Tenté de tempérer les ardeurs de son ministre de l’intérieur, Emmanuel Macron s’est attiré les foudres de la droite et de l’extrême droite, qui lui reprochent de «céder» à Alger. Faute de traduction en actes, la position présidentielle n’a encore rien réglé à la situation.
La crise politique et diplomatique entre la France et l’Algérie a pris des proportions inédites. Mediapart est allé à la rencontre de binationaux qui se sentent pris au piège, particulièrement dans une ville où l’extrême droite surfe sur la nostalgie de l’Algérie française.
Donald Trump a désigné l’Afrique du Sud comme adversaire, en raison d’une supposée politique de discrimination envers les Blancs. Mais cette offensive dévoile aussi le lien idéologique fort entre l’extrême droite afrikaner et les technofascistes au pouvoir à Washington.
Pour financer le projet de réarmement européen, le pouvoir et le camp néolibéral convoquent l’économie de guerre. Mais derrière cette appellation, ils pensent à tout autre chose qu’à une mobilisation des moyens économiques pour la sécurité du pays: imposer par la ruse leur agenda d’austérité sociale.
Utilisé par Olivier Faure comme par les Insoumis pour s’afficher comme les remparts à une «réhollandisation» de la gauche, le récit de la reprise en main du PS par l’ex-président relève pour l’heure davantage du fantasme que de la réalité.
Alors que la droite et le camp présidentiel promettent de l’austérité au nom du réarmement, et sans nier la réalité des menaces impérialistes qui pèsent sur le continent, il convient de déployer des solutions différentes.