Plusieurs centaines de personnes sont venues témoigner leur soutien à Nicolas Sarkozy avant son incarcération. L’occasion de menacer les magistrats et les journalistes, et de diffuser le récit indécent d’un ancien président condamné qui se compare au capitaine Dreyfus.
Jusqu’à mercredi, une réunion au plus haut sommet du parti-État sera l’occasion d’en renouveler à la marge la composition et d’affirmer de grandes orientations politiques. L’opacité de son fonctionnement fait que les spéculations sur les purges sont souvent contradictoires et mal informées.
Après l’émoi suscité par le cambriolage du Louvre, les questions sur «ce qui a dysfonctionné» restent nombreuses. Sa présidente va s’expliquer devant le Sénat. Pour des syndicalistes, ce casse est d’abord le résultat d’années de sous-investissement dans l’entretien du bâtiment.
Condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens, l’ancien président de la République est incarcéré mardi 21 octobre à la prison de la Santé, à Paris. Suivez cet événement historique avec la rédaction de Mediapart.
Nicolas Sarkozy a toujours assuré qu’il voulait être traité comme n’importe quel justiciable: ni mieux ni moins bien. Il devrait donc se réjouir. C’est précisément ce qu’il lui arrive au regard des statistiques officielles.
Emmanuel Macron et Gérald Darmanin au chevet du condamné, les groupes Accor et Lagardère en soutien, des télévisions qui occultent largement la gravité des faits: l’incarcération de Nicolas Sarkozy révèle, comme jamais, la panique d’un petit monde puissant qui désire ni plus ni moins que le retour des privilèges.
Sébastien Lecornu vient de renommer à son cabinet Olivier Brandouy, ancien recteur dont le CV est entaché par la gestion calamiteuse, courant 2023, d’une affaire de violences sexuelles. Pour se justifier, ce haut fonctionnaire s’arrange avec les faits.