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17.11.2025 à 19:31

Electricité: TotalEnergies s'allie avec Daniel Kretinsky, qui s'installe au capital du géant des hydrocarbures

FRANCE24

L'opération est valorisée à 5,1 milliards d'euros, indique le groupe français dans un communiqué lundi, ce qui "représente environ 4,1% du capital social de TotalEnergies". Cela "fera d'EPH l'un des premiers actionnaires de la compagnie à l'issue de l’opération", ajoute-t-il. Concrètement, la major pétrolière va acquérir 50% d'un portefeuille d'actifs de production flexible d'électricité (centrales à gaz et à biomasse, batteries) appartenant à à la holding tchèque EPH (Energetický a průmyslový holding), dont Daniel Kretinsky est l'actionnaire majoritaire et le président du conseil d'administration. La transaction porte sur un portefeuille de plus de 14 gigawatt (GW) de capacités brutes de production flexible, existantes ou en construction, comprenant principalement des centrales à gaz, à biomasse et des batteries. Ces capacités se situent en Italie, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Irlande et en France. Elles représentent une production nette annuelle de 15 térawattheures (TWh) qui pourraient atteindre 20 TWh en 2030, et un portefeuille de 5 GW de projets en développement, précise le groupe français. EPH recevra ainsi l'équivalent de 5,1 milliards d'euros en actions TotalEnergies, et émettra à destination de la major pétrolière 95,4 millions d'actions au prix de 53,94 euros (prix calculé selon la moyenne pondérée des cours des actions EPH sur vingt séances de bourse avant le 16 novembre, date de signature de l'accord). -"Actionnaire de référence de TotalEnergies"- "Nous sommes heureux d'accueillir un nouvel actionnaire européen de long terme pleinement convaincu par la stratégie de transition mise en œuvre par TotalEnergies", a déclaré Patrick Pouyanné, son PDG, dans un communiqué. "Nous sommes convaincus que ce partenariat créera une valeur durable pour nos actionnaires", a-t-il ajouté. "Nous sommes très intéressés à devenir un actionnaire de référence de TotalEnergies sur le long terme", a complété Daniel Kretinsky. "Nous sommes enthousiastes à l'idée de créer une coentreprise qui s'impose déjà comme un acteur majeur de la production d’électricité flexible en Europe", a-t-il dit. La coentreprise détenue à 50/50 par TotalEnergies et EPH aura la charge de la gestion industrielle des actifs et du développement du portefeuille, tandis que chacune des deux entreprises commercialisera sa part de la production d'électricité. Avec cette opération, OPH est ainsi valorisée à 10,6 milliards d'euros. Une opération profitable L’opération devrait être bouclée d’ici la fin du premier semestre 2026, peut-être mai ou juin, a indiqué Patrick Pouyanné lors d’une conférence d’analystes. Elle doit permettre à la société TotalEnergies d’être "très bien positionnée pour répondre à la demande croissante des data-centers (centres de données, ndlr) en Europe", explique-t-elle. Cette opération de croissance externe conduit le géant des hydrocarbures à réduire d'un milliard de dollars sa prévision d'investissements nets annuels sur la période 2026-2030, dans une fourchette de 14 à 16 milliards, précise-t-il. Le géant français maintient toutefois son objectif de 100-120 TWh de production électrique à horizon 2030. TotalEnergies avait abaissé fin septembre ses prévisions d'investissements nets autour de 16 milliards de dollars en 2026 et 15-17 milliards de dollars par an sur 2027-30, en baisse d'1 milliard de dollars par an par rapport à la précédente prévision. Cette opération est "immédiatement relutive" (qui améliore le bénéfice par action, ndlr) pour les actionnaires de TotalEnergies, souligne ce dernier. Il estime qu'au cours des cinq prochaines années, il sera en mesure d'accroitre sa trésorerie disponible d'environ 750 millions de dollars en moyenne par an, "couvrant très largement la charge de dividendes relative aux actions nouvellement émises".

