Déçu de l'issue des dernières courses, le leader du championnat du monde s'est ressaisi sur le spectaculaire circuit de Spa-Francorchamps où il a survolé ses adversaires vendredi.
"C'était un très bon tour. Je me suis fait peur en Q2 après l'annulation d'un de mes chronos mais finalement ça se finit bien. C'est un de mes circuits préférés, j'adore piloter ici et l'équipe a fait un super boulot. Lors des dernières courses le rythme était là, mais pas les résultats donc c'est bon pour la confiance", a déclaré le natif de Melbourne.
Quelques minutes plus tôt, Piastri avait en effet frôlé l'élimination en Q2 en prenant la 10e et dernière place qualificative pour la Q3 après que son chrono le plus rapide a été supprimé car il était sorti en dehors des limites de la piste.
Visiblement, rien ne pouvait arriver à l'Australien vendredi: déjà à l'aise lors de l'unique séance d'essais libres, remportée avec plus de quatre dixièmes d'avance sur le quadruple champion du monde Max Verstappen (Red Bull), il a récidivé lors des qualifications de la course sprint.
Piastri a cette fois devancé le Néerlandais et son coéquipier britannique Lando Norris (McLaren) de respectivement 477 et 618 millièmes de seconde, un gouffre !
Samedi midi, il tentera de convertir en victoire cette bonne journée de vendredi lors du sprint, avant de se présenter dans le costume de favori pour les qualifications du Grand Prix en fin d'après-midi.
Pour la première journée en piste sous la direction du nouveau patron de l'écurie, le Français Laurent Mekies qui a remplacé le directeur historique Christian Horner limogé il y a deux semaines, Verstappen s'est montré solide et il pourra viser un podium lors du sprint dont la durée sera de seulement 10 tours sur le tracé belge, le plus long de la saison (7,004 km).
Hamilton en berne, les Français en forme
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton (Ferrari) a complètement manqué ses qualifications en réalisant seulement le 18e chrono de la Q1, synonyme d'élimination. Le Britannique semblait bien parti pour arracher sa place en Q2, mais il est parti en tête à queue à l'entrée de la dernière chicane.
Son coéquipier monégasque Charles Leclerc a sauvé les meubles pour la Scuderia et s'élancera en quatrième position de la course sprint, juste derrière l'autre McLaren du Britannique Lando Norris.
Mercedes a aussi connu une journée noire puisque son leader, l'Anglais George Russell, a pris seulement la 13e place des qualifications, alors que l'Italien Andrea Kimi Antonelli partira en 20e et dernière position. Le rookie est lui aussi parti en tête-à-queue en début de Q1 mais dans les graviers et a probablement endommagé le fond plat de sa monoplace, qui était moins rapide après cet incident.
Sous les yeux de nombreux supporters tricolores, les Français ont en revanche été à la fête chez leurs voisins belges vendredi puisqu'ils ont réussi à se glisser tous les trois en Q3.
C'est Esteban Ocon (Haas) qui a réalisé la grosse surprise en décrochant une cinquième place sur la grille aussi surprenante qu'inattendue.
"Je suis super content ! Ca fait très longtemps qu'on n'avait pas eu de si bonnes sensations avec la voiture. Là on se sent en confiance. L'équipe a vraiment bien bossé. Ce ne sont pas encore des points, mais cette cinquième place veut dire beaucoup, ça montre qu'on progresse, qu'on va dans la bonne direction", a souligné le Normand au micro de Canal+.
Pierre Gasly (Alpine), qui avait arraché sa place en Q2 à la dernière seconde, a encore maximisé le potentiel de sa monoplace en prenant la huitième place, juste devant le novice Isack Hadjar (Racing Bulls), qui a obtenu un nouveau Top 10 en qualifications.
Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée, les trois capitales européennes ont appelé dans un communiqué commun le gouvernement israélien à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
Début mars, Israël a imposé sur la bande de Gaza un blocus total, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques croissantes sur l'aggravation de la faim.
Selon le Programme alimentaire mondial, l'agence de l'ONU s'occupant de l'aide alimentaire, un tiers environ des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours.
"La malnutrition est en forte augmentation, avec 90.000 femmes et enfants ayant besoin d'un traitement urgent", a ajouté vendredi le PAM dans un communiqué à l'AFP, affirmant que "la crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent".
