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13.10.2025 à 13:34

Guerre à Gaza : après la libération des otages israéliens, les dirigeants de l'UE attendus en Égypte

Juliette Verdes

"Vers la fin de la guerre à Gaza ?" [France info]. En vertu de l'accord de paix annoncé dans la nuit du 8 au 9 octobre par le président américain Donald Trump et prévoyant le cessez-le-feu, "les 48 otages ou corps d'otages encore retenus dans la bande de Gaza, parmi lesquels 20 sont vivants, [devaient] être rendus à […]

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Texte intégral 2067 mots
Le président du Conseil européen, António Costa (à gauche) participe au sommet présidé par Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi (à droite), aux côtés des dirigeants d'une vingtaine de pays - Crédits : Conseil européen

"Vers la fin de la guerre à Gaza ?" [France info]. En vertu de l'accord de paix annoncé dans la nuit du 8 au 9 octobre par le président américain Donald Trump et prévoyant le cessez-le-feu, "les 48 otages ou corps d'otages encore retenus dans la bande de Gaza, parmi lesquels 20 sont vivants, [devaient] être rendus à Israël avant [ce lundi 13 octobre] à 9 heures GMT (11 heures à Paris)", rappelle Nouvel Obs.

"Un groupe de sept otages puis 13 autres ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l’armée israélienne dans la matinée", relate Le Monde ce midi. "À l'annonce de ces libérations attendues depuis deux ans par Israël tout entier, première étape du plan proposé par le président américain, des milliers de personnes massées sur la place des Otages à Tel-Aviv ont exulté", relate Courrier International.

Selon les conditions fixées par la première étape du plan de paix, le retour des otages "doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus [palestiniens]'" condamnés à perpétuité, auxquels s'ajoutent "1 700 Gazaouis, emprisonnés depuis le 7 octobre 2023 mais considérés comme 'non terroristes', ainsi que 22 mineurs" [Libération]. La première phase vise également "à instaurer un cessez-le-feu permanent […] et à garantir le rétablissement complet de l'aide humanitaire à Gaza", fait savoir l'Elysée [Les Échos].

Un sommet sans Israël ni le Hamas

"Le président américain Donald Trump est arrivé lundi matin à la Knesset, le parlement israélien à Jérusalem, où il doit prononcer un discours devant les députés israéliens", fait savoir Le Nouvel Obs. Le président de la Maison blanche "se rendra ensuite à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, où il présidera avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un 'sommet pour la paix' consacré à Gaza, en présence de dirigeants de plus de vingt pays et du secrétaire général de l'ONU António Guterres".

Aucune des parties prenantes au conflit, Hamas comme gouvernement israélien, n'est attendue à ce sommet. Après avoir laissé entrevoir qu'il s'y rendrait, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a finalement décliné lundi matin "en raison de la coïncidence avec le début de la fête" juive de Simhat Torah [Le Monde]. "Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas", y assistera en revanche, a annoncé le président français Emmanuel Macron [Libération].

Concrètement, le sommet "vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale", a annoncé samedi la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas [France info].

Les Européens attendus en Égypte

"Le Premier ministre britannique Keir Starmer sera, lui aussi, présent au sommet", poursuit la radio. Du côté de l'Union européenne sont attendus le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président du Conseil européen António Costa ou encore le président français Emmanuel Macron. Ce dernier a salué la libération des otages israéliens, estimant sur X que "la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région" [Le Figaro].

Les pays médiateurs de l'accord de cessez-le-feu doivent signer "un document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza" durant le sommet, a assuré dimanche le ministère des Affaires étrangères égyptien dans un communiqué [France info]. Une source diplomatique indique que ces pays seront "les États-Unis, l'Égypte, le Qatar et probablement la Turquie" [Courrier International].

Quel rôle de l'UE dans la force internationale de stabilisation ?

Une fois un cessez-le-feu durable établi, l'Union européenne va "très vraisemblablement" augmenter sa présence sur le terrain à Gaza, a souligné dimanche sur France 3 le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot [France info].

L'Europe est déjà présente sur le terrain à travers deux missions : "la première, qui est une mission de surveillance au poste-frontière de Rafah (EUBAM), à laquelle des gendarmes français participent, 'va jouer un rôle très important pour les points de passage'", assure Jean-Noël Barrot [Times of Israël]. La seconde (EUPOL COPPS) assure la formation des policiers palestiniens.

La force internationale de stabilisation "n'a pas vocation à prendre à sa charge l’intégralité de la sécurité", a expliqué le ministre français. "C'est bien évidemment des policiers palestiniens qui vont le faire, encore faut-il les former", a-t-il commenté. Outre les Européens, l'Indonésie et la Turquie ont d'ores et déjà indiqué qu’elles souhaitaient prendre part à cette force internationale [France info].

