La commission électorale roumaine a rejeté dimanche la candidature du candidat d'extrême droite Calin Georgescu à l'élection présidentielle de mai prochain. Le populiste, qui peut faire appel de cette décision, était arrivé en tête du premier tour de la présidentielle de novembre dernier mais le scrutin avait été annulé en raison de soupçons de manipulation du vote par la Russie.
TotalEnergies, porteur du projet depuis 2019, a justifié samedi son retrait par le contenu du projet révisé de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) de la Guyane pour 2023-2028.
La centrale photovoltaïque Maya, qui devait voir le jour près de Cayenne (est), combinait une centrale solaire et des batteries de stockage mais le groupe gazier et pétrolier a jeté l'éponge.
D'après le document consulté par l'AFP, le projet révisé de PPE maintient cependant des ambitions en matière de développement de l'énergie solaire en Guyane, et d'autonomie énergétique du département, qui abrite le pas de tir aérospatial de Kourou.
Pour l'instant en phase de consultation publique, ouverte du 10 février au 10 mai, le document qui a déjà pris du retard, devrait être validé par décret début 2026, selon la collectivité territoriale de Guyane.
Son objectif principal est d'atteindre une production électrique 100% décarbonée d'ici 2027 pour les communes du littoral reliées au réseau de distribution.
Après plusieurs mois de travaux en comité technique, les grandes orientations du texte ont été présentées aux porteurs de projet privés le 10 février.
Lors de cette présentation, à laquelle l'AFP a assisté, les énergéticiens ont dénoncé un manque de concertation et déploré que le texte soit déjà largement ficelé à l'avance et modifiable seulement "à la marge", a notamment pointé Arnaud Flament, directeur de Voltalia Guyane et président du syndicat des énergéticiens de Guyane.
Déjà largement consacré dans la dernière programmation énergétique 2016-2023, le développement du photovoltaïque comme source de production d'électricité est à nouveau plébiscité dans la nouvelle feuille de route énergétique guyanaise 2023-2028, d'après le document.
Actuellement, le solaire fournit 114 MW, soit un tiers de l'énergie produite en Guyane : la prochaine PPE vise 150 MW d'énergie solaire en 2028 et 175 MW en 2033.
Cette source de production est celle qui est censée connaître la plus grande augmentation, aucun projet hydroélectrique n'étant prévu et les autres restant marginales, selon le projet de PPE révisée.
En revanche, les autorités guyanaises, engagées dans un rattrapage infrastructurel de l'ouest du département, orientent les projets vers cette partie du territoire.
Ainsi, aucun projet de production de puissance pilotable autour de Cayenne, situé à l'est, n'est inscrit dans la PPE 2023-2028. Ce qui justifie, selon TotalEnergies, l'abandon de Maya qui devait être implanté à 15km de la ville-capitale et fournir 20 MW.
"Compte tenu de la structure du réseau de transport alimentant l'agglomération de Cayenne, (...), les 20 MW de garantie ne sont pas nécessaires", justifie la collectivité territoriale de Guyane (CTG) dans la PPE.
D'autant qu'une centrale électrique EDF d'une puissance de 120 MW, fonctionnant au biocarburant, est en cours de construction au Larivot, également près de Cayenne.
Ce projet de 600 millions d'euros, un temps contesté en justice, doit entré en service en 2026, pour "sécuriser l'approvisionnement en énergie" et non "servir de base de production d'électricité pour la Guyane", assure EDF.
Mais, pour les énergéticiens, la centrale du Larivot vient concurrencer les projets de renouvelables privés du territoire.
Par ailleurs, la planification énergétique envisagée concentre davantage les investissements sur la sécurisation du réseau, fragile en raison d'un faible maillage, que sur la production d'énergie, toujours selon le document.
Des investissements très importants vont être engagés pour stabiliser la distribution, en doublant notamment l'unique ligne haute tension de 90 volts qui alimente l'Ouest du territoire et la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, régulièrement sujette aux coupures de courant.
La mise en service de cette nouvelle ligne est prévue pour 2033.
Deux postes sources seront également construits dans l'Ouest pour "sécuriser l'alimentation" dans cette partie de la Guyane.
