25.07.2025 à 10:13
Le travail des eurodéputés au sein du Parlement européen est un iceberg. Il y a ce que l'on voit, à travers les médias ou les réseaux sociaux, lors des sessions plénières d'une semaine qui se tiennent à Strasbourg douze fois par an. Mais il y a aussi ce que l'on voit moins, ou pas. Les […]
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Le travail des eurodéputés au sein du Parlement européen est un iceberg. Il y a ce que l'on voit, à travers les médias ou les réseaux sociaux, lors des sessions plénières d'une semaine qui se tiennent à Strasbourg douze fois par an. Mais il y a aussi ce que l'on voit moins, ou pas. Les réunions avec d'autres eurodéputés ou des commissaires européens, la préparation des discours, les liens avec les citoyens, les relations avec les médias, les déplacements aux quatre coins de l'Europe et du monde, les négociations avec le reste des acteurs de l'Union européenne… Autant de missions inhérentes au mandat de député européen, qui forment la partie immergée de cet iceberg. Pour lever le voile sur le quotidien des 81 élus français qui siègent à Strasbourg, Toute l'Europe, en partenariat avec le bureau en France du Parlement européen, vous propose "Dans les pas de…", une série de 8 vidéos de 3 minutes chacune, qui vous emmène dans les pas d'eurodéputés français. Pour chaque épisode, un élu présente les spécificités de sa fonction, les différentes missions qu'il est amené à exercer, explique le fonctionnement de la plus grande assemblée transnationale au monde et révèle quelques anecdotes… Au cours des quatre premiers épisodes, vous avez pu découvrir le quotidien de Valérie Hayer, présidente du groupe politique Renew Europe, de la socialiste Aurore Lalucq, présidente la commission parlementaire des affaires économiques et monétaires, du vice-président du Parlement, Younous Omarjee, puis de la questeure Fabienne Keller. Les quatre derniers épisodes de la série vous permettent de découvrir d'autres facettes du travail de député européen. D'abord en suivant François-Xavier Bellamy, rapporteur sur un texte législatif consacré à l'industrie de défense européenne. Ensuite, aux côtés de Majdouline Sbai, coordinatrice du groupe des Verts/ALE au sein de la commission parlementaire du commerce international (INTA). Puis avec Jean-Paul Garraud, à la tête de la délégation du Rassemblement national au Parlement européen, avant de terminer en découvrant le quotidien de Mounir Satouri, président de la sous-commission des droits humains au Parlement européen (DROI). Pour le premier épisode de cette série réalisée en partenariat avec le bureau en France du Parlement européen, Toute l'Europe vous emmène dans les pas de Valérie Hayer, présidente du groupe politique Renew Europe depuis janvier 2024. Une fonction officielle qui fait d'elle la leader du groupe politique centriste, comptant dans ses rangs 77 eurodéputés issus de 20 pays différents. Sa mission principale : pour chaque texte législatif en débat, elle doit parvenir à trouver des positions qui conviennent à l'ensemble de ses troupes, pour les porter ensuite au Parlement européen. Le deuxième épisode de cette série vous permet de découvrir le travail quotidien d'Aurore Lalucq, présidente de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen depuis juillet 2024. Cette puissante commission parlementaire est notamment chargée de contrôler les politiques financières et fiscales de l'Union européenne, tout en auditionnant très régulièrement la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), la Française Christine Lagarde. Une fonction à temps plein pour l'eurodéputé Place publique (S&D), qui implique des relations étroites avec de nombreux acteurs européens. Le troisième épisode de la série "Dans les pas de…", Younous Omarjee vous présente la fonction de vice-président du Parlement européen, qu'il occupe depuis le début de la mandature en cours. A ce poste, il remplace parfois Roberta Metsola au perchoir de l'hémicycle, et la représente auprès de divers acteurs européens ou internationaux. Ses responsabilités comprennent les relations avec les pays africains, les régions d'Europe ou encore les territoires et Etats insulaires. Une fonction qui allie pouvoir, missions et engagement, dont il entend faire le meilleur usage. Pour le quatrième épisode de notre série "Dans les pas de…", Fabienne Keller, eurodéputée Renew, vous fait découvrir sa fonction de questeure du Parlement européen. Un rôle qu'elle occupe depuis janvier 2022 et pour lequel les missions sont souvent plus administratives que politiques. Sa tâche principale est d'organiser au mieux la vie des eurodéputés au sein de l'institution pour qu'ils puissent travailler dans les meilleures conditions. Une fonction qui lui tient particulièrement à cœur, elle qui est originaire d'Alsace et qui fut maire de Strasbourg, siège du Parlement européen. François-Xavier Bellamy, eurodéputé du Parti populaire européen (PPE), lève le voile sur son rôle de rapporteur dans le cinquième épisode de la série "Dans les pas de…". Désigné par ses collègues rapporteur du Parlement européen sur le règlement EDIP, acronyme désignant le programme européen pour l'industrie