Paulo Henrique (26e) et Gabriel Martinelli (32e) ont marqué en première période pour le Brésil, qui sortait d'une victoire convaincante contre la Corée du Sud quatre jours plus tôt à Séoul (5-0).
Mais les Nippons sont revenus en seconde période avec d'autres intentions et ont inscrit trois buts, par le Monégasque Takumi Minamino (52e), puis Keito Nakamura (62e) et Ayase Ueda (71e), au plus grand plaisir des 45.000 spectateurs.
Ce succès est le premier du Japon face au Brésil en 14 tentatives (11 victoires brésiliennes et deux nuls jusqu'à présent). C'est également la deuxième défaite des Auriverde depuis que le sélectionneur italien Carlo Ancelotti, parti du Real Madrid, a pris l'équipe en mains au mois de mai, après un revers en Bolivie (1-0) en qualifications pour le Mondial.
"Je suis très clair sur ce qui s'est passé, l'équipe s'est effondrée mentalement après la première bévue", a estimé le sélectionneur italien après la rencontre, "ça a été la plus grosse erreur de l'équipe".
"Le Brésil n'a pas eu l'attitude nécessaire en deuxième mi-temps pour stopper la réaction du Japon. Nous avons perdu un peu de notre bonne attitude et de notre pensée positive", a ajouté l'Italien.
Japon et Brésil sont tous deux qualifiés pour la Coupe du monde, qui se déroule l'été prochain aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.
Ancelotti avait largement fait tourner son équipe par rapport à celle victorieuse en Corée, reposant notamment Estevao et Rodrygo. Martinelli et Henrique faisaient équipe avec Vinicius en attaque.
Pour Carlo Ancelotti il vaut mieux "faire ces erreurs maintenant que lors de la Coupe du Monde". "Nous devons apprendre des erreurs que nous avons commises en seconde période", a-t-il estimé.
Le Japon avait lui aussi plusieurs titulaires habituels absents, dont l'ailier de Brighton Kaoru Mitoma et le millieu de Liverpool Wataru Endo.
L'avionneur américain a annoncé mardi sur son site internet avoir livré 55 avions en septembre, dont quarante 737 MAX - dernière version de la famille du 737. Cela porte le total à 12.254 exemplaires du 737 livrés depuis sa sortie, en incluant les versions d'affaires.
Mais, à fin septembre, Airbus avait livré 12.257 exemplaires de son A320 (versions d'affaires incluses), d'après les chiffres annoncés le 8 octobre.
Les deux familles ont connu des mises à jour importantes depuis leurs tout premiers vols, en particulier au niveau des moteurs et de leurs composants pour réduire notamment leur consommation de carburant, leur volume sonore.
Mais les livraisons du 737 ont été brutalement interrompues pendant vingt mois dans le monde entier - davantage en Chine - après deux accidents du 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait 346 morts.
Sa production est actuellement plafonnée par le régulateur aérien (FAA) à 38 par mois depuis mars 2024, à la suite d'un incident en vol sur un 737 MAX 9 ayant fait quelques blessés légers.
La direction de Boeing, qui a engagé des mesures drastiques pour améliorer la qualité de la production, compte demander d'ici la fin de l'année l'autorisation de passer à 42 par mois, puis au-delà courant 2026.
De son côté, Airbus a pâti ces dernières années de problèmes de moteurs et signalait encore fin juillet des "problèmes persistants d'approvisionnement en moteurs sur le programme A320".
Pour se rasséréner, Boeing peut néanmoins se réjouir d'avoir livré en septembre le 2.000e exemplaire du 737 MAX depuis sa sortie en 2017. C'est la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair qui l'a reçu, avec neuf autres exemplaires.
Boeing a également livré en septembre sept 787 Dreamliner, trois gros porteurs 777 Fret et quatre 767 (deux Fret et deux ravitailleurs militaires). Le groupe a livré 160 avions au troisième trimestre et 440 depuis le début de l'année.
En septembre, il a engrangé 96 commandes brutes dont 32 pour des 737 MAX et 64 pour des 787 Dreamliner. Après annulations et conversions, les commandes nettes ressortent à 48 avions à fin septembre et à 870 depuis début 2025.
Le carnet de commandes de la branche commerciale (BCA) contenait 6.579 avions à fin septembre, soit plus de 600 milliards de dollars.
Monique Barbut, ancienne envoyée spéciale du président pour le climat, prend la tête du ministère de la Transition écologique. Experte des négociations climatiques, elle devra redonner du souffle à un ministère affaibli et représenter la France à la COP30 au Brésil.