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25.07.2025 à 13:35

Meta annonce interdire les publicités politiques dans l'UE à cause des règles "impraticables" de Bruxelles

FRANCE24
"Il s'agit d'une décision difficile", mais Meta "n'autorisera plus les publicités politiques, électorales et sur les enjeux sociaux sur ses plateformes dans l'Union européenne, en raison des exigences impraticables" d'un règlement européen dédié à la transparence de la publicité politique, a affirmé l'entreprise de Mark Zuckerberg dans un communiqué. Meta, qui critique régulièrement la législation européenne, pointe les "importants défis opérationnels" et "incertitudes juridiques" des règles sur la publicité politique. Adopté en 2024 avec une pleine entrée en vigueur en octobre 2025, ce règlement européen vise à garantir une plus grande transparence des publicités et à se prémunir des ingérences étrangères à l'approche d'élections. La législation impose notamment aux plateformes de signaler clairement les publicités à caractère politique et d'indiquer par qui elles sont financées. Le profilage à partir de données personnelles relatives à l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, est interdit, de même que l'utilisation des données relatives à des mineurs. L'Union européenne a notamment pris ses mesures à la suite du scandale Cambridge Analytica survenu en 2018. Ce cabinet de conseil britannique avait amassé, sans autorisation et à leur insu, les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook, utilisées ensuite à des fins de ciblage politique durant la campagne électorale américaine 2016 et le référendum sur le Brexit. Dans son communiqué, Meta souligne qu'elle n'est pas la première entreprise à dire qu'elle va renoncer aux publicités politiques dans l'UE, puisque Google l'avait fait fin 2024. "Notre décision concerne uniquement l'Union européenne", "nous continuons à penser que la publicité politique en ligne est un élément essentiel de la politique moderne", assure l'entreprise américaine. Ses plateformes Facebook et Instagram comptent respectivement quelque 261 millions et 272 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. L'UE s'est dotée d'un arsenal juridique renforcé pour encadrer les grandes entreprises technologiques, ce que Meta critique ouvertement. Le géant américain des réseaux sociaux a annoncé début juillet contester en justice une amende de 200 millions d'euros infligée par la Commission européenne en avril, pour une infraction aux règles encadrant l'usage des données personnelles. Facebook et Instagram font également l'objet de plusieurs enquêtes dans le cadre de la législation européenne sur les services numériques (DSA). Dans un mouvement de rapprochement avec Donald Trump, Mark Zuckerberg avait accusé en janvier l'UE de censure et comparé les amendes européennes à des droits de douane.

25.07.2025 à 13:23

Statut de la Corse: Bayrou "favorable" au projet constitutionnel initial, sans tenir compte du Conseil d'Etat

FRANCE24
"Je suis pour respecter l’accord de sortie de crise, proposé par le président de la République aux élus de la Corse, adopté à l'unanimité (-1 voix) par les élus de toutes sensibilités de l'Assemblée de Corse", a déclaré le Premier ministre. "Je suis donc favorable à présenter au Parlement le texte qu’ils ont adopté. Et le Parlement en délibérera. Les deux assemblées auront toutes les prérogatives du constituant pour s'exprimer sur le texte. En règle générale, je suis pour que l'État tienne la parole donnée", a ajouté François Bayrou, au risque de déplaire à la droite sénatoriale, qui est aussi un partenaire de son gouvernement. Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, avait écrit au Premier ministre "pour demander que le gouvernement intègre dans le projet constitutionnel l'intégralité des préconisations du Conseil d'Etat". Le projet de révision constitutionnelle sur la Corse, qui vise à octroyer à l'île "une autonomie dans la République", doit être présenté en Conseil des ministres mercredi prochain. Or le Conseil d'Etat, consulté pour avis, a fait plusieurs recommandations. Le texte amendé par la juridiction, consulté par l'AFP, enlève notamment la notion de "communauté" corse, "de lien singulier (de cette communauté) à sa terre" et refuse un pouvoir législatif autonome à la Collectivité de Corse. Ces modifications sont jugées inacceptables par les nationalistes. François Bayrou avait exprimé son "plein soutien (au) processus historique" en ouverture mardi soir à Paris d'un "comité stratégique" sur la Corse, réunissant les élus et les préfets, organisé par le ministre de l'Aménagement du territoire, François Rebsamen. Le chef du gouvernement a ensuite consulté jeudi ses ministres Bruno Retailleau (Intérieur) et François Rebsamen, selon plusieurs sources, parlementaire et au sein de l'exécutif. Un échec du "statut d'autonomie" de la Corse pourrait "ouvrir la porte à des décennies d'incertitudes et de multiples dangers", a averti jeudi le président autonomiste du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni. Cette révision constitutionnelle a été initiée en 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, à la demande d'Emmanuel Macron, pour mettre un terme aux violences sur l'île provoquées par la mort en prison du militant indépendantiste Yvan Colonna.

