"On est bien conscients des prestations qu'on rend. Tout n'est pas à jeter non plus, tout n'est pas tout rose. Mais c'est sûr qu'il y a cette frustration que, je pense, tout le monde a du côté du staff, du côté du public, du côté de la presse. On en veut plus et on en attend tous plus", a reconnu Flament après une défaite contre l'Afrique du Sud (32-17) puis une victoire peu convaincante contre les Fidji (34-21), où le Toulousain était absent en raison d'une légère blessure à la cuisse.
"De l'extérieur, j'ai eu l'impression qu'on ne se régalait pas vraiment sur le terrain. C'est ce dont on a, entre autres, parlé en début de semaine: prendre du plaisir, se lâcher, oser, tenter, faire preuve de panache, aller attaquer, se régaler", a-t-il exposé.
Le deuxième ligne assure que les Bleus montent en puissance. "La semaine des Fidji, déjà, on a senti que sur les entraînements, c'était beaucoup plus qualitatif. Alors, c'est sûr que ça ne s'est pas forcément parfaitement traduit sur le match. Mais en tout cas, à l'entraînement, on avait de bien meilleures sensations. Donc, on sent qu'avec le temps, les entraînements, on se rode et le jeu se fluidifie (...) il y a un peu plus d'énergie", a-t-il décrit.
Lors des deux entraînements ouverts cette semaine à la presse à Marcoussis, on a vu les Bleus travailler énormément leur communication pour ne pas être surpris par des hors-jeux comme lors du dernier match.
"On a toutes les ressources en interne, le Tournoi-2025 c'était il n'y a pas si longtemps, mais c'est vrai qu'aujourd'hui on n'est pas trop dans la même dynamique (...) ce n'est pas une science exacte", a expliqué Thibaud Flament.