Au total, d'ici 2033, il est prévu en Guyane 5,716 milliards d'euros d'investissements et d'exploitation-maintenance, répartis entre les collectivités et les entreprises.
Avec comme objectif pour ce département français en Amérique du Sud : être autonome en production d'énergie et faire en sorte que cette production soit à 100% assurée par des énergies renouvelables, contre 72% en 2023.
Après le report du match de Barcelone, prévu samedi, en raison du décès du médecin du club, le Real recolle aux Catalans avec 57 points mais reste 2e à la différence de buts, largement favorable au Barça (+31 contre +46).
Cette victoire, conjuguée à la défaite de l'Atlético (56 pts), permet au club de Carlo Ancelotti de doubler son voisin madrilène, qu'il a battu à domicile mardi (2-1) et chez qui il se déplacera mercredi pour tenter de valider sa qualification pour les quarts de finale de Ligue des champions.
A domicile, le Real Madrid, sans Rüdiger, malade, ni Courtois, souffrant des genoux, a assuré l'essentiel face au 7e de Liga, autre club madrilène, grâce à des buts de ses attaquants Kylian Mbappé et Vinicius Jr (2-1).
Trouvé côté gauche par Vinicius, Mbappé a éliminé le défenseur français Florian Lejeune dans la surface avant d'armer une frappe croisée (1-0, 30e) pour inscrire son 18e but de la saison en championnat. Le Brésilien y est aussi allé de son but quatre minutes plus tard, en prenant Batalla à contre-pied après s'être amusé avec le défenseur Ratiu et tiré entre ses jambes (2-0, 34e).
Le Rayo Vallecano a réduit l'écart juste avant la pause sur une très belle frappe de Pedro Diaz, validée après intervention de la VAR. Le ballon a heurté le poteau, rebondi au sol avant de ressortir, mais il avait bien franchi la ligne (2-1, 45e+2).
Mais le Real remporte trois points importants dans la course au titre, de quoi arriver en pleine confiance au Metropolitano pour affronter des Colchoneros battus deux fois cette semaine.
L'Atlético laisse filer des points précieux
Un peu plus tôt, à Getafe, en banlieue de Madrid, après avoir perdu Clément Lenglet sur blessure à l'échauffement puis Rodrigo De Paul, lui aussi blessé, pour toute la seconde période, les joueurs de Diego Simeone, mis en difficulté tout le match par le 11e de Liga, ont en effet craqué en toute fin de rencontre.
L'Atlético avait pourtant fini par trouver l'ouverture par Alexander Sorloth, qui a converti le penalty obtenu pour une main d'Omar Alderete après visionnage de la VAR (1-0, 75e). Mais, après l'expulsion d'Angel Correa (88e), les coéquipiers d'Antoine Griezmann - peu en vue et remplacé à la 69e -, ont encaissé un doublé de Mauro Arambarri.
Le milieu de Getafe a d'abord bien suivi devant Llorente sur un coup de pied arrêté (1-1, 88e) avant de mettre le bout du pied sur une frappe aux 30 m de Diego Rico (2-1, 90e+2), laissant l'Atlético sur une mauvaise impression avant la réception du Real.
"Après notre but, on savait qu'ils allaient pousser... avec l'expulsion, en infériorité numérique, le match nous a échappé, a regretté le milieu Pablo Barrios auprès du diffuseur DAZN. On était patients parce qu'on savait qu'un but finirait par arriver et ça a été le cas, mais on a reculé et avec le carton rouge, on n'a pas su garder le contrôle."
Les opposants américains à Donald Trump chercheraient-ils leurs figures de résistance hors des frontières des États-Unis ? Le sénateur centriste français, Claude Malhuret, a eu un succès fou outre Atlantique après avoir comparé, dans un discours devenu viral, Donald Trump à l'empereur romain Néron et Elon Musk à "un bouffon sous kétamine". Il réagit sur notre antenne.
Le XV de la Rose, sacré pour la dernière fois en 2020, sera en mission samedi prochain au pays de Galles et misera dans le même temps sur une contre-performance de l'actuel leader, la France, contre l'Ecosse.