25.07.2025 à 13:09

La crainte d'un nouvel embrasement au Royaume-Uni, un an après les émeutes anti-migrants

FRANCE24
Plusieurs manifestations ont eu lieu depuis la semaine dernière devant le Bell Hotel à Epping, au nord-est de Londres, après la mise en examen début juillet d'un résident de l'établissement, un demandeur d'asile éthiopien, pour agressions sexuelles. Certains rassemblements ont dégénéré en violences, qui ont fait huit blessés parmi les forces de l'ordre. Dix-huit personnes ont été arrêtées, dont sept ont été inculpées. La présidente de la Fédération de la police, Tiff Lynch, tire la sonnette d'alarme. Pour elle, cet épisode "n'est pas qu'un incident isolé inquiétant". "C'est un signal, un rappel de la facilité avec laquelle les tensions peuvent éclater, et de notre manque de préparation pour y faire face", a averti la responsable de ce syndicat jeudi dans le Daily Telegraph. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer assure toutefois être "préparé pour faire face à toutes les situations". Le ministre du Commerce, Jonathan Reynolds, qui s'exprimait jeudi sur Sky News, a dit "comprendre les frustrations" exprimées à propos de l'utilisation d'hôtels, coûteux pour les finances publiques, pour héberger les demandeurs d'asile. Il a souligné que le nombre d'hôtels logeant des migrants avait diminué de 400 à 200. "Désobéissance civile" Au Royaume-Uni, où les arrivées de migrants à bord de petites embarcations ont atteint un niveau record depuis le début de l'année, le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage est en tête des sondages d'opinion depuis plusieurs mois. "Je ne pense pas que quiconque à Londres réalise à quel point nous sommes proches d'une désobéissance civile à grande échelle dans ce pays", a affirmé M. Farage, figure du Brexit, lundi lors d'une conférence de presse. A Epping, la sécurité a été renforcée autour de l'hôtel, barricadé. Une nouvelle manifestation, rassemblant des dizaines de personnes, a eu lieu jeudi soir dans le calme. En fin de journée, le conseil local a voté une motion pour demander au gouvernement de ne plus héberger de demandeurs d'asile dans cet hôtel. Plusieurs habitants de cette ville pavillonnaire paisible de 12.000 âmes ont confié à l'AFP cette semaine se sentir "mal à l'aise" face aux récents incidents. "Il n'y a jamais eu de problème ici, c'est la première fois que ça arrive", explique un retraité qui préfère garder l'anonymat, vivant à une centaine de mètres de l'hôtel visé par les manifestations. "Le problème ne vient pas de l'hôtel, mais des gens venus de l'extérieur qui se servent de cette affaire pour faire avancer un agenda politique extrême", juge ce dernier. - "Davantage d'émeutes racistes cet été"- Le politologue britannique Aurelien Mondon, spécialiste de l'extrême droite, estime aussi qu'"un bon nombre des manifestations auxquelles nous assistons ne sont pas le fruit de mouvements implantés localement". "Les réseaux sociaux (...) facilitent la coordination entre les groupes d'extrême droite", analyse cet enseignant à l'université de Bath. "Malheureusement, nous risquons de voir davantage d'émeutes racistes cet été", craint-il. Lundi, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté à Diss, dans l'est de l'Angleterre, pour réclamer la fermeture d'un autre hôtel hébergeant des demandeurs d'asile. Début juin, la ville de Ballymena, en Irlande du Nord, a connu plusieurs nuits de violences xénophobes après l'inculpation de deux adolescents, roumains selon la presse, pour tentative de viol d'une jeune fille. L'influenceur d'extrême droite Tommy Robinson, suivi par 1,3 million de personnes sur X, a brièvement annoncé sa présence à une nouvelle manifestation dimanche à Epping, avant de sembler se rétracter. Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, avait déjà été accusé d'avoir attisé les émeutes anti-immigration de l'été dernier, survenues après le meurtre le 29 juillet 2024 de trois fillettes à Southport (nord-ouest) par un jeune Britannique d'origine rwandaise. Des rumeurs présentant à tort le suspect comme un demandeur d'asile musulman arrivé par bateau avaient alors poussé des émeutiers à s'en prendre à des centres d'hébergement pour demandeurs d'asile et à des mosquées. Le meurtrier, Axel Rudakubana, a été condamné en janvier à 52 ans d'emprisonnement.

