Pour souffler leur première bougie, les Jeux Olympiques de Paris s'offrent samedi une parade sur la Seine, qui avait accueilli la cérémonie d'ouverture. Replongez dans cette nostalgie avec Thierry Reboul, organisateur des quatre cérémonies d'ouverture et de clôture.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a demandé des "explications" à Vueling après qu'une cinquantaine d'adolescents français de confession juive qui rentraient de vacances ont été débarqués d'un avion de la compagnie en Espagne.
La manifestation marquait le début de la semaine des fiertés dans la capitale néerlandaise, ponctuée de festivités et d'événements culturels, et qui doit s'achever en apothéose avec une gigantesque parade sur les canaux le week-end prochain.
"Nous avons une Pride incroyable parce qu'elle a lieu sur les canaux, c'est très unique", s'enthousiasme Ben Thomas, amstellodamois lauréat du titre de Mister Bear 2024, cette subdivision de la communauté gay dont les membres sont connus pour leur pilosité faciale.
Mais la marche n'est pas qu'une fête, insiste l'homme de 44 ans, qui travaille comme éducateur avec de jeunes réfugiés: "nous sommes ici pour être des citoyens égaux. Nous sommes ici pour nos droits !" souligne-t-il.
Vêtus de tenues audacieuses aux couleurs chatoyantes, les manifestants ont traversé dans la bonne humeur une partie du centre ville, arborant drapeaux arc-en-ciel et pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Make America Gay Again" ou encore "Protect the dolls" - slogan appelant à la protection des femmes transgenres.
"C'est important d'être ici, de se montrer", dit à l'AFP Dani van Duin, informaticienne de 44 ans, qui s'identifie comme lesbienne. "Avec tout ce qui se passe dans le monde, cela devient vraiment effrayant, surtout aux Etats-Unis", ajoute-t-elle, en référence notamment aux mesures prises par Donald Trump pour revenir sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
"Cela commence aussi à devenir plus difficile ici. Les gens ne font que répéter les discours de haine de la droite, et ils ne réfléchissent plus", déplore Mme van Duin.
Pour Lina van Dinther, étudiante de 21 ans venue manifester avec deux amis, la marche est une opportunité de célébrer son identité transgenre, et aussi, "espérons-le, d'améliorer la situation des personnes transgenres aux Pays-Bas", où la liste d'attente pour accéder à une clinique offrant des soins de transition peut aller jusqu'à six ans, selon elle.
Les marches des fiertés sont organisées dans de nombreuses villes du monde en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.
Des manifestations anti-Trump ont eu lieu samedi à Edimbourg et Aberdeen, en Écosse où le président américain est en visite pour jouer au golf sur son parcours de Turnberry.
Deux ans après la finale du Mondial, l'Espagne et l'Angleterre s'affrontent dimanche pour la suprématie européenne. Battues en finale de Coupe du Monde par les Ibériques, les Anglaises veulent leur revanche pour conserver leur titre continental. Les Espagnoles espèrent de leur côté vivre un triomphe plus joyeux qu'en 2023, lorsque leur victoire avait été terni par le baiser imposé par l'ex-président de la Fédération Luis Rubiales à l'attaquante Jennifer Hermoso.
L'homme avait été interpellé à Strasbourg lundi, et a été placé en détention provisoire vendredi, a confirmé à l'AFP la procureure de la République de Strasbourg, Clarisse Taron.
Selon Le Parisien, cet homme, âgé de 58 ans, a été mis en examen des chefs de "traite des êtres humains aggravée", "viols et agressions sexuelles sur mineurs" et "captation, importation et diffusion de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique et utilisant un réseau de communications électroniques".
Actuellement retraité de l'armée, il est soupçonné d'avoir commandité des viols sur des enfants en Afrique, et notamment au Kenya, où il se rendait pour des missions professionnelles, et "d'avoir payé et orchestré à distance des abus sexuels, des scènes filmées qu'il consommait ensuite pour assouvir ses pulsions criminelles", selon le journal.
Ces vidéos ont été repérées sur Internet par une fondation américaine de lutte contre la pédocriminalité, qui a ensuite alerté la police française et notamment l'Office mineurs (Ofmin), qui a mené l'enquête, selon Le Parisien.
D'autres affaires relatives au "live-streaming", une pratique qui consiste en l'exploitation sexuelle d'un enfant, lequel subit des abus sexuels commandés à distance par des ressortissants occidentaux, ont été mises au jour ces dernières années.
A la veille de l'arrivée finale à Paris, Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune de leader avec 4:24 d'avance sur Jonas Vingegaard dans un classement général inchangé si ce n'est l'entrée fracassante de Jordan Jegat dans le Top 10 à la faveur de l'échappée.