de défense, il a pour mission d’analyser en détail la proposition législative de la Commission européenne, de consulter les parties prenantes et de formuler des recommandations sur le texte initial. Un rôle clé dans l'élaboration et l'orientation d'une législation essentielle pour l'avenir de l'Europe. Dans le sixième épisode de notre série, l'eurodéputée écologiste Majdouline Sbai présente son travail au quotidien en tant que coordinatrice pour son groupe, les Verts/ALE, au sein de la commission du commerce international au Parlement européen (INTA). Elue pour la première fois en juin 2024, cette sociologue de l'environnement n'a pas tardé avant de s'investir au Parlement européen dans ce rôle qui consiste à coordonner, comme son nom l'indique, "l'ensemble des députés d'un même parti politique qui siègent dans une même commission". Pour le septième épisode de cette série, Jean-Paul Garraud vous fait découvrir son rôle de président de délégation au sein du Parlement européen. A la tête de la délégation du Rassemblement national, qui compte 30 élus, il a la charge d'organiser et de coordonner le travail de l'ensemble des eurodéputés français du parti d'extrême droite, afin que ceux-ci s'expriment et vote d'une même voix. Un rôle à la fois de chef d'orchestre et de porte-parole, central dans le fonctionnement de sa formation politique auprès des institutions européennes. Le huitième et dernier épisode de cette série est consacré à Mounir Satouri. Cet eurodéputé écologiste (groupe des Verts/ALE) préside depuis juillet 2024 la sous-commission des droits de l'homme au Parlement européen. Très engagé sur le respect des droits humains et des valeurs fondamentales de l'Union européenne, il explique comment son action s'articule autour de trois axes majeurs : la coordination des travaux, la représentation institutionnelle et la construction de majorités. Un rôle institutionnel, mais aussi éminemment politique, voire humanitaire et géopolitique. L’article "Dans les pas de…" : une série de vidéos pour découvrir le rôle des eurodéputés français au sein du Parlement européen est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 5480 mots
Une série pédagogique pour découvrir le travail des députés européens
Dans les pas de Valérie Hayer, présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen
Dans les pas d'Aurore Lalucq, présidente de la commission des affaires économiques et monétaires (ECON) au Parlement européen
Dans les pas de Younous Omarjee, vice-président du Parlement européen
Dans les pas de Fabienne Keller, questeure du Parlement européen
Dans les pas de François-Xavier Bellamy, rapporteur du programme européen pour l'industrie de défense
Dans les pas de Majdouline Sbai, coordinatrice pour le groupe des Verts/ALE en commission du commerce international au Parlement européen
Dans les pas de Jean-Paul Garraud, président de la délégation du Rassemblement national au Parlement européen
Dans les pas de Mounir Satouri, président de la sous-commission des droits de l'homme au Parlement européen
25.07.2025 à 10:00
[Carte] Quels Etats membres de l'Union européenne reconnaissent la Palestine ?
Au sein de l'Union européenne, les approches des États membres concernant la Palestine, pays observateur à l'ONU depuis 2012, diffèrent sensiblement. Notamment du point de vue de la reconnaissance diplomatique de l’État. A ce jour, 12 des 27 pays de l'UE reconnaissent la Palestine comme un État souverain. Une vague de reconnaissances en 1988 Pour […]
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Au sein de l'Union européenne, les approches des États membres concernant la Palestine, pays observateur à l'ONU depuis 2012, diffèrent sensiblement. Notamment du point de vue de la reconnaissance diplomatique de l’État. A ce jour, 12 des 27 pays de l'UE reconnaissent la Palestine comme un État souverain. Pour certains États d'Europe centrale et orientale, la reconnaissance de la Palestine relève en partie d'un héritage de leur passé communiste, l'URSS et ses États satellites s'étant alors positionnés en faveur du camp palestinien. Dans la foulée de la déclaration d'indépendance de la Palestine, proclamée par Yasser Arafat à Alger le 15 novembre 1988, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie et la Tchécoslovaquie (qui se transformera en 1993 en deux États distincts, la République tchèque et la Slovaquie) ont reconnu cet État. Chypre et Malte l'ont également fait au même moment, tous avant leur adhésion à l'UE. En 2014, la Suède a officiellement reconnu l’État palestinien à son tour. Dix ans plus tard, le 28 mai 2024, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège (qui n'appartient pas à l'UE) ont aussi reconnu l’État de Palestine, dans le contexte de la guerre sanglante opposant Israël et le Hamas depuis les attentats du 7 octobre 2023. Ces pays ont enfin été suivis par la Slovénie, dont le Parlement a voté un décret de reconnaissance de la Palestine le 4 juin 2024. A ce jour, 15 États membres de l'UE ne reconnaissent pas la Palestine en tant qu’État indépendant. Aux côtés de l'Allemagne, de l'Italie ou de l'Autriche, la France en faisait jusque-là partie. Mais sa position vient de changer : le 24 juillet 2025, Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtra l'État palestinien en septembre, lors d'une réunion de l'Assemblée générale de l'ONU. Un geste qui vise à relancer la solution "à deux États" dans un contexte de guerre à Gaza et de blocage du processus de paix. Aujourd'hui, 148 des 193 pays membres de l'ONU reconnaissent officiellement l’État de Palestine, dont quasiment tous les pays africains, sud-américains et asiatiques. A contrario, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon ou encore l'Australie n'ont pas franchi le pas. L’article [Carte] Quels Etats membres de l'Union européenne reconnaissent la Palestine ? est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 968 mots
