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21.11.2025 à 08:25

Après les JO, Aya Nakamura poursuit sa "Destinée" avec un cinquième album

FRANCE24

"No stress, en détente": ces paroles composent le refrain de l'un des 18 titres de ce nouvel opus très attendu, mais peuvent aussi s'appliquer à l'état d'esprit d'une artiste qui n'a plus rien à prouver depuis "Nakamura" (2018), et ses tubes "Djadja", "Pookie" et "Copines". La chanteuse franco-malienne, l'une des voix francophones les plus écoutées au monde, apparaît "sereine en son royaume", titre de la une que lui consacre l'hebdomadaire culturel Télérama, publié mercredi. La communication diffère de celle d'autres stars comme Taylor Swift et son marketing pailleté pour "The life of a showgirl", Orelsan et sa saturation de l'espace médiatique ou encore Rosalía qui a créé une émeute en déambulant dans une rue de Madrid avant la sortie de "Lux". Aya Nakamura, 30 ans, soigne ses apparitions. Elle a ainsi choisi de se rendre à la Star Academy, pour la quotidienne de l'émission de TF1 diffusée mardi, afin de partager ses conseils avec les élèves du château. Quelques jours plus tôt, elle avait accepté de revenir en longueur sur sa trajectoire de femme noire, née au Mali et ayant grandi en banlieue parisienne, son indépendance artistique ou encore sa vie de mère famille dans "OuiHustle", une émission diffusée sur YouTube et en podcast. "Les gens, la plupart du temps, se projettent sur moi: des fois on me dit t'aurais dû faire ça, tu serais mieux comme-ci, tu serais mieux comme-ça. Mais on n'a pas les mêmes chaussures, on n'a pas le même vécu, tu peux pas venir à côté de moi et me dire ce que je fais c'est n'importe quoi", a-t-elle notamment estimé à ce micro. D'une grande chaîne de télé à une émission de niche sur internet, la chanteuse, par ailleurs égérie d'une marque de luxe, réussit un grand écart pour s'adresser à différentes audiences. "Aujourd'hui, plus personne ne peut questionner sa légitimité et elle n'a pas besoin d'en faire plus", analyse pour l'AFP Narjes Bahhar, responsable éditoriale rap et R&B France chez Deezer. "Tu as l'impression qu'elle a une nonchalance mais elle a une grande maîtrise", souligne-t-elle, notant que cette "artiste instinctive" a "toujours su saisir les opportunités" pour construire sa carrière. "La capitaine" Avec "Destinée", Aya Nakamura élargit encore davantage sa palette musicale, qui mêle déjà RnB, pop et sonorités afro-caribéennes. L'opus renferme cinq duos dont un avec Kali Uchis, surnommée "la reine du RnB latino-américain", ou encore avec l'artiste franco-haïtien Joé Dwèt Filé avec "Baddies", déjà paru et qui a inondé les playlists estivales. "C'est elle la capitaine depuis pas mal de temps avec sa structure, Nakamura Industrie", explique Narjes Bahhar. "Classée dans les charts de plus de 40 pays" selon son tourneur Live Nation, Aya Nakamura sait aussi que ses moindres faits sont scrutés, autant par ses fans que ses contempteurs. En 2024, Aya Danioko - son nom civil - a subi une campagne de dénigrement en partie raciste et de cyberharcèlement autour de sa participation à l'ouverture des Jeux olympiques. Sa prestation dans un medley avec la Garde républicaine avait pourtant été un des moments les plus suivis de la cérémonie. "Je ne suis pas une politicienne, mais j'ai appris de cette période que mon public est en grande partie de gauche", a-t-elle glissé dans Télérama. Mais qu'importe les critiques pour celle que les fans surnomment "la Queen", tête d'affiche de festivals majeurs en 2026 (Eurockéennes, Francofolies, Golden Coast, Les Ardentes). Les 240.000 places de ses trois concerts au Stade de France en mai prochain se sont écoulées en un temps record: avec ce triplé, Aya Nakamura rejoint le cercle fermé des artistes féminines programmées en solo dans la plus grande enceinte de France, aux côtés de Beyoncé, Madonna et Mylène Farmer.

21.11.2025 à 07:51

L'administration Trump planifie une expansion massive du forage d'hydrocarbures offshore

