LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues Médias
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

21.05.2024 à 21:03

La Chine menace le nouveau président taïwanais de "représailles"

FRANCE24

Ce discours "peut être décrit comme un véritable aveu de l'indépendance de Taïwan", selon un communiqué du bureau chinois des affaires taïwanaises diffusé dans la soirée, évoquant des "représailles" à venir. M. Lai, que Pékin a qualifié de "dangereux séparatiste" par le passé, a prêté serment lundi sur l'île. Il a promis d'y défendre la démocratie face aux menaces chinoises et appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires". Il a aussi évoqué de manière directe le risque de guerre après des années d'une pression croissante exercée par la Chine pour que Taïwan passe sous son contrôle. Les séparatistes taïwanais "seront cloués au pilori de la honte pour l'histoire", a commenté mardi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, selon un communiqué de son ministère. "La trahison de Lai Ching-te envers sa nation et ses ancêtres est honteuse", a ajouté le ministre au cours d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Organisation de Shanghai pour la coopération. "Mais, quoi qu'ils fassent, ils ne pourront pas empêcher la Chine de parvenir finalement à une réunification complète", a-t-il poursuivi. "Je voudrais insister sur le fait que, peu importe ce que (Lai) dit ou comment il le dit, cela ne changera pas le statut et le fait que Taïwan fait partie de la Chine", a fait valoir de son côté le porte-parole du bureau chinois des affaires taïwanaises, Chen Binhua. "Une ligne rouge infranchissable" Taïwan est autonome depuis 1949, lorsque les nationalistes se sont réfugiés sur l'île après leur défaite face aux forces communistes lors de la guerre civile chinoise sur le continent. Pékin considère l'île gouvernée démocratiquement comme faisant partie de son territoire et n'a pas exclu le recours à la force pour la placer sous son contrôle. Washington a abandonné la reconnaissance diplomatique de Taipei au profit de Pékin en 1979, mais est resté le partenaire le plus important de Taïwan et son principal fournisseur d'armes. La Chine a dit mardi s'être plainte auprès des Etats-Unis des félicitations que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a adressées au nouveau président de Taïwan, Lai Ching-te. Dans son message de félicitations, M. Blinken a dit espérer que Washington et Taipei maintiendraient "la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan". Pékin a aussi déclaré mardi que le message de M. Blinken "violait gravement le principe d'une seule Chine (...) et envoyait un mauvais signal aux forces séparatistes". La Chine est "fortement mécontente et fermement opposée à cette démarche et a sévèrement répliqué aux Etats-Unis", a précisé Wang Wenbin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, pendant une conférence de presse. "Signaux erronés" "La question de Taïwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue la première ligne rouge insurmontable dans les relations entre la Chine et les Etats-Unis", a ajouté M. Wang. La Chine a dévoilé lundi de nouvelles sanctions contre trois entreprises américaines vendant des armes à Taïwan. Huit chefs d'Etat, ceux des rares pays qui reconnaissent Taïwan, ont participé à la cérémonie d'investiture du président taïwanais lundi ainsi que plusieurs dizaines de délégations. Une délégation américaine - comprenant l'ancien directeur du Conseil économique national, Brian Deese, et l'ancien secrétaire d'Etat adjoint Richard Armitage - y a assisté à Taipei. Pékin a fermement condamné la présence des délégations, la qualifiant d'"ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine" et déclarant qu'elle "mettait en danger la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan". "Nous demandons fermement aux pays et aux hommes politiques concernés de cesser de se livrer à des manipulations politiques sur les questions liées à Taïwan, de cesser d'envoyer des signaux erronés aux forces séparatistes indépendantistes de Taïwan et de cesser de prendre des mesures erronées qui vont à l'encontre de la bonne foi internationale", a aussi dit M. Wang.

