Olivér Várhelyi était l'ambassadeur de Hongrie auprès de l'UE lorsqu'un réseau d'espionnage présumé à l'ambassade a tenté de recruter des membres du personnel de la Commission pour en faire des taupes pour la Hongrie. Ursula von der Leyen a l'intention d'évoquer ce dossier directement avec lui.
L'annonce a été faite vendredi, peu après 22 heures, à l'issue d'ultimes consultations avec les représentants du trébuchant "socle commun" et de la gauche non-LFI.
La présidente de la Commission a survécu jeudi à deux nouvelles motions de censure au Parlement européen, avec encore plus de soutien qu'en juillet. Mais la bataille avec les eurodéputés est loin d'être terminée et la crédibilité des institutions européennes a été mise à mal.
Selon les médias qui ont révélé l'affaire, le réseau d'espionnage aurait opéré sous le couvert de la représentation permanente hongroise, dirigée à l'époque par Olivér Várhelyi, qui exerce actuellement en tant que commissaire européen.
Les deux motions de censure, soumises au vote jeudi, ont en commun un point de critique essentiel : les conditions déséquilibrées de l'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.