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18.11.2025 à 04:17

Perrier: décision attendue sur la suspension des ventes demandée par UFC-Que Choisir

FRANCE24

"Les juges ont l'occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être... naturelle et originellement pure", selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps. L'association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l'appellation "eau minérale naturelle", et demande une "interdiction de commercialisation" et "la cessation des tromperies". Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu'à dire qu'il existait "un risque réel pour le consommateur". Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste "fermement" les demandes d'UFC-Que Choisir, "notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits". La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L'audience avait eu lieu fin septembre. "Toutes nos eaux" sont consommables "en toute sécurité", assène depuis deux ans le groupe au cœur d'un scandale après qu'il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux. Commercialisation "trompeuse" ? Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l'eau minérale naturelle ne pouvant faire l'objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs. Le groupe affirme l'avoir fait dans le cadre d'un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L'action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d'enquête sénatoriale en début d'année. Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l'eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron. Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d'autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l'appellation eau minérale naturelle. Alors que les préfets n'ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est "trompeuse". Nestlé Waters s'en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d'une "vaste" campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar "sont susceptibles" de ne pas être minérales naturelles selon "l'analyse par l'Etat de leur microfiltration". Pas d'impact sur les ventes Dans l'immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d'impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, "le nombre de foyers acheteurs est resté stable", indique l'entreprise à l'AFP, précisant qu'elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d'eau, les ventes sont "même en croissance". En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé. Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles. "L'appellation eau minérale naturelle se mérite", affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval). Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: "nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis". C'est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n'est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d'autorisation en cours.

18.11.2025 à 04:13

Le tandem Merz-Macron en quête de souveraineté numérique pour l'Europe

FRANCE24

Friedrich Merz et Emmanuel Macron, les dirigeants des deux plus grandes économies européennes, veulent donner un coup d'accélérateur à cette ambition à l'occasion d'un sommet réunissant, outre les politiques, des patrons des entreprises du secteur, à commencer par le spécialiste français de l'intelligence artificielle Mistral, et le géant allemand des logiciels SAP. Face à l'ampleur et la vitesse de la révolution technologique en cours, les dirigeants européens et les entreprises du secteur sont appelés à trouver des solutions pour avoir la main sur le destin numérique de l'Europe. Les inquiétudes liées à la domination américaine ont pris une autre dimension avec le retour à la Maison Blanche du président Donald Trump, qui mène une politique commerciale offensive avec ses droits de douane accrus et veut se désengager militairement du continent européen. Selon le ministre allemand du Numérique, Karsten Wildberger, la réunion de mardi aura donc pour "message central" que "l'Europe est prête à bâtir son propre avenir numérique". S'exprimant lundi en marge de l'inauguration du chantier d'un centre de données estimé à 11 milliards d'euros, il a plaidé pour une Europe qui travaille "plus vite" et "ensemble". Car un point clé est le reproche fait à l'Union européenne (UE) de tout ralentir avec ses règles et sa bureaucratie. L'UE doit d'ailleurs proposer cette semaine des assouplissements de sa réglementation concernant l'IA et la protection des données. Entreprises européennes et américaines n'ont cessé de dénoncer des législations trop complexes, freinant l'innovation et la compétitivité. Mais pour d'autres acteurs, en particulier de la société civile, il faut des garde-fous et protéger les données des citoyens. Le défi du Cloud Un autre enjeu des discussions à Berlin sera l'effort à faire pour créer des capacités européennes dans l'informatique à distance ("cloud computing"), un secteur sous la coupe de Google, AWS (filiale d'Amazon) et Microsoft. MM. Merz et Macron doivent marteler leur message à tour de rôle dans des discours mardi après-midi, lors d'une conférence plénière à laquelle assisteront aussi de nombreux ministres européens du Numérique. Outre la domination des États-Unis, l'Europe est aussi face au défi de sa dépendance à l'égard de l'Asie, en particulier la Chine, pour les équipements, semi-conducteurs ou composants d'ordinateurs. Selon une enquête menée par l'association allemande Bitkom, environ 90% des entreprises allemandes qui importent des biens ou services numériques se considèrent dépendantes de ceux-ci. "Musée" technologique? Interrogé par l'AFP, le président de Bitkom, Ralf Wintergerst, a souligné l'urgence d'investir massivement. "L'Europe ne doit pas se faire distancer, les investissements d'aujourd'hui sont les emplois de demain", a-t-il noté, "si l'Europe ne veut pas devenir un musée technologique, nous devons augmenter les investissements de manière significative". Mais la bataille s'annonce difficile, entre croissance atone, retard accumulé, et des entreprises miniatures quand on les compare aux rivales américaines. Ainsi, selon Bitkom, les centres de données européens, un élément clé de la révolution de l'IA, avaient une capacité de 16 gigawatts l'an dernier, contre 48 aux Etats-Unis et 38 à la Chine. Autre exemple, certains récents investissements annoncés en Allemagne ne font qu'illustrer la dépendance vis-à-vis des Américains: un des projets est entre les mains de Google, l'autre repose sur les puces du géant Nvidia. Pour un responsable français, il ne s'agit donc pas tant d'une "confrontation" avec les Etats-Unis ou la Chine que de savoir "comment protéger nos coeurs de souveraineté et quelles sont les règles qui doivent être mises en place".