La deuxième phase du plan en 20 points, "au coeur de divergences entre Israël et le Hamas, concerne le désarmement du mouvement islamiste, l'exil de ses combattants et la poursuite du retrait par étapes d'Israël de Gaza" [Les Échos]. "Reste à savoir si ce sommet en Égypte va lever les points en suspens", prévient Le Dauphiné Libéré. "La direction du Hamas semble unanime à rejeter le désarmement du mouvement, considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne notamment, un autre point essentiel du plan américain".

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13.10.2025 à 11:38

Gouvernement Lecornu II : Jean-Noël Barrot et Benjamin Haddad reconduits à la diplomatie et l'Europe, l'eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne fait son entrée

Vincent Lequeux

La composition du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu a été révélée dimanche soir, une semaine après l'échec de sa première tentative. Auprès du Premier ministre, trente-quatre ministres et ministres délégués y figurent, dans une équipe qualifiée par l'Élysée de "mélange de société civile (…) et de jeunes parlementaires". À travers ces nouveaux visages, le gouvernement […]

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Texte intégral 2771 mots
Gouvernement Lecornu II
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, et Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, sont membres du gouvernement Lecornu II dévoilé le 12 octobre 2025 - Crédits : Conseil de l'UE / Parlement européen

La composition du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu a été révélée dimanche soir, une semaine après l'échec de sa première tentative. Auprès du Premier ministre, trente-quatre ministres et ministres délégués y figurent, dans une équipe qualifiée par l'Élysée de "mélange de société civile (…) et de jeunes parlementaires". À travers ces nouveaux visages, le gouvernement entend démontrer sa capacité à repartir sur des bases solides et apaisées.

Sébastien Lecornu, renommé à Matignon vendredi, avait présenté sa démission quelques jours plus tôt, lundi 6 octobre. Les défections précipitées au sein du parti Les Républicains avaient notamment conduit à la chute du premier gouvernement Lecornu avant même sa prise de fonction.

Remaniement partiel

La nouvelle équipe reconduit douze des dix-huit ministres du gouvernement Lecornu I.

Parmi eux, Gérald Darmanin conserve la Justice, Rachida Dati reste à la Culture, et Jean-Noël Barrot demeure ministre des Affaires étrangères. Catherine Vautrin, ex-ministre du Travail, hérite désormais du portefeuille des Armées, marquant un retour remarqué pour cette figure de la droite sociale.

Le Premier ministre a également fait appel à plusieurs personnalités issues de la société civile et de la haute fonction publique : Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, succède à Bruno Retailleau à l'Intérieur ; Jean-Pierre Farandou, ancien président de la SNCF, prend les rênes du ministère du Travail ; enfin, Monique Barbut, ex-présidente du WWF, devient ministre de la Transition écologique.

Jean-Noël Barrot et Benjamin Haddad, la stabilité diplomatique

Les portefeuilles régaliens de la Diplomatie et des Affaires européennes n'ont pas été bouleversés. Reconduits ce 12 octobre, Jean-Noël Barrot et Benjamin Haddad forment un duo désormais bien rodé au Quai d'Orsay.

Ancien professeur d'économie et héritier d'une dynastie politique de Haute-Loire, Jean-Noël Barrot, membre du MoDem, incarne la continuité dans la politique étrangère du gouvernement. Entré en politique en 2017 comme député, il a progressivement gravi les échelons : d'abord ministre délégué au Numérique sous Élisabeth Borne, puis chargé de l'Europe dans le gouvernement Attal. Michel Barnier lui confie ensuite le Quai d'Orsay en septembre 2024 : il y est depuis resté, traversant sans encombre l'exécutif de François Bayrou. Un maintien qui illustre aussi l'importance du MoDem dans l'équilibre gouvernemental.

À ses côtés, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, demeure un autre pilier de la continuité diplomatique. Issu de l'UMP, rallié très tôt à Emmanuel Macron, il est élu député de Paris en 2022 puis réélu en 2024. Porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée, il entre au gouvernement en septembre 2024 sous Michel Barnier.

L'entrée remarquée de Marie-Pierre Vedrenne

L'une des surprises du gouvernement Lecornu II vient de Marie-Pierre Vedrenne, 43 ans, eurodéputée du MoDem. Conseillère régionale de Bretagne et ancienne directrice de la Maison de l'Europe de Rennes et de Haute-Bretagne, elle rejoint le gouvernement comme ministre déléguée auprès de Laurent Nuñez à l'Intérieur.

