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10.11.2025 à 14:41

Face aux menaces d'ingérences russes, l'UE veut muscler ses aides aux médias

FRANCE24

Dans ce document, consulté lundi par l'AFP, l'exécutif européen accuse Moscou de "chercher à éroder la confiance dans les systèmes démocratiques" en diffusant des "informations trompeuses" et en "falsifiant des faits historiques". Elle prend pour exemple l'élection présidentielle roumaine de novembre 2024, où le candidat d'extrême droite Calin Georgescu était arrivé en tête du premier tour après une campagne massive sur TikTok, marquée par des soupçons d'ingérence étrangère. "Au-delà de sa guerre d'agression brutale contre l'Ukraine, la Russie intensifie également ses attaques hybrides, menant une guerre d'influence contre l'Europe", affirme Bruxelles. Comme des "infrastructures critiques" Afin de contrer ces menaces, la Commission entend renforcer ses aides financières aux médias, même si cette feuille de route est pour l'heure dénuée de montants précis. Elle prévoit tout particulièrement de lutter contre les "déserts médiatiques", ces zones rurales où les rédactions locales ferment, faute de moyens. Et veut favoriser le pluralisme en surveillant de plus près les fusions de groupes médiatiques. L'UE prévoit aussi de lancer un centre pour mieux coordonner la lutte contre les ingérences étrangères à échelle européenne. En plus de la désinformation, elle identifie deux grosses menaces qui pèsent sur les processus électoraux et institutions du continent: les cyberattaques et le développement accéléré de l'intelligence artificielle. "Les processus électoraux doivent être considérés comme des infrastructures critiques, au même titre que des câbles sous-marins", assure l'eurodéputée Nathalie Loiseau dans un entretien à l'AFP. Les propositions de la Commission vont d'ailleurs dans la "bonne direction", estime l'élue, qui regrette toutefois que Bruxelles ne mette pas en place "ce qui existe déjà". A commencer par faire aboutir son enquête visant le réseau social X, accusé d'entraves répétées aux règles européennes sur le numérique, mais pas encore sanctionné. "On ne peut pas avoir une enquête sur X qui est bouclée depuis aussi longtemps et ne pas en connaître les résultats ni les conséquences", affirme-t-elle. Sollicitée sur cette question lundi, la Commission a assuré avoir besoin de "bases solides" pour "prendre des décisions définitives" contre le réseau social. "Pas de solutions à la hauteur" L'UE pourrait être plus ambitieuse et forcer les plateformes à donner davantage de visibilité aux médias fiables via leurs algorithmes, plutôt qu'à des comptes partageant de la désinformation, plaide pour sa part Reporters sans frontières. Pour l'ONG française, le texte que la Commission s'apprête à dévoiler pose effectivement "le bon diagnostic", mais il "n'avance pas de solutions à la hauteur des enjeux". En plus de soutenir les médias et de protéger les institutions démocratiques, la Commission souhaite par ailleurs aider à combattre la violence visant les journalistes et les responsables politiques. Selon un rapport, près de deux tiers des partis politiques ont fait part de menaces, violence ou harcèlement, en ligne ou en personne, lors des dernières élections européennes de 2024. Parmi les personnes les plus visées: les femmes et les minorités.

10.11.2025 à 14:39

Stablecoins: la Banque d'Angleterre propose un cadre pour renforcer la confiance

FRANCE24

Les stablecoins sont considérés comme un outil majeur de la popularisation des cryptomonnaies, censés incarner à la fois la stabilité d'une monnaie traditionnelle et la facilité de transaction offerte par les actifs numériques. Ils sont actuellement très majoritairement basées sur le dollar. "Notre objectif est de soutenir l'innovation et de construire la confiance dans cette nouvelle forme de monnaie" qui est appelée à "jouer un rôle significatif dans les paiements" à l'avenir, affirme dans un communiqué Sarah Breeden, vice-gouverneure de la BoE chargée de la stabilité financière. Alors que leur usage s'élargit déjà, les régulateurs veulent rassurer particuliers et institutions, dont la confiance a été entamée par l'effondrement en 2022 du "Terra", un stablecoin dont le cours était censé être garanti par un algorithme et non par des réserves en monnaie traditionnelle. Selon une série de propositions dévoilées lundi par la BoE, soumises à consultation jusqu'au 10 février, les particuliers ne pourront dans un premier temps détenir plus de 20.000 livres (près de 23.000 euros) d'un stablecoin. Les entreprises seront limitées, sauf exceptions, à 10 millions. La BoE, qui pourrait aussi "soutenir les émetteurs de stablecoins systémiques" -c'est-à-dire les acteurs majeurs- "en période de tensions", envisage d'autoriser que jusqu’à 60% des actifs détenus en garantie de la monnaie numérique soient des titres de dette publique britannique à court terme. La banque centrale sera chargée de réguler les stablecoins qui seront désignés comme "systémiques" par le ministère des Finances, tandis que les entreprises moins importantes du secteur seront sous l'égide du régulateur des marchés (la FCA). La FCA avait publié en mai ses propres propositions pour les émetteurs de stablecoins, notamment leur imposer de "détenir systématiquement des actifs de garantie d'un montant équivalent à la valeur des stablecoins". Le cadre britannique pour le secteur doit entrer en vigueur l'an prochain, dans la foulée des Etats-Unis, qui ont adopté l'été dernier leur propre dispositif législatif, très favorable au secteur. L'UE s'est pour sa part dotée en 2024 d'un arsenal juridique limitant la fabrication et l'utilisation de stablecoins en dollars dans sa zone, sans pour autant faire décoller les stablecoins en euros.

10.11.2025 à 14:36

Canicules urbaines : quand la nature fait respirer la ville

Myriam MASCARELLO

Gros coup de chaud sur la planète ! L'année 2024 a battu tous les records depuis 1850. Les villes sont en première ligne, car en cas de canicule, la chaleur s’accumule dans les "îlots de chaleur urbains". Comment rafraîchir ces chaudrons à ciel ouvert sans faire marcher les climatiseurs, qui augmentent le réchauffement climatique ? En réinvitant la nature au cœur des agglomérations. Exemple à Angers, dans l’ouest de la France.
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