31.07.2025 à 11:42
CATL : Une usine de batteries en Allemagne propulse la transition verte
Nichée au cœur du corridor industriel allemand, une immense usine de batteries construite par le géant chinois CATL à Arnstadt,
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Nichée au cœur du corridor industriel allemand, une immense usine de batteries construite par le géant chinois CATL à Arnstadt, en Thuringe, incarne une nouvelle phase de la collaboration sino-européenne en matière de transition énergétique. D’un investissement de 1,8 milliard d’euros, elle est en activité depuis fin 2022 et constitue le premier site de production de batteries électriques à grande échelle en Allemagne. L’usine d’Arnstadt est bien plus qu’un site de production : elle représente un modèle d’intégration industrielle transfrontalière. Elle allie l’expertise chinoise en batteries à l’ingénierie allemande de précision, créant un environnement de travail hybride. Des équipes mixtes collaborent quotidiennement sur la calibration des lignes, le dépannage des systèmes automatisés et l’amélioration des processus. En parallèle, les échanges culturels se développent naturellement : anglais, chinois et allemand se mêlent au quotidien dans l’atelier. Le site d’Arnstadt est aussi un modèle environnemental. Il est la première usine de CATL à l’étranger à fonctionner avec zéro émission nette de carbone. Alimentée par de l’électricité verte, dotée d’une logistique électrifiée et d’un système de gestion énergétique intelligent, elle incarne l’avenir de la production durable. L’usine coopère avec l’Institut Fraunhofer pour développer des solutions visant à améliorer la durée de vie des batteries, optimiser les ressources et réduire les coûts de maintenance. L’article CATL : Une usine de batteries en Allemagne propulse la transition verte est apparu en premier sur Observatoire Français des Nouvelles Routes de la Soie. Lire 483 mots
Avec une capacité de production de 30 millions de cellules par an, l’usine peut équiper environ 200 000 véhicules électriques. Elle fournit des batteries à plusieurs grands constructeurs européens qui cherchent à décarboner leurs activités pour répondre aux exigences environnementales croissantes.Collaboration interculturelle au cœur de la production
À ses débuts, des centaines d’ingénieurs chinois ont été envoyés sur place pour former les équipes locales et assurer la stabilité des opérations. Aujourd’hui, l’usine fonctionne avec une main-d’œuvre majoritairement européenne, tout en préservant l’esprit de coopération interculturelle.
31.07.2025 à 11:09
WeRide débarque avec son Robotaxi en Arabie Saoudite
WeRide, une entreprise chinoise spécialisée dans les technologies de conduite autonome, a annoncé le 28
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WeRide, une entreprise chinoise spécialisée dans les technologies de conduite autonome, a annoncé le 28 juillet que son Robotaxi a obtenu la première licence de conduite autonome délivrée par l’Arabie Saoudite. Grâce à cette licence, WeRide est autorisée à exploiter des services de conduite autonome sur l’ensemble du territoire saoudien. Dans une première phase, WeRide a collaboré avec Uber et AiDriver, un partenaire local, pour lancer une opération pilote de Robotaxi dans la capitale Riyad, commencée début juillet. Cette phase couvre des zones clés de la ville, notamment les voies principales et des zones désignées du centre-ville. Une exploitation commerciale à grande échelle du service de Robotaxi à Riyad est prévue d’ici la fin de cette année. L’obtention d’une licence de Robotaxi en Arabie Saoudite nécessite des procédures rigoureuses d’examen et d’approbation par plusieurs départements gouvernementaux, incluant des tests, évaluations et validations techniques, afin de garantir les plus hauts standards de sécurité et de performance. Outre le projet de Robotaxi, WeRide déploie également son Robobus en Arabie Saoudite. Son balayeur autonome S1 y a également été introduit, devenant le premier projet commercialisé de nettoyage autonome au Moyen-Orient. Relire notre dossier sur les relations entre la Chine et l’Arabie saoudite WeRide est une entreprise technologique chinoise spécialisée dans le développement de solutions de conduite autonome de niveau 4, sans intervention humaine. Fondée