Dans leur communiqué commun, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne rappellent à Israël qu'il "doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire".
"Le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza", ajoutent-elles, exhortant "toutes les parties à mettre un terme au conflit en concluant immédiatement un cessez-le-feu", après 21 mois de guerre.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s'est joint à leurs voix en affirmant que son pays ne pouvait plus accepter "les massacres et la famine" dans la bande de Gaza.
Les inquiétudes se portent en particulier sur le nombre croissant d'enfants souffrant de malnutrition.
Médecins sans frontières (MSF) a indiqué qu'un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière dans ses installations souffraient de malnutrition.
Israël rejette toute responsabilité et accuse le Hamas de détourner l'aide, ce que le mouvement palestinien dément.
"paix durable"
Berlin, Paris et Londres ont par ailleurs réitéré leur appel à la libération des otages israéliens et au désarmement du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Ils disent également "s'opposer fermement à toute tentative visant à imposer la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens occupés".
"Les menaces d'annexion, les colonies et les actes de violence commis par les colons à l'encontre des Palestiniens compromettent les perspectives d'une solution négociée prévoyant la coexistence de deux États", mettent-ils en garde.
Jeudi, le premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé qu'il allait avoir un "entretien d'urgence" sur la situation à Gaza avec ses homologues français, Emmanuel Macron, et allemand, Friedrich Merz.
Le communiqué des trois capitales ne précise pas s'il est paru avant ou après cet entretien.
Dans un communiqué publié en parallèle de leur déclaration conjointe, Keir Starmer a indiqué que Londres n'allait pas immédiatement reconnaître l'Etat de Palestine, après l'annonce par Emmanuel Macron d'une reconnaissance formelle par la France lors de l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre à New York.
Le Premier ministre britannique a réaffirmé que la reconnaissance d'un Etat palestinien "doit être une des étapes" vers une "paix durable" dans la région.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
Les représailles israéliennes ont fait 59.676 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.
Même s'il est consultatif et non contraignant, l'avis de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, n'est pas sans pouvoir, bien au contraire.
La Cour a conclu que le droit international, tel qu'il se déduit des traités en vigueur, des jurisprudences et de la coutume, lie tous les pays à une série d'obligations de protection du climat. Et de nombreux experts concordent à dire que cette analyse va influencer les tribunaux de la planète, les négociations sur le climat et les délibérations politiques à travers le globe.
"Les juges sont unanimes pour conclure que le droit international impose aux États des obligations claires et contraignantes de ne pas causer de dommages massifs à l'environnement en général, et de ne pas nuire au système climatique en particulier", estime Cesar Rodriguez-Garavito, directeur du Climate Law Accelerator à l'université de New York, joint par l'AFP.
Selon la CIJ, les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre doivent par exemple refléter l'ambition la plus élevée de l'accord de Paris, soit l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Un niveau que le monde pourrait atteindre dès cette décennie, selon les climatologues.
La Cour affirme aussi que les États, s'ils ne respectent pas ces obligations, pourraient être tenus de réparer les infrastructures ou les écosystèmes endommagés et, à défaut, de faire l'objet de demandes d'indemnisation.
Certes, "nous sommes loin d'un litige entre deux pays où l'un réclame à l'autre d'assumer sa responsabilité et payer des dommages climatiques passés et présents, mais en théorie, la Cour crée une ouverture pour de telles demandes", analyse Markus Gehring, professeur de droit international à l'université de Cambridge.
"Acte illicite"
Les grands États pétroliers comme les États-Unis peuvent tout à fait méconnaître l'avertissement de la Cour, selon laquelle le soutien d'un pays à la production de pétrole, de gaz et de charbon est susceptible de constituer un "acte illicite".
Mais cette ignorance se fera "à leurs risques et périls", estime-t-il, citant le destin d'un avis rendu en 2019 par la CIJ.
Celui-ci concluait que le Royaume-Uni devrait mettre fin à son occupation des îles Chagos. L'avis avait été balayé par Londres, mais avait conduit à une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies exigeant que le Royaume-Uni cède l'archipel à l'Île Maurice, ce qu'il a fait en 2024.
Sans être directement contraignant, l'avis de la CIJ le sera à travers les actions judiciaires ultérieures qui s'appuieront sur lui et via les institutions des Nations unies.
Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris, ordonné par Donald Trump, ne dispensera par Washington de ses engagements, ajoute M. Gehring: la CIJ analyse très clairement que le droit international existant impose une obligation générale de lutter contre le changement climatique.
Une des 15 juges de la CIJ, Sarah Cleveland, a déclaré que les "responsabilités éminentes" des pays en matière de protection du système climatique peuvent également influer l'interprétation du droit international des affaires.
"Bouclier et épée"
Pour le Vanuatu, archipel du Pacifique qui a été le fer de lance de la procédure devant la CIJ, cet avis constitue "une victoire juridique décisive".
Cet Etat, menacé avec d'autres nations insulaires par la montée des eaux, a déclaré que les conclusions de la Cour renforceraient sa position dans les négociations mondiales sur le climat, pour exiger des ambitions climatiques plus fortes et faire pression pour le versement de dons au fonds mondial de soutien aux pays subissant des pertes et dommages climatiques.
L'avis pourrait également ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre les pays et éventuellement les entreprises qui, par action ou omission, ont causé des dommages climatiques, souligne le Vanuatu dans un communiqué.
"Pour Vanuatu, cet avis est à la fois un bouclier et une épée : un bouclier qui affirme son droit à la survie et une épée qui oblige les principaux émetteurs mondiaux à agir conformément à la science et à la justice", ajoute le texte.
Manuel Pulgar-Vidal, ancien président de la COP20 au Pérou et responsable mondial du programme Climat et Énergie du WWF, s'attend à ce que la décision de la CIJ "fasse fortement bouger les lignes".
"Le moment est particulièrement bien choisi, car nous traversons une période difficile dans le débat sur le climat", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'indice vedette CAC 40 a avancé de 16,30 points et a terminé à 7.834,58 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en baisse de 0,41%.
"Bien que les indices boursiers américains S&P 500 et le Nasdaq aient atteint de nouveaux sommets jeudi, la dynamique ne s'est pas maintenue, une Banque centrale européenne (BCE) plus agressive que prévu ayant pesé sur le moral des investisseurs européens", commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.
La BCE a maintenu ses taux d'intérêt inchangés jeudi, à l'issue d'un long cycle de baisses démarré il y a un an, pour prendre le temps d'évaluer les conséquences du bras de fer commercial entre les Américains et les Européens.
Ce statu quo était largement anticipé par le marché, toutefois "le changement de posture" de l'institution, qui estime désormais que "des tensions sur la chaîne d'approvisionnement des entreprises pourraient avoir des risques inflationnistes" n'était "en revanche pas si attendu", relève Romain Aumond, macroéconomiste de Natixis IM.
"Christine Lagarde a douché les espoirs d'une nouvelle baisse des taux en septembre", tranche Kathleen Brooks.
LVMH en hausse
Confronté aux guerres commerciales, le numéro un mondial du luxe en matière de chiffre d'affaires, LVMH, a vu ses ventes reculer de 4% au premier semestre à 39,8 milliards. Son bénéfice net a chuté de 22% à 5,7 milliards d'euros.
LVMH, cinquième plus grande capitalisation boursière en Europe, a toutefois gagné du terrain en Bourse, "les investisseurs misant sur une possible amélioration à moyen terme", explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.
Le titre a terminé en hausse de 3,92% à 488,70 euros.
Les autres valeurs du secteur du luxe ont aussi gagné du terrain vendredi: Kering a bondi de 4,43% à 221,80 euros et Hermès a gagné 1,62% à 2.385,00 euros.
Rémy Cointreau un peu moins pessimiste
Un petit mieux mais un contexte toujours difficile: le groupe de spiritueux Rémy Cointreau (+8,06% à 62,35 euros) a annoncé relever son objectif annuel de résultat, dont le recul devrait être moins marqué que prévu après l'accord trouvé début juillet sur les prix du cognac en Chine.
Michelin et Valeo en baisse
Michelin a enregistré la pire performance de la séance sur le CAC 40, en terminant en forte baisse de 3,36% à 31,07 euros, après avoir publié des ventes en baisse de 3,4% au premier semestre, à 13 milliards d'euros.
L'équipementier automobile Valeo a quant à lui chuté de plus de 15% dans la matinée avant de se reprendre en partie au cours de la séance, terminant finalement en recul de 5,37% à 9,78 euros.
Ce dernier a fait état d'un bénéfice net en forte baisse de 26% à 104 millions d'euros sur les six mois de janvier à juin, un recul lié entre autres à des plans de restructuration en France et en Allemagne.
