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01.07.2025 à 17:29

La gauche non-mélenchoniste prépare son chemin vers la présidentielle

FRANCE24
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les députés François Ruffin et Clémentine Autain, se retrouvent mercredi à Bagneux (Hauts-de-Seine) autour de l'ex-candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, pour "discuter des conditions d'une candidature commune" à la prochaine présidentielle. Mme Castets avait lancé l'invitation à toute la gauche en avril pour élaborer collectivement "une procédure démocratique et transparente de désignation d'un candidat commun", suggérant parmi d'autres options l'organisation d'une "primaire des gauches la plus large qu'on ait jamais proposée". C'est "un grand moment de rassemblement, où l'on passe de la parole aux actes", a expliqué mercredi l'ancienne candidate du NFP dans un entretien au quotidien Libération, en espérant en sortir "avec le calendrier le plus précis possible sur la méthode de désignation commune" et "une méthode de travail pour les aspects programmatiques". Les discussions, dont une partie se fera avec des représentants de la société civile, doivent se dérouler à huis clos. Cette réunion intervient juste après le congrès du PS, qui a acté la victoire d'Olivier Faure et de sa ligne unitaire allant "de Raphaël Glucksmann à François Ruffin", face à son opposant Nicolas Mayer-Rossignol qui plaidait pour "une affirmation socialiste" pour 2027. Avec cette rencontre, "on va formaliser aux yeux du grand public qu'on veut avancer ensemble", explique l'eurodéputé PS Pierre Jouvet, proche d'Olivier Faure. Mais sans surprise, l'invitation a été déclinée par le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, déjà lancé dans sa quatrième campagne pour la présidentielle, après avoir effleuré le second tour en 2022. L'Insoumis, qui peut compter sur un programme bien rodé et des intentions de vote autour de 12-13%, malgré les polémiques récurrentes, est opposé aux primaires, qui selon lui "donnent la primeur à ceux qui clivent le moins et font exploser ceux qui y participent". "Double jeu" Il pense surtout qu'il peut, comme en 2022, rafler le vote utile de gauche: "On a frôlé la qualification à deux reprises. Les sondages nous mettent dans une position de force", remarque le député LFI Paul Vannier. Ce refus arrange bien les socialistes et les Ecologistes, qui ont à plusieurs reprises indiqué qu'ils ne s'aligneraient pas derrière Jean-Luc Mélenchon, jugé trop clivant pour gagner au second tour même face à l'extrême droite. Il n'est pas le seul à sécher la réunion: le patron des communistes, Fabien Roussel, a prévenu qu'il ne participerait à une telle réunion que lorsque "la gauche s'engagera d'abord à s'unir aux élections municipales". Et le même de déplorer le "double jeu" de certains partenaires qui "font le choix de s'allier avec LFI pour se présenter contre des maires sortants de gauche", ciblant les Ecologistes sans les nommer. "Fabien (Roussel) a très envie de se lancer dans la présidentielle, c'est une histoire de fierté communiste, mais les communistes finiront pas nous rejoindre", veut croire Marine Tondelier. Autre absent remarqué, le leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, qui a déjà lancé son "projet pour la France" et argue que ses principes l'empêchent de se rendre à une invitation également faite à LFI. "Lui et Jean-Luc Mélenchon ont des discours antifascistes très rhétoriques. Mais l'antifascisme, ce n'est pas que de la rhétorique, c'est aussi des actes", tance Marine Tondelier. Raphaël Glucksmann, autour de 14-15% dans les intentions de vote, considère que la dynamique sondagière créera le vote utile autour de lui, sans passer par la "synthèse molle" d'une primaire. Les socialistes, partenaires privilégiés de Place publique, pensent pourtant pouvoir faire revenir l'eurodéputé à de meilleurs sentiments. Regrettant ces absences, Lucie Castets assure que la porte est "toujours ouverte", persuadée que "les partis ont vraiment conscience que séparés, c'est l'échec assuré". "Je préfère qu'il n'y ait que des acteurs de bonne volonté autour de la table, plutôt que des gens qui viennent pour bousiller la réunion" et "jouer sur deux tableaux", rétorque pour sa part le député François Ruffin, déjà candidat à la primaire, comme Clémentine Autain, et persuadé de la gagner.

