Battu en qualifications dimanche, Moutet (59e) doit sa présence dans le tableau principal au forfait du Danois Holger Rune avant son entrée en lice.
Samedi pour une place en finale, le gaucher français affrontera l'Australien Alex de Minaur (13e).
Son parcours jusque dans le dernier carré est la promesse, déjà, de son entrée dans le top 50 lundi, synonyme de meilleur classement de sa carrière, à 26 ans. Jusque-là, il avait grimpé au mieux au 51e rang (fin 2022).
"Ça veut dire qu'on fait les choses bien", apprécie Moutet auprès de l'AFP.
"Le but principal, quand j'ai commencé à travailler avec mon entraîneur (Hugo Guerriero, ndlr) cette année, c'était de jouer une année pleine, sans blessures, ce qui n'a pas été mon cas depuis quelques années. C'était de construire un corps qui tient pour pouvoir utiliser mes qualités, développe-t-il. J'étais sûr que si j'arrivais à le faire, j'arriverais à monter au classement."
"Quand je jouais, je faisais des bons résultats, mais il n'y avait pas assez de constance pour trouver mon rythme, enchaîner les matches et jouer à ce niveau-là, poursuit-il. Pour le moment, on y arrive."
En battant Medvedev, Moutet a obtenu sa troisième victoire de la saison contre un joueur du top 15 (après Rune à Rome et Fritz au Queen's).
"Faire partie de ces joueurs"
"Je n'aime pas voir ça comme des exploits parce que j'ai envie de faire partie de ces joueurs-là régulièrement, souligne-t-il. C'est une bonne performance, mais pas une fin en soi."
Transparent dans le premier set, empoché par Medvedev en une vingtaine de minutes, Moutet s'est ensuite installé dans la partie, faisant parler toute sa palette de coups - service à la cuillère compris - et résistant mieux à la fournaise de Washington que le Russe, mal en point au milieu de la deuxième manche.
Dans le troisième set, l'orage grondant a interrompu le match à 5-4 en faveur de Moutet, pendant près d'une heure.
Une bénédiction, alors qu'il était assailli par les crampes, a-t-il avoué: "Je regardais les nuages et je pensais: +s'il vous plaît, aidez-moi+".
Les deux joueurs sont revenus sur le court moins de sept minutes, le temps pour le Français de breaker Medvedev - bien aidé par trois doubles fautes de l'ex-N.1 mondial, qui a piqué une colère en jetant de rage raquette et gourdes.
Dans quel état physique sera Moutet samedi après ces 2h25 min d'efforts ?
"Je ne vois pas dans le futur" mais "on va faire les choses bien", promet-il.
S'il a déjà joué (et perdu) deux finales sur le circuit principal, il s'agissait de tournois de la catégorie inférieure (ATP 250), à Majorque (Espagne) en juin et à Doha en 2020.
Il a été le premier écrivain africain à remporter le prix Renaudot en 1968 pour son roman Le Devoir de violence. Mais quelques années plus tard, Yambo Ouologuem, auteur malien visionnaire, est accusé de plagiat et tombe dans l’oubli. Notre confrère Kalidou Sy signe un documentaire bouleversant, Yambo Ouologuem, la blessure, qui retrace l’ascension fulgurante et la chute tragique de cet écrivain hors norme. Le film, tourné entre le Mali, la France, le Canada et les États-Unis, est sélectionné dans deux catégories au Fespaco 2025.
L'indice élargi S&P 500 (+0,40% à 6.388,64 points) a franchi un nouveau plus haut pour la cinquième séance d'affilé. L'indice Nasdaq (+0,24% à 21.108,32 points) a aussi atteint un nouveau sommet, tandis le Dow Jones a gagné 0,47%.
"Ces records historiques sont soutenus par l'optimisme concernant les accords commerciaux et les solides résultats des entreprises" pour le deuxième trimestre, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones.
A l'approche de la date butoir du 1er août, les investisseurs s'attendent à la conclusion d'accords concernant les droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump.
L'administration Trump compte pour l'heure cinq accords à son actif, avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines.
Le président américain a affirmé vendredi que la probabilité que les Etats-Unis concluent un accord commercial avec l'Union européenne était de "50-50".
Selon plusieurs sources européennes, ce compromis prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions notamment sur l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. C'est bien en deçà des 30% que Donald Trump menace d'appliquer.
La place américaine profite toujours des bonnes performances trimestrielles de certaines entreprises, à l'image de celles d'Alphabet, maison mère de Google (+0,53% à 193,18 dollars), qui a largement dépassé les attentes mercredi.
"La semaine prochaine, plusieurs des +Sept Magnifiques+ (le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ndlr) publieront leurs résultats financiers, ce qui pourrait quelque peu perturber le calme estival", commente M. Kourkafas.
C'est le cas de Meta, maison mère de Facebook, ou encore du géant Amazon.
"Tout accroc dans leurs résultats aura des répercussions sur l'ensemble du marché", souligne Angelo Kourkafas.
