25.04.2025 à 17:41
Les funérailles du pape François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, auront lieu samedi 26 avril à 10 heures. La cérémonie se tiendra sur la place Saint-Pierre de Rome, devant la basilique du même nom, a annoncé le Vatican ce matin. Le cercueil sera ensuite transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de […]
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Les funérailles du pape François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, auront lieu samedi 26 avril à 10 heures. La cérémonie se tiendra sur la place Saint-Pierre de Rome, devant la basilique du même nom, a annoncé le Vatican ce matin. Le cercueil sera ensuite transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de la capitale romaine, où le pape sera inhumé. Comme pour son prédécesseur Jean-Paul II en 2005, des dizaines de dirigeants et de têtes couronnées devraient faire le déplacement en Italie pour rendre hommage au chef de l’Église catholique. Les dirigeants européens seront nombreux, à commencer par le président de la République Emmanuel Macron. Le chancelier allemand Olaf Scholz se rendra lui aussi dans la capitale du Saint-Siège, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer. Sans oublier la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, qui accueillera plus d'une centaine de délégations étrangères dans la capitale. Du côté des institutions, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, António Costa, sont également attendus. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, saluant celui qui a "prié pour la paix en Ukraine", a aussi fait part de sa volonté de se rendre aux obsèques du pape François. "La présidence attend la date des funérailles du pape et prépare la visite du président à Rome pour qu’il fasse ses adieux au souverain pontife", a annoncé l’entourage du dirigeant. De l'autre côté de l'Atlantique, le président américain Donald Trump a indiqué qu’il serait présent avant même que la date des funérailles ne soit dévoilée, mardi en milieu de matinée. Comme l’exige le protocole, après une période de deuil de neuf jours et les funérailles de François, connues sous le nom de Novendia, l'Église catholique organisera le prochain conclave pour désigner un nouveau pape. L’élection devrait débuter entre les 5 et 10 mai. Les papes sont traditionnellement choisis par des ecclésiastiques de haut rang, les cardinaux, dans le cadre d'un processus électoral tenu secret remontant à l'époque médiévale. Alors que le premier pape sud-américain vient de s’éteindre, reste à savoir si le prochain sera de nouveau issu d’un autre continent que l'Europe. Parmi ses successeurs potentiels, 54 sont d’origine européenne, 24 viennent d’Asie, 22 d’Amérique centrale, 17 d’Afrique, 16 d’Amérique du Nord et 4 d’Océanie. Allemagne Autriche Belgique Bulgarie Croatie Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Irlande Lettonie Lituanie Pays-Bas Pologne Portugal République tchèque Roumanie Slovaquie Slovénie Suède Union européenne L’article Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky… quels dirigeants sont attendus aux obsèques du pape François ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1498 mots
Le prochain conclave débutera en mai
Liste complète des dirigeants de l'UE et monarques présents aux funérailles du pape François
25.04.2025 à 16:32
Sécurité routière : les règles dans l'Union européenne
Prendre le volant en Europe ne se fait pas partout selon les mêmes conditions. Si l'âge minimum pour conduire varie d'un pays à l'autre, les règles encadrant l'usage du téléphone portable ou encore la signalisation routière diffèrent également. Quelles sont les principales divergences entre les Etats membres de l’Union européenne ? Tour d’horizon des réglementations […]
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Prendre le volant en Europe ne se fait pas partout selon les mêmes conditions. Si l'âge minimum pour conduire varie d'un pays à l'autre, les règles encadrant l'usage du téléphone portable ou encore la signalisation routière diffèrent également. Quelles sont les principales divergences entre les Etats membres de l’Union européenne ? Tour d’horizon des réglementations en vigueur sur le continent. L'âge minimal de conduite est généralement de 18 ans, sauf en France (depuis le 1er janvier 2024), en Irlande et en Slovaquie où il est de 17 ans. A l'image de l'apprentissage anticipé de la conduite pratiqué dans l'Hexagone dès l'âge de 15 ans, d'autres pays soutiennent des approches d'accompagnement à la conduite. L'une des plus répandues consiste à permettre de passer l'examen du permis dès l'âge de 17 ans, tout en imposant de conduire sous la supervision d'un conducteur expérimenté jusqu'à l'âge de 18 ans. Ce système est notamment appliqué en Allemagne, en Autriche, au Danemark ou encore aux Pays-Bas. Il n'y a alors plus d'examen à passer par la suite. Par ailleurs, cet âge minimal est de 16 ans pour les motocycles légers, tricycles et quadricycles à moteur et de 21 ans pour les véhicules permettant de transporter plus de 8 personnes ou d'un poids élevé. Pour louer une voiture, aucun âge n'est fixé au niveau européen. Celui-ci varie généralement entre 20 et 23 ans. Une limite d'âge maximum peut également s'appliquer et oscille entre 65 et 75 ans. De plus, chez plusieurs de nos voisins, le permis doit être renouvelé par un examen médical, tous les dix ans en Espagne, en Italie et en Belgique. La République tchèque, l'Irlande et les Pays-Bas imposent respectivement des examens réguliers à partir de 65, 70 et 75 ans. La plupart des pays européens (à l'exception de Chypre, Malte et l'Irlande) utilisent 8 types de panneaux (signaux) : Il existe aussi des panneaux additionnels, généralement placés sous les signaux (zone de règlementation, stationnements réservés aux handicapés…). Les panneaux dans ces pays sont quasiment identiques, sauf en ce qui concerne le design des pictogrammes et l'utilisation de certaines couleurs. En ce qui concerne le sens de circulation, la conduite se fait à droite dans la plupart des Etats membres de l'UE. Elle se fait en revanche à gauche à Chypre, en Irlande et à Malte. Il n'existe pas de règles communes en la matière dans l'UE. La plupart des pays utilisent le système de permis à points : celui-ci implique le retrait de points en cas d'infraction (comme en France, Espagne ou Italie) ou l'ajout de points de pénalité jusqu'à un seuil maximal (comme en Allemagne ou en Irlande). Le capital initial de points ou le nombre de points de pénalité varie selon les pays. La plupart des pays partent avec un capital initial entre 12 et 20 points, à l'exception de la Bulgarie qui en prévoit 39. Concernant les points de pénalité, la fourchette s'échelonne de 18 (Allemagne, Hongrie et Slovénie) à 3 (Danemark). Le Portugal a adopté le système du permis à points (sur le mode du retrait) le 1er juin 2016. Censée également se soumettre à ce régime en 2021, la Belgique tarde à le mettre en place. Il est obligatoire dans tous les Etats membres : A savoir : Le port de la ceinture est obligatoire depuis le 9 mai 2006 dans toute l'Union européenne pour les passagers d'autocars et de minibus. L'utilisation du téléphone portable tenu en main au volant est explicitement ou implicitement interdite dans tous les Etats de l'UE. Par ailleurs, la plupart des pays tolèrent l'utilisation de kits "mains libres". Certains pays imposent cependant des restrictions supplémentaires. C'est notamment le cas de la France et de l'Espagne, où l'utilisation d'oreillettes ou de casques audio est interdite, même avec un kit mains libres. Seuls les systèmes intégrés au véhicule ou fonctionnant via les haut-parleurs de la voiture sont autorisés. Le taux maximal d'alcool autorisé dans le sang varie suivant la législation des Etats membres (de 0,2 à 0,5 gramme/litre en moyenne). Malte fait figure d'exception, autorisant un taux de 0,8 g/l. Toutefois, certains pays appliquent des limites plus strictes, notamment pour les conducteurs novices ou professionnels. C'est le cas en Autriche, où la limite est de 0,5 g/l pour les conducteurs expérimentés, mais descend à 0,1 g/l pour les conducteurs novices pendant les deux