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03.12.2025 à 18:39

La Bourse de Paris atone, l'attention sur la Fed et l'Ukraine

FRANCE24
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Le CAC 40 a terminé la séance en timide hausse de 0,16%, soit un gain de 12,81 points, pour s'établir à 8.087,42 points. L'indice vedette de la Bourse de Paris avait perdu 0,28% mardi, pour s'établir à 8.074,61 points. "Les investisseurs suivent de près la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d'intérêt prévue la semaine prochaine", commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group. Ils digèrent les chiffres moroses de l'emploi privé aux Etats-Unis. Le secteur privé a détruit 32.000 emplois le mois dernier aux Etats-Unis, selon l'enquête régulière ADP/Stanford Lab publiée mercredi, prenant de court les marchés qui s'attendaient au contraire à des créations nettes. "Ce chiffre est nettement moins bon que le précédent", commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique de Lombard Odier AM. Si le marché de l'emploi ralentit, cela veut dire que la dynamique économique aussi, ce qui permet à la Fed de disposer des marges de manœuvre pour assouplir sa politique, afin de soutenir l'activité. En parallèle, les investisseurs gardent aussi un œil sur l'évolution des discussions pour un accord de paix en Ukraine. Le Kremlin a estimé mercredi que les récents "succès" de l'armée russe sur le front en Ukraine, où elle grignote du terrain de façon continue, avaient "influencé" les pourparlers russo-américains de mardi, qui n'ont débouché sur aucune percée. Airbus réduit son objectif de livraison Airbus s'est résigné mercredi à réviser en baisse son objectif de livraisons d'avions pour 2025, conséquence d'un problème de qualité sur des panneaux de fuselage de son appareil vedette, l'A320. Le géant industriel européen, qui avait jusqu'alors promis au marché de livrer 820 appareils de tous les types cette année, estime désormais qu'il ne pourra en remettre que 790 à ses clients. "Concernant les conséquences financières, Airbus a indiqué conserver une forte confiance dans le maintien de ses objectifs annuels", notent les analystes de RBC. Airbus a pu rapidement intervenir sur des milliers d'aéronefs vendredi et samedi, atténuant les craintes de perturbations de grande ampleur sur le trafic mondial. Lundi, Airbus a connu un autre revers en devant reconnaître ces "problèmes de qualité" sur des panneaux de fuselage, un incident "circonscrit" selon l'entreprise. "Nous pensons également que l'impact final du problème de qualité des panneaux métalliques sera limité", estiment les analystes de RBC. Ils maintiennent leur objectif de cours à 240 euros. L'action Airbus a terminé en progression de 4% à 198,12 euros mais reste en perte de 3,10% sur la semaine. Feu vert chez Stellantis Le titre de Stellantis a grimpé mercredi, après le relèvement mardi d'une recommandation de la banque suisse UBS de "neutre" à "achat", qui voit l'horizon du groupe automobile se dégager en Amérique du Nord. La Maison Blanche devrait annoncer mercredi un assouplissement des normes d'efficacité énergétique, selon les informations de l'agence Bloomberg, ce qui faciliterait la vente de véhicules à essence par les constructeurs automobiles, note UBS dans son analyse publiée mardi après la clôture des Bourses européennes. L'action du constructeur automobile a terminé en forte hausse de 7,64% à 9,82 euros.

03.12.2025 à 18:30

🔴 Algérie : peine de 7 ans de prison confirmée en appel pour le journaliste français Christophe Gleizes

FRANCE24
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Texte intégral (540 mots)