Les deux favoris sont, eux, restés au chaud dans le peloton, martyrisé par la pluie sur une bonne partie du parcours, et arrivé plus de sept minutes derrière le vainqueur.
Celui-ci est inattendu, car voir un sprinteur s'imposer sur un parcours aussi accidenté que celui du Jura est déjà un sacré exploit, même si l'Australien (1,76 m, 76 kg) est l'un de ceux qui passent le mieux les bosses.
Le réussir en solitaire dépasse l'entendement et Kaden Groves, 26 ans, était lui-même totalement incrédule en coupant la ligne, en larmes.
"C'est la première fois que je m'impose en solo. J'avais de super jambes et quand la pluie est arrivée, j'y croyais encore plus. J'adore le froid", a-t-il dit après avoir apporté à l'équipe Alpecin sa troisième victoire dans ce Tour après Jasper Philipsen et Mathieu van der Poel qui ont tous les deux abandonné depuis.
Jegat se fait insulter
Groves sera encore un candidat à la victoire dimanche lors de la dernière étape sur les Champs-Élysées. En attendant, il devient le 114e coureur à lever les bras sur les trois grands Tours après déjà avoir gagné sept étapes de la Vuelta et deux du Giro. Toutes lors d'un sprint massif évidemment.
"Il a prouvé qu'il était plus qu'un sprinteur mais aussi un magnifique coureur. Après les abandons de Jasper et Mathieu, on était un peu perdus, mais au final notre troisième leader nous ramène encore un succès", s'est félicité son directeur sportif Christophe Roodhooft.
Avant de voir la lumière au milieu du déluge, Groves a dû se battre comme un lion pour intégrer la bonne échappée avec douze autres valeureux.
Déterminé à chiper la dixième place du général à Ben O'Connor, le jeune Jordan Jegat a aussi été obligé de s'accrocher pour garder sa place à l'avant où il n'était "pas le bienvenu" selon le directeur sportif de l'équipe Picnic qui redoutait que la présence du Français ne "tue" l'échappée.
Jegat s'est même fait pourrir par l'Italien Simone Velasco qui l'a "insulté de tous les noms" au point de mériter un carton jaune, selon le Français.
"Tim Wellens et d'autres coureurs lui ont dit qu'il n'avait pas à me parler comme ça. Ils m'ont dit +ouais dommage que tu sois là+ mais ils comprenaient, c'est le jeu. Je voulais être dans l'échappée et c'est mon droit."
La poisse pour Grégoire
Le grimpeur de TotalEnergies ne s'est pas laissé déstabiliser et a attaqué dans la côte de Thésy où il a été rejoint puis lâché par l'Australien Harry Sweeny qui a passé une dizaine de kilomètres seul en tête avant d'être repris.
Au final, la mission était accomplie pour Jegat qui se hisse au dixième rang du général, signifiant qu'il y aura, sauf accident, deux Français dans le Top 10 avec Kévin Vauquelin, 7e.
"Je suis un Breton, je lâche jamais rien. J'ai mis ce que j'avais à mettre sur la route. Et forcément je suis ému", a-t-il dit.
Un autre Français aurait pu briller samedi, Romain Grégoire. Très fort sur ses terres franc-comtoises, le coureur de Groupama-FDJ a pris quelques mètres d'avance en tête de l'échappée dans la descente de la côte de Longeville.
Mais, prenant tous les risques, il est parti à la faute dans un virage à droite en compagnie d'Ivan Romeo. Les deux hommes sont partis en glissade avant d'aller taper violemment le trottoir.
Devant, trois hommes dont Kaden Groves en ont profité pour prendre le large. Et à 16 kilomètres du but c'est le sprinteur d'Alpecin qui s'est détaché seul pour se lancer dans un long contre-la-montre sous une pluie battante.
Creusant méthodiquement l'écart, il s'est imposé avec presque une minute d'avance sur Frank van den Broek et Pascal Eenkhoorn, revenu de derrière, alors que Romain Gréoire a terminé cinquième, une énième déception pour son équipe Groupama-FDJ.
Des millions de contraceptifs financés par les États-Unis et stockés en Europe sont menacés de destruction, malgré les demandes de redistribution à des pays en besoin. Une décision idéologique dénoncée par des ONG et des élus de gauche qui demandent à Emmanuel Macron d'intervenir en urgence, ces produits de contraception pouvant être détruits en France.
Le sprinteur australien Kaden Groves a réussi un dépassement de fonctions aussi improbable qu'exceptionnel samedi pour décrocher la 20e étape du Tour de France sur les routes détrempées vers Pontarlier après un raid solitaire de 16 kilomètres.