premières années de conduite. D'autres Etats vont encore plus loin en optant pour une tolérance zéro en matière d'alcool au volant. C'est le cas de la Hongrie, de la République tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie, où aucune présence d'alcool dans le sang n'est autorisée pour les conducteurs quel que soit leur âge. En France, le taux maximal d’alcool autorisé dans le sang est de 0,5 gramme par litre pour la plupart des conducteurs expérimentés, ce qui correspond à environ un verre standard d’alcool. Pour les conducteurs en période probatoire (jeunes conducteurs ou permis en apprentissage), la limite est abaissée à 0,2 gramme par litre de sang, soit une tolérance quasiment zéro, car ce seuil est atteint dès moins d’un verre d’alcool consommé. Il est important de noter que les législations évoluent. Par exemple, en septembre 2024, le gouvernement espagnol envisageait de réduire la limite légale d'alcoolémie de 0,5 g/l à 0,2 g/l pour tous les conducteurs, afin d'améliorer la sécurité routière. L'interdiction de substances psychoactives au volant existe dans de nombreux pays (Portugal, Suède, France). En France, l'usage de ces substances est strictement interdite au volant, quelle que soit la quantité absorbée, et réprimée (peines principales de 2 ans d'emprisonnement, amende d'un montant de 4 500 euros et retrait de 6 points sur le permis de conduire, assortis de peines complémentaires possibles, notamment d'une suspension ou annulation du permis…). D'autres pays (Espagne, Irlande, Pays-Bas…) pénalisent le fait que la capacité à conduire soit dégradée si elle est due à la consommation de drogues ou de médicaments. L'Irlande précise par ailleurs que "l'élément majeur pris en compte est l'aptitude à conduire ou la sécurité, plutôt que le statut légal du produit". Enfin, quelques-uns (Belgique, Finlande…) sanctionnent de façon différente l'usage de ces substances en associant les deux approches. Les pays où les feux de jour sont obligatoires incluent la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la Hongrie (hors agglomérations), l'Islande, l'Italie (hors agglomérations), la Lettonie (du 1er octobre au 1er avril), la Lituanie (du 1er novembre au 1er mars), la Pologne, la République tchèque, la Roumanie (hors agglomérations), la Slovaquie (du 15 octobre au 15 mars), la Slovénie, la Suède et la Suisse. En Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Grèce et aux Pays-Bas, l'utilisation des feux de jour est recommandée mais pas obligatoire, sauf en cas de mauvaise visibilité ou dans certains cas spécifiques (tunnels, etc.). Malgré le souhait de l'UE d'harmoniser les modalités d'utilisation des routes (notamment sur les systèmes de télépéage), celles-ci varient encore fortement en Europe. Les formules et les tarifs sont multiples. On notera que le Luxembourg et la Finlande sont les seuls pays de l'UE dont les routes sont entièrement gratuites. Quant à Malte il n'y existe tout simplement pas d'autoroute. La plupart des pays européens exigent un certain nombre d'équipements ou accessoires obligatoires à bord des véhicules. Ce peut être, par exemple : Depuis le 7 juillet 2024, tous les véhicules neufs vendus dans l’Union européenne doivent être équipés de nouveaux dispositifs de sécurité automatisés, tels que l’aide au freinage d’urgence, l’alerte de franchissement de ligne, la boîte noire, un pré-équipement pour éthylotest anti-démarrage, ou encore la détection d’usagers vulnérables. La Commission européenne, par le biais de ses différents programmes et orientations, cherche à harmoniser les règles de sécurité au sein des Etats membres de l'Union européenne afin de réduire le nombre des victimes de la route. Pour parvenir à baisser le nombre de victimes, plusieurs objectifs ont été fixés : Ces objectifs ont été formalisé dans le cadre de différents plans d'actions : En 2024, environ 19 800 personnes ont été tuées dans des accidents de la route, soit une légère baisse de 3 % par rapport à 2023. Les routes les plus sûres restent celles de la Suède et du Danemark, tandis que la Roumanie et la Bulgarie ont enregistré les taux les plus élevés, bien qu'elles aient réalisé des progrès significatifs avec des baisses de plus de 20 % depuis 2019. La moyenne de l'UE était de 44 décès sur la route pour un million d'habitants. Pour atteindre son but, la Commission encourage notamment la sensibilisation et la coopération entre les Etats membres, les organisations non gouvernementales, et le secteur privé. Cependant, selon la Cour des comptes européenne, l'UE est actuellement loin d'atteindre ses objectifs, avec une réduction attendue de seulement 25 % des décès routiers de 2019 à 2030. 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Age de conduite et de location de véhicule
Signalisation routière et sens de circulation
Limitations de vitesse
Permis à points
Port de la ceinture de sécurité ou du casque
Usage des téléphones portables
Seuil d'alcoolémie
Usage de substances psychoactives
Allumage des codes et phares de jour
Routes à péage
Equipements ou accessoires obligatoires à bord du véhicule
Harmonisation de la sécurité routière dans l'UE : où en est-on ?
25.04.2025 à 16:05
Europe : où trouver des informations sur internet ?
Institutions Sites institutionnels Sites juridiques Réseaux d'information, think tanks, associations et fondations En allemand En anglais Plus de think tanks sur l'annuaire de la représentation française auprès de l'UE. Médias Sites et blogs spécialisés Rubriques "Europe" de médias généralistes En France Ailleurs en Europe En allemand En anglais En espagnol En français En italien En […]
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Plus de think tanks sur l'annuaire de la représentation française auprès de l'UE. L’article Europe : où trouver des informations sur internet ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 4156 mots
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25.04.2025 à 14:56
Contrôle technique : la Commission européenne cible les véhicules de plus de 10 ans
Les vieilles voitures dans le viseur de la Commission. L'exécutif européen a proposé, jeudi 24 avril, de rendre le contrôle technique annuel obligatoire pour les voitures et camionnettes de plus de 10 ans, afin d’améliorer notamment la sécurité routière. Aujourd'hui, en France comme en Allemagne, cette vérification obligatoire s’effectue tous les deux ans à partir de la […]
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Les vieilles voitures dans le viseur de la Commission. L'exécutif européen a proposé, jeudi 24 avril, de rendre le contrôle technique annuel obligatoire pour les voitures et camionnettes de plus de 10 ans, afin d’améliorer notamment la sécurité routière. Aujourd'hui, en France comme en Allemagne, cette vérification obligatoire s’effectue tous les deux ans à partir de la quatrième année de mise en circulation. Cette initiative "constitue une avancée majeure pour rendre nos routes plus sûres, notre air plus pur et la vie des citoyens plus facile", a plaidé le commissaire aux Transports, Apóstolos Tzitzikóstas. L’objectif est clair : réduire de moitié, d’ici 2030, le nombre de morts et de blessés graves sur les routes de l’Union. En 2024, près de 19 800 personnes ont perdu la vie sur les routes européennes. La Commission estime que sa proposition pourrait "sauver environ 7 000 vies et éviter 65 000 blessures graves" entre 2026 et 2050. Mais la sécurité n’est pas la seule priorité. Cette réforme viserait aussi à lutter contre le trucage des compteurs kilométriques et à renforcer le contrôle des émissions polluantes, notamment l’oxyde d’azote et les particules fines. En France, la mesure concernerait potentiellement plus de 22 millions de véhicules, soit plus de la moitié du parc automobile national. Toutefois, la proposition doit encore être discutée par le Parlement européen et les États membres avant de devenir réalité. L’article Contrôle technique : la Commission européenne cible les véhicules de plus de 10 ans est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 763 mots
Plus de 22 millions de véhicules concernés en France
25.04.2025 à 13:56
Fête du Travail : comment le 1er mai est-il célébré en Europe ?