Une vague de reconnaissances en 1988
148 pays sur 193 reconnaissent aujourd'hui la Palestine
La reconnaissance de l'État de Palestine parmi les États membres de l'Union européenne
État membre de l'UE Date de la reconnaissance Malte 16 novembre 1988 Chypre 18 novembre 1988 République tchèque (Tchécoslovaquie) 18 novembre 1988 Slovaquie (Tchécoslovaquie) 18 novembre 1988 Hongrie 23 novembre 1988 Roumanie 24 novembre 1988 Bulgarie 25 novembre 1988 Pologne 14 décembre 1988 Suède 30 octobre 2014 Espagne 28 mai 2024 Irlande 28 mai 2024 Slovénie 4 juin 2024
24.07.2025 à 18:42
L'Union européenne en 3 minutes
Au XXe siècle, les Etats européens se sont affrontés lors de deux guerres fratricides. Aujourd'hui, ils acceptent de mettre en commun une partie de leur budget pour financer, par exemple, des projets dans d'autres pays membres. Enfin, ils décident à Vingt-Sept de règles économiques et environnementales et acceptent de payer des amendes s'ils les appliquent […]
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Au XXe siècle, les Etats européens se sont affrontés lors de deux guerres fratricides. Aujourd'hui, ils acceptent de mettre en commun une partie de leur budget pour financer, par exemple, des projets dans d'autres pays membres. Enfin, ils décident à Vingt-Sept de règles économiques et environnementales et acceptent de payer des amendes s'ils les appliquent mal. Considéré comme un "père fondateur" de l'Europe, Robert Schuman avait-il en tête ce destin lorsqu'il proposait, le 9 mai 1950, de mettre en commun les productions française et allemande de charbon et d'acier ? C'est probable ! Car la Communauté européenne, qui prend le nom d'Union européenne en 1992, est le résultat d'une politique de "petits pas". Dans l'idée de Schuman et Monnet, un petit nombre Etats contrôlant quelques secteurs stratégiques au départ parviendraient, peu à peu, à des "solidarités de fait" plus importantes entre eux. Un exemple concret de cette évolution parmi d'autres : en 1958, les six membres de la Communauté économique européenne se mettent d'accord pour abolir les droits de douane sur les biens qui circulent entre eux (Union douanière, achevée en 1968). Ils autorisent ensuite tout salarié à travailler dans un autre pays que le sien (règlement de 1968). Puis ils abolissent les contrôles aux frontières intérieures (accords de Schengen signés en 1985, entrés en vigueur dix ans plus tard). Enfin, ils élaborent des règles communes pour encadrer le détachement de travailleurs (directive de 1996, réformée en 2018)… Malgré des stratégies nationales parfois différentes, une union politique consacrée à l'intérêt collectif de ses membres s'est peu à peu constituée. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'idée d'une union entre pays répond à deux enjeux clés. D'une part, empêcher le retour des conflits qui ont déchiré l'Europe à deux reprises depuis le début du siècle. De l'autre, reconstruire les économies de pays dévastés par cinq années de guerre. Trois "communautés européennes" sont alors créées. Six Etats fondateurs y participent : la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République Fédérale d'Allemagne. La Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) voit ainsi le jour en 1951. En 1957 vient le tour de la Communauté économique européenne (CEE). Elle vise à instaurer un marché commun. La même année, la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom), dédiée au nucléaire civil, est également mise en place. Au cœur du projet européen : le libre-échange et l'intégration économique progressive des Etats du continent. Le protectionnisme qui a marqué les décennies précédentes est en effet jugé en partie responsable des précédents conflits. Près de 70 ans plus tard, l'objectif d'intégration est toujours présent ! Mais les ambitions de l'Union européenne sont devenues bien plus vastes. Promotion de la paix et des valeurs européennes, développement durable et progrès social figurent désormais parmi les objectifs inscrits dans les traités. L'Union européenne, c'est 27 Etats membres, 450 millions d'habitants en 2025 (6 % de la population mondiale), 4,2 millions de km2 (3 % des terres émergées) et 17 % du PIB mondial. L'Allemagne y est le pays le plus riche et le plus peuplé, la France le plus vaste. L’article L'Union européenne en 3 minutes est apparu en premier sur Touteleurope.eu. Texte intégral 1254 mots
Des "petits pas"
Paix et reconstruction
Et maintenant ?