17.11.2025 à 19:27

En crise, le festival de BD d'Angoulême vers un changement de gouvernance

FRANCE24

L'incendie s'est déclaré juste avant l'ouverture de la 52e et dernière édition du grand rendez-vous mondial de la bande dessinée, fin janvier. La société privée 9eArt+, organisatrice de l'événement depuis 2007, et son directeur décrié Franck Bondoux sont alors accusés dans l'Humanité magazine d'opacité financière, de "dérives" mercantiles et d'avoir licencié une salariée, en 2024, qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival. Une information judiciaire est ouverte sur ces faits et, en parallèle, la jeune femme conteste devant les prud'hommes son licenciement pour "faute grave". Son ex-employeur dénonce "un amalgame volontaire et critiquable entre deux procédures totalement distinctes" et invoque des "manquements graves" pour justifier son licenciement. La profession s'enflamme et des auteurs menacent de boycotter l'édition 2026. Également sous pression des financeurs publics, qui abondent presque la moitié du budget du festival, l'association FIBD présidée par Delphine Groux, fille d'un des cofondateurs historiques du festival créé en 1974, met fin au contrat de 9eArt+ à partir de 2027 et ouvre à la concurrence l'organisation future de l'événement. "Confiance rompue" Mais sa décision, début novembre, de reconduire 9eArt+, dans le cadre d'un rapprochement souhaité avec la Cité de la BD à Angoulême, provoque un tollé. Et même l'annonce, jeudi dernier, d'une nouvelle procédure écartant cette fois la société de Franck Bondoux (pour l'après 2027) ne ramène pas le calme. Pour le syndicat national de l'édition (SNE), "la confiance est rompue" et Mme Groux, "artisan du chaos, ne peut pas piloter un nouvel appel à projets". Après une réunion avec des organisations de la BD, les financeurs publics ont fait savoir à l'association FIBD, vendredi, qu'ils voulaient "reprendre la main avec la profession" sur l'organisation future de l'événement, et que ce n'était "pas discutable", a déclaré lundi à l'AFP le maire d'Angoulême, Xavier Bonnefont. "Je crois que l'association a compris qu'elle n'était plus en mesure de faire barrage", a-t-il ajouté, précisant que le retrait de Mme Groux était "un impératif" aux yeux des financeurs mais qu'ils n'avaient "pas eu besoin de le demander". Dans un communiqué publié lundi, la préfecture et le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le département de la Charente, la ville et l'agglomération d'Angoulême ont ainsi proposé "que l'Association ADBDA, qui réunit les pouvoirs publics, les professionnels et le festival, pilote la prochaine mise en concurrence qui désignera un successeur à l'actuel organisateur". "Élargir l'espace d'échanges" Cette Association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême (ADBDA) avait été créée en janvier 2017, après une précédente menace de boycott des éditeurs qui réclamaient, déjà, une "refonte radicale" de l'événement. Ses statuts doivent être "mis à jour afin de laisser leurs places légitimes aux professionnels (autrices, auteurs, maisons d'édition) et d'élargir l'espace d'échange", indiquent les financeurs publics, qui proposent d'organiser "l'assemblée générale de la nouvelle ADBDA" lors de la prochaine édition du festival, du 29 janvier au 1er février 2026. L'association FIBD sera désormais représentée dans cette structure par Dominique Brechoteau, "une figure historique et incontestée du festival, qui devrait apporter une forme d'apaisement supplémentaire", souligne Frédéric Vilcocq, conseiller culture à la Région. "En quelques jours, on a obtenu et piloté pas mal de nouvelles avancées", estime M. Bonnefont. "Ce sont les bases d'une vraie interprofession qui serait créée sous l'égide de l'ADBDA et qui piloterait demain le festival." Il reste toutefois "prudent" sur la levée des menaces de boycott pour la prochaine édition.

17.11.2025 à 19:27

Nouvel écueil pour le Louvre, contraint de fermer une de ses galeries

FRANCE24

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana est fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre, indique le musée dans un communiqué. Sollicitée par l'AFP, une porte-parole du musée a assuré que les milliers de vases exposés dans cette galerie, située au premier étage, n'encouraient toutefois "aucun risque" de détérioration et n'auraient pas à être déplacés. En revanche, les bureaux situés au deuxième étage seront, eux, évacués et les 65 agents administratifs qui y travaillent devront quitter les lieux "au cours des trois prochains jours", selon le communiqué du Louvre. Pour prendre cette décision, le musée dit avoir été "alerté" par les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations afin de déterminer les causes de ces évolutions récentes et mener au plus tôt les travaux nécessaires". Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure la direction du Louvre, qui avait déjà alerté en janvier le ministère de la Culture sur l'état de grande vétusté du musée le plus visité au monde. "Multiplication d'avaries" Cette avanie survient pratiquement un mois jour pour jour après le casse au cours duquel un commando a réussi à s'introduire dans l'aile sud du musée pour dérober huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. Selon son collègue de la CGT Gary Guillaud, "ça corrobore le fait qu’il y a des problèmes partout dans le musée". "On est sur des bâtiments très anciens avec des poutres qui datent parfois de la construction du musée" qui a ouvert à la fin du XVIIIe siècle, dit-il à l'AFP. En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis le casse du 19 octobre, avait tiré la sonnette d'alarme en informant le ministère de la Culture de "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés". Peu après cette mise en garde, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Ces travaux ont été estimés par l'entourage du chef de l'Etat à quelque 800 millions d'euros, un montant revu nettement en hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui évoque un coût d'au moins 1,15 milliard d'euros. Dans ce rapport publié le 6 novembre, la juridiction financière avait par ailleurs pointé "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée, qui a accueilli près de neuf millions de visiteurs en 2024. Après avoir été interrogée par des sénateurs dans la foulée du casse du 19 octobre, Laurence des Cars est entendue mercredi matin par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Début novembre, la dirigeante, en poste depuis 2021, avait annoncé une série de "mesures d'urgence" pour améliorer la sécurisation du musée, notamment de ses abords extérieurs.
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