En 1886, le 1er mai (date du moving day qui marque le début de l'année comptable des entreprises) est choisi par les syndicats ouvriers américains pour revendiquer la journée de huit heures, sous le slogan "8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs". A Chicago, une grève massive dégénère au bout […]
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En 1886, le 1er mai (date du moving day qui marque le début de l'année comptable des entreprises) est choisi par les syndicats ouvriers américains pour revendiquer la journée de huit heures, sous le slogan "8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs". A Chicago, une grève massive dégénère au bout de trois jours : après l'explosion d'une bombe qui tue sept policiers, les forces de l'ordre tirent sur la foule et entraînent la mort de quatre à huit personnes, en blessant des dizaines d'autres. Plusieurs anarchistes sont condamnés à mort ou à la prison à la suite de ces événements. En 1889, la IIe internationale socialiste, qui se tient à Paris, décide d'instaurer un jour de manifestations le 1er mai pour réduire la journée de travail à huit heures. La décision est prise à l'occasion du centenaire de la Révolution française, mais aussi en hommage aux syndicalistes américains. La première "journée internationale des travailleurs" a ainsi lieu en 1890 dans plusieurs pays du monde. En France, la manifestation de 1891 est marquée par le drame de la fusillade de Fourmies dans le Nord, qui se solde par la mort d'une dizaine de manifestants, dont des enfants. Après le vote de la journée de huit heures en 1919, le 1er mai est institué comme "Fête du Travail et de la Concorde sociale" sous le régime de Vichy en 1941, puis devient officiellement une journée chômée en 1947. C'est aujourd'hui en France le seul jour férié également chômé, c'est à dire où le repos est obligatoire. Au fil des années, le 1er mai s’enracine dans la culture politique et sociale européenne comme journée de lutte et de solidarité ouvrière, avec des revendications qui s’étendent progressivement à d’autres droits sociaux. La journée est peu à peu reconnue comme jour férié dans de nombreux pays, devenant un symbole de la conquête des droits sociaux et du mouvement ouvrier européen Un jour férié est un jour de fête religieuse, laïque, de commémoration ou nationale prévu par la loi. Il peut être travaillé ou non. La France compte 11 jours fériés annuels : le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai, le 8 mai, le jeudi de l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre, le 11 novembre et le 25 décembre. Un jour chômé est obligatoirement non travaillé, sauf exception. En France, seule la fête du Travail le 1er mai est ainsi un jour à la fois férié et chômé. Héritage des luttes du 19e siècle et du début du 20e siècle, le 1er mai possède une véritable portée mondiale. La Journée internationale des travailleurs est célébrée dans la plupart des pays du monde et, dans de nombreux États, elle est reconnue comme jour férié et chômé, donnant lieu à d’importantes manifestations et rassemblements du mouvement ouvrier. Au sein de l'Union européenne, le 1er mai est férié dans 24 des 27 Etats membres. En Irlande, le jour du Travail (May Day ou Labour Day) a lieu le premier lundi du mois de mai (soit le 5 mai en 2025) : c'est aussi un jour férié. Le 1er mai est obligatoirement chômé dans trois pays de l'Union européenne, sauf pour les activités ne pouvant être interrompues pour des raisons organisationnelles ou de service public : l'Espagne, la France et la Pologne. Aux Pays-Bas et au Danemark, le 1er mai n'est ni férié ni chômé, ce qui n'empêche pas la tenue de manifestations politiques et de défilés dans de nombreuses villes. En Pologne, durant la période de l'URSS, le 1er mai donnait lieu à de grandes fêtes populaires et défilés orchestrés par le Parti communiste. Au début des années 1980, d'importants mouvements de grève, organisés notamment par la fédération de syndicats Solidarność sur les chantiers navals de Gdańsk, ont donné une dimension nouvelle à cette journée de lutte. En Italie, la fête du Travail se célèbre en musique : depuis les années 1990, les principales forces syndicales italiennes organisent chaque année un concert sur la Piazza San Giovanni, à Rome. Dans les pays scandinaves, le 1er mai coexiste avec des fêtes plus traditionnelles marquant l'arrivée du printemps. En Finlande, à côté des défilés de travailleurs, le Vappuaatto est célébré à travers tout le pays. Idem en Suède, où de grandes manifestations étudiantes ont lieu. C'est aussi le cas en Grèce, où la fête du printemps prend ses racines dans l'Antiquité. Aux Etats-Unis, la fête du Travail est organisée le 1er lundi de Septembre, tout comme au Canada où cette dernière est distincte de la journée internationale des travailleurs (le 1er mai). Paradoxalement, le pays d’origine de la commémoration ne fait pas du 1er mai un jour férié national, mais de nombreux groupes militants, syndicats et organisations continuent d’organiser des manifestations ce jour-là pour rappeler l’héritage des luttes ouvrières et défendre les droits des travailleurs. L’article Fête du Travail : comment le 1er mai est-il célébré en Europe ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 2353 mots
Comment est célébré le 1er mai en Europe ?
Le 1er mai dans les pays de l'Union européenne
Pays Jours fériés légaux en vigueur Allemagne Jour férié Autriche Jour férié Belgique Jour férié Bulgarie Jour férié Chypre Jour férié Croatie Jour férié Danemark Ni férié ni chômé Espagne Jour férié et chômé Estonie Jour férié Finlande Jour férié France Jour férié et chômé Grèce Jour férié Hongrie Jour férié Irlande Jour férié *le premier lundi du mois de mai (5 mai en 2025) Italie Jour férié Lettonie Jour férié Lituanie Jour férié Luxembourg Jour férié Malte Jour férié Pays-Bas Ni férié ni chômé Pologne Jour férié et chômé Portugal Jour férié République tchèque Jour férié Roumanie Jour férié Slovaquie Jour férié Slovénie Férié les 1er et 2 mai Suède Jour férié
25.04.2025 à 13:45
Biographie de Robert Schuman, père fondateur de l'Union européenne
Par sa déclaration du 9 mai 1950, le ministre français des Affaires étrangères a permis le lancement de la première communauté européenne, ancêtre de l'Union.