Elue au Parlement européen en mai 2019, puis réélue en juin 2024, elle avait récemment été écartée de la présidence de la délégation française du groupe politique libéral Renew. Son départ du Parlement européen permet par ailleurs le retour à Strasbourg de Jérémy Decerle, ancien eurodéputé et agriculteur.

L'ancienne députée européenne Catherine Chabaud, élue en 2019 sur la liste Renaissance, devient quant à elle ministre chargée de la Mer et de la Pêche. Ancienne navigatrice célèbre pour avoir été la première femme à boucler un tour du monde à la voile en solitaire, elle est reconnue pour son engagement en faveur de la protection des océans.

Semaine décisive

Malgré les tractations politiques ces derniers jours, les équilibres du nouveau gouvernement restent globalement inchangés. Celui-ci est toujours dominé par Renaissance (douze membres), suivi de six ministres Les Républicains (mais exclus du parti depuis leur entrée au gouvernement), quatre MoDem, trois Horizons, et un représentant de l'UDI. La nomination de Laurent Panifous, ancien socialiste devenu indépendant en 2022, marque une relative ouverture à gauche.

Si elle clôt une semaine de tensions, la présentation du gouvernement ouvre aussi une autre séquence cruciale. Sébastien Lecornu doit prononcer sa déclaration de politique générale mardi 14 octobre à l'Assemblée nationale, selon la porte-parole Maud Bregeon. Le premier Conseil des ministres se tiendra le matin même, à 10 heures.

Dès cette semaine, l'exécutif devra s'attaquer à un chantier redoutable : la préparation du budget 2026, que le Parlement devra examiner sous 70 jours, conformément à la Constitution. Or le climat parlementaire promet d'être tendu. La France insoumise et le Rassemblement national ont déjà annoncé le dépôt de motions de censure. Maud Bregeon a d'ailleurs prévenu, ce matin sur RTL : "la censure c'est l'autoroute vers la dissolution".

Les membres du gouvernement Lecornu II

  • Sébastien Lecornu, Premier ministre
  • Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur 
  • Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens Combattants
  • Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail et des Solidarités
  • Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature
  • Gérald Darmanin, garde des Sceaux, ministre de la Justice
  • Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique
  • Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d'achat
  • Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire
  • Edouard Geffray, ministre de l’Éducation nationale
  • Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
  • Rachida Dati, ministre de la Culture
  • Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des Personnes handicapées
  • Naïma Moutchou, ministre des Outre-mer
  • Françoise Gatel, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation
  • Amélie de Montchalin, ministre de l'Action et des Comptes publics
  • Philippe Baptiste, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace
  • Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
  • Philippe Tabarot, ministre des Transports
  • Vincent Jeanbrun, ministre de la Ville et du Logement

Ministres délégués auprès du Premier ministre :

  • Laurent Panifous, chargé des Relations avec le Parlement
  • Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement
  • Aurore Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations

Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur :

  • Marie-Pierre Vedrenne 

Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens Combattants :

  • Alice Rufo

Ministres délégués auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature :

  • Catherine Chabaud, chargée de la Mer et de la Pêche
  • Mathieu Lefevre, chargé de la Transition écologique

Ministres délégués auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique :

  • Sébastien Martin, chargé de l'Industrie
  • Anne Le Hénanff, chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique

Ministres délégués auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :

  • Benjamin Haddad, chargé de l'Europe
  • Nicolas Forissier, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité
  • Eléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l'étranger

Ministre déléguée auprès de la ministre de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des Personnes handicapées :

  • Charlotte Parmentier-Lecocq, chargée de l'Autonomie et des Personnes handicapées

Ministre délégué auprès de la ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation :

  • Michel Fournier, chargé de la Ruralité

Ministre délégué auprès de la ministre de l'Action et des Comptes publics : 

  • David Amiel, chargé de la Fonction publique et de la réforme de l’État.

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13.10.2025 à 11:08

[Infographie] Le Parlement européen 2024-2029

Valentin Ledroit

Les députés européens, ou eurodéputés, sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct dans chaque pays de l'Union européenne. Ils représentent les citoyens européens. Les dernières élections européennes se sont déroulées du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 pays de l'Union européenne. Les députés européens votent les lois ainsi que le budget […]

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Les députés européens, ou eurodéputés, sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct dans chaque pays de l'Union européenne. Ils représentent les citoyens européens.

Les dernières élections européennes se sont déroulées du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 pays de l'Union européenne.

Les députés européens votent les lois ainsi que le budget de l'Union européenne, et exercent également un contrôle sur la Commission européenne : ils élisent son président, approuvent les 27 commissaires et peuvent les contraindre à une démission collective en votant une motion de censure.