en 2017 et basée à Guangzhou, elle figure parmi les leaders mondiaux de la mobilité autonome. WeRide conçoit et déploie plusieurs types de véhicules intelligents, notamment des Robotaxis, Robobus, minibus autonomes et balayeuses autonomes, adaptés à une large gamme d’environnements urbains. L’entreprise se distingue par sa forte capacité d’innovation, avec plus de 300 brevets liés à l’intelligence artificielle, à la perception environnementale et à la planification de trajectoires. Elle a été la première entreprise en Chine à effectuer des tests ouverts de Robotaxi et à lancer des services grand public en conduite autonome. Sur le plan international, WeRide est présente dans plusieurs pays, notamment les États-Unis, les Émirats arabes unis, Singapour, Malaisie, Égypte et récemment l’Arabie Saoudite, où elle a obtenu la première licence officielle de Robotaxi. Ces expansions témoignent de sa volonté de devenir un acteur global de la mobilité intelligente, tout en collaborant avec des partenaires stratégiques comme Nissan, Renault, Bosch, Uber et des gouvernements locaux. WeRide poursuit sa mission de rendre la mobilité plus sûre, plus intelligente et plus accessible à l’échelle mondiale. L’article WeRide débarque avec son Robotaxi en Arabie Saoudite est apparu en premier sur Observatoire Français des Nouvelles Routes de la Soie. Texte intégral 773 mots
WeRide depuis 2017
10.07.2024 à 23:22
Ambitions célestes : que réalise et prépare la Chine dans l’espace pour 2024 ?
Le 26 février, la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC), développeur de séries de
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Le 26 février, la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC), développeur de séries de fusées et principale force motrice de l’industrie spatiale de la République Populaire de Chine (RPC), a dévoilé son « Livre Bleu » annuel, révélant les ambitions spatiales chinoises pour 2024. Cette année, qui coïncide avec le 75ème anniversaire de la République Populaire de Chine, est particulièrement importante dans la réalisation des visions du 20ème Congrès du Parti. Elle marque une étape déterminante dans l’atteinte des objectifs du 14ème plan quinquennal et dans l’accélération des efforts pour établir la Chine comme la première puissance spatiale à l’horizon 2030. La Chine a établi des objectifs de grande envergure pour l’année prochaine, avec la planification d’environ 100 missions de lancement, un chiffre qui pourrait marquer un nouveau record historique. Environ 70 missions, pilotées par la CASC, prévoient de mettre en orbite plus de 290 engins spatiaux et de déployer des projets d’ingénierie spatiale cruciaux. Parmi ces projets, on compte les lancements inauguraux des fusées Longue Marche-6C et Longue Marche-12, les missions de lancement de vaisseaux cargos Tianzhou-7 et -8, les missions de lancement de vaisseaux avec équipage Shenzhou-18 et -19, ainsi que deux missions de retour avec équipage pour Shenzhou-17 et -18. La Longue Marche-12 s’élancera depuis le tout premier site de lancement commercial de vaisseaux spatiaux du pays, situé dans la ville de Wenchang, sur l’île provinciale de Hainan dans le sud de la Chine.
En outre, la quatrième phase du projet d’exploration lunaire sera avancée avec le lancement du Queqiao-2, le satellite relais destiné à faciliter les communications entre la face cachée de la Lune et la Terre, et du rover Chang’e-6 via la fusée Longue Marche-5, tentant le premier retour d’échantillons depuis le Pôle Sud de la face cachée de la Lune dans le bassin Aitken. D’après l’Administration spatiale nationale chinoise, la mission Chang’e-6 accueillera à son bord des équipements scientifiques en provenance de France, d’Italie, de Suède ainsi que de l’Agence spatiale européenne, tandis qu’un module de charge utile conçu au Pakistan prendra place sur son orbiteur. Selon la CASC, le programme chinois de missions habitées sur la Lune a pour ambition d’accomplir une série d’objectifs diversifiés, incluant l’atterrissage, la mobilité, l’échantillonnage, la recherche, et le retour, afin d’envoyer des taïkonautes sur le sol lunaire avant 2030. L’initiative est également conçue pour développer et consolider les capacités autonomes de la Chine dans le domaine des missions lunaires habitées.