25.07.2025 à 13:03

Mondiaux de Natation: Summer McIntosh vers un nouvel été doré

FRANCE24
"Chaque fois que je participe à une compétition, j'apprends quelque chose de nouveau", a souligné la jeune femme lors d'un point presse à l'aube de son troisième rendez-vous international seulement en grand bassin. "Globalement, je suis surtout impatiente de voir comment je vais gérer cinq épreuves différentes", a-t-elle ajouté, déterminée à "aller chercher la première place" à chaque plongeon. Déjà quadruple médaillée d'or aux Championnats du monde — sur 200 m papillon et 400 m 4 nages en 2022 à Budapest et en 2023 à Fukuoka —, McIntosh a ajouté à Paris trois titres olympiques — 200 m papillon, 200 et 400 m 4 nages — à son palmarès toujours grandissant. Et devant son public en juin lors des essais canadiens, elle a réalisé une nouvelle performance retentissante : trois records du monde en l'espace de cinq jours sur 400 m 4 nages, 200 m 4 nages et 400 m nage libre. "Juste incroyable" "C'était une semaine historique", a savouré auprès de l'AFP le Français Frédéric Vergnoux, entraîneur de la jeune femme venue s'installer au début de l'année dans son club à Antibes pour "sortir de sa zone de confort". Comme Léon Marchand l'a fait en s'isolant en Australie après l'été olympique, McIntosh est venue vivre dans les Alpes-Maritimes quelque temps. "Elle voulait découvrir autre chose, tester de nouvelles approches", a expliqué son coach. Dans un environnement inconnu, elle a toutefois gardé la même ligne directrice, une constance exemplaire à l'entraînement. "Elle ne fait pas une séance exceptionnelle de temps en temps, elle les fait toutes comme ça", a admiré Vergnoux. Des lignes d'eau du bord de la Méditerranée aux stages d'altitude à Font-Romeu où elle a appris le ski de fond, elle a aussi passé ses journées à impressionner ses coéquipiers du Cercle des nageurs d'Antibes par un "investissement total" dans sa préparation. "Pour son jeune âge, son professionnalisme, son ouverture d'esprit, sa vision des courses, c'est juste incroyable", a estimé l'Antibois Damien Joly, qui participera avec les Bleus à ses septièmes Mondiaux en grand bassin à Singapour. Objectif Ledecky "Elle s'arrache tout le temps, j'avais du mal à la suivre", a-t-il ajouté, avant de se prêter au jeu des comparaisons flatteuses : "j'ai nagé avec des grandes championnes à l'entraînement, Camille Muffat, Laure Manaudou, mais c'est encore un niveau au-dessus". Au vu des derniers résultats, la Canadienne sera largement favorite aux Mondiaux des quatre épreuves qu'elle domine déjà: 400 m nage libre, 200 m papillon, 200 et 400 m 4 nages. Parce qu'elle "ne se fixe absolument aucune limite" selon son entraîneur, elle a aussi décidé d'aller défier la nageuse la plus titrée de tous les temps, l'Américaine Katie Ledecky, sur sa distance fétiche. Début 2024, lors d'un meeting universitaire en Floride, McIntosh avait infligé à Ledecky sa première défaite sur 800 mètres nage libre en plus de 13 ans au plus haut niveau. Un titre olympique plus tard, Ledecky a répondu à distance en améliorant en mars dernier son propre record du monde (8 min 4 sec 12 centièmes). Mais lors de sa folle semaine canadienne, McIntosh a signé le troisième meilleur chrono de tous les temps (8:05.07). "On fait ressortir le meilleur l’une de l’autre. Je pense que c’est le plus grand défi de ma carrière, parce que Katie est au sommet de sa forme", a prévenu la Canadienne. À Singapour, tous les yeux seront donc rivés sur ce duel de titans.