En outre, les acteurs du marché ont été rassurés par les données économiques publiées cette semaine, dont le recul des inscriptions au chômage pour la sixième période d'affilée.
Wall Street suivra la semaine prochaine la réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) à l'issue de laquelle les acteurs du marché s'attendent à ce que l'institution laisse ses taux inchangés, soit dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.
Pour Nancy Vanden Houten, d'Oxord Economics, "l'accent sera mis sur la politique monétaire" privilégiée par la Réserve fédérale pour les prochains mois.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se détendait légèrement vers 20H15 GMT, à 4,38% contre 4,41% la veille en clôture.
A la cote, le groupe américain de semi-conducteurs Intel a glissé (-8,53% à 20,70 dollars) après l'annonce de pertes nettes de 2,9 milliards de dollars au deuxième trimestre, en grande partie dues au coût d'un important plan de départ.
Le chausseur Deckers Outdoor a brillé (+11,35% à 116,85 dollars) grâce à une nette hausse des ventes des chaussures de course Hoka et des bottes Ugg. D'avril à juin, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 964,5 millions de dollars (+17% sur un an) et un bénéfice net par action de 93 cents.
L'assureur spécialisé dans la santé Centene a été recherché (+6,09% à 28,39 dollars) malgré des résultats moins bons qu'anticipé.
Dans l'île caribéenne, tout le monde se souvient de l'ouragan Maria, en 2017, qui avait ravagé routes, maisons et pylônes électriques au point où il avait fallu près d'un an aux autorités pour rétablir le courant sur l'ensemble de ce territoire rattaché aux Etats-Unis.
La privatisation du réseau électrique quatre ans plus tard devait, elle, régler les problèmes récurrents de panne. En vain.
"Ici, il pleut beaucoup et, dès qu'il y a un peu de vent, le courant est coupé très vite. Alors quand c'est la nuit, et qu'il fait très chaud, on ne peut ni dormir ni se reposer", raconte à l'AFP la sexagénaire, à Adjuntas, ville de 20.000 âmes dans le centre de l'île où elle a toujours vécu.
Ces pannes à répétition "ne sont pas normales", lance Mme Medina-Guzman en allumant ses bougies dans sa petite maison truffée d'icônes pendant qu'une équipe installe les batteries qui stockeront sous peu l'énergie du soleil captée par des panneaux photovoltaïques.
"Il y a beaucoup de gens comme moi qui vivent dans des endroits reculés, qui ont parfois un jour, parfois deux jours sans électricité, c'est un peu difficile" et les coûts "sont très élevés".
"Transformation plus large"
Comme pour le reste de cette île de trois millions d'habitants, Adjuntas a été privé d'électricité dans la foulée du passage de Maria. Mais dans le square central, une vieille maison rose, la Casa Pueblo, était restée un phare dans les ténèbres grâce à ses panneaux solaires montés sur son toit.
Après le passage de l'ouragan, les habitants pouvaient y recharger leurs téléphones et surtout brancher du matériel médical comme des appareils à oxygène. La radio communautaire pouvait aussi émettre, devenant ainsi une précieuse source d'information pour les montagnards.
Casa Pueblo a été fondée en 1980 par un groupe de citoyens qui s'opposaient à l'époque à un vaste projet de mine à ciel ouvert dans la région. L'association s'est imposée progressivement comme un modèle d'indépendance énergétique et citoyenne.
"Notre but ne se limite pas à la transition des combustibles fossiles vers le solaire. Certes, nous devons produire une énergie propre et renouvelable, mais nous aspirons à une transformation plus large en faveur de la justice écosociale", dit à l'AFP Arturo Massol-Deyá, directeur de Casa Pueblo.
"Cela veut dire que les infrastructures énergétiques doivent être détenues par les citoyens et donc que la production énergétique se démocratise", explique celui qui est tombé jeune dans la marmite, ses parents étant les fondateurs de cette association.
"Faire la différence"
Aujourd'hui, Casa Pueblo bâtit un réseau local de citoyens branchés sur le solaire et donc en mesure d'avoir accès à de l'électricité en cas de panne sur le réseau national. Quelque 300 foyers ont été branchés et reliés entre eux, dont celui récemment d'Enid Medina-Guzman. A quoi s'ajoutent des commerces.
Comme l'Autorité énergétique de Porto Rico avait mis en place en 2018 le "net metering", un mécanisme de facturation qui crédite les consommateurs de l'excédent d'électricité venant de leurs systèmes d'énergies renouvelables comme le solaire, Casa Pueblo parvient à revendre ses surplus.
"Le modèle traditionnel est unilatéral, exploiteur, monopolistique et dictatorial", dit M. Massol-Deyá, expliquant que les autorités "décident des prix et de la distribution". "Parfois, ils échouent et ne peuvent pas fournir le service. Vous pouvez ainsi perdre votre nourriture ou ne pas être en mesure d'utiliser des équipements médicaux", ajoute-t-il.
"Cette insécurité énergétique engendrait de nombreux problèmes. Mais, plus maintenant", ajoute M. Massol-Deyá, en vantant son modèle qu'il qualifie de "voie du changement".
