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06.12.2025 à 13:03

Incarner Oum Kalthoum, le défi d'un biopic sur la légendaire chanteuse égyptienne

FRANCE24

"Au début, j'avais très peur. Je ne savais pas par où commencer", se remémore l'Egyptienne dans un entretien à l'AFP, en marge de la projection du film en avant-première mondiale au festival international du film de Marrakech. Et pour cause: disparue en 1975, Oum Kalthoum, dite l'"astre d'Orient", est une icône dans le monde arabe. Sa voix ample et majestueuse, reconnaissable entre toutes, et ses chansons-fleuves ont marqué des générations entières de Casablanca à Bagdad, et continuent d'être écoutées aujourd'hui avec ferveur. Appréhender la vie d'"El Sett" (La Dame), un autre de ses surnoms, a été "difficile", reconnaît l'actrice célèbre et chevronnée qu'est Mona Zaki à 49 ans. Si ce n'est pas elle qui chante dans le film, elle a dû apprendre plusieurs timbres d'Oum Kalthoum, à différents âges. L'entraînement avec des coachs de voix, de chant, de posture ou d'art dramatique a duré "un an et trois mois", explique-t-elle. "Unique" Le film retrace plusieurs étapes charnières de la carrière de la diva égyptienne, de son enfance jusqu'à la consécration. "Son parcours a quelque chose d'incroyable et possède tous les éléments nécessaires pour créer une histoire unique", souligne Marwan Hamed. "Je pense que 50 ans après sa mort, elle est toujours bien vivante parmi nous, non seulement grâce à sa voix, mais aussi grâce à ce que sa voix portait pour les gens", souligne ce cinéaste égyptien réputé, rappelant que la chanteuse était une "femme influente dans le monde arabe". Le film s'ouvre sur un des moments phares de sa carrière: ses deux récitals à l'Olympia en novembre 1967 à Paris, quelques mois après la défaite des pays arabes contre Israël dans la Guerre des six jours. La chanteuse avait fait don de la recette des concerts à l'armée égyptienne. La légendaire cantatrice y entonne sa célèbre complainte "Enta Omri" (Tu es ma vie) face à un public fervent, avant qu'un spectateur, dans tous ses états, ne la bouscule en se jetant à ses pieds. Le biopic emporte ensuite les spectateurs dans le Delta du Nil, là où tout a commencé pour Oum Kalthoum, née en 1898 dans une famille modeste. Force et vulnérabilité C'est dans l'Egypte rurale du début du 20e siècle que "Souma", comme la surnommaient ses proches puis son public, fait ses premiers pas sur scène. Toujours accompagnée de son père - un imam qui a très vite perçu son talent -, elle interprétait des chants religieux dans des cérémonies, déguisée en garçon bédouin en raison des moeurs conservatrices de l'époque. "Les difficultés et les obstacles qu'elle a dû surmonter, ainsi que son pouvoir et sa force, étaient vraiment phénoménaux", commente le réalisateur. Elle est alors repérée et invitée à se rendre au Caire, où sa carrière décolle dès la fin des années 1920 avant de dépasser les frontières de l'Egypte et d'entrer dans la légende. "Elle est la voix du peuple arabe et incarne l'espoir, la force et la résistance", résume Mme Zaki. C'est la vulnérabilité d'Oum Kalthoum qui a le plus marqué Mona Zaki et Marwan Hamed durant la réalisation du film. "Quand on la regarde sur scène, on ne voit aucune faiblesse, seulement beaucoup de puissance. Mais en réalité, derrière, il y avait beaucoup de vulnérabilité", affirme M. Hamed. Il admire aussi le fait qu'elle ait "réussi à imposer ses choix au public", et ne soit "jamais allée dans le sens du courant".