FRANCE24

Ce plan confirme le décalage croissant entre les Etats-Unis, qui boudent la COP30 au Brésil, et une grande partie du reste du monde qui tente de limiter les effets du changement climatique. Le projet prévoit d'ouvrir au forage 34 concessions dans les eaux du Golfe du Mexique - que M. Trump appelle Golfe d'Amérique -, au large de la Californie et le long de la côte nord de l'Alaska - dans une zone vierge qui n'a jamais été forée auparavant. Au total, plus de 500 millions d'hectares seraient accessibles à l'industrie pétrolière et gazière, une surface équivalente à celle de l'Amazonie. Avec ce plan, "nous garantissons que l'industrie offshore américaine reste forte, que nos travailleurs restent employés et que notre nation reste dominante sur le plan énergétique pour les décennies à venir", a vanté le ministre américain de l'Intérieur, Doug Burgum, en reprochant à la précédente administration Biden d'avoir "freiné les concessions pétrolières et gazières offshore". Même sous Joe Biden, qui avait fixé des objectifs climatiques ambitieux aux Etats-Unis et mis en place des restrictions sur le forage, la production américaine de pétrole a atteint des sommets historiques. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump qualifie lui régulièrement le changement climatique d'"arnaque". Il a méthodiquement défait la politique environnementale de son prédecesseur, s'est retiré de l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement planétaire, et martèle qu'il veut forer des hydrocarbures à tout va. Le projet dévoilé jeudi risque toutefois de se heurter à des oppositions, dont celle du gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, qui a immédiatement dénoncé un "plan idiot de Trump". "Cette tentative irresponsable de vendre notre littoral à ses donateurs pétroliers est vouée à l'échec", a-t-il assuré dans un communiqué, alors que son Etat interdit de longue date les nouveaux forages offshore. "Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour protéger notre littoral", a-t-il promis. Les Etats touristiques bordant le Golfe du Mexique, encore marqués par le souvenir de la gigantesque marée noire causée en 2010 par l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, risquent également d'objecter. Le sénateur républicain de Floride Rick Scott a par exemple exprimé son opposition sur X.

21.11.2025 à 07:43

JO-2026: à Cortina, le bobsleigh entre (enfin) en piste

FRANCE24

C'est un sacré symbole: la saison 2025-26 de la Coupe du monde de bobsleigh et skeleton, débute sur le site qui a longtemps été la principale épine dans le pied des organisateurs des prochains Jeux d'hiver (6-22 février), la dernière née, après une gestation compliquée, des 17 pistes dans le monde. Jusqu'à mars dernier, le comité d'organisation Milano-Cortina 2026 ne savait pas où allaient avoir lieu ses épreuves de bobsleigh, luge et skeleton, qui pèsent douze titres olympiques. Dans son dossier initial de candidature, ces disciplines devaient élire domicile à Cortina sur la piste des JO-1956 rénovée et modernisée. Ce scénario, très coûteux et complexe à mettre en oeuvre, a fini par être abandonné pour explorer une piste inédite dans l'histoire des JO d'hiver: une délocalisation à l'étranger sur une piste déjà en fonctionnement, en Autriche ou Suisse voisines, voire aux... Etats-Unis, à Lake Placid. Mais pour le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni, il était impensable que les JO-2026, les quatrièmes organisés par l'Italie, ne soient pas 100% italiens. 118 millions d'euros A l'instigation du N.2 du gouvernement Meloni, ministre des Infrastructures et leader de la Ligue (extrême-droite), Matteo Salvini, l'Italie se lance fin janvier 2024 dans un incroyable et coûteux pari: construire en un temps record une piste de 1.749 mètres de long, comprenant seize virages, pour un montant de 118 millions d'euros. Et le pari est réussi: treize mois après le début des travaux, jour et nuit, la nouvelle piste Eugenio Monti qui serpente sur les hauteurs de Cortina et arrive en plein coeur de la station-chic des Dolomites, reçoit en mars dernier son homologation, indispensable pour accueillir les épreuves olympiques. Elle a depuis accueilli l'élite de la luge mondiale pour des semaines d'entraînement olympique, en attendant jusqu'à dimanche les meilleurs équipages de bobsleigh et pilotes de skeleton de la planète. "Ce qui était un problème est devenu un modèle, cette piste deviendra iconique pour nos sports", estime Ivo Ferriani, le président italien de la Fédération internationale de bobsleigh et de skeleton (IBSF). Sceptique lorsque les travaux ont débuté, le Comité international olympique (CIO) qui voyait d'un bon oeil la délocalisation à l'étranger pour ne pas construire un équipement coûteux à l'avenir incertain, reconnaît désormais volontiers que le "centre de glisse" de Cortina "représente une certaine forme d'exploit". "L'Italie peut" "Dieu sait si c'est complexe parce que c'est une usine chimique, une piste de glisse entre le béton et les équipements nécessaires au refroidissement, c'est une construction majeure réalisée en un temps record", rappelle Christophe Dubi, le directeur exécutif des JO. Sans surprise, le patron de la société d'Etat de livraison des ouvrages olympiques (SiMiCo), Fabio Massimo Saldini, présente ce tour de force comme une victoire pour le gouvernement Meloni, même si tous les travaux, notamment tous les bâtiments d'accueil, ne seront pas terminés pour les JO-2026. "C'est plus qu'une piste de bobsleigh, c'est une déclaration: quand l'Italie veut, l'Italie peut", insistait le mois dernier Fabio Massimo Saldini. Parmi les participants à cette première étape de la Coupe du monde, un pilote est très attendu: l'Italien Patrick Baumgartner, champion olympique de la Jeunesse en 2012 et 5e mondial l'hiver dernier. Depuis plusieurs semaines, avec les autres membres de l'équipe d'Italie, il s'entraîne sur la nouvelle piste: "C'est clairement un avantage pour nous, à nous d'en tirer les plus grands bénéfices", espère Baumgartner.
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