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Robert Schuman est né en 1886 au Luxembourg. Après ses études de droit, il s'installe comme avocat à Metz en 1912. Il est élu député de la Moselle en 1919. Arrêté par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, il parvient à s'évader et entre dans la clandestinité. Il entre au gouvernement français en 1946 comme ministre des Finances. En 1947, il devient président du Conseil (l'équivalent du Premier ministre sous la IVe République) puis ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952 et garde des Sceaux en 1955. Face à aux difficultés diplomatiques de l'Europe après la guerre, Robert Schuman estime qu'au-delà du démantèlement du militarisme allemand il est nécessaire d'établir et de fortifier de véritables liens européens pour qu'une paix durable soit possible. Il recherche donc une solution qui unisse la France et l'Allemagne non seulement en paroles, mais aussi en intérêts. Il saisit au vol l'idée prometteuse que lui soumet Jean Monnet : unifier la production du charbon et de l'acier sous une Haute Autorité supranationale. Le projet est annoncé le 9 mai 1950 par Robert Schuman lui-même, au cours d'une grande conférence de presse au Quai d'Orsay. Cette volonté sera concrétisée par la signature du premier traité entre l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France, le 18 avril 1951. L'association s'enracine dans des réalisations concrètes. La Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA) n'est pas seulement une union douanière : le volume de la production et les prix de vente sont fixés par une Haute Autorité dont le pouvoir est contrebalancé par une Assemblée de la CECA et une Cour de Justice. Désormais, avec 160 millions d'habitants, 210 millions de tonnes de charbon et 33 millions de tonnes d'acier produites, la CECA devient un interlocuteur de poids dans les relations économiques internationales. L'Allemand Konrad Adenauer, l'Italien Alcide de Gasperi et le Belge Paul-Henri Spaak sont les soutiens indéfectibles de l'entreprise dans leurs pays respectifs. Robert Schuman reste ministre des Affaires étrangères quatre ans durant, malgré l'instabilité gouvernementale qui caractérise alors la IVe République. Il quitte ce portefeuille pour assumer, de 1958 à 1960, les fonctions de président de l'Assemblée européenne, appelée à devenir par la suite le Parlement européen. Il s'agit d'un organe exclusivement consultatif, mais ce poste honorifique convient à sa stature d'infatigable promoteur de l'idée européenne. A la fin de son mandat lui est décerné le titre de "Père de l'Europe". De 1955 à 1961, il est élu Président du Mouvement Européen International. Pour être concrète et proche, l'Europe qu'envisage Robert Schuman doit s'incarner dans des personnes qui représenteraient les aspirations collectives européennes. L'objectif ultime du processus est la concrétisation d'une communauté supranationale, administrée par une autorité suprême unique, dont la légitimité découlerait de la capacité à garantir la paix, de la recherche de prospérité commune à travers une croissance et un développement harmonieux. Cependant, l'Europe qu'il imagine est aussi un espace de culture et de partage qui assurerait l'épanouissement de la création artistique européenne, l'échange des richesses nationales et l'élévation du niveau scolaire. Après s'être retiré de la vie publique en 1962, Robert Schuman meurt le 4 septembre 1963. Propos choisis L’article Biographie de Robert Schuman, père fondateur de l'Union européenne est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1508 mots
Le plan Schuman
L'artisan de la construction européenne
"Une fois le nationalisme vaincu, il faudra imaginer des formes nouvelles pour unir l'Europe, car dans le passé, certains l'avaient tenté par la force. Sans une réconciliation sincère et définitive entre Français et Allemands, une Europe pacifique n'est pas pensable."
"L'Europe, avant d'être une alliance militaire ou une entité économique, doit être une communauté culturelle dans le sens le plus élevé de ce terme."
"Les dures leçons de l'histoire ont appris à l'homme de la frontière que je suis à se méfier des improvisations hâtives, des projets trop ambitieux, mais elles m'ont appris également que lorsqu'un jugement objectif, mûrement réfléchi, basé sur la réalité des faits et l'intérêt supérieur des hommes, nous conduit à des initiatives nouvelles, voire révolutionnaires, il importe de nous y tenir fermement et de persévérer."
"L'Europe se cherche. Elle sait qu'elle a en ses mains son propre avenir. Jamais elle n'a été si près du but. Qu'elle ne laisse pas passer l'heure de son destin, l'unique chance de son salut."
"Nous devons faire l'Europe non seulement dans l'intérêt des peuples libres, mais aussi pour pouvoir y accueillir les peuples de l'Est qui, délivrés des sujétions qu'ils ont subies jusqu'à présent, nous demanderaient leur adhésion et notre appui moral."
25.04.2025 à 13:45
Les personnalités historiques de l'Union européenne
Les "Pères fondateurs" Idée ancienne pensée par Jean-Jacques Rousseau, Emmanuel Kant ou encore Victor Hugo, la construction européenne a réellement débuté à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Elle est le fruit du travail et de la vision de plusieurs personnalités, surnommées par la suite "Pères fondateurs de l'Europe". Sur le plan idéologique, l'idée […]
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Idée ancienne pensée par Jean-Jacques Rousseau, Emmanuel Kant ou encore Victor Hugo, la construction européenne a réellement débuté à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Elle est le fruit du travail et de la vision de plusieurs personnalités, surnommées par la suite "Pères fondateurs de l'Europe". Sur le plan idéologique, l'idée européenne doit beaucoup à l'Italien Altiero Spinelli. Communiste engagé contre le fascisme, il est emprisonné par Mussolini durant la guerre et conçoit alors le Mouvement fédéraliste européen. Il participera, dans les années 1940 et 1950, aux congrès fondateurs de l'Europe. Il est aujourd'hui encore la figure historique de la conception fédéraliste de l'Europe. Avec Altiero Spinelli, plusieurs autres personnalités jouent un rôle majeur, pendant les années 1940 et 1950, dans les prémisses de la construction européenne. C'est notamment le cas de Jean Monnet et Robert Schuman. Le premier, en 1945, est commissaire au Plan et élabore l'idée d'une mise en commun des productions française et allemande de charbon et d'acier, destinée à prévenir d'un autre conflit armé entre les deux pays. Alors ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman suit Jean Monnet dans ce projet. A cet égard, le discours prononcé le 9 mai 1950 par Schuman passera à la postérité comme le véritable coup d'envoi de la construction européenne et est aujourd'hui encore célébré comme la Fête de l'Europe. Jean Monnet donnera en outre son nom à une "méthode", celle des "petits pas", pour susciter une unité de fait entre les Etats européens. Après la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), entrée en vigueur en 1952, les Européens échouent à mettre sur pied une Europe de la défense, rejetée par les Français en 1954. La construction européenne est néanmoins rapidement relancée, dès 1955 lors de la conférence de Messine (Italie), où le Luxembourgeois Joseph Bech jouera un rôle majeur. Si bien qu'en 1957, la Communauté économique européenne (CEE) ainsi que la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) voient le jour. A cet égard, le Belge Paul-Henri Spaak, ancien Premier ministre, premier président de l'assemblée de la CECA et futur secrétaire général de l'Otan, en est l'un des principaux artisans en étant à la tête d'un comité d'experts chargé d'élaborer un marché commun européen. Et aux côtés de ces "Pères fondateurs", l'action menée par certains dirigeants européens est évidemment à noter. Celle du Britannique Winston Churchill d'abord, qui invite, en 1946, les Européens à "reconstituer [une] famille" pour mettre un terme à la guerre, et qui se prononce en faveur d'une union militaire - mais sans souhaiter que son propre pays en fasse partie. Celle du général de Gaulle et de l'Allemand Konrad Adenauer ensuite, qui ont constitué le premier "couple franco-allemand" et ont rendu la réconciliation entre leur deux pays possible dans le cadre européen. Une amitié franco-allemande nouvelle symbolisée par le traité de l'Elysée, signé par les deux hommes en 1963. Elu président en 