Les voisins britanniques ne donneront peut-être pas le coup de pouce voulu, mais les Anglais ont tout fait pour y croire jusqu'au bout, en tout cas.
"Nous devons juste faire ce que nous avons à faire la semaine prochaine", a commenté le deuxième ligne Ollie Chessum sur la chaîne ITV. "Le pays de Galles chez eux, c'est toujours un gros match", a-t-il mis en garde.
D'abord accrochés par des Italiens efficaces en attaque, Maro Itoje et ses partenaires ont déroulé leur partition offensive sans fausse note avec sept essais, dont six transformés par le jeune ouvreur Fin Smith.
"Nous voulions faire circuler le ballon, trouver des espaces et être agressifs avec le ballon en main", a résumé le capitaine Itoje.
Lawrence blessé
Le bonus offensif leur permet de prendre la deuxième place du Tournoi (15 pts) aux dépens de l'Irlande (3e, 14 pts) avant l'ultime journée. Le XV de France (16 pts) compte un point de plus que l'Angleterre, la seule équipe qui l'a battu durant cette édition.
A Cardiff face au dernier, le sélectionneur Steve Borthwick ne pourra en revanche sûrement pas compter sur le puissant centre Ollie Lawrence, sorti en tout début de match sur blessure, au bord des larmes.
Cet incident a contraint les Anglais à se réorganiser: Elliot Daly a basculé au centre, laissant le poste d'arrière à l'entrant Marcus Smith.
Il explique peut-être en partie les difficultés des hommes au maillot blanc dans la première demi-heure, atteinte sur le score de 14-14, avec deux essais pour chaque équipe.
Légèrement devant à la mi-temps (21-17), ils ont usé l'Italie de Paolo Garbisi en seconde période avec les jambes de feu de Marcus Smith et un deuxième essai de l'ailier Ollie Sleightholme, notamment, sur une dernière passe du talonneur Jamie George, à l'honneur pour sa 100e cape.
Ben Earl a franchi l'en-but italien après la sirène pour un ultime essai, avant que Fin Smith ne manque sa transformation en coin, son seul échec.
Les visiteurs devront encore attendre avant de battre l'Angleterre, ce qu'ils n'ont jamais réussi à faire en 32 confrontations.
En conclusion du Tournoi, ils recevront à Rome un XV d'Irlande déterminé à finir sur une bonne note, une semaine après sa défaite contre la France.
Emmenés par Emilien Claude, Oscar Lombardot, Fabien Claude et Quentin Fillon Maillet, les Bleus ont su rester au contact des Norvégiens avant que "QFM" ne pousse Johannes Boe à commettre quatre fautes sur le dernier tir debout grâce à une performance stratosphérique.
En fin d'après-midi, Lou Jeanmonnot, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon ont imité leurs compatriotes pour remporter leur deuxième relais de la saison, après celui des Championnats du monde, devant la Norvège et l'Allemagne.
Les Français ont eux décroché leur cinquième victoire en autant de relais en Coupe du monde cet hiver devant la Norvège et l'Ukraine.
Battus seulement sur le relais des Championnats du monde par les Norvégiens, les Français se sont repris et décrochent le globe de la spécialité à l'issue du dernier relais de la carrière des frères Boe, qui prendront leur retraite en fin de saison.
Les Norvégiens ont creusé un premier écart dès le premier relais de Martin Uldal, Emilien Claude piochant à trois reprises, mais le deuxième relayeur français Oscar Lombardot a maintenu les tricolores sous les 20 secondes en réalisant un 10/10 au tir.
Revenu pas loin des skis de Sturla Laegreid, Fabien Claude a fait le plein sur le couché et a profité des deux pioches du Norvégien sur le debout pour prendre la tête.
Dernier relayeur des Bleus, Quentin Fillon Maillet s'est élancé avec un peu moins de cinq secondes d'avance sur Johannes Boe. Tous deux à 5/5 sur le couché, les deux biathlètes sont ressortis ensemble avant que "QFM" n'arrache la gagne sur le dernier debout.
Si les Français n'ont dû piocher qu'à quatre reprises, les Bleues ont également évité l'anneau de pénalité.
