LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

27.11.2025 à 22:31

Vente de drogues: toujours plus sur messageries instantanées, moins sur Telegram

FRANCE24

"L'usage des applications numériques et des messageries instantanées par les trafiquants de drogues se généralise et se perfectionne", souligne l'Observatoire, dans un communiqué tiré du rapport annuel 2024 de son dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues). En septembre 2024, Telegram avait annoncé modifier ses règles de modération pour coopérer davantage avec la justice française, quelques semaines après l'arrestation en France de son patron, Pavel Durov. Une décision qui "a entraîné la disparition de nombreux comptes tenus par des trafiquants de drogues sur cette plateforme", note l'OFDT dans son rapport. "La messagerie Potato, dont le fonctionnement et le graphisme sont proches de ceux de Telegram, semble avoir souvent servi d'application de repli, aux côtés de WhatsApp et de Signal, déjà largement utilisées", souligne l'organisme. L'OFDT avertit néanmoins que Telegram a continué, en 2024, "d'être utilisée pour des activités liées au trafic de drogues". "Bien qu’aucune plateforme chiffrée ne puisse surveiller de manière proactive des groupes privés, les équipes de modération de Telegram traitent les signalements et retirent les contenus illicites afin de faire respecter nos conditions d’utilisation", qui interdisent "la vente de substances illicites", a déclaré à l'AFP la plateforme. Ce rapport est publié dans un contexte où le narcotrafic inquiète profondément les autorités, Gérald Darmanin le qualifiant de "menace" "au moins équivalente à celle du terrorisme", après l’assassinat en plein jour de Mehdi Kessaci à Marseille. "Autoentrepreneurs" Basé sur des observations et entretiens avec différents acteurs, dont des consommateurs, des intervenants du secteur socio-sanitaires et du champ de l'application de la loi, le dispositif met également en avant "une diversification des profils des acteurs impliqués dans les trafics locaux", rapportée par plusieurs coordinations du réseau Trend. "Des jeunes femmes, des personnes non racisées ou relativement âgées par rapport aux jeunes habituellement recrutés -quadragénaires ou quinquagénaires, voire retraitées– et à l'apparence soignée sont ainsi embauchées pour assurer le transport de produits ou leur livraison aux consommateurs", détaille l'OFDT. Les trafiquants recrutent également des étudiants ou jeunes actifs "pour leurs compétences en matière de graphisme, de gestion des outils numériques ou de communication", poursuit cette même source. Cette diversification implique aussi des profils "+autoentrepreneurs+" ou des "petites équipes composées de deux ou trois personnes, parfois elles-mêmes consommatrices", qui développent, via les applications numériques, leur propre clientèle. Un phénomène à relativiser, nuance immédiatement l'OFDT, "dans la mesure où la présence de jeunes hommes connaissant des situations de grande vulnérabilité économique et sociale reste majoritaire sur les points de vente". Autre préoccupation soulignée par ce rapport, "une aggravation de la précarité" des populations marginalisées dont le dispositif Trend documente les consommations de drogue, "majoritairement des hommes sans domicile fixe ou vivant dans des conditions de logement très dégradées". Les informations recueillies montrent, dans la continuité des années précédentes, "une précarisation de leurs conditions de vie", liée notamment à leur éloignement des centres-villes où sont implantées les structures socio-sanitaires, explique l'OFDT. Comme en 2023, la consommation de crack s'intensifie en 2024 au sein de ces populations, note l'OFDT, leur quotidien étant accaparé par la recherche et l'usage du produit. Elle se substitue même, pour certains, à la consommation d'opioïdes, comme l'héroïne. Consommateurs de crack insérés "Fait notable des investigations menées en 2024", explique l'organisme, la diversification des profils des consommateurs de crack qui s'adressent aux structures d'addictologie, représentant "davantage de personnes insérées socialement et économiquement, parfois en couple et avec des enfants". Pour les produits consommés en contexte de "chemsex", l'OFDT note un usage plus systématique de la kétamine, aux côtés du GHB/GBL et des cathinones de synthèse. "Sauf exception", le dispositif n'a pas observé de marché structuré de Fentanyl ou de ses dérivés, ni d'autres opioïdes de synthèse comme l'oxycodone.