1958, le général de Gaulle ne sera toutefois pas un interlocuteur facile pour ses homologues européens, refusant l'entrée du Royaume-Uni et défendant une conception très intergouvernementale de l'Europe et, par conséquent, tout à fait opposée au fédéralisme. Passées les premières années de la construction européenne - celles des "Pères fondateurs" - d'autres personnalités politiques ont poursuivi, consolidé et fait évoluer le projet européen. Au sein des institutions européennes, il est d'abord possible de citer l'Allemand Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne de 1957 à 1967. C'est sous sa direction que sont lancés le marché unique et la Politique agricole commune (PAC) et c'est à lui que revient la charge de surmonter la crise de la Chaise vide initiée par le général de Gaulle justement liée à la PAC. A partir de 1985, un autre président de la Commission entrera dans l'histoire européenne : le Français Jacques Delors. Ancien ministre de l'Economie, il sera l'un des grands instigateurs de l'approfondissement politique de l'Europe, avec l'adoption de l'Acte unique en 1986, puis du traité de Maastricht en 1992. Parmi les évolutions défendues par Jacques Delors figurent notamment le passage à la monnaie unique et la création du programme Erasmus. De la même manière, au Parlement européen, plusieurs personnalités vont contribuer à la montée en puissance de l'institution, dont les membres sont élus au suffrage universel à partir de 1979. C'est le cas particulièrement de la Française Simone Veil, qui la première occupera la présidence de l'institution. Elle mettra en avant les valeurs qui doivent, selon elle, être celles de l'Europe : la paix, les droits de l'homme, la solidarité. Lors de cette première mandature siège également la Française Louise Weiss, journaliste et fondatrice, en 1918, de la revue "L'Europe nouvelle". En 1979, en tant que doyenne de l'institution, c'est à elle que revient l'honneur de prononcer le premier discours de la nouvelle législature. Au sein des Etats membres, logiquement, plusieurs dirigeants ont, au cours des décennies, joué un rôle majeur dans l'enracinement et l'approfondissement de la construction européenne. En France, les présidents Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, Européens convaincus, font partie de ces personnalités. Ils entretiendront à cet égard d'étroites relations avec leurs homologues allemands, respectivement Helmut Schmidt et Helmut Kohl. Le "couple" Giscard-Schmidt sera ainsi à l'initiative, au cours des années 1970, d'une plus étroite collaboration en Europe pour limiter l'instabilité monétaire. Tandis que le "couple" Mitterrand-Kohl sera celui de la réunification allemande et de la mise en route de la monnaie unique. Ailleurs en Europe, certaines personnalités sont également passées à la postérité pour avoir entériné l'adhésion de leur pays à la Communauté économique européenne, devenue Union européenne en 1995. C'est le cas du Britannique Edward Heath, qui achève en 1972 un processus initié par ses prédécesseurs, ou encore de l'Espagnol Felipe Gonzalez Marquez, qui conduit l'intégration de son pays en 1986. Plus proches de nous dans le temps, d'autres figures poursuivent le travail engagé autour du projet européen. La carrière politique de ces personnalités est, pour la plupart d'entre eux, encore en cours. Et s'il est difficile de prédire quelle sera leur poids dans l'Histoire, leurs fonctions et leurs accomplissements leurs permettent d'ores et déjà de figurer parmi les principaux acteurs de la construction européenne. Actuelle présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen fait partie de cette liste. Tout comme Martin Schulz, premier eurodéputé à effectuer deux mandats à la tête du Parlement européen et qui a fortement contribué à la médiatisation croissante de l'institution. Lui ont succédé Antonio Tajani, David Sassoli et Roberta Metsola. Enfin, parmi les dirigeants européens de ces dernières années, il ne fait nul doute qu'Angela Merkel, chancelière de 2005 à 2021, aura également contribué à façonner l'Europe telle que nous la connaissons aujourd'hui. Bouleversée par la pandémie de Covid-19, la présidence allemande du Conseil du deuxième semestre 2020 aura marqué un virage idéologique complet ainsi qu'une avancée notable pour l'UE. Au bilan de ces 6 mois : mutualisation des dettes via la création d'un plan de relance européen de 750 milliards, augmentation des ambitions sur le plan climatique, négociations réussies avec le Royaume-Uni pour sa sortie de l'UE… Des réalisations auxquelles le couple franco-allemand formé avec son homologue français Emmanuel Macron n'est pas étranger. L’article Les personnalités historiques de l'Union européenne est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 2772 mots
Les "Pères fondateurs"
Les "continuateurs"
Les acteurs d'aujourd'hui
25.04.2025 à 13:42
L'histoire de l'Union européenne en 3 minutes
La construction de l'Union européenne, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a débuté à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Mais les projets d'union entre Etats européens ne datent pas d'hier… Synthèse des principales étapes de l'histoire européenne. Les origines L'Europe a été un continent marqué par les guerres. Et c'est un désir de […]
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La construction de l'Union européenne, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a débuté à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Mais les projets d'union entre Etats européens ne datent pas d'hier… Synthèse des principales étapes de l'histoire européenne. L'Europe a été un continent marqué par les guerres. Et c'est un désir de paix qui a incité plusieurs penseurs à travers les siècles à proposer une unification politique des pays européens. Erasme l'avait fait en 1517 (Plaidoyer pour la paix), Emmanuel Kant en 1795 (Essai sur la paix perpétuelle), et Victor Hugo en 1849 (Discours au Congrès international de la paix de Paris). Au XXe siècle, l'idée d'une union fédérale fait son chemin. Mais c'est la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) qui, une fois terminée, donne le coup d'envoi à la création d'organisations internationales telles que l'ONU, le Conseil de l'Europe… et bien sûr les Communautés européennes. Le 9 mai 1950, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman propose de mettre en commun les productions de charbon et d'acier de la France et de l'Allemagne, pour "rendre la guerre non seulement impensable, mais matériellement impossible". Considérée comme l'acte de naissance de la construction européenne, sa déclaration (inspirée par Jean Monnet) ouvre la voie à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), créée en 1951 par six pays : la France, l'Allemagne de l'Ouest (RFA), l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. En 1946, lors d'un discours à l'université de Zurich, Winston Churchill avait invité les pays européens à constituer "une sorte d'États-Unis d'Europe"… tout en restant très flou sur le rôle du Royaume-Uni au sein de la future union ! Les Six poursuivent leurs discussions… et signent les traités de Rome en 1957. Deux nouvelles "communautés" sont créées : la Communauté économique européenne (CEE) a pour objectif l'instauration d'un marché commun entre ses pays membres ; la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) doit assurer leur autosuffisance énergétique grâce au nucléaire. Dans les années 1960, les premiers projets se concrétisent. La Politique agricole commune (PAC) est lancée en 1962. L'union douanière est achevée en 1968 : elle abolit les droits de douane entre les Six et instaure un tarif douanier commun à ses frontières extérieures. Mais c'est aussi l'époque de la "crise de la chaise vide" : le général de Gaulle, qui ne veut pas transférer trop de souveraineté à l'organisation, paralyse la CEE en 1965. La décennie suivante est celle du serpent monétaire européen (SME, ancêtre de l'euro), du premier élargissement (Royaume-Uni, Irlande et Danemark en 1973) et des premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct (1979). Dans les années 1980, trois autres pays rejoignent l'aventure (Grèce, Portugal, Espagne) et les accords de Schengen sont signés. Ils permettront, progressivement, la suppression des contrôles de voyageurs aux frontières intérieures. Trois ans après la chute du Mur de Berlin, les Douze font un nouveau saut vers l'intégration politique avec le traité de Maastricht (1992). "L'Union