03.12.2025 à 18:25

Blocage des agriculteurs grecs: le gouvernement met en garde contre l'escalade

FRANCE24
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"Des actions extrêmes, des fermetures prolongées de routes nationales, de bureaux de douane et d'aéroports – ce sont des actions qui ne servent pas leur cause (celle des agriculteurs). Elles causent des problèmes à d'autres groupes sociaux", a déclaré le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis dans des propos retransmis à la télévision en conseil des ministres. Des milliers d'agriculteurs bloquent avec leurs tracteurs depuis dimanche l'autoroute Athènes-Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Ils ont menacé mercredi de fermer la frontière avec la Bulgarie. Le gouvernement a tenté de maintenir l'autoroute ouverte avec la police anti-émeute, mais mercredi, les manifestants sont arrivés jusqu'à 10 km de la frontière avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. De longues files de voitures et de camions se sont déjà formées à la frontière. Les agriculteurs grecs sont confrontés à une forte baisse de revenus, à cause d'une épidémie de variole du mouton qui a entraîné la perte de 400.000 bêtes. Une enquête des autorités européennes sur une vaste fraude aux subventions agricoles ralentit par ailleurs leur versement. Les procureurs européens avaient révélé ce scandale de fraude en mai en ouvrant l'enquête. Selon les autorités grecques, le préjudice porte sur plus de 30 millions d'euros de subventions de la PAC (Politique agricole commune de l'UE) détournées par des personnes réclamant une aide pour des terres qu'elles ne possédaient pas ou exagérant la taille de leurs troupeaux. "Dupés" Le gouvernement assure que les agriculteurs en droit de recevoir des subventions ne perdront pas de revenu quand l'enquête sera terminée. "Tout le monde est conscient que nous traversons une période de transition difficile", a lancé M. Mitsotakis mercredi. Les agriculteurs non fraudeurs toucheront plus de 500.000 euros de plus qu'en 2024, a-t-il précisé. De nombreux paysans jugent ces garanties insuffisantes et tardives. "Nous ne voulons plus être dupés. Depuis 2014, les subventions n'ont cessé de diminuer", a dénoncé Aris Lioutas, cultivateur de coton de 55 ans et syndicaliste local, sur la route de Promachonas. "Avant, je touchais environ 6.000 euros (de subventions) par an pour environ 150 acres (60 hectares) de coton, mais cette année, je n'ai même pas reçu 1.000 euros à cause du scandale", dit-il à l'AFP à côté d'une longue rangée de tracteurs plantés de drapeaux noirs et grecs. La famille de Giorgos Nikolis, 18 ans, cultive des tomates industrielles. Il affirme que tout le secteur est "désespéré". "Le secteur primaire est en train de mourir, et les conséquences seront très néfastes pour la société dans son ensemble", juge-t-il, dénonçant aussi le fait que "les prix de nos produits sont scandaleusement bas". De leur côté, les éleveurs réclament des indemnisations suite à la perte de plus de 400.000 moutons et chèvres, abattus à cause d'une épidémie de variole du mouton. Les autorités refusent d'autoriser la vaccination des troupeaux, arguant qu'il n'existe aucune preuve de son efficacité. "Des gens ont tout perdu en une journée à cause de cette maladie", selon M. Nikolis. "Nous sommes tous désespérés. Ca ne peut plus durer, et chacun doit le comprendre". Christos Trikalianis, un cultivateur de maïs de 65 ans, dit avoir appris que des personnes ayant des relations politiques percevaient des millions en subventions, et s'être senti "four de rage". "Les subventions que nous recevons sont désormais scandaleusement faibles. Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu environ 700 euros nets", fustige-t-il. "C'est une véritable insulte d'entendre parler de millions distribués à des gens qui n'ont aucun lien avec la production agricole".
Texte intégral (622 mots)
"Des actions extrêmes, des fermetures prolongées de routes nationales, de bureaux de douane et d'aéroports – ce sont des actions qui ne servent pas leur cause (celle des agriculteurs). Elles causent des problèmes à d'autres groupes sociaux", a déclaré le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis dans des propos retransmis à la télévision en conseil des ministres. Des milliers d'agriculteurs bloquent avec leurs tracteurs depuis dimanche l'autoroute Athènes-Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Ils ont menacé mercredi de fermer la frontière avec la Bulgarie. Le gouvernement a tenté de maintenir l'autoroute ouverte avec la police anti-émeute, mais mercredi, les manifestants sont arrivés jusqu'à 10 km de la frontière avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. De longues files de voitures et de camions se sont déjà formées à la frontière. Les agriculteurs grecs sont confrontés à une forte baisse de revenus, à cause d'une épidémie de variole du mouton qui a entraîné la perte de 400.000 bêtes. Une enquête des autorités européennes sur une vaste fraude aux subventions agricoles ralentit par ailleurs leur versement. Les procureurs européens avaient révélé ce scandale de fraude en mai en ouvrant l'enquête. Selon les autorités grecques, le préjudice porte sur plus de 30 millions d'euros de subventions de la PAC (Politique agricole commune de l'UE) détournées par des personnes réclamant une aide pour des terres qu'elles ne possédaient pas ou exagérant la taille de leurs troupeaux. "Dupés" Le gouvernement assure que les agriculteurs en droit de recevoir des subventions ne perdront pas de revenu quand l'enquête sera terminée. "Tout le monde est conscient que nous traversons une période de transition difficile", a lancé M. Mitsotakis mercredi. Les agriculteurs non fraudeurs toucheront plus de 500.000 euros de plus qu'en 2024, a-t-il précisé. De nombreux paysans jugent ces garanties insuffisantes et tardives. "Nous ne voulons plus être dupés. Depuis 2014, les subventions n'ont cessé de diminuer", a dénoncé Aris Lioutas, cultivateur de coton de 55 ans et syndicaliste local, sur la route de Promachonas. "Avant, je touchais environ 6.000 euros (de subventions) par an pour environ 150 acres (60 hectares) de coton, mais cette année, je n'ai même pas reçu 1.000 euros à cause du scandale", dit-il à l'AFP à côté d'une longue rangée de tracteurs plantés de drapeaux noirs et grecs. La famille de Giorgos Nikolis, 18 ans, cultive des tomates industrielles. Il affirme que tout le secteur est "désespéré". "Le secteur primaire est en train de mourir, et les conséquences seront très néfastes pour la société dans son ensemble", juge-t-il, dénonçant aussi le fait que "les prix de nos produits sont scandaleusement bas". De leur côté, les éleveurs réclament des indemnisations suite à la perte de plus de 400.000 moutons et chèvres, abattus à cause d'une épidémie de variole du mouton. Les autorités refusent d'autoriser la vaccination des troupeaux, arguant qu'il n'existe aucune preuve de son efficacité. "Des gens ont tout perdu en une journée à cause de cette maladie", selon M. Nikolis. "Nous sommes tous désespérés. Ca ne peut plus durer, et chacun doit le comprendre". Christos Trikalianis, un cultivateur de maïs de 65 ans, dit avoir appris que des personnes ayant des relations politiques percevaient des millions en subventions, et s'être senti "four de rage". "Les subventions que nous recevons sont désormais scandaleusement faibles. Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu environ 700 euros nets", fustige-t-il. "C'est une véritable insulte d'entendre parler de millions distribués à des gens qui n'ont aucun lien avec la production agricole".
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