27.11.2025 à 22:21

Espace: 22 milliards d'euros pour l'indépendance de l'Europe

FRANCE24

Le montant de ces contributions --finalisées jeudi à l'issue du conseil de l'agence au niveau ministériel à Brême (Allemagne)-- est en hausse de plus de 5 milliards d'euros par rapport à la précédente ministérielle organisée à Paris en 2022, où 16,9 milliards d'euros avaient été engagés. Surtout, l'agence européenne a quasiment obtenu 100% des souscriptions qu'elle espérait, un niveau jamais vu auparavant. "J'adresse mes remerciements aux pays membres, associés ou coopérants. Vous avez fait l'histoire", s'est réjoui le directeur général de l'ESA au moment de l'annonce des résultats. L'ESA, qui fête cette année ses 50 ans d'existence, coordonne des projets spatiaux civils entre ses pays membres et travaille également régulièrement avec les instances européennes. Ces chiffres en hausse s'inscrivent dans une tendance qui s'accélère puisque les sommes obtenues par l'ESA en 2025 représentent quasiment le double de celles qui avaient été obtenues en 2016 à Lucerne (Suisse). En préambule de cette réunion, l'ESA espérait obtenir 22,2 milliards d'euros. Les contributions obtenues sont donc très proches de cet objectif, ce qui est rarement le cas. Les experts tablaient plutôt sur une vingtaine de milliards d'euros pour ce nouveau financement des programmes de l'agence jusqu'en 2028. Le paysage spatial a profondément évolué ces dernières années, avec l'émergence d'entreprises privées très puissantes (SpaceX, Blue Origin) et un contexte international devenu trouble en raison de la montée des conflits ou de l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, pays majeur du spatial. L'espace, reconnu comme domaine stratégique, concerne désormais l'économie, la sécurité, la capacité d'actions en faveur du climat et la souveraineté numérique des Etats membres. "Toutes les crises apportent leur lot d'opportunités, et beaucoup de choses ont changé ces dernières années", a commenté M. Aschbacher. "En premier lieu, la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine a montré à tous, très clairement, y compris aux populations, ce que cela voulait dire que d'être dépendant technologiquement de milliardaires. Et la résilience de souveraineté est donc décisive", a-t-il souligné. L'Allemagne première contributrice Au coeur des discussions, a notamment été adopté le programme ERS, pour +Europe Resilience from Space+, qui regroupe l'observation de la terre, la navigation et les télécommunications. C'est un programme qui, comme d'autres, est dual par nature, c'est-à-dire que ses applications peuvent être à la fois civiles et militaires. Son enveloppe est estimée à 1,35 milliard d'euros et son but est de renforcer la sécurité européenne. Comme attendu, le conseil a débouché sur une montée en puissance des financements de la part de l'Allemagne, au-delà des 5 milliards d'euros, ce qui la place désormais loin devant la France qui a élevé ses souscriptions à 3,6 milliards d'euros, contre 3,2 en 2022. "Il y a une très grosse contribution française à l'espace qui s'inscrit dans une contribution européenne, mais aussi à travers un certain nombre de programmes nationaux, en dehors de l'ESA. Au total, c'est 16 milliards d'euros qui sont aujourd'hui mis sur la table par la France, d'ici 2030, sur le spatial civil", a rappelé le ministre français de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'espace, Philippe Baptiste. La France a toutefois souligné que l'ESA devait désormais travailler sur la méthode. "On a besoin d'avoir une stratégie et puis, après, de la financer. Arrêter peut-être les sommes de projets qui viennent de partout", a estimé le ministre français, avant d'ajouter: "Il faut quelque part une gouvernance qui soit forte. Et cette bonne gouvernance, c'est évidemment l'Union européenne".

27.11.2025 à 22:13

Coup d'État en Guinée-Bissau : le président Embalo est arrivé "sain et sauf" au Sénégal

FRANCE 24

Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, renversé mercredi lors d'un coup d'État par des militaires, est arrivé "sain et sauf" au Sénégal jeudi à bord d'un avion affrété par ce pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères sénégalais dans un communiqué.
6 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