Donald Trump a proclamé lundi un "jour formidable pour le Moyen-Orient" lors d'un sommet sur Gaza en Egypte et a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, après un échange d'otages et de détenus entre Israël et le Hamas.
Des pluies torrentielles s'abattent depuis une semaine sur plusieurs États du centre et de l'est du Mexique. Elles ont dévasté plusieurs régions et fait au moins 64 morts et 65 disparus, selon un dernier bilan du gouvernement publié lundi.
Le Genius Act, un cauchemar pour la finance européenne ? Promulguée en juillet 2025, cette loi est censée encadrer les stablecoins, des cryptomonnaies rattachées à une valeur sûre comme le dollar. Mais elle marque l’avance américaine face à une Europe qui tarde à créer son euro numérique. Quels impacts sur la finance européenne ? On en discute avec avec Faustine Fleuret, directrice des affaires publiques de Morpho, une plateforme de prêt en cryptomonnaie, fondatrice de l’Association pour le développement des actifs numériques, ainsi que Frédérick Lacroix avocat associé au cabinet Clifford Chance en charge des services financiers.
Au Kenya, des centaines de mineurs risquent chaque jour leur vie dans des tunnels à près de 30 mètres de profondeur. Le pays connaît une véritable ruée vers l'or, de nombreuses mines artisanales voient le jour, notamment dans la région ouest de Kakamega. Les conséquences environnementales, et les conditions de travail sont très préoccupantes. Reportage de nos confrères de France Télévisions, Lucile Chaussoy, Fabien Fougère et Joseph Bohbot.
Le constructeur européen est engagé dans une course contre la montre pour accélérer sa production et répondre à une demande historique. Avec plus de 8 700 avions à livrer, Airbus tire toute la filière aéronautique européenne, de Toulouse à Casablanca, où Safran vient d’annoncer une nouvelle usine d’assemblage de moteurs.
Bruxelles voulait notamment limiter à neuf heures les trajets des animaux destinés à l'abattoir, augmenter l'espace dans les camions et protéger les bêtes des températures extrêmes, en rendant obligatoire le transport nocturne quand il fait trop chaud durant la journée.
Mais les discussions traînent en longueur et illustrent combien les Etats et l'aile droite du Parlement européen s'efforcent de ménager les agriculteurs depuis le mouvement de contestation agricole de 2024.
L'avenir du texte est désormais incertain.
Au Parlement, les deux rapporteurs, l'écologiste Tilly Metz et l'élu de droite Daniel Buda, n'arrivent tout simplement pas à s'entendre.
Il n'y a plus de calendrier, "la situation est complètement bloquée. C'est très très très frustrant", peste la première, une eurodéputée verte luxembourgeoise.
A ses yeux, la négociation n'avance pas, car cette loi vient "remettre en cause l'élevage intensif". Mais "je ne lâcherai pas", martèle Tilly Metz auprès de l'AFP, car la "cause animale est plébiscitée par les Européens" dans les enquêtes d'opinion.
Son collègue rapporteur, Daniel Buda, plaide de son côté pour une simple révision "ciblée" de la législation actuelle, qui date de 2005, mais "reste l'une des plus avancées au monde", affirme-t-il.
Selon cet eurodéputé roumain, les syndicats agricoles s'opposent à la nouvelle proposition législative parce qu'ils connaissent "mieux que quiconque la situation sur le terrain".
"Je ne peux pas rester sourd et aveugle" à leurs préoccupations, poursuit-il.
La loi en vigueur actuellement permet des trajets allant de 8 à 28 heures selon les espèces, et sans obligation de pause pour les porcs, ce que dénoncent les organisations de défense des animaux.
A l'intérieur des camions, elle autorise des températures allant de 5 à 30 degrés, mais tolère une marge de 5 degrés supplémentaires.
Selon la filière élevage, cette réglementation est "plutôt bien faite" et les véritables problèmes proviennent du manque de contrôles, notamment aux frontières de l'Europe.
"Hors sol"
La profession utilise aussi un argument contesté pour s'opposer à la réduction de la densité des bêtes dans les camions.
"Il vaut mieux que les animaux" soient "les uns contre les autres" pour éviter incidents et chutes en cas de "coup de frein", argue Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA, premier syndicat agricole français, qui critique les mesures "hors sol" proposées par Bruxelles.
La proposition de loi de l'UE est pourtant directement inspirée d'avis scientifiques et de recommandations de l'EFSA, l'autorité européenne de sécurité des aliments, qui réclame "plus d'espace, des températures plus basses" et "des trajets plus courts", afin de "renforcer la santé des animaux", un "élément clé pour la sécurité de la chaîne alimentaire".
Et des organisations environnementales s'inquiètent des "nombreuses lacunes" de la législation actuelle, vieille de vingt ans.
"Actuellement, l'espace prévu pour les animaux dans les véhicules de transport routier est très vague et surtout insuffisant", alors qu'ils ont besoin d'écarter les pattes pour rester stables en cas de secousses, selon Tea Dronjic, vétérinaire de l'ONG, Animal Welfare Foundation.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a fourni des "preuves scientifiques", mais de "nombreux Etats membres s'opposent" à la loi. Pour moi, c'est tout simplement incompréhensible", critique-t-elle.
Son organisation vient d'effectuer une mission à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, où les ONG mettent régulièrement en lumière des scandales de camions d'animaux bloqués plusieurs jours voire plusieurs semaines.