21.05.2024 à 20:35

Des bières aux saveurs des Emirats dans la première micro-brasserie du Golfe

FRANCE24

Cet expatrié américain de 42 ans est l'un des fondateurs de Craft by Side hustle, la seule micro-brasserie d'une région plus connue autrefois pour ses richesses pétrolières et son conservatisme que son tourisme. Mais les temps ont changé dans l'émirat et Chad McGehee entend bien en profiter. "Nous espérons pouvoir faire d'Abou Dhabi une destination où les gens viennent pour la bière, comme en Allemagne, à New York ou à San Diego", dit-il à l'AFP. Abou Dhabi est toutefois le premier à passer le cap symbolique de la production, même si celle-ci ne peut être destinée qu'à la consommation surplace et reste donc très limitée. - Bière au Karak - Pour séduire les amateurs de bière dans un pays dont la population est composée à 90% d'étrangers, Craft by Side hustle, qui a ouvert il y a quelques mois, entend proposer plus de 75 saveurs différentes sur l'année, des plus traditionnelles aux plus inattendues. Chad McGehee dit utiliser des ingrédients locaux, comme le miel ou les dates, et même travailler sur des bières aux arômes du Golfe, inspirées d'un célèbre dessert oriental, appelé Oum Ali, ou encore du Karak, un thé au lait épicé caractéristique de la région. "Nous utiliserons du thé noir, du safran et de la cardamone (...) Dans le verre ça ressemblera à du Karak mais ce ne sera pas aussi crémeux", dit-il amusé. L'entrepreneur avait déjà été le premier, en 2019, à créer une marque émiratie de bières et de spiritueux, Side hustle, avec un chameau distinctif dans le logo mais une production basée aux Etats-Unis. "A l'époque il n'était pas légal de produire ici", dit-il. En 2021, les autorités d'Abou Dhabi ouvrent discrètement une brèche dans la réglementation, offrant aux établissements servant de l'alcool la possibilité d'obtenir "un permis de fermentation" pour fabriquer leurs propres boissons. "Incarner le changement" "Tout ce qui touche à l'alcool est très important car il rompt avec les interdits qui avaient été consolidés dans les années 1980 et 1990", souligne Alexandre Kazerouni, maître de conférence à l'Ecole normale supérieure. La plupart des dirigeants du Golfe avaient opté à l'époque pour une ligne conservatrice, afin d'endiguer la menace d'une éventuelle contestation du pouvoir au nom de l'islam, inspiré de la Révolution islamique en Iran, explique ce spécialiste du Golfe. Ce n'est qu'à partir des années 2000 qu'Abou Dhabi commence à véhiculer une image plus libérale, assouplissant progressivement les règles sociales, notamment sur la consommation d'alcool. Expatrié aux Emirats depuis 17 ans, le Britannique Andrew Burges dit avoir été témoin de cette évolution. Mais "quand je rentre dans mon pays, on me demande encore parfois si on peut boire là-bas", raconte-t-il en dégustant une bière à Craft by Side hustle, un projet qui peut selon lui contribuer à modifier la perception d'Abou Dhabi à l'étranger. L'enjeu est de taille pour la capitale qui vise à attirer 39,3 millions de touristes en 2030, contre 24 millions en 2023 en incluant les visiteurs venant pour la journée du célèbre émirat voisin de Dubaï, qui a développé son offre touristique beaucoup plus tôt. Mais la concurrence ne se limite pas aux Emirats arabes unis, la plupart des Etats pétroliers de la région cherchant à attirer expatriés et touristes pour diversifier leurs économies. "Il y a une concurrence aussi avec le Qatar et l'Arabie saoudite sur qui va incarner le changement dans la région", souligne Alexandre Kazerouni. L'Arabie saoudite, qui abrite deux des lieux les plus saint de l'islam, a ouvert en janvier son premier magasin d'alcool, réservé aux diplomates non musulmans. Mais la consommation de boissons alcoolisées est toujours interdite pour les autres habitants du royaume, et devrait le rester, a affirmé récemment son ministre du Tourisme.