Grâce aux sans-fautes de Lou Jeanmonnot et d'Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet a pris le relais avec près de 45 secondes d'avance. Malgré quatre pioches au tir, la biathlète d'Albertville a profité de sa vitesse sur les skis pour conserver son avance en tête.
Victorieuse sur la poursuite samedi, Julia Simon n'a eu besoin que d'une pioche pour valider le succès des Françaises, jamais inquiétées dans cette course.
Les Bleues profitent au passage de la sixième place de la Suède, jusque là leader du classement du relais féminin, pour prendre la première place et décrocher le globe de la spécialité.
Le total des recettes (856.950 euros) se situe largement en retrait par rapport à 2024 (2,3 M EUR) et loin derrière le record de 2023 (3,6 M EUR), maigre récolte oblige.
Organisée pour la première fois par iDealwine, leader mondial des enchères en ligne de vin, la vente ne présentait en effet que 36 pièces et demi (une pièce est un fût de 228 litres soit 288 bouteilles), contre 150 l'an dernier.
Le nombre de lots représente "un record à la baisse", a indiqué à l'AFP Jean-Marc Moron, régisseur des quelque 12 hectares de vignes que possèdent les Hospices.
La récolte 2024, comme ailleurs en Bourgogne, a en effet été durement affectée par les aléas climatiques: "on a eu l'an dernier le double de pluie sur les vignes de Nuits", a expliqué M. Moron.
Les enchères des Hospices de Beaune (Côte d'Or), grande sœur des Hospices de Nuits, avaient elles aussi été marquées, en novembre dernier, par un sévère recul de ses recettes (14 millions d'euros contre 23,3 en 2023).
Rareté oblige, le prix moyen de la pièce vendue aux enchères de Nuits a cependant bondi de plus de 40% par rapport à l'an dernier, à 22.422 euros, frôlant le record de 2022 (22.807 euros). Une nouvelle confirmation de l'engouement continue pour les bourgognes.
"Nous sommes très heureux du résultat de la vente, nous espérions une petite augmentation sur les prix des pièces et nous avons eu une belle surprise avec des records" sur certains lots, a réagi Guillaume Koch, directeur des Hospices civils de Beaune, qui chapeautent également celles de Nuits.
Poussée par les harangues des parrains de la vente, l'actrice Chantal Ladesou et le patineur artistique Philippe Candeloro, la vente de la "pièce de charité", dont le fruit revient traditionnellement à une autre œuvre caritative que les Hospices, a été adjugée 50.900 euros. Le précédent plus-haut de l'an dernier avait atteint 68.630 euros.
Cette pièce a été vendue au profit de l'association "Coucou nous voilou", qui œuvre à améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés.
Un magnifique coffret de deux bouteilles de la maison Delaunay, des fabuleux millésimes 1955 et 1959, a également été adjugé (2.000 euros) au profit de cette association.
C'était la première fois dans l'histoire des enchères que des bouteilles étaient vendues.
Outre l'association caritative Coucou nous voilou, les recettes reviennent à l'hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits qui, comme Beaune, sont un "hôpital vigneron": les investissements de modernisation ne reçoivent aucune aide de l'État et sont financées grâce aux vignes apportées en dons au fil des siècles.
"Mal coordonné et fragmenté", résume Todd Belt, professeur de gestion politique à l'université George Washington, à propos du message actuel de l'opposition.
Une division interne qui s'explique en partie, selon lui, par le fait que les démocrates "n'ont pas réellement fait l'autopsie" de la défaite de Kamala Harris face à Donald Trump. Et même lorsque ce travail sera réalisé, il n'est pas certain qu'un consensus émerge.
Le problème de l'opposition est aggravé par le fait que "les démocrates n'ont que très peu de leviers de pouvoir", après avoir perdu la Maison Blanche mais aussi les deux chambres du Congrès, souligne Todd Belt. Contester devant la justice les décrets exécutifs de Donald Trump reste ainsi l'un de leurs seuls moyens d'opposition.
