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09:42 Consommation   Les prix des carburants poursuivent leur baisse au Liban

Les prix de l’essence, du diesel et du gaz domestique ont une nouvelle fois été revus à la baisse au Liban, selon la dernière grille des tarifs publiée mardi par le ministère de l’Énergie et de l’Eau.

Voici les nouveaux tarifs :

– 20 litres d’essence à 95 octane : 1.436.000 livres libanaises (-12.000 LL par rapport à la grille de vendredi).

– 20 litres d’essence à 98 octane : 1.476.000 LL (-12.000 LL)

– 20 litres de diesel (pour les véhicules) : 1.351.000 LL (-9.000 LL)

– Bonbonne de gaz domestique : 1.102.000 LL (-13.000)

– Kilolitre de mazout (utilisé pour approvisionner les générateurs électriques privés) : 693,3 dollars (-4,81 dollars par rapport au dernier barème).

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Les prix de l’essence, du diesel et du gaz domestique ont une nouvelle fois été revus à la baisse au Liban, selon la dernière grille des tarifs publiée mardi par le ministère de l’Énergie et de l’Eau.

Voici les nouveaux tarifs :

– 20 litres d’essence à 95 octane : 1.436.000 livres libanaises (-12.000 LL par rapport à la grille de vendredi).

– 20 litres d’essence à 98 octane : 1.476.000 LL (-12.000 LL)

– 20 litres de diesel (pour les véhicules) : 1.351.000 LL (-9.000 LL)

– Bonbonne de gaz domestique : 1.102.000 LL (-13.000)

– Kilolitre de mazout (utilisé pour approvisionner les générateurs électriques privés) : 693,3 dollars (-4,81 dollars par rapport au dernier barème).

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09:41 Intelligence artificielle   Google annonce l'installation d'un site géant en Inde et 15 milliards de dollars d'investissements

Google a annoncé mardi l'installation en Inde d'un centre de données et d'un site dédié à l'intelligence artificielle (IA), le plus grand hors des Etats-Unis, et promis d'investir 15 milliards de dollars en cinq ans dans le pays le plus peuplé de la planète.

« C'est le plus grand (site) que nous allons construire hors des Etats-Unis », a annoncé devant la presse à New Delhi le PDG de Google Cloud, Thomas Kurian. « Cela représente un investissement en capital d'un montant de 15 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années », a détaillé M. Kurian. « Cette infrastructure confirme les ambitions et les projets de l'Inde en matière d'IA », s'est pour sa part réjoui le ministre indien des Technologies de l'information, Ashwini Vaishnaw. Ces derniers mois, l'Inde a attiré plusieurs acteurs majeurs du secteur de l'IA, séduits par le plus grand marché de la planète en termes de population.

Quelque 900 millions d'Indiens - sur un total de près de 1,5 milliard - utilisent régulièrement Internet, à titre privé ou dans le cadre de leur profession, selon les dernières estimations du secteur.

La semaine dernière, la start-up américaine Anthropic a annoncé l'ouverture prochaine d'un bureau en Inde, révélant que le géant asiatique figurait déjà au deuxième rang des pays utilisateurs de son assistant conversationnel (chatbot) Claude. « L'Inde s'impose comme une évidence grâce à son énorme réservoir de talents sur le plan technique et à la volonté de son gouvernement de faire en sorte que l'IA bénéficie à toute la société », a alors souligné le PDG d'Anthropic, Dario Amodei.

L'un des principaux concurrents d'Anthropic, OpenAI, a aussi fait part de son intérêt pour le marché et envisage également d'y ouvrir une représentation d'ici la fin de l'année. La firme Perplexity a elle signé un partenariat avec l'opérateur de télécommunications indien Airtel.

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09:37 Madagascar   Le président contesté écarte toute démission

Le président malgache, Andry Rajoelina, a écarté lundi soir toute démission en appelant à « respecter la Constitution », dans sa première prise de parole depuis un lieu inconnu, après le ralliement ce weekend des militaires à la contestation qui agite le pays. 

Lors de ce direct diffusé sur les réseaux sociaux mais pas à la télévision publique malgache, M. Rajoelina s'est dit dans un « lieu sûr » après une « tentative de meurtre », sans plus de précisions sur sa localisation.

Est-il encore dans le pays, ou parti à l'étranger, comme l'a indiqué lundi la radio française RFI ? Cette incertitude nourrit la confusion sur cette île très pauvre de l'Océan indien où de nouvelles scènes de joie ont eu lieu lundi dans la capitale Antananarivo entre militaires et des milliers de manifestants appelant à son départ.

