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01.07.2025 à 23:17

Mondial des clubs: le Real exact au rendez-vous des quarts, avec Mbappé

FRANCE24
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Après les deux coups de tonnerre de lundi et les sorties prématurées de Manchester City face aux Saoudiens d'Al-Hilal (4-3 a.p.) et du vice-champion d'Europe, l'Inter Milan, contre les Brésiliens de Fluminense (2-0), les Madrilènes ne sont pas tombés dans le piège en s'imposant face à une Juve très accrocheuse. La délivrance est venue de la tête de Gonzalo Garcia (54e), celui qui avait la lourde charge de remplacer Mbappé depuis le début de la compétition. Une mission dont le jeune attaquant de 21 ans se sera parfaitement acquittée puisqu'il compte déjà trois buts au compteur. Le Real peut ainsi poursuivre sa route et rêver de décrocher un titre majeur au terme d'une saison seulement marquée par des succès en Supercoupe D'Europe et en Coupe Intercontinentale. Pour le club de Florentino Perez, si fier de son histoire prestigieuse et de son palmarès inégalé (15 Ligue des champions, 36 titres de champion d'Espagne), les déceptions en Liga (2e derrière le FC Barcelone) et en Ligue des champions (élimination en quarts de finale par Arsenal) seraient atténuées s'il parvenait à être le premier lauréat de cette nouvelle épreuve. Pour embellir encore un peu plus le tableau, le Real peut désormais compter sur sa star Mbappé, sur le flanc durant deux semaines pour cause de gastro-entérite. L'attente a été longue et frustrante pour le capitaine de l'équipe de France, qui avait manqué les trois premiers matches de son club dans ce Mondial, mais le N.9 est bel et bien apte et a pu effectuer son retour sur les terrains, une première pour lui depuis le 8 juin et la "petite finale" de la Ligue des nations disputée avec les Bleus face à l'Allemagne (2-0). Le mur Di Gregorio Le Français, sur la banc au coup d'envoi et entré en jeu à la 68e minute à la place de Gonzalo Garcia, n'a pas vraiment eu le temps de se distinguer mais il a pris date pour la suite et va maintenant tenter de rattraper le temps perdu, lui qui espère tant venir brouiller les cartes dans la course au Ballon d'Or et essayer de contester l'avance supposée des deux favoris, le champion d'Europe parisien Ousmane Dembélé et le prodige espagnol du Barça Lamine Yamal (17 ans). Avant le but salvateur de Garcia, la partie n'a toutefois pas été aisée pour le Real. Avec son meneur de jeu Kenan Yildiz à la baguette, la Juve a posé de considérables soucis aux Madrilènes, encore loin d'avoir intégré les préceptes de leur nouvel entraîneur Xabi Alonso. Avec un Randal Kolo Muani plus efficace, le sort de la rencontre aurait même pu basculer dès la 7e minute. Mais l'international français, pourtant idéalement lancé en profondeur par le prodige turc de 20 ans, a perdu son duel avec Thibaut Courtois (7e). Yildiz, qui avait terrassé à lui tout seul le Wydad Casablanca au premier tour avec un doublé (4-1), a également fait apprécier sa qualité de frappe (12e). Le Real a longtemps paru trop appliqué, sans génie et sans inspiration pour se montrer réellement dangereux mais il est aussi tombé sur un gardien turinois en état de grâce. Michele Di Gregorio, qui en avait pris cinq jeudi contre Manchester City (5-2), a été impérial pour déjouer les tentatives de Jude Bellingham (30e, 52e), Federico Valverde (45e+1, 60e), Dean Huijsen (52e), Arda Guler (73e) et Aurélien Tchouaméni (83e). Vinicius, brillant lors de la victoire de jeudi face à Salzbourg (3-0) avec un but et une passe décisive, a été beaucoup moins en réussite. Mais qu'importe pour le Real, qui va maintenant attendre tranquillement de connaître son adversaire en quart de finale, le Borussia Dortmund ou les Mexicains de Monterrey. Et avec un Mbappé de nouveau opérationnel, tous les espoirs lui sont permis.

01.07.2025 à 22:53

Les Bourses mondiales sans entrain, entre données économiques et budget américain

FRANCE24
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En Europe, Francfort a terminé en nette baisse de 0,99%, tandis que Londres a avancé de 0,28%. Paris a terminé stable (-0,04%), autant soutenue par le secteur du luxe que lestée par celui de la défense. A la Bourse de New York, le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Côté indicateurs, les investisseurs se sont aussi tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H30 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Sur le marché des changes, le billet vert baissait de 0,14% face à l'euro (à 1,1801 dollar pour un euro), après avoir conclu la veille son pire premier semestre depuis 1973 en perdant 10,8% sur la période. Outre les publications à l'agenda des investisseurs, "cela a été une séance sans saveur, dans l'attente de connaître le résultat des négociations commerciales", commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mènent actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé. Coup de chaud pour Tesla Donald Trump a une nouvelle fois taclé son ancien allié Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon le président, "il devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social. Ce nouvel épisode de la dispute entre les deux milliardaires fait plonger Tesla à Wall Street de 5,34% et repasser sous le seuil symbolique des 1.000 milliards de capitalisation boursière. Après cette nouvelle querelle, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Le pétrole en hausse Les cours du pétrole ont progressé mardi alors qu'une partie de la prime de risque géopolitique a réintégré le marché, les prix étant par ailleurs poussés par la faiblesse persistante du dollar. Le baril de WTI américain a gagné 0,52%, à 65,45 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,55% à 67,11 dollars. L'or gagnait 1,10% à 3.339 dollar l'once.

