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13.11.2025 à 16:47

Les grévistes de Boeing votent pour la 5e fois, sur une offre encore revalorisée

FRANCE24

C'est la cinquième fois depuis fin juillet que les adhérents du District 837, branche locale du syndicat des machinistes (IAM), sont consultés sur leur prochain contrat social, qui doit régenter leurs conditions salariales et autres avantages pour les cinq prochaines années. La dernière consultation, le 26 octobre, avait donné une victoire sur le fil au "non", à 51% contre 49%. Les négociateurs du syndicat "recommandent l'acceptation de cette offre", a indiqué lundi le District 837 dans un communiqué, précisant qu'en cas de ratification, le travail pourrait reprendre dès dimanche. La grève a atteint son centième jour. "Avec les vacances de fin d'année qui approchent, nous voulons faire en sorte que tout le monde retourne travailler et fournir une stabilité pour vous et vos familles avec de meilleurs salaires, assurance santé et jours de congés garantis", a indiqué lundi Steve Parker, président de la branche Défense, Espace et Sécurité (BDS) de Boeing, dans un message adressé aux employés concernés. Selon lui, la nouvelle proposition a été concoctée à partir des derniers retours des ouvriers qui souhaitent "davantage d'argent immédiatement plutôt que recevoir des actions de Boeing". Ainsi, la prime de ratification est portée à 6.000 dollars au lieu de 3.000 précédemment mais, de ce fait, aucune distribution de titres boursiers n'aura lieu dans ce cadre. Emploi garanti Par ailleurs, les employés ayant cumulé plus de 80 heures de vacances - le plafond - pourront se faire payer le surplus au lieu de le perdre au 31 janvier. Et le groupe "garantit" que tous les grévistes retrouveront un poste de travail et "personne ne sera transféré" sur un autre site. Boeing a en effet activé un plan de gestion de crise le 4 septembre, et lancé le recrutement d'ouvriers "permanents" pour remplacer les grévistes. Ces derniers n'étaient par conséquent pas sûrs, jusqu'à cette dernière offre de la direction, de retrouver un poste immédiatement à la fin de la grève ni dans la même usine. Sans changement par rapport à l'offre précédente, le salaire annuel de base va passer de 75.000 dollars en moyenne à 109.000 dollars au terme des cinq ans de l'accord social. Depuis le 4 août, environ 3.200 employés de sites à St. Louis et St. Charles dans le Missouri, et à Mascoutah dans l'Illinois, ont cessé le travail. Sont notamment fabriqués dans ces usines les avions de combat F-15 et F-18, l'appareil de formation des pilotes T-7 Red Hawk, ainsi que le drone MQ-25. Les négociateurs du groupe et du syndicat sont déjà tombés d'accord à plusieurs reprises depuis l'été sur un projet mais les adhérents ont systématiquement voté "non" (27 juillet, 3 août, 12 septembre et 26 octobre). En septembre, les syndiqués avaient élaboré et pré-ratifié leur propre offre mais elle a été rejetée par l'avionneur. Beaucoup de grévistes ont pris un autre emploi pour subvenir à leurs besoins pendant cet arrêt de travail, l'aide financière versée par le syndicat étant assez réduite. Une grève de plus de cinquante jours, suivie par plus de 33.000 ouvriers syndiqués auprès de l'IAM, a bloqué à l'automne 2024 plusieurs usines cruciales de Boeing dans la région de Seattle (nord-ouest), fabriquant des avions commerciaux dont son modèle le plus vendu, le 737 MAX. L'accord social ratifié, le troisième soumis aux votes, prévoyait notamment un bonus de ratification de 12.000 dollars et une hausse salariale de 38% sur quatre ans.

13.11.2025 à 16:43

Chili: à Nuevo Amanecer, les sans-papiers craignent d'être expulsés après la présidentielle

