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14.10.2025 à 14:47

Pour la Confédération paysanne, l'accord UE-Mercosur c'est toujours "non"

FRANCE24
Le 3e syndicat agricole français, rejoint par plusieurs dizaines d'associations et collectifs, appelle paysans, défenseurs de l'environnement ou des consommateurs à se rassembler sur l'Esplanade des Invalides à 12H30 pour défiler, avec quelques tracteurs et en musique, jusqu'aux pieds de la Tour Eiffel. Tous les syndicats agricoles français sont fermement opposés à cet accord entre l'Union européenne et quatre pays latino-américains du Mercosur, dont Bruxelles a lancé début septembre le processus de ratification et à l'égard duquel la France, hier très opposée, semble depuis se montrer moins défavorable. Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l'UE d'exporter davantage de voitures, machines, vins… Mais il facilitera aussi l'entrée de bœuf, volaille, sucre, miel... via des droits de douane réduits. "C'est un accord qui va déstructurer notre souveraineté alimentaire, qui favorise la mise en compétition et donc la politique du moins-disant", a affirmé Stéphane Galais, un des porte-parole de la Confédération paysanne lors du Sommet de l'élevage, en Auvergne, mardi dernier. "A l'heure actuelle, où les enjeux climatiques n'ont jamais été aussi forts, comment on peut imaginer encore défendre le fait d'échanger des voitures, du service contre notre alimentation", avait-il demandé. Pour le syndicat, héritier des luttes paysannes altermondialistes et historiquement opposé aux traités de libre-échanges, "c'est un non ferme et définitif". La Confédération paysanne appelle Emmanuel Macron à "tenir son engagement", rappelant que le chef de l'Etat avait, lors du dernier Salon de l'agriculture en février 2025, fustigé "un mauvais texte" et promis qu'il ferait "tout pour qu'il ne suive pas son chemin, pour protéger cette souveraineté alimentaire et européenne". Pour tenter de rassurer la France, la Commission a proposé début septembre des clauses de sauvegarde "renforcées", en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix, avec un "suivi renforcé" des "produits sensibles". Mais pour le syndicat, ni "clauses de sauvegarde", ni "clauses miroir miracles" ne sauraient garantir un rééquilibrage de cet accord. Alors que l'alliance FNSEA-Jeunes-agriculteurs, première force syndicale agricole, avait mobilisé ses troupes contre le Mercosur fin septembre, la Confédération paysanne a choisi la date du 14 octobre en soutien à deux de ses membres, jugés dans l'après-midi au tribunal judiciaire de Paris. Ces deux militants syndicaux comparaissent pour "violence et rébellion" en lien avec une manifestation contre une réunion européenne de grands acteurs du commerce des céréales organisée au Grand Palais en décembre dernier.

14.10.2025 à 14:47

Manifestations au Maroc : le ministre de la Jeunesse détaille les réformes mises en place

FRANCE24
Le collectif de jeunes GenZ 212, qui réclame depuis fin septembre des réformes dans les secteurs de la santé et de l'éducation au Maroc, a annoncé lundi l'organisation de "sit-in pacifiques" dans la majorité des villes du pays samedi. La réponse du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

14.10.2025 à 14:45

Nouvelle-Calédonie: le projet de loi constitutionnelle présenté en Conseil des ministres

FRANCE24
Ce projet de loi est "la traduction juridique de l'accord de Bougival signé le 12 juillet", a-t-elle déclaré lors du compte rendu du Conseil des ministres. Le texte prévoit la création d'un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution française, la reconnaissance d'une nationalité calédonienne, l'ouverture du corps électoral aux prochaines élections provinciales prévues en 2026 et le transfert de la compétence en matière de relations internationales. Il s'agit de "doter la Nouvelle-Calédonie d'une organisation politique pérenne pour retisser le lien du vivre-ensemble" et "relever l'économie", selon la porte-parole. Le Premier ministre et le président de la République ont "salué le travail et les négociations menés depuis plusieurs mois par Manuel Valls", a ajouté Mme Bregeon, soulignant que "la signature de cet accord a été l'aboutissement de ces mois de négociations et un jalon déterminant dans le processus engagé depuis 35 ans". Le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé que "si ce projet de loi était absolument déterminant, il ne serait pas suffisant" et qu'il faudrait aussi "des avancées économiques et sociales" pour la Nouvelle-Calédonie, a rapporté Mme Bregeon. L'accord de Bougival a été signé entre l'État, les délégations indépendantistes et non-indépendantistes, sous l'égide de l'ex-ministre des Outre-mer Manuel Valls, depuis remplacé par Mme Moutchou. Il a depuis été rejeté par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale coalition indépendantiste, mais reste soutenu par l'ensemble des délégations l'ayant signé, y compris une fraction des indépendantistes. Les deux chambres doivent maintenant valider le projet de loi, puis le Parlement sera réuni en Congrès à Versailles pour valider définitivement la révision à la majorité des trois cinquièmes. En parallèle, une proposition de loi organique visant à reporter à 2026 les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie (actuellement prévues le 30 novembre au plus tard) a été inscrite en urgence à l'ordre du jour du Sénat et est examinée en commission des Lois à partir de mardi.

