le matin, comme beaucoup de joueurs avec 10 ans moins, à me dire: +Ah j'ai mal ici, j'ai mal là...+ Malgré les blessures et les cartilages qui manquent par-ci par-là j'ai réussi à gérer tout ça et à revenir." Et depuis son retour en Europe, dans un cadre qui lui permet de concilier au mieux vie familiale et sport de haut niveau, ce père de deux enfants a dû réapprendre un nouveau rôle, celui de leader de son équipe, qui joue beaucoup plus qu'en NHL, où il patinait 11 à 12 minutes par match dans un rôle plus défensif. "Là, je suis rarement en-dessous de 20 minutes, c'est un peu le temps de jeu que j'ai en sélection, donc c'est positif pour l'équipe de France, parce que je peux affûter ma façon de jouer du côté offensif", estime le joueur le plus expérimenté des Bleus. "Mais d'un autre côté, c'est aussi un peu plus épuisant parce que j'ai un rôle qui est totalement différent. Je suis un leader dans le vestiaire, comme je l'ai été en NHL. Mais là, je dois aussi être un leader sur la glace." "Gros coeur" Et après que les Bleus ont manqué d'un rien leur qualification pour les Jeux à plusieurs reprises, "Pi-Ed" va enfin goûter aux JO, ultime gourmandise d'une carrière unique dans le paysage du hockey français. "Je suis fier et honoré de pouvoir y aller. Mais je ne me rends pas encore compte", sourit l'attaquant aux 194 sélections. Cependant, pour que le rêve ne vire pas au cauchemar, la France, va devoir faire bonne figure contre trois adversaires de premier plan, Canada, Suisse et République tchèque. "On n'est pas au niveau du foot, du basket ou du hand: pour nous, juste d'aller aux JO, c'est plus ou moins déjà une médaille d'or", souligne-t-il. "Je pense qu'il faut qu'on reparte sur nos valeurs d'avant, qu'on joue comme des +chiens galeux+. On ne pourra pas faire jeu égal contre ces équipes constituées à 90 ou 100% de joueurs NHL", avertit Bellemare. "Mais il faut qu'on ait plus de volonté, qu'on travaille plus fort, qu'on ait le cœur bien plus gros, pour aller énerver ces adversaires-là. Et puis, en allant chercher peut-être une victoire, ça serait magnifique. Et là on récupèrera un respect qu'on ne va pas nous donner."
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