18.07.2025 à 12:46
Délocalisation des demandes d’asile
« D’où venons-nous ? À la frontière soudano-libyenne, il y a les Rapid Support Forces soudanaises – émanation des janjawid pilleurs du Darfour – qui participent à un filtrage violent pour dissuader les migrations vers le nord sous couvert du « Khartoum Process », un accord entre pays européens et africains dont l’objectif est de réduire les départs vers l’Europe. Ces détentions sont souvent menées sans surveillance, avec impunité, et cachent fréquemment des pratiques corruptions et violences. Puis en Méditerranée, les garde-côtes libyens commandés par un criminel notoire qui agissent en mer en « agent » de l’Union européenne, interceptent les embarcations, participent à des refoulements collectifs, et orientent les migrants vers des camps où sévissent extorsions, maladies, violences et exploitation. Avec son « Pacific Solution » lancé en 2001, l’Australie envoie les demandeurs d’asile arrivés par voie maritime vers des centres offshore à Nauru ou sur l’île de Manus (Papouasie-Nouvelle-Guinée) pour dissuader les traversées et affirmer un contrôle total sur l’accès à son territoire. Une politique dénoncée par l’Organisation des Nations unies (ONU) qui a rapporté ces de nombreuses violations des droits humains (détention illimitée, suicides, violences) dans les centres d’accueil…»
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« D’où venons-nous ? À la frontière soudano-libyenne, il y a les Rapid Support Forces soudanaises – émanation des janjawid pilleurs du Darfour – qui participent à un filtrage violent pour dissuader les migrations vers le nord sous couvert du « Khartoum Process », un accord entre pays européens et africains dont l’objectif est de réduire les départs vers l’Europe. Ces détentions sont souvent menées sans surveillance, avec impunité, et cachent fréquemment des pratiques corruptions et violences. Puis en Méditerranée, les garde-côtes libyens commandés par un criminel notoire qui agissent en mer en « agent » de l’Union européenne, interceptent les embarcations, participent à des refoulements collectifs, et orientent les migrants vers des camps où sévissent extorsions, maladies, violences et exploitation. Avec son « Pacific Solution » lancé en 2001, l’Australie envoie les demandeurs d’asile arrivés par voie maritime vers des centres offshore à Nauru ou sur l’île de Manus (Papouasie-Nouvelle-Guinée) pour dissuader les traversées et affirmer un contrôle total sur l’accès à son territoire. Une politique dénoncée par l’Organisation des Nations unies (ONU) qui a rapporté ces de nombreuses violations des droits humains (détention illimitée, suicides, violences) dans les centres d’accueil…» L’article Délocalisation des demandes d’asile est apparu en premier sur IRIS. Lire 317 mots