européenne", le nouveau nom des Communautés, peut désormais agir sur de nouveaux fronts (affaires étrangères, éducation, protection des consommateurs…). Son Parlement est renforcé. Et la plupart de ses Etats membres - bientôt rejoints par l'Autriche, la Suède et la Finlande (en 1995) - se préparent à franchir une nouvelle étape : une union économique et monétaire. L'euro entre en circulation dès 1999 sur les marchés financiers, et en 2002 dans les porte-monnaies des citoyens européens. Une décennie après la chute de l'Union soviétique, le début du XXIe siècle est marqué par un vaste élargissement à l'Est : l'UE passe de 15 à 25 pays en 2004 (avec Chypre et Malte), 27 en 2007, puis 28 en 2013. Elle traverse aussi plusieurs crises : rejet du traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 (remplacé par le traité de Lisbonne en 2007), crise économique et financière à partir de 2008, crise migratoire en 2015-2016, montée des populismes et de l'euroscepticisme, départ du Royaume-Uni de l'UE (Brexit) entre 2016 et 2020, épidémie de Covid-19, invasion russe de l'Ukraine et enfin tensions avec les Etats-Unis de Donald Trump après son retour au pouvoir en 2025… autant de défis à surmonter pour l'Union européenne. L’article L'histoire de l'Union européenne en 3 minutes est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 3099 mots
Les origines
La fondation des Communautés
Premiers projets et élargissements
De Maastricht au Brexit
Les grandes dates de l'Union européenne
9 mai 1950 Déclaration Schuman : le ministre des Affaires étrangères français propose la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier. 1951 Lancement de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). 1954 La Communauté européenne de défense (CED) est rejetée par la France. 1957 Signature des traités de Rome (CEE et Euratom). 1962 Lancement de la Politique agricole commune (PAC). 1965-1966 Crise de la "chaise vide" : la France ne siège plus au Conseil de l'UE. 1968 L'Union douanière est achevée. 1973 Le Royaume-Uni, l'Irlande et le Danemark rejoignent les communautés. 1979 Le Parlement européen est élu par les citoyens pour la première fois, au suffrage universel direct. 1981 La Grèce rejoint les communautés européennes. 1986 L'Espagne et le Portugal rejoignent les communautés européennes. 1992 Signature du traité de Maastricht. 1995 L'Autriche, la Finlande et la Suède rejoignent l'UE. 1999 Lancement de l'euro sur les marchés financiers (2002 pour les citoyens). 2004 10 pays (Europe centrale et orientale, Chypre et Malte) rejoignent l'UE. 2005 Le projet de traité constitutionnel (TECE) est rejeté par la France et les Pays-Bas. 2007 La Roumanie et la Bulgarie rejoignent l'UE.
Signature du traité de Lisbonne. 2008 Début de la crise économique et financière. 2013 La Croatie rejoint l'UE. 2020 Le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. 2022 Début de l'invasion russe de l'Ukraine
25.04.2025 à 13:41
Déclaration Schuman du 9 mai 1950 : le texte intégral et la vidéo
"La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu'une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. En se faisant depuis plus de vingt ans le champion d'une Europe unie, la France a toujours […]
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"La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu'une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. En se faisant depuis plus de vingt ans le champion d'une Europe unie, la France a toujours eu pour objet essentiel de servir la paix. L'Europe n'a pas été faite, nous avons eu la guerre. L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait. Le rassemblement des nations européennes exige que l'opposition séculaire de la France et de l'Allemagne soit éliminée. L'action entreprise doit toucher au premier chef la France et l'Allemagne. Dans ce but, le gouvernement français propose immédiatement l'action sur un point limité mais décisif. Le gouvernement français propose de placer l'ensemble de la production franco-allemande de charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe. La mise en commun des productions de charbon et d'acier assurera immédiatement l'établissement de bases communes de développement économique, première étape de la Fédération européenne, et changera le destin de ces régions longtemps vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes. La solidarité de production qui sera ainsi nouée manifestera que toute guerre entre la France et l'Allemagne devient non seulement impensable, mais matériellement impossible. L'établissement de cette unité puissante de production ouverte à tous les pays qui voudront y participer, aboutissant à fournir à tous les pays qu'elle rassemblera les éléments fondamentaux de la production industrielle aux mêmes conditions, jettera les fondements réels de leur unification économique. Cette production sera offerte à l'ensemble du monde sans distinction ni exclusion, pour contribuer au relèvement du niveau de vie et au développement des œuvres de paix. L'Europe pourra, avec des moyens accrus, poursuivre la réalisation de l'une de ses tâches essentielles: le développement du continent africain. Ainsi sera réalisée simplement et rapidement la fusion d'intérêts indispensable à l'établissement d'une communauté économique qui introduit le ferment d'une communauté plus large et plus profonde entre des pays longtemps opposés par des divisions sanglantes. Par la mise en commun de productions de base et l'institution d'une Haute Autorité nouvelle, dont les décisions lieront la France, l'Allemagne et les pays qui y adhéreront, cette proposition réalisera les premières assises concrètes d'une Fédération européenne indispensable à la préservation de la paix. Pour poursuivre la réalisation des objectifs ainsi définis, le gouvernement français est prêt à ouvrir des négociations sur les bases suivantes. La mission impartie à la Haute Autorité commune sera d'assurer dans les délais les plus rapides : la modernisation de la production et l'amélioration de sa qualité, la fourniture à des conditions identiques du charbon et de l'acier sur le marché français et sur le marché allemand, ainsi que sur ceux des pays adhérents, le développement de l'exportation commune vers les autres pays, l'égalisation dans le progrès des conditions de vie de la main-d’œuvre de ces industries. Pour atteindre ces objectifs à partir des conditions très disparates dans lesquelles sont placées actuellement les productions des pays adhérents, à titre transitoire, certaines dispositions devront être mises en œuvre, comportant l'application d'un plan de production et d'investissements, l'institution de mécanismes de péréquation des prix, la création d'un fonds de reconversion facilitant la rationalisation de la production. La circulation du charbon et de l'acier entre les pays adhérents sera immédiatement affranchie de tout droit de douane et ne pourra être affectée par des tarifs de transport différentiels. Progressivement se dégageront les conditions assurant spontanément la répartition la plus rationnelle de la production au niveau de productivité le plus élevé. A l'opposé d'un cartel international tendant à la répartition et à l'exploitation des marchés nationaux par des pratiques restrictives et le maintien de profits élevés, l'organisation projetée assurera la fusion des marchés et l'expansion de la production. Les principes et les engagements essentiels ci-dessus définis feront l'objet d'un traité signé entre les Etats et soumis à la ratification des parlements. Les négociations indispensables pour préciser les mesures d'application seront poursuivies avec l'assistance d'un arbitre désigné d'un commun accord; celui-ci aura charge de veiller à ce que les accords soient conformes aux principes et, en cas d'opposition irréductible, fixera la solution qui sera adoptée. La Haute Autorité commune chargée du fonctionnement de tout le régime sera composée de personnalités indépendantes désignées sur une base paritaire par les gouvernements; un président sera choisi d'un commun accord par les gouvernements; ses décisions seront exécutoires en France, en Allemagne et dans les autres pays adhérents. Des dispositions appropriées assureront les voies de recours nécessaires contre les décisions de la Haute Autorité. Un représentant des Nations Unies auprès de cette autorité sera chargé de faire deux fois par an un rapport public à l'ONU, rendant compte du fonctionnement de l'organisme nouveau, notamment en ce qui concerne la sauvegarde de ses fins pacifiques. L'institution de la Haute Autorité ne préjuge en rien du régime de propriété des entreprises. Dans l'exercice de sa mission, la Haute Autorité commune tiendra compte des pouvoirs conférés à l'Autorité internationale de la Ruhr et des obligations de toute nature imposées à l'Allemagne, tant que celles-ci subsisteront". Robert Schuman est du nombre des pères fondateurs de la construction européenne. Au lendemain de la guerre, il a su convaincre l'Europe de la nécessité vitale de s'unir. L’article Déclaration Schuman du 9 mai 1950 : le texte intégral et la vidéo est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1502 mots