01.07.2025 à 17:17

Les vagues de chaleur pourraient amputer de 0,5 point la croissance du PIB européen en 2025

FRANCE24
"Le changement climatique accroît la fréquence et l'intensité des températures extrêmes, faisant des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt la +nouvelle norme+, avec des conséquences économiques considérables", souligne dans un communiqué la filiale de l'assureur allemand Allianz spécialisée dans l'assurance-crédit. "Selon un premier calcul, les récentes vagues de chaleur qui ont touché l'Europe centrale et méridionale, les Etats-Unis et la Chine, pourraient avoir un coût économique important", indique Allianz Trade, alors que des millions d'Européens souffrent d'une canicule précoce depuis plusieurs jours, qui doit atteindre son pic mardi. "Pour donner un ordre d'idée, une journée de chaleur extrême (plus de 32°C) équivaut à une demi-journée de grève", ajoute la note d'analyse. S'appuyant notamment sur le nombre de jours où la température constatée ou prévue a dépassé les 32°C dans chaque pays étudié entre le 1er mai et le 14 juillet, Allianz Trade calcule que "la vague de chaleur se traduit par une réduction de -0,5 point de la croissance du PIB de l'Europe pour 2025 et d'environ -0,6 point au niveau mondial". Dans le détail, l'assureur estime que "la Chine, l'Espagne, l'Italie et la Grèce pourraient perdre près d'un point de PIB chacune en raison de la vague de chaleur actuelle", et que "les Etats-Unis et la Roumanie pourraient être confrontés à une baisse d'environ -0,6 point chacun, tandis que la France pourrait perdre jusqu'à un tiers de point". En revanche, "l'impact sur l'Allemagne semble minime avec seulement -0,1 point". Ces chaleurs extrêmes "ont des effets négatifs directs importants, non seulement pour les personnes et la faune, mais aussi pour l'économie, notamment des pertes matérielles importantes dans les pays développés et des pertes humaines dans les pays en développement", poursuit l'assureur, qui note que "les températures extrêmes réduisent également la productivité du travail". "Lorsque les températures grimpent à 38°C, la baisse de productivité est encore plus spectaculaire, chutant de deux tiers", indique encore le communiqué.

01.07.2025 à 17:17

Le groupe star de la K-pop BTS annonce son retour au printemps 2026

FRANCE24
"Notre album sortira officiellement au printemps prochain", a annoncé le leader du groupe RM sur la plateforme Weverse au cours d'un live, expliquant que le groupe partirait ensuite "bien évidemment" en tournée "tout autour du globe". Le septuor, qui a fait ses débuts en 2013, est devenu la première formation sud-coréenne à dominer les classements musicaux américains et a constituer une communauté mondiale de fans, appelée "ARMY". Mais en Corée du Sud, tous les hommes valides de moins de 30 ans sont appelés au moins 18 mois sous les drapeaux en raison des tensions avec le Nord, une obligation qui a forcé le boys band à marquer une pause en 2022. Les différents membres du groupe se retrouveront aux Etats-Unis à partir de juillet pour commencer la production de ce nouvel album, le premier depuis "Proof" en 2022 qui s'était vendu à 3,5 millions d'exemplaires en Corée du Sud cette année-là. Le retour de BTS est une "excellente nouvelle" pour l'industrie de la K-pop, estime Yoo Sung-man, analyste chez Leading Investment and Securities. A son apogée, le groupe représentait 0,2% du PIB de la Corée du Sud.

01.07.2025 à 17:15

Lancement d'une étude de la vulnérabilité du bâti sur la ville haute de Bonifacio

