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17.08.2025 à 10:01

A Londres, la chasse aux pickpockets se fait aussi sur les réseaux sociaux

FRANCE24

Ce livreur de repas à domicile a d'abord commencé par filmer les voleurs en train de commettre leurs méfaits, avant de se mettre à les interpeller. Publiées sur Instagram et TikTok sous le nom "pickpocketlondon", ces vidéos connaissent un succès fulgurant. L'une d'elles, qui montre un voleur cracher en sa direction, totalise plus de 12 millions de vues. Ces vols à l'arraché - principalement de portefeuilles et de téléphones - ne sont pas l'apanage de la capitale britannique. Mais les vols de smartphones y ont explosé ces derniers mois. Selon la police londonienne, un téléphone y est volé toutes les six minutes. En un an, elle a enregistré quelque 32.000 "vols à la tire" dans le seul quartier de Westminster, qui abrite des musées, la tour horloge de Big Ben et le palais de Buckingham. Face à ce fléau, la ville a fait tracer une ligne violette le long du trottoir de plusieurs rues très fréquentées, avec cet avertissement: "Attention au vol de téléphone!" Adrénaline Diego Galdino, lui, est victime de son succès. "Ma vie a beaucoup changé", confie-t-il à l'AFP, disant être désormais reconnu dans la rue. Avec l'expérience, M. Galdino, qui a grandi au Brésil dans une famille de policiers, s'est rendu compte que ces voleurs sont très organisés: ce sont souvent des femmes qui agissent en binôme et s’habillent comme des touristes pour mieux se fondre dans la masse, détaille-t-il. Une vingtaine d’autres livreurs l’aident, envoyant des signalements sur la messagerie WhatsApp. Son mode opératoire est rodé: armé d'une caméra fixée sur lui, il crie "Attention, pickpockets !" dès qu'il aperçoit un voleur sur le point d'agir. Des interventions qui font parfois de lui la cible de violences. Mais l’adrénaline prend le pas sur la peur, affirme-t-il, ajoutant être porté par "l’injustice" de ces situations. Londoniens et touristes semblent apprécier son action. "Continue ce que tu fais !", l'encourage Tom, 37 ans, un passant qui l’a reconnu dans la rue, au moment où l'AFP le suit dans une de ses tournées. Mais cette activité suscite aussi un certain scepticisme. Spectacle "Je suis sûre que ce jeune homme est bien intentionné, mais ce n’est pas une méthode efficace pour lutter contre la criminalité", critique auprès de l'AFP la criminologue Jennifer Fleetwood, qui pointe une pratique qui n'est là que pour "générer du clic". "Il ne va pas faire ça pendant 10 ans, si ?", questionne-t-elle. Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a annoncé avoir renforcé la présence policière dans le centre de la ville afin d'endiguer ce fléau. Sollicitée par l'AFP, la police a indiqué qu'elle continuera à concentrer ses patrouilles "sur les zones sensibles, en s'appuyant sur les progrès déjà réalisés". Elle n'a pas souhaité commenter l’action de Diego Galdino, mais met en avant une baisse de 15,6% des "vols à la tire" dans les six semaines ayant suivi son opération lancée le 6 avril. Pour Jennifer Fleetwood, les vidéos de M. Galdino déforment la réalité. Elle rappelle, statistiques à l'appui, que ces vols ne sont pas plus fréquents à Londres que dans d’autres villes ou régions d’Angleterre. "J’ai vu énormément de contenus sur les réseaux sociaux qui présentent Londres comme une ville hostile ou dangereuse. Mais est-on plus susceptible d’être victime d’un délit à Londres ? En réalité, non !", tranche-t-elle. Quoi qu’il en soit, Diego Galdino va continuer son action. "Je suis très heureux de ce que je fais actuellement", souligne-t-il.