Face à la myriade de mesures du républicain, le chef des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a embrassé une stratégie de repli. Il "veut laisser en quelque sorte les républicains faire leurs propres erreurs" et que les démocrates paraissent ainsi, en contraste, comme un "parti d'adultes", explique Todd Belt.
Alors que l'aile gauche du parti, elle, "veut adopter une posture plus agressive".
"En désaccord"
Un constat que partage Thomas Zeitzoff, professeur de sciences politiques à l'American University.
Pour Hakeem Jeffries et d'autres responsables démocrates, "l'idée est essentiellement que Trump se rendra lui-même impopulaire".
Mais ils sont nombreux "en désaccord avec cette approche, affirmant que ce que Trump fait, menace la démocratie" elle-même, explique Thomas Zeitzoff.
Rester en retrait ou protester bruyamment: "c'est la tension fondamentale au sein du parti" actuellement, dit-il. Une tension qui contraste fortement avec un Parti républicain "unifié et qui file droit derrière Trump", selon le professeur.
Ce fractionnement de l'opposition a été particulièrement évident mardi, lors du discours de Donald Trump au Congrès.
Alors que les chefs démocrates avaient appelé à ne pas faire de vagues, la consigne est vite passée aux oubliettes.
Certains ont ainsi choisi de porter des tenues coordonnées (roses pour la cause des femmes, jaunes et bleues pour l'Ukraine), d'autres de brandir des panonceaux de protestation. Le démocrate texan Al Green s'est lui levé quelques minutes après le début de l'allocution pour fulminer contre le président en agitant sa canne. Refusant de se rasseoir, l'élu septuagénaire a finalement été expulsé de l'hémicycle.
Les responsables démocrates, qui avaient appelé à écouter sagement le discours, avaient fait le "calcul que Trump se nourrit des conflits", estime Thomas Zeitzoff, et que donc, en provoquant la controverse, "vous jouez sur son terrain".
"Offrir une alternative"
Au-delà des divisions internes, le problème de message pour les opposants à Donald Trump réside en outre, selon Thomas Zeitzoff, dans les nouvelles manières dont les Américains s'informent, sur fond de déclin des médias traditionnels.
Les démocrates n'ont pas "l'équivalent de Fox News, de podcasts de droite, et d'influenceurs", dit-il.
L'absence de leader évident de l'opposition n'aide pas non plus: Joe Biden est à la retraite; Kamala Harris s'est retirée en Californie après sa défaite; Hakeem Jeffries a adopté une posture d'attente; et Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, n'incarne pas à 74 ans le renouveau du parti.
Seuls quelques responsables, comme la figure progressiste Alexandria Ocasio-Cortez, surnagent.
Mais même l'élue new-yorkaise de 35 ans s'est attirée l'ire ou le ridicule de certains cette semaine après avoir tourné une vidéo avec plusieurs autres élues démocrates, intitulée "choisissez votre combattant" et reprenant des effets visuels de vieux jeux vidéo.
L'équipe de communication de la Maison Blanche s'en est amusée et l'a qualifiée de "gênante".
Alors comment sortir du marasme?
Au minimum, "vous devez offrir aux gens une alternative", lance Todd Belt.
"Les démocrates doivent articuler leur vision d'un futur avec eux au pouvoir, et à quel point il serait différent de la situation actuelle sous Trump", ajoute-t-il, plutôt que de se contenter de "dire +c'est sans précédent+ ou +c'est ridicule+".
La mairie a présenté dans un communiqué ses condoléances à "tous ceux qui ont été touchés par son art", après le décès de ce géant du théâtre sud-africain "réputé pour son opposition inébranlable à l'apartheid". Auteur de plus de 30 pièces, il a aussi été comédien et metteur en scène.
Le comédien noir John Kani, voix rocailleuse familière des dernières superproductions Marvel ou Disney, s'est dit sur X "profondément attristé" par le décès de son ami Athol Fugard, auquel il s'était associé jeune.
Ensemble, ils ont choisi de ne tenir aucun compte des lois ségrégationnistes, se rencontrant en secret et organisant des répétitions dans des salles de classe ou des garages, pour éviter le harcèlement de la police.