FRANCE24
Cette situation étant "unique en France et peut-être en Europe", compte-tenu du nombre de maisons concernées, cette étude, estimée à "plus de 300.000 euros" et "théoriquement prise en charge par les propriétaires", sera financée par l'Etat "à travers le fonds Barnier", a précisé Anthony Barraco, sous-préfet de Sartène. Confiée à L'Apave, un bureau d'étude, elle doit compléter l'expertise de la falaise réalisée sous chaque bâti et présentée en septembre 2024. Celle-ci avait révélé des inquiétudes sur les fondations des 33 maisons à l'aplomb de la falaise. "L'analyse du bâti va déboucher sur des faisabilités de travaux compatibles avec ceux qui pourraient être réalisés sur la falaise", a précisé le sous-préfet. Interrogés pour savoir qui allait payer les éventuels travaux, les intervenants n'ont pas tranché cette question. Si les réparations du bâti incombent normalement aux propriétaires, les travaux sur la falaise, qui appartient à la Collectivité de Corse, reviennent aux pouvoirs publics. En septembre, le maire, Jean-Charles Orsucci, avait précisé que ces analyses étaient sur la base du volontariat et à l'initiative de l'Etat, mais que si des fragilités étaient révélées, les propriétaires devraient, à leurs frais et obligatoirement, y remédier. A condition que cela soit encore possible et donc au risque de nouvelles expulsions. Deux maisons emblématiques avaient été évacuées en décembre 2022, au grand dam de leurs propriétaires, et des procédures judiciaires sont en cours. "On fera tout pour préserver cet écrin, notre objectif est de sécuriser les biens autant que possible", a promis le sous-préfet. Le maire, Jean-Charles Orsucci, n'a pas caché qu'il ferait une distinction entre les propriétaires de résidences secondaires et ceux vivant à l'année, suscitant la surprise de plusieurs d'entre eux. L'étude aura trois phases: la "modélisation de tous les bâtiments" cette semaine, puis l'expertise intérieure des bâtiments, cette semaine puis "fin août-début septembre", a précisé Laurent Sialelli, de L'Apave. Une troisième phase étudiera comment chaque bâtiment va se comporter face aux différents scénarios d'aléas (éboulement, chute de bloc), afin "d'imaginer des solutions techniques pour sauvegarder les biens", a expliqué M. Sialelli.

01.07.2025 à 17:15

Carmat, fabricant de coeur artificiel, en redressement judiciaire

FRANCE24
Au terme d’une audience qui s’est tenue mardi, le tribunal des Affaires Economiques de Versailles "a effectivement décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire", pour chercher à régler les difficultés de l'entreprise, indique Carmat dans un communiqué. La reprise de cotation est prévue à l'ouverture des marchés mercredi, ajoute le concepteur du coeur Aeson dont ont bénéficié 122 patients dans l'attente d'une transplantation. Créée en 2008, Carmat n'a plus les fonds nécessaires pour payer immédiatement ses créanciers. Il lui fallait réunir un complément de trésorerie "d'au moins 3,5 millions d'euros" d'ici fin juin, une somme qu'elle n'a pas réussi à rassembler malgré une campagne de dons lancée auprès des entreprises et des particuliers ainsi que des démarches auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) et des pouvoirs publics. Carmat examinera durant la période d'observation, qui suit l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire, "toutes les options lui permettant la poursuite de ses activités, notamment un plan de cession", selon son communiqué. Le coeur à taille unique Aeson comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d'un cœur naturel et d'une tablette pour régler les paramètres.

