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25.04.2025 à 17:00

🔥 France, États-Unis, Soudan : les enjeux brûlants de la diplomatie avec 🎙 Sur le Toit du Monde

bourguignon@iris-france.org

Quatrième épisode de la série Comprendre le monde, où Pascal Boniface répond aux questions sur l’actualité internationale des étudiantes de Sur le Toit du Monde, le média étudiant de IRIS Sup’. La reconnaissance d’un État palestinien, le retour de Donald Trump sur la scène internationale ou encore la guerre au Soudan sont autant de sujets qui révèlent les impasses de l’ordre mondial, les blocages diplomatiques et les rapports de force en constante évolution. Que disent ces crises des priorités géopolitiques des puissances ? Quelles lectures en tirer pour comprendre l’évolution de la scène internationale ? Et comment lutter contre l’invisibilisation de certains drames humanitaires comme celui du Soudan ? Un échange éclairant avec Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, Maud Delaunay et Marie Drevillon, étudiantes d’IRIS Sup’, l’école de géopolitique appliquée de l’IRIS.

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Quatrième épisode de la série Comprendre le monde, où Pascal Boniface répond aux questions sur l’actualité internationale des étudiantes de Sur le Toit du Monde, le média étudiant de IRIS Sup’.

La reconnaissance d’un État palestinien, le retour de Donald Trump sur la scène internationale ou encore la guerre au Soudan sont autant de sujets qui révèlent les impasses de l’ordre mondial, les blocages diplomatiques et les rapports de force en constante évolution. Que disent ces crises des priorités géopolitiques des puissances ? Quelles lectures en tirer pour comprendre l’évolution de la scène internationale ? Et comment lutter contre l’invisibilisation de certains drames humanitaires comme celui du Soudan ?

Un échange éclairant avec Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, Maud Delaunay et Marie Drevillon, étudiantes d’IRIS Sup’, l’école de géopolitique appliquée de l’IRIS.

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25.04.2025 à 15:55

La stratégie indopacifique britannique face à l’engagement ukrainien : un dilemme stratégique pour le Royaume-Uni ?

Coline Laroche              

Le 4 mars dernier, le roi Charles III (portant par ailleurs ses décorations militaires canadiennes) s’est rendu à bord du HMS Prince of Wales, navire amiral de la Royal Navy, en vue de son déploiement en Indo-Pacifique dans les prochains mois. Cela faisait près de quarante ans qu’un souverain britannique ne s’était pas rendu à bord d’un navire de guerre en mer, signe de l’importance et de l’échelle de ce déploiement pour la défense britannique. Les objectifs étaient triples : mener des exercices multinationaux avec plusieurs marines de guerre alliées du Royaume-Uni, assurer des missions de protection de la liberté de navigation, et ultimement, signaler les nouvelles capacités de projection du Royaume-Uni et de sa Royal Navy. Ce déploiement voulait alors souligner le tilt, ou « pivot », de la politique extérieure britannique vers l’Indo-Pacifique et sa réorientation post-Brexit vers cette région, au détriment de l’Europe, considérée comme le nouveau centre névralgique de la mondialisation et des affaires internationales. Ce pivot, prévu par la « revue intégrée de la sécurité, de la défense, du développement et de la politique étrangère » (revue intégrée) publiée en 2021, prévoyait en effet de faire du Royaume-Uni un pays plus ouvert sur le monde, mieux connecté, plus fort, plus à même de défendre ses intérêts et de s’imposer comme une puissance de référence. Il planifiait également de donner au Royaume-Uni les moyens d’un Global Britain (« Grande-Bretagne mondiale ») et d’en faire un acteur incontournable sur la scène internationale, capable de jouer un rôle de leader dans les domaines de la sécurité, du commerce et de la diplomatie, tout en consolidant ses alliances et en développant de nouvelles relations avec les puissances émergentes. Pour ce faire, le pivot vers le bassin indopacifique et ses États riverains (notamment ceux de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ou ASEAN) est […]

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Le 4 mars dernier, le roi Charles III (portant par ailleurs ses décorations militaires canadiennes) s’est rendu à bord du HMS Prince of Wales, navire amiral de la Royal Navy, en vue de son déploiement en Indo-Pacifique dans les prochains mois. Cela faisait près de quarante ans qu’un souverain britannique ne s’était pas rendu à bord d’un navire de guerre en mer, signe de l’importance et de l’échelle de ce déploiement pour la défense britannique. Les objectifs étaient triples : mener des exercices multinationaux avec plusieurs marines de guerre alliées du Royaume-Uni, assurer des missions de protection de la liberté de navigation, et ultimement, signaler les nouvelles capacités de projection du Royaume-Uni et de sa Royal Navy. Ce déploiement voulait alors souligner le tilt, ou « pivot », de la politique extérieure britannique vers l’Indo-Pacifique et sa réorientation post-Brexit vers cette région, au détriment de l’Europe, considérée comme le nouveau centre névralgique de la mondialisation et des affaires internationales. Ce pivot, prévu par la « revue intégrée de la sécurité, de la défense, du développement et de la politique étrangère » (revue intégrée) publiée en 2021, prévoyait en effet de faire du Royaume-Uni un pays plus ouvert sur le monde, mieux connecté, plus fort, plus à même de défendre ses intérêts et de s’imposer comme une puissance de référence. Il planifiait également de donner au Royaume-Uni les moyens d’un Global Britain (« Grande-Bretagne mondiale ») et d’en faire un acteur incontournable sur la scène internationale, capable de jouer un rôle de leader dans les domaines de la sécurité, du commerce et de la diplomatie, tout en consolidant ses alliances et en développant de nouvelles relations avec les puissances émergentes. Pour ce faire, le pivot vers le bassin indopacifique et ses États riverains (notamment ceux de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ou ASEAN) est apparu comme une nécessité pour que le Royaume-Uni demeure une puissance respectée. La signature d’AUKUS (qui, au-delà du contrat portant sur le renouvellement de la sous-marinade australienne, est un traité prévoyant une coopération plus importante en Indo-Pacifique entre le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis), l’accession au statut de Dialogue Partner de l’ASEAN en août 2021, la demande d’adhésion du Royaume-Uni à l’Accord de partenariat transpacifique (CPTPP) en mars 2021 (actée en 2023, rendue effective en décembre 2024), sont les exemples les plus éclatants du pivot post-Brexit de la politique extérieure britannique vers l’Indo-Pacifique.