En 2024, la CASC s’engage à amplifier la production de sa nouvelle génération de vaisseaux spatiaux habités, incluant les innovants Chang’e-7 et Tianwen-2. Parallèlement, la CASC planifie le déploiement d’un satellite de détection de la salinité des océans, un satellite de surveillance électromagnétique et une sonde astronomique développée conjointement par la RPC et la France. De plus, la CASC s’apprête à produire plus de 200 lots de fusées de lancement et à finaliser plusieurs contrats importants pour des satellites commerciaux et des exportations de satellites complets. Tournant son regard vers l’avenir, la CASC vise à accomplir des avancées technologiques majeures, telles que le retour d’échantillons de Mars, l’exploration du système Jupiter, et la mise en place de stratégies pour la défense planétaire contre les astéroïdes.
Enfin, la CASC prévoit d’élargir l’application des systèmes de navigation Beidou. Ainsi, la CASC a annoncé la poursuite de ses efforts pour mettre au point un système satellite, dédié à la télédétection commerciale, « système de nouvelle génération en quatre dimensions ». Сe réseau débutera avec le déploiement des satellites SuperView (Gaojing) et s’étoffera pour inclure un total d’au moins 28 satellites. Ces satellites seront équipés de diverses technologies avancées, comprenant des capteurs optiques de haute résolution, des capteurs optiques à large couverture, des capteurs radar également de haute résolution, et une gamme étendue d’autres types de satellites spécialisés dans la télédétection commerciale. La CASC s’engage à intégrer de manière continue les technologies satellitaires dans de nouveaux secteurs, contribuant ainsi au développement économique des régions stratégiquement importantes.
En 2023, la Chine a réalisé 67 missions de lancement, se classant deuxième au monde, et a développé puis lancé 221 engins spatiaux, battant des records nationaux en termes de nombre de lancements et de satellites. La série de fusées Longue Marche a effectué 47 lancements avec un taux de réussite de 100 %, dépassant ainsi le total de 500 lancements, tandis que 20 autres ont été réalisés par des fusées commerciales. En revisitant l’année écoulée, le secteur spatial chinois a maintenu un rythme soutenu de lancements réussis et ordonnés, avec une augmentation rapide du nombre de satellites produits et une amélioration continue de ses capacités de développement.
Sur le plan de la coopération internationale, la RPC a mené des activités d’échange et de discussion, de partage de données, de coopération technique, de services d’application et d’éducation culturelle spatiale, favorisant le développement de l’initiative BRI et contribuant à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, souligne la CASC dans son rapport.
Enfin, bien que l’espace soit dominé par les États-Unis avec environ 45% des 220 lancements effectués en 2023, la Chine, avec près de 30% de ces lancements, aspire à renforcer ses capacités spatiales, avec la Lune comme objectif à court terme. Mieux encore, en 2023, l’entreprise privée chinoise Space Pioneer s’est distinguée en devenant la première start-up à atteindre l’orbite lors de son premier essai, et ce, sans recourir à la propulsion solide, avec son lanceur Tianlong-2.