06.12.2025 à 12:43

Hong Kong: convocation des représentants des médias internationaux

FRANCE24

Des journalistes de plusieurs grands médias opérant dans la ville, dont l'AFP, ont été convoqués à cette réunion par le Bureau de la sauvegarde de la sécurité nationale (OSNS), ouvert en 2020 à la suite de l'imposition par Pékin d'une loi de sécurité nationale de grande envergure. Par le biais de l'OSNS, les agents de sécurité de Pékin opèrent ouvertement à Hong Kong et sont habilités à enquêter sur les crimes contre la sécurité nationale et à poursuivre leurs auteurs. "Récemment, certains médias étrangers ont ignoré les faits, diffusé de fausses informations, déformé et diffamé l'action du gouvernement en matière de secours et de reconstruction après la catastrophe, attaqué et interféré dans les élections du Conseil législatif, et provoqué des divisions et des affrontements sociaux", a accusé l'OSNS dans un communiqué publié en ligne peu après la réunion. Lors de la réunion, un responsable anonyme a lu une déclaration similaire aux représentants des médias. Il n'a donné aucun exemple précis de couverture médiatique contestée par l'OSNS et n'a pas répondu aux questions. La déclaration en ligne de l'OSNS exhortait les journalistes à "ne pas franchir la ligne rouge légale". "Le Bureau ne tolérera aucune action des éléments anti-Chine et fauteurs de troubles à Hong Kong, et vous êtes prévenus", pouvait-on y lire. Depuis plusieurs jours, l'actualité à Hong Kong est dominée par l'incendie meurtrier dans un complexe résidentiel qui a fait au moins 159 victimes le 26 novembre. Les autorités ont mis en garde contre ceux qui "exploitent la tragédie" et auraient arrêté au moins trois personnes pour sédition à la suite de l'incendie. La dissidence à Hong Kong a été quasiment étouffée depuis l'instauration par Pékin de la loi sur la sécurité nationale, après des manifestations massives et parfois violentes de 2019. Le système électoral de Hong Kong a été réformé en 2021 afin de garantir que seuls les "patriotes" puissent accéder aux fonctions publiques. Le scrutin du 7 décembre permettra d'élire un second groupe de législateurs selon ces nouvelles règles.

06.12.2025 à 12:35

Finale du Grand Prix: une chute et de l'argent pour Cizeron et Fournier Beaudry

FRANCE24

La compétition a été remportée pour la troisième fois de suite par les Américains Madison Chock et Evan Bates, considérés comme les rivaux N.1 des Français pour le titre olympique dans deux mois à Milan. Déjà premiers après la danse rythmique, ils se sont imposés au total avec 220,42 points, contre 214,25 pour les Français. Le bronze est revenu aux Britanniques Lilah Fear et Lewis Gibson pour seulement six centièmes (208,81 points) devant les Canadiens Piper Gilles et Paul Poirier. La danse libre de Fournier Beaudry et Cizeron, éblouissante et quasi-parfaite jusque-là sur la bande son onirique du film "The Whale", a connu un incroyable rebondissement lorsque l'un des patins de Fournier Beaudry s'est pris dans sa robe, entraînant une chute totalement inhabituelle pour le couple. Le binôme, tout de bleu vêtu, a toutefois semblé relativiser l'incident, sortant de la glace avec le sourire. En attendant leur score dans le fameux "kiss and cry" de la patinoire de Nagoya, du sang était tout de même visible sur le genou droit de Laurence Fournier Beaudry. "Il n'y a pas d'explication", a réagi la patineuse de 33 ans. "C'est quelque chose qui peut arriver sur le moment, même si ça ne se produit jamais à l'entraînement!" "Je sais qu'on était tous les deux très concentrés sur notre performance et qu'on a vraiment apprécié ce moment. On commet tous de petites erreurs comme celle-ci, on est tous humains." Malgré la chute, qui leur a valu un point de déduction et une note réduite en composantes artistiques, ils ont obtenu le bon score de 126,69 points pour leur programme du jour. Les Américains, qui patinaient sur une reprise version flamenco du célèbre "Paint it, Black" des Rolling Stones, ont eux battu leur record personnel de la saison avec 131,68 points. Ils avaient eux aussi connu au cours de la saison un problème de robe, entraînant un changement de costume. Sur l'ensemble de la compétition, Guillaume Cizeron s'est dit "très heureux" de leur semaine. "On est vraiment fiers d'être arrivés jusqu'ici. On a surmonté tant de défis et je suis vraiment fier de nous pour les performances qu'on a réalisées." Le nouveau binôme, qui ne patine ensemble que depuis le début de l'année, aura encore l'occasion de tester leurs programmes lors des Championnats de France dans deux semaines et des Championnats d'Europe en janvier. La finale du Grand Prix oppose les six meilleurs patineurs de la saison dans chaque catégorie (femmes, hommes, couples et danse sur glace) et permet une dernière confrontation directe avant les JO. La compétition se conclut samedi avec le programme libre chez les hommes et les femmes.
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