Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les députés François Ruffin et Clémentine Autain, se retrouvent mercredi à Bagneux (Hauts-de-Seine) autour de l'ex-candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, pour "discuter des conditions d'une candidature commune" à la prochaine présidentielle.
Mme Castets avait lancé l'invitation à toute la gauche en avril pour élaborer collectivement "une procédure démocratique et transparente de désignation d'un candidat commun", suggérant parmi d'autres options l'organisation d'une "primaire des gauches la plus large qu'on ait jamais proposée".
C'est "un grand moment de rassemblement, où l'on passe de la parole aux actes", a expliqué mercredi l'ancienne candidate du NFP dans un entretien au quotidien Libération, en espérant en sortir "avec le calendrier le plus précis possible sur la méthode de désignation commune" et "une méthode de travail pour les aspects programmatiques".
Les discussions, dont une partie se fera avec des représentants de la société civile, doivent se dérouler à huis clos.
Cette réunion intervient juste après le congrès du PS, qui a acté la victoire d'Olivier Faure et de sa ligne unitaire allant "de Raphaël Glucksmann à François Ruffin", face à son opposant Nicolas Mayer-Rossignol qui plaidait pour "une affirmation socialiste" pour 2027.
Avec cette rencontre, "on va formaliser aux yeux du grand public qu'on veut avancer ensemble", explique l'eurodéputé PS Pierre Jouvet, proche d'Olivier Faure.
Mais sans surprise, l'invitation a été déclinée par le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, déjà lancé dans sa quatrième campagne pour la présidentielle, après avoir effleuré le second tour en 2022.
L'Insoumis, qui peut compter sur un programme bien rodé et des intentions de vote autour de 12-13%, malgré les polémiques récurrentes, est opposé aux primaires, qui selon lui "donnent la primeur à ceux qui clivent le moins et font exploser ceux qui y participent".
"Double jeu"
Il pense surtout qu'il peut, comme en 2022, rafler le vote utile de gauche: "On a frôlé la qualification à deux reprises. Les sondages nous mettent dans une position de force", remarque le député LFI Paul Vannier.
Ce refus arrange bien les socialistes et les Ecologistes, qui ont à plusieurs reprises indiqué qu'ils ne s'aligneraient pas derrière Jean-Luc Mélenchon, jugé trop clivant pour gagner au second tour même face à l'extrême droite.
Il n'est pas le seul à sécher la réunion: le patron des communistes, Fabien Roussel, a prévenu qu'il ne participerait à une telle réunion que lorsque "la gauche s'engagera d'abord à s'unir aux élections municipales". Et le même de déplorer le "double jeu" de certains partenaires qui "font le choix de s'allier avec LFI pour se présenter contre des maires sortants de gauche", ciblant les Ecologistes sans les nommer.
"Fabien (Roussel) a très envie de se lancer dans la présidentielle, c'est une histoire de fierté communiste, mais les communistes finiront pas nous rejoindre", veut croire Marine Tondelier.
Autre absent remarqué, le leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, qui a déjà lancé son "projet pour la France" et argue que ses principes l'empêchent de se rendre à une invitation également faite à LFI.
"Lui et Jean-Luc Mélenchon ont des discours antifascistes très rhétoriques. Mais l'antifascisme, ce n'est pas que de la rhétorique, c'est aussi des actes", tance Marine Tondelier.
Raphaël Glucksmann, autour de 14-15% dans les intentions de vote, considère que la dynamique sondagière créera le vote utile autour de lui, sans passer par la "synthèse molle" d'une primaire.
Les socialistes, partenaires privilégiés de Place publique, pensent pourtant pouvoir faire revenir l'eurodéputé à de meilleurs sentiments.
Regrettant ces absences, Lucie Castets assure que la porte est "toujours ouverte", persuadée que "les partis ont vraiment conscience que séparés, c'est l'échec assuré".
"Je préfère qu'il n'y ait que des acteurs de bonne volonté autour de la table, plutôt que des gens qui viennent pour bousiller la réunion" et "jouer sur deux tableaux", rétorque pour sa part le député François Ruffin, déjà candidat à la primaire, comme Clémentine Autain, et persuadé de la gagner.
"Le changement climatique accroît la fréquence et l'intensité des températures extrêmes, faisant des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt la +nouvelle norme+, avec des conséquences économiques considérables", souligne dans un communiqué la filiale de l'assureur allemand Allianz spécialisée dans l'assurance-crédit.
"Selon un premier calcul, les récentes vagues de chaleur qui ont touché l'Europe centrale et méridionale, les Etats-Unis et la Chine, pourraient avoir un coût économique important", indique Allianz Trade, alors que des millions d'Européens souffrent d'une canicule précoce depuis plusieurs jours, qui doit atteindre son pic mardi.
"Pour donner un ordre d'idée, une journée de chaleur extrême (plus de 32°C) équivaut à une demi-journée de grève", ajoute la note d'analyse.
S'appuyant notamment sur le nombre de jours où la température constatée ou prévue a dépassé les 32°C dans chaque pays étudié entre le 1er mai et le 14 juillet, Allianz Trade calcule que "la vague de chaleur se traduit par une réduction de -0,5 point de la croissance du PIB de l'Europe pour 2025 et d'environ -0,6 point au niveau mondial".
Dans le détail, l'assureur estime que "la Chine, l'Espagne, l'Italie et la Grèce pourraient perdre près d'un point de PIB chacune en raison de la vague de chaleur actuelle", et que "les Etats-Unis et la Roumanie pourraient être confrontés à une baisse d'environ -0,6 point chacun, tandis que la France pourrait perdre jusqu'à un tiers de point".
En revanche, "l'impact sur l'Allemagne semble minime avec seulement -0,1 point".
Ces chaleurs extrêmes "ont des effets négatifs directs importants, non seulement pour les personnes et la faune, mais aussi pour l'économie, notamment des pertes matérielles importantes dans les pays développés et des pertes humaines dans les pays en développement", poursuit l'assureur, qui note que "les températures extrêmes réduisent également la productivité du travail".
"Lorsque les températures grimpent à 38°C, la baisse de productivité est encore plus spectaculaire, chutant de deux tiers", indique encore le communiqué.
"Notre album sortira officiellement au printemps prochain", a annoncé le leader du groupe RM sur la plateforme Weverse au cours d'un live, expliquant que le groupe partirait ensuite "bien évidemment" en tournée "tout autour du globe".
Le septuor, qui a fait ses débuts en 2013, est devenu la première formation sud-coréenne à dominer les classements musicaux américains et a constituer une communauté mondiale de fans, appelée "ARMY".
Mais en Corée du Sud, tous les hommes valides de moins de 30 ans sont appelés au moins 18 mois sous les drapeaux en raison des tensions avec le Nord, une obligation qui a forcé le boys band à marquer une pause en 2022.
Les différents membres du groupe se retrouveront aux Etats-Unis à partir de juillet pour commencer la production de ce nouvel album, le premier depuis "Proof" en 2022 qui s'était vendu à 3,5 millions d'exemplaires en Corée du Sud cette année-là.
Le retour de BTS est une "excellente nouvelle" pour l'industrie de la K-pop, estime Yoo Sung-man, analyste chez Leading Investment and Securities. A son apogée, le groupe représentait 0,2% du PIB de la Corée du Sud.