25.07.2025 à 12:53

Des milliers de jeunes médecins en grève dans les hôpitaux d'Angleterre

FRANCE24
Les débrayages, qui ont commencé à 7H00 heure locale (06h00 GMT), vont entraîner de nombreuses annulations de rendez-vous dans un système de santé public, le NHS, déjà plongé dans une profonde crise avec de gigantesques listes d'attente et une hémorragie de professionnels. A Londres, une poignée d'entre eux se sont rassemblés au petit matin aux abords de l'hôpital Saint Thomas, a constaté un journaliste de l'AFP. "Salaire injuste", "payez les médecins", pouvait-on lire sur leurs pancartes. Ces mêmes médecins avaient obtenu en septembre, après une série de grèves, une augmentation de salaire de 22,3% sur deux ans de la part du gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir deux mois plus tôt. En acceptant l'offre du gouvernement en septembre, la BMA avait affirmé que les salaires des médecins accusaient "un retard de 20,8% en termes réels par rapport à 2008". Il réclame une revalorisation supplémentaire de 4 livres par heure, soit 4,5 euros. Dans une tribune publiée jeudi soir sur le site du Times, le Premier ministre Keir Starmer a exhorté ces médecins à ne pas suivre la "voie dommageable" de la grève, estimant qu'elle "aura un énorme impact" sur le système de santé public. Il accuse aussi la BMA d'avoir "précipité" la grève, affirmant qu'elle est "injuste" pour les patients. Dans un autre quotidien, le Telegraph, le ministre de la Santé Wes Streeting a également attaqué ce syndicat, l'accusant de ne pas avoir négocié "de bonne foi". Des propos battus en brèche par la BMA. Selon elle, le gouvernement avait toutes les cartes en main pour empêcher la grève. "Nous ne valons pas moins qu'il y a 17 ans", ont déclaré les coprésidents du syndicat dans un communiqué. En janvier 2024, ces médecins, comparables aux internes en France, avaient observé en janvier leur plus longue grève de l'histoire du NHS, avec six jours consécutifs de débrayage.

25.07.2025 à 12:50

États-Unis : un échange malaisant entre Trump et le président de la Fed

FRANCE24
🏗️ Donald Trump est venu inspecter un grand chantier de rénovation de l'imposant bâtiment de la Fed à Washington vendredi 25 juillet. Cette visite a donné lieu à un échange tendu avec le président de l'institution, Jerome Powell. 💰 Le banquier central a contesté, en secouant vigoureusement la tête, le chiffre de 3,1 milliards de dollars avancé par le président américain sur le coût des travaux, au lieu des 2,7 milliards annoncés. 💥 Les relations entre les deux hommes sont tendues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président républicain avait nommé Jerome Powell pendant son premier mandat (2017-2021), puis ce dernier avait été reconduit par le démocrate Joe Biden. Mais Donald Trump assure regretter amèrement ce choix et accable régulièrement le banquier central de critiques virulentes, l’invitant notamment à baisser les taux d’intérêts. 🚪Il serait toutefois très compliqué pour Donald Trump de renvoyer le patron de la Fed, en théorie inamovible ou presque. Un tel licenciement serait sans précédent, et nécessiterait de prouver l'existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré banquier central, dont le mandat s'achève en mai 2026.

