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16.09.2025 à 17:21

L'exécutif appelé à se saisir "d'urgence" de la question des mineurs auteurs de violences sexuelles

FRANCE24

"On a 11.500 mineurs qui commettent des violences sexuelles chaque année, ça représente environ 30% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs", souligne auprès de l'AFP la psychiatre Anne-Hélène Moncany. "C'est loin d'être anecdotique, il y a vraiment urgence à lever ce tabou pour protéger les enfants", estime la présidente de la Fédération française des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (FFCRIAVS). A l'initiative de la fédération, une audition publique s'est tenue en juin sur cette problématique dont les conclusions ont été remises mardi à la Haute commissaire à l'Enfance Sarah El Haïry. Au total, le rapport, rédigé par l'ex-secrétaire d’État en charge de l'Enfance et des Familles Adrien Taquet et la pédopsychiatre Clémentine Rappaport, émet une quarantaine de préconisations et appelle à un changement d'approche. "Jusqu’à présent, l’accent a surtout été mis sur la réponse répressive après coup, bien plus que sur l’action préventive en amont", relèvent les auteurs du rapport. Or, "pour casser le cycle des violences", il est "indispensable de mieux connaître ces mineurs auteurs, de comprendre leurs parcours et d’agir avant qu’un drame ne se produise". Car s'il "n'y a pas un profil type de mineur auteur de violences sexuelles", "on sait qu'il y a des facteurs de risque sur lesquels on peut travailler", abonde Anne-Hélène Moncany. Parmi ces facteurs, la psychiatre cite le fait d'avoir été soi-même victime de violences sexuelles, d'avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle ou encore d'avoir été exposé trop prématurément à de la sexualité et de la pornographie. "Mais", ajoute-t-elle, "cela ne suffit pas à expliquer qu'on commette des violences sexuelles, il faut le considérer comme une vulnérabilité qui peut favoriser ensuite le passage à l'acte". D'où l'importance d'agir en amont, complète Adrien Taquet. Discours masculinistes En matière de prévention, le rapport préconise de donner toute sa place à l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dans les établissements scolaires. "93% des auteurs mineurs sont des garçons", rappellent les auteurs du rapport, un "déséquilibre" qui "amène à interroger la construction des rôles de genre et des modèles de domination transmis aux enfants." Au-delà de l'école, le rapport recommande donc d'inciter les plateformes vidéo, l’industrie du jeu vidéo, les réseaux sociaux et les influenceurs à "promouvoir des contenus éducatifs et égalitaires". Ou encore de "mettre en place des messages d’alerte et de prévention qui apparaîtraient sous forme de pop-up" lors de "consultations répétées" de contenus pornographiques. Les parents ont également un rôle important à jouer, souligne Adrien Taquet. "Il faut les sensibiliser sur le fait que leur enfant peut être victime de violences sexuelles mais qu'ils peuvent aussi être auteurs". Le rapport recommande ainsi "d’informer et outiller les parents dès les premières étapes de la vie de l’enfant, voire dès la grossesse, sur le développement psychosexuel de l’enfant et l’éducation à l’intimité". La réponse judiciaire gagnerait quant à elle à être revue, selon le rapport qui juge essentiel de ne pas considérer les mineurs "comme des adultes miniatures". "Un enfant ou un ado en conflit avec la loi reste avant tout un mineur en développement, dont la priorité doit être la protection et l’éducation", précise le rapport qui préconise entre autres la saisine immédiate d'un juge des enfants au civil dès qu’un mineur fait l’objet d’une enquête pour violence sexuelle. "Il n'y a aucune fatalité, un mineur qui est passé à l'acte ne va pas rester agresseur sexuel à vie", insiste Anne-Hélène Moncany. "S'ils sont bien accompagnés, le taux de récidive est faible, autour de 8% sur deux ans et quasi nul sur cinq ans."

16.09.2025 à 17:03

La France rapatrie treize femmes et enfants depuis les camps en Syrie, une première depuis deux ans