25.04.2025 à 13:40
Déclaration Schuman : la genèse
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les mouvements de résistance prévoient déjà une future union de l'Europe afin d'éviter de nouveaux conflits destructeurs. Jean Monnet, devenu commissaire au ravitaillement et à l'armement du Comité français de libération nationale, écrit le 5 août 1943 une note dans laquelle il met en garde : "Il n'y aura […]
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Lors de la Seconde Guerre mondiale, les mouvements de résistance prévoient déjà une future union de l'Europe afin d'éviter de nouveaux conflits destructeurs. Jean Monnet, devenu commissaire au ravitaillement et à l'armement du Comité français de libération nationale, écrit le 5 août 1943 une note dans laquelle il met en garde : "Il n'y aura pas de paix en Europe si les Etats se reconstituent sur une base de souveraineté nationale avec ce que cela entraîne de politique de prestige et de protection économique". Il préconise ainsi "une fédération ou une entité européenne qui en fasse une unité économique commune". Dans une interview au magazine Fortune en 1944, il évoque "une union du charbon et de l'acier de la Ruhr". La même année à Alger, le général de Gaulle affirme : "Pour ce qui concerne la France, nous pensons qu'une sorte de groupement occidental réalisé avec nous, principalement sur la base économique et aussi large que possible, pourrait offrir de grands avantages". Dans ses mémoires, Robert Schuman résume le climat après la Seconde Guerre mondiale : "Après deux guerres mondiales, nous avons fini par reconnaître que la meilleure garantie pour la nation ne réside plus dans son splendide isolement, ni dans sa force propre, quelle que soit sa puissance, mais dans la solidarité des nations qui sont guidées par un même esprit et qui acceptent des tâches communes dans un intérêt commun" (Extrait issu de Pour l'Europe, cinquième édition, Fondation Robert Schuman). La volonté d'union des pays européens donne naissance à plusieurs mouvements européistes. Certains fédéralistes, d'autres ne souhaitant pas voir les Etats perdre leur souveraineté. Le congrès de La Haye de 1948 fonde le Mouvement européen, qui a pour tâche de coordonner les différentes initiatives européennes. Sous la présidence d'honneur de Churchill, Spaak, De Gasperi et Léon Blum (auquel succédera Schuman), la mission du Mouvement est claire : "préparer le terrain" . Les gouvernements européens se familiarisent eux aussi avec l'idée d'union européenne. Notamment grâce à la création, en 1947, par Richard Coudenhove-Kalergi, de l'Union parlementaire européenne. Celle-ci crée des groupes pro-européens au sein des parlements nationaux. L'idée d'une coopération européenne commence à pénétrer la population et les classes politiques s'emparent du sujet. En 1948 est également créée l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), qui sera suivie par l'Union de l'Europe Occidentale (UEO) et par l'Otan l'année suivante. Le Conseil de l'Europe est quant à lui créé en mai 1949. En septembre 1949, l'Allemagne retrouve une voix diplomatique avec la nomination de Konrad Adenauer au poste de chancelier. Mais au printemps 1950, les tensions entre l'Est et l'Ouest sont de plus en plus graves. On s'inquiète des capacités défensives de l'Europe et l'idée de réarmer l'Allemagne émerge. L'OECE, de son côté, ne parvient pas à coordonner les plans de relèvement économique. Chaque pays européen produit de l'acier au maximum de sa capacité. La Commission économique pour l'Europe des Nations unies publie, en décembre 1949, un rapport avec un grand retentissement sur les dangers de la surproduction d'acier. Au début des années 1950, la nécessité de porter l'effort d'unification européenne sur le secteur des industries de base apparaît nettement. Depuis la fin de la guerre, les Etats-Unis portent les initiatives politiques. Les responsables de la politique étrangère française Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères, et Georges Bidault, président du Conseil, sentent qu'il faut agir. Une décision est d'autant plus urgente qu'ils rencontrent à Londres, les 12 et 13 mai 1950, les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis et du Royaume-Uni et craignent que "soit décidé un nouvel assouplissement des contrôles alliés sur la production de l'industrie lourde allemande" (Pierre Gerbet, dans La Construction de l'Europe, Notre siècle, 1983). Alors que Georges Bidault envisage une issue atlantique, Robert Schuman, lui, pense "à une réconciliation franco-allemande dans le cadre d'une Europe unie, persuadé que la contrainte ne pourrait être indéfiniment imposée à un grand pays, que la meilleure façon de faire renaître le nationalisme allemand était de refuser l'égalité des droits" (op. cit.). C'est finalement Jean Monnet, devenu commissaire général au Plan, qui apporte la solution à Robert Schuman. Il propose une intégration économique, mais pense qu'il faut procéder par étapes. Il se fixe donc sur le charbon et l'acier, produits stratégiques pour l'industrie européenne. Le charbon, dont les gisements européens les plus importants se trouvent dans la Ruhr, est le combustible le plus utilisé à cette époque en Europe. Quant à l'acier, il est la matière première pour l'armement et plus généralement pour l'industrie. Ainsi, leur mutualisation empêcherait tout nouveau conflit. Mais pour Jean Monnet, il ne suffit pas d'ouvrir le marché. Cette ouverture devrait nécessairement s'accompagner de la création d'institutions intergouvernementales et supranationales. Ce projet de Monnet reste secret jusqu'en avril 1950. Mais en l'état, il n'est qu'un projet d'experts, qu'il reste à faire endosser à un gouvernement. Robert Schuman est tout de suite favorable au projet. Il entreprend une stratégie politique audacieuse afin de parvenir à son adoption. Pour un homme réputé discret, la décision est inattendue. Craignant une opposition massive des secteurs économiques, Robert Schuman décide de ne pas les consulter. Il évoque le projet de manière succincte lors du Conseil des ministres du 3 mai 1950, sans cependant en préciser le moindre détail. Si le ministre français des Affaires étrangères se passe donc du soutien des milieux économiques et de son gouvernement, il sait cependant qu'il ne pourra se passer du soutien allemand. Ayant informé depuis plusieurs semaines le chancelier allemand de son projet, il lui adresse, le 7 mai, une lettre dans laquelle il l'informe de la présentation du plan. Konrad Adenauer, qui a déjà eu l'occasion de s'entretenir en début d'année avec Schuman au sujet d'une entente européenne, est lui aussi persuadé qu'il faut une réconciliation franco-allemande. Il accepte avec enthousiasme le projet français. Lors du Conseil des ministres du 9 mai 1950, Robert Schuman expose finalement son projet, sans toutefois présenter de texte écrit. Malgré les résistances du président du Conseil Georges Bidault et de certains membres du gouvernement français, il parvient à obtenir un accord de principe. Ayant l'accord d'Adenauer et du Conseil, Robert Schuman et Jean Monnet décident d'agir vite et de façon spectaculaire. Ils choisissent de ne pas entamer directement de négociations diplomatiques, mais de rendre la décision publique afin de marquer l'opinion, de la gagner et ainsi de pousser les différents gouvernements à s'entendre. C'est pourquoi dès le 9 mai dans l'après-midi, dans le salon de l'horloge du Quai d'Orsay, Robert Schuman révèle le plan français. Le discours d'une minute trente constitue ainsi l'acte de naissance de la CECA, qui permettra quarante ans plus tard à l'Union européenne de voir le jour. L’article Déclaration Schuman : la genèse est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1440 mots
Procéder par étapes
25.04.2025 à 13:40
Qu'est-ce que la Journée de l'Europe ?