17.08.2025 à 09:41

MotoGP: Johann Zarco, l'inusable maestro

FRANCE24

Pour ses vacances, il a préféré rester dans la compétition quand la plupart de ses compagnons de grille ont opté pour quelques jours de farniente: vainqueur avec Honda début août pour la deuxième fois de suite des 8 Heures de Suzuka (Japon) en championnat du monde d'endurance, le Français vit "à 100% pour la moto". "Franchement, j'ai plaisir à rouler dans ce championnat" reconnaît-il dans un entretien à l'AFP en marge du Grand Prix d'Autriche, qui marque la reprise du MotoGP après la pause estivale. De quoi envisager quitter le MotoGP, où il court depuis 2017 ? "Non", rétorque-t-il sans hésiter. Et pour cause: dans la catégorie reine de la vitesse moto, le vétéran de la grille continue de "kiffer" avec le constructeur japonais, qu'il a rejoint l'an dernier après avoir quitté le puissant giron Ducati. "J'ai encore envie de progresser physiquement, pour gagner davantage en contrôle sur la moto, et du coup profiter de meilleurs résultats". Fer de lance Le Cannois ne compte, certes, que deux succès en MotoGP pour une vingtaine de podiums et aucun titre dans l'élite - il est double champion du monde Moto2 en 2015 et 2016 - mais sa dernière victoire en mai lors du GP de France est sans aucun doute déjà la plus belle de sa carrière. Premier Français à triompher à domicile depuis 71 ans dans la catégorie reine, Zarco a battu sous la pluie - un terrain sur lequel il excelle -, le phénoménal Marc Marquez, revenu cette année au sommet de son art: "c'est une belle fierté ça", dit-il encore avec un large sourire. "Je l'ai même battu deux fois, rappelle-il, puisqu'à Silverstone (théâtre du GP de Grande-Bretagne disputé deux semaines plus tard, NDLR) je termine deuxième du GP". Devant Marquez, troisième. Ces deux podiums de rang, dit-il, lui ont procuré "une sensation d'irréel". "J'étais exactement là où je veux être". Avec sa monture japonaise loin des performances de ses rivales européennes à l'instar de Ducati, le Français occupe pour l'heure la huitième place du championnat pilotes, s'imposant comme l'atout majeur de Honda, dont les autres pilotes figurent au-delà du Top 10. Et même si la machine Zarco s'est enraillée lors des derniers rendez-vous (il n'a marqué que 12 points en cinq manches), reste à savoir s'il sera promu l'an prochain "pilote d'usine", lui qui court actuellement sous les couleurs de LCR, l'écurie satellite de Honda. Pour l'heure, rien n'a encore été décidé, mais "le statut de pilote numéro un, j'ai bien envie de l'avoir", défend le trentenaire, devenu le fer de lance du constructeur asiatique depuis qu'il l'a rejoint. - Son rêve ? Une tournée avec son frère - Promu ou non, Zarco l'assure: "le but" est d'être encore là au moins "jusqu'en 2027". A cette date, le MotoGP inaugurera un nouveau règlement technique qui pourrait bouleverser la hiérarchie. Inusable, "JZ" rêve de pouvoir "jouer le podium sur plein de courses" et confie que les deux seules choses qui pourraient le faire arrêter seraient "le manque d'envie" et le "lourd" calendrier record de 22 courses cette année. Il poursuit, volubile comme à son habitude: "j'ai presque envie d'arrêter en faisant encore de bons résultats, plutôt que d'être forcé d'arrêter parce que je ne fais plus rien". Pour faire quoi ensuite ? "Je veux prendre du temps pour faire ces courses d'endurance afin de continuer à avoir ce plaisir de gagner et mettre à mon palmarès d'autres victoires importantes. Gagner des 24 Heures (du Mans motos, NDLR), c'est beau dans une carrière...". Également musicien à ses heures - il pratique le piano et la guitare qu'il a appris seul - le pilote se plaît à jouer avec son frère Jérôme, pour qui il aimerait "apprendre la basse et pouvoir interpréter tous les morceaux de Paul McCartney avec les Wings" dans le groupe de musique de son aîné. "Je me donne dix ans pour y arriver, ensuite on organise des tournées, juste pour +kiffer+. Ça, ça serait un rêve".