18.11.2025 à 04:09

Le Congrès américain ouvre un nouveau chapitre dans l'affaire Epstein

FRANCE24

La proposition de loi vise à ordonner au ministère de la Justice "de publier tous les documents et archives" en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Après avoir mené pendant des semaines une véritable campagne publique et en coulisses pour contrecarrer la tenue de ce vote à la Chambre, Donald Trump a fait volte-face dimanche en y apportant finalement son soutien. "Nous n'avons rien à cacher", a lancé le président qui s'est encore insurgé cependant contre ce qu'il considère comme un "canular" monté par l'opposition, affirmant encore lundi que les républicains n'avaient "rien à voir avec Epstein", alors que "les démocrates, oui, tous ses amis étaient démocrates". Son changement de position est intervenu alors que l'un des auteurs de la proposition de loi, l'élu républicain Thomas Massie, a affirmé au cours du week-end s'attendre à ce que "100 ou plus" de ses collègues de la majorité se joignent à lui en faveur de ce texte. "Transparence totale" "En tant que victime, je vous supplie de publier ces documents une bonne fois pour toutes", a plaidé Alicia Arden lors d'une conférence de presse lundi à Los Angeles. Cette ancienne mannequin accusait Jeffrey Epstein de l'avoir agressée sexuellement en 1997 dans un hôtel de Californie. Pour le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, les victimes de Jeffrey Epstein et les Américains "méritent une transparence totale" dans cette affaire. "Cette semaine, la Chambre va agir de manière décisive, le Sénat doit agir, et Donald Trump doit juste s'écarter et laisser le sort en décider", a-t-il exhorté depuis le Capitole. Car après son adoption probable à la Chambre, la proposition de loi se dirigera vers le Sénat, sans certitude cependant que le chef républicain de la majorité, John Thune, ne décide de le soumettre au vote. Une telle décision exposerait cependant le camp présidentiel, et la Maison Blanche en particulier, à des critiques renouvelées sur sa gestion du dossier Epstein. Après avoir promis à ses partisans durant sa campagne des révélations fracassantes, Donald Trump fait tout pour éteindre la polémique depuis son retour au pouvoir, provoquant l'incompréhension et la colère jusque dans son mouvement "MAGA". L'affaire avait été encore relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Larry Summers, ministre des Finances sous Bill Clinton devenu président de l'université Harvard, a annoncé lundi se retirer de la vie publique après la publication de sa correspondance électronique M.Epstein. "Ecran de fumée" Dans d'autres emails dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et qu'il avait même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles. Le financier était proche du milliardaire républicain à partir de la fin des années 1980, quand les deux hommes d'affaires étaient des figures de la jet-set new-yorkaise, avant leur brouille au début des années 2000. Mais le président américain, qui n'a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré vendredi ne rien savoir de cela. Le républicain a également contre-attaqué en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates dont Bill Clinton. Thomas Massie, fréquent critique de Donald Trump, avait exprimé dimanche son inquiétude face à l'annonce du président. "Si des enquêtes sont en cours dans certains domaines, ces documents ne peuvent pas être publiés", avait déclaré l'élu républicain sur ABC News. "Donc ça pourrait être un écran de fumée, ces enquêtes: en ouvrir un certain nombre comme tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein", avait-il ajouté. En amont du scrutin, Thomas Massie a aussi lancé un avertissement aux élus qui seraient tentés de voter contre sa proposition de loi: "Les traces de ce vote survivront au-delà de la présidence de Donald Trump".
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