Le choc ukrainien a toutefois remis en cause les orientations géopolitiques britanniques, obligeant le pays à tourner son attention vers l’Ukraine et l’Europe. Dès lors, peut-on toujours parler de tilt britannique vers l’Indo-Pacifique, dans le contexte bien connu de l’invasion russe de l’Ukraine et du fort réinvestissement du Royaume-Uni dans les affaires européennes ? Si Londres maintient son ambition d’être la principale puissance européenne dans la région en 2030, la guerre en Ukraine a contraint le gouvernement britannique à recentrer ses efforts sur la sécurité du continent, ralentissant de facto son pivot stratégique vers l’Asie sans pour autant y renoncer.

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25.04.2025 à 10:34

Osaka 2025 : l’Exposition universelle, vecteur d’influence ?

stagiaire-comm@iris-france.org

Le 13 avril dernier s’est ouverte à Osaka, au Japon, l’édition 2025 de l’Exposition universelle. Trente-cinq éditions ont déjà été organisées depuis la première en 1851 à Londres. À l’époque, dans le contexte de la révolution industrielle, cet événement servait de vitrine technique et artistique aux innovations pour, selon la Convention de Paris de 1928 relative à l’organisation des expositions universelles, « satisfaire les besoins d’une civilisation ». Majoritairement organisée par des pays occidentaux au cours du XXe siècle, l’Exposition universelle n’est désormais plus l’apanage du monde occidental. L’événement, qui attire des dizaines de millions de visiteurs, devient un véritable outil de soft power pour les États. Elle constitue également une opportunité économique d’envergure. En 2018, c’est donc Osaka qui a été désignée pour accueillir l’édition 2025. Pour la deuxième fois (après 1970), la ville japonaise accueille l’Exposition universelle, dont le thème est « Concevoir la société du futur, imaginer la vie de demain ». L’Expo 2025 témoigne de la politique d’influence menée par le Japon, qui compte notamment sur son attractivité et sa culture pour renforcer sa place sur la scène internationale. Ainsi le pays a-t-il multiplié au cours des dernières années l’organisation de grands événements internationaux, notamment sportifs et culturels, et a par ailleurs vu le nombre de visiteurs étrangers exploser depuis le fin de la pandémie de Covid-19, atteignant en 2024 le chiffre record de plus de 36 millions de touristes. Retour en carte et graphiques sur l’influence de l’Exposition universelle et l’attractivité du Japon.

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Le 13 avril dernier s’est ouverte à Osaka, au Japon, l’édition 2025 de l’Exposition universelle. Trente-cinq éditions ont déjà été organisées depuis la première en 1851 à Londres. À l’époque, dans le contexte de la révolution industrielle, cet événement servait de vitrine technique et artistique aux innovations pour, selon la Convention de Paris de 1928 relative à l’organisation des expositions universelles, « satisfaire les besoins d’une civilisation ». Majoritairement organisée par des pays occidentaux au cours du XXe siècle, l’Exposition universelle n’est désormais plus l’apanage du monde occidental. L’événement, qui attire des dizaines de millions de visiteurs, devient un véritable outil de soft power pour les États. Elle constitue également une opportunité économique d’envergure.


En 2018, c’est donc Osaka qui a été désignée pour accueillir l’édition 2025. Pour la deuxième fois (après 1970), la ville japonaise accueille l’Exposition universelle, dont le thème est « Concevoir la société du futur, imaginer la vie de demain ». L’Expo 2025 témoigne de la politique d’influence menée par le Japon, qui compte notamment sur son attractivité et sa culture pour renforcer sa place sur la scène internationale. Ainsi le pays a-t-il multiplié au cours des dernières années l’organisation de grands événements internationaux, notamment sportifs et culturels, et a par ailleurs vu le nombre de visiteurs étrangers exploser depuis le fin de la pandémie de Covid-19, atteignant en 2024 le chiffre record de plus de 36 millions de touristes. Retour en carte et graphiques sur l’influence de l’Exposition universelle et l’attractivité du Japon.

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