"Son travail a permis de montrer l'inhumanité, l'injustice et la bêtise aveugle du système aux yeux du monde entier" écrivait en 2012 le quotidien britannique The Guardian à propos de cet "Afrikaner courageux, inflexible et obstiné".
Le dramaturge à la barbe blanche et aux sourcils broussailleux avait connu un regain de notoriété en 2006 quand le film "Mon nom est Tsotsi" (de Gavin Hood), inspiré d'une de ses nouvelles écrite en 1961, a remporté l'Oscar du meilleur film étranger, une première pour une production sud-africaine.
Né le 11 juin 1932 dans la petite ville de Middelburg (sud-est), il grandit pendant que s'institutionnalise la ségrégation raciale qui prive les Sud-Africains noirs de nombreux droits.
Montrer la ségrégation
Sa première pièce majeure, "The Blood Knot" (Le lien du sang), est présentée pour la première fois en 1961. Elle raconte l'histoire de deux demi-frères, l'un joué par un Blanc –Fugard lui-même-, l'autre par un Noir, ensemble sur scène face à un public multiracial.
C'est une première sous l'apartheid. La loi interdira ensuite les troupes et publics mixtes dans les théâtres sud-africains.
Résistant aux injonctions officielles, Fugard travaille avec le groupe d'acteurs noirs Serpent Players, dont John Kani, pour mettre en scène la réalité sud-africaine.
Présentée en 1969, "Boesman and Lena" figure parmi ses pièces les plus connues et raconte la vie difficile d'un couple noir. Elle sera adaptée au cinéma en 2000 par John Berry avec Danny Glover et Angela Bassett.
Semi-autobiographique, "+Master Harold+ ... and the Boys", qui se déroule en 1950, traite des préjugés à travers une rencontre entre un adolescent blanc et deux hommes noirs travaillant pour sa famille.
Le thème de la résistance est récurrent dans ses pièces les plus célèbres, notamment "Sizwe Banzi is dead" et "The island", co-écrites avec John Kani et le dramaturge sud-africain Winston Ntshona.
"L'apartheid m'a défini, c'est vrai.. Mais je suis fier du travail qui en est ressorti, qui porte mon nom", déclarait Athol Fugard à l'AFP en 1995, un an après les premières élections multiraciales en Afrique du Sud.
Depuis, il n'a cessé de travailler sur l'héritage de l'apartheid dans la nouvelle Afrique du Sud.
Athol Fugard, qui a été marié deux fois, a reçu de nombreux prix parmi lesquels en 2011 un Tony Award pour l'ensemble de sa carrière.
"J'ai du mal à sortir de mes émotions tellement ça me paraît fou. J'ai kiffé du début à la fin et j'ai tout donné", a réagi la Française après la course.
La Polonaise Anna Wielgosz a remporté la finale en 2 min 02 sec 09/100, devant Clara Liberman (2:02.32) et la Slovène Anita Horvat (2:02.52).
Après avoir brillé dans le 800 m aux Championnats de France à Miramas, Liberman rapporte des Pays-Bas sa première médaille continentale.
Dans une finale où elle arrivait avec le quatrième chrono des engagées, la Française est partie très vite dans la foulée des Suissesses.
"Je n'ai jamais fait d'erreur tactique pour le moment. Là en fait ce n'était pas un train qui était très rapide. Ca se bousculait beaucoup et moi je n'ai pas été dans les bousculades", a-t-elle raconté.
Après le tintement de la cloche du dernier tour, Liberman a attaqué très fort et pris les commandes avec Wielgosz.
Ce dernier tour a été marqué par la chute de la Suissesse Audrey Werro, une des favorites, meilleur temps des engagées.
Plus tard dans l'après-midi, le Français Azeddine Habz a terminé troisième de la finale du 3.000 m, deux jours après sa médaille d'argent au 1.500 m.
"Quatre jours, quatre courses, deux médailles. Je suis super satisfaite de ce championnat, j'espère continuer cette lancée pour le prochain Championnat du monde", jubile Habz après la course.
Le Norvégien Jakob Ingebrigtsen s'est offert un troisième doublé 1.500/3.000 m de suite en bouclant ses tours en 7 min 48 sec 37/100, sa meilleure performance de la saison, devant le Britannique George Mills (7:49.41) et Azeddine Habz (7:50.48).
