Donald Trump et Vladimir Poutine se sont séparés vendredi 15 août en Alaska sans rien dévoiler d'un possible plan de paix pour l'Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux. Lors d'un point presse, le président américain a parlé d'une réunion "très productive", Vladimir Poutine d'un entretien "constructif", mais en réalité rien n'a filtré immédiatement de leurs trois heures de discussion sur une base militaire de l'Alaska.
Il fait partie d'une nouvelle génération de Népalais, souvent formés à l'étranger, qui s'emploient à créer une culture du cocktail dans le pays himalayen, où les menus font plutôt la part belle aux bières et simples spiritueux. Et qui commencent à susciter une certaine reconnaissance internationale.
"La situation évolue très vite", constate auprès de l'AFP Abhishek Tuladhar, qui a ouvert un bar à Katmandou après avoir quitté un emploi dans la finance à Singapour. "On est vraiment ravis, parce qu'on a beaucoup d'ingrédients et de talent qu'on peut faire découvrir au monde".
Son établissement, Barc, a remporté un prix décerné par le classement Asia's 50 Best Bars, qui le place à la 35e place à l'échelle du continent asiatique et souligne son "rôle central dans le développement d'une culture du cocktail au Népal".
Ses spécialités incluent du thé d'Ilam, dans l'ouest du pays himalayen, des friandises prisées des enfants à base de fruits séchés comme le titaura ou le khattu, ainsi qu'un alcool de riz, l'aila auquel il ajoute des épices locales.
Pour Abhishek Tuladhar, l'idée n'est pas simplement d'utiliser des ingrédients locaux mais de "les rendre appréciables pour tous les marchés": "Il faut comprendre une saveur et voir comment on peut l'adapter pour la rendre universelle".
Autre exemple de cette nouvelle vague, Rabin Gurung, qui a cofondé le bar Bitters & Co après avoir vécu à Hong Kong, s'est heurté à la difficulté à trouver certains produits.
"Il faut du citron pour les recettes classiques de cocktail, mais je ne trouvais que des citrons verts au marché", relève le barman de 37 ans. "On a envoyé des gens à la recherche de tous les agrumes cultivés ici au Népal jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose qui fonctionne".
Débouchés
Contraints à la créativité par la nécessité de remplacer des produits difficiles à trouver ou coûteux à importer, les barmen puisent dans les ingrédients locaux, utilisant par exemple des plantes très présentes comme le rhododendron pour leurs infusions.
L'effet de nouveauté suscite un fort intérêt aussi bien de la clientèle locale que des touristes, stimulant des investissements et créant des débouchés, non négligeables dans un pays que quittent chaque jour environ 1.600 jeunes pour chercher du travail à l'étranger.
"La situation évolue progressivement et le métier de barman commence à être considéré comme une possibilité viable de carrière, qui permet aux gens de travailler au Népal et de rester près de leurs familles", relève Santosh Faiia, 29 ans, qui a récemment ouvert son deuxième bar à cocktails, Layaa, dans la capitale, et a lui-même vécu aux Etats-Unis.
Les boissons elles-mêmes restent hors de portée pour une grande partie de la population du Népal, l'un des pays les plus pauvres d'Asie.
Emma Sleight, responsable du contenu pour le classement Asia's 50 Best Bars, voit malgré tout un fort potentiel pour ce marché, grâce notamment au sens de l'accueil ancré dans la culture népalaise: "Combinez cela avec la riche culture du Népal, ses ingrédients incroyables et la passion de ses habitants, et vous obtenez quelque chose de vraiment unique."
Le sommet très attendu organisé vendredi en Alaska entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine n'a débouché sur aucun accord pour mettre fin ou suspendre la guerre menée par la Russie en Ukraine. Les deux dirigeants ont fait part de discussions "constructives".
Cela fait dix ans que des dizaines d'hommes de Jatiwangi posent chaque année, le corps huilé, pour attirer l'attention sur une production qui fait depuis plus d'un siècle la réputation de cette ville située à quelque 200 kilomètres de la capitale Jakarta.
"Depuis 1905, Jatiwangi fabrique des tuiles. Mais avec le temps, cette activité a commencé à disparaître", explique Illa Syukrillah Syarief, un ouvrier de 48 ans qui participe à l'organisation de la compétition.
"Nous avons donc le sentiment d'être là non seulement pour raconter l'histoire des tuiles, mais aussi pour les sauver, pour préserver la culture de la tuile de Jatiwangi", poursuit-il.
Les ouvriers utilisent de l'argile ou de la terre locale pour fabriquer leurs tuiles.
L'activité est menacée par le désintérêt des jeunes générations pour les métiers manuels et par la concurrence de l'industrie, qui affecte les revenus des artisans locaux.
