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02.12.2025 à 13:25

Une ville propose "une prime à l'accouchement", 4 syndicats de médecins indignés

FRANCE24

La maternité de Saint-Amand Montrond (19.000 habitants dans la communauté de communes) est menacée car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements. Pour faire remonter l'activité, le maire LR de la ville, Emmanuel Riotte, propose de donner aux mères accouchant sur place 1.000 euros en bon cadeau à dépenser chez les commerçants de la ville, 500 euros étant pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes. "Le choix d'une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d'une récompense purement financière", estiment les quatre syndicats de médecins, Snphare (anesthésistes réanimateurs, Syngof (gynécologues obstétriciens), Snpeh (pédiatres), Samu Urgences de France (urgentistes). "Une maternité, quand elle est menacée de fermeture, ne l'est pas pour des raisons économiques mais pour des raisons de sécurité", estiment les quatre syndicats. La communauté de communes doit se prononcer mercredi, et le conseil municipal de Saint-Amand jeudi, a indiqué la municipalité à l'AFP. Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département qui se dirigent aujourd'hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers, a-t-on indiqué de même source. Mais pour les quatre syndicats de médecins hospitaliers, avec un rythme d'accouchements comme celui de Saint-Amand, "il n'est pas possible d'avoir une expertise suffisante pour prévenir et pallier des complications aux conséquences potentiellement vitales, qui impliquent généralement plusieurs disciplines à la fois, pour des décisions à prendre dans la minute". D'une manière générale, les syndicats réclament la transformation des petites maternités "en centre de périnatalité de proximité pour le suivi de grossesse et le post-partum", les accouchements étant centralisés dans des salles de naissance très sécurisées, avec une activité importante. La maternité de Saint-Amand compte parmi la vingtaine de maternités en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation. Dans un rapport de 2024, la Cour des comptes souligne que les établissements de moins 1.000 accouchements par an ont "des difficultés croissantes pour attirer et conserver des personnels qualifiés".

02.12.2025 à 13:13

Sécheresse historique en Iran : les Téhéranais filment leur quotidien

FRANCE 2

Lacs asséchés, coupures d'eau à répétition, eau non-potable... Les habitants de la capitale iranienne Téhéran subissent les conséquences d'une sécheresse dévastatrice. Ils ont accepté de filmer leur quotidien. Pour contrer cette pénurie d'eau, les autorités organisent des prières afin de faire venir la pluie. Le président Massoud Pezeshkian dit même envisager de déplacer Téhéran. Une solution qui ne fait pas l'unanimité. Reportage de nos confrères de France 2, Luc Lacroix et Mortaza Beboudi.

02.12.2025 à 13:03

Accusé à droite de dérive "autoritaire", Macron réfute tout projet de "label d'Etat" pour les médias

FRANCE24

Le chef de l'Etat s'est lancé depuis fin octobre dans un vaste chantier pour "sonner le tocsin" sur les risques que les réseaux sociaux font peser, à ses yeux, sur la démocratie. Au fil des rendez-vous, il esquisse des pistes de régulation qu'il entend traduire en "décisions concrètes" début 2026. Au programme, une "majorité numérique" à 15 ans, la transparence des algorithmes, ou encore une action judiciaire en "référé" pour bloquer en urgence les "fausses informations" sur les réseaux. La réflexion se déroulait jusqu'ici plutôt à bas bruit. Mais ce week-end, le Journal du Dimanche, propriété de Vincent Bolloré, a reproché à Emmanuel Macron une "dérive totalitaire". L'hebdomadaire a dénoncé "la tentation du ministère de la Vérité", comme dans le roman dystopique "1984" de George Orwell. Une accusation aussitôt relayée par les autres antennes de l'homme d'affaires conservateur, de CNews à Europe 1, dont le présentateur vedette Pascal Praud a étrillé un "président mécontent du traitement médiatique et qui souhaite imposer un récit unique". Comme une réponse aussi aux critiques d'Emmanuel Macron contre les "milliardaires" qui détiennent des médias "à des finalités d'influence de l'opinion". L'attaque a ensuite été reprise à droite. "Toucher à la liberté d'expression est une tentation autoritaire, qui correspond à la solitude d'un homme (...) qui a perdu le pouvoir et cherche à le maintenir par le contrôle de l'information", a protesté sur CNews le président du RN Jordan Bardella. "Nul gouvernement n'a à trier les médias ni à dicter la vérité", a abondé le patron des Républicains, Bruno Retailleau, sur le réseau social X. L'ex-ministre de l'Intérieur a ensuite lancé mardi une pétition contre le "projet de labellisation des médias". Face à ces critiques, l'Elysée s'est fendu lundi soir d'un rare message sur X pour déplorer que "parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation". "Vidéo indigne" "On nous taxe de totalitarisme en déformant totalement ce qu'a dit le président", soupire un proche d'Emmanuel Macron, qui s'"attriste de voir de prétendus représentants de la droite républicaine" comme Bruno Retailleau reprendre ces mêmes arguments "sans vérifier" les véritables propos présidentiels. Mais cette réaction officielle de la présidence, visant notamment des médias, a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes. "Une vidéo indigne", s'est offusquée mardi sur BFMTV/RMC la leader du RN Marine Le Pen. "Ce n'est pas le rôle de la présidence de la République", a-t-elle ajouté, évoquant une volonté "de maîtriser l'information". "Le gouvernement ne va pas créer tel ou tel label destiné à la presse", et "encore moins de ministère de la Vérité", a martelé mardi le chef de l'Etat en Conseil des ministres pour tenter de couper court à la polémique. "Ce n'est pas, ce ne sera jamais son rôle de le faire". Cette idée de "label" vient des Etats généraux de l'information, dont le comité de pilotage avait recommandé en 2024 aux "professionnels de l'information" de s'engager dans une telle démarche pour "renforcer la confiance" du public. Le président avait d'ailleurs souligné à Arras que ce n'était pas au gouvernement de dire "ceci est une information, ceci n'en est pas", invoquant plutôt une initiative de labellisation déjà lancée par l'ONG Reporters sans frontières avec la Journalism Trust Initiative. "C'est pas l'Etat qui doit vérifier", sinon "ça devient une dictature", avait-il dit à Mirecourt, dans les Vosges, la semaine dernière. La polémique s'inscrit dans une bataille de plus en plus vive pour une "liberté d'expression" supposée être menacée, menée notamment par la sphère Bolloré, dans le sillage de la défense du "free speech" aux Etats-Unis par la galaxie trumpiste. Le président Macron a commencé à essayer de battre en brèche cette idée ces dernières semaines, en appelant à la régulation des réseaux sociaux et de leurs algorithmes qui, martèle-t-il, sont "le Far West et pas le +free speech+". "C'est pas la liberté de parole que de dire n'importe quoi", a-t-il lancé mi-novembre à Toulouse, "c'est la loi du plus fort".
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