14.10.2025 à 14:42

Manifestations au Maroc : le collectif GenZ 212 prévoit des "sit-in pacifiques"

FRANCE24
Le collectif de jeunes GenZ 212, qui réclame depuis fin septembre des réformes dans les secteurs de la santé et de l'éducation au Maroc, a annoncé lundi l'organisation de "sit-in pacifiques" dans la majorité des villes du pays samedi.

14.10.2025 à 14:23

Sommet pour Gaza : Trump se moque de Macron

FRANCE24
Pendant le discours de Donald Trump au Sommet pour la paix de Charm el-Cheikh, en Égypte, Emmanuel Macron n'était pas sur scène, derrière lui, comme d'autres dirigeants internationaux. "Je ne peux pas y croire, tu fais profil bas aujourd'hui", s'est amusé le président américain.

14.10.2025 à 14:23

La question de la PMA post-mortem de nouveau devant la justice

FRANCE24
La cour d'appel de Paris doit se prononcer, dans deux dossiers distincts, sur la question des droits de succession et de la filiation paternelle d'enfants nés d'une PMA posthume. - De quoi parle-t-on ? Il s'agit pour une femme de réaliser, après le décès de son conjoint, une PMA avec l'insémination du sperme de ce dernier ou via l'implantation d'un embryon conçu avec les gamètes du couple, puis congelé. - Que dit la loi ? La loi bioéthique de 2021 a confirmé le fait que le décès d'un membre du couple faisait "obstacle" à l'insémination ou au transfert d'embryon. Le code de santé publique prévoit trois options pour le membre survivant: consentir à ce que les embryons soient accueillis par un autre couple, utilisés pour la recherche ou détruits. - Et à l'étranger ? La Belgique, l'Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni autorisent la PMA post-mortem, parfois sous conditions, notamment sous réserve que l'homme ait donné son accord formel. A l'inverse, l'Allemagne, le Danemark, l'Italie et la Suisse l'interdisent, comme la France. - Le sujet fait-il consensus ? Il a fait l'objet de vifs débats chez les parlementaires lors de la dernière révision de la loi de bioéthique. La ministre de la Santé d'alors, Agnès Buzyn, avait notamment estimé que la PMA posthume risquait "d'amener les femmes vers un deuil interminable". Son homologue à la Recherche, Frédérique Vidal, évoquait le risque de "pressions" que les proches du défunt pourraient exercer sur la veuve. Les défenseurs de la mesure pointent eux le paradoxe d'autoriser les PMA pour les femmes seules et d'interdire dans le même temps à une veuve de poursuivre un "projet parental" déjà engagé. Le collectif Bamp, association de patients de l’aide médicale à la procréation, dénonce notamment "l'hypocrisie" et le "cynisme" de la loi, qui permet aux femmes de "faire don de leurs embryons et demander un don de sperme d'un inconnu". Jugeant ce combat "légitime" et "méritant d'être porté", le député socialiste Arthur Delaporte a indiqué avoir déposé une proposition de loi pour tenter de faire évoluer la législation. - Qu'en dit le Conseil d'éthique ? Le Conseil consultatif national d'éthique (CCNE) s'est prononcé contre l'utilisation de sperme cryoconservé, mettant en avant le fait que le "consentement du futur géniteur au moment même de la procréation" est "difficilement vérifiable". En revanche, il s'est dit favorable au transfert d'embryon après le décès de l'homme, à condition qu'il ait exprimé de son vivant son consentement à cette éventualité et que la femme concernée bénéfice d'un "accompagnement médical et psychologique". Concernant le droit des successions, il devrait être effectivement "adapté" pour "prendre en compte la situation particulière d’un enfant dont la date de naissance se situerait en dehors de la période présumée de conception", mais ces "difficultés juridiques" ne sont pas "insurmontables", selon le CCNE. - Qu'a dit la justice française par le passé ? Elle a toujours débouté les demandes de procréation à titre posthume sur son sol, tout en autorisant à au moins deux reprises, en raison de "situations particulières", le transfert des gamètes à l'étranger. Une ligne validée en 2023 par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Saisie par deux femmes qui souhaitaient exporter les gamètes et embryons à l'étranger, la CEDH a estimé que l'Etat français n'avait pas "outrepassé la marge d'appréciation dont il disposait" et jugé que l'interdiction de l'insémination posthume relevait d'un "choix politique". Elle s'est toutefois interrogée sur la pertinence de cette interdiction au vu de l'ouverture en 2021 de la PMA aux femmes seules. Une nouvelle requête a été déposée auprès de la CEDH. "Il y a une ouverture très claire dans l'arrêt de 2023", estime l'avocate Me Raphaëlle Poupet à l'origine de la requête. "Il ne s'agit pas de questionner la pertinence de la loi française mais sa cohérence".