FRANCE24

Parmi les femmes, "deux ont été placées en garde à vue, sur commission rogatoire du juge d'instruction", a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat) dans un communiqué. "Une autre femme, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt, sera présentée à un juge d'instruction dans la journée" en vue d'une possible mise en examen, a-t-il ajouté. "Les mineurs sont pris en charge dans le cadre de procédures d'assistance éducative sous la responsabilité du parquet" de Versailles, a indiqué le Pnat, qui "assurera le suivi centralisé des mineurs concernés, en lien avec les parquets territoriaux". "La France remercie les autorités syriennes de transition ainsi que l'administration locale du Nord-Est syrien qui a rendu possible cette opération", a déclaré de son coté le porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Cette opération est une première depuis juillet 2023 en France, où ces retours restent une question sensible, dix ans après la vague d'attentats jihadistes sur le sol national. Au total, 179 enfants et 60 femmes adultes ont été rapatriées depuis 2019, précise une source diplomatique. Mais ces opérations avaient cessé à l'été 2023, faute de volontaires selon les autorités, et ce malgré des condamnations internationales dont celle de la Cour européenne des droits de l'Homme en 2022. "Arbitraire" "Pour les familles qui attendaient leurs petits-enfants, neveux et nièces depuis plus de six ans, c'est un immense et indescriptible soulagement", a déclaré l'avocate des femmes rapatriées, Marie Dosé, dans un communiqué transmis à l'AFP. Mais "la France laisse derrière elle 110 autres enfants français, toujours détenus dans le camp Roj", l'un des camps contrôlés comme d'autres centres et prisons par les forces kurdes, depuis plus de six ans, dénonce-t-elle. Des dizaines de milliers de personnes, d'une cinquantaine de nationalités et soupçonnées de liens avec l'organisation jihadiste État islamique, sont retenues dans ces camps. En juin, quelque 120 enfants et une cinquantaine de femmes françaises y étaient encore retenus, selon le Collectif des Familles unies, qui rassemble leurs proches. Après ce rapatriement nocturne, ce collectif a rediffusé sur X mardi matin son message habituel dénonçant la détention sur place d'enfants "coupables de rien" dans "des conditions indignes". Car pour ces familles, rien n'est encore réglé. "Une nouvelle fois, la France fait le choix de l'arbitraire", regrette Marie Dosé. "La France, qui refusait de rapatrier des enfants tant que leurs mères n'avaient pas donné leur accord, refuse aujourd'hui leur retour alors qu'ils sont devenus majeurs. Ce faisant et plus que jamais, la France décide donc de faire payer à ces enfants le choix de leurs parents", estime-t-elle aussi. Elle dénonce également le sort de femmes sans enfant ou dont les enfants sont décédés, et que la France refuse désormais de rapatrier, ainsi que d'enfants nés en France et "conduits de force en Syrie" avant de pouvoir acquérir la nationalité, ou de jeunes majeurs enfermés dans d'autres lieux de détention syriens. Pour Matthieu Bagard, responsable du pôle expertise Syrie de l'ONG Avocats sans frontières France, "ce rapatriement démontre une nouvelle fois que la France a la possibilité d'organiser ces opérations". Mais il déplore lui aussi la situation des femmes et jeunes majeurs toujours "illégalement détenus". En février, l'administration kurde a annoncé, en coordination avec l'ONU, son intention de vider d'ici fin 2025 les camps du nord-est de la Syrie des déplacés syriens et irakiens, y compris les proches présumés de jihadistes. gd-cl-fbe-sva/asl/alv

16.09.2025 à 16:55

L'université Paris 1 "condamne avec la plus grande fermeté" des actes antisémites

FRANCE24

"J'apporte tout mon soutien à ces jeunes, victimes de l’antisémitisme que nous devons combattre partout, y compris, malheureusement, dans nos universités. Une seule ligne est possible : la tolérance zéro!", a réagi de son côté sur X le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste. Il a indiqué avoir "demandé à la rectrice de Paris de saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale". Deux "actes graves" sont survenus "dans des groupes de discussion entre étudiants" ces derniers jours, a expliqué l'université dans un communiqué. Le premier acte a eu lieu le 24 août, quand un étudiant a créé sur un groupe Whatsapp d'étudiants de la même promotion un sondage "Les juifs pour ou contre ?", détaille Paris 1. L'université a "signalé les éléments portés à sa connaissance au procureur de la République" et "engagera des poursuites disciplinaires contre l'auteur dès que son identité sera établie". Le deuxième acte s'est produit lundi. L'université indique avoir "été avertie en fin de journée de l'exclusion d'un groupe de discussion sur le réseau social Instagram de plusieurs étudiants en raison de leur supposé sionisme, plus vraisemblablement en raison de leur prétendue appartenance religieuse, par un étudiant ou une étudiante". Paris 1 a saisi mardi matin la justice pour ces faits, et engagera là aussi "des poursuites disciplinaires dès que l'auteur sera identifié", poursuit-elle. "Ces deux actes dont le caractère antisémite apparaît manifeste méritent une sanction à la hauteur de leur gravité", conclut Paris 1. Dans un message posté sur X, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a jugé qu'"il est temps de réagir. L’antisémitisme n’est pas le problème des juifs". "Notre message est clair: l'université doit rassembler et non diviser", a renchéri auprès de l'AFP Daphné Hubelé, présidente de l'UEJF de Paris 1. "On alerte sur le climat actuellement. Ce ne sont pas des actes isolés". Le Parlement a adopté début juillet une proposition de loi visant à lutter contre l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur, qui prévoit des mesures en matière de sensibilisation et de sanctions disciplinaires et rend obligatoire la désignation au sein de chaque établissement d'un "référent" dédié. Entre janvier et mai 2025, 504 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l'Intérieur, soit une baisse de 24% sur un an mais plus d'un doublement par rapport à la même période de 2023.
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