Une frappe israélienne sur une maison au sud de la ville de Gaza a fait au moins quatre morts et plus de 30 disparus, a annoncé samedi matin la Défense civile palestinienne.
. Victoire cruciale du Magic
Mené 2-0 dans la série, la victoire était impérative pour le Magic, qui l'a obtenue d'un rien, 95-93, à domicile face aux Boston Celtics, tenants du titre.
L'issue de cette rencontre haletante s'est jouée dans le dernier quart-temps, au cours duquel les Celtics ont compté jusqu'à 12 points de retard, qu'ils sont parvenus à combler avant de finalement céder dans les derniers instants.
L'Allemand Franz Wagner a été le fer de lance de la franchise floridienne, en inscrivant 32 points et en flirtant avec le triple double (outre ses 32 points, il a pris 7 rebonds et délivré 8 passes décisives). Dans son sillage, Paolo Banchero a marqué 29 points.
Les 36 points -- malgré un faible pourcentage de réussite aux tirs: 45,5 % -- de sa star Jayson Tatum, qui n'a pas semblé souffrir de la blessure au poignet droit l'ayant empêché de disputer le match N.2, n'ont pas suffi aux Bostoniens.
"Haute intensité, j'aime ce genre de moments (...) Cela a demandé un gros effort collectif, nous savions que ce serait un sacré match", a déclaré Panchero, dont l'équipe a une belle occasion de revenir à hauteur des Celtics, qu'elle reçoit à nouveau dimanche dans le match N.4.
. Milwaukee avec Antetokounmpo et Trent Jr en feu
Emmenés par Giannis Antetokounmpo et Gary Trent Jr, qui ont inscrit chacun 37 points, soit près des deux-tiers du total de leur équipe à eux deux, les Milwaukee Bucks ont dominé Indiana 117 à 101.
Les Pacers, écoeurés par la réussite de Milwaukee, dans les rangs desquels Trent Jr a connu une réussite insolente dans les tirs à trois points -- 9 réussis sur 12, soit 75% de réussite --, ne mènent plus que 2 à 1 dans la série.
C'est le fruit de mon travail, et de ma complicité avec les coéquipiers", a déclaré Trent la gâchette après la victoire.
Menés de dix points à la mi-temps, les Bucks ont infligé aux Pacers un 70-44 dans la seconde moitié de la rencontre, pour finalement s'imposer largement.
. Les Timberwolves reprennent les commandes
Après l'égalisation des Los Angeles Lakers mardi à l'issue du match N.2, les Minnesota Timberwolves ont repris les commandes dans leur série, en battant la franchise californienne 116-104.
La franchise du Minnesota a l'occasion de faire le break dès samedi, en recevant à nouveau la bande à LeBron James.
Jaden McDaniels en inscrivant 30 points, son meilleur total dans un match des play-offs, et Anthony Edwards en marquant 29 points, ont largement contribué au succès des Timberwolves, qui comptaient quatre points de retard à la mi-temps et ont fait la différence en seconde période.
Dans les rangs des Lakers, au rendement affecté par la discrète prestation du Slovène Luka Doncic, malade, LeBron James a sorti le bleu de chauffe en marquant 38 points, ce qui constitue un nouveau record pour un joueur de plus de 40 ans en play-offs -- le précédent était de 32 points par Kareem Abdul-Jabbar, pour les Lakers déjà, en 1987 --.
Mais les efforts de James, qui a également pris 10 rebonds et délivré 4 passes décisives, n'ont pas suffi.
Construit sur près de 20 ans, de 1955 à 1973, le Grand Ensemble est, à 15 minutes de RER au nord de Paris, l'un des plus vastes de France. S'étendant sur 2 km2 à côté du village historique de Sarcelles (Val-d'Oise), il ne représente qu'un quart de la superficie de la commune mais concentre les deux tiers de sa population, avec 40.000 occupants.
Au fil de rues rectilignes, de fines barres résidentielles tout en longueur s'imbriquent les unes aux autres, aérées par de vertes pelouses de cœurs d'îlots. Se ponctuant de quelques tours, l'ensemble présente à la vue des avions atterrissant à l'aéroport voisin de Roissy l'aspect d'un Tetris géant.
"Le plan d'ensemble du Grand Ensemble de Sarcelles est assez remarquable et est d'ailleurs resté comme un rare bon exemple de ce qu'on a pu faire dans la construction des grands ensembles de banlieues après-guerre", estime auprès de l'AFP Patrick Haddad, maire socialiste de Sarcelles depuis 2018.
Là où la politique de rénovation urbaine des 20 dernières années en banlieue consiste largement à abattre des barres pour rebâtir des quartiers de taille plus humaine, la structure et l'architecture du Grand Ensemble de Sarcelles restent globalement préservées, avec l'accent davantage mis sur l'amélioration de l'existant.
"On démolit à bon escient. On ne touche pas aux bâtiments en pierre de taille, on ne démolit que les bâtiments de qualité médiocre, en enduit, les barres enclavantes. Et, pour faire de la diversification de logements, on démolit du logement social pour faire du logement autre", détaille Patrick Haddad.
Car avec 75% de logements sociaux, dans lesquels les classes moyennes des origines ont été remplacées par de nouveaux arrivants plus précaires, le Grand Ensemble souffre d'une paupérisation générale de sa population, qui s'étend par capillarité aux copropriétés privées du quartier, dégradées pour nombre d'entre elles.
Limites de l'architecture
Œuvre de l'architecte Jacques-Henri Labourdette, cette ville quadrillée a surgi de terre sur commande de la Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts, dans un contexte de crise aiguë du logement dans la France des années 1950 en plein boom démographique.
Institutrice en maternelle de 51 ans, Maria Santos Baltazar est née et a vécu toute sa vie dans cette ville-monde que son père, un maçon portugais, a contribué à édifier en arrivant sur le chantier de Sarcelles en 1964 pour fuir la dictature de Salazar.
"Il faut garder cette mémoire de ce qu'ont été les grands ensembles, des personnes qui y ont vécu mais aussi des ouvriers qui sont venus pour les construire", confie-t-elle attablée devant un café sur la dalle des Flanades, le complexe commercial en souffrance qui sert de centre-ville.
L'homogénéité du bâti a fait que le Grand Ensemble a souffert dès sa naissance d'une mauvaise image, au point que la presse de l'époque en a forgé le néologisme de "sarcellite", désignant le spleen des habitants des banlieues-dortoirs.
Mais à 70 ans, un anniversaire que la commune célèbre de mai à juillet, le Grand Ensemble de Sarcelles s'avère avoir mieux résisté au temps que nombre de cités de banlieues, construites à l'écart des transports et refermées sur elles-mêmes. Ici, la fluidité de circulation permet de passer librement d'un quartier à l'autre.
"C'est toujours les mêmes bâtiments mais c'est jamais monotone. On peut avoir une tour de 14 étages à côté d'un bâtiment de quatre étages. La chance qu'on a eue c'est que c'était pas une ghettoïsation de cités. A chaque fois, on traverse une rue ou une allée et on est autre part", décrit Frédéric Bride, co-fondateur du mythique label de rap sarcellois Secteur Ä.
À Sarcelles, "on sent que partout, à l'échelle du logement, du bureau, des galeries, il y a une matière. Après, l'architecture ne peut pas tout faire", remarque l'architecte Patrick de Jean, travaillant à la rénovation énergétique de tours dans la grande avenue du 8 Mai 45. "Mais je crois que là elle est un peu au maximum de sa puissance."