14.10.2025 à 14:13

Cambriolage nocturne au musée Jacques Chirac en Corrèze, après un braquage dimanche

FRANCE24
"Une enquête (...) a été immédiatement ouverte et confiée à la Section de recherche de Limoges et l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République François Tessier. Les enquêteurs de la gendarmerie ont effectué des relevés mardi matin dans un bâtiment annexe à l'espace de visite principal, a constaté un correspondant de l'AFP. Selon une source proche du dossier, l'alarme de l'établissement s'est déclenchée mais n'a pas empêché le vol. Dimanche, quatre hommes, âgés d'une vingtaine d'années selon le quotidien La Montagne, avaient été interpellés quelques heures après le vol d'argent liquide dans la caisse du musée, et d'au moins une montre de collection, selon le parquet de Tulle. Ils étaient toujours en garde à vue mardi. Ouvert en décembre 2000, le musée situé à Sarran abrite quelque 5.000 cadeaux diplomatiques offerts à l'ancien président de la République entre 1995 et 2007, dont il avait ensuite fait donation au conseil départemental de Corrèze. Des objets personnels et 40 cadeaux offerts aux autres présidents depuis 1958, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, sont également exposés dans la "Galerie présidentielle" ouverte en 2024. Parmi eux, un collier et un bracelet Akan de Côte d'Ivoire, un coffret en albâtre d'Inde ou encore des panthères en bronze du Bénin. Propriétaire de l'endroit, le conseil départemental a déposé plainte après le premier vol. Il n'a pas fait de commentaire mardi dans l'immédiat. Le musée avait déjà subi un vol en novembre 2011. Un faucon en or jaune serti de diamants, offert par l'Arabie saoudite à Jacques Chirac quand il était chef de l'État, avait alors été dérobé et n'a jamais été retrouvé depuis. La valeur de cet objet était estimée à environ 150.000 euros. Le Département avait indiqué à l'époque que c'était "le plus clinquant" de la collection "mais pas le plus cher".

14.10.2025 à 14:07

Instagram va filtrer encore davantage de contenus sur les comptes ados

FRANCE24
Cette mise à jour intervient un peu plus d'un an après le lancement, en septembre 2024, des comptes ados, qui sont assignés, par défaut, à tous les utilisateurs de 13 à 18 ans (la plateforme n'accepte pas d'internautes plus jeunes). La nomenclature initiale des comptes ados écartait déjà les contenus à caractère sexuels, images explicites ou choquantes. La version actualisée va désormais également masquer ou ne pas recommander "toute publication contenant du langage grossier, certains défis considérés comme risqués", ou plus généralement des contenus à même d'inciter à "des comportements potentiellement nocifs", selon un communiqué. "On ajoute une barrière supplémentaire par défaut pour les adolescents, notamment face aux contenus sensibles et inadaptés", a expliqué Capucine Tuffier, responsable des affaires publiques en charge de la protection de l'enfance chez Meta. Le cadre révisé des comptes ados va être appliqué, dans l'immédiat, aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Australie, avant d'être étendu à d'autres pays dans les mois à venir. Pour déterminer quels éléments doivent être rendus invisibles aux adolescents, Meta s'est appuyé sur la classification "PG-13" utilisée au cinéma aux Etats-Unis et qui avertit les parents que certains passages de films sont déconseillés aux enfants de moins de 13 ans. Il n'existe pas de liste exhaustive des sujets ou images qui peuvent entraîner l'attribution de ce label, laquelle est à la discrétion d'une commission dédiée (CARA), composée de parents indépendants. "On veut se mettre dans les paramètres les plus restrictifs et les plus protecteurs pour les adolescents", a dit Capucine Tuffier en réponse à une question sur la décision d'adopter, pour les 13-18 ans, des normes prévues initialement pour les moins de 13 ans. Elle a donné l'exemple de contenus promouvant des "régimes drastiques" ou "qui glorifient ou font la promotion de l'alcool ou du tabac". Meta introduit aussi la possibilité pour les parents d'imposer des restrictions supplémentaires aux contenus visibles par leurs adolescents. Il s'agit de la fonctionnalité "contenu limité", qui permettra notamment d'empêcher les jeunes utilisateurs de voir, écrire ou recevoir des commentaires sous les publications. "A partir de l'année prochaine", selon Meta, cette option "limitera aussi davantage les conversations avec l'IA (intelligence artificielle) que les adolescents peuvent avoir". Ces évolutions interviennent sur fond de protestations contre les effets négatifs des réseaux sociaux et des assistants d'IA générative, suite notamment au suicide de plusieurs adolescents ces derniers mois.