Le nombre de députés par pays

Le Parlement européen compte 720 députés. Le nombre de députés élus au sein de chaque État membre est déterminé en fonction du nombre d'habitants.

La composition du Parlement européen par groupe politique

Chaque groupe rassemble les eurodéputés de la même sensibilité politique issus de plusieurs États membres.

Les 720 députés européens sont répartis dans 8 groupes politiques :

  • La Gauche (GUE/NGL, gauche radicale), 46 sièges ;
  • Alliance progressistes des socialistes et démocrates (S&D, sociaux-démocrates), 136 sièges ;
  • Les Verts / Alliance libre européenne (Verts/ALE, écologistes), 53 sièges ;
  • Renew Europe (RE, libéraux), 75 sièges ;
  • Parti populaire européen (PPE, conservateurs), 188 sièges ;
  • Conservateurs et réformistes européens (CRE, droite eurosceptique), 80 sièges ;
  • Patriotes pour l'Europe (PfE, extrême droite), 85 sièges ;
  • Europe des nations souveraines (ENS, extrême droite), 27 sièges.

29 députés qui siègent au Parlement européen ne font partie d'aucun groupe : ils sont "non inscrits".

La présidente du Parlement européen

Elue pour deux ans et demi renouvelables (janvier 2022, puis juillet 2024), Roberta Metsola (Malte) supervise les différentes activités du Parlement, veille au respect des procédures parlementaires et représente l'institution dans les relations extérieures.

Les présidents de groupe

Ils coordonnent et expriment la position de leur groupe au sein du Parlement européen.

  • La Gauche : Martin Schirdewan & Manon Aubry 🇫🇷
  • Socialistes et démocrates : Iratxe García Pérez
  • Verts/ALE : Terry Reintke & Bas Eickhout
  • Renew Europe : Valérie Hayer 🇫🇷
  • Parti populaire européen : Manfred Weber
  • Conservateurs et réformistes européens : Nicola Procaccini & Patryk Jaki
  • Patriotes pour l'Europe : Jordan Bardella 🇫🇷
  • Europe des nations souveraines : René Aust & Stanisław Tyszka

La répartition femmes-hommes au Parlement européen

Le Parlement européen compte 39 % de femmes.

En 1979, date de la première élection des députés européens au suffrage universel direct, le
Parlement européen comptait seulement 16 % de femmes.

Les eurodéputés français 🇫🇷

81 eurodéputés français sont répartis dans les groupes politiques du Parlement européen.

Groupe au Parlement européenPartis français Nombre de députés
La Gauche La France insoumise9
Socialistes et démocratesParti socialiste, Place Publique13
Verts/ ALE Les Ecologistes5
Renew Europe Renaissance, Modem, UDI, Horizons13
Parti populaire européen Les Républicains6
Conservateurs et réformistes européens Indépendants (députés exclus de Reconquête)4
Patriotes pour l'EuropeRassemblement national29
Europe des nations souveraines Reconquête1
Non-inscrits1
81

Les chefs des délégations françaises

Ils représentent les eurodéputés français au sein de leur groupe politique.

  • La France insoumise : Marina Mesure
  • Parti socialiste-Place Publique : Raphaël Glucksmann & Nora Mebarek
  • Les Ecologistes : David Cormand
  • Europe Ensemble (Renaissance, Modem) : Laurence Farreng
  • Les Républicains : François-Xavier Bellamy
  • Indépendants (élus sur la liste de Reconquête puis exclus) : Marion Maréchal
  • Rassemblement national : Jean-Paul Garraud
  • Reconquête : Sarah Knafo (seule eurodéputée française présente dans ce groupe)

Les présidents de commission parlementaire

Les présidents de commission orchestrent le travail de la commission dont ils sont chargés. Il existe 24 commissions et sous-commissions parlementaires, composées de 25 à 90 députés européens, ainsi que plusieurs commissions spéciales temporaires. Leur composition politique reflète celle de l'ensemble du Parlement européen.

  • Aurore Lalucq (S&D) : présidente de la commission des Affaires économiques et monétaires (ECON)
  • Mounir Satouri (Verts) : président de la sous-commission des Droits de l'homme (DROI)

Les autres postes clés

  • Younous Omarjee (La Gauche) : 14e vice-président. Avec les autres vice-présidents, il remplace la présidente pour superviser les débats et est membre du Bureau, l'organe de direction du Parlement européen.
  • Fabienne Keller (Renew Europe) : 4e questeure. Avec les autres questeurs, elle est chargée des conditions de travail des eurodéputés, ainsi que des questions financières et administratives.

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