01.07.2025 à 22:45

Réforme des aides sociales au Royaume-Uni: Starmer évite une défaite au prix de concessions

FRANCE24
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Vendredi, le chef du gouvernement travailliste avait tenté de calmer une fronde interne de plus de 120 députés - près d'un tiers de ses troupes au Parlement - en accordant des concessions sur ce projet qui vise à restreindre l'éligibilité aux aides invalidité et maladie en Angleterre. Forcé de céder pour s'éviter une défaite embarrassante, il a annoncé que les nouvelles conditions d'accès aux allocations ne s'appliqueraient qu'aux futurs demandeurs. Le vote s'est déroulé dans le sens du gouvernement: 335 ont approuvé le texte, et 260 ont voté contre, soit une majorité de 75. Mais la série de concessions importantes a laissé le projet de loi - qui visait à économiser des milliards de livres sterling sur la facture sociale du pays - en lambeaux, au point que les critiques ont qualifié la législation révisée de "farfelue". "une capitulation totale" "Il s'agit d'une capitulation totale", a déclaré Kemi Badenoch, chef de file de la principale opposition conservatrice, sur les réseaux sociaux. "Le projet de loi sur la protection sociale du parti travailliste est désormais une perte de temps TOTALE. Il permet d'économiser zéro livre, n'aide personne à trouver un emploi et ne contrôle PAS les dépenses. C'est inutile". La ministre du Travail Liz Kendall a défendu son projet devant le Parlement, affirmant que le système actuel n'était "pas tenable pour maintenir un État-providence protecteur pour les générations à venir". Le secrétaire d'Etat aux personnes handicapées Stephen Timms a voulu tendre un peu plus la main aux frondeurs mardi en annonçant que ces changements n'entreraient pas en vigueur avant la fin d'une consultation. Les coupes budgétaires proposées "appartiennent à une autre époque et à un autre parti", avait toutefois dénoncé plus tôt la travailliste Rachael Maskell, à la tête des frondeurs, estimant qu'elles "sont loin d'une des vocations du Labour: protéger les plus pauvres". Cette rébellion est la plus importante au sein de ce parti depuis sa victoire écrasante lors des législatives de juillet 2024, et montre une fragilisation de l'autorité de M. Starmer auprès de ses troupes. Incarnant le renouveau après 14 ans de pouvoir conservateur, l'ancien procureur général d'Angleterre et du Pays de Galles a également connu une lune de miel éphémère avec ses électeurs. "Un an de volte-face" Sa réforme devait initialement permettre d'économiser près de 5 milliards de livres (5,86 milliards d'euros) par an à horizon 2030. Mais les gains escomptés, qui devaient aider à assainir les finances publiques, pourraient être réduits de moitié avec ce revirement. "Un an de Starmer, un an de volte-face", a raillé mardi Nigel Farage, chef du parti d'extrême droite Reform UK, en plein essor. C'est la troisième volte-face du Premier ministre en un mois, après son rétropédalage sur la suppression d'une aide universelle au chauffage pour les retraités, et sur une enquête nationale sur les gangs pédocriminels qu'il a finalement autorisée. Les députés frondeurs ont mis en avant des projections officielles selon lesquelles les changements proposés par l'exécutif risquaient de pousser 150.000 personnes de plus vers la pauvreté d'ici 2030. Un porte-parole de Downing Street a affirmé que ces prévisions comportaient une part "d'incertitude" et ne "reflétaient pas la situation dans son ensemble", notamment les investissements réalisés dans les services de santé afin d'aider les gens à revenir au travail. Selon une étude publiée la semaine dernière par l'institut YouGov, nombre d'électeurs ayant voté Labour il y a un an s'en sont déjà détournés au profit des Verts, des libéraux-démocrates ou même de Reform UK, le parti d'extrême droite de Nigel Farage. Selon un de ses porte-parole cependant, M. Starmer fait le bilan de sa première année à Downing Street avec un "sentiment de fierté et d'accomplissement", même s'il a dû prendre des "décisions difficiles". Certains travaillistes lui reprochent de s'être trop droitisé en voulant combattre Reform UK, formation désormais favorite des prochaines élections selon les sondages, au risque de délaisser les valeurs et principes de son parti de centre-gauche.
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