LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

18.11.2025 à 23:11

Coupe Davis: les Belges renvoient déjà la France à la maison

FRANCE24

Ironie du sort, c'est un dénommé Zizou qui a enterré les espoirs tricolores: le N.1 belge Zizou Bergs (43e mondial) s'est imposé 6-3, 7-6 (7/4) contre le leader français Arthur Rinderknech (29e) pour offrir le deuxième point décisif à la sélection noir-jaune-rouge. "Ça fait assez mal, parce que je suis persuadé qu'avec cette équipe on aurait pu aller beaucoup plus loin", s'est désolé le capitaine des Bleus Paul-Henri Mathieu en conférence de presse. C'est sans doute dans le premier simple du jour entre Corentin Moutet (35e) et Raphaël Collignon (86e) que le duel a basculé. Bien entré dans le match en empochant le premier set 6-2, le gaucher de 26 ans a risqué un coup spectaculaire dont il est coutumier en fin de deuxième manche. Mené 6-5, 15-15 dans la deuxième manche, le gaucher a tenté un "tweener" (coup frappé entre les jambes) pour conclure de façon spectaculaire un point qui lui semblait acquis. Mais alors que le court lui était totalement ouvert, il a expédié la balle dans le filet. Collignon a ensuite remporté le deuxième set quelques instants plus tard avant de gagner la partie 2-6, 7-5, 7-5. "C'est sûr que claquer la volée aurait été un choix plus judicieux à ce moment-là", a soupiré Moutet en conférence de presse. "J'essaie de jouer de manière assez spontanée et malheureusement, c'est ça qui est venu de manière spontanée. Je regrette énormément d'avoir fait ce coup", a déploré le perdant. "C'était un point surprenant", a commenté Paul-Henri Mathieu. "Il y avait certainement de la tension, un manque de fraîcheur", a-t-il analysé à chaud, assurant n'avoir pas encore échangé avec Moutet depuis la perte de son match. Pour "tenter ça dans un moment aussi important, il fallait vraiment être sûr de son coup", a jugé pour sa part Raphaël Collignon. "Après, ça fait partie de son jeu aussi", a-t-il relativisé. "C'est quelqu'un de super fantasque, il m'a aussi fait des coups de génie tout au long du match". La Belgique encore "loin" de son "rêve" La fin de deuxième manche a aussi été animée dans le second simple de la journée. Mené 6-3, 5-4, Rinderknech est parvenu à débreaker Bergs alors que le Belge servait pour le gain du match, avant de prendre les commandes du set sur son propre service. Il s'est même procuré deux balles de set mais n'a pas réussi à les convertir. La partie s'est donc décidée au tie-break, que Bergs a remporté sur sa deuxième balle de match avant d'aller célébrer son succès devant un kop belge très bruyant mardi soir. Cette défaite "fait mal, c'est sûr", a réagi Rinderknech. "J'ai une pensée pour Benjamin Bonzi, Pierre-Hugues Herbert et Giovanni Mpetshi Perricard, qui n'ont pas joué ce soir" du fait de cette deuxième défaite en simple synonyme d'élimination. "Ça me fait mal de ne pas leur avoir donné une chance. C'est mon principal regret", a-t-il complété. La première apparition des Bleus depuis 2019 en phase finale de la Coupe Davis a donc pris fin dès leur entrée en lice à Bologne. La Belgique, triple finaliste de la compétition sans jamais parvenir à soulever le Saladier d'argent, a pour sa part rendez-vous vendredi en demi-finales avec l'Autriche ou l'Italie, double tenante du titre privée à Bologne de ses leaders habituels Jannik Sinner (2e) et Lorenzo Musetti (8e). La sélection du Plat pays est menée 6-4 dans ses duels contre l'Italie en Coupe Davis et 5-0 par l'Autriche. Avant de penser à la suite, "on va un peu profiter de notre victoire ce soir", a assuré le capitaine belge Steve Darcis. "Je sais que mes joueurs ont un rêve cette semaine. Mais on est encore tellement loin de ce rêve! On va d'abord regarder" mercredi après-midi qui de l'Autriche ou de l'Italie l'emportera, "puis on se préparera du mieux qu'on peut".

