"Chaque fois que je participe à une compétition, j'apprends quelque chose de nouveau", a souligné la jeune femme lors d'un point presse à l'aube de son troisième rendez-vous international seulement en grand bassin.
"Globalement, je suis surtout impatiente de voir comment je vais gérer cinq épreuves différentes", a-t-elle ajouté, déterminée à "aller chercher la première place" à chaque plongeon.
Déjà quadruple médaillée d'or aux Championnats du monde — sur 200 m papillon et 400 m 4 nages en 2022 à Budapest et en 2023 à Fukuoka —, McIntosh a ajouté à Paris trois titres olympiques — 200 m papillon, 200 et 400 m 4 nages — à son palmarès toujours grandissant.
Et devant son public en juin lors des essais canadiens, elle a réalisé une nouvelle performance retentissante : trois records du monde en l'espace de cinq jours sur 400 m 4 nages, 200 m 4 nages et 400 m nage libre.
"Juste incroyable"
"C'était une semaine historique", a savouré auprès de l'AFP le Français Frédéric Vergnoux, entraîneur de la jeune femme venue s'installer au début de l'année dans son club à Antibes pour "sortir de sa zone de confort".
Comme Léon Marchand l'a fait en s'isolant en Australie après l'été olympique, McIntosh est venue vivre dans les Alpes-Maritimes quelque temps. "Elle voulait découvrir autre chose, tester de nouvelles approches", a expliqué son coach.
Dans un environnement inconnu, elle a toutefois gardé la même ligne directrice, une constance exemplaire à l'entraînement. "Elle ne fait pas une séance exceptionnelle de temps en temps, elle les fait toutes comme ça", a admiré Vergnoux.
Des lignes d'eau du bord de la Méditerranée aux stages d'altitude à Font-Romeu où elle a appris le ski de fond, elle a aussi passé ses journées à impressionner ses coéquipiers du Cercle des nageurs d'Antibes par un "investissement total" dans sa préparation.
"Pour son jeune âge, son professionnalisme, son ouverture d'esprit, sa vision des courses, c'est juste incroyable", a estimé l'Antibois Damien Joly, qui participera avec les Bleus à ses septièmes Mondiaux en grand bassin à Singapour.
Objectif Ledecky
"Elle s'arrache tout le temps, j'avais du mal à la suivre", a-t-il ajouté, avant de se prêter au jeu des comparaisons flatteuses : "j'ai nagé avec des grandes championnes à l'entraînement, Camille Muffat, Laure Manaudou, mais c'est encore un niveau au-dessus".
Au vu des derniers résultats, la Canadienne sera largement favorite aux Mondiaux des quatre épreuves qu'elle domine déjà: 400 m nage libre, 200 m papillon, 200 et 400 m 4 nages.
Parce qu'elle "ne se fixe absolument aucune limite" selon son entraîneur, elle a aussi décidé d'aller défier la nageuse la plus titrée de tous les temps, l'Américaine Katie Ledecky, sur sa distance fétiche.
Début 2024, lors d'un meeting universitaire en Floride, McIntosh avait infligé à Ledecky sa première défaite sur 800 mètres nage libre en plus de 13 ans au plus haut niveau.
Un titre olympique plus tard, Ledecky a répondu à distance en améliorant en mars dernier son propre record du monde (8 min 4 sec 12 centièmes). Mais lors de sa folle semaine canadienne, McIntosh a signé le troisième meilleur chrono de tous les temps (8:05.07).
"On fait ressortir le meilleur l’une de l’autre. Je pense que c’est le plus grand défi de ma carrière, parce que Katie est au sommet de sa forme", a prévenu la Canadienne. À Singapour, tous les yeux seront donc rivés sur ce duel de titans.
Les débrayages, qui ont commencé à 7H00 heure locale (06h00 GMT), vont entraîner de nombreuses annulations de rendez-vous dans un système de santé public, le NHS, déjà plongé dans une profonde crise avec de gigantesques listes d'attente et une hémorragie de professionnels.
A Londres, une poignée d'entre eux se sont rassemblés au petit matin aux abords de l'hôpital Saint Thomas, a constaté un journaliste de l'AFP. "Salaire injuste", "payez les médecins", pouvait-on lire sur leurs pancartes.
Ces mêmes médecins avaient obtenu en septembre, après une série de grèves, une augmentation de salaire de 22,3% sur deux ans de la part du gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir deux mois plus tôt.
En acceptant l'offre du gouvernement en septembre, la BMA avait affirmé que les salaires des médecins accusaient "un retard de 20,8% en termes réels par rapport à 2008".
Il réclame une revalorisation supplémentaire de 4 livres par heure, soit 4,5 euros.
Dans une tribune publiée jeudi soir sur le site du Times, le Premier ministre Keir Starmer a exhorté ces médecins à ne pas suivre la "voie dommageable" de la grève, estimant qu'elle "aura un énorme impact" sur le système de santé public.
Il accuse aussi la BMA d'avoir "précipité" la grève, affirmant qu'elle est "injuste" pour les patients.
Dans un autre quotidien, le Telegraph, le ministre de la Santé Wes Streeting a également attaqué ce syndicat, l'accusant de ne pas avoir négocié "de bonne foi".
Des propos battus en brèche par la BMA. Selon elle, le gouvernement avait toutes les cartes en main pour empêcher la grève.
"Nous ne valons pas moins qu'il y a 17 ans", ont déclaré les coprésidents du syndicat dans un communiqué.
En janvier 2024, ces médecins, comparables aux internes en France, avaient observé en janvier leur plus longue grève de l'histoire du NHS, avec six jours consécutifs de débrayage.
🏗️ Donald Trump est venu inspecter un grand chantier de rénovation de l'imposant bâtiment de la Fed à Washington vendredi 25 juillet. Cette visite a donné lieu à un échange tendu avec le président de l'institution, Jerome Powell.
💰 Le banquier central a contesté, en secouant vigoureusement la tête, le chiffre de 3,1 milliards de dollars avancé par le président américain sur le coût des travaux, au lieu des 2,7 milliards annoncés.
💥 Les relations entre les deux hommes sont tendues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président républicain avait nommé Jerome Powell pendant son premier mandat (2017-2021), puis ce dernier avait été reconduit par le démocrate Joe Biden. Mais Donald Trump assure regretter amèrement ce choix et accable régulièrement le banquier central de critiques virulentes, l’invitant notamment à baisser les taux d’intérêts.
🚪Il serait toutefois très compliqué pour Donald Trump de renvoyer le patron de la Fed, en théorie inamovible ou presque. Un tel licenciement serait sans précédent, et nécessiterait de prouver l'existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré banquier central, dont le mandat s'achève en mai 2026.