FRANCE24

En bordure d'une ancienne décharge du nord de Santiago, quelque 2.000 familles s'entassent dans un dédale de maisons en briques ou planches en bois pourvues de toits en tôle, le long de rues terreuses. A Nuevo Amanecer ("nouvelle aube", en français), nombreux sont les migrants sans papiers, aujourd'hui dans la ligne de mire du favori d'extrême droite, José Antonio Kast, qui promet de les expulser en cas de victoire. "S'ils veulent me faire partir, je ne pourrai rien y faire. Mais partir de moi-même, non. Ma vie est ici", assure la mère de famille de 30 ans. Avec son mari et ses enfants, aujourd'hui âgés de 13, 12 et 8 ans, elle a franchi en 2020 à pied la frontière depuis la Bolivie, avant de s'installer un an plus tard dans le bidonville. Avec l'aide d'autres migrants, la famille a construit une petite maison en ciment et briques. "Je suis venue ici chercher une meilleure vie pour mes enfants, mais aujourd'hui j'ai de nouveau peur", confie-t-elle, disant avoir quitté un pays "en plein chaos", sans que la situation ne se soit améliorée depuis. La plupart des habitants du bidonville viennent du Venezuela, d'Haïti, du Pérou et de Colombie. La campagne électorale au Chili a été dominée par les questions de sécurité et d'immigration. En dix ans, le taux d'homicides y est passé de 2,5 à 6,7 pour 100.000 habitants. Parallèlement, en sept ans, la population étrangère a doublé, pour atteindre 8,8% des habitants en 2024, selon des chiffres officiels. "Nulle part où aller" José Antonio Kast, donné favori comme Jeannette Jara de la coalition de centre gauche au pouvoir, promet d'expulser les 330.000 sans-papiers recensés et d'ériger un mur à la frontière pour empêcher les nouvelles arrivées. Même si Mme Jara, qui entend renforcer le contrôle migratoire, pourrait arriver en tête dimanche, les sondages la donnent perdante au second tour face à M. Kast. "Imagine, ils me renvoient au Venezuela alors que je n'ai pas de maison là-bas", soupire Suhey Garcia, dont le mari travaille au noir comme maçon. Malgré la précarité du bidonville, ses habitants ne souhaitent pas en partir. Ils disposent de l'eau courante même s'il n'y a pas de système d'égouts. Pour l'électricité, ils se branchent clandestinement sur le réseau public. Depuis le gouvernement du président sortant Gabriel Boric, les migrants doivent entrer de manière légale pour pouvoir demander une régularisation. Même sans papiers, ils ont cependant accès aux services de santé et leurs enfants peuvent être scolarisés. A l'approche du scrutin présidentiel, l'inquiétude grandit face à la perspective d'expulsions massives promises par des candidats comme José Antonio Kast ou le libertarien Johannes Kaiser, alors qu'une grande partie de la population associe l'insécurité à l'arrivée massive de migrants. "C'est injuste, on est des êtres humains. Je ne suis pas venue ici pour commettre des délits. Pourquoi nous mettre tous dans le même sac?", interroge Mme Garcia. Nancy Guevara, une Colombienne de 45 ans arrivée au Chili en 2024, s'est installée à Nuevo Amanecer après avoir fait la rencontre d'un Haïtien en situation irrégulière comme elle. Interrogée sur les promesses électorales visant les sans-papiers, elle juge, elle aussi, ces discours "injustes". "Tout le monde mérite une chance", dit-elle. Même les migrants régularisés se disent inquiets. Wilmer Carvajal, un Péruvien de 40 ans vivant au Chili depuis 13 ans, redoute les mesures qu'adopterait un gouvernement d'extrême droite, bien que sa situation soit légale. "Ils disent qu'ils vont expulser les immigrés, les campements et tout le reste (...) Mais nous n'avons nulle part où aller", affirme-t-il. "Si on nous expulse, il ne nous restera qu'à aller dormir dans la rue", déplore ce vendeur ambulant de jus de fruits.

13.11.2025 à 16:43

Des militants propalestiniens se hissent sur la Porte de Brandebourg à Berlin

FRANCE24

Six militants vêtus de gilets de sécurité ont conduit un élévateur sur la place touristique bondée à midi, et trois d'entre eux ont rapidement utilisé l'engin de chantier pour monter au sommet du monument haut de 26 mètres. L'action militante s'est déroulée "très rapidement", a déclaré Florian Nath, porte-parole de la police de Berlin, à l'AFP sur place. "Nous étions là en quelques minutes, mais la nacelle était déjà en train de monter, et nous ne l'avons pas arrêtée à ce moment-là car cela aurait été trop dangereux en cas d'accident ou de chute." Les trois militants hissés ont ensuite déployé une bannière portant l'inscription "Plus jamais de génocide - liberté pour la Palestine", et ont allumé des feux de Bengale. Les trois militants restés au sol se sont eux enfermés dans la cabine de l'élévateur, et la police a brisé une vitre pour pouvoir les arrêter. Une équipe spéciale de la police a grimpé sur la Porte pour arrêter les autres militants et les faire redescendre lors d'une opération qui a duré environ une heure et demie, a précisé M. Nath. Les six militants ont été placés en garde à vue pour plusieurs infractions présumées, dont intrusion illégale. Les enquêteurs devaient vérifier si l'usage de la nacelle avait causé des dommages au monument du XVIIIe siècle. La Porte de Brandebourg a déjà subi dans le passé l'assaut de manifestants qui voulaient ainsi profiter de la visibilité de ce monument national. Comme ailleurs, l'émotion suscitée par le conflit au Proche-Orient a entraîné une radicalisation des opinions en Allemagne, pays où il trouve une résonance particulière en raison de sa responsabilité dans la Shoah.
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