"Nous nous battons dans une situation peu favorable", explique Illa Syukrillah Syarief. "Nous avons perdu des ouvriers et la demande n'est plus ce qu'elle était", ajoute le quadragénaire.
La compétition rassemble des ouvriers de tous âges. Torse nu, ils posent devant un public composé de femmes en hijab et de juges.
A la clé pour les gagnants: 1,5 million de roupies (environ 79 euros) offerts par les fabriques employant les compétiteurs. Pour l'instant, aucun sponsor n'a encore parrainé l'événement.
Acrobaties
Ika, un participant qui, comme beaucoup d'Indonésiens, ne porte qu'un seul nom, qualifie le spectacle "d'unique".
Pour lui, le concours met en valeur "un style de culturisme particulier" ancré dans la culture indonésienne.
"C'était incroyable de voir les concurrents et leur style, et toutes les choses qu'ils peuvent faire avec leurs mains, voire leur bouche, en portant des tuiles", témoigne la juge étrangère Alessa Cargnell, impressionnée.
Les tuiles de couleur ocre ont une forme incurvée qui leur permet de s'emboîter, facilitant ainsi leur empilement pour les poses.
Un homme a même tenu une tuile entre chaque doigt et une autre dans sa bouche, tout en se tenant sur une jambe, au son d'une musique traditionnelle remixée souvent entendue sur les vidéos TikTok populaires en Indonésie.
Mais la force de ces ouvriers ne se limite pas à ce spectacle, relève Illa Syukrillah Syarief: "Nous espérons que les tuiles, ou le travail de la terre à Jatiwangi, ne seront pas seulement une marchandise mais qu'elles deviendront véritablement une identité".
La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu'au sud-Bretagne avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France. Il s'agit du neuvième jour d'une canicule qui touche également le sud de l'Europe.
Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie.
Le 15 août 2021, Kaboul tombait aux mains des Taliban et ils reprenaient le pouvoir en Afghanistan. Quatre ans plus tard, plus de 20 millions de femmes afghanes sont effacées de l’espace public. Réfugiée depuis quatre ans en France, la journaliste et écrivaine Mursal Sayas milite pour les droits des femmes dans son pays.
Dans un Anfield empreint d'émotions où de nombreux hommages, dont une minute de silence, ont été rendus à l'attaquant portugais Diogo Jota, mort dans un accident de la route en juillet, les champions en titre ont offert une image séduisante, guidés entre autres par leur recrue française, Hugo Ekitiké, auteur de l'ouverture du score (37e). De quoi pour Arne Slot se féliciter d'un mercato très dispendieux cet été (334 millions d'euros dépensés).
Bien en jambes et déjà buteur la semaine dernière face à Crystal Palace lors du Community Shield (défaite 3-2 aux tirs au but), le Français a inscrit son premier but à Anfield.
Le Néerlandais Cody Gakpo a ensuite fait le break au retour des vestiaires (49e) avant qu'Antoine Semenyo ne redonne de l'espoir à Bournemouth au bout de deux contres (64e et 77e).
Auparavant, l'international ghanéen avait été victime d'une insulte raciste en provenance d'un supporter des Reds lors d'une touche en première période (29e), poussant l'arbitre Anthony Taylor à interrompre la rencontre pendant quelques minutes.
C'est l'Italien Federico Chiesa (88e), d'une reprise de volée au point de penalty, puis l'Égyptien Mohamed Salah (94e), en soliste, qui ont offert la victoire aux Reds. De quoi lancer idéalement la saison du "Pharaon", meilleur buteur de Premier League l'an dernier avec 29 buts.
Cette première journée de championnat sera marquée dimanche par un derby londonien entre Chelsea, vainqueur de la Coupe du monde des clubs 2025, et Crystal Palace, avant le premier choc de la saison entre deux membres du "Big Six", Manchester United face à Arsenal.
Dominer n'est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l'an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s'ajoutera à son programme.
Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes.
Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain.
Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée.
Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l'an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd'hui à l'OM.
Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues - Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1.
Marseille toujours trop stérile
Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo.
Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique.
Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l'utilisation du ballon qui est très pénalisante.
Marseille s'est finalement créé fort peu d'occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif.
Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d'Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e).
Le gardien international français s'est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e).
Même l'entrée d'Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l'axe vers l'aile gauche, n'a pas rendu Marseille plus mordant.
Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt.
Mais c'est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l'attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.
Le président russe Vladimir Poutine, sous mandat d’arrêt de la CPI, été reçu vendredi en Alaska avec les honneurs par son homologue américain Donald Trump, une visite encore impensable il y a quelques mois. Poignées de main chaleureuses et amabilité ont rythmé la rencontre entre les deux dirigeants, mais aucun plan concret pour l’Ukraine n’a émergé de ce sommet controversé.
Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé "le décès de l'ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d'un incendie qu'il combattait dans sa commune".