La Journée de l'Europe est célébrée tous les ans le 9 mai, et ce depuis 1985. C'est en effet le 9 mai 1950 que Robert Schuman a présenté sa proposition relative à une organisation de l'Europe, dans le but de pacifier les relations entre les nations du Vieux Continent dans la période d'après-guerre. La Journée […]
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La Journée de l'Europe est célébrée tous les ans le 9 mai, et ce depuis 1985. C'est en effet le 9 mai 1950 que Robert Schuman a présenté sa proposition relative à une organisation de l'Europe, dans le but de pacifier les relations entre les nations du Vieux Continent dans la période d'après-guerre. La Journée de l'Europe a été instaurée par les dirigeants européens lors du Conseil européen de Milan en juin 1985 et fêtée la première fois en 1986. Chaque année, les institutions européennes, les collectivités, les associations, les écoles et les citoyens célèbrent le 9 mai par des manifestations diverses. La Journée de l'Europe est également l'occasion de mettre en avant les symboles de l'unité de l'Union européenne : un drapeau à douze étoiles, un hymne et une devise. Dans les pays de la zone euro, la monnaie unique (pièces et billets) est un autre symbole de cette unité. De nombreux événements sont également organisés durant tout le mois de mai, à l'occasion du Mois de l'Europe. Le 9 mai 1950, sur proposition de Jean Monnet, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, fait une déclaration historique dans le salon de l'Horloge du Quai d'Orsay : il appelle à la mise en commun sous une autorité supranationale des productions française et allemande de charbon et d'acier. Ce projet, visant à développer l'économie du continent au sortir de la guerre et à assurer la paix entre ses pays, est aujourd'hui considéré comme l'acte de naissance de la construction européenne. Il est à l'origine de la première communauté européenne, la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier) qui voit le jour en 1951. Six années plus tard, la Communauté économique européenne est créée (1957). Créatrice de "solidarités de fait" entre Etats, pour reprendre les mots de Robert Schuman, cette union d'abord économique s'est peu à peu élargie à d'autres domaines, et a consolidé les rapports entre les Etats européens. L'Union européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui en est le fruit. L’article Qu'est-ce que la Journée de l'Europe ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1611 mots
Qu'est-ce que la déclaration Schuman ?
25.04.2025 à 11:59
"En Allemagne, le passage à vide de l'économie prend des dimensions historiques", entament Les Echos. Le gouvernement allemand a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l'année 2025. "Il table sur un produit intérieur brut inchangé, après deux années consécutives de récession", note L'Opinion. Outre-Rhin, le constat est sévère. La Deutsche Welle rappelle […]
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"En Allemagne, le passage à vide de l'économie prend des dimensions historiques", entament Les Echos. Le gouvernement allemand a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l'année 2025. "Il table sur un produit intérieur brut inchangé, après deux années consécutives de récession", note L'Opinion. Outre-Rhin, le constat est sévère. La Deutsche Welle rappelle que "l'Allemagne est la seule économie du G7 à ne pas avoir connu de croissance au cours des deux dernières années [-0,3 % en 2023 et -0,2 % en 2024], et [qu'] elle est en passe de connaître une troisième année sans croissance en 2025". "Il s'agirait du plus long marasme économique de l'histoire de la République fédérale d'Allemagne" depuis sa création en 1949, renchérit la Süddeutsche Zeitung. Lors d'une conférence de presse sur les prévisions économiques de printemps, le ministre écologiste sortant de l'Economie et du Climat, Robert Habeck, a expliqué que "l'économie allemande est à nouveau confrontée à des défis majeurs en raison de la politique commerciale imprévisible des États-Unis" [Financial Times]. "Les droits de douane américains, qui comprennent un droit de douane général de 10 % sur toutes les importations et un droit de douane de 25 % sur les voitures, l'aluminium et l'acier, devraient frapper durement les principaux secteurs d'exportation de l'Allemagne, tels que l'industrie automobile et l'industrie pharmaceutique", confirme la Deutsche Welle, rappelant au passage que "les États-Unis sont le premier partenaire commercial de l'Allemagne". "Nous avons donc tout intérêt à ce que l'UE et les États-Unis trouvent une solution au différend tarifaire", a ainsi conclu Robert Habeck. "La situation va s'améliorer en Allemagne – la seule question est une fois de plus : quand ?" ironise la Süddeutsche Zeitung. Pour Robert Habeck, "le produit intérieur brut augmenterait probablement d'un pour cent en 2026". Grâce notamment à un vaste plan d'investissement de 500 milliards d'euros, voté fin mars par le Bundestag et destiné à la rénovation des infrastructures, ainsi qu'à "l'exemption quasi totale des dépenses de défense du frein à l'endettement, [qui] commenceraient alors à avoir un impact économique", indique le journal bavarois. Le redressement économique est d'ailleurs la priorité du contrat de coalition signé entre les conservateurs et les sociaux-démocrates. L'objectif du prochain gouvernement issu des élections de février est "de ramener la croissance potentielle nettement au-dessus de 1 %", indique le document de 144 pages cité par Les Echos. "Alors que Friedrich Merz devrait être nommé chancelier début mai, les défis s'avèrent immenses pour la coalition", relève le quotidien français. À commencer par les conséquences de la crise économique qui touche l'Allemagne. "Selon un sondage de l'agence Creditreform publié ce jeudi, le nombre de PME allemandes engagées dans des réductions d'effectifs n'a jamais été aussi élevé depuis quinze ans, avec 20 % des entreprises touchées". L'autre enjeu s'annonce plus politique. "Les chiffres sont là : 26 % pour l'AfD. 25 % pour l'union CDU/CSU. […] L'AfD est aujourd'hui le premier parti d'Allemagne", affirme un sondage outre-Rhin relayé par Le Point. Et ce deux mois seulement après le scrutin du 26 février dernier, qui avait vu les conservateurs de Friedrich Merz devancer la formation d'extrême droite de 8 points. L'hebdomadaire revient longuement sur le mécontentement grandissant au sein de la formation du futur chancelier. Et brandit un avertissement : "Friedrich Merz n'a pas encore poussé la porte de la chancellerie que les ennuis commencent déjà". L’article Allemagne : l'économie du pays en berne pour une troisième année consécutive, du jamais-vu depuis 1949 est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1570 mots
La faute à Donald Trump
Immense défi pour le futur chancelier Merz
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