01.07.2025 à 17:11

Wimbledon: Sinner sans souci, Pegula et Musetti au tapis

FRANCE24
Le septuple lauréat Novak Djokovic, à 38 ans, s'apprête lui à lancer sa quête d'un 25e titre en Grand Chelem en fin d'après-midi contre le Français Alexandre Müller. Il y aura peut-être davantage de suspense sur le Central qu'il n'y en a eu sur le court N.1, où Sinner n'a fait ni dans le détail, ni dans la durée (1h48) pour éliminer son compatriote Luca Nardi (95e joueur mondial). Le triple lauréat en Grand Chelem a lâché seulement sept jeux, et aucun dans un dernier set expédié en 23 minutes chrono (6-4, 6-3, 6-0). "J'ai senti que je servais vraiment bien. Au début nous avions un peu de mal tous les deux, mais je suis content de la manière dont j'ai terminé ce match", a commenté l'Italien de 23 ans. L'incroyable finale perdue contre son grand rival Carlos Alcaraz à Roland-Garros, en cinq sets et malgré trois balles de match en sa faveur, est déjà derrière lui. "C'est un nouveau tournoi, un nouveau défi", s'est projeté l'actuel patron du circuit ATP. Pegula sèchement sortie Le N.7 mondial Lorenzo Musetti n'a lui pas survécu à son premier match de la saison sur gazon, éliminé en quatre manches par le qualifié géorgien Nikoloz Basilashvili, ex-membre du top 20 retombé au 126e rang mondial. "Normalement je sais comment me déplacer, mais aujourd'hui c'était comme si je n'avais jamais joué sur cette surface", a réagi le demi-finaliste 2024, de retour d'une blessure à la jambe gauche. "Une performance vraiment mauvaise, je dirais." L'Italien de 23 ans retrouvait la compétition pour la première fois depuis son abandon en demi-finale de Roland-Garros contre Alcaraz. Médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris, Musetti est déjà le troisième membre du top 10 à prendre la porte à Wimbledon, après le Danois Holger Rune (8e) et le Russe Daniil Medvedev (9e) lundi en ouverture du tournoi. Dans le tournoi féminin, il y a eu une première victime au sein du top 5 mondial en la personne de Jessica Pegula (3e), balayée en deux sets (6-2, 6-3) par l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (116e). L'Américaine de 31 ans a subi une défaite surprise et expéditive en 58 minutes, trois jours après avoir remporté le tournoi allemand de Bad Homburg (WTA 500), également sur gazon. "Est-ce que je pense avoir joué le meilleur match de ma carrière? Non, mais je ne pense vraiment pas avoir mal joué. Son tennis était juste incroyable, (...) c'était son jour", a réagi Pegula. Avec des joueuses comme Pegula, "vous devez saisir les petites opportunités qui se présentent à vous. J'ai essayé d'être plus agressive, de jouer ma chance à fond, de ne pas penser à gagner ou perdre le point, juste faire de mon mieux", a commenté Cocciaretto, 24 ans. Ex-membre du top 30, l'Italienne affrontera au deuxième tour l'Américaine Katie Volynets, tombeuse mardi de la récente lauréate du Queen's, l'Allemande Tatjana Maria.

01.07.2025 à 17:06

Emmanuel Grégoire, le socialiste qui rêve de succéder à Anne Hidalgo à Paris

Grégoire SAUVAGE
Fidèle lieutenant d'Anne Hidalgo tombé en disgrâce, le député Emmanuel Grégoire a été choisi, lundi, pour représenter les couleurs socialistes lors des municipales à Paris, au grand dam de la maire sortante. Retour sur le parcours de cet ancien proche de Bertrand Delanoë qui entend désormais rassembler son camp pour conserver la première ville de France. 

01.07.2025 à 16:53

Turquie: les esprits s'échauffent autour d'un dessin accusé de moquer le prophète