« Il n'y a qu'une seule issue pour résoudre ces problèmes, c'est de respecter la Constitution en vigueur dans le pays », a affirmé le président de 51 ans, rejetant de fait les appels à la démission du mouvement de contestation né le 25 septembre.

Elu en 2018, puis réélu en 2023 pour un mandat de cinq ans lors d'un scrutin boycotté par l'opposition, M. Rajoelina n'a pu faire diffuser son allocution par la télévision publique TVM après l'arrivée d'un « groupe de soldats armés » au siège de la chaîne.

D'après RFI, il a embarqué dimanche « à bord d'un avion militaire français pour La Réunion, avant de partir vers une autre destination avec sa famille ». « Je ne confirme rien aujourd'hui », a répondu à ce sujet depuis l'Égypte le président français, Emmanuel Macron, disant sa « grande préoccupation » pour Madagascar.

Des remises de peine ont été accordées lundi par décret présidentiel à une série de personnes parmi lesquelles le Franco-Malgache Paul Maillot Rafanoharana, emprisonné depuis 2021 pour tentative de coup d'Etat, et point de crispation entre les deux pays.

Ce weekend, une unité militaire, le Capsat, qui avait joué un rôle majeur dans le coup d'État en 2009 qui a porté au pouvoir M. Rajoelina, à la suite déjà d'une mobilisation populaire, a appelé les forces de sécurité à « refuser de tirer » sur les manifestants, avant de rejoindre ces derniers dans le centre de la capitale.

« Plus de dinosaures »

« C'est tout bizarre, vu qu'on était habitués à toujours être pourchassés et bombardés par des gaz lacrymogènes », a témoigné auprès de l'AFP Finaritra Manitra Andrianamelasoa, 24 ans. Cet étudiant en droit figurait parmi les milliers de manifestants ayant rejoint lundi la place du 13-mai dans une ambiance de fête.

Marchant au rythme d'une fanfare, le cortège a enflé à mesure qu'il approchait de ce lieu symbolique de l'histoire politique malgache, baptisé en hommage aux tués d'un soulèvement populaire en 1972 ayant conduit au départ du premier président.

« Au tout début, ce qu'on demandait, c'était l'électricité, la liberté de s'exprimer, mais on attend actuellement sa démission », a asséné Steven Mandimbiarivong Rasolonjanahary, 19 ans, un autre étudiant en droit.

« On attend sa démission mais le connaissant, je ne crois pas qu'il va dire ça », pronostiquait avec succès Rotsinasandratra Lucas Hantamalala, étudiante de 20 ans. « Plus de dinosaures politiques s'il vous plaît, on en a assez vus », exhorte-t-elle.

Des soldats ont accompagné samedi dans le centre-ville de la capitale malgache des milliers de manifestants, les rejoignant à nouveau dimanche pour un rassemblement en hommage aux personnes tuées au cours des plus de deux semaines de manifestations.

Départ du président du Sénat

Le mouvement de contestation, qui dénonçait au départ les coupures incessantes d'eau et d'électricité, s'est mué depuis en une contestation plus large du président Rajoelina et de son clan.

Le Conseil sécurité de l'Union africaine « rejette catégoriquement toute tentative de changement anticonstitutionnel du gouvernement dans le pays », a-t-il averti lundi dans un communiqué qui « exhorte » toutes les unités des forces armées malgaches à « s'abstenir de toute ingérence dans les affaires politiques ».

Les manifestants ont obtenu ce weekend le départ du décrié président du Sénat Richard Ravalomanana, ancien commandant de gendarmerie.

Surnommé « Général Bomba » pour son recours généreux aux grenades lacrymogènes lors de la crise de 2009, Richard Ravalomanana était accusé par les contestataires d'être un des principaux acteurs de la répression des manifestations ces dernières semaines.

Quant au troisième homme vilipendé par la rue, l'homme d'affaires et proche du chef de l'Etat Maminiaina Ravatomanga, il a fui dimanche matin à l'île Maurice voisine, comme l'a confirmé le gouvernement mauricien.

Au moins 22 personnes ont été tuées au début des manifestations et plus d'une centaine blessées, d'après un bilan des Nations unies.

Madagascar, île à la population très démunie, a une longue histoire de soulèvements populaires suivis par la mise en place de gouvernements militaires de transition.

Au moins 80% des 32 millions d'habitants de Madagascar vivent avec moins de 15.000 ariary par jour (2,80 euros), le seuil de pauvreté de la Banque mondiale.

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