25.07.2025 à 12:46

Trêve à Gaza : l'émissaire américain acte l'échec des pourparlers et accuse le Hamas

FRANCE24
L'émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l'échec des pourparlers menés à Doha en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, mettant en cause la bonne foi du Hamas, en guerre contre Israël depuis plus de 21 mois.

25.07.2025 à 12:45

États-Unis : un haut responsable du gouvernement Trump rencontre la complice d'Epstein

FRANCE24
Dans ses tentatives tous azimuts pour éteindre l'incendie de l'affaire Epstein, le gouvernement américain a dépêché jeudi un haut responsable, ancien avocat de Donald Trump, pour interroger Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein, en Floride, où elle purge sa peine de prison.

25.07.2025 à 12:39

"Intervilles" reviendra en 2026, après une finale à 2,4 millions de téléspectateurs

FRANCE24
Ce rendez-vous a "su rallier petits et grands" avec "d'excellentes audiences", a assuré dans un communiqué le groupe audiovisuel public. De 21h10 à 23h45 jeudi, l'émission produite et coprésentée par Nagui a réalisé 17,7% de part d'audience (PDA) pour son dernier numéro à Wallers-Arenberg (Nord), soit le meilleur score de la soirée, toutes chaînes confondues, selon les chiffres de Médiamétrie. Gap y affrontait Coulanges-lès-Nevers (Nièvre) et Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Très attendu, ce retour d'"Intervilles" après seize ans d'absence avait rassemblé 3,3 millions de personnes pour le premier numéro, mais n'avait cessé ensuite de perdre des fidèles, avec 2,4 millions de téléspectateurs pour le deuxième et 2 millions pour le troisième. Ces chiffres recouvrent toutefois un "succès populaire", en particulier auprès des jeunes et du public familial, fait valoir France Télé dans son communiqué. Si la PDA moyenne des quatre numéros s'établit à 17,9%, elle s'élève ainsi à 39,1% chez les 4-14 ans et près de 22,9% chez les 15-24 ans, selon le groupe public. Dès la première diffusion le 3 juillet, des critiques avaient pourtant déferlé sur le réseau social X. Certains internautes y éreintaient les décors, jugés décevants, l'absence des vachettes des versions précédentes ou le nouveau générique, et reprochaient à l'émission un manque de rythme. Ce retour était "un peu poussif", avait jugé le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France. Traditionnellement, chaque numéro oppose deux villes à travers une série de défis physiques loufoques inspirés des fêtes de village, consistant par exemple à traverser des pistes savonneuses ou à monter une pente à la force des bras. La nouvelle version, présentée par Nagui entouré d'une équipe d'animateurs (Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll, Bruno Guillon et Yoann Riou dans le rôle de l'arbitre), a opéré un changement majeur: la fin de l'épreuve de la vachette landaise. Par souci du bien-être animal, la production l'a remplacée par une personne déguisée en mascotte surnommée "Topa la vachette". Un revirement vivement critiqué par Claude Savarit, le co-créateur désormais octogénaire des jeux d'"Intervilles" avec Guy Lux en 1962. L'absence de vachettes est pour lui "grotesque et rédhibitoire". "On ne les a d'ailleurs jamais brutalisées. On les avait rajoutées à partir de la troisième émission de l'histoire du jeu lors d'un duplex aux arènes de Dax. C'est grâce à elles que le programme est devenu un énorme succès. Sans elles, +Intervilles+, c'est fini", a-t-il déclaré jeudi à Nice Matin. "C'est scandaleux de voir ce qu'ils en ont fait. L'Intervilles de Nagui, ce n'est plus Intervilles!", a confié Claude Savarit au journal, ajoutant regretter avoir vendu le concept à la société de production Banijay.

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