Le cinéaste roumain, qui rejette un cinéma trop soigné et contraint, voit dans les mutations effrénées de son pays une inspiration pour son œuvre prolifique et expérimentale.
Délire autour d’un spectacle de vampire érotique, le film de Radu Jude déborde de mille histoires et images générées par IA, moulinant dans la dinguerie d’une technologie prête à dévorer le monde.
Le décès du très populaire musicien et compositeur bosniaque, le 7 octobre à Sarajevo, a suscité une ferveur inattendue et des retrouvailles bien au-delà des frontières des Balkans. Un air de yougonostalgie bienvenu.
La toile de l’artiste est exposée à Paris à partir de mardi 14 octobre pour une durée de cinq ans, après plusieurs années passées dans les collections nationales émiraties.
Contestée, la société 9eArt+, qui gère la manifestation, serait en situation favorable pour se succéder à elle-même. L’autrice d’«Animan», récompensée en 2025, refuse la traditionnelle exposition honorifique qui devait se tenir l’an prochain.
«Libé» vous guide dans les pièces ou performances du moment. Parmi les spectacles vivement conseillés par la team Culture cette semaine : «La guerre n’a pas un visage de femme» de Svetlana Alexievitch et «la Petite Boutique des horreurs» de Christian Hecq et Valérie Lesort.
En conclusion d’un cycle ébauché il y a quatre ans, l’auteur et metteur en scène développe avec un brio virant à l’excès un récit familial perclus de questionnements.
La metteuse en scène signe une pièce inspirée de l’essai du philosophe Baptiste Morizot, dont les travaux portent sur les relations entre l’humain et le reste du vivant.
La comédienne dénonce les propos de l’avocat à son égard sur BFMTV, qu’elle estime destinés à discréditer son soutien à Charlotte Arnould. L’acteur, accusé de viols par cette dernière, sera jugé devant la cour criminelle de Paris.
Dans un essai percutant et documenté, le philosophe décrit le tournant anthropologique des technologies auxquelles nous déléguons nos facultés intellectuelles et créatives, leurs conséquences sur le travail et les moyens dont nous disposons encore pour les réguler.
Alertée par des fans, qui pointent depuis samedi 11 octobre de frappantes similarités entre les deux vidéos, l’autrice-compositrice-interprète accuse également l’industrie musicale coréenne de vampiriser la culture noire.
Moins nerveux et pudique que les précédents albums de l’artiste parisien, «Watt» laisse libre cours à son désir d’expérimentations harmoniques et vocales.
Retour en images sur le retour des derniers otages vivants retenus dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023 et la libération des prisonniers palestiniens par l’Etat hébreu, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Le professeur au Collège de France partage la récompense avec les Américains Joel Mokyr et Peter Howitt, pour leurs travaux sur l’impact des nouvelles technologies sur la croissance économique.
Fatras de bruits, de gesticulations, de références, de laideur et de pesanteur... Il n’y a qu’un seul tableau à sauver, parmi les dix variations du metteur en scène russe autour de la pièce de Shakespeare.
Philippe Lançon, Nathalie Agogué, Florian Bardou, Olivier Wieviorka, Robert Maggiori
Un Sisley volé par les nazis, un champion de tennis frappé d’infamie, un slalom entre honte et tabous, un réquisitoire mâtiné d’ironie sur Vichy et les ruptures anthropologiques entraînées par l’IA.
L’actrice américaine, connue pour ses rôles dans «Manhattan» ou «le Parrain», oscarisée pour «Annie Hall», est décédée à 79 ans. Symbole d’une modernité drôle et indépendante, elle aura marqué Hollywood autant par son style que par sa liberté.
L’actrice américaine, icône intemporelle du cinéma décédée à 79 ans, illumine chaque rôle de sa présence unique, entre humour, émotion et charisme irrésistible.
James Leesley, originaire de Sheffield au Royaume-Uni, adoubé par Etienne Daho et The Verve, publie un premier album solo d’une délicatesse envoûtante.
Du 15 au 19 octobre, le Festival du cinéma underground de Lausanne met à l’honneur des films d’exploitation espagnols des années 1970-1980. Une époque post-Franco qui voit l’Espagne exorciser la dictature «sous des formes vraiment tordues».
La prestigieuse récompense distingue chaque année les journalistes - en radio, télévision, photographie et presse écrite - qui couvrent les conflits et réussissent à dépeindre, avec humanité, la réalité de la guerre. Les lauréats de la 32e édition ont été annoncés ce samedi 11 octobre.
A travers les souvenirs de son éveil au sexe et d’un trauma qui marque un moment clé, l’autrice remonte, dans une bande dessinée autobiographique, le fil de son rapport aux hommes.
La photographe iranienne, exposée pour la première fois en France, explore les silhouettes disparaissant sous les drapés, notamment les images de vêtements traditionnels marocains du psychiatre de Gaëtan Gatian de Clérambault.
Chaque samedi, le point sur les ouvrages préférés du public. Cette semaine, le classement est en surchauffe et notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
L’œuvre démesurée du père de «Citizen Kane» se retrouve à Paris dans une exposition et une rétrospective. Un voyage érudit et enfantin dans l’esprit d’un génie souvent incompris et malmené par les studios.
Il n’y jamais eu autant de livres de poche en librairie. A côté des éditions historiques, des collections sont nées ces dernières années, une manière de valoriser leur catalogue et de faire découvrir des auteurs à un public plus jeune. Le point à l’occasion du festival Lire en poche à Gradignan ce week-end.
A partir de l’essai «la Pensée straight», la comédienne engagée imagine une forme inédite entre performance et réunion amicale (ou syndicale) pour se serrer les coudes dans les luttes présentes et à venir.
«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, une fresque fantastico-médiévale française et des ados en 2D qui mangent les riches.