18.11.2025 à 23:11

Médecin jugé pour viols sur de jeunes patients: à la barre, des témoignages accablants

FRANCE24

"Je présente mes excuses, mais à l'époque je passais par un moment compliqué avec mon compagnon", a affirmé le quinquagénaire qui encourt jusqu'à 20 ans de prison, s'exprimant d'une voix aussi monacale que la veille à l'ouverture du procès devant la cour criminelle de l'Hérault. À la barre, l'une des 13 victimes, un garçon âgé de 14 ans lors des premiers faits, atteint d'autisme, a détaillé le contenu "immonde et aberrant" des 37 séances subies durant trois années. "Le dr. Philippe Moulin appliquait de la pommade sur mon gland car il disait que j'avais un problème de décalottage", témoigne le jeune homme aujourd'hui âgé de 21 ans, qui avait consulté le médecin lorsqu'il fréquentait un établissement spécialisé. "Puis, il m'a astiqué et m'a demandé de mettre un chronomètre sur son téléphone. Au début, ça durait cinq minutes puis c'est passé à dix minutes vers les dernières séances. À chaque séance, c'était pareil", a-t-il détaillé, relatant une "confiance" installée par le médecin, qui le ramenait chez lui après chaque consultation. "Obstination, inapproprié" Dans son expertise détaillée devant la cour, le docteur Antoine Faix, chirurgien urologue, andrologue et sexologue, s'est montré catégorique: "la masturbation n'est pas un acte médical. Il n'y a aucune justification à faire ces examens répétés", a-t-il insisté, parlant d'une "obstination" du dr Moulin. "C'est inapproprié", a-t-il insisté. Des propos confortés plus tard par une pédiatre, spécialisée en gynécologie adolescente, rappelant que "le toucher rectal n’est pas indiqué" avant l'âge adulte. Face à la cour, cette pédiatre en activité, intervenant en tant que témoin, a révélé avoir refusé en 2020 que le dr. Moulin s'installe dans son cabinet "car il n'avait pas la compétence pédiatrique". L'accusé avait lui affirmé, lors de l'enquête, avoir obtenu son accord. Avant de prendre la parole au micro, la mère d'une autre victime, s'est effondrée. "Excusez-moi", a-t-elle prononcé dans un sanglot, sous le regard impassible de l'accusé. Sur les conseils d'une association, elle avait consulté le docteur Moulin pour ses enfants dont l'un d'eux, autiste, avait selon elle des "comportements problématiques vis-à-vis de sa sexualité". "Il était hors de question que notre enfant reste seul avec le médecin. Mais il nous a mis dans une situation de dissonance cognitive. Il nous a mis en confiance. J'ai honte", a-t-elle témoigné. Dans le box des accusés, Philippe Moulin n'a cessé de prendre des notes durant toute l'audience. À toutes les questions d'ordre sexuel posées par la cour, il a répondu par l'explication de protocoles médicaux, tous contredits plus tôt par les experts. Il a affirmé ne pas avoir "d'attirance physique" pour ses patients. "Avez-vous obtenu le consentement du patient?", a demandé une magistrate. "Je n'ai peut-être pas eu de discernement à ce moment-là", a-t-il concédé, avant de justifier le caractère "novateur" de ses pratiques. Le Dr Moulin, après avoir exercé une quinzaine d'années en gériatrie, s'était tourné vers la santé sexuelle des adolescents. Il se prétendait "andrologue pédiatrique", une spécialité qui n'existe pas en France. Lors de dizaines de consultations, dont certaines à son domicile ou dans sa voiture, le médecin demandait à ses patients de se masturber devant lui, les masturbait lui-même avec ses mains non-gantées, et recueillait leur sperme. Parmi ces patients, au moins trois ont été diagnostiqués comme atteints de troubles du spectre de l'autisme et d'autres sont en situation de handicap. Le verdict est attendu vendredi, après l'audition prévue de 11 autres victimes présumées ou de leurs parents.