Ces organisations relaient des images chocs de bêtes blessées sanguinolentes ou des conditions déplorables dans lesquelles des vaches mettent bas, au pied de camions qui s'apprêtent à rentrer dans l'UE.
Les ONG appellent donc les 27 à être plus vigilants à leurs frontières tout en renforçant les règles à l'intérieur du continent.
Interrogée sur l'avenir de cette loi, la Commission européenne souligne quant à elle qu'il revient aux Etats membres et aux eurodéputés de trancher.
"Nous espérons bien sûr qu'ils pourront l'adopter rapidement", assure l'exécutif.
Un point pourrait être fait entre les Etats européens en décembre.
À moins d'un mois de la COP30 à Belém, ville portuaire d'Amazonie, Lula affiche un bilan climatique encourageant. Depuis son retour au pouvoir en janvier 2023, le président brésilien a fait de la protection de l'environnement l'une de ses priorités : il a ralenti la destruction de la forêt amazonienne, relancé le Fonds Amazonie ou encore créé un ministère des Peuples indigènes.
Disponible dès jeudi sur Switch 1 et 2, le nouveau Pokémon dépoussière sa formule classique. Les combats, qui se déroulent dans une métropole inspirée de Paris, se jouent désormais en temps réel. Une nouveauté attendue pour une saga souvent accusée de tourner en rond.
L'Association médicale australienne (AMA) et la Guilde pharmaceutique australienne ont déclaré que l'industrie délivrait trop souvent des ordonnances sans "surveillance clinique appropriée".
"Des mesures d'urgence sont nécessaires afin de garantir que le cannabis médical soit prescrit, délivré et réglementé de la même manière que les autres médicaments qui peuvent entraîner une dépendance", selon la présidente de l'AMA, Danielle McMullen.
Tout en reconnaissant les preuves suggérant que le cannabis médical peut aider à traiter l'épilepsie, les nausées induites par la chimiothérapie ou la sclérose en plaques, les médecins ont averti que le système était "instrumentalisé".
"Il existe peu ou pas de preuves scientifiques pour bon nombre des problèmes pour lesquels il est prescrit, comme l'anxiété, l'insomnie ou la dépression", a également indiqué Mme McMullen.
Les médecins constatent par ailleurs "une consommation de cannabis médical chez des personnes souffrant déjà de troubles psychotiques".
Le quotidien The Age a révélé cette année qu'un médecin travaillant pour le géant du cannabis médical Montu avait délivré environ 72.000 ordonnances à quelque 10.000 patients en seulement deux ans.
Selon le cabinet de conseil Grand View Research, le marché mondial du cannabis médical devrait atteindre plus de 65 milliards de dollars d'ici 2030.
Comme tous les automnes et les hivers, cette campagne vise à protéger les personnes jugées à risque de complications, alors que la grippe revient chaque année et que le Covid connaît des vagues plus fréquentes.
Parmi ces personnes, on compte tous les plus de 65 ans, les femmes enceintes, de nombreux patients atteints de maladies chroniques, les personnes obèses et les résidents d'institutions comme les Ehpad. Il faut y ajouter, cette fois pour protéger l'entourage des personnes, la grande majorité des soignants, les aides à domicile de personnes à risque, ou des professions comme les guides touristiques. Enfin, les vaccins sont aussi recommandés aux agriculteurs exposés à la grippe aviaire.
Cela représente près de 19 millions de personnes, en métropole, pour qui le vaccin contre la grippe est gratuit. Celui contre le Covid l'est, de toute façon, pour tous les Français, un héritage de la crise sanitaire de 2020.
Ces vaccins peuvent être administrés par de nombreux soignants: les médecins, les infirmiers, les pharmaciens, les sage-femmes... Et les autorités incitent fortement à recevoir par la même occasion le vaccin contre la grippe et celui contre le Covid.
L'enjeu, parallèlement aux respects des gestes barrières comme le lavage des mains et l'aération, est d'améliorer la couverture vaccinale pour ces deux maladies. Car, depuis la fin de la crise sanitaire, les Français se vaccinent moins: l'an dernier, moins d'une moitié l'ont fait pour la grippe, avec des taux encore plus faibles pour le Covid.
Cette situation a contribué à une épidémie de grippe particulièrement sévère la saison dernière. Elle a causé plus de 17.000 décès, selon l'agence Santé publique France, pour une moyenne annuelle d'environ 10.000.
Dans le détail, cinq vaccins, basés sur les mêmes souches, sont disponibles contre la grippe. Pour la première fois, les autorités vont spécifiquement en recommander deux aux plus âgés: l'Efluelda de Sanofi et le Fluad de Seqirus, conçus pour être plus efficaces chez ces personnes.
Le vaccin contre le Covid reste, lui, le Comirnaty de Pfizer, comme lors des dernières saisons.
Donald Trump a proclamé lundi un "jour formidable pour le Moyen-Orient" lors d'un sommet sur Gaza en Égypte. La première phase du plan américain prévoit, outre le cessez-le-feu et un retrait israélien de certains secteurs de Gaza, le retour dans les 72 heures des 47 derniers otages retenus à Gaza, dont 27 sont morts. L'armée israélienne a annoncé la remise de seulement quatre corps d'otages via le CICR lundi. Suivez la situation en direct.