Selon les informations de Mediapart, les trois hommes concernés n’ont jamais été informés de leurs droits, faute d’interprète disponible. C’est le parquet de Bayonne qui a finalement ordonné leur libération, jugeant que le délai était «excessif». Une enquête administrative a été ouverte.
L’absence du numéro un chinois au sommet des Brics, au Brésil, début juillet, a relancé les spéculations sur son éventuelle mise à l’écart. Mais, pour certains spécialistes, Xi est au contraire suffisamment en confiance, désormais, pour déléguer à son entourage.
Le président a annoncé que la France reconnaîtra l’État de Palestine en septembre. Après avoir longtemps attendu des soutiens occidentaux et arabes, le chef de l’État a décidé d’avancer seul. Une annonce dont la portée dépendra notamment de la capacité de Paris à résister aux pressions israéliennes.
Partie des faubourgs de Sétif, Nafissa Sid Cara parvient à la fin des années 1950 à s’ouvrir la voie vers les travées du palais Bourbon, avant celles du Conseil des ministres. Mais derrière l’image d’Épinal de l’ascension républicaine d’une jeune institutrice musulmane, son parcours illustre bien des paradoxes.
De Toulouse à Limoges en passant le Puy-de-Dôme, des députés sont pris pour cibles en réaction à leur position sur la loi de régression écologique votée le 8 juillet dernier.
Une prof de français, un agriculteur, une écrivaine. De Tours à Saint-Malo, en passant par Mauges-sur-Loire, trois parcours différents se rejoignent sur une conviction: la loi Duplomb est une aberration.
Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.
La justice anticorruption enquête sur le versement par le Siaap de plusieurs millions d’euros à une fondation censée porter des projets solidaires à l’étranger. Le domicile d’un dirigeant de l’établissement public, par ailleurs membre du parti Les Républicains, a aussi été perquisitionné.
Depuis le 10 juillet, dix des douze agents de Paris adresse sont en grève. Ils réclament des locaux dignes pour accueillir les plus précaires et une prime mensuelle de 140 euros. S’ils ont déjà obtenu le déménagement du service, les revendications salariales n’ont pas été satisfaites.
Des foyers aux cités, les immigrés non européens ont longtemps vécu cachés, et leur musique était inaudible, ou presque, hors de leurs communautés. Avec le soutien de réseaux militants, leur parole s’est libérée après Mai-68, avant que les nouvelles générations se fassent entendre.