Deux jours après les annonces de Donald Trump, Pékin a répliqué ce vendredi 4 avril avec des droits de douane de 34 % sur les produits américains, en vigueur dès le 10 avril. Les bourses mondiales ont immédiatement plongé.

Toujours pas remise des annonces de Donald Trump mercredi, la Bourse de Paris reculait de plus de 4 % à la mi-journée ce vendredi, dans le sillage des autres indices internationaux et la crainte des représailles annoncées par la Chine ce vendredi.

D’après les syndicats, la direction générale de «Vosges-Matin», «l’Est républicain» et «le Républicain lorrain» (ERV), a annoncé, jeudi 3 avril, le départ de Sébastien Georges qui était décrié pour ses méthodes de management.

Invité de la matinale BFMTV /RMC ce vendredi 4 avril, Eric Lombard a commencé à détailler les contours de la riposte européenne aux décisions de Donald Trump.

Le Président a évoqué ce jeudi 3 avril un «très bon groupe» d’investisseurs, juste avant la date fixée par les Etats-Unis pour que la plateforme de vidéos chinoise change de propriétaire.

En imposant au reste du monde des droits de douane exorbitants, le président américain déclare la guerre par d’autres moyens. Le plus étonnant, c’est que l’on s’en étonne car il est l’incarnation même du projet capitaliste revenu à son stade primal : la prédation impérialiste à tout prix.

Le marché américain est un gâteau de taille pour l’industrie française du luxe, dont les têtes de gondoles (LVMH, Kering, Hermès, etc.) ont vu leurs actions chuter jeudi 3 avril à la Bourse de Paris, à la suite des annonces de Trump.

Pour l’économiste en chef du groupe Allianz Ludovic Subran, la question de la riposte européenne aux surtaxes douanières de Donald Trump sera centrale pour déterminer si les consommateurs et les entreprises souffriront de cette nouvelle vision de la mondialisation.

Les parfums et produits de soins ou de maquillage représentent près de 3 milliards d’euros d’exports vers les Etats-Unis. Mais l’emplacement de leurs sites de production et le made in France compliquent leur délocalisation.

Lors d’un discours mercredi à la Maison Blanche, le président américain a détaillé par le menu les taxes douanières «réciproques» qui s’imposeront désormais aux partenaires économiques des Etats-Unis, suscitant une vague d’indignation à travers le monde.

Les deux constructeurs aéronautiques ont tout à perdre des mesures décrétées par le président américain dans la nuit de mercredi à jeudi tant la chaîne de valeur du secteur est mondialisée.

Les nouveaux plans tarifaires du gouvernement américain dévoilés mercredi 2 avril par Donald Trump n’imposent pas les mêmes taxes douanières aux territoires français ultramarins qu’au reste des territoires dépendant de l’Union européenne, avec des taux généralement plus avantageux.

Malgré sa proximité avec Trump, le patron de LVMH n’échappe pas aux annonces sur les droits de douane mercredi 2 avril. Avec un dilemme : la jouer solo ou se poser en émissaire de l’économie européenne  ?

Claudia Sheinbaum a opté pour des négociations pragmatiques avec Donald Trump, ce qui a évité au pays la grande réforme douanière américaine de mercredi 2 avril. La cheffe d’Etat en sort renforcée sur le plan national.

Avec les tarifs annoncés mercredi par Donald Trump, le taux moyen des droits de douane pourrait atteindre 25 %, soit dix ce qu’il était au début de l’année. Et serait nettement supérieur au taux de près de 20 % de 1933, le précédent record.

La chaîne de magasins discount a annoncé ce jeudi 3 avril vouloir réduire ses effectifs de 5 % et fermer onze de ses 570 magasins en France.

Depuis l’Elysée, où il réunissait les représentants des grandes filières exportatrices et du patronat, ce jeudi 3 avril, le Président a affirmé que la pharmacie, le bois de charpente et les semi-conducteurs seront bientôt aussi surtaxés par les Etats-Unis, «au moins à 25%».

Pour l’historien de l’économie Kenneth Bertrams, en imposant une hausse brutale et généralisée des tarifs douaniers, le président américain se pose en chef de file mondial de la guerre contre le libéralisme, «dont son pays a pourtant longtemps été le porte-drapeau».

Les places européennes et asiatiques étaient en forte baisse jeudi 3 avril au lendemain de l’annonce par Donald Trump de droits de douane prohibitifs contre la plupart de ses partenaires commerciaux. Wall Street paie un tribut encore plus lourd.

A rebours de ses objectifs et de l’idée, répandue par la droite, que les chômeurs abuseraient du système, la réforme de 2021 a renforcé leur précarité, selon un rapport de son comité d’évaluation publié ce jeudi 3 avril.

La «guerre économique» lancée par les Etats-Unis risque aussi d’impacter le secteur agricole et alimentaire. En particulier celui des vins et spiritueux, mais aussi de la boulangerie et des fromages.

Le 11 mars, la Cnil a donné son feu vert au projet Darwin EU qui prévoit un transfert massif d’informations de la Cnam vers le géant de la Tech domicilié aux Etats-Unis et sous la coupe des autorités américaines. Un collectif prépare un recours devant le Conseil d’Etat et appelle syndicats, associations et personnalités à le rejoindre.

La décision américaine de taxer lourdement les produits étrangers est un tournant historique, estime l’économiste Augustin Landier. Une question inattendue se pose : la Chine n’est-elle pas un partenaire avec lequel l’Europe partage plus de valeurs que ce qu’on pensait ?

Après que Donald Trump a donné mercredi soir les contours de son «Liberation Day», la Maison Blanche a publié dans la nuit des précisions sur les pays concernés et les montants des droits de douane. Mais la méthode de calcul étonne.

Le président américain a choqué les économistes et les marchés avec les lourdes taxes douanières qu’il veut imposer aux partenaires économiques des Etats-Unis, principalement ses alliés, renforçant la probabilité d’une prochaine récession dans son pays.

En réaction aux droits de douane supplémentaires imposés ce mercredi 2 avril à l’Union européenne par l’administration américaine, l’idée «d’attaquer les services numériques» américains fait son chemin. Une mesure qui pourrait avoir des répercussions sur le porte-monnaie des entreprises européennes.

Le président américain vient de signer un décret annonçant des taxes douanières de 20 % pour l’Union européenne. Plusieurs secteurs du marché français risquent d’être affectés par cette mesure, dont celui de l’aéronautique, du luxe et des spiritueux.

Depuis l’annonce de Donald Trump, mercredi 2 avril dans la soirée, de l’imposition de très lourds tarifs douaniers contre le monde entier, les réactions, inquiètes, fusent.

Le premier syndicat de France propose de refondre le compte personnel de prévention, avec une reconnaissance automatique des trois critères de pénibilité physique supprimés en 2017 par Emmanuel Macron.

Annoncée par Washington le mercredi 2 avril, la hausse des droits de douane sur les produits en provenance de l’Union européenne inquiète les producteurs de vins et spiritueux. Les Etats-Unis sont leur plus gros marché d’exportation.

Trois étudiantes sont mortes le 29 mars alors que le mode autopilote de la voiture était activé sur l’autoroute. Le véhicule de la marque chinoise, qui enchaînait les succès depuis un an, venait pourtant d’obtenir la meilleure note de sécurité possible lors d’un crash-test.

Face à l’offensive contre l’encyclopédie participative, l’historien Jean-Luc Chappey est formel : si l’outil est sans doute améliorable, il reste un cadre de production collaborative et désintéressé des savoirs.