FRANCE24
Le coeur d'Istanbul a été bouclé par la police dès mardi matin, autour de la place Taksim et de la populaire avenue commerçante Istiklal, et tout rassemblement officiellement interdit. Mais quelque 300 personnes réunies dans et autour de la mosquée de Taksim ont dénoncé le dessin paru dans la revue d'opposition Leman aux cris de "Leman, salauds, n'oublie pas Charlie Hebdo", ont constaté des journalistes de l'AFP. Une référence explicite et menaçante aux attentats jihadistes contre l'hebdomadaire satirique français le 7 janvier 2015, qui avaient décimé la rédaction, faisant 12 morts et 11 blessés. Le président Recep Tayyip Erdogan a dénoncé à son tour une "provocation infâme" sous couvert d'humour, dans une allocution à la mi-journée. Evoquant "un crime de haine" il a assuré que "ceux qui se montrent insolents envers notre Prophète (...) seront tenus responsables devant la loi". "Le manque de respect envers notre Prophète par des individus immoraux, dénués des valeurs de cette nation (...) est totalement inacceptable", a fustigé le chef de l'Etat islamo-conservateur, au pouvoir depuis 2003. A ce stade, quatre collaborateurs du magazine, dont le caricaturiste auteur du dessin en cause, ont été arrêtés sur les six visés par des mandats d'arrêt, pour avoir publié un dessin qui "dénigre ouvertement les valeurs religieuses". Joint par l'AFP, le rédacteur en chef du magazine, Tuncay Akgun, en déplacement à l'étranger, a nié toute intention malveillante. "Ce dessin n'est en aucun cas une caricature du prophète Mahomet", a-t-il défendu, arguant que le personnage est un musulman tué à Gaza dans les bombardements d'Israël. "Rien à voir avec le prophète" "Il a été appelé Mohammed, c'est une fiction. Plus de 200 millions de personnes dans le monde islamique s'appellent Mohammed". "Cela n'a rien à voir avec le prophète Mahomet. Nous ne prendrions jamais un tel risque", a insisté M. Akgun. Plusieurs dizaines de personnes en colère ont tenté d'attaquer lundi soir un bar du quartier touristique d'Istiklal, fréquenté par le personnel de la revue. Puis des échauffourées ont rapidement dégénéré avec les manifestants venus défendre Leman, provoquant l'intervention des forces de l'ordre qui ont fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, a constaté l'AFP. Le dessin en question montre deux personnages dans le ciel, au-dessus d'une ville écrasée sous les bombes: "Salam aleykoum, je suis Mohammed", dit l'un en serrant la main de l'autre qui répond: "Aleykoum salam, je suis Musa (Moïse)". "Le dessinateur a voulu montrer le peuple musulman opprimé en représentant un musulman tué par Israël, il n'a jamais eu l'intention de rabaisser les valeurs religieuses", s'est défendu le magazine Leman sur X. En mars 2002, les dessinateurs de Charlie Hebdo avaient rendu visite à Leman et publié conjointement avec leurs confrères turcs un numéro spécial. Charlie Hebdo se référait alors à Leman comme "notre petite sœur turque". Les détracteurs de la revue appellent à un rassemblement de protestation samedi dans un parc adjacent à la mairie d'Istanbul. Le chef de l'opposition parlementaire, le président du CHP laïc Özgür Özel, a hésité avant de condamner les attaques contre la revue. "Ma première réaction a été : comment peut-il y avoir une image du prophète", dont la représentation est interdite par l'Islam. "La deuxième a été: Leman n'est pas ce genre de magazine" a-t-il ajouté, appelant "les conservateurs qui ont une conscience, les écrivains et les artistes à bien regarder: je vois un ange qui a perdu la vie sous les bombardements de Gaza, avec une auréole et des ailes, qui rencontre un autre ange tué par une autre bombe". L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mardi ces arrestations et estimé que "la sécurité des caricaturistes doit être désormais le sujet principal pour les autorités".

01.07.2025 à 16:47

Fruits "origine France" frauduleux: un grossiste condamné pour tromperie

FRANCE24
Le tribunal correctionnel de Bergerac a condamné pour "tromperie" le gérant de l'entreprise Fruits rouges du Périgord, reconnu coupable lundi d'avoir "francisé" 412 tonnes de fruits étrangers entre 2020 et 2021. Le ministère public avait requis un an de prison avec sursis et 150.000 euros d'amende. "Cette pratique commerciale trompeuse consiste à présenter comme français des produits qui ne le sont pas, en falsifiant leur étiquetage d'origine", fait valoir la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans un communiqué. Selon le syndicat agricole Coordination rurale, les tonnages écoulés représentent 5% de la production française annuelle de fruits rouges, soit l'équivalent de plus de 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires. La fraude avait été révélée en 2022 dans un reportage de l'émission Zone interdite, diffusé sur M6. L'entreprise de négoce revendait sous l'étiquette "origine France", des framboises, myrtilles, groseilles, mûres, cassis, châtaignes et kiwis importés principalement du Maroc, du Portugal et des Pays-Bas, et de manière plus marginale du Guatemala. Ces produits étaient ensuite revendus auprès d'enseignes de la grande et moyenne distribution sur l'ensemble du territoire national sous une fausse origine. La société Fruits rouges du Périgord a été liquidée sur décision du tribunal de commerce en août 2023. En 2024, près de 10.000 contrôles ont été réalisés sur l'ensemble du territoire par la DGCCRF, "révélant des anomalies dans environ 30% des cas", selon le ministère de l'Agriculture. Les services de la répression des fraudes comptent maintenir "une forte pression de contrôle sur ce sujet cette année", sur fond de grogne persistante des agriculteurs français face à la concurrence de certains produits d'origine étrangère. En août 2024, un grossiste du Loir-et-Cher avait été condamné à 100.000 euros d'amende, et son président à 20.000 euros d'amende, pour avoir "francisé" plusieurs milliers de tonnes de fruits rouges. La société avait annoncé faire appel.