"L'action de Valeo a été assez malmenée, c'est une surréaction", a réagi vendredi le directeur général du groupe, Christophe Périllat, qui vient d'être reconduit dans ses fonctions pour un mandat de quatre ans.
"Les fondamentaux de Valeo progressent. Un jour ou l'autre, la Bourse nous regardera par rapport à ces fondamentaux", a souligné M. Périllat lors d'une rencontre avec des journalistes.
Nexity s'envole
Le promoteur immobilier Nexity a publié un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros au premier semestre, en baisse de 18% par rapport à la même période en 2024, mais le groupe dit commencer à remonter la pente après une lourde restructuration.
L'action Nexity s'est envolée de 13,54% à 10,90 euros. Depuis le 1er janvier, le titre affiche cependant un repli de 16,15%.
⚠️ Certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainqi que des personnes non-averties.
L'ONG Médecins Sans Frontières a déclaré vendredi qu'un quart des jeunes enfants et des femmes enceintes ou allaitantes examinés dans ses cliniques à Gaza la semaine dernière souffraient de malnutrition. L'organisation humanitaire, a déclaré que "l'utilisation délibérée de la famine comme arme par les autorités israéliennes à Gaza" avait atteint des niveaux sans précédent, "les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim".
Lancée en avril 2025, l’organisation russe intitulée Global Fact-checking network (GFCN) soutient vouloir lutter contre la désinformation. Mais parmi la soixantaine d'experts membres du réseau, plusieurs sont des relais réguliers de désinformation en ligne. Décryptage.
Déjà vainqueur de la 14e étape à Superbagnères, le grimpeur d'Ineos a accéléré à 14 kilomètres du sommet de cette dernière journée de montagne, raccourcie et amputée du col des Saisies en raison d'une épidémie touchant les bovins, pour résister jusqu'au bout au retour des favoris qui ne se sont pas attaqués.
Beaucoup plus conservateur que par le passé, Pogacar a lancé deux petites accélérations mais s'est pour le reste contenté de défendre son maillot jaune. Vingegaard n'a pas bougé du tout lors de cette étape, très décevante à ce niveau.
Le Danois s'est seulement payé le luxe de finir pour une fois devant Pogacar qui n'a pas disputé le sprint et a été bousculé involontairement par un agent de sécurité juste après l'arrivée.
Le Slovène de 26 ans, qui compte 4:24 d'avance au classement général sur le Danois, s'oriente tout droit vers une quatrième victoire dans le Tour de France, autant que Chris Froome et à un succès du record.
Il ne reste plus que deux étapes qui, sauf accident ou énorme coup de théâtre, ne devraient pas bouleverser le classement général.
L'Allemand Florian Lipowitz a quasiment assuré sa place sur le podium en terminant quatrième de l'étape, dans les roues de Vingegaard et Pogacar, alors qu'Oscar Onley, qui s'était rapproché à 22 secondes la veille, a craqué dans le dernier kilomètre.
Arensman, 25 ans, s'est chargé d'assurer le suspense avec un raid solitaire exceptionnel. Le Néerlandais n'a jamais compté plus d'une trentaine de secondes d'avance. Mais, allant au bout de lui-même, a tenu bon jusqu'au bout avec un courage admirable.
"Je suis totalement détruit, a-t-il réagi. Déjà gagner une étape du Tour de France en étant échappé est incroyable. Et là je sors du groupe maillot jaune face aux meilleurs du monde. J'ai l'impression de rêver, je ne sais pas ce que je viens de faire."
"C'est Tadej et Jonas. Tout le monde sait que ce sont les meilleurs du monde, presque des extraterrestres et moi je suis juste un humain. Mais je viens de les battre, c'est juste fou", a-t-il ajouté.
Le Français Kévin Vauquelin, 17e de l'étape, a conservé sa septième place au général après avoir "géré (s)a montée".
Dépassé par le Norvégien Tobias Johannessen, il a profité du craquage complet de Primoz Roglic qui était parti dans l'échappée et était seul en tête dans la vallée précédant la montée finale avant d'exploser.
Thymen Arensman a remporté la dernière étape de montagne du Tour de France 2025, devançant sur la ligne d'arrivée à la Plagne Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Florian Lipowitz semble désormais dans un fauteuil pour compléter le podium à Paris.