Pour financer le projet de réarmement européen, le pouvoir et le camp néolibéral convoquent l’économie de guerre. Mais derrière cette appellation, ils pensent à tout autre chose qu’à une mobilisation des moyens économiques pour la sécurité du pays: imposer par la ruse leur agenda d’austérité sociale.
Utilisé par Olivier Faure comme par les Insoumis pour s’afficher comme les remparts à une «réhollandisation» de la gauche, le récit de la reprise en main du PS par l’ex-président relève pour l’heure davantage du fantasme que de la réalité.
Alors que la droite et le camp présidentiel promettent de l’austérité au nom du réarmement, et sans nier la réalité des menaces impérialistes qui pèsent sur le continent, il convient de déployer des solutions différentes.