01.07.2025 à 16:37

Près de 20 000 migrants ont traversé la Manche depuis le 1er janvier, un record

FRANCE 24
Un record depuis le début de l’année. Plus de 20 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche sur de petites embarcations, depuis le 1er janvier. Un chiffre inédit pour la première moitié de l'année qui accentue encore la pression sur le gouvernement de Keir Starmer pour endiguer le phénomène.

01.07.2025 à 16:37

Renault détache ses résultats de Nissan et enregistre une perte de 9,5 milliards d'euros

FRANCE24
La participation de 35,71% du groupe Renault dans son partenaire japonais, dont la valeur s'est effondrée, ne sera plus prise en compte dans ses résultats: elle sera désormais considérée comme un actif financier, a indiqué l'entreprise française dans un communiqué. L'idée est de "dérisquer" Renault en ayant des résultats plus prévisibles, a expliqué une porte-parole du groupe. "Toute variation de la juste valeur de la participation dans Nissan (estimée sur la base du cours bourse de Nissan) sera directement comptabilisée en capitaux propres, sans impact sur le résultat net de Renault Group", a précisé Renault. Le constructeur français avait publié une perte historique de 8 milliards d'euros en 2020, à cause d'une chute des ventes liée notamment à l'épidémie de Covid, mais aussi de la mauvaise santé de Nissan. Le groupe au losange a depuis musclé son offre de véhicules et retrouvé des bénéfices, freinés cependant par la valeur en baisse de ses actions dans Nissan. Pour l'année 2024, le constructeur français avait annoncé un bénéfice net de 800 millions d'euros. Il aurait atteint 2,8 milliards sans Nissan. La Bourse de Paris a salué cette mesure et l'action Renault gagnait 1,92% à 15H30, à 39,88 euros. "Transparence" La modification annoncée mardi est "sans impact" sur les flux financiers (cash-flow) de Renault et sur le calcul du dividende, et n'est pas liée au départ annoncé du directeur général de Renault, Luca de Meo, a précisé le groupe. Le montant de 9,5 milliards d'euros correspond à la différence entre la valeur comptable actuelle de la participation de Renault dans Nissan (1.326 millions d'actions) et "sa juste valeur estimée sur la base du cours" de Bourse du groupe japonais lundi soir. Estimée à 1.500 yens dans les comptes, elle valait 350 yens (2,07 euros) lundi à la clôture de la Bourse de Tokyo, a expliqué le groupe français. Cette modification comptable "marque une rupture structurelle avec des décennies de consolidation avec la méthode de mise en équivalence" et simplifie les résultats de Renault, ont salué les analystes d'Oddo BHF dans une note. "Cet ajustement améliore la transparence et est en ligne avec la relation capitalistique rééquilibrée entre Renault et Nissan, dont nous prévoyons qu'elle évoluera davantage (Renault devant réduire/vendre la majorité de sa participation – voire la totalité – lorsque cela sera possible/attrayant)", ont-ils poursuivi. Le groupe Renault a confirmé ses objectifs financiers pour l'année 2025, qui prévoient notamment une marge opérationnelle, ont signalé de leur côté les analystes de Bernstein. Cette marge devrait s'améliorer entre le premier et le deuxième semestre, notamment avec le lancement de nouveaux modèles dont le SUV Dacia Bigster. Détricotage Ce montant intègre la perte de 2,2 milliards d'euros annoncée fin mai par Renault et liée aux dépréciations et coûts de restructuration de Nissan. La valeur de l'action Nissan, qui traverse de graves difficultés, s'est effondrée depuis le lancement de l'alliance avec Renault en 1999. Le constructeur français a reçu huit milliards d'euros de dividendes de Nissan depuis le début de l'Alliance, a-t-il signalé. Cette évolution comptable "ne modifie en rien les engagements stratégiques et opérationnels entre Renault Group et Nissan", a souligné par ailleurs le groupe français. Après des années de projets communs, Nissan et Renault, ainsi que leur partenaire nippon Mitsubishi, ont pourtant commencé à détricoter leur alliance en 2023. Ils ont annoncé fin mars 2025 qu'ils allaient pouvoir descendre à 10% de leur capital respectif, contre 15% actuellement. Mais ils "continuent à travailler sur des programmes communs de développement industriels et technologiques", comme la nouvelle Nissan Micra basée sur la Renault 5, a relevé le groupe français. Nissan est engagé dans de douloureuses restructurations, visant 20.000 suppressions de postes dans le monde d'ici l'exercice 2027, soit 15% de ses effectifs mondiaux.

