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15.08.2025 à 09:00

Infographie : la Bulgarie en un clin d'œil

Eve Bachler

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Infographie : Fiche pays Bulgarie
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14.08.2025 à 14:08

États-Unis ou Europe : qui aide le plus l'Ukraine ?

Juliette Verdes

L'écart se creuse. Au 30 juin 2025, les États-Unis avaient apporté un total de 114,6 milliards d'euros (134,23 milliards de dollars US) d'aide à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, contre 167,4 milliards d'euros pour l'Europe selon le Kiel Institute, un groupe de réflexion basé en Allemagne. Un montant partagé entre l'Union européenne et […]

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Texte intégral 1386 mots
En pourcentage du PIB, le Danemark est le pays qui fournit l'aide bilatérale la plus importante (2,9 % du PIB) selon le Kiel Institute - Crédits : mars58 / iStock

L'écart se creuse. Au 30 juin 2025, les États-Unis avaient apporté un total de 114,6 milliards d'euros (134,23 milliards de dollars US) d'aide à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, contre 167,4 milliards d'euros pour l'Europe selon le Kiel Institute, un groupe de réflexion basé en Allemagne. Un montant partagé entre l'Union européenne et ses États membres, auxquels s'ajoutent le Royaume-Uni, l'Islande, la Norvège et la Suisse.

Pour les seules dépenses de l'Union européenne, ce sont 63,18 milliards de fonds qui ont été alloués entre 2022 et 2024, selon les données du Kiel Institute. L'aide militaire, elle, a été majoritairement fournie par les États membres en leur propre nom, quitte à être partiellement remboursés par l'Union européenne (ce qui apparaît comme une aide financière). L'UE n'est en effet pas compétente pour effectuer directement des dépenses militaires.

L'avance européenne en matière d'aide à l'Ukraine se confirme désormais, et elle devrait fournir 90 milliards d'euros supplémentaires à Kiev. Au niveau de l'UE, les États membres ont notamment convenu de créer un instrument, la facilité pour l'Ukraine, qui doit pourvoir jusqu'à 50 milliards d'euros de soutien financier jusqu'en 2027. Kiev a déjà reçu 19,6 milliards d'euros au titre de cette facilité, tandis qu'une avance de 3,5 milliards sur cette enveloppe a été annoncée en février 2025.

L'Europe fournit désormais la majorité de l'aide militaire et humanitaire à l'Ukraine

En termes de soutien militaire, les États-Unis sont longtemps restés devant l'Europe. Si l'aide totale de l'Europe était nettement supérieure, en comptant l'aide humanitaire, les Américains restaient d'importants pourvoyeurs d'armes. Du moins jusqu'au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier dernier. 

Washington a fourni un total de 64,6 milliards d'euros pour aider l'Ukraine à s'armer et se défendre entre 2022 et 2024. Mais pour la première fois depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, les Européens ont devancé le pays de l'Oncle Sam en matière de soutien militaire. En mai, Washington a en effet approuvé d'importantes exportations d'armes vers l'Ukraine. Or celles-ci ne sont pas comptabilisées comme aide militaire au sens du Kiel Institute, puisqu'il s'agit d'achats que l'Ukraine doit financer elle-même. Selon le Conseil européen, l'aide militaire de l'UE atteint désormais 59,6 milliards d'euros. À cela s'ajoutent 13,77 milliards d'équipements fournis par le Royaume-Uni et 3,95 milliards par la Norvège.

L'Europe se distingue également par d'importantes aides financières et humanitaires. Rien que dans l'Union européenne, elles avoisinent 85 milliards d'euros en 2025. L'UE a activé en parallèle le mécanisme de protection temporaire pour accueillir des réfugiés ukrainiens sur son territoire, un dispositif de 17 milliards d'euros. À titre de comparaison, l'aide financière et humanitaire américaine s'élève à 50 milliards d'euros, calcule le Kiel Institute.

L'aide humanitaire européenne paraît d'autant plus importante au vu des récentes décisions de l'administration Trump. Dès le 20 janvier 2025, le président des États-Unis a ordonné par un décret le gel de l'aide étrangère de l'Usaid, l'Agence américaine pour le développement, durant 90 jours. 83 % des programmes de financement de l'agence sont de nouveau suspendus depuis le mois de mars 2025. Des décisions lourdes de conséquences, puisque l'organisme représente 42 % de l'aide humanitaire à travers le monde, notamment en Ukraine.