Le 3 février 2024, la Chine a mis en orbite le premier satellite commercial doté d’intelligence artificielle, nommé Rongpiao ou Xingshidai-18. Lancé depuis les eaux au large de la ville de Yangjiang, dans la province du Guangdong au sud de la Chine, par la fusée Smart Dragon-3 (SD-3), ce satellite a été développé par la société Guoxing Aerospace Technology Co., Ltd. Sa mission principale est de valider en orbite l’algorithme d’intelligence artificielle Synaesthesia Fusion. Il est également conçu pour intégrer des capacités de plateforme à distance pour les futurs réseaux de communication. Lors de ce lancement, la SD-3 a également placé en orbite le satellite égyptien NExSat-1, marquant ainsi le premier lancement international de la fusée.
D’autre part, le géant de l’automobile chinois Geely a lancé 11 satellites en orbite basse depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang, situé dans le Sichuan. Ces satellites, destinés à améliorer la navigation des véhicules autonomes de Geely, sont équipés de capacités de télédétection utilisant l’intelligence artificielle. Geely prévoit de porter le nombre de ses satellites en fonctionnement à 72 d’ici 2025 et envisage de développer à terme un réseau de 240 satellites.
Le 23 février, la Chine a procédé au lancement du satellite classifié TJS-11 (Tongxin Jishu Shiyan-11) à bord de la fusée Longue Marche 5, le lanceur le plus puissant du pays, depuis le Centre de lancement de satellites de Wenchang, situé sur l’île de Hainan. Peu de détails ont été divulgués sur le satellite, si ce n’est qu’il sera principalement utilisé pour des expériences de communication en multi-bandes et haute vitesse. Cependant, certains observateurs suggèrent que cette série de satellites géosynchrones classifiés pourrait servir les intérêts militaires chinois. Plus tard en mai, la Chine a envoyé dans l’espace son premier satellite de communication, Smart SkyNet-1 01, placé en orbite terrestre moyenne, qui se situe au-dessus de l’orbite terrestre basse et en dessous de l’orbite géostationnaire. Il est important de noter que la Chine a exprimé son opposition à la militarisation de l’espace, bien que l’espace soit considéré par les grandes puissances mondiales comme un enjeu crucial pour la défense et la sécurité.
Fin février, l’Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA) a annoncé les noms de ses nouvelles avancées dans le domaine spatial : l’atterrisseur lunaire chinois « Lanyue » (« Embracing the Moon ») et le nouveau véhicule de transport spatial « Mengzhou » (« Vaisseau de rêve »). Le « Mengzhou » existe en deux versions : une destinée à transporter trois astronautes vers la Lune et une autre conçue pour remplacer le vaisseau actuel Shenzhou, avec une capacité de transporter jusqu’à sept astronautes entre la Terre et la station spatiale Tiangong, en orbite depuis près de trois ans. Le nom « Lanyue » est un hommage à un poème du premier président de la Chine, Mao Zedong (1893-1976). Les fusées Longue Marche-10 joueront un rôle central dans ces missions, en propulsant « Mengzhou » et « Lanyue » vers l’espace.
Le 2 juin, la Chine a réussi pour la deuxième fois à se poser sur la face cachée de la Lune avec la sonde Chang’e 6, qui avait décollé le 3 mai à bord d’une fusée Longue Marche 5 depuis le centre spatial de Wenchang, situé sur l’île de Hainan. L’atterrisseur s’est posé dans la région du bassin Pôle Sud-Aitken, l’un des plus grands cratères d’impact du système solaire, situé sur la face cachée de la Lune. Les objectifs de cette mission incluent le retour sur Terre d’échantillons de sol lunaire d’environ 4 milliards d’années, conformément aux plans décrits dans le « Livre Bleu » en février. Pour collecter ces échantillons, l’appareil est équipé d’un foret et d’une main robotisée.
À bord de Chang’e 6 se trouve également DORN, le premier instrument français actif sur la Lune, chargé d’étudier le radon, un gaz radioactif produit en continu dans le sol lunaire. Le 4 juin, le module d’ascension de la Chang’e 6 a décollé de la surface lunaire, emportant des échantillons de la face cachée. Ces échantillons ont été ramenés sur Terre le 25 juin avec succès. La capsule contenant ces échantillons, larguée par la sonde à l’aide d’un parachute, a atterri dans le nord de la Chine, selon les informations du média chinois CGTN. La Chine devient ainsi le premier pays à avoir collecté et ramené sur Terre des échantillons de la face cachée de la Lune.