01.07.2025 à 16:28

Prisonniers et sans-abris : les syndicats alertent face à la canicule

FRANCE 24
Avec 16 départements placés en vigilance rouge, la France atteint mardi le paroxysme de sa canicule. Ces températures intenses sont d'autant plus dangereuses pour les prisonniers et sans-abris. Les syndicats ont alerté lundi et mardi sur la situation de ces deux catégories de la population.

01.07.2025 à 16:24

"Provocation infâme" : Erdogan condamne la parution d'un dessin accusé de représenter Mahomet

FRANCE 24
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé "un crime de haine", mardi, après la publication d'un dessin accusé de représenter le prophète Mahomet, dans une revue satirique turque d'opposition. 

01.07.2025 à 16:21

Côte d'Ivoire : Abidjan se rêve capitale du septième art

FRANCE24
Accueillant de plus en plus de productions audiovisuelles, africaines et internationales, la Côte d’Ivoire entend s’imposer comme un acteur majeur du secteur. 

01.07.2025 à 16:17

Le Sénat américain se rapproche d'une adoption de la "grande et belle loi" de Trump

FRANCE24
Malgré leur majorité à la chambre haute du Congrès, les républicains ont mis longtemps à s'entendre sur plusieurs aspects du texte et leurs responsables jouaient la montre jusque-là afin de retarder un vote final périlleux sur ce texte à plusieurs milliers de milliards de dollars. Il pourrait finalement avoir lieu dans la matinée à Washington. Avant cela, Donald Trump avait affiché un optimisme prudent devant la presse sur la possibilité d'une adoption rapide de sa "grande et belle loi", comme il l'a lui-même baptisée, en déclarant: "Bientôt, j'espère." Depuis près d'une semaine, le président américain fait le forcing auprès des parlementaires pour faire passer ce texte phare avant le 4 juillet, jour de la fête nationale que le républicain de 79 ans a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation. Mais le temps presse, d'autant plus qu'après une adoption au Sénat, la navette parlementaire fera revenir le texte à la Chambre des représentants, qui devra approuver à son tour la version révisée. Explosion du déficit Enjeux principaux de la "One Big Beautiful Bill": la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit de l'Etat fédéral. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des "crédits d'impôt Trump" coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également au programme, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Donald Trump, qui a fait de ce projet de loi une pièce tournante de son programme économique pour ce second mandat, fait cependant face aux réticences marquées de certains sénateurs de son propre camp, épouvantés par les risques électoraux de ces coupes majeures. Trump vs Musk Il n'est pas sûr non plus que certains élus conservateurs de la Chambre des représentants acceptent les changements apportés par le Sénat à leur version. Or, les républicains n'y disposent que d'une fine majorité et les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. A ces querelles internes, est venue s'ajouter lundi l'opposition franche et bruyante d'Elon Musk, qui a dénoncé l'impact du texte sur la dette publique. Ancien proche allié de Donald Trump, il avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent de manière spectaculaire à la face du monde. "Nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent", a cinglé le patron de SpaceX et Tesla sur son réseau social X. L'homme le plus riche de la planète a mis en garde: si la "One Big Beautiful Bill" est adoptée, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels. Donald Trump lui a répondu de manière sèche mardi, avec une menace à peine voilée. "Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça", a déclaré le président américain, suggérant de demander à Doge d'examiner les nombreuses affaires des entreprises d'Elon Musk avec l'Etat fédéral.

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