14.10.2025 à 14:01

Au musée d'Orsay, un chef-d'oeuvre de Courbet exposé pour la première fois en France depuis 17 ans

FRANCE24
Représentant un Courbet au regard halluciné, ce chef-d'oeuvre de 1844-1845 est prêté à Orsay pour au moins cinq ans par Qatar Museums, l'organisme de développement des musées de l'émirat, qui en a fait l'acquisition auprès d'un propriétaire privé à une date et pour un montant inconnus. Mondialement connue mais très rarement exposée, cette huile sur toile de petit format (45×54 cm) n'a pas été montrée au public français depuis 2007-2008 lors de la rétrospective consacrée à ce maître du réalisme (1819-1877) à Paris, New York puis Montpellier (sud). Avant cette grande exposition internationale, ce tableau peint par Courbet alors qu'il n'avait que 25 ans n'avait pas été exposé depuis la fin des années 70, précise à l'AFP le musée d'Orsay, qui compte dans ses collections une trentaine de toiles du peintre français, dont "Un Enterrement à Ornans". "+Le Désespéré+ est unique dans la production d'autoportraits de Courbet parce que c'est le plus halluciné, c'est le plus fort en termes d'expression des émotions et des sentiments", a expliqué à l'AFP Paul Perrin, conservateur en chef d'Orsay. Alors jeune peintre venu de l'est de la France chercher le succès à Paris, Courbet s'y représente les traits défigurés par l'effroi, la peur ou la folie, se tenant la tête, les bras et le visage pris dans un clair-obscur bluffant. "C'est vraiment une démonstration de maîtrise picturale", commente M. Perrin. "Dépasser les murs" Comme d'autres toiles de Courbet, "Le Désespéré", également appelé "Autoportrait de l'artiste" ou "Désespoir", n'a jamais fait partie des collections publiques françaises et a très longtemps été entre les mains de propriétaires privés. Le père de la psychanalyse française, Jacques Lacan, a ainsi possédé "L'Origine du monde", autre chef-d'oeuvre de Courbet, qui a rejoint les collections du musée d'Orsay en 1995. L'éparpillement de l'oeuvre de l'artiste tient beaucoup à ses péripéties judiciaires et politiques. Condamné en France pour sa participation au soulèvement de la Commune de Paris de 1871, Courbet s'était exilé en Suisse pour échapper à la prison et avait dû vendre ses toiles pour payer la lourde pénalité infligée par la justice. Au moment de la grande rétrospective de 2007-2008, "Le Désespéré" était la propriété de particuliers et BNP Paribas en a facilité le prêt, a précisé une source proche du dossier à l'AFP. Les Qataris en ont fait ensuite l'acquisition dans l'optique de l'exposer dans leur futur musée d'art contemporain et moderne, le Art Mill Museum de Doha, dont la construction doit être achevée à l'horizon 2030. Côté français, Sylvain Amic, nommé à la tête d'Orsay en 2024 et éminent spécialiste de Courbet, a été le grand artisan de la convention de prêt de cette oeuvre, signée en avril dernier avec la présidente de Qatar Museums, Sheykha Al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa Al Thani. Mais son décès brutal, survenu fin août, l'aura empêché de voir ce prêt se concrétiser. "Il était vraiment enthousiaste à l'idée de rendre à nouveau accessible cette oeuvre à nos visiteurs", a déclaré à l'AFP Julia Beurton, administratrice générale de l'Etablissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie. "Nous honorons aujourd’hui sa mémoire en dévoilant +Le Désespéré+ au musée d'Orsay, avec la fierté de savoir que cette œuvre voyagera régulièrement entre Doha et Paris, et avec la conviction que l’héritage de Sylvain inspirera les futures générations de directeurs et de conservateurs à concevoir la culture comme une force qui dépasse les murs de leurs institutions", indique Sheykha Al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa Al Thani, dans un communiqué transmis à l'AFP.

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