Néanmoins, la Chine ne se concentre pas uniquement sur l’exploration lunaire. En effet, des scientifiques chinois ont mis au point un prototype de moteur nucléaire pour vaisseau spatial, destiné à des voyages vers Mars. En effet, ce nouveau moteur place le vaisseau comme un concurrent direct de la fusée Starship de SpaceX, d’après le journal South China Morning Post, s’appuyant sur un article publié dans le journal Scientia Sinica Technologica de l’Académie des Sciences Chinoise. Selon les chercheurs, la puissance du réacteur nucléaire atteint 1,5 MW, soit sept fois celle du système développé par la NASA. Ils estiment que ce vaisseau spatial équipé d’un moteur nucléaire pourrait réaliser le trajet de la Terre à Mars en seulement trois mois, alors que la fusée Starship de SpaceX pourrait nécessiter au moins sept mois pour atteindre la planète rouge.
Par Oksana ZAITSEVA, Analyste Diplomatie Spatiale chinoise auprès de l’OFNRS L’article Ambitions célestes : que réalise et prépare la Chine dans l’espace pour 2024 ? est apparu en premier sur Observatoire Français des Nouvelles Routes de la Soie. Texte intégral 3219 mots
Le plan d’exploration lunaire de la Chine
Les objectifs atteints en 2023
Les avancées du programme spatial chinois dans la première moitié de 2024
Exploration lunaire
Il convient de rappeler que la mission Chang’e-5 avait déjà rapporté des échantillons de la face visible de la Lune en décembre 2020, les premiers depuis 1976. Avant la Chine, seuls les États-Unis et l’URSS avaient réussi à ramener du sol lunaire sur Terre. Cette nouvelle réussite marque une avancée significative pour le programme spatial chinois, qui ambitionne d’envoyer une mission habitée sur la Lune d’ici 2030Ascension des lanceurs lourds privés
Les lanceurs lourds, longtemps réservés aux puissances spatiales pour des missions vers des orbites géosynchrones ou interplanétaires, sont désormais aussi un enjeu majeur pour l’industrie privée chinoise. Le 11 janvier 2024, Orienspace, une société commerciale chinoise, a lancé sa première fusée, Gravity-1, depuis un navire en mer. Ce vol inaugural, qui a mis en évidence l’impressionnante capacité d’accélération de la fusée, a marqué Gravity-1 comme la plus puissante fusée à propulsion solide jamais lancée et le plus grand lanceur commercial chinois avec une capacité de charge utile de 6,5 tonnes en orbite basse. Parallèlement, Space Pioneer développe le lanceur Tianlong-3, qui rivalise avec Gravity-1 en tant que plus lourd lanceur privé chinois. Utilisant des moteurs TH-12 partiellement imprimés en 3D, ce lanceur réutilisable prévoit de mettre en orbite jusqu’à quinze tonnes. Avec des vols prévus dès juillet 2024, Space Pioneer envisage également une version améliorée capable de transporter jusqu’à cinquante tonnes et une version plus légère pour le vol habité et le tourisme spatial. Ces développements illustrent l’ambition croissante de la Chine dans le secteur compétitif des lanceurs lourds.
Au cours de la première moitié de l’année 2024, la Chine a nettement accentué son empreinte spatiale, multipliant les missions innovantes et les avancées technologiques majeures. Ces initiatives, couplées à l’ascension de lanceurs lourds, démontrent l’ambition de la Chine de devenir une superpuissance spatiale, capable de rivaliser avec les leaders mondiaux tout en ouvrant de nouvelles voies pour l’exploration interplanétaire et la défense des intérêts terrestres dans l’espace.