Cette situation étant "unique en France et peut-être en Europe", compte-tenu du nombre de maisons concernées, cette étude, estimée à "plus de 300.000 euros" et "théoriquement prise en charge par les propriétaires", sera financée par l'Etat "à travers le fonds Barnier", a précisé Anthony Barraco, sous-préfet de Sartène.
Confiée à L'Apave, un bureau d'étude, elle doit compléter l'expertise de la falaise réalisée sous chaque bâti et présentée en septembre 2024. Celle-ci avait révélé des inquiétudes sur les fondations des 33 maisons à l'aplomb de la falaise.
"L'analyse du bâti va déboucher sur des faisabilités de travaux compatibles avec ceux qui pourraient être réalisés sur la falaise", a précisé le sous-préfet.
Interrogés pour savoir qui allait payer les éventuels travaux, les intervenants n'ont pas tranché cette question. Si les réparations du bâti incombent normalement aux propriétaires, les travaux sur la falaise, qui appartient à la Collectivité de Corse, reviennent aux pouvoirs publics.
En septembre, le maire, Jean-Charles Orsucci, avait précisé que ces analyses étaient sur la base du volontariat et à l'initiative de l'Etat, mais que si des fragilités étaient révélées, les propriétaires devraient, à leurs frais et obligatoirement, y remédier. A condition que cela soit encore possible et donc au risque de nouvelles expulsions.
Deux maisons emblématiques avaient été évacuées en décembre 2022, au grand dam de leurs propriétaires, et des procédures judiciaires sont en cours.
"On fera tout pour préserver cet écrin, notre objectif est de sécuriser les biens autant que possible", a promis le sous-préfet.
Le maire, Jean-Charles Orsucci, n'a pas caché qu'il ferait une distinction entre les propriétaires de résidences secondaires et ceux vivant à l'année, suscitant la surprise de plusieurs d'entre eux.
L'étude aura trois phases: la "modélisation de tous les bâtiments" cette semaine, puis l'expertise intérieure des bâtiments, cette semaine puis "fin août-début septembre", a précisé Laurent Sialelli, de L'Apave.
Une troisième phase étudiera comment chaque bâtiment va se comporter face aux différents scénarios d'aléas (éboulement, chute de bloc), afin "d'imaginer des solutions techniques pour sauvegarder les biens", a expliqué M. Sialelli.
Au terme d’une audience qui s’est tenue mardi, le tribunal des Affaires Economiques de Versailles "a effectivement décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire", pour chercher à régler les difficultés de l'entreprise, indique Carmat dans un communiqué.
La reprise de cotation est prévue à l'ouverture des marchés mercredi, ajoute le concepteur du coeur Aeson dont ont bénéficié 122 patients dans l'attente d'une transplantation.
Créée en 2008, Carmat n'a plus les fonds nécessaires pour payer immédiatement ses créanciers.
Il lui fallait réunir un complément de trésorerie "d'au moins 3,5 millions d'euros" d'ici fin juin, une somme qu'elle n'a pas réussi à rassembler malgré une campagne de dons lancée auprès des entreprises et des particuliers ainsi que des démarches auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) et des pouvoirs publics.
Carmat examinera durant la période d'observation, qui suit l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire, "toutes les options lui permettant la poursuite de ses activités, notamment un plan de cession", selon son communiqué.
Le coeur à taille unique Aeson comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d'un cœur naturel et d'une tablette pour régler les paramètres.
Le septuple lauréat Novak Djokovic, à 38 ans, s'apprête lui à lancer sa quête d'un 25e titre en Grand Chelem en fin d'après-midi contre le Français Alexandre Müller.
Il y aura peut-être davantage de suspense sur le Central qu'il n'y en a eu sur le court N.1, où Sinner n'a fait ni dans le détail, ni dans la durée (1h48) pour éliminer son compatriote Luca Nardi (95e joueur mondial).
Le triple lauréat en Grand Chelem a lâché seulement sept jeux, et aucun dans un dernier set expédié en 23 minutes chrono (6-4, 6-3, 6-0).
"J'ai senti que je servais vraiment bien. Au début nous avions un peu de mal tous les deux, mais je suis content de la manière dont j'ai terminé ce match", a commenté l'Italien de 23 ans.
L'incroyable finale perdue contre son grand rival Carlos Alcaraz à Roland-Garros, en cinq sets et malgré trois balles de match en sa faveur, est déjà derrière lui. "C'est un nouveau tournoi, un nouveau défi", s'est projeté l'actuel patron du circuit ATP.
Pegula sèchement sortie
Le N.7 mondial Lorenzo Musetti n'a lui pas survécu à son premier match de la saison sur gazon, éliminé en quatre manches par le qualifié géorgien Nikoloz Basilashvili, ex-membre du top 20 retombé au 126e rang mondial.
"Normalement je sais comment me déplacer, mais aujourd'hui c'était comme si je n'avais jamais joué sur cette surface", a réagi le demi-finaliste 2024, de retour d'une blessure à la jambe gauche. "Une performance vraiment mauvaise, je dirais."
L'Italien de 23 ans retrouvait la compétition pour la première fois depuis son abandon en demi-finale de Roland-Garros contre Alcaraz.
Médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris, Musetti est déjà le troisième membre du top 10 à prendre la porte à Wimbledon, après le Danois Holger Rune (8e) et le Russe Daniil Medvedev (9e) lundi en ouverture du tournoi.
Dans le tournoi féminin, il y a eu une première victime au sein du top 5 mondial en la personne de Jessica Pegula (3e), balayée en deux sets (6-2, 6-3) par l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (116e).
L'Américaine de 31 ans a subi une défaite surprise et expéditive en 58 minutes, trois jours après avoir remporté le tournoi allemand de Bad Homburg (WTA 500), également sur gazon.
"Est-ce que je pense avoir joué le meilleur match de ma carrière? Non, mais je ne pense vraiment pas avoir mal joué. Son tennis était juste incroyable, (...) c'était son jour", a réagi Pegula.
Avec des joueuses comme Pegula, "vous devez saisir les petites opportunités qui se présentent à vous. J'ai essayé d'être plus agressive, de jouer ma chance à fond, de ne pas penser à gagner ou perdre le point, juste faire de mon mieux", a commenté Cocciaretto, 24 ans.
Ex-membre du top 30, l'Italienne affrontera au deuxième tour l'Américaine Katie Volynets, tombeuse mardi de la récente lauréate du Queen's, l'Allemande Tatjana Maria.