17.08.2025 à 09:41

Ligue 1: le Jour J pour le Paris FC

FRANCE24

L'affiche n'est certes pas très prestigieuse mais la remontée parmi l'élite d'une deuxième équipe de la capitale et sa prise de contrôle par la holding du propriétaire du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, ont suscité une telle effervescence que ce premier déplacement est en soi un petit événement. Avec les moyens mis à disposition par les repreneurs (un budget évalué à plus de 100 millions d'euros) associés à l'expertise sportive de Red Bull, le PFC n'est pas revenu en L1 pour faire de la figuration. L'ambition est claire: "installer progressivement" le club en Europe, comme l'a assuré son président Pierre Ferracci, et tenter de se faire une place à Paris aux côtés du mastodonte PSG. Mais si géographiquement, un trottoir sépare seulement le stade Jean-Bouin, qui accueillera les matches du PFC à domicile, du Parc des Princes dans le 16e arrondissement de la capitale, il y a encore un monde entre les deux formations. Pas question donc de brûler les étapes pour le promu: cette première saison de l'ère Arnault sera d'abord celle de la découverte d'un nouvel environnement et l'objectif sportif reste mesuré à court terme. "On fait preuve d'une grande prudence", explique ainsi Pierre Ferracci. Le discours est repris par l'entraîneur Stéphane Gili, en poste depuis 2023 et artisan de la remontée en L1. "Deux tests" "On est très contents d'écrire une page importante du club. On veut être conquérants, avec beaucoup d'ambition et de détermination. Mais il faut faire preuve d'humilité. La priorité c'est de se maintenir durablement en Ligue 1. Pour l'instant, le maintien, c'est le maître-mot", a expliqué vendredi le technicien de 51 ans. Pour y parvenir, Gili va pouvoir s'appuyer sur l'essentiel du groupe qui a bouclé le championnat de L2, à la 2e place derrière Lorient, lors de l'exercice précédent. Mais la patte Red Bull se fait déjà sentir au niveau du recrutement avec les signatures de deux jeunes défenseurs, le Brésilien Otavio (23 ans), en provenance de Porto, et Nhoa Sangui (19 ans), transfuge de Reims. L'expérimenté attaquant nigérian Moses Simon (30 ans, ex-Nantes) complète un mercato qui n'est cependant pas terminé. Selon plusieurs médias, le gardien allemand Kevin Trapp, ancien du PSG (2015-2018) âgé de 35 ans, est en discussions avancées pour s'engager avec le Paris FC afin d'épauler l'international Espoirs Obed Nkambadio (22 ans). "On a toujours dit qu'on voulait six, sept joueurs. Aujourd'hui il y en a trois. Le mercato est toujours en cours et on travaille avec intelligence. On essaye d'être cohérents dans ce qu'on veut faire mais en étant discrets", a affirmé Gili. En l'espace de deux journées, le PFC va avoir un joli aperçu des chausse-trappes qui le guettent en L1 en se frottant à deux profils totalement opposés. Il y aura d'abord Angers, qui a lutté pour sa survie la saison dernière (14e), avant un déplacement au Vélodrome, le 23 août, pour défier l'OM, cador du championnat et dauphin du PSG en 2024-2025. Une sorte de "clasico bis" qui risque d'être particulièrement tendu, surtout après la défaite des Marseillais à Rennes vendredi (1-0). "Notre préparation a été cohérente mais après il y a la compétition, un nouvel environnement, d'autres exigences. Ce seront deux tests. A Angers, il faudra lancer une dynamique positive et prendre les premiers points. On va se jauger. On verra à Angers où on se situe", a estimé Stéphane Gili.
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