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14.08.2025 à 12:34

Pollution plastique : à Genève, les négociations pour arracher un traité échouent, la France exprime sa "colère"

Florian Chaaban

Un sommet capital qui s'est achevé sans succès. Du 5 au 14 août, les diplomates de 184 pays se sont réunis à Genève sous l'égide de l'ONU pour un sommet baptisé "INC-5.2". L'objectif : s'accorder sur un traité visant à lutter contre la pollution plastique mondiale. Au terme d'âpres négociations, le rendez-vous n'a finalement rien donné. "Nous […]

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Selon un rapport du Forum économique mondial et de la fondation Ellen MacArthur, "le poids du plastique dépassera celui des poissons dans l’océan d’ici 2050" - Crédits : solarseven / iStock
Selon un rapport du Forum économique mondial et de la fondation Ellen MacArthur, "le poids du plastique dépassera celui des poissons dans l’océan d’ici 2050" - Crédits : solarseven / iStock

Un sommet capital qui s'est achevé sans succès. Du 5 au 14 août, les diplomates de 184 pays se sont réunis à Genève sous l'égide de l'ONU pour un sommet baptisé "INC-5.2". L'objectif : s'accorder sur un traité visant à lutter contre la pollution plastique mondiale.

Au terme d'âpres négociations, le rendez-vous n'a finalement rien donné. "Nous n'aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève", a déclaré le représentant de la Norvège, au cours d'une séance plénière au lever du jour. "Après dix jours de négociations, je suis déçue et en colère", a pour sa part commenté la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, déplorant l'absence du moindre "résultat tangible".

L’enjeu était pourtant colossal. Le plastique déversé en grande quantité menace la biodiversité terrestre et marine, ainsi que la santé humaine. Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans les océans – soit l’équivalent d’un camion-poubelle déversé chaque minute. Alors que le sommet avait été prolongé faute d'accord jeudi soir, un nouveau texte de compromis avait été proposé dans la nuit pour tenter d'aboutir à la signature d'un traité international. 

Des positions pour le moment irréconciliables

D’après l’agence Associated Press, le dernier projet proposé ne fixait pas de limite à la production de plastique mais reconnaissait que les niveaux actuels de production et de consommation étaient "insoutenables" et qu’une action mondiale était nécessaire. 

La résistance est féroce. Poussés par une résolution des Nations unies de 2022, cela fait près de trois ans que les acteurs mondiaux les plus volontaristes, dont l'UE, tentent de forger un texte juridiquement contraignant contre la pollution plastique, y compris en milieu marin. Or un groupe de pays pétroliers refuse toute contrainte sur la production d'hydrocarbures à la base de l'industrie plastique et toute interdiction de molécules ou d'additifs dangereux.

Le 12 août, la commissaire européenne chargée de l'Environnement, de la Résilience de l'eau et d'une Économie circulaire compétitive, Jessika Roswall, avait appelé toutes les parties à "être constructives et orientées vers les résultats". "C'est maintenant que nous avons besoin d'un traité. Mais pas à n'importe quel prix", avait-t-elle insisté.

Nouvelle session de négociation ?

Fin décembre 2024, 170 États s'étaient déjà réunis à Busan (Corée du Sud) pour tenter de trouver des réponses concrètes à ce fléau. Mais ils n'étaient pas parvenus à s'accorder sur le sujet.

La question de la pollution plastique était ainsi au cœur de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan, à Nice, du 9 au 13 juin dernier. À cette occasion, 96 pays, dont la France, avaient rappelé l'urgence de fixer "un objectif mondial visant à réduire la production et la consommation de polymères plastiques primaires à des niveaux durables".

À l'issue des discussions de Genève achevées au petit matin, l'Ouganda a demandé une nouvelle session de négociation à une date ultérieure. Jessika Roswall estime qu'en dépit des blocages, ce sommet a permis d'établir "une bonne base" pour une reprise des négociations. "Il nous faut maintenant reprendre rapidement les négociations sur la base des progrès réels accomplis ces derniers jours", a abondé Agnès Pannier-Runacher, tout en appelant à "tirer les conséquences" du processus de négociations qui s'est montré jusqu'ici "si chaotique".

En attendant, ce sommet censé marquer une étape décisive dans la lutte contre la pollution plastique a rejoint la longue liste des rendez-vous internationaux manqués.

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