18.11.2025 à 22:55

IA: Nvidia et Microsoft vont investir 15 milliards de dollars dans la start-up Anthropic

FRANCE24

Ces nouveaux investissements, annoncés dans un communiqué commun, devraient porter la valorisation d'Anthropic à 350 milliards de dollars, selon des sources proches citées par la chaîne américaine CNBC. Son concurrent OpenAI a récemment vu sa valorisation atteindre 500 milliards de dollars. La jeune entreprise s'est de son côté engagée à acheter pour 30 milliards de dollars de capacités auprès d'Azure, la plateforme d'informatique dématérialisée ("cloud") de Microsoft, et mettra Claude à disposition des "clients entreprise d'Azure, avec un choix de modèles étendu et de nouvelles capacités", selon le communiqué des trois entreprises. Cette annonce n'a cependant pas particulièrement séduit les marchés, les titres Nvidia et Microsoft reculant respectivement de 2,22% et 2,38% à la Bourse de New York vers 20H50 GMT, dans un marché globalement à la baisse alors que les craintes d'une possible bulle spéculative autour de l'IA montent chez les investisseurs. Le rapprochement entre les trois entreprises prévoit par ailleurs une collaboration en terme de conception et ingénierie qui doit permettre d'"optimiser les modèles d'Anthropic pour en obtenir la meilleure performance et efficacité". "Nous allons petit à petit devenir les clients les uns des autres. Nous allons utiliser les modèles d'Anthropic, ils vont utiliser notre infrastructure et nous irons sur les marchés ensemble pour aider nos clients à profiter pleinement de la valeur créée par l'IA", a déclaré, dans une vidéo commune, le PDG de Microsoft, Satya Nadella. "C'est la première fois que nous avons un partenariat d'importance avec Anthropic pour accélérer le développement de Claude", a de son côté signalé le patron de Nvidia, Jensen Huang, "cet accord entre nos trois entreprises permettra d'apporter l'IA et le cloud à chaque entreprise, chaque industrie dans le monde". Craintes de bulle L'annonce de ce partenariat entre les trois entreprises intervient alors qu'un autre géant du numérique, Google, a annoncé le même jour la dernière version de son outil IA, Gemini 3, qui doit notamment permettre de générer de manière autonome des projets d'écriture d'application à partir de consignes données en langage courant, et qui viendrait ainsi en concurrence de Claude. Egalement basée en Californie, Anthropic a été fondée en 2021 par des anciens d'OpenAI et se présente comme développant une IA qui se veut plus sûre. Comme sa concurrente, elle profite des énormes investissements réalisés par les géants du numérique, Microsoft et Nvidia en tête. Mais Anthropic comme OpenAI se voient également concurrencées par certains, à l'image de Google donc mais également d'Amazon, de Meta, ou plus récemment de xAI, lancée par Elon Musk. Depuis le lancement de ChatGPT il y a bientôt trois ans, le secteur a dépensé des dizaines de milliards de dollars pour accélérer le développement et l'adoption de l'IA. Ces annonces interviennent alors que les marchés s'inquiètent des valorisations faramineuses du secteur du numérique, mais aussi des sommes importantes engagées, alors que le retour sur investissement semble être encore loin et le coût de développement de chaque nouvelle version augmente en produisant des innovations qui sont moins importantes. Depuis son plus haut fin octobre, le titre Nvidia, première valorisation au monde, a perdu plus de 12% de sa valeur et les marchés attendent la publication de ses résultats, attendus mercredi. Bien que la croissance des investissements dans l'IA ait été "un moment extraordinaire", il existe une certaine "irrationalité" dans l'actuelle frénésie qui s'en est emparée, a reconnu lundi Sundar Pichai, le patron d'Alphabet, maison mère de Google. Autre difficulté qui se présente, la consommation d'énergie nécessaire pour faire tourner les serveurs de l'IA ne cesse d'augmenter, pour représenter 1,5% de la consommation mondiale d'électricité selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Cette voracité énergétique crée parfois des tensions sur les réseaux locaux, une contrainte que les géants du secteur tentent de contourner en signant des accords pour le développement de nouvelles sources d'énergie dédiées.
6 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