Lavillenie: "pas à ma place"
Dans la finale du saut à la perche, en l'absence du recordman du monde Armand "Mondo" Duplantis (6,27 m), qui a choisi de prioriser les Mondiaux en salle en Chine fin mars, le tableau était ouvert pour les trois Français qualifiés.
Mais ni Thibaut Collet, ni Baptiste Thiery, ni Renaud Lavillenie, de retour chez les Bleus pour la première fois depuis près de trois ans, n'ont pu empêcher le Néerlandais Menno Vloon et le Grec Emmanouil Karalis de se partager la médaille d'or.
Collet échoue au pied du podium, ne pouvant aller plus haut que 5,85 m. Lavillenie, champion olympique en 2012, finit 11e et dernier de la finale avec une seule barre passée à 5,60 m en deux tentatives.
"Je me suis fait un peu piéger à 5,80 m avec une perche intermédiaire qui a été trop souple et qui m'a mis dedans. C'est extrêmement frustrant, je ne suis pas à ma place, j'avais les moyens de jouer le top 6, top 5", regrette l'ancien recordman du monde à 6,16 m.
Son compatriote Baptiste Thiery finit neuvième avec la même hauteur, qu'il a franchie en une seule fois.
Avec huit médailles, l'équipe de France fait déjà mieux que lors des derniers championnats d'Europe en salle à Istanbul en 2023, où les Bleus avaient gagné six médailles, une en or, deux en argent et trois en bronze.
Près de 100.000 Syriens sont allés trouver refuge en Autriche au moment de la guerre. Ils y ont pour la plupart fondé une famille. Mais après la chute du Régime de Bachar el-Assad, l'Autriche a annoncé “un programme ordonné de rapatriement et d'expulsion vers la Syrie”. Précisions de Vianey Lorin, correspondant de France 24 à Vienne.
Interrogée sur la nécessité de transformer profondément la nature du lien avec les Etats-Unis comme l'UE le fait avec la Chine, elle a répondu "clairement non".
"La relation que nous avons avec les Etats-Unis est complètement différente de celle que nous avons avec la Chine", a souligné la dirigeante allemande, réputée très atlantiste.
Donald Trump a récemment menacé l'Europe de droits de douane, a engagé un rapprochement avec le président russe Vladimir Poutine qui inquiète l'Ukraine et l'UE, et a questionné la protection américaine des Européens dans le cadre de l'Otan.
Interrogée sur un éventuel face-à-face avec Donald Trump, elle est restée évasive: "Nous nous rencontrerons quand le moment sera venu", a-t-elle simplement répondu.
Elle s'est félicitée du soutien accordé cette semaine par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE à son plan "Réarmer l'Europe" qui doit permettre de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros pour investir dans la défense européenne, comme le réclament les Etats-Unis.
"Compréhension approfondie des menaces"
"C'est historique. Cela peut être la base d'une Union européenne de la défense", a-t-elle affirmé. "Nous avons besoin d'action commune, d'achat commun", a-t-elle dit.
Mais évoquant les nombreuses options sur la table pour augmenter l'effort de défense, elle a évité d'évoquer la possibilité d'un nouveau grand emprunt commun, souhaité par la France, mais rejeté par plusieurs Etats membres.
Afin de préparer les esprits aux menaces auxquelles l'Europe est confrontée dans le contexte des tensions avec la Russie, la présidente de l'exécutif européen a annoncé qu'elle organiserait des réunions sur la sécurité avec l'ensemble du collège des commissaires européens.
"Dans les prochaines semaines, je convoquerai le tout premier +collège de la sécurité+. Cela garantira que les membres du collège reçoivent des mises à jour régulières sur l'évolution de la sécurité, (y compris) sur l'énergie, la défense et la recherche. Du cyber aux ingérences étrangères, en passant par le commerce", a-t-elle dit.
"Ce n'est que si nous avons une compréhension claire et approfondie des menaces, y compris les menaces hybrides, que nous pourrons contribuer efficacement à la sécurité collective", a expliqué Mme von der Leyen.