21.05.2024 à 20:07

Le RN rompt avec ses encombrants partenaires allemands de l'AfD

FRANCE24

"Nous ne siégerons pas avec l'AfD lors de la prochaine législature du Parlement européen", a indiqué à l'AFP son directeur de campagne, Alexandre Loubet, confirmant une information de Libération. La situation devenait intenable pour le parti à la flamme, inquiet que les quinze derniers jours de campagne soient pollués par les scandales de ses partenaires d'outre-Rhin: ce week-end, la tête de liste d'Alternative für Deutschland (Alternative pour l'Allemagne, AfD), Maximilian Krah, avait encore estimé qu'un SS "n'est pas automatiquement criminel" dans un entretien au quotidien italien La Repubblica. La goutte de trop, pour le RN, qui rivalisait de circonvolutions depuis six mois pour prendre ses distances avec son allié historique, sans toutefois consommer pleinement la rupture tant il semblait indispensable pour maintenir le groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen, dans lequel lepénistes et membres de l'AfD occupent respectivement 18 et 10 sièges, sur 63. "L'AfD a franchi des lignes que j'estime être des lignes rouges", a expliqué sur LCI Jordan Bardella, qui a précisé que "les groupes seront remis à zéro" au Parlement européen après l'élection du 9 juin. Slogan nazi Mi-janvier, la participation, révélée par des médias, de certains membres de l'AfD à une réunion de l'ultradroite allemande pour discuter d'un projet d'expulsion massive de personnes étrangères mais aussi de nationaux réputés mal assimilés avait autant provoqué l'ire du pays que celle de Marine Le Pen, qui avait fait part de son "total désaccord". Un déjeuner à Paris avec la co-présidente du parti, Alice Weidel, n'a pas soldé la brouille. Encore moins le courrier que Mme Weidel avait adressé à Mme Le Pen dans la foulée pour clarifier sa position... publié dans la presse avant réception. "J'ai moyennement apprécié", avait alors sèchement déclaré la triple candidate malheureuse à l'Elysée, relevant au passage qu'"un certain nombre de questions restent en suspens". D'autant que les scandales ont encore éclaboussé au printemps le parti populiste et anti-migrants, fondé il y a une dizaine d'années. En avril, une enquête a été ouverte pour soupçons de financements russes et chinois à l'encontre de Maximilian Krah, dont l'un des assistants au Parlement européen, suspecté d'être un agent chinois, venait d'être arrêté. Et, la semaine dernière, l'une des figure du parti, Björn Höcke, a été condamné à 13.000 euros d'amende pour avoir utilisé un slogan nazi. Dans le passé, il avait déjà qualifié le monument de l'Holocauste à Berlin de "mémorial de la honte" et appelé à un "changement à 180 degrés" de la culture du souvenir dans le pays, conduisant les services de renseignement outre-Rhin à une surveillance de l'AfD. "Nous avions eu des discussions franches, les leçons n'ont pas été tirées: nous en tirons les conséquences", a expliqué mardi Alexandre Loubet. Recomposition La décision du RN rebat totalement les cartes de l'organisation des extrêmes droites européennes, jusqu'alors scindées en deux groupes, ID et ECR. Les premiers pourront-ils survivre sans l'AfD? "Si nous sommes expulsés, je doute qu'ils parviendront à atteindre le nombre de sept pays requis pour former un groupe", plastronnait Maximilian Krah dans La Repubblica, même si sa formation est en perte de vitesse - environ 15% d'intentions de vote, dix points de moins qu'il y a six mois. De quoi relancer l'idée d'une fusion des deux groupes parlementaires? Dimanche, la participation de Marine Le Pen à un meeting géant à Madrid du parti espagnol Vox - membre d'ECR - a en tout cas été particulièrement applaudie. Mais la mansuétude de certains membres d'ECR à l'endroit d'Ursula von der Leyen, dont sont notamment accusés les fidèles de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni (Fratelli d'Italia), est une ligne rouge pour les lepénistes. "Les jeux sont ouverts, on discute avec beaucoup de monde", sourit un cadre du Rassemblement national, alors qu'une troisième idée est de plus en plus souvent évoquée: un nouveau groupe bâti autour des futurs eurodéputés du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban, jusqu'alors non-inscrits. "Ils ont un bon contact avec les pays de l'Est, avec Vox", note un proche de Mme Le Pen: "ils peuvent être un point de ralliement".
3 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Issues
Les Jours
Le Monde Moderne
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌓