Sofia et Tarek, tous deux âgé·es de 40 ans, ont quitté la Tunisie il y a maintenant plus de six ans. Cette docteure en arts visuels et cet ingénieur réseau ont choisi de s'établir en France pour construire leur vie, malgré leur attachement indéfectible à leur pays d’origine.
Dans les rues de Kasserine, les agentes de propreté débutent leur journée dès les premières lueurs de l'aube, affrontant un froid glacial et un travail éprouvant. Faute d’équipement de protection et de matériel, qu’elles doivent souvent acheter elles-mêmes, elles se sentent “humiliées”. Malgré des années passées à servir la communauté, la régularisation de leur situation demeure un rêve inaccessible pour beaucoup d'entre elles.
Installé à Paris depuis plusieurs années, Hédi partage son temps entre son master de philosophie, les heures de tutorat qu’il dispense et de nombreuses activités extra-scolaires. Derrière cette routine bien rodée, des défis financiers persistent et des projets d’avenir se dessinent. Plongée dans son porte-monnaie.