Le Chef de l'Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l'Autorité Nationale d'Urgence et de Protection Civile pour suivre le front "des incendies ruraux".
Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.
Le gouvernement a sollicité l'aide de l'Union européenne, à l'instar de l'Espagne, et demandé l'envoi de quatre avions Canadair "pour rester sur le territoire national jusqu'au 18 août".
Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s'est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu'à présent épargnée.
L'agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d'incendies "très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (...) jusqu'à lundi inclus".
"Plus rien à brûler"
Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l'année, selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS).
Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.
Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l'un des feux ayant entraîné l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants.
Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d'arrosage, ont mis "des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main", raconte Marcos à l'AFP.
"À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages...", explique le trentenaire qui a ressenti une grande "impuissance".
Persuadé qu'il n'y avait plus "rien à brûler" après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que "cela va continuer à nous arriver année après année" et trouve que la population est "abandonnée".
Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu'il faudrait procéder à "un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité", notamment "débroussailler et nettoyer autour des maisons". "La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu", pense-t-il.
La France voit son département de l'Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge.
L'incendie, qui a démarré le 5 août, n'est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi.
"Nous sommes dans une situation de vigilance extrême," a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.
En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.
Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.
L'incendie le plus actif se trouve sur l'île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d'éteindre les flammes.
Le risque d'incendie restait élevé dans la région de l'Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l'agence de Protection Civile vendredi.
En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.
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L'indice Nasdaq a perdu 0,40% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 0,29% tandis que le Dow Jones a terminé à un niveau proche de l'équilibre (+0,08%).
"La journée a été finalement très calme" compte-tenu d'"une combinaison complexe" de données économiques, résume auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers.
Les ventes au détail, publiées avant l'ouverture de la place américaine, ont été "jugées satisfaisantes", note l'analyste.
Ces dernières ont poursuivi leur progression au mois de juillet, pour le deuxième mois d'affilée, tirées en particulier par les ventes de voitures et de meubles.
En revanche, la production industrielle des Etats-Unis a reculé de 0,1% sur un mois, alors que les consensus des analystes tablaient sur une stagnation, et la confiance des consommateurs a rechuté au mois d'août, contrairement aux attentes des marchés.
Ces "données mitigées" seront "difficiles à interpréter pour la Réserve fédérale" (Fed), notamment vis-à-vis "des perspectives de baisses des taux" d'intérêt, juge dans une note Michael Pearce, d'Oxford Economics.
Une majorité d'experts s'attendent à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l'institution (FOMC) en septembre, selon l'outil de veille de CME.
L'institution monétaire maintient depuis décembre 2024 ses taux dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.
Les acteurs du marché attendent désormais le début de la réunion de Jackson Hole, un colloque qui réunit de nombreux banquiers centraux, en fin de semaine prochaine.
A cette occasion, "le discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi, sera suivi de près afin de déceler tout indice concernant les anticipations du marché en matière de taux", ajoute M. Pearce.
Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,32% contre 4,28% à la clôture jeudi.
Au tableau des valeurs, l'assureur santé UnitedHealth — l'une des plus grandes pondérations du Dow Jones — a brillé (+11,98% à 304,01 dollars) après que le conglomérat Berkshire Hathaway, qui possède des dizaines d'entreprises, a acheté environ 5 millions d'actions du groupe pour une participation d'environ 1,6 milliard de dollars.
Le laboratoire américain Eli Lilly a profité de cet élan (+2,68% à 701,23 dollars).
Les géants du secteur technologique Alphabet (maison mère de Google) et Meta (Facebook, Intagram) sont également parvenus à terminer dans le vert, encaissant respectivement 0,47% et 0,40%.
L'action du fournisseur de semiconducteurs Applied Materials a lourdement chuté (-14,07% à 161,75 dollars), minée par des perspectives financières pour le quatrième trimestre jugées décevantes. Le groupe s'attend notamment à un ralentissement de la demande chinoise.
Le spécialiste des mémoires flash SanDisk a aussi reculé (-4,58% à 44,54 dollars), les investisseurs ayant été déçus des prévisions de bénéfices du groupe pour 2026.
La chaîne de supermarchés Target a perdu du terrain (-1,18% à 103,02 dollars) après une révision à la baisse de la perspective d'évolution de son titre par Bank of America, l'institution financière citant notamment les difficultés que l'entreprise pourrait rencontrer dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Les investisseurs attendent d'ailleurs les résultats de certains grands distributeurs la semaine prochaine.
"C'est une chose que les consommateurs disent qu'ils sont inquiets. C'en est une autre de le montrer à la caisse", conclut M. Sosnick.
Le président américain Donald Trump a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine vendredi 15 août en Alaska avant leur sommet centré sur le conflit en Ukraine. Les deux présidents se sont serré la main à leur descente d'avion sur la base militaire Elmendorf-Richardson.