Pour Sergio Rivera-Rodriguez, qui fait partie d'un groupe d'universitaires étudiant l'impact de la sécurité énergétique sur des populations reculées comme celle d'Adjuntas, le modèle de Casa Pueblo "fonctionne bien et peut être reproduit ailleurs".
"Certes, il ne s'agit que d'une municipalité, mais cela fait la différence", explique à l'AFP M. Rivera-Rodriguez. Une goutte d'eau, ou plutôt un rayon de soleil car "les changements structurels prennent des années à se réaliser".
L'inventeur de 46 ans, ancien champion de jet-ski, est surnommé "l'homme volant" après avoir traversé, il y a six ans, la trentaine de kilomètres qui séparent les côtes françaises de l'Angleterre à bord d'un "flyboard", un exploit qu'il n'a réussi qu'à sa seconde tentative.
"On n'apprend jamais autant que d'un échec", a souligné vendredi soir devant la presse à Sangatte Blériot-Plage (Pas-de-Calais) M. Zapata, qui a connu une avarie avant d'atteindre l'Angleterre. "J'ai connu dans ma vie plus d'échecs que de réussites".
Après qu'un moteur thermique latéral est tombé en panne, "je voyais les batteries qui descendaient, il a fallu se mettre en stationnaire et couper les moteurs", a expliqué M. Zapata à son retour en bateau, regagnant le quai pieds nus, souriant malgré son échec.
L'amerrissage a été amorti par un parachute, et le pilote a immédiatement été repêché par un bateau, mais il a fallu récupérer la machine tombée à l'eau, avec l'aide de sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
"On a plongé sous l'eau, on n'avait pas de combi, on avait un froid pas possible. Dévisser les bras, c'était une belle galère", a souligné M. Zapata, en ramenant les bras de l'hélicoptère démontés, sous les applaudissements de quelques dizaines de curieux.
"Il faut retraverser, ça c'est sûr", a-t-il lancé, évoquant un délai de quelques semaines. "Il faut battre le fer tant qu'il est chaud", a-t-il ajouté. Avant septembre ? "Ca, c'est obligatoire je pense", a-t-il souri.
Silence quasi-total
Avant le départ, Franky Zapata avait reconnu "un petit stress", soulignant que c'était "la fin de cinq années de recherche et développement intensives".
Il a décollé à 15H08 à quelques mètres de Blériot-Plage, du nom de l'aviateur Louis Blériot qui était devenu, il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage, le tout premier aviateur à traverser la Manche.
L'AirScooter, une sorte de petit hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h, a rapidement gagné en vitesse. Franky Zapata avait embarqué une vingtaine de litres de carburant pour sa tentative, suffisamment pour tenter l'aller-retour.
Quelques minutes plus tard, il n'était plus qu'un minuscule point à l'horizon, au milieu des voiliers, ferries et navires de la marine nationale qui sillonnent ce bras de mer très fréquenté.
Son équipe s'est regroupée derrière des écrans de contrôle, où régnait un silence quasi-total au moment de l'amerrissage.
Un public nombreux s'était installé de part et d'autre de la zone de décollage pour suivre la tentative de traversée, certains patientant plusieurs heures.
Son ambition est, d'ici à début 2026, d'implanter à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l'engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que "véhicule ultraléger", précise l'entreprise.
Ce projet de centre de vol n'est "pas du tout" remis en cause ou retardé par l'échec de vendredi, car "la machine a fait exactement ce qu'elle avait à faire", a-t-il affirmé, soulignant que ce centre permettra des vols sur la terre ferme, et non au-dessus de l'eau comme vendredi.
"L'objectif, c'est de faire voler en premier les amis, la famille, l'équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler", selon Franky Zapata.
Le 4 août 2019, il avait atteint les côtes anglaises en une vingtaine de minutes à bord de son "Flyboard", une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d'évoluer jusqu'à 190 km/h.
Paris, Damas et Washington ont convenu vendredi qu'un nouveau cycle de pourparlers se tiendrait "dans les plus brefs délais" dans la capitale française entre Damas et l'administration kurde, afin d'intégrer les Kurdes dans l'État syrien.
Dans une vidéo TikTok, un ancien membre de la marine indonésienne, qui aurait perdu sa citoyenneté en partant combattre avec l’armée russe en Ukraine, appelle à l’aide Jakarta pour pouvoir retourner dans son pays. Son appel suscite une vive polémique à bien des égards dans son pays.
La fondation Soros aurait promis de financer à hauteur de 10 millions d’euros un programme de promotion des droits LGBT soutenu par le gouvernement moldave, affirment des influenceurs pro-russes. La branche moldave de la fondation Soros dément catégoriquement cette intox qui est issue d’un faux média.
La Cour suprême russe a interdit, mercredi, le "mouvement sataniste international"... qui n’a jamais existé. Une décision qui fait écho à l’interdiction, en 2023, d’un groupe LGBTQ+ imaginaire. Selon les spécialistes, cette nouvelle croisade anti-satanisme sert aussi bien la propagande russe à l’international que ses objectifs de répression en interne.